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 Maintenant : la pudiponderie occidentale !!!

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MessageSujet: Maintenant : la pudiponderie occidentale !!!   Maintenant : la pudiponderie occidentale !!! Icon_minitimeSam 10 Jan - 10:17

Ces derniers mois, des centaines d'internautes ont constaté que leur photo avait disparu de leur profil Facebook, le site de socialisation à la mode. Dans la nouvelle géographie de l'individu virtuel, cela revient à être rayé de la carte. Motif : ces mères avaient posé en train d'allaiter leur progéniture. Facebook a censuré ces clichés non pour niaiserie excessive, mais parce qu'ils sont considérés comme potentiellement obscènes. Et rien, ni la séance d'allaitement public organisée devant le siège californien ni les 100 000 protestataires inscrits sur un groupe de discussion du site n'ont fait varier ses responsables. "Des photos présentant un sein pleinement exposé – défini comme montrant le téton ou l'aréole – vont à l'encontre de nos règles et peuvent être retirées", a maintenu un porte-parole, fin décembre. Au-delà d'une certaine surface mammaire, Facebook cache les chairs que les internautes ne sauraient voir.



Sur la toile, ce réseau est loin d'être le seul à avoir adopté des règles de censure automatique, au risque du ridicule. Début décembre, l'organisme britannique de contrôle d'Internet (IWF) a fermé l'accès à la page Wikipedia dédiée au groupe de hard-rock Scorpions. Elle avait le tort de reproduire la pochette d'un disque de 1976, Virgin Killer, représentant une très jeune fille nue. Certes, le titre et l'image de l'album relèvent d'une esthétique aussi pesante que la musique qu'il contient. Certes, à l'époque, cet emballage avait nourri quelques polémiques. Mais à aucun moment, depuis trente ans que l'album circule, il n'avait été frappé d'illégalité. L'IWF a fini par l'admettre, revenant vite sur une décision qui a déclenché en quelques jours un trouble bien plus grand que celui qu'avait provoqué le cliché incriminé.

MIROIR DES EXCÈS

Ces accès de pudibonderie sont toutefois loin d'être réservés au Web. Internet n'est, en la matière, que le miroir des excès de son époque. La lutte, justifiée, contre la pédophilie, a parfois tant compliqué le travail des photographes professionnels qu'ils renoncent à publier des clichés de garçonnets ou de fillettes. Dans le langage courant, les termes mêmes de "petit garçon" ou "petite fille" semblent soulever de tels soupçons qu'ils ne sont plus prononcés qu'avec des précautions extrêmes. Pour élever les références musicales, qui oserait aujourd'hui écrire des paroles aussi hardies que celles de Serge Gainsbourg célébrant, en 1971, l'amour fou d'un homme pour Melody Nelson, "quatorze automnes et quinze étés" ?

Sur le Web, le plus ennuyeux, c'est que cette frilosité généralisée contribue à brouiller les repères, à estomper les libertés. Avant, le monde virtuel était coupé en deux. Il y avait les dictatures, qui restreignent strictement le contenu auquel leurs internautes ont accès. Et les autres, qui s'efforçaient de maintenir une liberté de circulation. Mais voilà que, du "bon côté", les sites pratiquent de plus en plus souvent l'autocensure. Voilà que l'Australie annonce qu'elle va tester un dispositif de filtrage d'Internet mêlant lutte contre le terrorisme et celle contre la pornographie. Au risque de réduire l'écart avec la Chine qui durcit sans vergogne sa politique de contrôle. Après le nettoyage idéologique de la période olympique, Pékin a annoncé, le 5 janvier, une campagne nationale contre les "contenus indécents". Sites et moteurs de recherche qui diffusent images et textes "contraires à la morale" sont menacés de fermeture. Toujours au nom de la protection des enfants.

Jérôme Fenoglio

Rassurez vous il y a encore des ermites ...et ils se balladent tous nus ! Laughing Laughing Laughing
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MessageSujet: Le sexting est-il un crime?   Maintenant : la pudiponderie occidentale !!! Icon_minitimeJeu 28 Jan - 7:20

Le sexting est-il un crime?

S'exciter par textos interposés, en s'envoyant des photos de soi, ou de petits camarades, déshabillés, la pratique est appréciée par les adolescents américains, mais peut aussi leur coûter cher. Le « sexting », aussi appelé « sexto » en France, est considéré comme un crime (felony en anglais) dans plusieurs Etats américains, comme en Pennsylvanie, rappelle ici le Pittsburgh Post-Gazette. Les pervers du portable s’exposent, entre autres châtiments, à un signalement à vie dans leur casier judiciaire. Ils risquent aussi de figurer pendant dix ans dans le fichier des délinquants sexuels… Facile de trouver un job après tout cela.

Le « sexting » n'est pas en soi interdit par la loi, mais les amateurs peuvent être condamnés pour obscénité, conduite contraire aux bonnes moeurs, voire tomber sous le coup des lois contre la pornographie infantile. Alors qu'une cour d'appel fédérale examine en ce moment la question, l'Etat de Pennsylvanie étudie donc la possibilité de rétrograder cette pratique au rang de délit pour les mineurs. Resterait à trouver une solution pour les étudiants, plus âgés, mais aussi adeptes.

Sur la base d’une étude réalisée en septembre, la chaîne MTV a estimé qu'un tiers des jeunes américains de 14 à 24 ans ont déjà reçu des sextos. Plus récemment, le Pew Research Center calculait aussi que 15% des 12-17 ans possédant un téléphone portable ont reçu de telles photographies. Amanda Lenhart, auteur de cette étude, insistait en décembre dans le Christian Science Monitor sur les dégâts à long terme du « sexting ». « Ces images peuvent revenir vous hanter quand vous serez plus vieux, expliquait-elle. Pour la plupart des adolescents, c'est probablement le risque le plus important ».

Et en France? 20 minutes rappelait récemment que les amateurs de « sextos » risquent cinq ans d'emprisonnement et jusqu'à 75000 euros d'amende, en cas d'échange de photos représentant un mineur. De quoi réfléchir avant de presser le bouton « envoyer »…
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