Le pape Benoît XVI recevra Ingrid Betancourt dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo dans les environs de Rome. La Franco-colombienne, qui effectuera une visite de trois jours, rencontrera également le chef de l'Etat italien et sera faite citoyenne d'honneur de la ville de Florence.
Le 12 juillet, Ingrid Betancourt s'est recueillie dans la grotte de Lourdes (AP)
L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt effectuera une visite en Italie du 1er au 3 septembre au cours de laquelle elle rencontrera le pape, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Ingrid Betancourt sera reçue le 1er septembre en audience par Benoît XVI dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo dans les environs de Rome, a indiqué à l'AFP la salle de presse du Vatican.
Le lendemain, selon une source diplomatique, elle rencontrera le chef de l'Etat Giorgio Napolitano, le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini et le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini.
Ingrid Betancourt se rendra également à Florence (centre), municipalité de gauche, pour être faite citoyenne d'honneur de la ville.
Fervente catholique
Ses premières paroles, après sa libération le 2 juillet après six ans passés aux mains des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), chapelet autour du poignet, avaient été des prières de remerciement à Dieu et à la Vierge de Guadalupe.
La mère de l'ex-otage, Yolanda Pulecio avait été reçue en février dernier par le pape.
Le soir même de la libération d'Ingrid Betancourt, le Vatican s'était félicité de la libération de l'otage, évoquant une "bonne nouvelle" et "un signe positif pour la liberté de sous les otages".
Quelques jours plus tôt, Benoît XVI avait appelé à la fin des enlèvements et des violences en Colombie, dans un message envoyé aux évêques colombiens à l'occasion du centenaire de la création de la Conférence épiscopale colombienne.
Nul doute que le vatican exploitera la nouvelle "madonne" à son profit pour anesthésier encore les masses face aux injustices des grandes familles sud américaines