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 Les effets sur les pôles

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MessageSujet: L’eau de l’océan Arctique a une température jamais atteinte au cours des 2000 dernières années.   Les effets sur les pôles - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Jan - 16:58

Les eaux de l‘Arctique chauffent
L’eau de l’océan Arctique a une température jamais atteinte au cours des 2000 dernières années.




Blocs de glace éparses dans le détroit de Fram. Nicolas van Nieuwenhove (IFM-GEOMAR, Kiel)
L'eau qui coule de l'océan Atlantique dans l'Arctique par le détroit de Fram, qui sépare le Groenland du Svalbard, est actuellement plus chaude qu’à tout autre moment des 2000 dernières années, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science.

Des chercheurs de l’Université du Colorado associés à une équipe de l’Université de Leibniz suggèrent que réchauffement de l’eau, sans précédent, est un facteur clé de la fonte des glaces et de la perte de la banquise arctique.

Parce que les relevés historiques de température ne permettent pas de remonter au-delà de 150 ans, les chercheurs sont partis en quête de « thermomètres » naturels, des foraminifères, dans les sédiments marins recueillis au large des côtes Ouest du Svalbard. Leur site d'échantillonnage était stratégiquement placé sur le passage où l'eau de l'Atlantique se mélange à l’eau de l'océan Arctique.

Photo de particules grossières issues d'un échantillon. Les grains blancs sont des foraminifères utilisés pour l'étude.Kirstin Werner (IFM-GEOMAR, Kiel)

Ces foraminifères, des protozoaires, sont très sensibles aux modifications et aux variations de leur milieu naturel. En étudiant leur configuration dans les échantillons fossiles, les chercheurs ont pu reconstituer les températures de l’eau pour les 2000 dernières années.

Il ressort que l’eau qui coule dans le détroit est environ 2°C plus chaude qu’auparavant. Les chercheurs suggèrent que l'élévation de la température est liée à une amplification du changement climatique dans l'Arctique. Un changement dont l'Homme serait le principal acteur.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
28/01/2011
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MessageSujet: Les glaces polaires fondent à vitesse accélérée   Les effets sur les pôles - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Mar - 5:03

Les glaces polaires fondent à vitesse accélérée
Info rédaction, publiée le 09 mars 2011
http://www.maxisciences.comLes glaces polaires fondent à vitesse accélérée
Selon une longue étude financée par la Nasa, les glaces du Groenland et de l'Antarctique fonderaient de plus en plus vite chaque année. Un rythme qui pourrait accélérer la montée du niveau des océans.

La fonte des glaces du Groenland et de l'Antarctique subit une inquiétante accélération. C'est ce que révèle une étude financée par la Nasa et publiée hier dans la revue Geophysical Research Letters. Pendant 18 ans, les chercheurs ont collecté et comparé des observations et mesures satellitaires pour examiner les changements de masse des glaces polaires. Des recherches dont les résultats laissent penser que celles-ci pourraient devenir le principal contributeur à la montée des océans.

En 2006, le Groenland et l'Antarctique auraient perdu au total près de 475 milliards de tonnes de glace. C'est bien plus que les 402 milliards de tonnes perdues par les glaciers de montagnes cette même année. Depuis 1992, la fonte arctique et antarctique aurait ainsi augmenté d'en moyenne 36,3 milliards de tonnes par an. Une accélération trois fois supérieure à celle des autres glaciers. "Le Groenland et l'Antarctique contiennent beaucoup plus de glace que les montagnes. Il n'est donc pas surprenant que la calotte glaciaire contribue davantage à la future montée des océans", a indiqué le principal auteur de l'étude Eric Rignot, chercheur au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa.

En effet si ces rythmes de fonte se maintiennent durant les quatre prochaines décennies, l'augmentation du niveau des mers pourrait être beaucoup plus précoce que ne le projettent les prévisions et celle-ci pourrait atteindre 15 centimètres d'ici 2050. Additionnée à la montée de 8 centimètres prévue par les modèles actuels et aux 9 centimètres issus de la dilatation thermique des eaux, le niveau des océans s'élèveraient alors de 32 centimètres d'ici 40 ans. "Si les tendances actuelles persistent, les niveaux de la mer vont probablement être nettement plus élevés que ceux projetés par le Groupe intergouvernemental d'experts de l'Onu sur l'évolution du climat (Giec) en 2007", a confirmé Eric Rignot.
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MessageSujet: Le terrible record de la fonte des glaces en Arctique   Les effets sur les pôles - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Sep - 4:37

Le terrible record de la fonte des glaces en Arctique

Les craintes de Greenpeace et de nombreux scientifiques se sont révélées justifiées. L’année 2011 va battre le triste record du niveau minimum de la banquise en Arctique. Avec 4,24 millions de kilomètres carrés, l’étendue des glaces est inférieure d’environ 0,5 % à celle du précédent record enregistré en septembre 2007 et atteint son plus bas niveau depuis le début des observations satellite en 1972. C’est le résultat des études menées par les scientifiques de l’Institut de physique environnementale de l’université de Brême (Allemagne),
Par ailleurs, en ce moment même, Greenpeace mène une expédition scientifique dans la région, composée de scientifiques indépendants du département d’océanologie de l’Université de Cambridge (Nick Toberg et Till Wagner), qui mènent des recherches sur l’épaisseur et le volume de la glace de mer arctique. Ces deux données sont, au-delà de la mesure de l’étendue de la glace, indispensables pour mesurer le recul de la banquise.


Credit: Greenpeace / Nick Cobbing


La banquise pourrait disparaître en été avant 2050

Les températures dans la région arctique auraient augmenté deux fois plus vite que les températures moyennes au cours des cinquante dernières années. L’étendue et l’épaisseur des glaces arctiques se sont également significativement réduites au cours des récentes décennies. D’après les scientifiques, la fonte des glaces durant l’été est un excellent indicateur du réchauffement climatique mais c’est aussi une véritable clé du phénomène. Le recul de la banquise ne peut plus être expliqué par la variabilité naturelle d’une année sur l’autre. Les modèles climatiques montrent plutôt que ce recul est lié au réchauffement climatique, particulièrement prononcé en Arctique du fait du phénomène « albédo », la fraction de l’énergie solaire réfléchie vers l’espace.

Par ailleurs, les scientifiques du NSIDC (centre américain spécialisé dans l’observation de la neige et de la glace) ont noté la disparition quasi complète des glaces dans les chenaux du Passage du Nord-Ouest. La route du sud serait donc également libre de glace.

Une autre preuve flagrante des effets dramatiques des changements climatiques dans l’Arctique est sortie la semaine dernière. Alan Hubbard, glaciologue gallois de l’université d’Aberystwyth et spécialiste du glacier Petermann (dans le nord du Groenland) a ainsi constaté que le morceau du glacier qui s’était détaché en août dernier, plus de 260 km2 de glace, avait aujourd’hui totalement fondu et disparu.

L’atmosphère au dessus du Grand Nord se réchauffe donc plus vite qu’ailleurs et si la tendance se poursuit la banquise pourrait complètement disparaître en période estivale d’ici 30 ans, soit quarante ans plus tôt que ce qu’a estimé le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
La dernière fois que l’Arctique était totalement libérée de la glace en plein été date de 125 000 ans, au cœur de la dernière grande période interglaciaire.

La fonte de la banquise arctique est l’un des impacts les plus visibles des changements climatiques, avec des conséquences importantes non seulement pour les populations autochtones, la faune et la flore de cette région, mais également pour l’ensemble de la planète.
Quelle amère ironie de constater que la combustion de pétrole joue un rôle majeur dans la fonte de la banquise, et que cette même fonte est perçue par beaucoup comme une opportunité supplémentaire de créer des marchés pour les entreprises pétrolières… La boucle est bouclée.
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