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 La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère

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MessageSujet: La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeMar 12 Juin - 17:37

faute de Fouquets...il y a La Rochelle

Faute de Cécilia il y a Ségo...le changement attendra...et le masque du président bisous ordianire est tombé bien bas... Laughing Laughing Laughing


"Le Trierweilergate" suscite critiques et sarcasmes
Les commentaires se multiplient après le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, candidat dissident en Charente-Maritime mardi. La droite s’amuse du "vaudeville" et la presse étrangère titre sur la réplique du "Rotweiller".

"C'est un beau message d'amitié, de soutien personnel". Olivier Falorni a été un des premiers à réagir au tweet de la compagne de François Hollande. "Ca fait évidemment plaisir dans un contexte où je subis beaucoup de coups, beaucoup d'attaques injustes. Donc, voilà, je me réjouis de ce petit mot, de ce soutien amical", a déclaré le candidat dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime sur RTL, après le message de soutien de Valérie Trierweiler.

Mais Olivier Falorni est sans doute la seule personnalité politique à juger le tweet à son goût. Interrogée sur ce message, Ségolène Royal, a affirmé qu'elle n'avait "pas de commentaire" à faire. Martine Aubry, en déplacement à la Rochelle mardi pour soutenir cette dernière, a quant à elle assuré : "La seule chose qui nous importe, c'est le soutien de François Hollande à Ségolène Royal, il est clair, il est net". Dans les rangs du PS, c’est sans doute Jean-Louis Bianco qui a eu les mots les plus durs contre la première dame. L’ancien secrétaire général de l’Elysée a jugé ce tweet "purement et simplement indigne". Avant de demander sur LCI au sujet de Valérie Trierweiler : "De quoi se mêle-t-elle ?".

Valerie Trierweiler

@valtrier
Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d' années dans un engagement désintéressé.
12 Juin 12 RépondreRetweeterFavori
"Le vaudeville entre à l'Elysée"
A droite, on s’amuse de cette sortie inattendue de la première dame. "Le vaudeville entre à l'Elysée", écrit le député UMP Eric Ciotti dans un tweet. Avant d'ajouter : "les socialistes ont au moins une vertu, ils nous font beaucoup rire !". De son côté, Roger Karoutchi ironise dans un communiqué : "Où sommes-nous? Vaudeville? Théâtre de boulevard? Retour de la Cour avec intrigues? [...] Drôles de dames? [...] Règlement de compte à OK Corral. La présidence normale ? Ça promet...", conclut le sénateur des Hauts-de-Seine. "Vous regrettez Sarkozy... vous regretterez Carla aussi !!" promet quant à elle Nadine Morano sur Twitter. "Jean de La Fontaine inédit : Le changement, c'est quand une mante religieuse devient plus forte que tout un troupeau d'éléphants", moque lui Thierry Mariani.

Thierry MARIANI@ThierryMARIANI
Jean de La Fontaine inédit : Le changement, c'est quand une mante religieuse devient plus forte que tout un troupeau d'éléphants
12 Juin 12 RépondreRetweeterFavori
"Mme Trierweiler réglant ses comptes avec l'ex de son compagnon, accessoirement Président de la République. Juste pitoyable... Ça promet...", commente Marine Le Pen sur Twitter.

Marine Le Pen

@MLP_officiel
Mme Trierweiler réglant ses comptes avec l'ex de son compagnon, accessoirement Président de la République. Juste pitoyable... Ça promet...
12 Juin 12 RépondreRetweeterFavori
"Le Rotweiller réplique en mordant"
La presse étrangère semble déjà se délecter de cette guerre des dames. "Le Rotweiller réplique en mordant" titre le quotidien britannique Daily Mail, en référence à la sortie de Lionel Luca pendant la campagne. Le journal anglais avance un pronostic : "Un tel message de le première dame pourrait facilement faire basculer l’élection et précipiter la fin de la carrière de Ségolène Royal". "La rivalité entre les deux femmes faisait l’objet de rumeurs récurrentes" précise le journal libanais The Daily Star. Le plus sérieux The Telegraph titre enfin "Valérie Trierweiler se met en contradiction avec François Hollande alors qu’elle soutien son ex Ségolène Royal".

Gaspard Dhellemmes - leJDD.fr
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MessageSujet: Nicolas Sarkozy est entouré de 10 gardes du corps, pour un coût de 700.000 euros    La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeMer 13 Juin - 4:44

Nicolas Sarkozy est entouré de 10 gardes du corps, pour un coût de 700.000 euros


Le HuffPost
mar., 12 juin 2012 11:53 CDT


Dix gardes du corps pour la protection de Nicolas Sakozy, avec un coût annuel de 700.000 euros. C'est une information que Paris-Match révèle mardi 12 juin, en précisant qu'ils sont tous issus du Groupement pour la Sécurité du Président de la République (GSPR), et ont déjà assuré la protection de l'ancien chef de l'Etat à l'Elysée.

Ce service est inhérent au statut des anciens chefs d'État. Jacques Chirac est encore entouré par six policiers, plus un autre qui accompagne sa femme dans ses déplacements. Valéry Giscard d'Estaing est également protégé en permanence par deux agents.

71.879 euros par officier

Si Nicolas Sarkozy est davantage mis sous protection, "c'est parce qu'il a déjà été agressé et plusieurs fois pris à partie verbalement. Cela peut expliquer ce fort niveau de protection", note un bon connaisseur du problème sur le site internet de l'hebdomadaire.

Et tout cela a un prix, car chaque officier coûte 71.879 euros à l'Etat selon la Cour des comptes. En 2010, 60 personnalités bénéficiaient de ce service. Parmi elles des anciens ministres Charles Pasqua ou Jean-Pierre Chevènement) et des ex-candidats à la présidentielle, comme François Bayrou ou Ségolène Royal.
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MessageSujet: Les deux faces d'une même magouille...vous en doutiez ???   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeMer 13 Juin - 4:53

Soldats tués en Afghanistan : Sarkozy aux côtés de Hollande aux Invalides
le 12 juin 2012 à 20h57 , mis à jour le 12 juin 2012 à 21h03
Nicolas Sarkozy participera au côté du président François Hollande à l'hommage solennel qui sera jeudi rendu aux Invalides aux quatre soldats tués samedi en Afghanistan.


François Hollande et Nicolas Sarkozy le 8 mai 2012.
C'est ce qu'on appelle un échange de bons procédés. Alors que Nicolas Sarkozy, président en exercice avait convié François Hollande, président élu, aux cérémonies du 8 mai, Nicolas Sarkozy participera au côté du président François Hollande à l'hommage solennel qui sera jeudi rendu aux Invalides aux quatre soldats tués samedi en Afghanistan, a indiqué mardi l'entourage de l'ancien chef de l'Etat, confirmant une information de BFMTV.

Du côté de la présidence, on relativise la portée du symbole. Quoiqu'il en soit, ce sera la première apparition officielle de Nicolas Sarkozy depuis la passation de pouvoir avec son successeur, le 15 mai dernier. La cérémonie d'hommage débutera à 9 heures par une cérémonie religieuse en la cathédrale Saint-Louis. Elle sera suivie à 10h10 d'une cérémonie militaire dans la cour d'honneur des Invalides. Avoir avoir passé en revue les troupes, le président Hollande prononcera un éloge funèbre puis procédera à la remise de décorations à titre posthume.

Le chef de l'Etat sera accompagné de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et de Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants. Les quatre soldats français ont été tués samedi en Kapisa (est de l'Afghanistan) dans un attentat-suicide qui a également fait cinq blessés, dont deux graves, dans les rangs français. Deux de leurs interprètes afghans ont trouvé la mort dans l'attentat.

Les soldats décédés samedi sont l'adjudant-chef Thierry Serrat, 46 ans, le maréchal des logis-chef Stéphane Prudhom, 32 ans, le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau, 27 ans, et le brigadier Yoann Marcillan, 24 ans. Ils appartenaient au 40ème régiment d'artillerie de Suippes (Marne) et du 1er Groupement interarmées des actions civilo-militaires de Lyon.

le 12 juin 2012 à 20:57

comme quoi ELECTIONS = PIEGE à C.... Very Happy Very Happy Very Happy

au fait combien de civils Afghans tués en près de 50 ans de guerre ? affraid
Plus de 10000 depuis 2006 suivant l'OTAN
bien plus en vérité...dégats collatéraux
eux sont sur leur sol et n'ont rien demandé à personne
les occidentaux n'y sont que par pure "morgue" et désir d'imposer ses vues
pourtant bien peu de voix pour ces agressionsd barbares d'un autre âge de ceux qui se disent "humaniste"
de quoi rire...ou plutôt pleurer sur la nature humaine !!!
et sur les ignominies de l'occident
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MessageSujet: Afghanistan : Ni cérémonie ni drapeaux pour les 5 enfants afghans victimes de la guerre chaque jour   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:14

Afghanistan : Ni cérémonie ni drapeaux pour les 5 enfants afghans victimes de la guerre chaque jour


ReOpen911
jeu., 14 juin 2012 05:33 CDT
Le chef de l'État français a rendu hommage ce matin aux quatre derniers soldats français tombés cette semaine en Afghanistan, ce qui est parfaitement légitime et qui ne fait qu'accroitre l'urgence du retrait de nos troupes de cette guerre illégale, injuste, inutile, et sans fondement autre que des intérêts qui échappent à toute justice et à toute logique militaire. Mais en même temps que nous compatissons à la douleur des familles de ces quatre nouvelles victimes, il est nécessaire de souligner que ce ne sont malheureusement pas les seules, loin s'en faut. Selon un rapport de l'ONU pour 2011, ce sont chaque jour presque cinq enfants afghans qui meurent ou subissent violences et multilations, sans que personne ici ne déploie de drapeaux ou n'accroche de médaille. Qu'avons-nous fait exactement dans ce pays ? La soi-disant chasse au fantôme de Ben Laden, jamais formellement accusé, preuves à l'appui, des attentats du 11-Septembre, méritait-elle que la France aide les Etats-Unis à ravager cette nation souveraine ?


KABOUL - Le nombre d’enfants victimes du conflit en Afghanistan
a augmenté de près d’un quart l’an dernier, a déclaré l’ONU mercredi,
avec une moyenne de presque 5 tués ou blessés chaque jour en 2011.

Cinq enfants afghans victimes chaque jour de la guerre en Afghanistan

Source dawn.com, le 13 juin 2012

Traduction GV pour ReOpenNews

Un rapport de l'ONU sur les enfants dans les conflits armés estime à 1756 le nombre d'enfants tués ou blessés lors du conflit en Afghanistan en 2011, une moyenne de 4,8 par jour, comparé aux 1396 en 2010.

L'agence de l'ONU pour l'enfance (UNICEF) indique que plus de 300 jeunes adultes de moins de 18 ans auraient été recrutés pour combattre en Afghanistan, où les militants talibans mènent une insurrection toujours plus sanglante contre le gouvernement et ses alliés occidentaux.

« La mort ou la mutilation d'un seul enfant est une tragédie. Ce niveau de tolérance de l'ONU pour la souffrance des enfants, comme présentée dans le rapport du secrétaire général de l'ONU est tout simplement inacceptable, » a déclaré le représentant adjoint de l'UNICEF en Afghanistan, Vidhya Ganesh.

« Il est impératif que toutes les parties impliquées dans ce conflit fassent tout ce qu'elles peuvent pour protéger immédiatement les vies et les droits fondamentaux des enfants d'Afghanistan. »

En février, le gouvernement afghan avait affirmé que la police avait sauvé 41 enfants, certains âgés de 6 ans, en les empêchant d'être transférés au Pakistan où ils devaient suivre un entrainement de kamikaze à la bombe.

Un peu plus tôt ce mois-ci, les autorités ont annoncé l'arrestation d'un jeune garçon de moins de 10 ans qui préparait, semble-t-il, un attentat suicide à la bombe contre les forces internationales dans le sud de la province de Kandahar, la ville d'origine des talibans.

Des dizaines de milliers d'enfants en Afghanistan, poussés par la misère, travaillent dans les rues des villes ravagées par la guerre et sont souvent victimes des bombes des talibans ou d'autres actes de violence, ainsi que de mauvais traitements
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MessageSujet: 50 associations s'inquiètent de la politique du gouvernement : plus ça (soit disant) change ...plus c'est pareil !!!!   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeSam 23 Juin - 14:24

Immigration: 50 associations s'inquiètent de la politique du gouvernement
Mis à jour le 22.06.12 à 17h40
Cinquante organisations s'inquiètent de la politique d'immigration mise en oeuvre par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et appellent François Hollande à en revenir à ses engagements de la campagne présidentielle.

Leur appel répond au petit remaniement de jeudi, qui semble maintenir l'immigration sous le contrôle du ministère de l'Intérieur, alors qu'un changement, assurent-elles, leur aurait été promis. Dans un communiqué, France Terre d'Asile considère même que «dans le domaine de l'immigration, l'annonce de la composition du gouvernement Ayrault 2 s'inscrit dans une certaine continuité de la gouvernance mise en place par Nicolas Sarkozy».

«Il n'y a là aucun signe encourageant pour la société civile et les défenseurs des droits de l'Homme», écrit l'association, pour qui la personnalité du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, n'est pas en cause. Les défenseurs des droits de l'homme estiment en effet que la politique d'asile, d'intégration et de santé ne peut être conduite par un ministère chargé du volet répressif de l'immigration.

Avec Reuters
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MessageSujet: Immigration: Besancenot parle de faute   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeJeu 28 Juin - 7:37

Immigration: Besancenot parle de faute
Publié le 27/06/2012 à 17:39 Réactions (43)

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L'ancien candidat à la présidentielle Olivier Besancenot (NPA) a jugé que le gouvernement Ayrault avait commis "sa première grande faute politique" en excluant de dépasser le chiffre d'environ 30.000 régularisations de sans-papiers par an que réalisait l'ex-gouvernement.

Dans un entretien au Monde, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé une circulaire sur la régularisation au cas par cas des sans-papiers étrangers, excluant de dépasser le chiffre d'environ 30.000 par an que réalisait l'ex-gouvernement de droite.
Interrogé sur BFMTV, le responsable du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a dit éprouver "un grand sentiment d'injustice".

"Soit Nicolas Sarkozy, en partant, a laissé traîner un ministre et il y a un ministre sarkozyste qui, sans le savoir, s'est faufilé dans le gouvernement Ayrault. C'est peu probable", affirme-t-il.

"Soit - et c'est plus plus malencontreux - le gouvernement Ayrault, par la voix de M. Valls, vient de commettre sa premier grande faute politique, sa première grande fracture morale avec le peuple de gauche", estime-t-il. Selon lui, "M. Valls est en train de nous dire que le gouvernement dit de gauche va s'inscrire dans la continuité de la politique répressive sur le terrain de l'immigration. Donc c'est une fracture morale avec le peuple de gauche et ce sera un front de lutte et un front de résistance".

"Quand M. Valls parle, (pour) moi, ce gouvernement ne mérite ni notre confiance ni notre soutien", a asséné le postier.

Olivier Besancenot déplore également que l'immigration "reste dans le périmètre de l'Intérieur". C'est "donner raison à ce qu'avaient fait Guéant et M. Hortefeux (ex-ministres de l'Intérieur de M. Sarkozy, ndlr) en la matière, dans la lignée du ministère de l'Identité nationale, contre d'ailleurs les engagements de François Hollande".
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MessageSujet: Comme du temps du nabot on nous vante le derneir sommet...qui n'a rien résolu...et où Flamby s'est contenté de se déculotter en public ...Bisous ?   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeLun 2 Juil - 17:01

Un succès remarquable, ce sommet ? Autant pour l'euro que pour François Hollande, rien n'est moins sûr. D'après l'économiste Jacques Sapir, seule la croissance pourra permettre à la zone euro de respirer... Et c'est une simple bouffée d'air qui a été décidée à Bruxelles. Pas de quoi sabler le champagne pour les peuples européens.


(Angela Merkel au sommet européen - Virginia Mayo/AP/SIPA)
Du même auteur
Combattre la fraude fiscale : un enjeu prioritaire, des emplois nécessaires
L'économie réelle encore oubliée
Sommet européen : une petite victoire pour Hollande ?
Le sommet de Bruxelles qui s’est déroulé dans la nuit du 28 au 29 juin est vendu au grand public comme un remarquable succès du Président Français, M. François Hollande, face à la Chancelière Allemande, Mme Merkel. Il aurait imposé son pacte de Croissance et surtout, avec les Premiers Ministres Espagnol et Italien, «sauvé» l’Euro en amenant l’Allemagne à accepter des concessions importantes pour faciliter la situation financière de l’Espagne et de l’Italie.

La mise en scène a été soignée. Les marchés financiers ont réagi très positivement dans la journée du vendredi 29 juin, et l’Euro, qui était jusque-là plutôt à la baisse, s’est redressé de 2%. Dans la foulée, François Hollande a donc annoncé que la France ratifierait le pacte de stabilité voulu par l’Allemagne.

Pourtant, si l’on y regarde de plus près, la situation apparaît comme nettement moins favorable, tant pour le Président française que pour l’euro. Prenons pour commencer le fameux pacte de croissance. Son montant est parfaitement dérisoire. Avec 120 milliards d’euros à dépenser sur 3 ans, qui peut penser que cela pèsera sur l’économie de la zone euro, dont la richesse totale (le PIB) est d’environ 12 000 milliards ? De plus, sur ces 120 milliards, 55 étaient prévus de longue date en tant que fonds structurels et 35 milliards avaient été prévus en décembre dernier quand on avait annoncé l’accroissement des moyens de la Banque européenne d’investissements. Les fameux «projects bonds» ne porteront que sur…4,5 milliards.

En fait, il n’y a guère que 30 milliards d’argent frais sur ces 120 milliards, qui seront de toute manière bien insuffisants face à la situation économique de la zone euro. La pacte de croissance apparaît ainsi dans sa réalité : un prétexte pour faire voter le pacte de stabilité exigé par l’Allemagne ! François Hollande ne se contente pas de se parjurer, il se ridiculise.

Et pourtant, nous aurions bien eu besoin d’une véritable initiative de croissance, car la situation économique est grave. Oublions la Grèce et le Portugal d’ores et déjà en dépression, même s’il convient de garder en mémoire que cette dépression a des aspects tragiques dans les deux pays. L’Espagne était en récession depuis la fin de l’année dernière. Mais, depuis deux mois, tous les signes d’une aggravation apparaissent. Le PIB de l’Espagne va reculer sans doute de 1% sur l’année, voire plus.

L’Italie est, elle aussi, en train d’entrer en récession sous l’impact des mesures d’austérité décrétée par Mario Monti. Elle aussi s’apprête à connaître un recul du PIB. La France enfin, qui tablait sur une croissance de 1,5% pour 2012, ne connaîtra que 0,4% de croissance au mieux en 2011. En réalité, l’économie française est déjà en stagnation, le pouvoir d’achat recule, et les perspectives pour 2013 sont constamment révisées à la baisse.

La simultanéité de ces contractions de l’activité économique en Europe aura nécessairement un effet cumulatif. Le chômage a déjà explosé dans certains pays. Il connaîtra une forte hausse en France d’ici à la fin de cette année car 350 000 emplois au minimum sont directement menacés.



En pourcentage de la population active. Source OCDE
Il est pourtant clair que seule la croissance, et l’inflation doit-on ajouter, pourraient sortir la zone euro de la crise d’endettement actuelle. Or, ce qui a été décidé à Bruxelles est une bouffée d’oxygène pour des pays aux abois. L’Espagne devra trouver 280 milliards d’Euros d’ici à décembre 2012.

L’Italie aura besoin de 600 à 750 milliards (sur une dette totale de 2000 milliards) si les achats de sa dette par ses propres banques ne reprennent pas. Certes, pays de la zone Euro ont décidé que l’Espagne comme l’Italie pourraient directement emprunter auprès du Mécanisme Européen de Stabilité (le MES), que ce soit pour recapitaliser les banques ou pour racheter leur dette. Mais, le montant de ce dernier n’est que de 500 milliards d’Euros,

On peut donc faire l’addition : d’un côté 280 milliards plus 600 milliards, soit un total de 880 milliards, et de l’autre simplement 500 milliards. Même si l’on décide, ce qui se fera vraisemblablement, d’ajouter au MES le reliquat des sommes détenues par le Fonds Européen de Stabilité Financière (le FESF), soit environ 150 milliards d’Euros, on n‘atteint que 650 milliards. Nous sommes soit loin du compte.

L’accord de Bruxelles de la nuit du 28 au 29 juin permettra de tenir jusqu’à la fin octobre, voire au début du mois de novembre, mais pas au-delà, et ceci à supposer que nul autre pays de la zone Euro ne demande brutalement de l’aide entre temps. Nous arrivons ici à l’extrême fin des moyens disponibles.

De plus, ces besoins financiers ont été calculés sans tenir compte de la baisse, relative ou absolue, des recettes fiscales qu’engendre la récession. Il est donc prévisible que les besoins de financement des différents pays se révèleront plus élevés que ce qui est aujourd’hui calculé. Les opérateurs sur les marchés financiers sont d’ores et déjà parfaitement capables de s’en rendre compte. Après l’euphorie issue du succès du sommet européen viendra le temps du doute, puis celui du pessimisme devant l’inadéquation des montants disponibles face aux besoins. La spéculation sur les taux d’intérêt reprendra dès cet été et nous serons à nouveau confrontés à une nouvelle crise à l’automne 2012.

À ce moment-là, on aura cédé sur le fond à l’Allemagne, en acceptant de ratifier le pacte de stabilité sans que cette dernière ne s’engage réellement à financer les déficits que la politique allemande a contribué à créer. Dès lors, nous n’aurons plus le choix qu’entre violer ce pacte avant que l’encre ne soit encore sèche ou nous enfoncer dans une logique de dépression, en suivant ainsi le chemin de toutes les politiques déflationnistes à commencer par l’exemple tragique de la déflation allemande du 1930 à 1932. François Hollande tient-il donc à être le Président qui imposera à la France un taux de chômage de 15% à 20% ? Veut-il entrer dans l’histoire sous les mêmes huées que le Chancelier Brüning en Allemagne, le Président Hoover aux Etats-Unis, ou – plus proche de nous – M. Papandréou ?

Pour l’essentiel, depuis des mois, nous repassons toujours par le même chemin. La zone Euro connaît une crise grave, qui débouche sur un sommet, où l’on trouve des solutions provisoires à la crise de liquidité mais qui sont assorties de mesures d’austérité qui renforcent en réalité la crise de solvabilité des pays européens. Après un répit de quelques semaines, ou de quelques mois, la crise réapparaît et l’on recommence. Ce sommet des 28 et 29 juin était en réalité le 19e !

Mais à chaque fois, la situation est plus dégradée, notre tissu industriel se délite un peu plus et notre endettement s’accroît. L’absence de solution de fond condamne les mesures d’urgence à n’avoir d’efficacité que pour un temps de plus en plus réduit.

Les hommes politiques et les financiers ont pu sabler le champagne vendredi. Les lendemains de fête seront très amers pour les peuples d’Europe.
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MessageSujet: De mieux en mieux...la maguouille embellit    La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeMar 10 Juil - 14:31

Jouyet à la Caisse des dépôts ? La nomination fait grincer

10 juillet 2012 à 13:30 (Mis à jour: 13:41)


Le président de l'Autorité des marchés financiers Jean-Pierre Jouyet, le 24 novembre 2011 à Paris (Photo Eric Piermont. AFP)
-
A
Le chef de file des députés UMP Christian Jacob pointe du doigt un «problème de déontologie», tandis que le socialiste Daniel Goldberg s'étonne du choix d'un ancien ministre de Sarkozy.

Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a estimé mardi que la prochaine nomination de Jean-Pierre Jouyet à la tête de la Caisse des dépôts (CDC) posait «un vrai problème de déontologie» en raison de sa fonction de président de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

«Le règlement de l’AMF interdit à ses collaborateurs de rejoindre une société qu’ils auraient surveillée ou contrôlée. Or, si Jean-Pierre Jouyet devient directeur général de la CDC, il se trouvera précisément dans ce cas, puisque la CDC a de nombreuses filiales qui ont été soumises au contrôle de l’AMF», a dit Christian Jacob.

«La commission de déontologie s’est déclarée incompétente sur le sujet mais il y a un vrai problème de déontologie pour le président de l’AMF», a ajouté Christian Jacob, qui s’exprimait alors que Jean-Pierre Jouyet, ancien ministre des Affaires européennes de Nicolas Sarkozy, était entendu par la commission des Finances de l’Assemblée.

«Est ce qu’on est vraiment dans une République irréprochable ?», a renchéri le premier vice-président du groupe UMP, Bernard Deflesselles, en soulignant, comme Christian Jacob, que Jean-Pierre Jouyet était «un ami proche» de François Hollande.

«Recyclage»

Le député socialiste de Seine-Saint-Denis Daniel Goldberg s'est pour sa part étonné de la nomination d'un «ancien ministre de Nicolas Sarkozy» à ce poste. Daniel Goldberg, soutien de Martine Aubry, affirme avoir été applaudi par plusieurs de ses collègues socialistes en émettant des réserves sur la nomination de l’actuel président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) à la tête de la CDC, lors d’une intervention devant le groupe la semaine dernière.

«Je pense que c’est une erreur», a renchéri un député aubryste pour qui «le pardon sur des bases amicales est un peu facile. Les allers-retours avec le sarkozysme n’ont pas à être amnistiés aussi facilement». «Il n’a pas fait acte de repentance, contrairement à Rama Yade et Roselyne Bachelot», a renchéri un député proche de Benoît Hamon.

Interrogé, le vice-président du groupe PS Philippe Martin a insisté sur le «pragmatisme» de la nomination de Jean-Pierre Jouyet, «l’homme de la volonté d’une régulation financière au sein de l’AMF».

Ami de François Hollande, dont il a été le condisciple dans la fameuse promotion Voltaire de l’Ena (1977-80), Jean-Pierre Jouyet avait été l’un des ministres d’ouverture de Nicolas Sarkozy, qui l’avait nommé aux Affaires européennes en 2007 avant de rejoindre l’AMF l’année suivante.

Lors de la primaire socialiste, des soutiens de Martine Aubry avaient critiqué la prise de position de Jean-Pierre Jouyet en faveur de François Hollande, ainsi que ses déclarations en faveur d’un «compromis droite-gauche» face à la crise. «Toute tentation de recycler des hommes de Sarkozy nous exposerait au risque de recycler sa politique», avaient écrit à l'époque Henri Emmanuelli et l’actuel ministre Benoît Hamon.

«Compétences»

A l'inverse, le porte-parole du nouveau groupe centriste à l'Assemblée nationale, Jean-Christophe Lagarde (NC), a déclaré mardi qu’il allait soutenir la candidature de Jean-Pierre Jouyet à la tête de la Caisse des dépôts (CDC), mettant en avant ses «compétences».

«Objectivement, il a les compétences, il a aussi ses affinités politiques mais l’important, c’est de ne pas faire de nominations par connivences mais par compétences et Jean-Pierre Jouyet nous paraît avoir les compétences», a déclaré à la presse Jean-Christophe Lagarde à l’issue de la réunion du groupe centriste (UDI).

Jean-Pierre Jouyet sera nommé à la tête de la CDC à condition que sa désignation ne rencontre pas l’opposition des trois cinquièmes des membres des commissions des Finances de l’Assemblée et du Sénat.
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MessageSujet: Du sarko sans sarko !...tel est la démocrassouille de Flamby   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeJeu 26 Juil - 16:10

ACTUALITÉ Reuters
Manuel Valls promet de revoir les critères de naturalisation
- Publié le 25/07/2012 à 19:09 - Modifié le 25/07/2012 à 19:10


PARIS (Reuters) - Manuel Valls a annoncé mercredi qu'il reviendrait sur les critères de naturalisation mis en place par son prédécesseur au ministère de l'Intérieur pour que l'acquisition de la nationalité française cesse d'être une "course d'obstacles".

Il a par ailleurs annoncé le démantèlement de nouveaux camps de Roms, une mesure à laquelle le gouvernement est d'après lui contraint du fait de la concentration inquiétante de ces populations sur des terrains occupés illégalement.

"Le nombre de naturalisations est en chute libre, si rien n'est fait ce nombre va chuter de 40% entre 2011 et 2012 après une chute de 30% entre 2010 et 2011. Cette chute résulte d'une politique délibérée d'exclure de la nationalité des gens méritants", a dit Manuel Valls lors d'une audition devant la commission des lois du Sénat, rappelant avoir été lui-même naturalisé Français il y a moins de 30 ans.

"Je m'apprête à revenir sur les critères introduits, de manière peu connue, par mon prédécesseur. Je veux faire de la nationalité un moteur d'intégration (...) et non le résultat d'une course d'obstacles aléatoire et donc forcément discriminante", a-t-il ajouté.

La loi relative à l'immigration de juin 2011 a durci les critères de naturalisation, demandant notamment aux candidats à la naturalisation de prouver leur maîtrise de la langue en produisant un diplôme ou une attestation délivrée par un organisme reconnu par l'Etat.

Manuel Valls a répété mercredi ne pas vouloir augmenter le nombre de régularisations de sans papiers, mais clarifier leurs critères, pour sortir de "toute logique arbitraire". Une circulaire est en préparation pour redéfinir ces critères "d'admission exceptionnelle au séjour", et elle sera discutée avec syndicats et associations durant l'été, a-t-il précisé.

Environ 30.000 régularisations sont prononcées chaque année en France, dont environ 15.000 de manière discrétionnaire, d'après Manuel Valls.

"Régulariser est un acte important qui doit s'appuyer sur des critères précis et objectifs", a estimé le ministre.

DÉMANTÈLEMENTS DE CAMPS DE ROMS

Interrogé par plusieurs sénateurs sur la situation de grande précarité des Roms en France, Manuel Valls s'est dit "très inquiet" de la concentration de ces populations dans des campements insalubres et illégaux, une situation qui contraint d'après lui le gouvernement à de nouveaux démantèlements.

Nicolas Sarkozy avait provoqué une polémique en ordonnant il y a deux ans le démantèlement systématique de tous les camps illégaux de Roms dans son discours de Grenoble.

"La situation aujourd'hui à Lyon, à Aix-en-Provence, en Seine-Saint-Denis, dans une partie de l'agglomération lilloise, nous oblige à prendre des décisions de démantèlements", a dit mercredi Manuel Valls.

"Je ne dis pas que ça règle la solution, mais nous sommes face (...) à une situation y compris de confrontation entre les populations de quartiers populaires et les populations dites roms", a-t-il ajouté, disant vouloir traiter cette question avec "sérénité".

Manuel Valls a par ailleurs annoncé que le gouvernement proposerait à l'automne de mettre fin au "délit de solidarité" qui punit les personnes ayant apporté une aide au séjour à des étrangers sans papiers.

Dans le cadre d'un projet de loi prévu pour le premier semestre de 2013, il proposera également de créer un titre de séjour pluriannuel pour faciliter les démarches administratives des étrangers en situation régulière. De 50.000 à 60.000 personnes pourraient bénéficier de cette mesure, a-t-il indiqué.

Le ministre a enfin annoncé qu'un débat serait organisé chaque année au parlement sur la régulation des migrations économiques en fonction des besoins du pays, et en lien avec les partenaires sociaux.

Chine Labbé, édité par Yves Clarisse
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MessageSujet: Nicolas est le modèle de la gauche faux-nez, faux -cul   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeVen 3 Aoû - 11:51

Le gouvernement poursuit la politique de démantèlement des camps roms
Début août 2012, soit deux ans après le controversé discours de Grenoble prononcé par Nicolas Sarkozy, le gouvernement socialiste – par la voix de Manuel Valls – fait lui aussi preuve de fermeté à l’égard des Roms.

Le ministre de l’intérieur Manuel Valls, ici le 31 juillet à l’Assemblée. Il préconise le démantèlement des camps « quand il y a eu une décision de justice ».
De nombreux campements ont été démantelés ces derniers jours à la suite de décisions de justice, conformément aux souhaits du ministre de l’intérieur.


Le 30 juillet 2010, Nicolas Sarkozy sortait la France de sa torpeur estivale avec un discours musclé sur la sécurité. Venu à Grenoble installer le nouveau préfet de l’Isère, l’ancien président déclarait alors – entre autres choses – vouloir « mettre un terme aux implantations sauvages de campements Roms » , et supprimer en trois mois la moitié de ceux déjà existants. Le discours de Grenoble est, depuis, resté comme un tournant dans la politique sécuritaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le symbole de ce que certains ont qualifié pendant la campagne présidentielle de dérive droitière.

Deux ans plus tard, à l’heure de l’« anniversaire » de ce discours, c’est au tour du Parti socialiste, désormais au pouvoir, de se saisir de la question des Roms. Et dans des termes voisins de ceux de Nicolas Sarkozy.

« Les préfets ont pour mission de démanteler les camps de Roms quand il y a eu une décision de justice , a déclaré mardi 31 juillet, sur Europe 1, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls. Chaque fois qu’il y a une décision de justice, chaque fois que les propriétaires de ces terrains, qui sont souvent des collectivités territoriales, en font la demande, il y aura ces démantèlements. C’est une politique à la fois ferme et respectueuse du droit » , a-t-il ajouté.

UNE TONALITÉ DIFFÉRENTE
Des propos dont la tonalité résonne quelque peu différemment de ceux formulés sur le sujet en mars dernier par celui qui était alors candidat à la présidentielle, François Hollande : « Je souhaite que, lorsqu’un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées , avait-il déclaré. On ne peut pas continuer à accepter que des familles soient chassées d’un endroit sans solution. Cela les conduit à s’installer ailleurs, dans des conditions qui ne sont pas meilleures. »

Quelques mois plus tard, force est de constater que la prise de position de celui qui allait devenir président de la République n’est pas suivie d’effets. Les démantèlements de camps de Roms se sont poursuivis au cours de ces derniers jours, notamment dans le Nord ou en Seine-Saint-Denis, sans que soient nécessairement proposées des solutions d’hébergement alternatives.

« La politique du gouvernement s’inscrit dans la continuité du précédent, en contradiction avec les promesses de François Hollande , déplore Malik Salemkour, animateur du collectif Romeurope et vice-président de la Ligue des droits de l’homme, qui doit être reçu vendredi 3 août place Beauvau pour évoquer le sujet. Manuel Valls le dit lui-même, les démantèlements sont des non-solutions. » Il réclame que l’exécutif applique la règle du « pas d’expulsion sans solution » . « Les gens ont droit à une prise en charge, ils ne peuvent pas rester à la rue » , estime Malik Salemkour.

RESTRICTION DE L’ACCÈS AU TRAVAIL
Autre point de tension, la question du travail des ressortissants de Roumanie et de Bulgarie. Depuis l’entrée de ces deux pays dans l’Union européenne en 2007, la France, comme un certain nombre de ses voisins, a mis en place une mesure transitoire restreignant l’accès à son marché du travail pour leurs citoyens. Celle-ci doit prendre fin le 31 décembre 2013.

Or les 15 000 à 20 000 Roms présents sur le territoire français viennent en majorité de ces deux pays et ne peuvent par conséquent que difficilement s’intégrer au tissu économique. « L’Irlande et l’Italie viennent d’annuler cette mesure, cela peut aussi être décidé dès demain en France si le gouvernement le souhaite » , assure Malik Salemkour.
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MessageSujet: Flamby c'est comme sarko ...élections piège à cons !   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeVen 10 Aoû - 10:46

Après le démantèlement de deux camps roms jeudi près de Lille, Europe Écologie-Les Verts et le Front de gauche accusent le gouvernement de ne pas tenir ses promesses et d'agir comme la droite.

Le débat sur les conditions d'accueil et de vie des Roms est relancé après le démantèlement de deux camps, jeudi matin près de Lille. Europe Écologie-Les Verts estime que François Hollande ne respecte pas ses promesses. Les démantèlements de campements de Roms «contredisent brutalement une des promesses» du président Hollande, qui s'était engagé durant la campagne «à ne pas expulser de familles roms sans leur apporter de proposition de relogement», a estimé le porte-parole du mouvement écologiste, Jean-Philippe Magnen, dans un communiqué.
«De nombreuses familles roms accompagnées par un réseau associatif dense présent avec eux sur le terrain sont aujourd'hui expulsées sans solution», poursuit le porte-parole. Europe Écologie-Les Verts demande au gouvernement de Jean-Marc Ayrault «de stopper immédiatement ces évacuations sans solutions».

Pour Éric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, sur BFM-TV/RMC, le gouvernement Ayrault «se met dans les pas du précédent» en «pointant du doigt les Roms». Il a plaidé pour «une politique qui appréhende de manière globale le problème de ces migrants de l'intérieur que sont les Roms. Il faut qu'ils puissent vivre dignement dans ce pays».


Les associations déçues
Selon l'ONG Médecins du monde, depuis le début de la présidence Hollande, il y a déjà eu un charter de Roms le 10 mai et un autre le 5 juillet vers la Roumanie. «Ce qui est inconcevable pour nous, c'est qu'on jette les gens sans leur dire où ils peuvent aller. On attendait mieux, suite aux déclarations du président Hollande», a déclaré Roseline Tiset, de la Ligue des droits de l'homme.

Animateur du collectif Romeurope et vice-président de la Ligue des droits de l'homme, Malik Salemkour a déclaré à FTVi «constater une continuité exacte de ce que nous dénonçons depuis plusieurs années. Sur le terrain, c'est effectivement la même politique d'expulsion (que celle de Sarkozy) qui est menée, avec la même brutalité. C'est une grande déception».
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MessageSujet: "dans la plus sordide tradition sarkozienne"   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeVen 10 Aoû - 15:06

NPA: évacuations de Roms "dans la plus sordide tradition sarkozienne"
Publié le 10.08.2012, 11h38
Réagir Le Nouveau parti Anticapitaliste a dénoncé vendredi une "chasse aux Roms" qui continue dans "la plus sordide des traditions sarkoziennes", en pointant le ministre de l'Intérieur.
Dans un communiqué intitulé ": Valls à la manoeuvre, la chasse aux Roms continue", le parti trotskiste s'insurge: "en plein été, au moment où les réactions sont les plus faibles, dans la plus sordide des traditions sarkoziennes, plusieurs camps de Roms viennent d'être évacués, pratiquement sans solution alternative proposée".

"C'est maintenant à Lille puis à Lyon, villes dirigées par le PS, que la police est intervenue", poursuit le mouvement d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou, avec ce constat: "Des centaines de personnes à la rue, des familles éclatées, le travail social réduit à néant au profit de la seule logique répressive et sécuritaire".
"La droite a raison de reconnaître en Valls le ministre en qui elle peut compter et elle l'a félicité pour cela", ajoute le NPA qui "appelle à une mobilisation de toutes les forces sociales et politiques, sous toutes ses formes, pour arrêter cette indignité".
Deux campements Roms avaient été évacués jeudi à Lille, quelques heures avant que des dizaines de Roms bénéficiant de l'Aide humanitaire au retour ne décollent de Lyon pour la Roumanie.

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MessageSujet: Flamby à plat ventre devant les dictateurs   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeDim 12 Aoû - 4:15

ACTUALITÉ Monde RSS
France-Bahreïn : quand François Hollande reçoit un dictateur
Le Point.fr - Publié le 06/08/2012 à 12:13 - Modifié le 06/08/2012 à 14:05
Le président de la République a accueilli en catimini le roi Hamed de Bahreïn, dont le régime étouffe dans le sang la révolte de sa population.


La présidence de la République n'a pas prévenu la presse française de la visite à Paris du roi Hamed de Bahreïn. © Capture d'ecran / Bahrain News Agency (http://www.bna.bh)



Commentaires (194)


Sur le même sujet


Par Marine de Tilly
Le colonel Kadhafi, Bachar el-Assad..., le perron de l'Élysée croyait la page des dictateurs arabes invités en France tournée. Deux mois après son accession à la tête de l'État, François Hollande semble pourtant perpétuer la tradition présidentielle, en secret. C'est en catimini que le "président normal" a reçu le 23 juillet dernier le roi de Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, à la tête d'une dynastie sunnite au pouvoir depuis deux cents ans. En effet, aucune mention sur l'agenda élyséen, aucune alerte à la presse ne sont venues annoncer cette visite de premier plan. "Cette rencontre était à l'évidence une réception officielle", signale au Point.fr Jean-Paul Burdy*, professeur d'histoire à l'Institut d'études politiques de Grenoble, qui relate l'affaire sur son site. Ce spécialiste de Bahreïn en veut pour preuve le fait que le roi a été accueilli à l'aéroport par la garde républicaine française.

Pourquoi un tel silence ? Il faut dire que Bahreïn n'est pas n'importe quel pays. Cela fait un an et demi que le royaume réprime dans le sang la révolte chiite : la communauté majoritaire de ce minuscule État de 1 230 000 habitants (dont 550 000 nationaux) exige du pouvoir sunnite des élections libres et la fin des discriminations à son égard. Selon Amnesty International, au moins 60 personnes ont été tuées depuis mars 2011, après que l'Arabie saoudite a dépêché sur place un millier de ses soldats pour réfréner toute velléité révolutionnaire.

Un tweet donne l'alerte

Ironie du sort, c'est justement par un tweet (relayé par le Figaro.fr) qu'une journaliste politique de l'Agence France-Presse, accréditée à l'Élysée, s'est chargée de donner l'alerte, le 23 juillet à 11 heures du matin. Évoquant une "visite-surprise", en tout cas "pour les journalistes AFP", elle joint à son texte une photo montrant François Hollande aux côtés du roi Hamed ben Issa Al Khalifa, sur le perron de l'Élysée. Quelques heures plus tard, la présidence de la République explique que l'entretien a porté sur la situation en Syrie ainsi que sur "le risque de prolifération des armes de destruction massive". Autrement dit sur le dossier nucléaire de l'Iran, pays que Manama accuse de fomenter les troubles à Bahreïn.

Le lendemain, c'est Laurent Fabius qui reçoit son homologue bahreïni Khalid ben Ahmed al-Khalifah. Celui-ci annonce que la France va aider Bahreïn à mettre en oeuvre des réformes judiciaires ainsi que des mesures en faveur de la liberté de la presse et des droits de l'homme, rapporte l'AFP. De son côté, le Quai d'Orsay indique que le chef de la diplomatie française a "encouragé les autorités bahreïnies à poursuivre leurs efforts pour permettre un apaisement durable des tensions que connaît le royaume".

Des tensions qui, pourtant, restent extrêmement vives. Durant tout le mois de juillet, les forces de sécurité ont arrêté plus de 240 personnes alors qu'une centaine d'autres ont été blessées dans des heurts avec la police, selon le principal groupe de l'opposition chiite, Al-Wefaq. Deux semaines avant la visite du roi en France, l'opposant emblématique Nabeel Rajab a été condamné à 3 mois d'emprisonnement pour avoir critiqué dans un tweet le Premier ministre bahreïni, et oncle du roi, Cheikh Khalifa. "Des manifestations ont lieu en permanence dans les quartiers chiites périphériques de Manama", indique pour sa part Jean-Paul Burdy, selon qui "le régime n'est pas menacé, mais la situation pas normalisée non plus". Le 1er août, l'ONG des Médecins pour les droits de l'homme (PHR) a ainsi condamné l'utilisation par le gouvernement bahreïni de grenades lacrymogènes dans un but létal. Dans un rapport, le directeur adjoint de PHR affirme que des tirs de grenades lacrymogènes visent "directement des civils dans leur voiture, dans leur maison, ou dans d'autres espaces fermés où les effets toxiques sont exacerbés".

Coopération sécuritaire ?

S'il demeure la principale cible des manifestants de la Perle (place centrale de Manama, NDLR), le roi Hamed, au pouvoir depuis dix ans, s'inscrit-il pour autant dans la lignée des Muammar Kadhafi et autres Bachar el-Assad ? "Absolument pas", insiste Jean-Paul Burdy. "La répression est bien moins sanglante à Bahreïn et le roi n'en est sans doute pas l'acteur principal." Conscient de l'impasse politique que traverse son pays, Hamed ben Issa Al Khalifa a bien tenté d'accorder des concessions à l'opposition. Il a notamment mis sur pied en juin 2011 une commission d'enquête internationale indépendante sur les incidents qui ont frappé le pays trois mois plus tôt. Le rapport qui en a découlé dénonce un "usage excessif et injustifié de la force" du régime.

Problème : l'appareil sécuritaire reste entre les mains du puissant Premier ministre Cheikh Khalifa, véritable chef de l'État depuis près de cinquante ans. "Ce qui est certain, c'est que le roi Hamed est aujourd'hui le dirigeant d'un régime répressif", souligne le spécialiste du royaume. Voilà qui expliquerait pourquoi l'Élysée s'est contenté d'un "service minimum" pour la venue du souverain. Pas de journalistes, pour ne pas s'attiser de foudre médiatique, mais aussi pour ne pas accorder au royaume une vitrine internationale, ce dont il a aujourd'hui grand besoin pour sa propagande intérieure. Si le "silence radio" français s'est révélé efficace, il a été trahi par la presse bahreïnie, qui a surexploité à l'excès la visite royale en capitale occidentale.

Le "message" de la France

Surtout, l'agence de presse officielle BNA a apporté ses propres précisions sur la future coopération entre les deux pays. À l'en croire, les opposants bahreïnis ont de quoi s'inquiéter : outre la presse, la collaboration concernerait "les domaines politique, de la défense, de l'éducation, de la culture et de la technologie". Une perspective qui a suscité l'inquiétude de six associations de défense des droits de l'homme, dont Amnesty International, la Fédération internationale des droits de l'homme et Human Rights Watch. Dans une lettre commune rendue publique le 2 août, les ONG appellent François Hollande à "indiquer clairement que la France déplore l'échec de Bahreïn dans la mise en oeuvre des recommandations les plus importantes de la commission d'enquête indépendante de Bahreïn, à savoir la libération des personnes emprisonnées pour l'unique exercice de leurs droits à la liberté d'expression et de rassemblement pacifique".

Contactée par le Point.fr, une source proche du dossier affirme que les deux pays ont simplement discuté de la possibilité de créer une haute autorité s'intéressant à l'ensemble des relations entre les deux pays. "C'est seulement lorsque le comité sera mis en place que les domaines de coopération seront formalisés", ajoute-t-elle. Interrogée sur le bien-fondé d'un tel rapprochement, étant donné la répression en cours à Bahreïn, la source précise que ce genre de collaboration est un moyen pour Paris de faire passer à Manama le "message selon lequel la France soutient le processus des réformes entreprises dans le pays".
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MessageSujet: François Hollande et Nicolas Sarkozy (Roms, Syrie) : C'est Dupont et Dupond   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeDim 12 Aoû - 4:26

François Hollande et Nicolas Sarkozy (Roms, Syrie) : C'est Dupont et Dupond

Allain Jules
Cent Papiers
ven., 10 août 2012 13:43 CDT
Hollande et Sarkozy, c'est Dupont et Dupond, c'est kif kif !

Sale temps pour les Roms, qui viennent de voir un de leur camp, le plus grand d'Île de France, situé porte d'Aubervilliers, démantelé, alors qu'on ne leur propose pas de réelles solutions de rechange. A Lille aussi, la grande métropole du nord, c'est le même sort qui leur est réservé. Quand, hypocritement, on leur octroie la modique somme de 300 euros par adulte, et 150 euros par enfant, pour qu'ils repartent, qui, en Hongrie, qui, en Roumanie, les autorités laissent poindre à l'horizon le règlement de la situation, sans toutefois indiquer que ces gens, qui sont tout d'abord Européens, pourront revenir. Il serait plus opportun, il me semble, qu'on les intègre mieux, en leur construisant de vrais campements, et en les obligeant d'inscrire leurs enfants dans des écoles, au lieu qu'ils mendient en famille. Hélas, il n'y a pas de volonté politique, tout se fait superficiellement, depuis tant d'années.

Quelle malédiction pour la France. A n'en pas douter, comme nous le disions dès son entrée en fonction, surtout avec la nomination de Manuel Valls à la Place Beauvau c'est à dire au ministère de l'Intérieur, François Hollande se tirait une balle dans les pieds. Qui ignore que Valls est le Sarkozy de gauche ? Il fallait oser et, François Hollande l'a fait. "On a retrouvé le rythme de l'ancien gouvernement", a déploré, à juste titre, Malik Salemkour, le vice-président de la Ligue des Droits de l'Homme et animateur du collectif Romeurope.

Alors que l'hypocrisie abyssale de la droite se fait de plus en plus ridicule avec la soi-disant position de Hollande sur la Syrie, sur le cas des Roms, Eric Ciotti, député très à droite de l'ex majorité a salué hier, jeudi, la politique du gouvernement: "Manuel Valls a décidé de poursuivre le démantèlement des camps de Roms. C'est une mesure juste et légitime, tant ces lieux n'ont pas leur place sur le territoire de la République". Parole d'immigré de l'ambitieux Eric Ciotti, d'origine italienne, qui rêvait, sous Sarkozy, d'être ministre de la terreur à la place du ministre de l'intérieur.

Quant au cas syrien, après la sortie idiote mais surtout hypocrite de l'ex roitelet élyséen Nicolas Sarkozy, l'homme qui n'a jamais compris le film, la colère de Botul, le soi-disant philosophe, ou si, plutôt philosophe de guerre, François Hollande semble s'exécuter. Il envoie donc à la frontière syro-jordanienne, des militaires déguisés en humanitaires, avec l'argent du contribuable français. Or, en ce moment, la Banque de France prédit l'entrée en récession de la France. Une alerte sur la croissance française qui ne semble pas émouvoir outre mesure, les fossoyeurs de la République. Et de voir le communiqué mensonger, il y a de quoi crier de rage:
« La France a envoyé, jeudi, un groupement médico-chirurgical militaire à destination de la Jordanie pour venir en aide aux réfugiés qui fuient les combats en Syrie et affluent à la frontière syro-jordanienne. Un Airbus A310 transportant quelque 90 militaires et plus de 20 tonnes de matériel médical a décollé à la mi-journée de la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône) à destination d'Amman"
Sarkozy et Hollande sont décidément dans le même bateau, celui du mépris des Français, et de la haine.
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MessageSujet: Démantèlement de camps de roms : Manuel Valls sur les traces de Sarkozy   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 8:51

Démantèlement de camps de roms : Manuel Valls sur les traces de Sarkozy

Ces derniers jours, plusieurs camps de roms ont été démantelés dans les villes de Lille, Lyon, Villeurbanne, La Courneuve, ou encore Marseille. A Lyon, 240 roms ont été expulsés à Bucarest, suscitant de vives critiques de la part des associations, et de certains hommes politiques.

AJIB.FR | PUBLIÉ LE 16 AOÛT 2012 PAR AJIB.FR
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Ces derniers jours, plusieurs camps de roms ont été démantelés dans les villes de Lille, Lyon, Villeurbanne, La Courneuve, ou encore Marseille. A Lyon, 240 roms ont été expulsés à Bucarest, suscitant de vives critiques de la part des associations, et de certains hommes politiques.

Sur les traces de l’UMP

Manuel Valls justifie son acte par la nécessité de « fermeté ». Mais il a été rapidement accusé de mener une politique similaire à celle de l’UMP.

Le Forum Européen des Roms et des gens du voyages (Ferv) qui réunit les plus grandes ONG et les associations de Roms, a demandé au Président François Hollande de cesser les démantèlements des camps de Roms sans solution alternative. Ne pas les expulser sans solution alternative était pourtant une promesse de campagne de François Hollande alors candidat à la présidentielle.

La Commission Européenne a à nouveau placé la France sous surveillance. Mina Andreeva porte parole de la vice-présidente en charge de la Justice de l’union européenne a déclaré : « Les services de la vice-présidente en charge de la Justice Viviane Reding sont en contact avec les autorités françaises et analysent la situation pour s’assurer que les règles européennes sont respectées ».

Le Parti Socialiste et notamment Manuel Valls qui critiquaient sévèrement Nicolas Sarkozy sur le dossier des Roms agissent avec le même arbitraire et les mêmes discriminations que la Droite en 2010. Pas étonnant qu’après les Roms, le gouvernement décide de s’en prendre à d’autres minorités.
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MessageSujet: Manuel Valls a passé cette semaine à se montrer un peu partout, permettant ainsi à François Hollande de poursuivre tranquillement ses vacances dans le Var. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il sera bientôt temps de ranger la crème solaire…   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeSam 18 Aoû - 9:50

Politique fiction - Manuel Valls a passé cette semaine à se montrer un peu partout, permettant ainsi à François Hollande de poursuivre tranquillement ses vacances dans le Var. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il sera bientôt temps de ranger la crème solaire…
Samedi 11 / Dimanche 12 août 2012 : où sont les femmes ?
Le week-end de François Hollande ressemble à tout sauf à des vacances. D’abord dérangé par l’affaire des démantèlements de camps roms, le Président doit également rendre hommage au major Franck Bouzet, 88ème soldat décédé en Afghanistan, puis se rendre à Grenoble (oui, Grenoble), au chevet des victimes d’un braquage. De retour à Brégançon, le chef de l’Etat, harassé, appelle Nicolas Sarkozy :
«C’est quoi ces vacances pourries !?
- Je suis pas ton tour-opérateur François, de quoi tu te plains ?
- Le jour de l’investiture, tu m’as vendu des soirées de ouf avec des filles en bikini et là, j’arrête pas de bosser comme un malade ! Je suis encore plus crevé que quand je suis au boulot
- Je comprends pas, tu fais pas 35 heures ?
- Hey ! Les vannes c’est mon domaine. Ne me pique pas mes effets
- Ecoute, le meilleur organisateur de soirées que je connaisse c’est Alain Juppé. C’est lui qui ramenait l’alcool et les filles ! Appelle-le
- Sérieusement ?
- Comment tu peux être président en étant aussi naïf !? Ecoute, je t’organise une petite private party dès que je peux. En attendant, va faire un Scrabble avec Valoche !»
Las, l’ambiance n’est pas au beau fixe avec Valérie Trierweiler. Profitant d’un moment d’absence de sa dulcinée, le Président décide de regarder la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques. La Première dame a le malheur d’entrer dans la pièce alors que les Spice Girls viennent effectuer leur tour de chant. Elle voit rouge lorsqu’elle aperçoit le sourire de François Hollande devant la mine rayonnante de Geri Halliwell et de ses copines (sauf Victoria Beckham qui préfère tirer la gueule). Jalousie, dispute, nuit sur le canapé… Une de plus.
Lundi 13 août 2012 : on refait le plafond
Ses vacances étant ruinées, François Hollande décide de se remettre au travail. Il organise tout d’abord une visio-conférence avec Pierre Moscovici. Le Conseil constitutionnel vient d’annoncer que le plafond de l’ISF serait rétabli dès l’année prochaine. Une décision qui ne convient pas au ministre de l’Economie :
«Ecoute François, les riches doivent payer ! On ne peut pas les laisser s’en sortir
- Mais Pierrot, on est tous plus ou moins riches. Arrête tes bêtises, ça va nous retomber dessus !
- Mais le changement c’est maintenant !
- Ça suffit avec ça ! Stop le changement ! Plus de changement !
- Et on fait tout comme Sarkozy, c’est ça ?
- Why not… C’était pas si mal après tout»
Alors qu’il voit son ministre se décomposer, François Hollande tente de rattraper le coup :
«Ce que je veux dire c’est : ne nous précipitons pas. On en reparle quand je reviens en fin de semaine»
Ayant, «par hasard», entendu la conversation (qu’elle écoutait à travers la porte), Valérie Trierweiler intervient :
«En fin de semaine ?
- Ben oui, ma biche, il faut bien que je retourne travailler
- Mais j’ai dit aux copines que je partais pour deux mois
- Reste si tu veux. Je peux rentrer à Paris tout seul. Et puis, si tu n’as pas envie de rentrer à Paris du tout, ne te sens pas obligée
- Non, j’assumerai mon rôle de Première dame !
- Tant pis…
- Plaît-il ?
- Je disais : youpi !»

Mardi 13 août 2012 : Valls entre en scène
Alors qu’il effectue son sport matinal au son des LMFAO, François Hollande est interrompu par un coup de téléphone de Manuel Valls :
«François, l’heure est grave !
- Tu as encore expulsé des Roms ?
- Non, la France est en proie à de graves violences
- Où ça ?
- Amiens !
- C’est à dire ?
- Amiens, la capitale de… Enfin, Amiens quoi ! Des policiers ont perdu la vie, des centaines de personnes ont participé à cette émeute !
- Non mais… Amiens ! Vraiment ?
- Moi, ministre de l’Intérieur, je dois me rendre dans cette ville du péché et du crime !
- Profite de ton déplacement pour aller visiter la maison de Jules Verne. Ça te cultivera un peu
- Je ne suis pas là pour le tourisme François ! Je suis là pour tout nettoyer au Kärcher ! On va les avoir ces racailles
- Tu as raison ! Et inspire-toi de Jules
- César ?
- Verne ! T’écoutes rien quand on te parle, c’est fou ça ! Bref, inspire-toi de Jules Verne. Si l’on peut faire le tour du monde en 80 jours, on peut sauver Amiens des griffes de la violence !»
Encore sous le choc, François Hollande annonce qu’il compte mettre tous les moyens nécessaires en place pour lutter contre l’insécurité dans notre pays. Des déclarations qui étonnent Nicolas Sarkozy. Son prédécesseur lui adresse un sms : «Pourquoi tu sembles si préoccupé ? C’est pas la première fois qu’il y a des violences en France !». Réponse immédiate : «Non mais tu comprends rien ! Si Amiens se met à s’enflammer, c’est que la situation est pire que ce que l’on pensait ! Bientôt, même le Larzac ne sera plus un endroit sûr !» Un bon chef sait toujours prendre la réelle mesure d’une situation de crise.

Mercredi 15 août : rien… Et c’est tant mieux !
Un 15 août on ne fait rien. C’est comme ça, il n’y a rien à faire. Le 15 août, on ne travaille pas. Même lorsque l’on est président de la République. L’Eglise catholique a bien prononcé quelques prières anti-mariage homosexuel mais nous sommes le 15 août alors, on s’en fiche. Du coup, parlons d’autre chose. Ça va vous ? Avez-vous vu France-Uruguay ? Pas brillant tout ça, hein ? Ça manquait un peu de Zizou je trouve… Bref, reprenons.
Jeudi 16 août 2012 : week-end à Roms
Ce jeudi est sans conteste la journée la plus chargée de la semaine de François Hollande. D’abord parce que le Président reçoit dès six heures du matin un sms de Jean-Marc Ayrault : «Slt Franssoua ^^ jorganiz 1 réunion interministériel pr parlé dé roms la semène prochène LOL tuvien ?» Le Président refuse de répondre et file directement écrire dans son journal intime. «Cher journal. La semaine prochaine, mes ministres vont organiser une réunion pour parler des Roms. Si la droite l’avait fait, de quoi aurait-on traité mon pote Nico ? PS : aujourd’hui, je vais à Cannes voir mon papa ! Malheureusement, Valoche vient avec moi !»
C’est également durant cette journée que la France découvre que François Hollande appelle Nicolas Sarkozy «le salopard» en privé. Une nouvelle qui n’attriste guère son prédécesseur, habitué à l’appeler «le mou du genou» devant ses soutiens. Une habile technique de camouflage pour que personne ne découvre leur amitié secrète.
Enfin, Ségolène Royal décide de se faire remarquer. D’abord en accordant une interview durant laquelle elle annonce ne pas se considérer comme une personne «indispensable» au Parti socialiste. Et ensuite en faisant part de son intention de participer aux journées d’été d’Europe-Ecologie les Verts alors qu’elle n’ira pas aux universités d’été du PS à La Rochelle. «Quel talent pour occuper l’espace médiatique ! Ça c’est de la meuf !», sera la seule pensée du président de la République.
Vendredi 17 août 2012 : quand vient la fin de l’été…
Cette fin de semaine sent surtout la fin de vacances pour François Hollande. Le Président est obligé de rattraper une bourde de ses ministres. Ces derniers ont laissé entendre qu’Henri Proglio, président d’EDF, pourrait céder sa place à la tête de l’entreprise publique afin de faire place à une personnalité moins proche de Nicolas Sarkozy. Une idée qui ne convient guère au chef de l’Etat, qui en informe Jean-Marc Ayrault : «Si on commence à mettre nos copains à tous les postes importants, on va finir par se faire repérer ! Arrête tes conneries et dément !» Une remontrance à laquelle le premier ministre goûte peu : «Mé Franssoua, tu me snob pdt tte té vacs é la seule foie ou tu mékri c pr mengueulé » Le Président ne prend pas la peine de répondre.
Pendant ce temps, Manuel Valls annonce qu’il va créer des postes de policiers et de gendarmes. L’attitude volontariste de ce dernier inquiète au plus haut point François Hollande. «Le coup du ministre de l’Intérieur qui va partout et parle tout le temps pour finalement devenir président, je l’ai déjà vu quelque part», se dit-il. Mais «l’hypoprésident» (selon Nadine Morano et Christian Estrosi) n’a pas le temps de ruminer ses mauvaises pensées. Son téléphone l’en empêche :
«Moi, président de la République, j’écoute
- Allô François ? C’est Zahia, tu vas bien ?
- Zahia qui ?
- There’s only one Zahia, François
- C’est pas faux. Que puis-je pour vous ?
- Un de nos amis communs m’a dit qu’il y avait de l’eau dans le gaz entre Bobonne et toi. Je me suis dit que tu apprécierais d’aller boire un verre avec une femme qui ne te prend pas la tête
- Ah… Mais quel ami commun ?
- Un certain Nicolas. Ça te dit quelque chose ?»
Depuis quand Nicolas Sarkozy joue-t-il les entremetteurs ? François Hollande va-t-il devoir affronter Manuel Valls en 2017 ? Zahia Dehar ferait-elle une bonne première dame ? Si je vous le dis tout de suite, ça tuerait tout suspense. Alors rendez-vous dans le prochain épisode !
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MessageSujet: Quand Ayrault fait la danse du ventre au Medef !   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 11:03

Quand Ayrault fait la danse du ventre au Medef !
Jeudi 30 Août 2012 à 05:00 | Lu 8115 fois I 34 commentaire(s)

MATHIAS DESTAL ET HERVÉ NATHAN - MARIANNE

S'ABONNER À MARIANNE+ IMPRIMER AUGMENTER LE TEXTE DIMINUER LE TEXTE
Pour l’ouverture de l’université d’été du Medef, mercredi 29 août, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a prononcé un long discours destiné à rassurer le patronat. Une opération séduction rondement menée au prix de concessions appréciées.


(Jean-Marc Ayrault est le premier chef de gouvernement à sonner la rentrée du Medef depuis sa création, en 1998 - Jacques Brinon/AP/SIPA)
Jean-Marc Ayrault est allé à Canossa. Pour le premier jour de l’université d’été du Medef organisée sur le campus d’HEC, à Jouy-en-Josas, du 29 au 31 août, le Premier ministre s’est fendu d ’un discours de plus de trois quarts d'heure destiné à nouer une relation positive, forte, durable avec le patronat.

«Il nous a fait une déclaration d’amour», plaisante Geoffroy Roux de Bézieux, président de Virgin Mobile et vice-président de la fédération des Télécoms. Et pour marquer un peu de malice, il ajoute «avec son charisme habituel». Car de l’avis général, le Premier ministre a en effet réussi à être aussi ennuyeux que lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée.

Cela baille ferme dans la salle et les applaudissements sont juste polis. «Jean-Marc Zéro, le premier ministre qu’il vous faut», brocardait, vachard, un membre du Medef. «C’était de la langue de bois totale, persifle le patron d'une entreprise spécialisée dans l’achat et la revente d’or et président de la chambre syndicale des négociants d'or, Gilles Rebibo. Il peut nous draguer autant qu’il veut mais c’est comme avec une femme, on a beau la séduire merveilleusement bien, elle attend des preuves de sincérité.»

Le Premier ministre en a fait des tonnes dans l’appel aux patrons, qui avaient fait savoir dans des rencontres précédentes qu’ils projetaient de ne pas se rendre aux négociations sociales si le gouvernement socialiste ne revenait pas à de meilleurs sentiments envers les entrepreneurs.

«L’ACCIDENT DE JUILLET EST CLOS»
Le Medef n’a pas digéré que la négociation engagé sur la compétitivité et l’emploi sous Sarkozy soit balancée aux oubliettes. «C’est dans un esprit d’ouverture et de confiance que je viens devant vous, attentif aux difficultés que vous rencontrez et à vos propositions», a lancé Jean-Marc Ayrault devant les chefs d’entreprise à l’affût de la moindre maladresse.

Se sachant attendu au tournant, Ayrault a pris soin de n’aborder aucun sujet susceptible de fâcher l’auditoire. Rien sur la taxation des revenus supérieurs à 1 million d’euros, rien non plus sur les licenciements boursiers, rien sur la pénalisation des entreprises qui abusent de la précarité… Non, l’objectif est tout autre : affirmer la volonté du gouvernement de surmonter les défis économiques qui attendent le pays au côté des entreprises et de leurs cadres dirigeants.

Le poing socialiste a donc bel et bien été tendu en direction des chefs d’entreprise, «en première ligne dans l’effort de redressement de notre pays». Ainsi Jean-Marc Ayrault a-t-il évoqué la future réforme fiscale qui, assure-t-il, «visera à améliorer le financement de l’économie, l’investissement et la compétitivité des entreprises.» Dans l’amphithéâtre, les participants opinent du chef, satisfaits.

«Pour peser en Europe et dans le monde, la France doit redevenir durablement compétitive», poursuit-il. Pour cela, pas question, «d’ajouter de nouveaux freins à la conduite des entreprises». L’opération séduction atteint son apogée.

( WITT/SIPA)

Le passage sur le financement de la protection sociale conclut l’opération : «Il ne doit plus peser aussi fortement sur le travail (…) Nous définirons, début 2013, un nouveau modèle de financement, plus favorable à la compétitivité des entreprises». Le Premier ministre, qui avait évité d’évoquer la question des coûts du travail en conclusion de la Grande conférence sociale de juillet, répare les dégâts.

«Nous nous étions quittés en juillet, après la Grande conférence sociale, sur une mésentente, confie la patronne du Medef, Laurence Parisot, quelques instants après le discours de son invité. Les signaux de l’époque étaient très négatifs. Mais aujourd’hui, le discours est radicalement différent. L’accident de juillet est clos. Nous sommes dans une phase de travail et de bonne volonté de part et d’autre.»

Parisot est aux anges, ou presque. «Le discours du Premier ministre est important pour nous, mais cela dépasse le patronat et le Medef, confie-t-elle. Bien des orientations nous conviennent : la référence à la compétitivité, l’intégration européenne, l’objectif de ramener le déficit public à 3% du PIB, les négociations sur l’emploi et le marché du travail. Maintenant nous attendons la mise en œuvre. Les arbitrages ne sont pas faits. Le président de la République a des décisions difficiles à prendre. Nous sommes dans l’expectative. En octobre, nous serons fixés.» La centrale patronale devrait donc participer aux négociations sur l’emploi et la sécurisation des licenciements.

Satisfaite des signaux envoyés par le socialiste Ayrault, la présidente du Medef a toutefois relevé un oubli dans son discours, qui, selon elle, a son importance : «Le Premier ministre n’a jamais prononcé le mot flexibilité.» Encore un petit effort Monsieur le Premier ministre et le mariage sera définitivement scellé.
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MessageSujet: Au secours ! La droite est toujours au pouvoir !   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeSam 1 Sep - 10:41

Au secours ! La droite est toujours au pouvoir !
A gauche pour de vrai ! nous n’avions pas réagi lorsque le président “socialiste” déjeunait avec les grands patrons du CAC 40. Car nous attendions de voir ce qu’il se dirait lors de cette réunion entre amis. Nous espérions que le président élu par le peuple de gauche dirait quelques vérités à ces anciens camarades d’écoles.

A gauche pour de vrai ! nous n’avons pas réagi non plus lorsque le premier ministre “socialiste” s’est invité hier aux universités d’été du MEDEF pour y prononcer le discours d’ouverture. Là encore nous espérions quelques mises au point à propos des chantages que certains membres de l’organisation patronale exercent sur le gouvernement.

Bref, nous étions bienveillants, considérant qu’un gouvernement de gauche se doit de dialoguer avec les patrons de France histoire de montrer ce que le pays attend de chacun de ses acteurs en ces temps de crise majeure.

Depuis, nous connaissons ce qu’ils se disent les patrons du CAC 40, la chef du MEDEF et les membres du gouvernement “socialiste” :


les entreprises bénéficieront d’un bouclier fiscal anti ISF. Ce qui rassure considérablement la présidente Laurence Parisot.

L’orientation économique globale du gouvernement est en phase avec les souhaits du MEDEF selon les propres mots de la présidente Laurence Parisot au sortir du discours de Jean Marc Ayrault : “Ces orientations générales – la compétitivité, l’intégration européenne, le financement de l’économie – nous conviennent”.

La CGT, principale syndicat des salariés, quant à elle, s’inquiète et s’irrite de cette proximité, de cette connivence entre le syndicat patronal et le gouvernement social libéral.

Faut dire que la CGT, les associations de défenses des indigents, les Nations Unies, les électeurs de gauche ont toutes les raisons de s’inquiéter et de s’irriter. Car en même pas trois mois, même pas 100 jours, le président “socialiste”, le premier ministre “socialiste”, le ministre de l’intérieur “socialiste”, le ministre de l’économie “socialiste” ont démontré qu’ils préféraient amplement un lys sur fond bleu à une rose sur fond rouge :

-le coup de pouce au SMIC prend finalement la forme d’un formidable bras d’honneur à l’adresse des plus précaires du pays,

-la TVA anti sociale sera bientôt remplacée par une augmentation de la CSG histoire de poursuivre la même politique de l’offre d’un certain Sarkozy plutôt que de conduire une politique de relance novatrice,

-la règle d’or, si chère aux libéraux et qui favorise la privatisation de ce qui reste des services publics en Europe, sera bel et bien introduite dans notre constitution,

-le peuple, qui réclame un référendum sur le TSCG, n’aura que le droit de se taire et de subir une austérité mortifère conçue par une certaine Merkel et un certain Sarkozy, mise en oeuvre par un certain Hollande,

-les intérêts des grandes firmes pétrolières seront toujours préférés à la défense de l’environnement,

-le tout nucléaire, le tout voitures continueront à voir l’avenir en rose sous la pression des lobbies industriels et financiers contre toute logique progressiste,

-les travailleurs sans papier, les Roms subiront finalement la même Valls sécuritaire et paranoïaque que sous Guéant.

Le voile est tombé. Et ce n’est pas si surprenant lorsque l’on connaît les sociaux libéraux aujourd’hui à la manoeuvre aussi bien au gouvernement qu’au sein de l’appareil “socialiste”. Si bien que les militants de gauche du désormais parti du lys bleu n’en finissent plus de se poser des questions quant à leur avenir. Certains ont d’ores et déjà tranché et on décidé de rejoindre la gauche pour de vrai ! Car continuer de militer dans un parti qui finalement roule pour le MEDEF et une Europe plus libérale que jamais plutôt que pour les salariés du pays, c’est militer au service d’une droite qui n’a jamais véritablement quitté le pouvoir le 8 mai 2012.

Sydné93
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MessageSujet: Expulsion des Roms, émeutes à Amiens... Pour une partie de la gauche, le président et son ministre de l'Intérieur; Manuel Valls, ne se démarquent pas assez de la politique de Nicolas Sarkozy.   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeLun 3 Sep - 15:05

Expulsion des Roms, émeutes à Amiens... Pour une partie de la gauche, le président et son ministre de l'Intérieur; Manuel Valls, ne se démarquent pas assez de la politique de Nicolas Sarkozy. Des procès en traîtrise qui sèment le trouble au sein de la majorité.


(François Hollande et Manuel Valls, le 2 mai 2012 - Thibault Camus/AP/SIPA)
Du même auteur
Cette semaine dans Marianne : «Hollande secoue-toi, il y a le feu!»
«On the road» avec Hollande
Barack Obama :
Souvent, les trains arrivent à l'heure, hélas. L'indicateur sur lequel sont consignés les rythmes de la gauche française est même si fiable qu'il annonce non seulement les départs et les arrivées, mais aussi les déraillements. Sur l'immigration, le candidat Hollande a pris, délibérément, le risque de l'accident.

Pendant la campagne, il a ciselé des formules creuses et articulé des affirmations contradictoires, instruit et effrayé par les études d'opinion lui démontrant que dans le magma hétérogène cimenté par l'antisarkozysme – son électorat potentiel –, le contrôle de l'installation des étrangers en France était un impératif non négociable pour certains et un casus belli pour d'autres. La victoire acquise, le choc différé se produit donc, comme prévu. Après les sans-papiers de Lionel Jospin et la Marseillaise de Ségolène Royal, les Roms de Manuel Valls sont le prétexte d'une de ces controverses stériles qui ont systématiquement précédé le divorce de la gauche de gouvernement avec son électorat.

Depuis le Front populaire, les procès en traîtrise sont des classiques de l'histoire du socialisme français. Dans le rôle du liquidateur, Manuel Valls est parfait. Il a le cheveu ras, l'oeil sombre et, bien qu'époux d'une violoniste, ses mots crépitent comme une rafale de kalachnikov. Ni la boxe, son nouveau sport, ni l'accomplissement ministériel n'ont détendu ce ressort. Le premier flic de France déroute les partageux, tendance Bob Marley ou abbé Pierre. Sans mentir, osons dire qu'il dégoûte même, depuis longtemps déjà, les vigies tweetantes qui font profession de traquer le «dérapage», dans les prétoires et les salles de rédaction. N'est-ce pas lui qui jugeait le socialisme «dépassé» et voulait saborder le PS, réclamait l'extradition du brigadiste italien Cesare Battisti et proposait de «déverrouiller» les 35 heures ?



(DUPUY/NOSSANT/SIPA)
Fin juillet, quand l'odieux personnage encravaté a osé annoncer, à propos des bidonvilles bricolés par les Roms, qu'il ferait appliquer les décisions de justice, ils ne l'ont pas loupé. Ce n'est pas la Roumanie ou la Bulgarie qu'ils ont critiquées. Pas non plus la Commission de Bruxelles, indulgente à l'égard de ces deux Etats membres qui malmènent leurs Tsiganes. Motus aussi sur la prime perverse (300 € par adulte, 100 € par enfant), instituée en 2006 par Sarkozy pour attirer en France des nomades faciles à expulser. Unique cible : Valls, hermétique au folklore de la mendicité organisée et plus sensible à l'odeur âcre des câbles métalliques fondus au grand air qui empeste les banlieues.

«Honteux, inefficace»

«Pour Valls, le changement, c'est de poursuivre la politique anti-Roms de Sarkozy», l'a ainsi crucifié SUD-Education le 10 août. «Sa politique ressemble à celle de MM. Hortefeux et Guéant comme deux gouttes d'eau», a commenté La voix des Roms. «En 2017, vous serez le candidat UMP à la présidentielle !» ironise encore ce lobby légitimé par une dépêche de l'AFP. Comme de juste, toutes les associations de lutte contre les discriminations ont embrayé, sans d'ailleurs abuser, cette fois, du mot «rafles», méchamment connoté.

Mais, sur le même motif, une partie de la gauche politique a cru devoir broder, avec plus ou moins d'emphase, en fonction des prudences exigées par les fonctions assumées et du sens du ridicule. Ainsi, Christiane Taubira a-t-elle inventé une audacieuse manière de dévoiler sa pensée tout en fermant sa gueule. Le 7 août, quand Libération met à l'épreuve le sens de la solidarité gouvernementale de la garde des Sceaux, l'interrogeant : «En 2010, vous critiquiez le discours de Grenoble de Sarkozy. Aujourd'hui, Manuel Valls annonce un démantèlement des camps de Roms. Où est la différence ?», la ministre répond : «C'est une question pour Manuel Valls ? Allez Place Beauvau. Là, on est Place Vendôme [sourire].»

Quelques jours plus tard, l'écologiste Cécile Duflot rédige, encore dans Libération, une tribune doctorale et, à l'égard de son collègue Valls, délicieusement ambiguë. «Il est inconcevable qu'en France quelques milliers d'êtres humains venant de Roumanie et de Bulgarie vivent dans des conditions insalubres. Stigmatiser sur une base ethnique une population déjà discriminée, et expulser, dans une absurde et coûteuse logique d'objectifs chiffrés – comme l'a fait le précédent gouvernement –, est non seulement honteux, c'est aussi inefficace. On ne résout pas le problème, on le déplace. [...] Une politique durable, humaine, efficace et exemplaire reste à construire.» Duflot la verte comme Taubira la radicale de gauche estiment que «la politique autrement» exige d'exprimer leurs convictions, quitte à assimiler un collègue à l'adversaire. Or, ni Matignon ni l'Elysée n'ont jugé cette transgression assez grave pour recadrer les ministres, à la différence de Nicole Bricq, lorsque l'éphémère ministre de l'Ecologie s'est opposée aux forages de Shell en Guyane.

>> Lire aussi : Pourquoi Nicole Bricq a été mutée

Au contraire, en convoquant une réunion interministérielle précédée par la réception des associations, Jean-Marc Ayrault comble les procureurs qui avaient «sarkozysé» son ministre de l'Intérieur. S'il n'a pas perdu la face, le soldat Valls paraît bien isolé. Certes, conforté par un sondage Ifop où 80 % des Français et 71 % des sympathisants socialistes se déclarent «favorables au démantèlement des camps illégaux de Roms». Faute de ténors – où étaient Bartolone, Bel, Rebsamen ou Cambadélis ? –, il ne s'est trouvé que neuf élus locaux peu connus Rue de Solferino pour signer un texte publié par le Monde, évoquant en praticiens «les conditions d'insalubrité intolérables pour les personnes, en particulier les familles avec enfants», mais aussi «les tensions croissantes avec les populations avoisinantes jusqu'à menacer la vie en collectivité». Même en été, l'exécutif et le PS auraient pu, s'ils l'avaient souhaité, orchestrer la fanfare médiatique.

Deux raisons, semble-t-il, ont justifié la prudence du tandem Hollande-Ayrault. Tout d'abord, dans leur argumentaire, les opposants aux expulsions de Roms n'ont pas oublié de citer un engagement du candidat socialiste, formalisé en mars dans un courrier au Collectif national droits de l'homme Romeurope : «En ce qui concerne la situation des Roms aujourd'hui sur notre territoire, ma préoccupation est aussi la vôtre : la situation de ces femmes, de ces enfants, de ces hommes qui vivent dans des campements insalubres n'est pas acceptable. Je souhaite que, lorsqu'un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées. On ne peut pas continuer à accepter que des familles soient chassées d'un endroit sans solution. Cela les conduit à s'installer ailleurs, dans des conditions qui ne sont pas meilleures». Au passage, Hollande évoquait «une politique publique d'accompagnement vers le droit commun dans tous les domaines (social, scolaire, logement, sante, travail)» et l'«examen objectif» des mesures transitoires qui limitent l'accès des Roumains et des Bulgares au marché du travail. A première vue, le président pris au mot se serait donc contenté d'imposer à son gouvernement la traduction de ses engagements électoraux.

Surenchère et revanche

La jubilation juvénile et sans fard de Cécile Duflot quittant une réunion interministérielle à Matignon et débordant largement de sa fonction de ministre du Logement, traduit pourtant un choix tactique moins souverain. En août, le nouveau pouvoir, anémié par la crise économique et budgétaire, défait à Berlin par Angela Merkel et défié à Aulnay-sous-Bois par la famille Peugeot, n'a pas eu le cran d'ouvrir un second front à Saint-Germain-des-Prés. Trois plumes acérées, au nom d'une conception vintage de la morale et du progrès, ont ramené François Hollande aux années 80. Déjà alors, il s'agissait de masquer le tournant de la rigueur, de sniffer du «sociétal» pour éviter le social au goût de rouille et d'os. Audrey Pulvar a griffé la première, dans son premier éditorial de directrice des Inrockuptibles : «Expulser - comme hier - n'est pas la solution. Chasser les Roms, rouvrir les charters : cautère sur jambe de bois. On ne résout pas le problème, on le déplace. On soulage, momentanément, des riverains incommodés par le bidonville poussant sous leurs fenêtres, et après ? Cher François, on n'a pas voté pour ça.» Reste à définir, très précisément, de qui ce «on» est le pronom !

La surenchère de son homologue éditorialiste de Libération, Sylvain Bourmeau, est sobrement titrée - «Défaite». A propos de «sa» gauche, il écrit : «En 1997, lors d'un colloque à Villepinte, elle rendit les armes [à la droite] par la voix du très républicain ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement, qui n'hésita pas à décréter la sécurité "concept de gauche".» Ah, l'infâmie ! Alors qu'Hollande et son Clemenceau tentent de démontrer, à Amiens notamment, que le laxisme n'est pas leur karma, Bourmeau règle ses comptes avec Jospin 2002, qui, regrettant «avoir jusque-là entretenu [la croyance] dans l'existence de causes sociales de la délinquance, entérinait la défaite absolue de la gauche dans cette bataille des idées».

Conclusion du bras droit du directeur de Libération, Nicolas Demorand : «Revenue au pouvoir après une campagne qui sut raisonnablement oublier [la] question [de la sécurité], il est plus que temps qu'elle [...] démontre clairement que le réalisme se situe du côté de ceux qui jamais ne cherchent à attiser les peurs en confondant, par exemple, insécurité et sentiment d'insécurité.» Pendant la campagne, Bourmeau avait échoué à lepéniser l'universitaire membre du PS Laurent Bouvet ainsi que les quelques intellectuels qui avaient osé forger l'expression «insécurité culturelle» pour désigner l'angoisse du Français moyen face à la Chine et à l'islam. Stimulé par le flottement hollandais, l'élegant Bourmeau prend sa revanche.

Quel soutien populaire ?

Une troisième missive, signée dans le Monde par une sénatrice verte du Val-de-Marne, dévoile le rêve secret d'une gauche qui aime tellement haïr l'extrême droite qu'elle l'alimente par ses provocations. «A défaut de pouvoir changer la donne économique d'un revers de main, Hollande et son gouvernement se doivent d'innover, écrit Esther Benbassa. [Or,] nos ministres semblent ne pas avoir toute la marge de liberté nécessaire pour engager, certes dans la concertation, des mesures susceptibles, au moins dans le domaine sociétal, de mettre un peu de baume au coeur de la gauche, et au-delà, de la France.» Au-delà de Manuel Valls, ce naturalisé trop républicain qui protège la police, au-delà même des Roms qui ne sont pas tous attirés par la perspective d'épouser le «rêve français» de François Hollande, la nostalgie soixante-huitarde encore vivace n'hésite pas à troquer la légalisation du cannabis et le mariage homosexuel contre un coup de pouce au Smic ou un blocage des loyers.

Pourtant, au PS, Harlem Désir et la majorité des dirigeants n'oublient pas que la victoire du 6 mai a été étroite, que le soutien populaire reste à conquérir. Même la maire de Reims, Adeline Hazan, habituellement préposée aux rappels à l'ordre droits-de-l'hommistes se garde de tweeter ses différends avec #valls. Mais Martine Aubry n'est pas seule à défendre l'héritage libéral-libertaire d'Olivier Ferrand, feu président du think tank Terra Nova ! Déjà le Monde, dans un éditorial quoique titré «Gauche et sécurité : de la clarté, s'il vous plaît !», a pris ses marques pour la prochaine épreuve, s'engageant derrière Christiane Taubira pour «une autre idée de la justice», qui répugne notamment à enfermer les mineurs dans des centres éducatifs fermés et cherche des alternatives aux courtes peines de prison.

Soumis au Blitzkrieg de la gauche enivrée de sentiments, le président Hollande obéit à ses réflexes. Sans dévier de la ligne tracée, il poursuivra le désendettement de l'Etat, insensible aux objurgations de Jean-Luc Mélenchon. En revanche, il rendra les armes au même gladiateur qui s'interroge sans plus de finesse : «Quelle est la différence entre un baraquement cassé sur ordre d'un ministre de droite et un baraquement cassé sur ordre d'un ministre de gauche ?» Le temps d'une campagne, François le Corrézien avait bridé sa culture deloriste, promettant aux délinquants financiers comme aux fraudeurs et aux petits caïds que la «République les rattrapera». Et si c'était déjà les indignations sélectives des «indignés» autoproclamés qui l'avaient rattrapé ?
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MessageSujet: Plus ça va ...plus c'est pire !   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeVen 14 Sep - 10:27

La valse à Laval
13 septembre 2012 Par jmplouchard

Tout le monde sait que la bataille de Marignan eut lieu en 1515, mais qui sait qu'elle eut aussi lieu un 13 septembre. Bon, on s'en fiche. C'est la Saint Aimé aujourd'hui, et à la Saint-Aimé, il n'y a point de mouton affamé, nous dit le dicton.

Ouais, j'en doute fort. Qu'elle dit ma chatte.

D'ailleurs, le 13 septembre est aussi le jour de la verge d'or, qui n'est pas ce que vous croyez, mais simplement une plante, dite verge parce qu'elle pointe comme une lance, et d'or parce qu'elle est jaune, et il paraît qu'elle a plein de vertus thérapeutiques. Mais je ne sais pas si elles s'appliquent aux moutons.




Et aux Roms tu crois ?

Non, sans doute pas :

"Le nouveau gouvernement a choisi la continuité avec l’ancien : la politique d’expulsion des camps de «Roms» étrangers continue de plus belle. Aux mêmes motifs. Avec à peu près les mêmes mots, les mêmes images. Avec les mêmes présupposés et les mêmes conséquences. À commencer par l’ethnicisation de familles issues de lieux et d’histoires multiples, qui ne se reconnaissent pas nécessairement de destin commun, sauf celui auquel on les assigne : le cercle vicieux de la misère et de l’exclusion."

Je relaie simplement cette pétition à signer ici si vous le souhaitez (et à lire aussi dans le Club). Mais à le dire franchement, je serais nettement plus vache (et mort aux vaches, enfin tout dépend desquelles).

Lorsque j'ai lu, je ne sais où, dans l'Huma je crois, que Serge Dassault - oui, le marchand de canons - remerciait notre brave ministre des volailles pour sa politique d'exclusion des Roms, je me suis demandé si ce cher ministre n'avait pas adhéré en sous-main à la droite populaire, ou s'il ne projetait pas de créer une gauche impopulaire. Et lorsque j'entends que notre cher président socialisss le soutient, je me demande quel fromage ils vont nous sortir, nos braves socialisss !

Bref, pour cette politique d'exclusion des Roms, nous avions été nombreux à comparer les méthodes de Filou 1er et de ses sbires à celles de Vichy, et nombreux aussi parmi les socialistes.





Qu'est-ce qui change aujourd'hui ? On fait cuit cuit les petits zoziaux parce qu'une prétendue gauche est arrivée au pouvoir et Nounours 1er avec elle ?

Et bien non, désolé, pour le moment, je vois surtout des similitudes entre un certain valseur dénommé ministre, son président qui le soutient, et les méthodes d'un certain Pierre Laval et de son maréchal des logis qui osait nous parler d'un "vent mauvais" lorsque quelques uns lui pétaient au nez !

Alors pour en revenir à la verge d'or, si vous la laissez bien sécher, elle peut aussi servir de baguette (sans r) à donner des coups. Quant au mystère de la Saint-Aimé, demandons au pape de le résoudre.

Qui Benoît ?

Non, un certain Pie XII qui, alors qu'il était parfaitement informé du sort que les nazis réservaient aux Juifs et aux Tziganes, s'en tint à un parfait mutisme.
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MessageSujet: Retour à la TVA de Sarko   La Sarkozisation de la démocrassouille flambisienne s'accélère Icon_minitimeMar 6 Nov - 15:48

«Lamentable»



Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche (PG) a jugé mardi «lamentables» les annonces du Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur le compétitivité, estimant que c'était «la poursuite de la même politique qui ne fonctionne pas».

«C’est un choc qui est fait où on transfère sur le dos de la masse des travailleurs contribuables ce qui ne sera pas acquitté par l’entreprise au moment de la production de la richesse», a-t-il ajouté. «Pourquoi parle-t-on toujours du prix du travail et jamais du prix du capital ?», a-t-il demandé. «Comment se fait-il que dans notre pays on paye deux fois plus d’argent aux actionnaires qu’on en donne en cotisation sociale aux travailleurs ?» a-t-il insisté.

«On fait comme si le capital n’y était pour rien, c’est seulement le travailleur, ce pelé, ce galeux qui doit payer davantage et être payé moins lui-même», a insisté Jean-Luc Mélenchon. «Nous avons battu M. Sarkozy mais ce n'était pas une affaire personnelle. On voulait une rupture avec une politique. Imaginez la tête qu’on fait maintenant quand on découvre qu’on s’est débarrassé de l’homme mais qu’on a gardé la politique», a-t-il déclaré. «On ne voulait pas que la TVA revienne au niveau auquel l’avait installée Nicolas Sarkozy et qu’on venait d’abroger cet été», a insisté Jean-Luc Mélenchon.

«Coup de massue»



Pierre Laurent, (photo Reuters) secrétaire national du PCF, a estimé mardi que les annonces de Jean-Marc Ayrault étaient «un coup de massue contre le pouvoir d’achat». «Un choc oui, mais un choc avant tout pour celles et ceux qui, 6 mois après la défaite de Nicolas Sarkozy jour pour jour, attendaient autre chose que cette nouvelle cure d’austérité», déclare-t-il dans un communiqué.

«Au contraire, le PCF préconise la baisse des charges financières d’intérêts et des dividendes qui étouffent le système productif français», ajoute le secrétaire national du PCF. «Simultanément, il faut soutenir l’emploi, les qualifications et la demande avec la mise en place d’un nouveau crédit pour les investissements matériels et de recherche des entreprises dont le taux d’intérêt serait d’autant plus abaissé que ces investissements programmeraient plus d’emplois et de formation», ajoute-t-il.

Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, a pour sa part déclaré, dans un communiqué : «C’est Noël en novembre pour le patronat! (...) Pour financer son cadeau au patronat, le gouvernement piétine sans vergogne son engagement de ne pas augmenter la TVA. Mais si cette TVA était injuste sous Sarkozy, elle le reste avec Hollande! Les travailleurs vont payer à double titre: par l’augmentation de la TVA et par la réduction des dépenses publiques qui va encore dégrader les hôpitaux, l'Éducation, les transports et priver les collectivités de ressources indispensables pour la population.»
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