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 L'Alaska s'attaque aux débris du tsunami japonais

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L'Alaska s'attaque aux débris du tsunami japonais Empty
MessageSujet: L'Alaska s'attaque aux débris du tsunami japonais   L'Alaska s'attaque aux débris du tsunami japonais Icon_minitimeJeu 24 Mai - 14:25

L'Alaska s'attaque aux débris du tsunami japonais

24 mai 2012 à 13:25


Sur une plage de Montague Island. (Photo Chris Pallister - Gulf of Alaska Keeper)
-

Plus d'un an après la catastrophe, polystyrène, plastiques et déchets en tous genre continuent à échouer sur les côtes. Une opération de nettoyage commence ce jeudi.

Par CORDÉLIA BONAL
Morceaux de polystyrène, bouées, bois, bonbonnes de gaz, objets en plastique, appareils électriques en tous genres, bombes aérosols plus ou moins toxiques... Plus d’un an après le tsunami qui a frappé le Japon, l’Alaska se retrouve avec une quantité de débris sur ses côtes. Qu’il va bien falloir nettoyer. A Montague Island, à 190 km au sud-est d’Anchorage, l’opération commence ce jeudi.

L’Alaska a l’habitude de récupérer des déchets venus d’Asie au fil des courants, mais jamais en telle quantité. Pour Patrick Chandler, un responsable de l’organisation locale de protection de l’environnement Center for Alaskan Coastal Studies, qui mène l’opération de nettoyage, le tsunami est la seule explication possible. «Les débris se sont sans doute accumulés tout au long de l’hiver mais l’ampleur n’a été révélée qu’en avril, par photo aérienne, après la fonte de la glace.»



Le nettoyage va demander un travail de longue haleine. «L'accès à la plupart des plages concernées est difficile et l’utilisation de machines impossible. Il va falloir faire ça à la main», explique Patrick Chandler. Une première équipe de 12 personnes est mobilisée pour la première tranche de l’opération, prévue sur une douzaine de jours. «Mais les débris vont continuer à arriver et il faudra mettre en place un programme plus durable, sans doute sur plusieurs années.» Les risques pour l'écosystème sont doubles: pollution des plages par les produits toxiques mais aussi ingestion par les oiseaux et mammifères marins des plastiques en décomposition.

Reste à savoir que faire de tout cet enchevêtrement de déchets. Les éléments toxiques seront traités, les autres, comme les bouées, réutilisés s’ils sont encore en état. L'organisation a aussi pris l'habitude de réaliser des «scupltures de débris» pour sensibiliser au problème des déchets maritimes. C'est ainsi que le dénommé «Henry the fish» a vu le jour :

Photo CACS

Enfin, l’organisation espère renvoyer à leurs propriétaires les objets identifiables. Et ils le sont parfois : en mai, une Harley-Davidson emportée par le tsunami et découverte échouée sur l'île canadienne de Graham, au large de la Colombie britannique, a été retournée à son propriétaire grâce à la plaque d’immatriculation.

Pour le reste, pas d’autre solution que l’enfouissement pour le moment. Au total, le tsunami aurait rejeté dans l’océan 5 à 20 millions de tonnes de débris. Dont des voitures, des bouts d'avion et un chalutier, repéré en mars dérivant dans le Pacifique au large des côtes du Canada.

Le chalutier perdu le 20 mars. Photo du département de la Défense du Canada.

Les déchets les plus lourd (métaux, engins de pêche...) ont coulé, entraînant vraisemblablement par endroits une grave pollution locale. Les autres forment une vraie décharge maritime en mouvement. «Tous ces déchets entrent dans un infernal cercle océanique, la boucle du Pacifique Nord. Le tour complet se fait en dix ans», avait alerté dès avril 2011 l'association écologiste Robin des bois, qui évalue leur vitesse de déplacement à 5 à 10 milles marins par jour (entre 10 et 37 kilomètres). «Une petite fraction sera entraînée par le courant de l’Alaska. Le gros de la marée mettra deux ans pour traverser l’Océan Pacifique avant d’être repris par le courant de Californie.»

Les déchets pourraient ainsi arriver en 2014 sur les côtes de la Californie, prévoyaient à la même période, un mois après le tsunami, des chercheurs à l’Université de Hawaii qui ont mis en ligne une simulation.



En avril dernier, l'Earth Observatory de la Nasa a affiné ce modèle à partir d'images satellites (cliquer pour voir l'animation représentant la dispersion des déchets dans le temps) Conclusion de l'observatoire : «Une partie des débris atteindra la côte ouest de l'Amérique du Nord d'ici un an ou deux, mais la majeure partie devrait continuer à flotter dans le Nord Pacifique et rejoindre la grande "plaque de déchets du pacifique"». «The Great Pacific Garbage Patch», en VO, autrement appelé le «8e continent» ou la «soupe de plastique», ce qui donne une idée de l'étendue du problème.
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