Des enfants qui refusent le monde que leur proposent leurs parents

L'anorexie, trouble du comportement alimentaire se caractérisant par une perte de l'appétit, toucherait de plus en plus les jeunes enfants âgés entre cinq etdouze ans, selon une étude réalisée par les autorités sanitaires britanniques, relayée dans l'édition du jeudi 4 août du Figaro. Les chiffres communiqués révèlent que plus de cent enfants âgés de cinq à sept ans ont été pris en charge pour anorexie sévère au cours des trois dernières années au Royaume-Uni.


L'étude britannique montre également que près de 600 enfants sur les 2.000 âgés de cinq à quinze ans hospitalisés pour anorexie avaient moins de treize ans.

Loin de ne toucher que le Royaume-Uni, ce fléau serait également très présent en France. "Depuis quelques années, nous prenons en charge de plus en plus de cas d'anorexie avant la puberté. (...) Il s'agit surtout d'enfants de neuf à douze ans, rarement de plus jeunes, mais nous n'avons pas encore de statistiques précises", a confié le Dr Muriel Asch, praticien dans le service de pédopsychiatrie de l'hôpital Robert-Debré (Paris 19e), au Figaro.

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Depuis mercredi, le calme semble être revenu en Grande-Bretagne. Mais la police, qui a déjà procédé à plus de 1.200 arrestations, continue à interpeller des fauteurs de troubles présumés. Selon Scotland Yard, elle a ainsi mené, jeudi dès l'aube, à Londres, des perquisitions en application de 100 mandats d'arrêt. Des tribunaux sont restés ouverts toute la nuit pour juger les émeutiers.

Pouvoirs supplémentaires pour les policiers
Devant le Parlement réuni en session extraordinaire, jeudi, David Cameron a condamné «la criminalité pure et simple» des émeutiers, estimant qu'il ne s'agit «pas de politique, ni de manifestation, mais de vol». Le Premier ministre a annoncé des pouvoirs supplémentaires pour les policiers, leur donnant le pouvoir d'enlever foulards, masques et autres cagoules dissimulant le visage des personnes soupçonnées d'activité criminelles. Et ce afin de faciliter leur identification par les caméras de vidéosurveillance. L

es autorités réfléchissent aussi aux conditions de mise en place d'un couvre-feu, a ajouté le chef du gouvernement, qui n'a pas exclu le recours à l'armée à l'avenir. Par ailleurs, le gouvernement a annoncé la création d'un fonds de 22 millions d'euros pour venir en aide aux commerçants dont les magasins ont été dévalisés.

Emeutes: expulsion et délation, les deux armes de David Cameron

Samedi 13 Août 2011 modifié le Samedi 13 Août 2011 - 11:06

Le Premier ministre britannique veut faire preuve de la plus grande fermeté en réponse aux émeutes qui ont touché plusieurs villes anglaise depuis le week-end dernier. Les tribunaux n’ont pas désempli, les appels à la délation se succèdent et David Cameron veut faire expulser des logements sociaux les fauteurs de troubles.



L’argumentaire développé par le Premier ministre britannique pour justifier les expulsions est simple : habiter un logement social, c’est profiter des aides mises en place par la société. Participer à des émeutes, c’est s’attaquer à la société. Les deux choses sont incompatibles. Et s’ils devront s’adresser au secteur privé, plus cher, pour retrouver un logement “il fallait y penser avant” a asséné David Cameron.

Pour l’heure, environ 1600 personnes ont été interpellées pour être présentées devant les tribunaux. Mais bon nombre d’émeutiers n’ont pu être arrêtés et les appels à la délation, largement relayés par la presse, se multiplient. Les images saisies par les caméras de surveillance sont largement utilisées pour tenter d’identifier les fauteurs de troubles.

Exemple le plus frappant, le véhicule qui circule toute la journée dans la ville de Birmingham, à mi-chemin entre Londres et Liverpool. Un écran géant de six mètres projette une cinquantaine d’images d’émeutiers, la population étant appelée à la rescousse pour les identifier.

Dans un autre registre, David Cameron a fait appel à Bill Bratton, l’ancien chef de la police new-yorkaise : “Le Premier ministre a parlé avec Bill Bratton aujourd’hui pour le remercier d’avoir accepté de se rendre à une série de réunions en Grande-Bretagne cet automne afin d’y faire part de son expérience en matière de traitement des gangs quand il était chef de la police de Boston, de New York et de Los Angeles” a déclaré une porte parole du Premier ministre.