Agora de l'Ermitage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Agora de l'Ermitage

Libres propos d'un ermite sur les faits de société
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeMar 31 Jan - 15:53

Le futur candidat Nicolas Sarkozy est-il en train de financer sa campagne présidentielle sur le budget de l’Elysée et, donc, aux frais du contribuable ? Sans attendre la réponse, François Hollande a demandé hier à Daniel Vaillant, son mandataire, de saisir la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) pour faire toute la lumière sur le sujet. Depuis quelques jours les socialistes font monter le sujet. Benoît Hamon, le porte-parole du parti socialiste, a annoncé la couleur lundi : «Il n’est plus acceptable que le Président confonde son rôle de Président et son rôle de candidat.» Pierre Moscovici, le directeur de campagne de Hollande, a pris la relève mardi : «Il est choquant de voir un candidat se servir des moyens de l’Etat de manière outrancière et indécente alors que les autres font la campagne avec leurs deniers.» Et, hier, François Hollande a enfoncé le clou.

Buffet. Cette montée en puissance s’explique aisément. Nicolas Sarkozy s’est invité, vendredi, sur le site d’Areva au Tricastin, avec toute la logistique élyséenne habituelle. L’immense buffet étant, lui, payé par Areva. Devant un bon millier de personnes, il a cogné sur le compromis atomique Verts-PS. Comme un véritable candidat en campagne. Et cet après-midi, il est au Zénith de Toulon pour parler de la crise et de l’Europe. Un dispositif aux allures de meeting électoral.

«Là, on est dans autre chose qu’un déplacement traditionnel d’un président, accuse Robert Alfonsi, chef de l’opposition de gauche à la municipalité de Toulon et président du groupe (PS) au conseil régional de Paca. Quand un président de la République va dans un département, sont invités des élus, des directeurs des services déconcentrés de l’Etat, des responsables des milieux économiques, des personnalités diverses…» Ce qui fait, tout au plus, 1 500 convives. Pas de quoi remplir une salle immense, qui peut accueillir jusqu’à 8 875 personnes et ou défilent habituellement des stars de la chanson.

Aujourd’hui, pour la réunion de Nicolas Sarkozy, la salle sera configuré pour offrir 5 000 places assises. «Le fait qu’on utilise un Zénith, c’est le signe qu’on mobilise l’appareil UMP de toute la région. Ils ont même affrété des cars pour faire venir des gens de Marseille», renchérit Patrick Mennucci, président du groupe PS au conseil municipal de Marseille. «Pas du tout, répond l’Elysée. On reproduit à l’identique ce qu’on avait fait il y a trois ans pour le discours sur la crise. Personne n’avait alors parlé de candidat. La réalité, c’est que les socialistes rêveraient que le Président reste enfermé à l’Elysée. Mais il fait ce qu’il a toujours fait, et il continuera à le faire jusqu’au dernier jour de son mandat.»

Selon l’élu marseillais, la question de la prise en charge des frais engagés pour cette réunion de Toulon est posée. Au prix de location d’un Zénith (entre 10 000 et 25 000 euros selon les villes) s’ajoutent des frais énormes d’organisation et d’aménagement. «Un tel événement mobilise une armée de personnes avec des qualifications pointues», indique une personne du milieu de l’événementiel. «Si ce n’est pas payé par l’UMP, c’est un scandale. Un tel meeting coûte, au bas mot, entre 100 000 et 200 000 euros», accuse Patrick Mennucci.

«On n’est pas contre le fait que Nicolas Sarkozy s’exprime, dit-on dans l’entourage de François Hollande. Mais vous en connaissez beaucoup des présidents qui réservent un Zénith et appellent 5000 militants pour le remplir ?» «Tout est à la charge de l’Elysée», répond un conseiller du chef de l’Etat.

284 614 euros la matinée. Derrière l’organisation des déplacements présidentiels (deux en moyenne par semaine) se cache à l’Elysée une véritable PME, placée sous la direction du chef de cabinet. Comme pour un cirque, c’est toujours le même dispositif qu’il faut transporter : la scénographie (un fond bleu marine présidentiel, les estrades), la sonorisation, la salle de presse pour les journalistes… Ce qui fait de jolies factures. Dans son dernier rapport sur le budget de l’Elysée, la Cour des comptes avait prévenu que «le coût de voyages de très courte durée sur le territoire se révèle parfois élevé». Et de chiffrer un déplacement d’une matinée en Haute-Marne à 284 614,65 euros (dont 121 289 euros pour «l’aménagement d’une voie d’accès et la location d’un chapiteau»). Une visite en Dordogne a, elle, été évaluée à 129 544 euros. «Et, encore, cela ne prend pas en compte les frais engagés pour mobiliser les gendarmes et les CRS - que le ministère de l’Intérieur ne veut pas communiquer estimant que ces coûts sont liés aux manifestations de protestation et pas au déplacement présidentiel - et les frais engagés par les collectivités», précise René Dosière, député (apparenté PS) qui épluche chaque année les factures du Château.

Il est de tradition que les maires qui reçoivent le président de la République mettent à disposition gracieusement leur salle des fêtes, ou leur gymnase. Aujourd’hui, le Zénith est prêté par la mairie de Toulon. «On peut discuter du caractère électoral ou non de ces déplacements, poursuit René Dosière, mais la tonalité de certains discours ne laisse guère de doute. Ce sont par ailleurs des visites ciblées sur des catégories de la population qui lui sont favorables.»

Député PS et président du conseil général du Gers, Philippe Martin raconte la visite de Sarkozy il y a deux jours : «On ne va pas reprocher au président de la République de venir parler à des agriculteurs dans le département le plus rural de France… Là où on peut se poser quelques questions, c’est sur les moyens déployés pour un déplacement qui n’est pas sans arrière-pensée électorale. Deux Falcons et un Hercules pour aller de Villacoublay [Yvelines] à Toulouse, puis de Toulouse à Auch. Sans oublier la Citroën blindée que l’on a fait venir en camion. Je ne sais pas si c’est en candidat ou en président qu’il a parlé d’agriculture et d’environnement devant 1 500 agriculteurs sélectionnés par la FDSEA, mais en émission de CO2, cela fait déjà bien 5 tonnes.»

Selon, la comptabilité de René Dosière, il y a depuis le début de l’année beaucoup plus de déplacements : environ 70 contre une cinquantaine par an en 2008 et 2009. Et comme l’entourage du Président évoque une entrée en campagne de plus en plus tardive (plusieurs ministres parlent même de la mi-mars), la polémique a de beaux jours devant elle.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Le nabot est en l'air 24 heures/semaine   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeMar 31 Jan - 15:54

C'est l'opiniâtre du quinquennat, l'investigateur obstiné des comptes de l'Elysée, de Matignon et des ministères Depuis 2007, le député de l'Aisne apparenté PS René Dosière a posé un total de 425 questions «écrites, précises, ciblées» pour lesquelles il a obtenu un taux de réponse de 78%. Grâce à lui, on sait que François Fillon utilise l'avion deux fois plus que Villepin. On apprend que l'Elysée compte 121 véhicules sous Sarkozy, contre 55 sous Chirac. Ou encore que le président sortant dépense plus de quatre fois plus en sondages que son prédécesseur.

De ce travail parlementaire rigoureux, le parlementaire zélé a fait un livre (L'Argent de l'Etat, un député mène l'enquête, Seuil). Mardi matin dans un bureau de l'Assemblée nationale, il en a fait l'article devant des journalistes avides de chiffres croustillants sur le train de vie de l'Etat. Ils n'ont pas été déçus même si Dosière a tenu à souligner des «améliorations dont il faut créditer» l'actuel locataire de l'Elysée. «Depuis 2008, une grande partie des financements des ministères sont regroupés dans un budget ''consolidé'' désormais soumis au contrôle de la Cour des comptes», s'est-il ainsi félicité en soulignant qu'il préconisait ces mesures depuis des années. Pour ce qui est du budget de la présidence à proprement parler, 113 millions d'euros, Dosière regrette quand même que 30 millions de dépenses présidentielles soient toujours «dispersées dans les budgets ministériels» et que «la transparence sur les dépenses demeurent très incomplète».

Ce n'est pas par simple obsession des chiffres que Dosière tient les comptes précis des Palais de la République. Mardi, il a cité Charles Péguy: «La mystique républicaine, c'était quand on mourait pour la République, la politique républicaine, c'est à présent qu'on en vit». En choisissant de citer l'auteur de Notre Jeunesse (1910), le député de l'Aisne se place d'entrée de jeu sur le terrain de la morale publique, qui se nourrit selon lui de la transparence des comptes et de la modestie des dépenses.

Mais ausculter celles du Palais et des services du Premier ministre devient de plus en plus difficile en cette période pré-électorale: «Curieusement, ironise Dosière, les ministres ne répondent plus dans les délais qui leur sont imposés aux questions que je leur pose. Si cette attitude, qui est contraire au règlement de l'Assemblée, avait été mise en application depuis plus longtemps, je n'aurais jamais pu mener les investigations auxquelles j'ai procédé», a-t-il souligné.

Augmentation des rémunérations dans les cabinets

Le satisfecit délivré à l'actuel président pour son quinquennat est donc bien relatif et, comme le martèle l'auteur, «les dépenses de l'Elysée ont été beaucoup plus importantes (durant l'actuel quinquennat) que sous Jacques Chirac». Car si les éléments de comparaison sont rares, reconnaît-il, «quelques chiffres sont significatifs». Et Dosière de déplorer la hausse de 49% des déplacement aériens («le Président passe en moyenne 24h par semaine en vol»), l'explosion des sommes consacrées aux sondages (500.000 euros par an sous Chirac contre 2.2 millions d'euros sous Nicolas Sarkozy), mais aussi «le doublement voire le triplement des forces de sécurité mobilisées à l'occasion des déplacements présidentiels». De ce dernier point, le député tire cette formule assassine: «Jacques Chirac aimait aller au contact des Français, alors que Nicolas Sarkozy dépense des sommes folles pour les tenir à distance».

René Dosière a également calculé qu'un ministre coûte en moyenne chaque année 16.72 millions d'euros à la collectivité. Un total qui comprend les frais de personnel, la communication, le loyer théorique, les frais de fonctionnement et le train de vie. Et le député d'affirmer que «réduire le nombre des ministres à 15, comme cela avait été envisagé, permettrait une économie de l'ordre du milliard d'euro sur la durée du quinquennat». Regrettant par ailleurs que le budget du premier ministre, dont la masse budgétaire est 3,2 fois supérieure à celle de l'Elysée, soit encore «plus opaque» que celui de la présidence, le député a l'honnêteté intellectuelle de mettre cette réalité sur le compte d'une plus grande complexité.

Malgré des documents budgétaires trop incomplets à son goût, René Dosière a toutefois relevé que François Fillon «utilise beaucoup trop l'avion»: 674 heures en moyenne par an contre 404 heures pour Raffarin et 335 pour Villepin. Des dépenses a priori prises en charge par le ministère de la Défense pour les déplacements en France, par celui des Affaires étrangères pour ceux hors de nos frontières. Le député s'alarme également que «ces dernières années dans le gouvernement de François Fillon, les rémunérations les plus élevés (aient) augmenté de 10 à 50%».

La moyenne mensuelle des trois rémunérations les plus élevées du cabinet du ministre des affaires européennes est ainsi passée de 6695 euros en juillet 2010 à 10403 euros en mai 2011, soit une hausse de 55%. Sur la même période, Dosière pointe +24% au ministère de la Défense, +30% au Sport, +32% à la Ville et +10% aux relations avec le Parlement. «C'est insupportable pour les Français et je pense en particulier aux fonctionnaires qui affrontent sur le terrain des usagers qui constatent la dégradation du service public. Nous n'arriverons pas à redresser la situation si les responsables politique n'ont pas un comportement exemplaire», affirme le parlementaire, convaincu qu'«un Etat modeste est un Etat fort, parce qu'il est fort de la confiance populaire».

A moins de trois mois de l'élection présidentielle, et alors que le candidat socialiste François Hollande s'est pour l'instant contenté de promettre une baisse de 30% de la rémunération du président de la République et des membres du gouvernement, René Dosière a décidé de profiter de la campagne électorale pour faire 7 propositions (voir ci-dessous) concernant le budget de la présidence. Lui qui estime à 500000 euros le coût annuel d'un député, affirme en tout cas avoir déjà fait gagné 10 millions par an au budget de l'Etat grâce à son travail méticuleux.



Les 7 propositions de René Dosière pour le budget de la présidence:

1. Assurer la transparence des dépenses et des recettes de l'Elysée en publiant les comptes à quatre chiffres. Mettre ce document intégralement sur le site de l'Elysée.

2. Terminer la consolidation du budget de la Présidence en incorporant les dépenses qui restent à la charge de divers ministères, soit 30 millions d'euros.

3. Davantage d'égalité. Création d'un comité technique paritaire.

4. Maintenir le contrôle annuel de la Cour des Comptes, y compris sur les années 2011 et 2012.

5. Mieux faire la distinction entre dépenses publiques et privées.

6. Soumettre la déclaration de patrimoine du Président de la République au contrôle de la Commission financière pour la transparence de la vie politique.

7. Clarifier le statut de l'épouse du chef de l'Etat.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Un train de vie monarchique   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeJeu 2 Fév - 16:31

Un livre dénonce le train de vie « monarchique » de l'État

Marion Brunet
Le Figaro
mar., 31 jan. 2012 13:24 CST


Le député René Dosière en décembre 2009. Crédits photo : Abaca/De Malglaive Etienne/ABACA
Déplacements présidentiels, frais de bouche à l'Élysée, effectifs dans les ministères... Le député apparenté PS, René Dosière, pourfendeur des dépenses de l'Élysée et du gouvernement, raconte ses traques dans son livre L'Argent de l'État*.

René Dosière, le scrutateur du budget de l'Élysée, récidive. Dans L'Argent de l'État. Un député mène l'enquête*, son dernier livre à paraître jeudi, l'élu apparenté PS déplore de nouveau les dépenses excessives de l'État, des déplacements de Nicolas Sarkozy aux frais de bouche de la présidence et aux effectifs dans les ministères. Un train de vie «monarchique» que le député de l'Aisne a décidé de dénoncer à moins de 100 jours de l'élection présidentielle de mai prochain.

Premier poste de dépenses pointé du doigt: les déplacements de Nicolas Sarkozy, deux à trois plus nombreux que ceux de son prédécesseur, Jacques Chirac. Selon René Dosière, une visite en province coûterait jusqu'à 600.000 euros, dont près de 450.000 uniquement pour les frais de police, pour deux heures passées sur place seulement. Des chiffres qui n'effrayent pas le président sortant puisque le nombre de ses déplacements a évolué de 50 au début du quinquennat à 70 par an. Au total, Nicolas Sarkozy passerait 24 heures par semaine dans un avion.

Les frais de bouche de l'Élysée s'élèvent à «12.000 euros par jour»

L'auteur de L'Argent de l'État dénonce des déplacements parfois liés à la campagne présidentielle et donc payés par le contribuable, alors que le chef de l'État ne s'est pas encore officiellement déclaré candidat. «Depuis quelques temps, Nicolas Sarkozy utilise sa position de président pour faire campagne sans le dire et naturellement sans la faire financer par ses partisans mais simplement par le budget de l'Etat. Ces dépenses-là ne figureront pas dans son compte de campagne», explique René Dosière, cité par RMC.fr.

À coup d'interventions à l'Assemblée et surtout de questions écrites très précises aux ministères, tenus de lui répondre, le parlementaire raconte dans son livre chacune de ses traques. Il a ainsi mis «quatre ans» à obtenir le coût exact d'une des garden-parties de l'Élysée. Celle de 2008 aurait coûté la bagatelle de 475.523 euros pour 7.050 invités. Signe de son influence, l'Élysée a supprimé en 2010, officiellement pour cause de crise, cette traditionnelle cérémonie du 14 juillet. René Dosière a par ailleurs levé le voile sur le prix des frais de bouche pour l'ensemble du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré: 12.000 euros par jour, dimanche inclus.

Un ministre coûte 17 millions d'euros par an

Parallèlement, il a constaté une chute de plus de 47% des aides «aux plus démunis» délivrées par l'Élysée entre 2006 et 2008, selon Europe1.fr. Ce «service social» de la présidence de la République permet aux personnes dans le besoin d'écrire au chef de l'État. Après une enquête des services sociaux départementaux, l'Élysée peut accorder «une aide exceptionnelle de 200 ou 300 euros» selon René Dosière. Si en 2006, ces aides s'élevaient à 298.055 euros, elles n'étaient plus que de 141.069 euros en 2008 et de 164.884 euros en 2010. Alors que c'est surtout la première dame qui s'occupe de ce service, le député explique que «sous Bernadette Chirac, cette cellule était très développée», avec sept personnes, contre cinq aujourd'hui.

Après la présidence, René Dosière s'attaque aux ministères. «Alors qu'on demande aux Français de se serrer la ceinture, les cabinets ministériels s'offrent des augmentations faramineuses. Le gouvernement ne connaît pas la crise», écrit le pourfendeur des dépenses de l'État dans son chapitre consacré au «maquis des cabinets ministériels». Il a notamment cité l'ex-ministre de l'Education Xavier Darcos qui «a fait 158 voyages en six mois» en 2009. Avant de se rétracter, invoquant une erreur du ministère dans ses chiffres.

Il s'est également amusé à calculer le «coût» d'un ministre, personnel et locaux compris: 17 millions d'euros pour un an.

Infatigable, René Dosière continue chaque jour de récolter des informations sur le train de vie de l'État. Depuis la mise sous presse de son livre, il a ainsi appris que «les plus gros salaires au cabinet de la Défense avaient encore augmenté de 24 % en 2011 et ceux du ministère des Affaires européennes de 55 %**».

* L'Argent de l'État. Un député mène l'enquête, Le Seuil, 285 p., 19,50 euros

** Le ministère des Affaires européennes n'était qu'un secrétariat d'État jusqu'au dernier remaniement.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Evasion fiscale : Les brillants résultats ... catastrophiques d'Eric Woerth   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeVen 3 Fév - 10:26

Evasion fiscale : Les brillants résultats ... catastrophiques d'Eric Woerth
Qui ne se souvient d'Eric Woerth brandissant rageusement un listing de fraudeurs fiscaux qu'on allait frapper vite et fort ! Résultat, 3 ans plus tard, la Cour de cassation vient d'annuler les perquisitions fiscales dans la mesure où le fichier était volé !




En mars 2009, Eric Woerth annonçait qu'il allait traquer et terroriser les fraudeurs. Pour ce faire, il recevait à Bercy 600 des 23 000 contrôleurs (fisc, douanes, organismes sociaux) exerçant en France pour leur assigner diverses missions dont la chasse aux évadés fiscaux.

A la fin de l'été 2009, Eric Woerth déclarait détenir une liste de 3 000 noms de ressortissants français, possédant des comptes bancaires en Suisse non déclarés à l’administration fiscale française. Puis, on apprenait que les informations avaient été volées par un ancien informaticien de la filiale genevoise de la banque HSBC, réfugié depuis dans le Midi de la France.

Si une majorité de spécialistes émettaient des doutes sur l'utilisation de données dérobées, Eric Woerth était de son côté persuadé de son « bon coup ». Ce qui nous valut à l'époque un savoureux échange entre lui et Jean-François Copé : « (...) Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a déclaré dimanche avoir refusé, lors de son passage au ministère du Budget entre 2005 et 2007, de donner suite à une affaire similaire. Eric Woerth a qualifié de navrante la réaction de Jean-François Copé, qui s'est étonné à son tour mardi de l'agressivité du ministre du Budget. Le secrétaire d'Etat au Budget a dénoncé mercredi les réactions d'oie blanche effarouchée de son prédécesseur (...) »

Entre temps, Eric Woerth embourbé dans diverses affaires quittait le gouvernement, et on entendait plus parler de ce listing miraculeux, dont les plus naïfs auraient pu croire à l'efficacité.

Sauf qu'un arrêté de la Cour de Cassation du 31 janvier dernier vient de mettre un point final à l'opération initiée par Eric Woerth. C'est le site Legalis qui nous l'explique : « Un fichier volé ne peut fonder une autorisation de perquisition fiscale, a rappelé la Cour de cassation (...) L’administration ne peut donc pas se servir d’une source illicite, à savoir la liste volée à la banque suisse HSBC de 3 000 clients français, pour opérer des visites au domicile de ces personnes soupçonnées de fraude fiscale (...) »

Au delà de la performance de celui qui fut trésorier de l'UMP et ministre du budget, Libération précise que notre brillant ex ministre, a ouvert une nouvelle porte à certains fraudeurs fiscaux : « Cet arrêt pourrait également être utilisé devant un tribunal administratif pour faire tomber un contrôle fiscal qui a déjà eu lieu. « A partir du moment où un juge a décidé que les fichiers HSBC étaient des preuves illicites pour une perquisition fiscale, rien n’empêche d’autres magistrats de considérer que ces preuves n’ont pas plus de valeur pour un contrôle fiscal ! » remarque un avocat.

Devant un tel professionnalisme, Libération a contacté hier soir Valérie Pecresse qui ... n’a pas donné suite à leur appel ! C'est dommage, car elle aurait peut être pu leur expliquer comment, à défaut de lutter contre l'évasion fiscale, on va constituer un fichier sur la fraude sociale bien plus facile à traquer. C'est vrai, qu'il est assez rare que ceux qui perçoivent les minima sociaux placent leur argent en Suisse et disposent d'avocats talentueux ...
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: La famille du "petit timonier incapable"   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeDim 5 Fév - 6:10

Le retour au pays de Pierre Sarkozy après des ennuis de santé en Ukraine fait polémique. Le fils du Président aurait-il été rapatrié aux frais de la princesse ?

Le 24 janvier dernier, Pierre Sarkozy a été vicitme d'un intoxication alimentaire en Ukraine, où il devait animer une soirée en tant que DJ.

Hospitalisé, il a ensuite été rapatrié le lendemain même, sous bonne garde à bord d'un avion "spécial".

D'après Le Canard enchaîné, l'avion "spécial" de Pierre Sarkozy était en fait un Falcon 50, un appareil appartenant à l'Etec, l’Escadron de transport, d’entraînement, et de calibration.

Ces avions sont généralement utilisés pour transporter le personnel du Ministère de la Défense ou pour des mission spéciales au profit des hautes autorités de l'Etat.

Vous comprendrez donc que dans le cas du fils de Nicolas Sarkozy, il n'y avait peut-être pas besoin de déployer l'artillerie lourde.

Surtout quand on sait qu'un petit tour dans un de ces engins n'est pas donné.

En effet, l'heure de vol sur un Falcon 50 est estimée à 5625€, d'après le Ministère de la Défense.

Résolvons donc ce petit problème pour se faire une idée du coût du "sauvetage" de Pierre Sarkozy.

Un avion à 5625€ l'heure de vol, décolle de Villacoublay à 10h du matin, reste 2h à l'aéroport en Ukraine et revient à la case départ à 18h.

Vous avez tout juste, en tout, l'opération aurait coûté près de 34 000 euros !

Sans compter une supposée escapade à Lyon en Falcon 7x, soit un vol d'une heure à 7877€.

Face aux critiques, l'Elysée avait affirmé que le Président Nicolas Sarkozy avait "payé par chèque, sur ses deniers personnels, la somme de 7.632 €".

Ah oui ? Pourtant, sur les plus de 34 000 + 7877 supposément dépensés, il reste un trou de 34000 € une fois le chèque déduit.

Une somme qui, si on en croit le Canard, est restée aux frais du contribuable.

Cherchez l'erreur...
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: La crise ? Mais quelle crise ? La rémunération globale des patrons des grands groupes du CAC 40 s’est envolée de 34% pour atteindre 4,1 millions d’euros,    Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeMer 15 Fév - 9:51

La crise ? Mais quelle crise ? La rémunération globale des patrons des grands groupes du CAC 40 s’est envolée de 34% pour atteindre 4,1 millions d’euros, selon le rapport annuel du cabinet Proxinvest, qui porte sur les salaires versés en 2010 et publiés en 2011.

Les patrons sont plus généreux avec eux-mêmes qu’avec leurs salariés : le pouvoir d’achat des français a reculé de 0,2%, en 2010 selon l’Insee.

Les plus gourmands sont les PDG des entreprises du luxe comme Jean-Paul Agon de L’Oréal (10,7 millions d’euros) et Bernard Arnault de LVMH (9,7 millions). Autres vedettes de la fiche de paie : Carlos Ghosn, qui empoche 9,7 millions, grâce à sa double présidence de Renault et Nissan ou encore le PDG de Danone , Franck Riboud (7,7 millions).

De mauvaises habitudes

En revanche, pas un banquier ou un assureur parmi les plus gros salaires. Comment les patrons font-ils pour recevoir autant d’argent ? En cumulant toutes sortes de revenus. Le salaire fixe ne représente qu’un quart de leurs émoluments. Il s’y ajoute une partie variable, en théorie liée aux résultats.

On peut y ajouter des distributions d’actions gratuites à go-go et enfin des jetons de présence et des avantages divers (voitures etc.). De mauvaises habitudes qui ont aussi gangréné le secteur mutualiste. Au Crédit Agricole, les dirigeants parisiens et ceux des caisses régionales sont logés aux frais de la banque.

C'était pire avant

Ces rémunérations vous choquent ? Et pourtant, les salaires des patrons français sont moins élevés qu’ils ne l’étaient au début des années 2000. A l’époque, les PDG du CAC 40 gagnaient en moyenne 6 millions d’euros par an, 50% de plus qu’aujourd’hui.

Certains se faisaient verser des sommes extravagantes. En 2003, Lindsay Owen-Jones, à l’époque, PDG de L’Oréal avait reçu 20,2 millions d’euros ; Bernard Charlès, qui dirige Dassault Systèmes 21,3 millions d’euros, soit 1.460 SMIC !

Une avidité européenne

L’avidité des PDG est une maladie qui a contaminé toute l’Europe. Proxinvest a mené une étude avec ses partenaires européens de l’ECGS sur 367 groupes européens. Verdict : les Français sont certes mieux payés que leurs homologues scandinaves. Leurs gains représentent 150% de ceux des PDG du nord de l’Europe, les seuls qui soient raisonnables.

Mais les revenus des PDG français ne représentent que 50% de la rémunération des patrons anglais, 70% de celle des italiens et 80% de celle des espagnols ou des allemands, eux aussi mieux payés. Dans le reste de l’Europe, aussi, il semble impossible de stopper cette inflation salariale.

Comment contrôler les excès ?

La plupart de nos voisins ont pourtant instauré un vote annuel, consultatif ou impératif des actionnaires, en assemblée générale, rappelle le cabinet Proxinvest. Ce dispositif voté au Royaume-Uni en 2002, puis aux Pays-Bas en 2004 a gagné toute l’Europe, dont la Belgique et l’Allemagne, l’an dernier.

Il n’y a pas de miracle à attendre d’une telle réforme, même si elle est indispensable, car les actionnaires étrangers, souvent anglo-saxons détiennent parfois la majorité du capital des grands groupes tricolores. Et eux, ne sont pas choqués par des salaires élevés.

Cette mesure ne figure pas pour l’instant dans le projet de François Hollande. Le candidat socialiste a eu une autre idée prometteuse : il souhaite faire entrer des représentants des salariés dans les conseils d’administration et… les comités de rémunération, qui fixent les salaires des dirigeants. De beaux débats en perspective.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Repas à 5320 euros /personne   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeMer 15 Fév - 9:53

Un livre du député René Dosière revient sur le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée et son coût extravagant.
René Dosière a un combat : le député apparenté socialiste de l’Aisne s’est spécialisé dans la surveillance du train de vie de l’État. Depuis plusieurs années, il pose sans relâche des questions à la présidence de la République et au gouvernement, exigeant exemplarité et transparence du sommet de l’État.
Dans le livre L’argent de l’État, qu’il vient de publier au Seuil, le député épingle notamment le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée, qui s’est tenu à Paris le 13 juillet 2008, pour un coût exorbitant.
Pour cet événement que Nicolas Sarkozy souhaitait mémorable, le Grand Palais, proche de l’Élysée, a été choisi. Un bâtiment qui nécessite de multiples aménagements pour pouvoir accueillir les chefs d'État et de gouvernement.
Un an plus tard, un rapport de la Cour des comptes tire un bilan sans concession de ce sommet, dont elle souligne "l’impact très négatif sur les finances publiques".
"Cette conférence internationale d'une durée de trois heures restera dans l'histoire comme la plus chère : 58 000 € la minute", note le député.
En cause, notamment, les délais très courts d'organisation, qui ont empêché de lancer des appels d’offres en bonne et due forme. Les modalités de la conférence ont en effet été fixées quelques jours seulement avant l'échéance. L'entreprise choisie pour aménager le Grand Palais a dû mobiliser 500 personnes jour et nuit pendant plusieurs jours.
Objectif : aménager dans cet immense bâtiment vide une salle pour la déclaration finale, d'autres pour les entretiens bilatéraux, un centre de presse pour les 1 900 journalistes accrédités, 32 cabines pour les interprètes, un bureau pour Nicolas Sarkozy équipé d'une douche ultramoderne, mais aussi poser un faux plancher pour cacher les conduites et installer la climatisation.
La climatisation a coûté à elle toute seule plus de 650 000 €. Quant à la douche, elle n'a pas servi, et a été démontée après le sommet comme tous les autres équipements.
Le soir, un dîner est organisé au Petit Palais (situé en face du Grand Palais) où sont conviées 200 personnes. Le site est loué pour l'occasion à la ville de Paris.
René Dosière souligne que le coût du dîner au sens strict s’élève à 310 € par personne mais qu'il monte à 5 362 € si l'on prend en compte l'aménagement du palais, notamment l'ajout d'un jardin, et même à plus de 7 000 € si l'on incorpore le prix de location du site (340 000 €).
Il raconte que la responsabilité de signer la facture est revenue au comptable du ministère des Affaires étrangères. Celui-ci, horrifié par les montants, refusait de signer, de peur d'en être tenu pour responsable. Le ministre du Budget, Éric Woerth, a donc dû recourir à une réquisition pour régler l'entreprise, des mois après la fin de ce sommet éclair.
L'argent de l'État, de René Dosière, Seuil, 287 pages.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Après s'^tre prostituer à l'Allemagne , on se vend à la finance mondiale   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeJeu 23 Fév - 16:13

Avec le MES le parlement français vote le coup d'état permanent européen

Le citoyen engagé
Agoravox
mer., 22 fév. 2012 13:28 CST
Ça y est ils l'ont fait ! Ils ont réussi. Ils ont mis le temps mais la finalité de cette crise financière au niveau européen était de mettre la corde au cou des états et de les priver de leur dernière souveraineté : le vote du budget. Le vote du budget était la dernière attribution souveraine qui restait à notre parlement qui conservait encore une certaine liberté pour décider des investissements à faire pour notre pays, de décider de l'orientation de la fiscalité, bref affecter les dépenses et les recettes de notre pays. Ce que vous faites régulièrement chez vous car vous êtes souverain chez vous ! La France ne sera donc plus souveraine, c'est un jour noir pour notre pays et pour son peuple.

Le MES (Mécanisme Européen de Stabilité financière) a donc été voté à une très large majorité. Le PS, aussi européiste que l'UMP, ne pouvait décemment pas voter en cette année 2012 d'élection présidentielle un projet qu'elle porte pourtant avec lui. Car ce projet du MES est le projet des européistes, des internationalistes, des mondialistes, bref de ceux qui veulent toujours plus d'Europe et moins de France. Autrement dit toujours plus de technocrates financiers européens et moins de souveraineté populaire. A quoi sert d'aller voter puisque de toutes façons ils sont d'accord sur l'évolution future ?

Le PS a fait un vote tactique en s'abstenant tout en partageant, comme le disait Montebourg dans les primaires, l'idée d'un budget européen et l'idée d'un protectionnisme...européen ! Autrement dit qui n'arrivera jamais puisque l'Europe se construit justement sur des bases libérales de concurrence libre non faussée, tous les traités vont dans ce sens ! Le MES enfonce définitivement le clou dans notre cercueil.

C'est assez simple finalement comme c'est expliqué dans le JDD
Comment ça marche ?

A l'instar du FESF, chaque Etat de la zone euro contribuera au capital du MES. Pour apporter une assistance financière, le MES disposera de deux types d'instruments : des prêts à court ou moyen terme, ainsi que des interventions sur les marchés des émissions souveraines - autrement dit, le marché de la dette soumis à de fortes pressions depuis la crise de l'été dernier. Avec le Fonds monétaire international (FMI), le MES proposera un protocole d'accord au pays demandeur : un package de mesures d'austérité, que les deux fonds estimeront nécessaires pour pouvoir enrayer la crise, en échange de l'argent prêté. L'intervention du MES s'accompagnera d'une participation du secteur privé.
Ce qui n'est pas dit explicitement ici c'est que ces fonds seront débloqués pour réduire vos déficits et votre dette. C'est tout. Pas pour faire des dépenses d'investissement sociaux et économiques chez vous bien au contraire ! Mais surtout :
une fois le protocole d'accord signé entre le pays demandeur et le MES, aucune action judiciaire ou administrative ne peut en effet être engagé contre le fonds et les conditions qu'il impose à ses débiteurs.
C'est cela une dictature financière. On te prête de l'argent pour renflouer la dette mais en échange des mesures d'austérité drastiques payées par les peuples. C'est où ça ou crève. Et ce fonds européen sera abondé par les états souverains et pas par les banques voyez-vous. La France va mettre 16 milliards d'argent frais au pot en 2012 ! Du racket pur et simple.

Une vidéo qui vous explique clairement les tenants et les aboutissants de ce nouveau projet européiste. Prenez le temps de la visionner car c'est votre avenir qui se joue actuellement.

Une vidéo qui vous explique clairement les tenants et les aboutissants de ce nouveau projet européiste. Prenez le temps de la visionner car c'est votre avenir qui se joue actuellement.




Voici pour bien enfoncer le clou le commentaire d'un analyste financier sur BFM TV :

La position du PS clarifiée : Le PS est clairement pour cette mesure, comme le dit Moscovici, mais conteste

L'oligarchie passe allégrement d'un camp à l'autre.

le fait qu'elle soit associée à la règle d'or budgétaire mise en place par le couple franco-allemand Merkozy qui durcira encore plus les critères de Maastricht sur le pacte monétaire européen (notamment l'obligation d'un déficit maximal de 0,5% du PIB). L'équipe François Hollande tente de noyer le poisson et a trouvé cette stratégie comme porte de sortie honorable vis-à-vis de ses électeurs, en leur faisant croire qu'une fois élus ils vont forcer la main à l'Allemagne, plus gros contributeur financier de la zone euro et qui en à marre d'être le souteneur attitré de la zone.

Le problème est que ce traité Merkozy institue clairement une dictature allemande de fait sur la zone euro puisque ce sera l'Allemagne, le pays le plus puissant, qui décidera ou non de l'obtention des prêts financiers. Cela va même plus loin puisque l'Allemagne demande à ce que la Grèce reporte les élections prévues en février pour risque de victoire des partis souverainistes ! On peut même pousser encore plus loin en se demandant pourquoi les allemands investissent autant les institutions européennes. La réponse est toute simple cette construction européenne c'est la leur, ils y trouvent leur compte. L'euro c'est le mark ce qui leur permet de bénéficier à plein de la parité monétaire mondiale pour leur industrie contrairement à TOUS les autres pays qui souffrent d'une monnaie forte. Cela permet à l'Allemagne de réduire considérablement son déficit et ensuite d'exiger que TOUS les autres états de la zone euro fassent comme eux sinon ? Et bien sinon quitte l'euro tout simplement et que fera alors le PS croyez-vous ? Et bien il se couchera devant le diktat allemand comme d'ailleurs il avait largement prévu de le faire. L'abstention du PS n'est donc qu'une posture tactique électoraliste.

Quelles conséquences concrètes pour nous le peuple ?

Vous connaissez ce doux pays qu'est la Grèce ? Vous voyez ce qu'ils sont en train de vivre ? Et bien c'est prévu pour la France dans quelques années puisque notre déficit et notre dette ne pourront qu'augmenter...A moins bien sûr qu'ils nous serrent la vis au maximum et c'est sûrement qui est prévu. Lorsqu'on a entendu Hollande dire qu'il fallait aller encore plus vite et plus fort en Grèce on comprend bien que notre oligarchie partage donc cette vision et va nous imposer l'austérité.

D'ailleurs ça a déjà commencé puisque le parlement a voté la TVA sociale. La TVA sociale quoi ? C'est le financement de la baisse des charges des entreprises par la hausse de la TVA tout simplement. C'est-à-dire faire passer la charge sociale dédiée aux entreprises à la collectivité toute entière. Riche comme pauvre c'est l'égalité. Et vous croyez que ça va changer les choses ? Que les entreprises en profiteront pour augmenter les salaires ou embaucher plus ? Vous rêvez. Elles feront comme elles ont toujours fait, faire des provisions financières pour verser des dividendes à leurs actionnaires qui exigent toujours au moins 10% de rendement / an. Vive le capitalisme financier !

Voilà l'UMPS uni nous l'a mis encore bien profond (excusez ma vulgarité mais je suis excédé). Au nom de l'UE et de l'euro nous allons être OBLIGES de renflouer les banques via la renflouement de la dette et des déficits puisque pour cela nous allons devoir emprunter aux banques ! Elle est pas belle la vie des banksters sur notre dos ? C'est un vrai coup d'état mis en place par la dictature financière contre la souveraineté populaire.

Alors avant de voter en 2012 réfléchissez bien. A l'heure actuelle il n'y a a qu'une seule candidature qui a LA solution : revenir sur la loi de 1973 et sortir de l'euro. Les autres continuent le projet mondialiste via l'européisme forcené vendu aux banksters. A bon entendeur.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Pendant la crise, Sarkozy s'enrichit... à l'étranger.   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeLun 26 Mar - 8:47

Pendant la crise, Sarkozy s'enrichit... à l'étranger.
Envoyer par e-mail
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook


« Pendant les cinq dernières années je n’ai eu qu’une seule préoccupation, protéger la France de quatre années de crise parmi les plus violentes que le monde n’ait jamais connues depuis un siècle... crise financière, crise de la dette, crise de la dette privée et de la dette publique, crise économique, crise de l’Euro, crise de l’Europe, pendant quatre ans il a fallu tenir. »

Ces mots sont de Nicolas Sarkozy, à Recy le 15 mars dernier. Pour excuser son bilan, il ne cesse de répéter combien la France et le monde viennent de traverser la plus grave des crises depuis des décennies, voire depuis 1929.


Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que son patrimoine avait progressé en 30% ces cinq dernières années !

Avant le scrutin de 2007, il se chiffrait à 2,1 millions d'euros. 5 ans plus tard, il a grimpé à 2,7 millions d'euros.

Le Président des riches porte bien son surnom. Sa petite entreprise ne connaît pas la crise.

Samedi 24 mars, sa déclaration de situation patrimoniale a été publiée au Journal Officiel. Il ne déclare aucune propriété immobilière, aucune valeur mobilière, aucune valeur cotée ou non, aucun véhicule. En revanche, la décomposition de son patrimoine est très instructive. Sarkozy est toujours actionnaire à 34% de la société d'avocats SELAS CSC, et il déclare des « collections estimées à 100 000 € (autographes, montres, statuettes)». Mais le plus intéressant est ailleurs:

Primo, l'accroissement de la fortune de Nicolas Sarkozy provient pour l'essentiel de ses contrats d'assurances vie, qui s'élèvent désormais à 2,58 millions. Or, en période de dépression boursière, il faut être sacrément bien conseillé pour faire fructifier son patrimoine avec de tels contrats.

Secundo, le Monarque a placé l'essentiel de sa fortune dans une banque ... étrangère, HSBC (via sa filiale française): une assurance-vie pour 2,3 millions d'euros et 56 919 euros sur un compte courant commun avec Carla Bruni.

Tertio, Sarkozy a choisi l'exil bancaire en pleine crise. Comme le rappelle mon confrère Ménilmuche, Nicolas Sarkozy a profité de la crise pour quitter la Société Générale au profit d'une banque étrangère. En 2007, date de sa précédente déclaration de patrimoine, la Sogé détenait l'essentiel de son patrimoine.

Président des Riches ou candidat du peuple ?

Il faut choisir...


Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: De Marrakech à Karachi: un point sur les affaires de Sarkozy   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeLun 21 Mai - 14:59

De Marrakech à Karachi: un point sur les affaires de Sarkozy

Rédigé par Juan Sarkofrance le Lundi 21 Mai 2012 à 10:00 | 49 commentaire(s)

Une villa à Marrakech, un ancien conseiller mis en examen une seconde fois, la fuite d'un proche de Kadhafi... ces derniers jours ont vu quelques révélations supplémentaires qui complique le cas judiciaire de Nicolas Sarkozy.




Y aura-t-il une enquête ? L'affaire du villa de Marrakech prétendument offerte à Nicolas Sarkozy il y a quelques mois n'a pas été commentée dans l'entourage de l'ancien Monarque. Ce dernier entame sa seconde semaine de repos au Maroc justement.

A Paris, Edwy Plenel, le patron de Mediapart, a refusé de répondre aux questions des policiers suite à la plainte portée par Nicolas Sarkozy dans l'entre-deux tours, relative à la publication d'une note sur un supposé financement libyen de sa précédente campagne de 2007: « Cette enquête préliminaire pour faux et usage de faux est attentatoire au droit de la presse qui protège une liberté fondamentale des citoyens, qui est le droit de savoir. J'ai donc refusé de répondre aux questions » a-t-il expliqué vendredi 18 mai.

Fin avril, le site d'information Mediapart avait publié une note du 10 décembre 2006, de Moussa Imuhamad Koussa, ex-patron des services secrets libyens, à Bachir Saleh, ex-directeur de cabinet du colonel Kadhafi, relative à « ’approbation d’appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Monsieur /Nicolas Sarkozy, pour un montant d’une valeur de cinquante millions d’euros. » Assez rapidement, Bachir Saleh, par le biais de son avocat, nia l'authenticité du courrier. Mais tout aussi rapidement, on découvrit qu'il vivait sous protection policière française malgré un mandat de recherche prononcé contre lui par Interpol depuis sa fuite de Libye.

Quelques jours plus tard, début mai, Bachir Saleh a précipitamment quitté notre beau pays, « aussi mystérieusement qu'il était arrivé », relatait Boris Thiolay, pour l'Express, le 15 mai dernier. « Sans être inquiété, et en emportant avec lui tous les secrets du rapprochement franco-libyen opéré sous l'ère Sarkozy. » On sait que Bachir Saleh était l'interlocuteur privilégié de Claude Guéant dans les relations franco-libyennes. Et notamment lors des négociations de vente de matériel d'espionnage et nucléaire français à la dictature libyenne entre 2005 et 2009.

Bachir Saleh a pu fuir la France le 4 mai, deux jours avant le scrutin présidentiel.

Sans souci, ni contrôle.

Le 16 mai, Mediapart a publié un autre document, une note d'avril 1998 destinée à Lionel Jospin, alors premier ministre, rédigée par deux membres de son cabinet. Ces derniers y rappelaient d'abord le cadre juridique et la législation de nos voisins européens sur la vente de matériel de guerre. Puis,

1. Ils évoquaient des malversations: « deux sujets de malversations sont apparus à propos de l'exportation de matériel de guerre aux Pakistan ». Le premier concernait d'anciennes ventes de Mirage. Le second était... la vente des fameux sous-marins Agosta conclue par le gouvernement Balladur.
2. Mais les auteurs préconisaient toutefois « la poursuite de l’exécution du contrat » car les commissions « ont été en grande majorité déjà versées ». Ils rappelaient que Jacques Chirac avait décidé l'arrêt de versement de ces commissions, interruption qu'ils jugeaient très dangereuse tant visi-à-vis du Pakistan que pour la position de la DCNI sur le marché international.

Mediapart concluait trop rapidement : « Les socialistes savaient. » La formule aurait dû être, « des socialistes savaient ». Au vu des annotations manuscrites sur cette note par Lionel Jospin, on comprend que trois ministres au moins étaient au courant, Alain Richard, Dominique Strauss-Kahn et Hubert Védrine. Et s'ils savaient, pourquoi n'ont-ils rien dit ? C'est l'autre volet de l'affaire. Paradoxalement, cette découverte confirme que les révélations du Karachigate depuis 2009 ne sont pas une obscure manipulation du Parti socialiste, comme l'ont laissé entendre à de nombreuses reprises l'équipe Sarkozy.

La veille de cette publication, on apprenait que Thierry Gaubert, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget de 1993 à 1995 , avait été une seconde fois mis en examen dans le Karachigate, cette fois-ci pour blanchiment aggravé.

Les affaires de Sarkofrance sont loin d'être closes.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Cadeaux encombrants   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitimeMer 23 Mai - 15:15

On ne prête qu’aux riches dit l’adage... Il n’est donc pas surprenant que, à peine éloigné du pouvoir, Nicolas Sarkozy soit rattrapé par des rumeurs de somptueux cadeaux au Maroc. Les réseaux sociaux s’en sont emparés, quelques sites l’évoquent, mais nul n’en a la preuve, ce qui n’empêche pas la rumeur de se répandre.

La seule certitude est que Nicolas Sarkozy et sa petite famille sont partis se reposer au Maroc dès la passation des pouvoirs à François Hollande.


La première information sur la villa offerte à « un chef d’Etat européen » (Capture d’é ; cran du site Bladi.net)
Mais aussitôt, a ressurgi une information parue initialement en novembre dans un magazine marocain, jamais démentie ni confirmée, selon laquelle l’ancien président de la République aurait reçu en cadeau, fin 2011, une villa luxueuse de près de 700m2 de la part d’un richissime homme d’affaires des Emirats arabes unis. La villa ferait partie du projet immobilier de luxe Amelkis à Marrakech.

Pour être précis, l’hebdomadaire marocain Al-Ousboue, repris par d’autres sites marocains, n’avait pas cité le nom de Nicolas Sarkozy, mais avait dit qu’il s’agissait d’un cadeau à un « chef d’Etat européen à l’occasion de la naissance récente de son bébé »... L’état civil n’en donne qu’un seul dans ce cas.

Avec un point d’interrogation

De ce magazine, cette information imprécise ressurgit ces derniers jours sur un site français, SlateAfrique.com, sous la signature du journaliste marocain Ali Amar (auteur d’une biographie de Mohammed VI interdite au Maroc), avec un point d’interrogation.

Puis elle se répand dans les réseaux sociaux, et aboutit enfin dans la presse suisse, qui publie souvent ce que la presse française ne peut pas ou n’ose pas publier. Ainsi, LeMatin.ch de cette fin de semaine.

Et pour boucler la boucle, l’information revient au Maroc, sur le site i-biladi.com, qui reprend ... l’article suisse !

Cela ne signifie évidemment pas que ce soit vrai. Mais, s’agissant d’un cadeau censé avoir été offert alors que Nicolas Sarkozy était toujours président de la République, l’information appellerait clarification : le meilleur moyen de tuer une rumeur n’est-il pas de jouer la carte de la transparence ?

Pour l’instant, c’est le silence complet du côté de Nicolas Sarkozy.

Les présidences sont régulièrement polluées par des histoires de cadeaux ou de logements abusifs : de Valéry Giscard d’Estaing et ses diamants de Bokassa, à François Mitterrand et le logement de sa « deuxième famille » aux frais de l’Etat, ou à Jacques Chirac et à l’appartement « prêté » par la famille Hariri à son départ de l’Elysée et dans lequel il vit toujours.

Cadeaux encombrants

Il y a les cadeaux dont on fait les musées pour amuser les enfants et les touristes, celui de Mitterrand à Château-Chinon (Nièvre), celui de Chirac à Sarran (Corrèze). Et il y a les cadeaux plus encombrants.

Au moment où les membres du gouvernement signent une Charte déontologique, il est ô combien malsain que des rumeurs circulent sur un cadeau démesuré fait au chef de l’Etat d’alors. Dans quelles conditions, pour quelles raisons, pour quel retour ?

Il ne s’agit pas ici de gâcher les vacances marocaines de Nicolas Sarkozy, mais de ne pas laisser se diffuser le poison de la rumeur que la presse n’ose pas toucher pour ne pas se salir les mains, mais qui fait néanmoins son oeuvre.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Contenu sponsorisé





Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Empty
MessageSujet: Re: Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir   Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Maintenant les dérives financières inadmissibles du pouvoir
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Inadmissibles discriminations

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Agora de l'Ermitage :: Sur la place du marché :: Chroniques du royaume-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser