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 Migrations d'espèces

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MessageSujet: Migrations d'espèces   Migrations d'espèces Icon_minitimeLun 16 Fév - 9:42

Une alerte Google sélectionnée par Tanka :

Réchauffement climatique : des poissons tropicaux en route vers le nord

Royaume-Uni - Selon une étude menée par des scientifiques de l'université d'East Anglia, les populations de poissons se déplacent, suivant le réchauffement des eaux du globe.

Les chercheurs ont étudié l'impact du réchauffement climatique sur la distribution géographique de plus d'un millier d'espèces de poissons à travers les océans du globe. Ils ont découvert que la plupart des populations se déplacent d'une quarantaine de kilomètres en moyenne tous les 10 ans.

Alors que certaines zones tempérées devraient profiter du phénomène et s'enrichir de nouvelles espèces, les mers les plus froides du globe pourraient quant à elles se dépeupler, leurs habitants ne pouvant migrer plus au nord si les températures continuent de grimper.

Le Dr William Cheung a basé son modèle sur les prédictions de l'IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), livrant une estimation de la hausse des températures au cours du siècle.

Il explique : "Nos recherches prouvent que l'impact du changement climatique sur la biodiversité marine et la pêche sera énorme. Nous devons agir maintenant pour adapter nos techniques de pêche et nos plans de conservation afin de minimiser les dommages causés à la vie marine mais aussi à notre société".


http://www.maxisciences.com/poisson/rechauffement-climatique-des-poissons-tropicaux-en-route-vers-le-nord_art906.html
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MessageSujet: Sept centres de recherche européens confirment l'influence négative du réchauffement climatique sur les oiseaux   Migrations d'espèces Icon_minitimeSam 7 Mar - 17:48

Dix scientifiques appartenant à sept universités et centres de recherche européens, dont le Muséum national d’histoire naturelle de Paris (connu sous le nom de Jardin des Plantes) viennent de rendre publique une étude confirmant ce que pressentent et affirment les ornithologistes, dont Philippe Dubois de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, depuis plusieurs années : le réchauffement climatique en cours menace l’existence de nombreux oiseaux nichant en France et dans la plupart des pays européens. Commentaire de Denis Cauvet et de Frédéric Jiquet, les deux scientifiques français ayant participé à cette longue enquête : « Nos travaux montrent que les effets du réchauffement climatique se font déjà sentir dès maintenant. Bien que les températures aient encore peu augmenté récemment, il est surprenant de constater à quel point l’impact est déjà visible sur les populations d’oiseaux nicheurs à travers toute l’Europe ». Les prévisions des dix spécialistes établissent que si trente espèces vont voir leurs populations augmenter, quatre-vingt-douze autres vont enregistrer un effondrement sinon une disparition de leurs effectifs. Parmi les espèces les plus menacées : la bécassine de marais, le vanneau huppé, le traquet motteux, le casse-noix moucheté, le pinson et le rouge-gorge. Au bout de cette évolution : la simplification et la standardisation de nos espaces (dits) naturels. Une simplification et une standardisation que reflètent les étals des marchands de fruits et de légumes depuis une vingtaine d’années.

Ainsi, de nouveau, des scientifiques démentent les affirmations d’un ancien ministre, le pseudo-scientique Claude Alègre, qui malgré ses foucades médiatiques, se coupe de plus en plus nettement de la communauté scientifique. Obstination dont une récente séquence de « Ce soir ou jamais » sur France 3 a montré qu’elle était partagée par le conseiller du Prince, Alain Minc qui n’en est d’ailleurs plus à une erreur prés. Ce qui permet de réduire à bien peu de choses les prétentions de Nicolas Sarkozy qui a rapidement oublié ses vagues promesses du Grenelle de l’environnement. Pour cause de crise, la lutte contre le réchauffement climatique est remise à plus tard, donc à trop tard.

La cause est donc hélas entendu : non seulement, comme je l’ai expliqué ici récemment, les modifications climatiques perturbent sérieusement les habitudes migratoires de millions d’oiseaux, mais en plus leur existence même est menacée. Tout comme est menacée la biodiversité du territoire français et européen. Tout comme la biodiversité de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique Latine et des espaces arctiques et antarctiques. Menaces qui ne concernent pas seulement les oiseaux mais toutes les espèces vivantes. Y compris celles, les insectes de toutes sortes, qui participent à la pollinisation des fruits et des légumes. Si ces insectes, et pas uniquement les abeilles dont un quart de la population mondiale a déjà été éliminée depuis vingt ans, disparaissent nous aurons de moins en moins de fruits et de légumes sauf si nous fécondons chaque fleur... à la main. Ce qui est évidemment impossible. Mais qui s’en soucie ? Combien des politiques de droite ou de gauche ont appris, en dehors de leurs gentilles déclarations sur le « développement durable », à réfléchir écologiquement, c’est à dire au delà du terme prévisible de leurs mandats.

Cette situation de la biodiversité, alors qu’il s’agit officiellement une des priorités de l’Europe, ne semble émouvoir que les naturalistes. Et les milliers de bénévoles qui, pour le compte du Muséum national d’histoire naturelle et les autres centres universitaires de recherche, ont passé des mois à traquer les oiseaux, à les observer et à les compter.

La préservation de la biodiversité, qui concerne également le monde végétal, est essentiel, est l’un des facteurs essentiels de la survie de l’humanité. Et non pas, comme on l’entend dire souvent, de la survie de la planète. Car il devient évident que si l’homme disparaît, la terre, elle, poursuivra son destin sans nous.

PS Pour ceux qui ont suivi ses aventures déjà racontées ici, je signale que la cigogne Max, suivie par satellite depuis dix ans par les chercheurs suisses du Muséum de Fribourg s’est installée sur son nid habituel prés du lac de Constance et qu’elle a finalement choisi de « reprendre » la cigogne mâle qui s’intéresse à elle depuis 2005. Il a viré un concurrent...

Par Claude-Marie Vadrot

Source : http://www.mediapart.fr/club/blog/claude-marie-vadrot/050309/sept-centres-de-recherche-europeens-confirment-l-influence-nega
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MessageSujet: Chez les poissons   Migrations d'espèces Icon_minitimeVen 4 Déc - 8:04

Tel le poisson-flûte de la mer Rouge arrivé dans les eaux corses, diverses espèces migrent, peut-être à la faveur de la hausse des températures. Ce qui risque de perturber les écosystèmes.

Fistularia commersonii : aussi appelé poisson-flûte à cause de son museau long et étroit, ce poisson est arrivé dans les eaux corses, après une traversée express de la Méditerranée. Patrice Francour, chercheur à l'université de Nice, en est pratiquement certain, après l'appel à témoignages qu'il a lancé au printemps dernier.

Venu de la mer Rouge, le poisson-flûte n'a pourtant passé le canal de Suez que tout récemment, à la différence d'autres espèces lessepsiennes (néologisme en référence à Ferdinand de Lesseps), restées confinées dans l'Est. Observé au sud d'Israël en 2000, en Turquie dès 2003, il a franchi, avant 2007, le seuil tuniso-sicilien, qui fait souvent barrière. Et, dès 2008, on le trouvait en Algérie et dans le golfe de Gênes.

Spectaculaire par sa rapidité, ce cas n'est pas isolé. Il s'ajoute au retour depuis une décennie, par le détroit de Gibraltar, d'espèces tropicales, signalées en Méditerranée au XIXe siècle, mais pas au siècle dernier : la saupe brésilienne (Kyphosus sectator), pêchée à Saint-Tropez en novembre 2006, ou l'opah (poisson-lune), dont une vingtaine ont été pêchés en France depuis 2008.
Une étude qui alerte

Patrice Francour reste prudent sur le lien entre ces phénomènes et le réchauffement global. Mais pas le Conseil scientifique de l'environnement en Bretagne (CSEB), qui vient de réaliser pour le compte du Conseil économique et social régional une étude, intitulée « Changement climatique et impacts sur les systèmes marins de l'ouest de la France ».

L'étude balaie divers aspects du phénomène : la hausse des températures, mais aussi celle du niveau de la mer et l'impact sur les coquillages d'une acidification des océans. Elle cite deux espèces tropicales de poissons (Zenopsis conchifer et Cytosis roseus) dont la limite nord était, au début des années 1960, le golfe de Cadix et qu'on retrouvait en 1995, respectivement au nord et au sud de l'Irlande.

Surtout, l'étude alerte sur les risques de perturbation des interactions entre proies et prédateurs. Le décalage dans l'année de l'abondance de copépodes joue, par exemple, un rôle important dans la croissance du cabillaud et pourrait expliquer, au moins en partie, sa raréfaction. Ce cas pourrait bien se reproduire.
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MessageSujet: Modifications de migrations   Migrations d'espèces Icon_minitimeDim 6 Déc - 9:17

A la demande du ministère de l'Ecologie, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) analyse chaque année le comportement d'espèces indicatrices, qui sont susceptibles de réagir au réchauffement climatique en cours.

L'oie cendrée n'hiverne plus en Espagne

Parmi les résultats actuels, la LPO constate que l'oie cendrée, qui hivernait principalement en Espagne, passe désormais l'hiver en France en grand nombre, ne traversant plus les Pyrénées.

Plus d'un millier de cigognes blanches hivernent actuellement dans le sud et l'ouest de la France, plutôt que de le faire en Afrique tropicale. Des hirondelles essaient, ici et là, de résister aux rigueurs du froid en hivernant dans des zones particulièrement douces, et notamment en Bretagne.

Certains lmigrateurs restent au nord de l'Europe

Certains rapaces migrateurs comme la bondrée apivore ou le busard des roseaux montrent une certaine tendance à partir plus tôt d'Europe que par le passé. D'une part parce que ils ont fini plus tôt leur reproduction, mais aussi et sans doute, pour anticiper des périodes de sécheresse plus précoces au sud du Sahara.

En revanche, des oiseaux qui avaient l'habitude de passer la mauvaise saison sous nos latitudes ont aujourd'hui tendance à rester plus au nord, autour des mer Baltique et du nord.
C'est le cas de la macreuse noire - un canard marin nichant dans la toundra. Mais aussi de petits passereaux comme l'alouette haussecol, la linotte à bec jaune ou le bruant lapon.

Le risque d'extinctions massives

La LPO souligne qu'elle sera représentée au sommet de Copenhague par les experts de Birdlife International, de France Nature Environnement et du Réseau Action Climat : trois regroupements d'ONG dont elle est membre active.

Avec ses partenaire, la LPO défend notamment "l'impérative nécessité de protéger la biodiversité et les écosystèmes tant leur rôle est crucial dans la régulation du climat. L'arrêt complet de la déforestation et de l'assèchement des zones humides dès 2020 est par conséquent prioritaire."

Or, à la lumière d'études récentes, le réchauffement climatique est montré du doigt dans la disparition d'espèces, notamment les plus spécialisées ; celles qui ont le plus de difficulté à s'adapter à cette hausse rapide de la température. En Europe, des oiseaux comme le pouillot siffleur, le gobemouche noir ou encore les mésanges nonnette et boréale souffrent visiblement de ces changements.

Pour la LPO , "plus la diversité spécifique d'un milieu s'amenuise plus l'ensemble de la biodiversité est fragilisée face aux bouleversements climatiques. Sa résilience à l'égard de ces agressions est fortement compromise, pouvant conduire, à terme à un véritable collapsus et à des extinctions massives."

La LPO "appelle les dirigeants du monde entier à prendre, enfin, des mesures d'urgence pour enrayer ce qui serait une catastrophe écologique de premier plan, touchant non seulement les oiseaux, mais tout le Vivant. L'Homme compris."
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