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 vers un monde cimetière

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MessageSujet: vers un monde cimetière   vers un monde cimetière Icon_minitimeLun 4 Aoû - 6:03

LA TERRE VU DU CIEL....BIENTOT UN CIMETIERE !!!!

En 30 ans, nous avons perdu près de 30 % de tout ce qui vit sur Terre. Source : http://wwf / www.wwf.fr

Dans son rapport Planète vivante, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a livré une estimation de l’état des écosystèmes naturels de la planète, notamment forestiers, aquatiques et marins. Ce chiffre de 30 % sur 30 ans est une moyenne. Pour les écosystèmes d’eau douce, la perte est de 50 %, pour les écosystèmes forestiers, elle est de 10 %, pour les écosystèmes marins, 30 %.

Une espèce sur 4 est menacée chez les mammifères, Une sur 8 chez les oiseaux, Une sur 3 chez les poissons ou les amphibiens. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org

Mise à jour en 2006, la liste rouge des espèces menacées à l’échelon mondial, dressée par l’UICN, comporte 16 119 espèces.

En 100 ans, 50 % des zones humides ont disparu. Source : Convention de Ramsar / http://www.ramsar.org

Depuis 1900 la moitié des zones humides du monde ont disparu. Ce sont des milieux où l’eau se mêle à la terre. Les zones humides rassemblent les tourbières, les étangs des plaines intérieures, les prairies humides alluviales ou encore les marais littoraux, les forêts humides et jusqu’aux plus petites mares.

Il ne reste que 6000 tigres en Asie. Alors qu’ils étaient 100 000 il y a un siècle. Source ; Convention de Washington / http://www.cites.org

Les différentes estimations donnent une fourchette de 5 000 à 7 000 individus appartenant à 5 sous-espèces. Les tigres du Bengale sont les plus nombreux. L’aire de répartition du tigre va de l’Inde et de la Russie jusqu’en Chine et en Asie du Sud-Est. C’est un animal qui a besoin d’un vaste territoire, de 10 à 1 000 km2, selon l’abondance des proies. Les tigres de Sibérie ont besoin des plus vastes territoires. La chasse au tigre est à présent partout illégale et le commerce international des tigres et de leurs produits est complètement interdit par la Cites. Pourtant, la destruction de l’habitat continue à un rythme rapide, des tigres vivants sont vendus illégalement dans le commerce des animaux de compagnie exotiques, des peaux de tigres sont vendues et achetées, et certaines parties de cet animal sont recherchées comme apportant un bénéfice présumé pour la santé.

L’homme n’est qu’une espèce parmi les deux millions officiellement recensées. Source : Unep / http://www.unep.org

Ce chiffre correspond aux espèces décrites par les scientifiques, soit quelque 1,75 million d’espèces. On découvre et on nomme environ 15 000 espèces par an. Chez les vertébrés (poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères), les espèces décrites sont 45 000. Il y en aurait peut-être au total 50 000. Les champignons sont moins bien connus : 70 000 espèces décrites sur le million qui existeraient sur la planète. C’est encore plus vrai avec les bactéries et les virus. Les estimations sur le nombre total d’espèces vont de 3 à 100 millions.

Dans les forêts tropicales humides vit 50 % de la faune et de la flore mondiales.

Ces sont dans les forêts tropicales humides que l’on recense la plus grande densité et diversité d’espèces.

Pour 3 milliards de personnes sur la planète, le bois est la principale source d’énergie. Source : Conseil mondial de l’énergie – WEC / http://www.worldenergy.org

Il s’agit de tous les biocombustibles y compris le charbon de bois.

Dans le monde, chaque minute, 28 hectares de forêts sont détruits. Source : Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture / http://www.fao.org

Par an,c’est l’équivalent d’un pays comme la Grèce. Selon les années, la déforestation touche de 13 à 15 millions d’hectares.

Dans le monde, 75 % de la population se soigne avec des plantes. Source : OMS / http://www.oms.org

C’est variable selon les pays. En Chine par exemple, 30 à 50 % de la consommation totale de médicaments sont des préparations traditionnelles à base de plantes.

50 % de nos médicaments viennent de la nature. Source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement / http://www.pnue.org

Le paludisme tue 2 millions de personnes chaque année. Source : OMS / http://www.oms.org

En fait le chiffre serait, selon un rapport de l’OMS, de 1,1 à 1,3 millions de morts par an directement imputables au paludisme sur la période 1999/ 2004.

En Europe, 15 à 40 % des plantes auront disparu avant cent ans. Source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement / http://www.pnue.org

En Europe, 84 % des plantes cultivées dépendent directement des insectes pour leur pollinisation. Source : Institut national de la recherche agronomique/ http://www.inra.org

80 % des glaces du Kilimandjaro ont fondu en un siècle. Source : Professeur Lonnie Thompson, université de l’Ohio

Plus exactement entre 1912 et 2002.

Aujourd’hui, le rythme d’extinction des espèces est 100 à 1000 fois plus élevé que le rythme habituel. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org

Si tout le monde consommait aujourd’hui comme un Français, il faudrait trois planètes pour satisfaire tout le monde. Source : $wwf / http://www.wwf.fr

40 % de la banquise arctique a fondu depuis 1960. Source : Nasa / http://www.nasa.org

Il s’agit du volume des glaces de mer et non de leur surface. La Nasa a mesuré une diminution de l’épaisseur moyenne de cette banquise. La diminution de sa superficie est de 15 %.

Il reste aujourd’hui 22 000 ours blancs sur la planète. L’espèce pourrait disparaître d’ici 100 ans. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org

L’UICN donne une fourchette de 20 à 25 000 individus. La disparition dans un siècle serait concomitante avec celle de la banquise arctique sous l’effet du changement climatique.


http://bellaciao.org:80/fr/spip.php?article69705
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MessageSujet: kangourous préhistoriques de Tasmanie   vers un monde cimetière Icon_minitimeMer 13 Aoû - 7:21

L''Homme responsable de l'extinction des kangourous préhistoriques de Tasmanie (étude)

2008-08-12
SYDNEY (Source vérifiée)

L'Homme, et non le climat, serait à l'origine de l'extinction des kangourous géants et autres marsupiaux qui peuplaient la Tasmanie (sud de l'Australie) à la préhistoire, selon les conclusions d'une nouvelle étude scientifique sur le sujet.

"Jusqu'à présent, on pensait que la mégafaune de Tasmanie s'était éteinte avant que l'Homme n'arrive sur l'île", a déclaré mardi à l'AFP le professeur Richard Roberts, qui a participé à cette étude australo-britannique publiée cette semaine dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

La cause de l'extinction des kangourous géants et autres marsupiaux reste controversée, certains scientifiques pensant qu'ils ont disparu à la suite d'une période de glaciation.

Les auteurs de cette nouvelle étude ont avancé l'hypothèse du facteur humain d'après l'étude d'un crâne du marsupial géant découvert dans un grotte de Tasmanie en 2000.

Le crâne est vieux de 41.000 ans, soit 2.000 ans après l'arrivée des premiers hommes dans cette région.

Selon M. Roberts, les kangourous géants (120 kg), les wombats et les lions marsupiaux ont été chassés par l'Homme. "Le climat était très stable dans cette partie de l'Australie et pourtant la mégafaune a disparu (...). L'Homme y est donc pour quelque chose, d'une façon ou d'une autre", a-t-il estimé.

Et, selon lui, leur chasse n'était pas forcément intensive mais cette espèce de kangourous avait un faible taux de reproduction. "Beaucoup de gens ont toujours l'idée de chasseurs armés de hache, de lances assoiffés de sang et faisant un carnage", explique-t-il.

"En réalité c'était juste un bébé kangourou que l'on faisait cuire dans la marmite pour Noël. Mais, cela suffit pour provoquer disparition d'une espèce qui met du temps à se reproduire", dit-il.
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MessageSujet: Vers une 6ème extinction des espèces ?   vers un monde cimetière Icon_minitimeMer 13 Aoû - 17:23

L'espèce humaine, forte de 6,7 milliards d'individus, a tellement modifié son environnement qu'elle porte maintenant gravement atteinte à la biodiversité des espèces terrestres et marines, et à terme à sa propre survie. A tel point que des scientifiques, de plus en plus nombreux, n'hésitent pas à parler d'une sixième extinction, succédant aux cinq précédentes - dues à d'importantes modifications naturelles de l'environnement - qui ont scandé la vie sur Terre. L'Union mondiale pour la nature (UICN), qui travaille sur 41 415 espèces (sur environ 1,75 million connues) pour établir sa liste rouge annuelle, estime que 16 306 sont menacées. Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers de tous les amphibiens et 70 % de toutes les plantes évaluées sont en péril, constate l'UICN.

Les grandes extinctions du passéLes débuts de la vie remontent à 3,7 milliards d'années. Mais il a fallu attendre l'explosion du cambrien, il y a 500 millions d'années (Ma), pour qu'apparaissent les premiers organismes marins complexes. A partir de cette date, cinq grandes extinctions ont eu lieu.


LA PREMIÈRE, IL Y A 440 MA, a fait disparaître 65 % des espèces, toutes marines. Des glaciations importantes suivies d'un réchauffement auraient provoqué de grandes fluctuations des niveaux marins.



LA DEUXIÈME, IL Y A 380 MA, a causé la mort de 72 % des espèces, marines pour l'essentiel. La catastrophe serait due à un refroidissement global succédant à la chute de plusieurs météorites.



LA TROISIÈME, IL Y A 250 MA, a été si importante que la vie a failli ne pas s'en relever. On estime que 90 % de toutes les espèces (marines et terrestres) ont disparu. Les causes de la catastrophe sont encore en débat, mais on pense que d'immenses coulées de lave en Sibérie, peut-être provoquées par la chute d'un astéroïde, ont profondément changé le climat et diminué l'oxygène dissous dans l'eau des mers.



LA QUATRIÈME, IL Y A 200 MA, est associée à l'ouverture de l'océan Atlantique et à d'importantes coulées de lave qui ont réchauffé le climat. 65 % des espèces ont péri.



LA CINQUIÈME, IL Y A 65 MA, est la plus connue, car elle est associée à la disparition des dinosaures et de 62 % des espèces. Les causes avancées sont la chute d'un astéroïde dans le golfe du Mexique et d'importantes coulées de lave en Inde.



PLUS PRÈS DE NOUS, AU COURS D'UNE PÉRIODE ALLANT DE 50 000 À 3 000 ANS, avant aujourd'hui, la moitié des espèces des grands mammifères pesant plus de 44 kg ont disparu. Certains chercheurs incriminent principalement l'homme et estiment que la sixième extinction, celle qui est due à l'action d'Homo sapiens a déjà commencé.

Est-il encore possible de freiner ce déclin des espèces, qui risque de s'amplifier quand notre planète portera 9,3 milliards d'humains en 2050 ? Les biologistes américains Paul Ehrlich et Robert Pringle (université Stanford, Californie) pensent que oui, à condition de prendre plusieurs mesures radicales sur le plan mondial. Ils les présentent dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences américaine (PNAS) du 12 août, qui consacrent un dossier spécial à la sixième extinction.

En préambule, ces deux chercheurs n'hésitent pas à déclarer que "l'avenir de la biodiversité pour les dix prochains millions d'années sera certainement déterminé dans les cinquante à cent ans à venir par l'activité d'une seule espèce, Homo sapiens, vieille de seulement 200 000 ans". Si l'on considère que les espèces de mammifères - dont nous faisons partie - durent en moyenne un million d'années, cela place Homo sapiens au milieu de l'adolescence. Or cet "ado" mal dégrossi, "narcissique et présupposant sa propre immortalité, a maltraité l'écosystème qui l'a créé et le maintient en vie, sans souci des conséquences", ajoutent sévèrement Paul Ehrlich et Robert Pringle.


SURCONSOMMATION


Il faut donc, selon eux, insuffler un changement profond dans les mentalités, de façon à porter un autre regard sur la nature. Car, disent-ils, "l'idée que la croissance économique est indépendante de la santé de l'environnement et que l'humanité peut étendre indéfiniment son économie est une dangereuse illusion". Pour contrer cette dérive, il faut commencer par maîtriser l'expansion démographique et diminuer notre surconsommation des ressources naturelles, dont une bonne part sert à assouvir des goûts superflus et non des besoins fondamentaux. La pisciculture et l'aviculture sont par exemple moins coûteuses en transport et en fioul que l'élevage des porcs et des boeufs, réunis dans le sacro-saint cheeseburger au bacon...

Autre angle d'attaque : les services offerts par la biosphère sont nombreux et gratuits. Elle fournit les matières premières, les systèmes naturels de filtration des eaux, le stockage du carbone par les forêts, la prévention de l'érosion et des inondations par la végétation, et la pollinisation des plantes par des insectes et des oiseaux. A elle seule, cette dernière activité pèse 1,5 milliard de dollars aux Etats-Unis. Aussi serait-il souhaitable d'évaluer le coût des services offerts par la nature et de l'intégrer dans les calculs économiques pour assurer leur protection.

Pour financer le développement des zones protégées, pas assez nombreuses et trop morcelées, Paul Ehrlich et Robert Pringle proposent de faire appel à des fondations privées dédiées à la conservation. Ce qui coûte moins cher au contribuable et permet de générer des sommes importantes. Au Costa Rica, un fonds de ce genre, Paz con la naturaleza, a drainé 500 millions de dollars, somme qui servira à financer le système de conservation du pays. On peut aussi associer plus étroitement pasteurs et agriculteurs à la préservation de la biodiversité, en évitant de leur imposer des décisions sur lesquelles ils n'ont pas prise, et à condition qu'ils y trouvent leur compte. Cela passe par des explications et une meilleure éducation dans ce domaine. Mais rien n'empêche aussi de restaurer les habitats dégradés.

Cependant, les deux chercheurs s'inquiètent du divorce croissant, dans les pays industrialisés, entre la population et la nature, divorce dû à l'utilisation intensive du multimédia. Ils remarquent que, "aux Etats-Unis, la montée des médias électroniques a coïncidé avec une baisse importante des visites des parcs nationaux, après cinquante ans de croissance ininterrompue". Et il semble que des phénomènes similaires aient lieu dans d'autres pays développés. Aussi, avec un sens certain de l'à-propos, Paul Ehrlich et Robert Pringle proposent-ils d'ajouter une dimension écologique aux univers virtuels les plus connus, tel Second Life.
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MessageSujet: Une humanité kamikaze   vers un monde cimetière Icon_minitimeLun 27 Oct - 6:59

Extrait du spécial «éducation à l'écologie» de Biosphere-Hebdo :

«Suicide écologique :

En détruisant notre écosystème (forêts, terres arables, système hydraulique….), en prélevant au-dessus de ce que le milieu naturel est capable de fournir, la chute de notre civilisation thermo-industrielle peut être très rapide d’autant plus que les interdépendances entre nos différents réseaux d’approvisionnement accroissent notre vulnérabilité. Alors comment comprendre que nous acceptons de courir au suicide par nos propres agissements sans réagir?

D’abord les signes de la menace sont interprétés selon des critères très variables, il y en a même qui contestent le réchauffement climatique d’origine anthropique. Ces menaces sont d’ailleurs souvent invisibles, on ne voit pas la teneur de l’air en gaz carbonique. Même saint Thomas ne pouvait croire que ce qu’il voyait. Ensuite, quand la menace est bien analysée par les scientifiques (effet de serre, perte de biodiversité, réduction des ressources halieutiques…), encore faut-il que les politiques se saisissent du problème. Mais les élus font comme leurs citoyens, ils ne pensent qu’à court terme et à leur prochain mandat électoral. Le débat démocratique demande du temps, la diplomatie a un rythme lent qui n’est plus à la mesure des enjeux écologiques. Enfin le maintien des privilèges des uns, de la consommation de masse des peuples riches et le désir de tous d’accéder à la marchandisation de l’existence fait en sorte que le changement de mode de vie ne peut être accepté que par une infime minorité de la population.

Pour le moment les humains restent insensibles aux souffrances de la Biosphère, ne prêtant attention qu’à leurs propres souffrances ou aux plaisirs des jeux, olympique ou non. Il nous reste à bâtir une nouvelle éthique pour affronter la crise ultime. La conscience de notre propre intérêt et de celui des générations futures pourrait libérer notre pensée et notre action face au déterminisme environnemental.»
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MessageSujet: Brésil : le nombre d'espèces menacées d'extinction a triplé en quinze ans   vers un monde cimetière Icon_minitimeVen 19 Déc - 11:23

Au Brésil, le nombre d'espèces menacées d'extinction a triplé en quinze ans. Ces données ont été communiquées dans les détails dans l'ouvrage de M. Minc intitulé "Livre Rouge de la faune brésilienne menacée de disparition". Devant cette malheureuse situation, des mesures d'urgence devraient être prises dans le dessein de préserver la biodiversité du pays.

Actuellement, il existe quelques 627 espèces animales en voie de disparition au Brésil. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : la faune brésilienne est en péril. Le "Livre Rouge de la faune brésilienne menacée de disparition" cite non seulement les différentes espèces concernées mais évoque également les causes possibles de l'état actuel de la faune brésilienne.

Parmi les espèces menacées figurent des mammifères dont le singe, le lion ou encore le chat sauvage, des reptiles, des amphibiens et les plus menacées sont les oiseaux, les invertébrés et les poissons dont la baleine bleue et le lamantin. La plupart de ces animaux vivent au sein de la Forêt Atlantique. Les autres sont originaires du Pantanal ou encore de l'Amazonie. Malgré tout, il y a quand même une espèce qui figurait auparavant parmi les animaux en voie de disparition et qui n'y est plus à savoir l'épervier royal.

Selon l'auteur de l'ouvrage en question, les causes les plus fréquentes qui menacent l'équilibre des espèces sont la déforestation, les incendies, les forêts artificielles utilisées, les trafics d'animaux sauvages, la surpêche sans oublier l'utilisation abusive de pesticides par les agriculteurs.


http://www.waliboo.com/animaux_sauvages/news/bresil-le-nombre-despeces-menacees-dextinction-triple-en-quinze-ans/36542
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MessageSujet: Vers une 6ème extinction ?   vers un monde cimetière Icon_minitimeMar 19 Mai - 4:46

Une sixième extinction?


Les espèces animales de notre planète seraient menacées par une sixième grande vague d’extinction, après les cinq précédentes qui ont frappé la vie sur Terre depuis les origines. Mais la grande différence avec celles-ci, c’est que pour la première fois, une espèce est directement responsable de la disparition des autres : la nôtre.

L'expression « sixième extinction » est apparue pour la première fois lors du sommet mondial sur le développement durable de 2002 à Johannesburg. Mais c'est surtout à partir de 2004, suite au 3e congrès mondial de la nature organisé par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) à Bangkok, que la notion a été popularisée auprès du grand public.
Si l'on parle de sixième extinction, c'est évidemment parce qu'il y en a eu cinq avant. Avec une différence fondamentale : lors des précédentes vagues de disparition massive, l'homme n'était pas soupçonné d'être le principal responsable. Et pour cause : il n'existait pas encore !



Cinq extinctions aux motifs différents

La plus connue des grandes extinctions précédentes est celle des dinosaures à la fin du Crétacé, il y a 65 millions d'années. C'est aussi la plus récente.

Les quatre qui l'ont précédée se sont produites :

- à la fin de l'ordovicien, il y a 440 millions d'années : plus de la moitié des espèces marines disparaissent, à une époque où la vie n'est pas encore présente sur la terre ferme.

- A la fin du dévonien, il y a 367 millions d'années : les espèces terrestres sont également frappées (amphibiens notamment).

- A la fin du permien, il y a 245 millions d'années : la plus importante de toutes, car 90 % des espèces vivantes sont éliminées.

- à la fin du trias, il y a 208 millions d'années : cette fois, ce sont principalement les espèces marines qui sont concernées.

Ces extinctions d'espèces ne sont cependant pas les seules à s'être produites. Les zoologistes en recensent une vingtaine d'autres, d'ampleur plus ou moins importante. Mais il s'agit là des principales. Au total, ce serait ainsi 99 % des espèces vivantes qui auraient été rayées du globe au fil des différentes ères.

Concernant l'explication de ces disparitions, les spécialistes en sont réduits à des conjectures. Selon les ères, des changements climatiques, l'accentuation de l'activité volcanique ou encore la chute de météorites pourraient être impliqués.

La bonne nouvelle, c'est qu'à chaque fois, la vie a fini par reconquérir le terrain perdu. La mauvaise, de notre point de vue, c'est que les espèces dominantes des différentes ères ont dû céder la place à des successeurs appartenant à un autre groupe zoologique. Et que la reconstitution d'une nouvelle biosphère prend un temps considérable, une dizaine de millions d'années environ.



C'est parti pour la sixième ?

Aujourd'hui, 70 % des biologistes dans le monde estiment que le monde est à l'orée d'une nouvelle vague de disparition massive. Les chiffres n'ont en effet rien de rassurant : selon la liste rouge de l'UICN, 12 % des espèces d'oiseaux, 23 % des mammifères et 32 % des amphibiens seraient ainsi menacés. L'ampleur du phénomène est plus ou moins marquée selon les zones géographiques. Ainsi, en Grande-Bretagne, c'est plus de la moitié des oiseaux qui seraient en déclin selon une étude parue dans la revue Science !

Au total, le rythme d'extinction actuel serait non seulement entre cent et mille fois supérieur à celui qui a pu être mesuré depuis l'apparition de la vie... mais aussi dix à cent fois plus important que lors des grandes phases d'extinction précédentes. Selon le biologiste Edward Wilson, la moitié des espèces actuellement présentes sur Terre pourrait avoir disparu d'ici un siècle.

Cet emballement s'explique de façon simple : le déclin actuel est directement corrélé à l'action de l'homme. C'est particulièrement vrai dans les forêts tropicales, dont la raréfaction ne cesse de s'accélérer et qui constituent l'un des principaux milieux touchés.

Pourtant, l'heure n'est pas encore venue de céder au pessimisme le plus noir. Car ni les trilobites ni les dinosaures, par exemple, n'avaient conscience de la menace qui pesait sur l'ensemble du vivant à leur époque. Et ils ne disposaient donc pas non plus des moyens d'y faire face.

Source : http://environnement.doctissimo.fr/


______________________________________________



Les 5 dernières extinctions des espèces


Il faut d'abord constater que prise individuellement, chaque espèce animale ou végétale connaît une durée de vie moyenne de 5 à 6 millions d'années, avant de s'éteindre ou de donner naissance par mutation à de nouvelles espèces. La vie sur Terre étant riche de millions d'espèces différentes, cela revient à dire qu'une à plusieurs espèces disparaissent chaque année. de même, un nombre pratiquement égal de nouvelles espèces surgit régulièrement: bon an, mal an, la biosphère y trouve son équilibre et le nombre d'espèces reste à peu près constant, voire augmente légèrement. Si l'évolution procédait de façon continue et équilibrée, aucune transition remarquable ne devrait apparaître parmi les fossiles: au cours des âges géologiques le renouvellement progressif devrait se traduire par une fréquence stable de disparitions et d'apparitions d'espèces au fil des couches géologiques, un bruit de fond graduel et sans à-coup. Or l'analyse de la succession des fossiles montre qu'au moins 5 grands événements ont eu lieu dans l(histoire de la vie sur Terre, quand le processus s'est emballé au point de renouveler plus de la moitié des espèces de l'époque - c'est-à-dire des millions d'entre elles - en un laps de temps très court, de l'ordre de quelques dizaines de milliers d'années ou même beaucoup moins, à la limite de la résolution temporelle que nous offrent les sédiments.

Voici les 5 plus grandes extinctions que la Terre est subie et leurs causes possibles décrites par Doug Erwin. Mais il y en a eu au total 24, selon le recensement des extinctions marines de John J. Sepkoski de l'université de Chicago, et selon ses dernières estimations, Erwin pense que:

L'événement d' Acraman, il y a 580 millions d'années.

Dans l'édition de mai 2003 du journal de Géologie internationale, les chercheurs avancent qu'il y a 580 millions d'années l'impact d'un astéroïde, connu sous le nom d'événement d'Acraman, a joué un rôle pivot dans le bond de l'évolution. Le trou creusé par cet impact représente 4 fois la taille de Sydney. Voir Précambrien. Les paléontologues ont découvert la première extinction officiellement reconnue à la fin d'une époque appelée Ordovicien, il y a 440 millions d'années, lorsque la vie était encore cantonnée dans les mers: nombre d'espèces de trilobites, planctons et coraux ont périclité en un bref intervalle de temps, probablement moins de 500 000 ans.

L'extinction de l'Ordovicien - Silurien, il y a 439 millions d'années, fut causée par la baisse des océans lors de la formation des glaciers, ensuite par la remontée du niveau des océans lorsque les glaciers fondèrent. Au total 25% des familles marines disparurent ainsi que 60% des espèces marines. N'oublions pas qu'à cette époque la vie n'avait pas encore quitté l'océan. on trouve une anomalie de carbone dans les sédiments des récifs coralliens traduisant un effondrement de la biosphère marine. De plus, une anomalie d'iridium se retrouve en Chine, au Canada et en Ecosse. Par contre on ne retrouve pas les spinelles (oxydes métalliques dont font partie les magnétites, mais le sens strict se sont les oxydes de magnésium et d'aluminium), les quartz choqués et les tectites (roches vitreuses expulsées des cratères d'impact). Mais 2 impacts sur 3 ont lieu en mer et depuis ces périodes, la Terre a été considérablement remaniée. Il reste aussi une interrogation qui est soulevée dans le livre de Ch. Frankel (p123): mort des dinosaures. Que s'est-il passé il y a 1,9 milliards d'années, lors du passage des cellules primitives sans noyau à des cellules avec noyau (eucaryotes)? Il s'avère que 2 impacts datent de cette période: Vredefort en Afrique du Sud (140 km, 1,97 milliards d'années) et Sudbury en Ontario (200 km et 1,85 milliards d'années).

Tout aussi spectaculaire est la grande extinction de la fin du Dévonien, entre 370 et 360 millions d'années, quand les espèces sont à nouveau décimées, apparemment en plusieurs vagues successives. Le plancton et les écosystèmes coralliens sont le plus durement touchés, de même que trilobites, brachiopodes et poissons primitifs.

L'extinction du Dévonien, il y a 365 millions d'années, n'a pas de cause connue. Elle fit disparaître 22% des familles marines et 57% des espèces marines. Il ajoute que nous savons peu de choses sur les organismes terrestres de cette époque. Mais les amphibiens furent concernés. On trouve aussi une anomalie de carbone (baisse de la biomasse, marqueur d'un effondrement général de la productivité des océans). Des pics d'iridium furent aussi découverts.

Suivit une longue période de rétablissement de la biosphère marine et terrestre (diversification des amphibiens et des premiers reptiles), qui ne connut pas de bouleversements majeurs jusqu'au coup d'arrêt d'une nouvelle extinction de masse, il y a 252 millions d'années. Cette grande extinction de la fin du permien vit la disparition de toutes les espèces marines et terrestres, y compris de la grande majorité des amphibiens et des reptiles.

L'extinction PT (Permien-Trias), il y a 252 millions d'années. Les récentes découvertes font penser que le volcanisme de Sibérie en serait la cause avec pour conséquence l'accroissement du méthane dans l'atmosphère. L'extinction PT fut la plus importante que la Terre est connue, tuant 95% de toutes les espèces et 70% des espèces terrestres telles que les plantes, les insectes et les vertébrés. Parmi les reptiles, qui venaient d'apparaître, 89 genres sur 90 disparaissent. On trouve des anomalies de carbone et d'oxygène dans les sédiments marins. Il y a disparition brutale du pollen, remplacé par des champignons qui vivent sur les détritus organiques.

L'extinction de la fin du trias ou grande extinction du Norien, environ entre 199 et 214 millions d'années, a été probablement causée par des éruptions volcaniques créant de gigantesques flots de laves depuis la zone magmatique au centre de l'Atlantique, un événement qui déclencha l'ouverture de l'océan. Le volcanisme peut avoir apporté globalement une chaleur mortelle. Des roches, issues des éruptions, sont retrouvées aujourd'hui à l'Est des USA, à l'Est du Brésil, en Afrique du Nord et en Espagne. La mort frappa 22% des familles marines, 52% des espèces marines. La disparition des vertébrés n'est pas encore éclaircie. Mais, les indices d'impact sont nombreux. L'iridium s'y retrouve en grande quantité et les quartzs choqués sont présents. Il y a plusieurs impacts mais se détache, le cratère de Manicouagan, ci-dessous photographié en 1983 lors du vol STS 9, qui est situé au Québec et qui mesure 180 km de diamètre. C'est le plus vieil impact connu, il est âgé de 210 ± 4 millions d'années. Le bolide tombé serait l'un des morceaux d'un corps dont une partie est tombée en France à Rochechouard. De nos jours c'est devenu un réservoir hydraulique de forme annulaire. Le cratère a été usé par les glaciers et autres processus d'érosion. Le sol rocheux de la région a permis de conserver intact la structure complexe permettant aux scientifiques de mieux comprendre les structures caractéristiques rencontrées sur d'autres corps du Système solaire. En gravissant les strates de sédiments et l'échelle des temps, les paléontologues trouvent une 4e extinction notable, il y a environ 200 millions d'années, marquant la fin du trias: le bouleversement a affecté surtout le milieu marin; sur la terre ferme on compte également de nombreuses victimes chez les reptiles, dinosaures et mammifères.

Mais c'est la 5e extinction qui fit parler le plus. Marquant la fin du crétacé, il y a 65 millions d'années, elle s'est traduite par la disparition brutale de 70 % au moins de toutes les espèces marines et terrestres: le plancton a été anéanti dans de grandes proportions, ainsi que les importants récifs de coraux et de bivalves, les élégantes bélemnites et ammonites, les poissons et les grands lézards marins qu'étaient les mosasaures et, sur la terre ferme, nombre de reptiles et de mammifères, sans compter les dinosaures et les reptiles volants dont aucune espèce ne survécut.

L'extinction KT (crétacé-tertiaire) d'il y a 65 millions d'années a probablement été causée ou aggravée par l'impact d'un astéroïde de quelques km (10 à 20), qui a créé le cratère de Chicxulub enfoui dans la presqu'île du Yucatan au Mexique. D'autres, bien que les indices s'y opposent, pensent à un changement de climat ou à des éruptions volcaniques avec des flots de laves basaltiques comme les trapps de la péninsule du Deccan, en Inde. Ces immenses plateaux montrent des bandes sombres de leurs éruptions répétées. Les laves se sont étendues sur 500 000 km² et sur une épaisseur de 1000 à 2000 m. Cela donne un volume de 1 million de km³. La phase éruptive dura entre 500 000 et 1 million d'années, de 66 à 64 millions d'années. Mais, dans ces laves, le taux d'iridium est très faible et d'autre part, il est impossible que du quartz choqué, retrouvé à Chicxulub, franchisse les 20 000 km qui séparent les 2 lieux. Cette extinction tua 16% des familles marines, 47% des espèces marines et 18% des vertébrés terrestres incluant les dinosaures.


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