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 et l'inceste les amis ?

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MessageSujet: et l'inceste les amis ?   et l'inceste les amis ? Icon_minitimeDim 3 Juil - 15:44

L'inceste, fléau de l'ombre, avec deux millions d'adultes victimes
De Brigitte CASTELNAU (AFP) – Il y a 2 jours
PARIS — Près de deux millions d'adultes ont été victimes d'inceste dans leur enfance, un nombre infiniment supérieur aux cas sur mineurs déclarés, s'alarme la Haute autorité de santé (HAS) qui publie jeudi des recommandations aux médecins pour mieux dépister ce fléau "gravement occulté".
"L'inceste reste le tabou des tabous. Il y a un vrai gouffre entre les 3% de personnes touchées et les violences sexuelles déclarées - au maximum de 15.000 nouveaux cas par an, dont environ deux-tiers d'incestes, soit environ 10.000 ", relève le Dr Cédric Grouchka, de l'HAS.
"On peut estimer", dit-il à l'AFP, qu'il s'en produit "300 par jour". "C'est un véritable fléau sanitaire".
L'inceste a des conséquences dévastatrices, souligne Isabelle Aubry, victime d'inceste et présidente-fondatrice de l'association de victimes AIVI (aivi.org).
Les victimes sont plus déprimées et ont des rapports aux autres plus difficiles que le reste de la population, sans compter l'impact négatif sur leur vie sexuelle. 98% se sentent ou se sont senties régulièrement déprimées, selon un sondage Ipsos réalisé l'an dernier.
En parler est difficile : "c'est une voisine qui m'a fait cracher le morceau", dit-elle. "Pour protéger nos enfants, il faut en parler, prononcer le mot inceste, maintenant c'est plus facile parce que c'est dans le code pénal" depuis 2010.
"Il y a dix fois plus de troubles des comportements alimentaires, deux fois plus de dépendances à l'alcool, six fois plus de pulsions suicidaires et bien plus de dix fois de phobies des autres que dans la population générale", note le Dr Grouchka.
"Les professionnels de santé ont un rôle essentiel pour le repérage et le signalement de ce fléau gravement occulté, qui est grave et pas rare contrairement à ce que l'on pense, ajoute-t-il.
Plus la détection est précoce, plus les thérapies sont efficaces.
"Il faut avoir le réflexe et y penser comme on pense au cancer du poumon quand on voit un patient tousser, sinon on risque de passer à côté", conseille le Dr Gilbert Vila, pédopsychiatre, responsable de centre de victimologie des mineurs.
"fléau de santé publique"
Les signes sont divers (soudain décrochage scolaire, fugue, plaintes répétitives de douleurs inexpliquées, famille fermée...), peu spécifiques et rarement physiques, mais c'est leur convergence qui doit éveiller l'attention.
"Si un médecin ne fait un signalement à la justice que quand il y a délabrement du périnée, alors il ne va pas en signaler souvent", lance le Dr Vila.
"Aujourd'hui on demande au ministre de la Santé de faire son travail, c'est à dire de traiter l'inceste comme un fléau de santé publique, en faisant des recherches, en mettant en place de véritables centres de soins, en formant les professionnels, en formation continue mais aussi initiale et en faisant des campagnes de communication grand public", résume Mme Aubry rappelant que la dernière campagne date de 2002.
Les victimes ont en moyenne 4 à 10 ans.
Il est important d'intervenir rapidement, insiste Thierry Boulouque, chef de la brigade de protection des mineurs (Paris) en évoquant des "incestes à répétition" qui se reportent sur les plus jeunes, quand les premiers ont grandi.
"On a fait un sondage auprès des Français et on leur a demandé si vous êtes devant un enfant victime d'inceste et qui vous demande de garder le secret, que faîtes-vous. Eh bien, 60% des Français ne disent rien, ne font rien et attendent des preuves et seulement 30 % font ce qu'il doivent faire, c'est à dire prévenir les autorités", ajoute Isabelle Aubry.
"Pour que cela s'arrête", l'HAS va diffuser à tous les médecins généralistes, de PMI et scolaires, ses recommandations déjà disponibles en ligne (www.has-sante.fr.).
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MessageSujet: L'inceste, tabou des tabous en France   et l'inceste les amis ? Icon_minitimeDim 3 Juil - 15:45

L'inceste, tabou des tabous en France
03/07/2011 à 06h29 - mis à jour le 03/07/2011 à 07h06 | 4459 vues | 5 réactions




15000 cas de violences sexuelles sur mineurs sont signalés en France chaque année. Dont 10000 sont des cas d'inceste.

Or, selon la Haute Autorité de Santé, qui s'alarme et a saisi le Ministère de la Santé sur le sujet, ces chiffres concernant l'inceste sont très loin de refléter la réalité.

La HAS estime en effet que près de 2 millions d'adultes en France ont été victimes d'inceste dans leur enfance.

90% des incestes ne seraient donc ni repérés ni signalés aux autorités chargées de la protection des victimes. Et ce phénomène semble passé sous silence, oublié, occulté par notre belle société.

Dans une interview à l'AFP, le Dr Cédric Grouchka, de la HAS, estime que l'inceste reste le tabou des tabous en France, alors qu'il s'agit d'un véritable fléau sanitaire.

Selon lui, il y aurait en réalité environ 300 cas par jour, de très loin supérieur aux chiffres officiels.

l’inceste est un enjeu sanitaire et sociétal majeur par la gravité des séquelles qu'il provoque sur la santé physique, sur le développement psychique et sur la vie sociale des victimes.

"Il y a dix fois plus de troubles des comportements alimentaires, deux fois plus de dépendances à l'alcool, six fois plus de pulsions suicidaires et bien plus de dix fois de phobies des autres que dans la population générale" dit le Dr Grouchka.

Lire l'article de Brigitte CASTELNAU de l'AFP "L'inceste, fléau de l'ombre, avec deux millions d'adultes victimes"

Dans un communiqué de presse du 1er Juillet , la HAS estime que les professionnels de santé et plus particulièrement les médecins doivent jouer un rôle essentiel dans le repérage, car ils sont particulièrement à même de reconnaître les situations à risque et les signes évocateurs d’inceste. Mais la Has estime aussi qu'il existe une certaine méconnaissance des signes d’appel et des procédures de signalement, et que par ailleurs "l’isolement professionnel et la crainte de poursuites judiciaires (pour dénonciation calomnieuse notamment) peuvent constituer des freins au signalement."
C'est pourquoi la HAS a décidé de mettre à disposition des professionnels de santé un guide et des outils pratiques pour les accompagner dans cette démarche.

Lire le communiqué de presse "Victimes d’inceste : mieux repérer pour mieux protéger" sur le site de la HAS

Il existe une Association Internationale des Victimes d'inceste (AIVI) fondée et présidée par Isabelle Aubry, elle-même victime d'inceste. Madame Aubry insiste sur les conséquences dévastatrices pour les victimes et aussi sur la grande difficulté pour elles d'en parler.
Le 1er juillet, à travers un communiqué de presse cinglant, l'AIVI exprime son mécontentement et dénonce le pré rapport remis au Parlement par les services de Xavier Bertrand, Ministre de la santé, sur les améliorations à apporter à la prise en charge des victimes d'agression sexuelles.
Cliquer ci dessous pour lire le communiqué de presse sur le site internet de l'AIVI :
Inceste : Xavier Bertrand envoie les victimes d'inceste à la morgue
-
Ci-dessous le coup de gueule d'un médecin de PMI, Gynécologue-obstétricienne - Otilia Ferreira, suite à l'enlèvement il y a quelques semaines d'une fillette par un pédophile
- - - - - - - - -

Lever le tabou et lui tordre le cou
-

La nausée nous est venue. Encore une petite fille violée, un fait divers, une presque banalité.

Aucune excuse. Elle faisait du vélo devant sa maison. Comme tant d’autres enfants elle devint, malgré elle, un aimant pour la folie dévastatrice d’un prédateur.

Les pédophiles nous en avons assez, nous n’en voulons plus.
Ras le bol des abus ici, ras le bol des abus là-bas. Là-bas ce sont ces pays d’esclavage sexuel, Thaïlande, République Dominicaine, Maroc et tous les autres.
Les pédophiles dans la ville, les pédophiles rôdeurs mais aussi les pédophiles dans les familles, les pères, les oncles, les grands-pères qui abusent, qui avilissent, qui tuent l’innocence et le rêve, les incestueux.
Et les femmes, les femmes violées, les femmes abusées, les femmes meurtries, les femmes soumises, les femmes éclatées !

Femmes, adolescents, enfants, révoltés, las, fatigués d’être pris pour de la marchandise sexuelle, pour le plaisir des mecs, salopards, qui avancent, tranquilles, peu traqués, peu repérés, peu condamnés.

Quelle est la réalité de la France ?

Les chiffres donnent le vertige. Il faut pourtant les regarder.

1. Les enfants

Une fille sur huit et un garçon sur dix sont victimes d’abus sexuels avant l’âge de 18 ans. C’est dire que dans une classe de 30 élèves, trois ou quatre parmi eux sont abusés.

10% des enfants sont victimes.

Les sévices sexuels que subissent les enfants recouvrent l’inceste, le viol, les atteintes sexuelles, les attentats à la pudeur, l’utilisation des enfants pour le marché pornographique ou la prostitution.

45% des abus intéressent des enfants de moins de 9 ans et 22% des enfants entre 3 et 6 ans.

Dans la moitié des cas l’agresseur est un ami ou une connaissance de la famille. Les pères représentent 15% des agresseurs.

Seulement 1% des abus sont signalés.

Nous avons deux défis à relever, sans tarder :

1. Oeuvrer pour que l’impunité dont bénéficient ces hommes cesse. Il faut lever le tabou et les condamner fortement de manière dissuasive.
2. Améliorer le repérage. Savoir identifier les enfants abusés pour les aider à sortir du système qui les enferme.
Le repérage doit être fait dans le milieu scolaire. Il faut une sensibilisation et une formation des enseignants et des personnels de direction pour faciliter l’identification.

Il y a des signes communs à tous les enfants maltraités :

- Retard de langage
- Retard psychomoteur
- Instabilité psychomotrice
- Difficultés scolaires ou baisse brutale du niveau
- Syndrome régressif
- Absentéisme scolaire
- Fugue avec refus de retour au domicile
- Refus de se confier
- Enurésie
- Troubles du sommeil
- Troubles du comportement

De manière plus spécifique, en cas de sévices sexuels on peut en trouver d’autres :

- Activité masturbatoire compulsive et inappropriée
- Propos sexuels inadaptés
- Jeux sexuels avec les camarades non adaptés à l’âge
- Soumission à l’autorité de l’adulte
- Dans le jeu, identification à l’agresseur
- Hygiène et tenues négligées
- Dort tout habillé, porte verrouillée
- Plaies des organes génitaux externes
- Grossesse sans révélation de l’identité du père
- Infections génitales à répétition.

Les enfants nous adressent suffisamment de signaux pour tout nous dire.
A nous de savoir les entendre pour les soutenir.

2. Les viols

On estime à 48 000 par an le nombre de viols sur les femmes majeures de 18 à 59 ans, dont seulement 5% font l’objet d’une plainte.
En ajoutant les viols sur mineurs, sur les femmes âgées et sur les hommes, on peut considérer que la population française subit 100 000 viols par an.

Nombreux sont les combats à conduire dans les années qui viennent : économiques, sociaux, écologiques, environnementaux.

L’échéance électorale de 2012 nous offre la possibilité d’inscrire la levée du tabou des abus sexuels dans les priorités du nouveau gouvernement. Il faut impacter une détermination et un engagement sans faille dans la protection des enfants, dans leur accompagnement et dans la lutte contre la pédophilie.

Un travail éducatif de fond doit être mené pour que chacun écrive sa sexualité dans une harmonie personnelle, dans le respect du partenaire, sans contrainte, sans abus, sans violence et sans victime. Cela passera par un réel programme éducatif intégré dans les projets pédagogiques dès l’école primaire, pour modifier le regard des hommes sur les enfants et sur les femmes.

Seul le parti politique qui s’engagera à aborder et traiter le problème de l’inceste, de la pédophilie et du viol méritera la confiance et le vote des citoyens.

Lever le tabou et lui tordre le cou.
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MessageSujet: L’inceste ça fait des dégâts… Surtout en France   et l'inceste les amis ? Icon_minitimeVen 14 Sep - 3:22


L’inceste ça fait des dégâts… Surtout en France
LE 13 SEPTEMBRE 2012 17H35 | PAR THE-AUTIST
« L’inceste paternel ça fait pas tellement de dégats, ça rend juste les filles un peu débiles, mais l’inceste maternel, ça fait de la psychose. »

Cette affirmation est de Jacqueline Schaeffer, psychanalyste, dans le film « Le mur ; la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme »

À la sortie de ce documentaire, des personnes victimes d’inceste ont envoyé à la réalisatrice Sophie Robert des témoignages décrivant leur prise en charge par des professionnels d’orientation psychanalytique.

Prenant conscience de l’emprise de la psychanalyse sur toutes sortes de pathologies/traumatismes j’ai voulu sortir du champ de l’autisme.

Marie-Hélène Delteil est fondatrice de l’association « Collectif Inceste », qui organise des groupes de parole non thérapeutiques pour les victimes à Bordeaux et Toulouse. Elle accueille et conseille bénévolement des victimes d’inceste et de pédophilie depuis quatre ans.

Son collectif soutient Sophie Robert, pour la diffusion de son film « Le mur ; la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme ».




Marie-Hélène Delteil



Quelle est la prise en charge des victimes d’inceste (et de pédophilie ?) actuellement en France ? Vers quels professionnels sont orientées les victimes ?

- Il existe très peu de centres spécialisés dans la prise en charge des victimes d’inceste et de pédophilie en France. Il existe un réseau constitué d’associations locales d’aides aux victimes (INAVEM) mais ces associations sont généralistes. Quand on demande à ces associations si elles connaissent un psy spécialiste de l’inceste, la question étonne parfois. Elle étonne ceux qui ignorent encore que les conséquences de l’inceste ou de la pédophilie nécessitent une prise en charge adaptée et multi-disciplinaire. Quelques rares spécialistes existent toutefois. La plupart sont localisés en région parisienne.

- Il faut savoir que la très grande majorité des victimes d’inceste ou de pédophilie n’est pas orientée à proprement parler. En effet, beaucoup ne parlent de leur(s) viol(s) ou de leur(s) agression(s) que des années après, et ces victimes ne vont pas par conséquence dans un centre d’urgence ni même dans une association. Faute de campagnes d’informations, ces personnes ignorent les conséquences « normales » d’un inceste (ou d’un acte pédophile). L’inceste est une bombe à retardement dans la tête des victimes et elles sont souvent complètement livrées à elles-mêmes lorsque cette bombe explose des années après. Non correctement traitées à temps, les conséquences peuvent être terribles, et avoir un impact tant sur leur santé, leur sexualité, leur couple, que sur leurs relations sociales et leur devenir professionnel.

En conséquences, c’est souvent dans un sentiment « d’urgence » qu’elles entament la démarche de trouver par elles-mêmes un psy. Et même une fois dans le cabinet d’un thérapeute, il leur est parfois impossible d’aborder le sujet !





Quelle est la formation de ces professionnels ? comment prennent ils l’acte de l’inceste ? comment essaient-ils d’aider les victimes ?

Vous trouvez :

* des psychologues (formation initiale : fac de psychologie),

* des psychiatres (formation initiale : fac de médecine),

* autres profils : « coachs », « thérapeutes », « psychanalystes ».

Un psychologue, un psychiatre et tout individu peut apposer le terme de psychanalyste à côté du nom de sa profession s’il a suivi lui-même une psychanalyse.

À propos de psychanalyse, la France est l’un des derniers pays où la psychanalyse, notamment la théorie de la sexualité de Freud, largement controversée même de son vivant, occupe encore étrangement une place prépondérante dans l’enseignement théorique des psychologues, et même des psychiatres. Contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays (Canada, Belgique, Etats-Unis, etc…) où l’on s’est posé il est vrai la question du traitement et de l’accompagnement des victimes de violences sexuelles il y a plus de vingt ans déjà.



C’est incompréhensible quand on sait le peu d’efficacité de la psychanalyse dans l’amélioration de l’état psychique des victimes d’inceste ou de pédophilie (d’autres formes de soins ont fait leur preuve : thérapies comportementales, EMDR, etc..). Je ne nie pas les bienfaits d’une analyse pour d’autres problématiques, pour peu que l’analyste n’en soit pas resté à Freud ou Lacan… Mais de là à prétendre que la psychanalyse peut « soigner » des victimes d’inceste ou de pédophilie… Non… Elle peut s’envisager après une thérapie adaptée, peut-être, mais n’est pas indispensable. Les erreurs de Freud sont connues, maintenant, et dans le milieu psychanalytique aussi, notamment sur le complexe d’Œdipe. Rappelons que Freud avait émis une première hypothèse : l’adulte désire l’enfant (au vu de la proportion élevée de victimes d’inceste ou de pédophilie qu’il recevait dans son cabinet). Mais il s’est vite rétracté face au scandale que cela aurait pu susciter à l’époque et aux violentes critiques de ses pairs et a préféré retourner la formule : ce ne sera donc plus l’adulte qui désire l’enfant mais l’enfant qui désire l’adulte ! La révolution psychanalytique n’a pas eu lieu. Oui, la psychanalyse a évolué, mais entre les discussions de salon (ou les colloques) et le terrain, il y a un fossé (au-delà du périphérique parisien, j’entends). La majorité des victimes retrouve face à elle un professionnel (psychothérapeute, mais aussi éducateur, assistant social, etc…) qui semble ignorer les travaux et écrits hors Freud ou Lacan. Et je ne m’étendrai pas non plus sur certains concepts qui affirment en quelque sorte le droit à la perversion au nom de la liberté et la culpabilisation systématique du parent protecteur (celui-celle qui n’a pas agressé l’enfant).



S’il veut traiter un patient de manière autre que par une « analyse », le professionnel doit être curieux, motivé et entreprendre de lui-même une démarche personnelle de formation.



La preuve que très peu de professionnels ont reçu une formation adaptée au soins des victimes d’inceste ou de pédophilie, c’est qu’ils sont très peu nombreux aujourd’hui à diagnostiquer un syndrôme de stress-post traumatique, par exemple, dont souffrent une grande partie des victimes, et peuvent confondre des hallucinations provoquées par ce syndrôme avec la manifestation clinique d’une psychose. Il faut savoir qu’en France il n’y a pas ou peu de politique gouvernementale de formation de spécialistes sur ce syndrôme.



Parfois une dépression s’est déjà installée, conséquence fréquente qui peut apparaître 10 ans après des abus sexuels chez un enfant, et le praticien va solutionner le problème du patient en se contentant de lui prescrire des anti-dépresseurs, ou imputer son « mal-être » à une vague crise d’adolescence (lorsqu’il a en face de lui un adolescent « mal dans sa peau »), quand ce n’est pas chez la mère qu’il va chercher le problème. Et bien sûr les dépressions vont se reproduire d’années en années sans pour cela que le médecin ou le psychologue ne fasse le lien avec l’agression, surtout si celle-ci est ancienne.





Les victimes sont elles globalement contentes de leur prise en charge ?

Les victimes que j’ai rencontrées ont des vécus différents bien sûr vis-à-vis des thérapeutes. D’abord, il y a celles qui ont rencontré des praticiens mais « qui n’y croient plus », découragées par le manque de résultats. Il y a celles qui suivient une analyse depuis 15 ans, qui pratiquent parfaitement l’introspection et ont examiné longuement leur inconscient et leur propre fonctionnement, mais dont l’état de santé ne s’améliore pas (phobies, paniques, addictions, dépressions, problème de confiance en soi, dissociations, sentiment d’irréalité, sentiments suicidaires, problèmes alimentaires, problèmes d’hygiène, et j’en passe). Celles qui ont rencontré un thérapeute avec qui cela se passe bien mais qui arrêtent parfois faute de moyens. Enfin, il y a ceux ou celles à qui il ne faut plus parler de psys. Certains témoignent de mots très destructeurs entendus lors de consultations, mots prononcés par les thérapeutes eux-mêmes. Exemple : « C’était une initiation sexuelle, quoi » (cas d’un homme violé sexuellement à 5 ans par un cousin plus âgé), ou alors « Mais vous avez ressenti du plaisir ou pas ? » ou alors « Le problème n’est pas là. Le problème est en vous. » Etc… Donc, pour conclure, globalement, elles sentent que ce n’est pas suffisant ce qui leur est proposé. Et je pense qu’elles ont raison. Je ne suis pas la seule à le penser. Des professionnels de santé eux-même le pensent.





Si non, quelles seraient les actions à faire pour les améliorer ?

Les actions à entreprendre d’urgence seraient :

* de créer des centres de soins spécialisés et gratuits pour les victimes d’inceste et de pédophilie

* de former les médecins, les psychologues, les psychiatres, et les autres professionnels concernés à accueillir, prendre en charge et traiter correctement ces victimes



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MessageSujet: LA PSYCHANALYSE FACE À L'INCESTE   et l'inceste les amis ? Icon_minitimeVen 14 Sep - 3:23

Pédocriminalité et société
LA PSYCHANALYSE FACE À L'INCESTE

ILLEL KIESER 'L BAZ

La psychanalyse face à l’inceste

Une intervenante du forum du village psycho-ressources[1], Claudia , pose les choses ainsi : « Et pourtant le psy lui aussi maintient la question derrière volets et portes closes... là, il laisse la société "manger ses enfants" (oui je sais j'y reviens...) se cantonnant à son rôle de l'ombre, d'observer et de laisser ce "monde à l'envers" lacérer de ses griffes tout ce qui passe à sa portée...
Alors quid de cette psy qui sait si bien remettre le monde de l'individu "à l'endroit" (l'expression me plait beaucoup — Lucie Cool) mais se défait royalement de sa connaissance et de ses revendications dès lors qu'il s'agit de les appliquer à d'autres systèmes? »
Une première réponse
Question tant débattue par les psychanalystes, en ce moment, de l'impossibilité de passer au collectif dès lors que l'analyse ne s'opère qu'au plan de l'individu.
Ce faisant, il faut, arrêter d'être hypocrites ! La Psychologie — comme discipline générale de connaissance de la psyché humaine — n'existe pas ! Quand on pense « psy », on pense psychanalyse, c’est-à-dire Freud en quasi exclusivité. Ce, dans le domaine francophone, français en particulier.

Or des courants qui ont tenté de penser la relation de l'individu au collectif, il en existe ! Mais il n'y a pas eu de congrès mondial de la psychanalyse — toutes tendances confondues — depuis le congrès de Moscou dans les années 70.
Comment une discipline peut-elle évoluer s'il n'existe pas de communication entre les chercheurs, des ponts entre les écoles et les disciplines ? Quand la principale force mise au service de la communication avec les autres est celle de la délation, de la dénonciation et du dénigrement.
Il n'y a que des colloques de tendances ou d'écoles. Parce que chaque école se pense au centre et ne supporte pas l'idée d'une nécessité de dépassement des concepts, d'une refonte des vocabulaires, d'une remise à plat, etc.
Autant dire que la psychanalyse est dans une impasse "endogamique", incestueuse elle-même, s'engrossant de ses propres fruits. Elle ne peut pas penser l'inceste car elle est inconsciente qu'elle l’est elle-même !

D'autre part, si les « psys » — en tant qu'individu cette fois —, ne se sont pas sentis obligés de bousculer les dogmes, c'est que, sur le fond, ils ne perçoivent pas la nécessité de s'interroger sur ces problèmes de société. Le psychologue, le psychanalyste sont, au plan collectif, dans la même position que le parent passif, non acteur de l’inceste, mais complice tout de même. Ceci ne les empêche cependant pas de dire d'énormes sottises à ces propos.
Ils ont laissé le champ libre aux sociologues, qui, pour certains, sont sortis de leur sociométrie pour se transformer en bâtards de la psyché humaine, mi cliniciens, mi mesureurs des aléas de nos sociétés. Il y a aussi des philosophes et des historiens pour occuper cette place laissée vacante. En France, ce sont eux qui publient, qui occupent les micros dès qu'il s'agit d'un fait de société. Ce sont aussi des pédagogues qui tentent de créer des passerelles entre individu et société.
Ce faisant, comme il n'existe pas d'outil, c'est la tour de Babel, chacun y va dans tous les sens à coup de petites théories. Si nous attendons des réponses de la psychologie et de la psychanalyse, nous devrons attendre un âge canonique.
Une autre réponse
La psychanalyse s’est voulue connaissance des mécanismes de la psyché humaine, mais son histoire faite de passions, de volonté de pouvoir et d’anathèmes l’a très vite mise à l’écart des méthodes scientifiques.
Les critiques assassines adressées par Mikkel Borch-Jacobsen sont très dures mais justifiées.
Mikkel Borch-Jacobsen, au travers de l'histoire de la psychiatrie, met en avant les failles des théories psychanalytiques et les abus des pratiques des thérapeutes, des psychanalystes. Il démontre la folie manipulatrice des spécialistes de la psychologie.
Ces abus sont inhérents à des pratiques qui occultent complètement la réalité des patients qui sont souvent utilisés comme "matériel expérimental", et ce sans aucun protocole.
Mikkel Borch-Jacobsen démontre la subjectivité des diagnostics réalisés par les thérapeutes, ces diagnostics étant souvent orientés en fonction des théories à la mode et de la filiation intellectuelle ; du projet de recherche du thérapeute ; des traitements existants ou en cours d'expérimentation ; de la relation entre les traitements proposés et les lobbying ; parfois du transfert de la propre histoire du thérapeute sur le patient.[2]
Au sujet de Freud :
Mikkel Borch-Jacobsen a réalisé un gros travail de recherche biographique sur Freud à partir des archives auxquelles il a eu accès. Certaines restent curieusement protégées du regard des historiens qui remettent en question les qualités scientifiques du travail de Freud.
D'une part Freud a eu une nette tendance à construire des théories à partir de ses propres problèmes : référence à Mitchell qui nous apprend que la théorie œdipienne est le produit du refoulement par Freud de sa propre hystérie.
Il en ressort aussi que Freud (et ses disciples) basait les études de cas sur ses théories, et non la théorie sur les études de cas. En fait les hypothèses de Freud précédaient le matériel clinique dont elles étaient censées rendre compte. Mikkel Borch-Jacobsen, comme d'autres historiens, fait également ressortir que Freud « lisait ses propres pensées dans celles d'autrui ». Et qu'il a littéralement imposé à ses patients des constructions arbitraires à la façon d'un puzzle à partir d'un matériel fragmentaire et douteux. Un bon nombre de ses patients a répondu à ses suggestions en reproduisant toutes les scènes que celui-ci attendait d'eux. L'étrange élasticité statistique des études de cas de Freud pose également question car il ne les interprétait pas toujours de la même façon.
La question est posée : Freud était-il un menteur ? Freud avait tendance à halluciner ses théories, à rêver la réalité clinique. Il manipulait les confessions de ses patients et communiquait largement sur des guérisons qui étaient, en fait, souvent imaginaires. Il interprétait ses résultats (ou non résultats) dans ce sens et en persuadait ses patients. Il a notamment été habile pour maquiller des échecs thérapeutiques en progrès scientifiques.
« Je l'ai pensé, donc cela doit être vrai » Freud, cité par Jung dans les correspondances.

Le complexe d’Œdipe et l’Inconscient personnel
Freud parle de l’Œdipe pour la première fois en 1898, après la mort de son père en 1897. Jung n’établit la théorie des complexes en psychologie qu’en 1904. Parmi ceux-là, Freud n’en reconnut que deux : Le complexe d’Œdipe et le complexe de castration.
Selon Freud, le complexe d’Œdipe fixe la libido au parent de sexe opposé et déclenche une hostilité marquée envers le parent du même sexe, considéré comme un rival.
« Le complexe d’Œdipe, selon Raymond de Becker, est un phénomène des sociétés patriarcales fortement structurées dont Freud était un représentant typique. Mais les travaux d’anthropologie culturelle ont permis de relativiser une description élevée par certains comme un dogme.
Si, en effet, on peut le constater dans la société judéo-chrétienne très patriarcale, il n’existe pas dans les sociétés matriarcales et polyandriques.
Il commence à s’atténuer dans la civilisation occidentale depuis que s’y dissolvent les structures patriarcales au profit d’une liberté croissante des individus constituant les groupe familial.
Freud situe le complexe d’Œdipe entre 2 et 5 ans, mais Ernest Jones et Mélanie Klein ont, sur ce point des vues différentes de celles du père de la psychanalyse. Après la période de latence qui connaîtrait son déclin, il renaîtrait à la puberté. »[3]

Selon Daniel Lagache, les freudiens distinguent un « Œdipe positif » et un « Œdipe négatif » :
« Chez le garçon, le complexe d’Œdipe positif consiste dans le fait que, s’intensifiant son amour pour sa mère (basé sur son identification au père) et sa haine du père (basée sur les privilèges du père qui lui sont refusés) ; l’angoisse de castration l’amène à renoncer à la possession exclusive de la mère. On parle de complexe d’Œdipe négatif lorsque c’est la mère qui est ressentie comme gênante pour l’amour du père.
Chez la fille, l’évolution vers le père, plus complexe, est préparée par les déceptions de la relation avec la mère, principalement l’absence de pénis : l’envie du pénis est remplacée par le désir d’avoir un enfant du père. »[4]
Dans les deux cas — garçon, fille — le complexe d’Œdipe « négatif » risque de conduire à l’homosexualité, l’identification au parent du même sexe amenant le sujet à rechercher, chez l’homme, la virilité en s’unissant à une autre homme et, chez la femme, la féminité en s’unissant à une autre femme.
Le complexe d’Œdipe n’est pas nécessairement pathologique, il constitue une étape normale dans la croissance de l’enfant au contact du sexe opposé. Il n’est générateur de troubles pathologiques qu’en cas de non résolution et peut alors engendrer des impressions de castration et des sentiments de culpabilité accompagnés de mécanismes d’autopunition reliés inconsciemment à la relation incestueuse.
Cent ans avant Freud Diderot affirmait déjà : « Si le petit sauvage était abandonné à lui-même, qu’il conservât toute son imbécillité et qu’il réunit au peu de raison de l’enfant au berceau la violence de l’homme de trente ans, il tordrait le cou à son père et coucherait avec sa mère. »[5] Voilà beaucoup de conditions qui mettent cependant en exergue « la violence de l’homme de trente ans ». J’ai déjà dit combien, à propos de l’Œdipe, les fantasmes de l’adulte semblaient primer sur la réalité psychologique de l’enfant. D’autant plus que le Complexe d’Œdipe ne se présente pas toujours de manière aussi catégorique que Freud l’a présenté. Pour Charles Baudouin, « l’amour du jeune enfant est singulièrement entier et jaloux et la situation complète pourrait se résumer par les formules suivantes :
Dans le moment que l’enfant — garçon ou fille — aime son père, il tend à voir dans la mère une rivale : dans le moment où il aime sa mère, il tend à voir dans son père un rival.
L’amour pour la mère avec hostilité au père est plus fréquent chez le garçon ; l’amour pour le père avec hostilité à la mère est plus fréquent chez la fille. »[6]
Voilà qui nous rapproche de la réalité sans pour autant énoncer la violence du fantasme du meurtre du parent…
Selon les positions de la psychanalyse, il ne serait pas possible de remédier à un problème hérité des parents car nous ne pouvons influer sur la formation de l’Inconscient de nos parents. Cela soulève des problèmes d’ordre moral et philosophique. Nous serions dans une chaîne de causes auxquelles nous ne pouvons rien et qui nous « lie » dans une malédiction insensée. C’est une position très fataliste. Se pose aussi la question de la conscience. Où est la conscience et sa relation à l’autonomie et à la liberté ?
On comprend mal comment un Bouddhiste pourrait aspirer à rompre son lien à la « chaîne des causes ». Ne connaîtraient-il pas l’Œdipe sous ces latitudes ?
« La conception moderne d’une simple relation causale et linéaire ne correspond pas à une juste évaluation des faits, mais relève d’une superstition caractéristique de notre civilisation. »[7]
Troisième réponse
Elle se rapporte à la maîtrise d’une cure psychanalytique. Par sa méthode même, l’écoute flottante, les associations libres, l’interprétation dans le cadre des topiques freudiennes, l’approche de l’inceste est impossible. Le silence même du psychanalyste se rapporte au mutisme du milieu générateur d’inceste. L’interprétation se rapporte à l’interprétation du manipulateur/prédateur. Il faudrait donc beaucoup de doigté au psychanalyste pour aider son client victime d’inceste à se libérer.
Enfin la topique freudienne elle-même pose un problème d’ordre éthique. Pour Freud, le Moi est maître en sa maison, et la cure consiste à rendre conscients les contenus de l’Inconscient afin de mieux les contrôler et vivre avec. Or, cette vision procède d’un pessimisme fondamental. L’Homme ne serait que ça : une petite lumière sur une gigantesque poubelle ! Pour les victimes d’inceste il s’agirait d’une décharge publique… compte tenu que le tabou de l’inceste est fondateur de la civilisation. Que ferait cette personne d’une telle charge ? J’ai observé, en effet, que de nombreux sujets dans ce cas s’épuisaient à porter le monde.
La vision pessimiste de la théorie freudienne a souvent été critiquée et c’est là un problème de vision du monde qui est soulevé.[8] Quand on est confronté aux aléas immédiats de nos souffrances psychiques, nous ne nous intéressons pas à ces problèmes d’ordre philosophique. Qu’importe que Freud ait obscurci la vision que nous avions de l’architecture psychique en la situant à un niveau pulsionnel, presque matérialiste ! Mais quand il s’agit de réparer des dommages qui trouvent leur racine au plus profond de la fondation de notre être il nous faut tout de même nous demander où nous allons. Si la cure consiste uniquement à mieux vivre nos souffrances et nos angoisses, c’est justement quelque chose que nous savons faire bien avant d’apprendre à lire... Dirait le chœur des enfants violés.
L’innocent, rescapé de l’inceste n’en finirait pas avec sa honte, ses remords, sa rage et sa culpabilité. Il lui faudrait vivre avec ! Ce n’est pas le projet que j’assigne à un travail sur soi.
Quatrième réponse — une alternative ?

En dehors de la psychanalyse, d’autres thérapeutes ont tenté d’aborder l’aspect préoccupant de la prise en charge et du suivi des victimes de violences subies durant l’enfance. C’est à ce point que nous pouvons introduire un concept très en vogue actuellement, celui de résilience. C’est, probablement, à la fois une illusion moderne, avatar probable d’une figure mythique contemporaine et une véritable tentative pour aborder des réponses aux souffrances de l’enfant victime et du futur adulte.
La résilience se place sur l’un des points obscurs de la psychanalyse et cela paraît justifier le crédit qui lui est accordé. Mais si l’on décrypte la finalité que ses prosélytes lui prêtent, on découvre l’impact d’un mythe de notre temps : celui de l’efficacité, de la bonne santé morale et physique. Le tout présenté dans un discours globaliste tout à fait séduisant. Les thérapies fondées sur le concept de résilience s'inscrivent dans la perspective contemporaine des thérapies comportementalistes qui visent l'efficacité et nient du même coup l'échelle du temps. Nous y revenons dans un essai sur ce même site et dans notre ouvrage sur l'inceste comme crime contre l'humanité.
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MessageSujet: Manuel pour détecter les traumatismes sexuels de l'enfance   et l'inceste les amis ? Icon_minitimeVen 14 Sep - 3:25

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MessageSujet: Témoignages sur les violences familiales   et l'inceste les amis ? Icon_minitimeVen 14 Sep - 3:26

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MessageSujet: Un homme accusé de viol aggravé sur ses filles est jugé depuis mercredi en appel à Amiens. Ses filles assurent qu'elles consentaient à ces rapports sexuels. L'une d'elles vit aujourd'hui en concubinage avec son père, dont elle a eu un enfant   et l'inceste les amis ? Icon_minitimeMer 14 Nov - 17:12

Un homme accusé de viol aggravé sur ses filles est jugé depuis mercredi en appel à Amiens. Ses filles assurent qu'elles consentaient à ces rapports sexuels. L'une d'elles vit aujourd'hui en concubinage avec son père, dont elle a eu un enfant.
C'est un procès très particulier qui se tient depuis mercredi et pour trois jours devant la cour d'assises d'appel de la Somme. C'est un euphémisme. Sur le banc des accusés : un homme accusé de viol aggravé sur ses filles, qui assurent qu'elles consentaient à ces rapports sexuels et dont l'une vit aujourd'hui en concubinage avec son père, dont elle a eu un enfant.

Jugée en même temps que son ex-mari, la mère des filles, aujourd'hui âgées de 29 et 31 ans, pour complicité de viol aggravé sur mineur de 15 ans et non-dénonciation. Lors du jugement en première instance devant la cour d'assises de l'Oise, en mai 2011, le père avait été condamné à huit ans de prison, la mère à cinq ans, sans mandat de dépôt.

La justice "est-elle là pour dire le droit ou la morale ?"

Les relations sexuelles avaient commencé à l'adolescence des deux filles, qui "revendiquent aujourd'hui leur consentement et leur amour pour leur père", a expliqué à l'AFP Me Florence Danne-Thiefine, l'avocate de la mère. Selon Me Hubert Delarue, l'avocat du père, les jeunes filles étaient âgées de plus de 15 ans lorsque les rapports sexuels ont débuté, ce qui aurait dû aboutir à un délit de corruption de mineur, jugé en correctionnelle. "La particularité de ce procès est que les parties civiles sont à l'unisson de (l'accusé)", selon Me Delarue, qui estime que "la justice n'a pas compris le fonctionnement de cette famille." Il s'agit d'un cas "surprenant, décoiffant", de "confusion totale des genres", mais la justice "est-elle là pour dire le droit ou la morale ?", interroge l'avocat. Les filles se sont portées partie civile "pour pouvoir assister au procès, pour qu'on ne les prive pas de leur vérité", selon Me Delarue.

La famille fonctionnait "de manière autarcique, comme un phalanstère post soixante-huitard, avec une très grande proximité des uns vis-à-vis des autres, c'était un peu le grand n'importe-quoi", décrit l'avocat. Sans problèmes d'alcoolisme ou de violence conjugale, la famille vivait dans un "contexte social tout à fait confortable, avec un chef de famille extrêmement intelligent, qui gagne très bien sa vie à l'époque, dans une magnifique propriété aux alentours de Compiègne", assure Me Florence Danne-Thiefine, l'avocate de la mère. Le grain de sable est venu de l'une des filles, qui s'est épanchée auprès d'une connaissance, laquelle a écrit une lettre en son nom, qui a déclenché une enquête.

La mère s'est depuis éloignée du reste de la famille, qui compte trois autres enfants. "Depuis le début du dossier", l'ex-épouse estime qu'elle doit être condamnée pour les faits qui lui sont reprochés, selon son avocate. "Elle n'explique pas forcément comment ça a commencé, pourquoi ou comment, elle en est intellectuellement incapable, (...) mais avec le recul, elle a bien compris que tout était complètement vicié", avance Me Danne Thiefine. Le procès se tient à huis-clos.
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