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 Les légionnaires du Christ sont plus que faisandés

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MessageSujet: Les légionnaires du Christ sont plus que faisandés   Les légionnaires du Christ sont plus que faisandés Icon_minitimeJeu 9 Avr - 16:32

Les Légionnaires du Christ : une inspection à hauts risques
Christian Terras
Depuis quelques temps, les révélations les plus sulfureuses et les plus croustillantes se sont multipliées concernant le fondateur des légionnaires du Christ, le Père Maciel, pourtant longtemps considéré par Jean Paul II comme un saint et comme une figure extraordinaire de vie sacerdotale, à prendre en exemple par tous.

En 1948 déjà, cela ne date pas d’hier, alors que Marcial Maciel n’avait pas trente ans (il est né en 1920 comme Karol Wojtyla), suite à des accusations très lourdes contre lui, le Vatican s’inquiète. Il faut savoir que cet étrange ecclésiastique est soupçonné de pas moins de dix-huit chefs d’accusation, dont mensonges, alcoolisme et séquestration de jeunes. A quoi s’ajoutèrent d’autres charges, y compris même le trafic de drogues. Les accusations continuèrent pendant plusieurs années, en provenance d’horizons diverses, et sans qu’il soit possible de les balayer du revers de la main à partir d’une quelconque théorie du complot. C’est pourquoi, Rome demanda alors à l’évêque du lieu de dissoudre la congrégation. Par un tour de passe-passe, en intrigant fort habile, le père Marcial Maciel finit par obtenir l’annullation de cette mesure, mais jamais les graves accusations ne furent alors réfutées. À partir de 1954, commença la création du premier Collège de la Légion du Christ, bien vite suivie par de nouvelles rumeurs bien inquiétantes, de sorte que le Saint-Siège dut à nouveau interdire au Père Marcial tout contact avec les légionnaires pendant deux ans et demi.

La confiance accordée ensuite aux légionnaires par le Pape Jean Paul II permit à cette congrégation de se diffuser largement et même d’avoir une université à Rome. Les accusations sur la conduite passée du fondateur ne cessèrent jamais véritablement mais furent ignorées et étouffées, notamment grâce au zèle diligent des cardinaux de curie Angelo Sodano et Dario Castrillon Hoyos. Au Mexique, les légionnaires obtinrent la désignation comme archevêque de Mexico d’un prélat ami, Mgr Norberto Rivera Carrera, considéré aujourd’hui comme un papabile par la frange la plus intransigeante du catholicisme. Parmi les hommes d’Eglise toujours réservés à l’endroit des légionnaires, et voulant faire la lumière sur le passé trouble du Père Maciel, il faut saluer le cardinal Joseph Ratzinger. Mais Jean Paul II faisait souvent la sourde oreille.

En 1997, un quotidien américain « The Hartford Couran t » relance la mise en accusation de cet étrange religieux controversé, évoquant des dérives pédophiles. Le Saint-Siège est saisi mais le Père Maciel se tait, puis, contraint de s’exprimer, finit par nier farouchement, se posant en martyr. Une enquête est confiée à un brillant "monsignore" de la congrégation pour la doctrine de la foi, un maltais, Charles Scicluna, qui aboutira à un compte-rendu très négatif et même accablant. Le Vatican prend cependant tout son temps mais finit néanmoins le 19 mai 2006, soit plus d’un an après le retrait "spontané" (il faudrait vérifier !) de la vie publique du père Marcial, par un communiqué : "Après avoir soumis les résultats de l’enquête à un examen attentif, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, sous la conduite du nouveau Préfet, Son Eminence le cardinal William Levada, a décidé – en tenant compte aussi bien de l’âge avancé du père Maciel que de sa santé fragile – de renoncer à un procès canonique et d’inviter le père à une vie réservée de prière et de pénitence, en renonçant à tout ministère public. Le Saint-Père a approuvé ces décisions." Implicitement, Rome reconnaît la culpabilité du religieux mais, en considération également d’un temps de prescription enterre l’affaire tout en écartant l’inquiétant Père Maciel. Beaucoup de catholiques, et notamment d’anciennes victimes, sont indignés par cette dérobade tout-à-fait dans les moeurs du Vatican. Le Pape interdit cependant au père Maciel toute activité publique et lui ordonne de mener une vie discrète et retirée.

Depuis, une révélation a été rendue publique d’une paternité cachée du Père Maciel, dont l’ardeur sexuelle passée ne semble guère avoir eu de limites.

La Secrétairerie d’Etat annonce à présent une inspection de la communauté par des hommes de confiance. A l’évidence, les légionnaires sont troublés, pour ne pas dire plus, par l’opprobre qui frappe désormais leur fondateur, qu’ils sont tentés de vénérer à l’égal d’un saint. Dans un premier temps, le déni l’emporta. Ensuite, force fut de reconnaître un état de fait comme le fit il y a quelques mois l’actuel supérieur général de la congrégation, successeur immédiat du fondateur, le Père Alvaro Corcuera Martinez Del Rio.

Au-delà du problème particulier posé par la vie passée de feu le Père Maciel, c’est l’ensemble de l’apostolat et de la discipline interne, rigoriste et faisant parfois songer à une secte, qui semble inquiéter le Vatican lui-même désormais. Disposant de moyens financiers considérables, ceux que l’on surnomme au Mexique les "millionnaires du Christ" cultive un activisme très agressif, sans réelle ouverture sur les autres activités d’église. La légion est très souvent accusée de "créer une église parallèle". Il y a quelques années, Mgr Harry Flynn, alors archevêque de Saint Paul et Minneapolis a été jusqu’à interdire à la légion toute activité dans son diocèse. En octobre 2002, Mgr James Anthony Griffin, alors évêque de Columbus, dans l’Ohio, adoptait une mesure semblable.

Malgré les critiques nombreuses et les accusations très sulfureuses, la légion a bénéficié trop longtemps à Rome du soutien aveugle des autorités du Vatican, sans doute en raison de sa contribution importante à la stratégie de restauration intransigeante en cours.

(in Golias)
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MessageSujet: ENQUETE : Avis de tempête sur les Légionnaires du Christ   Les légionnaires du Christ sont plus que faisandés Icon_minitimeJeu 25 Mar - 6:06

ENQUETE : Avis de tempête sur les Légionnaires du Christ
Par Luc TERRAS

Un commissaire nommé par le Vatican devrait prendre le commandement des Légionnaires du Christ, orphelins de leur fondateur Marcial Maciel qui a été emporté par les scandales. C’est le résultat prévisible de huit mois d’enquêtes. Beaucoup de choses devront être changées, y compris les dirigeants actuels. Qui ne peuvent décemment rester pour avoir été trop liés au Père Maciel qui trempe jusqu’au cou dans de sordides affaires dont on connaît les tenants et aboutissants. Ce qui est loin de leur plaire car ils s’accrochent de toutes leurs griffes à ce qui leur reste de pouvoir. Peut-être aussi par crainte de l’impact d’une sorte d’effet de retour envers leur personne lorsque l’aura de leur fonction actuelle sera dissipée.

L’affaire Maciel est donc extrême à tous points de vue. En effet, rarement des révélations auront à ce point démenti l’image d’Epinal du personnage. Que Jean-Paul II lui-même vénérait littéralement à l’instar d’un « saint » ou peu s’en faut. Il y a vraiment de quoi défrayer la chronique. Sandro Magister qualifie justement de « gothiques » les récits sur les derniers jours de ce fondateur de congrégation religieuse intransigeante qui aurait refusé les derniers sacrements sur son lit de mort !

La visite apostolique a commencé le 15 juillet 2009 et les cinq évêques visiteurs sont aujourd’hui arrivés au terme de leur mandat.Ils ont remis un rapport à trois cardinaux de Curie, dont Tarcisio Bertone himself, le Secrétaire d’Etat. Ces cinq évêques sont considérés comme des hommes de confiance et de jugement par le Pape Benoît XVI : Ricardo Watti Urquidi, évêque de Tepic (Mexique) ; Charles J. Chaput, archevêque de Denver ; Giuseppe Versaldi, évêque d’Alexandrie (Italie) ; Ricardo Ezzati Andrello, archevêque de Concepción (Chili) ; et Ricardo Blázquez Pérez, nouvel archevêque de Valladolid. Mgr Versaldi, très lié au cardinal Bertone, devrait être nommé archevêque de Turin après Pâques.

La balle sera alors dans le camp du Pape Benoît XVI. C’est à lui comme il se doit que reviendra la charge délicate de trancher dans le vif. Ce qu’il fera avec détermination et sévérité. En tout cas, avec plus de rigueur que Jean-Paul II. N’oublions pas qu’il fut à l’époque du Pape polonais, en qualité de préfet influent de la congrégation pour la doctrine de la foi, celui qui engagea une enquête approfondie sur les accusations lancées contre le fondateur des Légionnaires. Et, en tant que pape, il condamna le sulfureux Père Maciel « à une vie réservée de prière et de pénitence ».

Après cette condamnation, la congrégation des Légionnaires s’est pliée aux ordres du pape. Elle n’avait il est vrai guère d’autre choix. Surtout dans un tel contexte de scandale. Mais elle a continué à vénérer son « père » fondateur, considéré comme une « victime innocente » d’accusations fausses.

C’est seulement après sa mort et suite à la découverte de nombreux autres cadavres dans le placard que les dirigeants de la congrégation ont commencé à reconnaître certaines fautes de leur fondateur, même si elles ne suffisaient pas à les amener à nier la valeur de son œuvre.

Aujourd’hui encore, après les huit mois de visite apostolique, le successeur de Maciel en tant que directeur général de la congrégation, le pére Álvaro Corcuera, et le vicaire général, Luis Garza Medina – qui ont été pendant des décennies, en particulier le second, de très proches collaborateurs du fondateur – ne manifestent aucunement l’intention de quitter la direction. Il en est de même pour d’autres dirigeants centraux ou locaux de niveau moyen-supérieur.

Leur ligne de défense, fragile, car bien peu crédible, est qu’ils n’auraient jamais rien su de la seconde vie de Maciel. Ben voyons ! Ils prétendent aussi que leur fidélité à l’Église et au pape, ainsi que leur expérience de dirigeants, sont indispensable pour la survie et la remontée de la congrégation.

Le 5 février dernier, L’Osservatore Romano publiait un article dans lequel le père Luis Garza Medina, imperturbable, décrivait ce que devrait être la « vie vertueuse » du prêtre idéal. Lui qui a vécu plus que quiconque aux côtés de Maciel, qui connaissait tous ses secrets et gérait son argent et qui l’a toujours présenté comme un modèle. Cet article choqua profondément. Y compris derrière les épais murs des Sacrés Palais. Revenait-il vraiment à un ancien proche de Maciel, contre-témoignage vivant et scandaleux d’un prêtre vertueux de rédiger un tel article.

Cependant, même en faisant tomber quelques tomber, à commencer par celle du très compromettant Garza Medina, refonder complètement une congrégation dans laquelle l’empreinte du fondateur indigne est encore aujourd’hui très forte sera une entreprise difficile. L’éclatement est un risque réel, et peut-être croissant.

Les prêtres et les séminaristes qui, jusqu’à hier, étaient imprégnés des écrits attribués à Maciel auront du mal à trouver de nouvelles sources d’inspiration, non pas générales mais spécifiques pour leur ordre. Et les chefs actuels de la congrégation ne les y aident pas, bien au contraire. Ainsi, Au cours des derniers mois, un ancien secrétaire personnel de Maciel, le père Felipe Castro, a travaillé avec d’autres prêtres de la Légion pour sélectionner, dans la très abondante correspondance du fondateur, un groupe de lettres à « sauver » pour l’avenir, afin de garder vivante une image positive de Maciel. Est-ce très crédible et très fécond ?

La dépendance des Légionnaires vis-à-vis de Maciel était – et, pour beaucoup d’entre eux, demeure encore – complète. Maciel faisait véritablement figure de gourou. Il émanait de lui un certain magnétisme. De plus, tout était édicté selon des règles très soigneusement établies et jusqu’aux plus petits détails, comme par exemple...ôter les arêtes d’un poisson. Les psychiatres parleraient d’un tempérament obsessionnel, d’une névrose.

Evidemment tout ceci serait presque sans gravité si cela n’accompagnait pas le contrôle mental exercé sur les consciences, déshumanisant et destructurant. Avec parfois des traces très longtemps après ! On ne sort guère indemne d’une imprégnation qui reste à s’y méprendre à celui d’une secte !

Le manuel permettant de faire son examen de conscience à la fin de la journée comportait 332 pages et des milliers de questions. Avec une obsession sur la sexualité, ce qui est un comble lorsqu’on connaît les moeurs du Père Maciel.

On ne saurait davantage ignorer les statuts véritables et secrets de la congrégation. Beaucoup plus longs et détaillés que ceux qui étaient fournis aux évêques des diocèses où les Légionnaires ont leurs maisons. En tout cas, les cinq visiteurs ont eu beaucoup de mal à obtenir les vrais. On y découvre, nous apprend Sandro Magister, que, en plus des trois vœux classiques des ordres religieux - pauvreté, chasteté et obéissance - les Légionnaires étaient tenus d’en prononcer deux autres – plus un troisième dit « de fidélité et de charité » pour les membres choisis de la congrégation – qui interdisaient tout type de critique et en même temps obligeaient à dénoncer aux supérieurs les confrères surpris à violer cette interdiction. Bonjour l’ambiance !

Ces vœux supplémentaires auraient été supprimés par ordre du Saint-Siège en 2007. Mais il n’apparaît pas que cette suppression ait été notifiée à l’ensemble des Légionnaires. Plongés ainsi dans l’obscurantisme et dans une dépendance infantile et malsaine. Le novice est immédiatement intégré par une machine collective qui absorbe complètement son individualité. Tout est contrôlé et réglementé méticuleusement, limité. Toute vie personnelle et privée n’existe plus.

Au cours des huit mois de la visite apostolique, ce contrôle ne s’est relâché que partiellement. Certains prêtres ont signalé aux visiteurs les éléments qu’ils considéraient comme mauvais. D’autres ont abandonné la congrégation et se sont fait incardinés dans le clergé diocésain. D’autres sont restés pour défendre l’héritage de Maciel. parfois dans l’aveuglement. Parfois dans le doute, et dans l’aveuglement. Certains sont comme égarés et se raccrochent comme à une branche qui flotte sur l’eau.

Rome ne peut pas ne pas intervenir. Déjà en changeant les têtes. Néanmoins personne n’est dupe. Les difficultés à surmonter demeurent considérables. La question que se pose certainement le cardinal Tarcisio Bertone est de savoir comment gérer cette affaire le moins mal possible. En évitant si possible le pire. Comme le dit au travers d’une expression toute italienne et intraduisible en français (ou peut-être par « c’est mal parti ») un observateur romain : « è nato male ».
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MessageSujet: LEGIONNAIRES DU CHRIST : Le conseiller du Vatican, le cardinal de Paolis, a du mal à remettre de l’ordre   Les légionnaires du Christ sont plus que faisandés Icon_minitimeVen 24 Déc - 16:15

LEGIONNAIRES DU CHRIST :
Le conseiller du Vatican, le cardinal
de Paolis, a du mal à remettre de l’ordre

Nommé Délégué Pontifical auprès des Légionnaires du Christ, le nouveau cardinal Velasio de Paolis, un scalabrinien de 75 ans, entend nettoyer sans merci les écuries d’Augias. Ce canoniste estimé est soucieux d’une vraie cohérence et de rompre enfin avec un certain nombre de méthodes du passé. Celles dictées par la complaisance et par l’opportunisme. Il faut dire que le sulfureux Père Maciel savait saupoudrer de l’argent si nécessaire. Donnant des enveloppes bien garnies non seulement au cardinal Eduardo Martinez Somalo, alors préfet de la congrégation des religieux mais également au propre Secrétaire particulier de Jean-Paul II, le futur cardinal Stanislas Dziwisz.

L’élection comme Pape du cardinal Joseph Ratzinger, au printemps 2005, a constitué pour les Légionnaires une fort mauvaise nouvelle. En effet, ce prélat bavarois n’est jamais entré dans le jeu. Et il entend contribuer à la purification de l’Eglise. Une tâche à laquelle De Paolis se consacre avec ardeur et loyauté.

Il est donc urgent de distinguer l’effectif important de jeunes religieux honnêtes et sincères de leur hypocrite fondateur, et de tous ceux qui, à la Légion, étaient par trop liés avec ce dernier. L’ordre est clair : dans toutes les maisons des Légionnaires désormais il faut faire disparaître les photos du Fondateur. En outre, les Légionnaires ne doivent plus faire mention de Maciel comme de leur Père. Ils ne devront plus célébrer les fêtes concernant sa personne, mais seulement prier pour lui le jour anniversaire de sa mort. En fait pour le salut de son âme. La tombe mexicaine de Maciel ne devra pas comporter de signe distinctif. En outre, il faudra mettre sur pied ... un lieu consacré à la réparation et à l’expiation. Une véritable « damnatio memoriae ».

Les réformes drastiques imposées par De Paolis en réponse au souhait du Pape ne semblent cependant pas suffisantes. Nul ne met en cause l’intelligence ou le dévouement du cardinal mais il serait fatigué, occupé par d’autres tâches et surtout .... ne parlerait pas l’espagnol ! Ce qui est évidemment un obstacle. Certaines rumeurs vont jusqu’à insinuer - à tort ou à raison - qu’il aurait reçu des consignes secrètes du cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat, lui enjoignant de pas faire preuve de trop de zèle dans la « lustration » de la congrégation discutée. Un point de vue temporisateur qui serait partagé par le cardinal Franc Rodé, le préfet de la congrégation des religieux.

On sait qu’une lettre a circulé parmi les Légionnaires dénonçant les dirgeants actuels, héritiers de Maciel. Et faisant grief à De Paolis de ne pas être assez énergique et déterminé. Le 23 novembre, lorsque le plus puissant des dirigeants, Luís Garza Medina, le vicaire général de la congrégation, a dû abandonner ses fonctions de préfet général des études et de directeur territorial pour l’Italie, beaucoup de gens ont accueilli la nouvelle avec déception plutôt qu’avec soulagement. En effet, ceux qui ont été désignés pour lui succéder sont deux de ses protégés, exactement du même bord, et dans la ligne de la fidélité à Maciel : José Enrique Oyarzún Tapia et Óscar Náder.

Certes, une commission a bien été créée à l’instigation du Pape et certains de ses membres, comme le Père Gianfranco Ghirlanda, ancien Recteur de la prestigieuse université grégorienne, sont bel et bien décidés à faire le ménage. Mais les Légionnaires qui en font partie chercheraient au contraire à tout enliser.

Pour sa défense, ceux qui continuent à accorder leur confiance au cardinal de Paolis font remarquer que ce dernier veut éviter de casser la congrégation, ou de renforcer les résistances en cette dernière. Il se hâterait lentement pour une reprise en main progressive mais décisive. Au travers d’une rénovation des règles de vie de la congrégation. Enfin, il est de plus en plus évident que le cardinal - par fidélité au pape et sans doute aussi par caractère - entend bien couper les têtes des dirigeants actuels, les Pères Garza et Corcuera, autocrates redoutés, vrais tyrans, jadis proches d’un Maciel dont on voit mal comment ils auraient pu en ignorer les turpitudes. Selon nos sources, d’ici Pâques, le coup de balai devrait être donné.

Ce n’est pas un hasard si Benoît XVI a tenu à présenter dans son livre récent d’entretiens le Père Maciel comme un « faux prophète ». Les masques finissent par tombe
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MessageSujet: Re: Les légionnaires du Christ sont plus que faisandés   Les légionnaires du Christ sont plus que faisandés Icon_minitime

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