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 Le pipo d'une nouvelle évangélisation qui tourne le dos aux exclus, aux roms, aus demandeurs d'asile, aux immigrés, aux victimes des pédophiles, aux Homos etc...etc...

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Le pipo d'une nouvelle évangélisation qui tourne le dos aux exclus, aux roms, aus demandeurs d'asile, aux immigrés, aux victimes des pédophiles, aux Homos etc...etc... Empty
MessageSujet: Le pipo d'une nouvelle évangélisation qui tourne le dos aux exclus, aux roms, aus demandeurs d'asile, aux immigrés, aux victimes des pédophiles, aux Homos etc...etc...   Le pipo d'une nouvelle évangélisation qui tourne le dos aux exclus, aux roms, aus demandeurs d'asile, aux immigrés, aux victimes des pédophiles, aux Homos etc...etc... Icon_minitimeVen 5 Nov - 16:08

Bref le pipeau !

La nouvelle évangélisation concerne toute l’Eglise

Benoît XVI arrive samedi 6 novembre à Compostelle, où, en 1989, Jean-Paul II avait exhorté les jeunes à redécouvrir les racines de leur foi et à être « d’ardents messagers de la nouvelle évangélisation ». Depuis, ce concept a fait son chemin dans l’Église de France


Au cours du Festival d'évangélisation Anuncio, sur la butte de Montmartre, à Paris, le 28 août 2010 (Photo : Corinne SIMON/CIRIC).

Des étudiants évangélisant sur les plages l’été, un prêtre qui passe ses nuits en discothèque pour parler de Jésus aux jeunes, des laïcs proclamant leur foi dans les rues, debout sur une caisse de bois…, la nouvelle évangélisation serait-elle l’apanage des communautés nouvelles et des jeunes convertis des JMJ ?

Pas si sûr. En lui consacrant un Conseil pontifical spécifique et le prochain Synode des évêques en 2012, Benoît XVI a rappelé, par la voie institutionnelle, qu’elle concerne tous les catholiques. Du plus jeune au plus âgé, du plus extraverti au plus discret.

D’une certaine manière, la nouvelle évangélisation n’est pas une totale nouveauté. Dans les années 1970, les Fils de la Charité parcouraient déjà les plages pour porter l’Évangile là où il n’est pas, et cette ambition est constitutive du ministère des prêtres de la Mission de France, créée en 1930.
Une ferveur spirituelle accrue et une annonce décomplexée de la foi

« L’Église a toujours été missionnaire », rappelle Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque auxiliaire de Paris, qui fut responsable du congrès pour la nouvelle évangélisation Paris-Toussaint 2004. Ce qui est nouveau, c’est le contexte : en prononçant le mot une première fois en 1979 devant les ouvriers de Nowa Huta, en Pologne, avant d’en faire le leitmotiv de son pontificat dans la dynamique du concile Vatican II et de l’encyclique Evangelii nuntiandi de Paul VI, Jean-Paul II a exhorté à un réveil spirituel vigoureux des pays de vieille chrétienté ayant connu une rupture de transmission brutale.

La nouvelle évangélisation est une réponse de l’Église « au phénomène d’abandon de la foi qui grandit dans les sociétés et les cultures imprégnées depuis des siècles du message évangélique », a repris Benoît XVI dans le motu proprio Ubicumque et semper qui a institué le Conseil pontifical.

Depuis plus de trente ans, cette réponse s’est traduite par une ferveur spirituelle accrue, une annonce décomplexée de la foi, l’accent mis sur la convivialité des communautés et une profusion d’initiatives employant des moyens modernes.
Í«Le “levain dans la pâte” était pertinent quand il fallait d’abord renouer le dialogue»

Pour autant, si la bannière « nouvelle évangélisation » a catalysé les énergies de milliers de catholiques, elle a aussi pu en agacer d’autres, qui redoutaient des velléités prosélytes, une volonté de reconquête catholique ou un retour à des positions anté-conciliaires.

La nouvelle évangélisation a, de fait, souvent été présentée en réaction à « un certain enfouissement de la foi qui, à force de trop vouloir être le “levain dans la pâte”, s’est pratiquement dissoute comme du beurre dans une soupe bien chaude », selon les mots de Jean-Baptiste Maillard, dans un livre consacré au sujet (1).

« La pastorale du “levain dans la pâte” était pertinente dans un monde où il fallait d’abord renouer le dialogue, après la rupture qui s’est accomplie entre l’Église et la société moderne, et où un long témoignage silencieux était nécessaire pour regagner la confiance », analyse le P. Henri-Jérôme Gagey, professeur au Theologicum de l’Institut catholique de Paris.
Ce retour à la «fierté d’être catholique» a parfois pu être maladroit

Mais la nouvelle évangélisation est à comprendre dans la perspective d’une société sécularisée, où la plupart n’ont plus que « des souvenirs disloqués de la tradition chrétienne et du chemin de vie qu’elle propose ». Ce qui demande, selon lui, d’être « très explicite ».

« L’Église, minoritaire aujourd’hui, a besoin de signes forts », confirme Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, qui a déployé dans son « diocèse laboratoire » une palette de communautés nouvelles et d’initiatives, comme les cellules d’évangélisation. « Il nous faut marquer davantage notre identité chrétienne. »

Ce retour à la « fierté d’être catholique » a parfois pu être maladroit. Il n’en demeure pas moins vrai que, pour beaucoup de chrétiens, oser rendre compte de leur foi n’a pas été sans résistances intérieures.
«Ne pas confondre la nouvelle évangélisation avec ses méthodes»

La laïcité « à la française » est si « profondément intégrée par les croyants eux-mêmes » qu’ils « s’autolimitent en ne voulant pas dire leur foi », analysait Mgr Nahmias dans le bilan dressé après Toussaint 2004 : « Le respect de la liberté d’autrui va jusqu’à taire ses convictions les plus profondes, y compris celle d’avoir rencontré le Sauveur des hommes », ajoutait-il, se félicitant que le congrès ait permis de « dédramatiser l’évangélisation ».

D’abord portée par les communautés nouvelles, la dynamique de la nouvelle évangélisation s’est peu à peu étendue aux diocèses et aux paroisses. En particulier sous l’impulsion de la Lettre aux catholiques de France, des JMJ de 1997 et de la réflexion des évêques à Lourdes en 2000 sur Des temps nouveaux pour l’Évangile : cela a permis à chacun, « de redécouvrir son identité chrétienne, poursuit Mgr Nahmias, et de comprendre qu’être missionnaire est un élément ordinaire de notre foi dont nous sommes les premiers bénéficiaires ».

Car elle est d’abord « une conversion du cœur des catholiques », complète Jean-Luc Moens, membre de la communauté de l’Emmanuel (2) : « Il ne faut surtout pas la confondre avec ses méthodes, qui ne sont d’ailleurs pas toutes adaptées à tout le monde. »
«Un constant renouvellement intérieur»

En clair, la nouvelle évangélisation ne se limite pas à du porte-à-porte : pour l’un, ce sera de témoigner de sa foi auprès de ses collègues, pour un autre de préparer au mariage des couples éloignés de l’Église, pour telle paroisse de former ses membres à l’accueil des catéchumènes. Elle doit « surtout passer par la charité et par la liberté de chaque catholique qui se met à l’écoute de l’Esprit Saint », poursuit Jean-Luc Moens.

En ce sens, la nouvelle évangélisation ne s’adresse pas d’abord aux non-croyants, mais implique, selon les mots de Benoît XVI, une évangélisation de l’Église elle-même, « un constant renouvellement intérieur, un changement continu, pour ainsi dire, d’évangéliser les évangélisateurs ».

L’atteste le succès des écoles d’évangélisation en France ainsi que des formations pour laïcs dispensées dans les diocèses.
Une nécessaire approche anthropologique

L’Église se trouve face à un défi « double et contradictoire », estime le P. Gagey : au devoir de « toujours garder à l’esprit que la plupart des gens ne comprennent plus rien à ce que nous leur disons de la foi », le théologien ajoute celui, de chercher « une véritable compréhension de ce que vivent nos contemporains ». Sans cela, « on risque de méconnaître les itinéraires individuels et les chemins que la grâce s’est déjà frayée dans leur existence ».

La nouvelle évangélisation est-elle aujourd’hui en mesure de prendre en compte l’homme du XXIe siècle avec ses référents et ses conceptions souvent contradictoires ? « Elle manque encore peut-être d’une approche anthropologique, avance l’historien Olivier Landron (3). Une annonce directe qui ne prendrait pas en compte un minimum d’anthropologie et de sociologie risquerait de tomber à côté. »

Une tâche à venir, donc, pour le nouveau Conseil pontifical, qui s’est donné pour but de « stimuler la réflexion sur les thèmes de la nouvelle évangélisation ».

Céline HOYEAU


L'Eglise c'est l'hypocrisie et le trompe l'oeil désormais !
Commencez donc par appliquer le Message évangélique...au lieu de regarder votre nombril et vous caresser la bedaine !
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Le pipo d'une nouvelle évangélisation qui tourne le dos aux exclus, aux roms, aus demandeurs d'asile, aux immigrés, aux victimes des pédophiles, aux Homos etc...etc... Empty
MessageSujet: On voit de quel côté penche la nouvelle évangélisation !!!!!!   Le pipo d'une nouvelle évangélisation qui tourne le dos aux exclus, aux roms, aus demandeurs d'asile, aux immigrés, aux victimes des pédophiles, aux Homos etc...etc... Icon_minitimeSam 6 Nov - 15:58

L’EGLISE ET LES ROMS : Quand les responsables du diocèse de Créteil (94) appellent la police pour intervenir dans une église...
Par Berder Renée
Saint-Maur, une ville très, très bourgeoise du Val-de-Marne. Jeudi 4 novembre, une famille Rom de 13 personnes dont cinq enfants et un bébé de quelques mois est expulsée de l’algeco qu’elle occupait. Mais où aller ?

Avec l’aide de militants associatifs ( Rom-Europe, LDH, RESF et d’autres venus des partis de gauche), ils s’installent dans l’église Saint-Nicolas de Saint-Maur, une vieille église avec, tout près, le lycée privé catholique Teilhard de Chardin. Dans un premier temps, le curé de la paroisse se comporte avec bienveillance. Tout change avec l’arrivée du vicaire général, le P. Aulard : il n’est plus alors question que de faire déguerpir au plus vite, par la police s’il le faut, les 13 Roms. Et l’évêque ? Las, Mgr Santier que l’on sait plutôt favorable aux Roms, est à Lourdes, pour l’Assemblée plénière de l’épiscopat.

Dialogues de sourds

Le dialogue s’engage entre les militants qui soutiennent les Roms et le P. Aulard qui parle d’église « prise en otages ». Un refrain bien connu et très politique. Le vicaire général ne peut envisager un accueil humanitaire de quelques jours qui pourrait donner le temps de chercher une solution durable pour cette famille. Car l’église est affectée au culte, au culte, au culte. A-t-il bien lu et écouté la parabole du Samaritain qui avait pourtant, légitimement, droit à conserver son manteau tout entier ?

Le P. Aulard discute aussi beaucoup avec « ses » laïcs qui le soutiennent mais semble n’avoir fait aucune démarche vers les Roms.

La nuit s’organise dans l’église ; quelques militants restent avec les Roms. A 7 heures du matin, 25 policiers en civil forcent l’entrée de l’église et expulsent brutalement tout le monde. Il fallait intervenir avant l’heure où les lycéens affluent et sans ces tenues de « flic » susceptibles de choquer les susceptibilités...

Qui a pris la responsabilité d’appeler la police ?

Le curé a dû évidemment signer la demande d’intervention de la police mais sous la pression du P. Aulard. Mgr Santier, de Lourdes, a-t-il donné le feu vert à l’opération ? Toute la question est là. Comme l’a révélé Golias, on sait que le cardinal Vingt-Trois a demandé aux évêques de ne plus s’exprimer en faveur des Roms. Mgr Santier s’est-il senti obligé de céder à la pression à la fois du cardinal-archevêque de Paris et de son vicaire général ?

Ce qui est certain, c’est que, dimanche, les bons catholiques saint-mauriens pourront prier et célébrer l’eucharistie en paix, sans être importuner par des sans-abris. Dieu merci.

Renée Berder
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