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 Test sur les animaux

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MessageSujet: Test sur les animaux   Test sur les animaux Icon_minitimeMar 12 Mai - 17:53

Tests sur les animaux : Science ou fiction ?


Extrait de l’article "Animal testing : science or fiction ?" dont l original fut publié dans le journal The Ecologist, le 04/03/05

Des médecins généralistes, des professionnels médicaux et des scientifiques s’unissent pour exiger une évaluation complète de l’utilité de la vivisection.

La plupart d’entre nous savent que le cancer, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont les causes majeures de décès en Occident. Mais de nombreuses personnes seraient surprises par la grande cause de décès qui vient juste après : les effets secondaires des médicaments. Les effets indésirables tuent plus de 10 000 personnes chaque année au Royaume-Uni, ce qui coûte environ 466 millions de livres sterling (environ 68.618.310_) au National Health System (l’équivalent de notre sécurité sociale).

L’industrie pharmaceutique nous rassure constamment quant à la sûreté et à l’efficacité des médicaments qui sont testés sur des animaux avant toute administration à des humains. Lorsqu’on les interroge sur l’éthique de la vivisection, ils se défendent généralement ainsi : "A quoi accordez-vous le plus d’importance ? À la vie de votre enfant ou à celle d’un rat ?" À choisir, la plupart des gens sacrifieraient le rat.

Mais que se passerait-il si on vous annonçait que les procédures actuelles de tests sur animaux sont sérieusement erronées ? Réfléchissez à cet exemple :
Le Vioxx, un anti-inflammatoire non stéroïdien , retiré du marché en septembre 2004, semblait sûr et même profitable pour le cœur des animaux, mais a provoqué 140,000 crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux rien qu’aux Etats-Unis. Le directeur associé de la sécurité au sein de la FDA (Food Drug Administration a décrit le phénomène comme " la plus grande catastrophe pharmaceutique de l’histoire".

De nombreuses études parues dans les revues scientifiques comparant les effets secondaires chez les animaux et les humains ont révélé que la capacité prédictive des tests sur animaux revenait à jouer à pile ou face. Une revue de la corrélation animal-humain concernant les médicaments retirés du marché en raison de leurs effets secondaires a dévoilé que les tests sur animaux prévoyaient ces effets chez l’homme seulement 6 fois sur 114.

Des centaines de médicaments traitant les accidents vasculaires cérébraux comme le Cerestat, le MaxiPost, le Zendra, le Lotrafiban, le Gavestinel, la Nimodipine ou le Clomethiazole ont été certifiés sûrs et efficaces par les études animales, mais ont blessé ou tué des patients au cours d’études cliniques.

L’hormonothérapie substitutive , prescrite à des millions de femmes car elle diminuait le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux chez les singes, augmente les risques liés à ces problèmes de façon significative. Le président de la Commission Allemande sur la Sécurité Médicamenteuse a qualifié l’hormonothérapie substitutive de "nouvelle thalidomide ". En août 2003, le journal The Lancet estimait que l’hormonothérapie substitutive était à l’origine de 20 000 cas de cancer du sein sur la dernière décennie au Royaume-Uni, en plus de plusieurs milliers de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.

Le Dr Richard Klausner, ancien directeur de l’Institut National du Cancer aux Etats-unis regrette : " L’histoire de la recherche sur le cancer se résume à chercher un traitement du cancer chez la souris. Nous soignons des souris depuis des dizaines d’années, mais ça ne marche tout simplement pas chez l’homme. " L’Institut National du Cancer pense que nous sommes passés à côtés de certains traitements car ils ne fonctionnaient pas chez les souris.

La fumée de cigarette, l’amiante, l’arsenic, le benzène, l’alcool et les fibres de verre sont tous surs à la consommation, selon les études animales.

Sur 22 médicaments ayant permis de soigner les blessures de la moelle épinière chez les animaux, une seule est efficace chez l’homme.

Sur 20 composés connus pour être cancérigènes chez l’homme, 19 sont à l’origine de cancers chez les animaux.

Le Dr Albert Sabin, inventeur du vaccin contre la polio, a juré sous serment que le vaccin " a longtemps été retardé par la conception erronée de la nature de la maladie humaine basée sur des modèles expérimentaux inexacts observés chez les singes".

La découverte de la pénicilline, premier antibiotique, a été retardée de plus de 10 ans par des résultats inexacts provenant d’expériences sur des lapins, et aurait été complètement mise de côté si on l’avait testée sur des cochons d’indes pour lesquels elle est mortelle. Sir Alexander Fleming a personnellement déclaré : " Quelle chance nous avons eu de ne pas avoir fait ces tests sur animaux dans les années 1940, sinon la pénicilline n’aurait jamais eu d’autorisation de commercialisation et les antibiotiques n’auraient probablement jamais vu le jour".

La thalidomide, cause tristement célèbre de malformations congénitales chez plus de 10,000 enfants au début des années 1960, provoque des malformations chez très peu d’espèces. Le DR James Schardein, doyen des études sur les malformations congénitales, déclare : " Sur environ 10 souches de rats, 15 souches de souris, 11 élevages de lapins, 2 élevages de chiens, 3 souches de hamsters, 8 espèces de primates et chez d’autres espèces aussi variées que les chats, tatous, cochons d’inde, suidés et furets chez qui l’on a testé la thalidomide, les effets tératogènes ont été constatés que très rarement. Ironie du sort, si la thalidomide, substance qui a rendu les tests sur animaux obligatoires, devait être certifiée uniquement sur les résultats de tels tests, elle serait encore autorisée aujourd’hui.

Le Manuel de la Science des Animaux de Laboratoire lui-même admet que " compter aveuglément sur les résultats de l’expérimentation animale peut être dangereusement trompeur et peut coûter la santé et la vie de dizaines de milliers d’humains".

Alors pourquoi tester les nouveaux médicaments sur des animaux ?

Les tests sur animaux sont devenus obligatoires à la suite de la tragédie de la thalidomide. Le UK Medicines Act (1968, AU Royaume Uni) a suivi le US Kefauver-Harris Act (aux Etats Unis), mis en place en 1961 en plein milieu du scandale de la thalidomide afin de s’assurer que la FDA disposait de preuves de sécurité et d’efficacité pour tout nouveau médicament. L’intention était louable, mais la confiance placée dans l’expérimentation animale pour certifier la sécurité des médicaments reflétait un manque tragique d’information.

Les scientifiques et l’industrie pharmaceutique savent depuis des décennies que l’expérimentation animale n’est scientifiquement pas fiable. En septembre 1962, The Lancet commentait déjà : " Nous devons reconnaître que les tests animaliers les plus attentionnés sur les effets de nouvelles substances peuvent ne pas nous en apprendre beaucoup sur les effets chez les humains." En 1964, le Dr J. Gallagher, directeur médical des Laboratoires Lederle, admettait : "Les études animales sont effectuées pour des raisons légales et non pour des motifs scientifiques."

Les entreprises pharmaceutiques mènent donc des expériences sur animaux pour satisfaire les organismes de régulation du gouvernement. Les données animales fournissent une protection civile cruciale lorsque des médicaments blessent ou tuent des personnes. L’industrie peut sortir la carte des rigoureux tests sur animaux et déclarer que le mieux a été fait pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de tragédies, ce qui minimise les dommages et intérêts qui peuvent être demandés.

Pour ce qui est de satisfaire les organismes de régulation, la sélection pragmatique des espèces illustrera ce que l’on attend d’une substance, que ce soit la sécurité ou l’efficacité. Les entreprises ne sont pas tenues de fournir toutes leurs données animales mais seulement celles de deux espèces : rongeur et mammifère supérieur. Le Dr Irwin Bross, ancien directeur du plus important institut de recherche sur le cancer, Sloan Kettering, observe : " Quand les agences gouvernementales ou les entreprises polluantes veulent couvrir un danger écologique, elles trouvent toujours une étude animale pour justifier leur déclaration. Elles peuvent même mener une nouvelle étude pour corroborer ce qu’elles expriment en choisissant le bon modèle animal".

Accorder une importance massive à la sécurité des données animales a également permis aux entreprises pharmaceutiques d’éviter les dépenses d’essais cliniques qui devraient avoir lieu. Depuis les années 1950, les médecins ne cessent de dire que les essais cliniques devraient impliquer plus de monde, durer plus longtemps, et utiliser des échantillons sociaux plus diversifiés en complément des hommes blancs, jeunes et standards. On ne fait généralement pas appel à des femmes car elles peuvent être enceintes : le fabricant s’exposerait donc à un risque civil face à des malformations de naissance non anticipées. Très souvent, les essais n’incluent même pas des patients que le traitement testé est supposé soigner. Cette situation absurde doit être clairement soulignée.

Il n’y a aucune autre possibilité : les humains doivent être les derniers cobayes pour tester des nouveaux traitements. Cela signifie clairement que la santé et la sécurité des volontaires et des patients doivent être prépondérantes et les meilleurs dispositifs de contrôle doivent être mis en place pour les protéger.

Tester les médicaments de façon sûre sur des humains

Les nouveaux médicaments passent par 3 phases basiques : in vitro (tube à essai) et in silico (modélisation par ordinateur) ; les tests sur animaux puis finalement les essais cliniques.

Avant de tester une substance sur des humains, il doit exister une preuve concluante de la sûreté et de l’efficacité de celle-ci. Aucune méthode, animale, humaine ou in vitro ne peut prévoir les réactions humaines de chaque patient à 100%. Les réactions sont différentes selon le sexe, l’âge, le groupe ethnique, et même entre membres d’une même famille. Nous sommes tous différents, mais les différences sont moindres entre humains qu’entre animaux et humains. Les distinctions humains-animaux sont si importantes qu’elles rendent toute extrapolation dangereuse. Les méthodes alternatives ne permettent pas d’éviter les échecs, mais offrent une bien plus grande sécurité.

Il existe d’excellentes méthodes in vitro et in silico de nos jours. De nombreuses entreprises se spécialisent dans la modélisation par ordinateur afin de vérifier les effets toxiques potentiels. Une gamme très variée de logiciels de prévision est disponible, y compris des simulations complètes d’essais cliniques. D’autres entreprises se focalisent sur l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité de tissus humains. Une étude internationale sur 10 ans a prouvé que les tests utilisant la culture de cellules humaines sont plus précis et fournissent des informations plus utiles sur les mécanismes toxiques que les tests sur animaux traditionnels.

Au lieu des études précliniques basées sur des animaux, les patients et volontaires des études cliniques qui suivent seraient mieux protégés si l’on adoptait des études préliminaires micro dosées (ou essais cliniques en " phase 0 "). Les études micro dosées impliquent l’administration de doses infimes (et sûres) de la substance à tester à des volontaires surveillés par scanner. Le micro dosage humain, basé sur le concept selon lequel l’homme est le meilleur modèle de l’homme, permet de sélectionner les meilleurs candidats avant de s’avancer dans le développement complet du test, ce qui réduit donc par la suite le taux d’échec au cours des phases plus délicates et plus chères.

Au cours des essais cliniques, il faudrait effectuer les mesures pharmacologiques appropriées, ce qui permettrait de prévenir des problèmes potentiels. Il est vrai que certains effets secondaires rares ne sont détectés que lorsque le médicament est prescrit à une importante quantité de personnes. C’est pourquoi la surveillance post-commercialisation (ou post AMM) est si importante et qu’elle doit être renforcée afin de relever ces effets le plus rapidement possible. Les rapports d’effets indésirables de médicaments sont actuellement grandissants aux Etats Unis où le chiffre record de 422 500 effets indésirables a été enregistré par la FDA en 2004. La FDA avertit que le nombre actuel pourrait être 10 à 100 plus important en raison des effets non rapportés.

(...)

lire la suite sur: http://www.stopvivisection.info/article.php3?id_article=101

par Kathy Archibald, présidente de l’association Europeans for Medical Progress
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MessageSujet: pétitions   Test sur les animaux Icon_minitimeLun 1 Juin - 9:05

Voici un lien renvoyant vers une pétition plutôt originale dans sa forme, bien que nous interpellant sur un grave sujet :



Il s’agit de rejoindre une marche virtuelle sur le site de la fondation BRIGITTE BARDOT intitulée « Faites de l’expérimentation animale de l’histoire ancienne ! »



http://www.makeanimaltestinghistory.org/the-march.php?lang=fr&ref



Une fois inscrit, on reçoit deux mails, l’un pour confirmer l’inscription et l’autre pour compléter son profil (personnage en marche).



Il est temps désormais de passer à autre chose qu’à la vivisection pour faire avancer la recherche médicale : nos connaissances avancées en matière de biotechnologies sont telles qu’il n’est plus besoin, aujourd’hui, d’expérimenter nos découvertes sur nos cousins les animaux.



Malheureusement, comme vous le découvrirez un peu plus bas, nos chers députés européens ont refusé le 5 mai dernier, alors mêmes qu’ils se prononçaient en faveur de l’interdiction de la vente des produits dérivés de la chasse aux phoques, de limiter l'expérimentation scientifique en laboratoire sur les animaux et le recours aux primates, pour éviter de compromettre la recherche médicale, à la grande satisfaction de l'industrie pharmaceutique ».



Pour celles et ceux qui malgré tout douteraient encore du bien fondé d’une telle interdiction :



https://www.dailymotion.com/relevance/search/vivisection/video/x26f9r_animaux-la-verite_animals



Il existe en effet des alternatives à l’expérimentation animale :





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Information sélectionnée par Phil’



Les horreurs de l'expérimentation animale





Au 21ème siècle, il est insupportable de voir des animaux sacrifiés pour les besoins de la science alors que si peu de moyens sont mis en œuvre pour bannir définitivement le recours au modèle animal. Or, seule une réelle volonté politique, au niveau européen et mondial, pourra venir à bout de l'expérimentation animale et voter les crédits nécessaires à la recherche, au développement et à la mise en place de méthodes dites "substitutives".



Avec la découverte de nouvelles bio-technologies (utilisation de cellules souches, du clonage thérapeutique, de modélisations a partir de puce ADN…), la Fondation 30 Millions d'Amis a espoir que soit enfin mis un terme à ces cruelles expériences.

Quand beauté rime avec cruauté



En cosmétologie 38 000 animaux continuent à être mutilés chaque année dans les laboratoires européens pour mettre au point une crème de beauté, un rouge à lèvres ou un shampooing.



Pourquoi les animaux souffrent-ils toujours au nom de la beauté ? Dans le domaine des produits de beauté, le but de l'expérimentation animale est essentiellement de réaliser des essais de toxicité de substances biologiques et chimiques - ingrédients et formules - afin de vérifier leur innocuité et d'en contrôler la qualité.



L'alternative des méthodes in vitro



Il existe aujourd'hui de nouvelles méthodes d'évaluation qui peuvent remplacer l'expérimentation animale dans la majeure partie des cas. Ces méthodes dites " substitutives " se fondent sur l'observation des réactions biochimiques " in vitro " (en éprouvette) et non plus " in vivo " (sur un être vivant). Elles permettent des résultats plus rapides et plus fiables, sans risque d’erreurs d’évaluation. En effet aucune espèce animale ne peut être considérée comme modèle biologique fiable pour une autre. Il est donc irresponsable et dangereux de fournir des conclusions scientifiques pour l’humain à partir d’observations effectuées sur l’animal.



La culture de cellules et de tissus



Depuis de nombreuses années, les progrès de la science permettent de cultiver en éprouvette des cellules végétales ou humaines. Les cellules et les tissus humains peuvent être obtenus à partir de biopsies, de prélèvements post-mortem, de placentas ou de procédures chirurgicales.

Il est ainsi possible d'obtenir toute une série de cultures cellulaires qui peuvent être très sensibles aux substances chimiques, ce qui permet aux chercheurs d'étudier des parties spécifiques bien ciblées de l'organisme.



L'épidémiologie



Il s'agit des " études de populations ", destinées à mettre en évidence les liens entre une maladie et des caractéristiques du style de vie comme le régime alimentaire ou les activités et les habitudes individuelles.



Les études sur des cobayes humains volontaires



Il s'agit de recherches menées sur des volontaires en bonne santé. Les médecins peuvent ainsi obtenir des renseignements vitaux sur la manière dont notre organisme utilise et élimine le produit étudié. Bien que certaines de ces méthodes substitutives aient fait l'objet d'évaluations scientifiques poussées, seulement trois ont été validées officiellement à ce jour par l'ECVAM (Centre européen pour la validation des méthodes alternatives), situé en Italie, faute d'être encouragées financièrement par les pouvoirs publics.



La toxicogénomique



Mis au point par des scientifiques issus du CNRS ce programme propose des tester les réaction génétiques de cellules humaines lorsque qu’elles sont exposées à différentes substances chimiques. La toxicogénomique propose une alternative fiable et peu coûteuse pour tester la toxicité des substances chimiques, un atout de poids pour permettre au programme REACH d’atteindre l’objectif qu’il s’est fixer a savoir : assurer une meilleure sécurité sanitaire et environnementale en Europe.



Expérimentation animale - Dernière actualité publiée Expérimentation / Les députés européens refusent de limiter les expériences sur les animaux

STRASBOURG (Parlement européen), 5 mai 2009 (AFP) - Les députés européens ont refusé mardi de limiter l'expérimentation scientifique en laboratoire sur les animaux et le recours aux primates, pour éviter de compromettre la recherche médicale, à la grande satisfaction de l'industrie pharmaceutique. ...



Fondation 30 millions d'Amis



Source : http://www.30millionsdamis.fr/la-fondation/nos-actions/proteger-les-animaux/les-horreurs-de-lexperimentation-animale/les-horreurs-de-lexperimentation-animale.html
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MessageSujet: Hausse des expériences sur les animaux au Royaume Uni   Test sur les animaux Icon_minitimeSam 25 Juil - 7:57

Hausse des expériences sur les animaux au Royaume Uni


Selon les statistiques du gouvernement, le nombre d'expériences sur les animaux a eu la plus grande hausse depuis plus de vingt ans.

Presque 3.7 m d'expériences ont été faites sur des animaux l'année dernière, une hausse de 454,000 ou 14% de plus que l'année précédente, selon le Ministère de l'Intérieur. C'est la plus grande hausse de l'expérimentation animale pour la recherche médicale depuis 1986.

L'augmentation des expériences sur les animaux est le reflet de la croissance de la recherche biomédicale en Grande Bretagne, le résultat des progrès en génétique et le développement des nouveaux médicaments qui doivent être testés rigoureusement sur les singes avant d'être utilisés par les humains. Les expériences se trouvent sur toute la gamme entre les prises de sang, la neurochirurgie invasive, et la création chez l'animal des maladies graves comme le Parkinson ou le cancer. Des animaux en très grand nombre sont utilisés pour tester les nouveaux médicaments avant l'étape de la recherche clinique.

De militants des droits des animaux déplorent cette hausse, qui coïncide avec le 50ème anniversaire d'une décision de trouver des alternatives aux animaux dans la recherche médicale.

Judy MacArthur Clark, inspecteur-en-chef de l'inspectorat des procédures scientifiques sur les animaux du Ministère de l'Intérieur, dit que la hausse reflète une augmentation de "la recherche éthiquement justifiée" en Grande Bretagne. "Si la recherche est justifiée éthiquement et si elle a du financement, ce n'est pas notre rôle de l'interdire parce que trop de souris ont déjà été sacrifiées dans la même année", dit elle.

La plupart de la hausse consiste en expériences sur les rongeurs et les poissons. 97% de toutes les expériences animales utilisent ces deux groupes d'animaux. L'année dernière il y avait une hausse de 197000 expériences sur les souris, dont la plupart consistent à faire naître des rongeurs modifiés génétiquement pour aider les chercheurs à comprendre le rôle des gènes dans le développement et la maladie.

Les chiffres révèlent des réductions dans les expériences sur les rats, la volaille, les cochons d'Inde, les lapins et les beagles, qui ont diminué par plus de 40000. La Grande Bretagne interdit l'utilisation des grands singes comme les chimpanzés et les gorilles dans la recherche médicale, mais l'utilisation des ouistitis et des macaques a augmenté par plus de 600 expériences, une hausse de 16%.

Cette hausse cache une réduction de plus de la moitié des expériences sur les ouistitis et d'autres singes des Amériques, mais une augmentation de 33% - 1000 expériences - dans l'utilisation des macaques. Le système immunitaire et la physiologie des macaques ressemblent à ceux des humains; ces singes sont utilisés de plus en plus pour tester des médicaments avancés basés sur les anticorps qui ciblent les maladies avec plus de précision que les médicaments plus vieux.

La recherche sur les singes a été augmentée depuis la recherche clinique désastreuse d'un médicament anticorps à l'hôpital de Northwick Park à Londres en 2006. Le médicament, qui avait été testé sur des primates, a déclenché une réaction immunitaire catastrophique dans les six participants, dont les organes ont cessé de fonctionner.

Des inspecteurs du Ministère de l'Intérieur ont enquêté sur 45 cas où les scientifiques ne travaillaient pas selon les conditions de leurs permis à faire de la recherche animale. Les cas les moins graves consistaient à ne pas enregistrer leurs expériences ou à retenir des animaux après l'expiration de leurs permis. Des cas les plus graves, le pire est arrivé quand des souris dans une étude ont développé une gangrène dans leurs pattes, ce qui a provoqué plus de souffrance qu'autorisée par le permis. Deux chercheurs responsables de cette étude ont rendu leurs permis avant la fin de l'enquête.

Des militants des droits des animaux ont été très déçus par ces chiffres. Ils ont demandé au gouvernement de réduire le nombre d'animaux utilisés dans la recherche médicale.

Le Ministre de la Science, Lord Drayson, a défendu les chiffres, et dit que le gouvernement s'est engagé à réduire l'utilisation des animaux dans la recherche quand c'est possible.

"La Grande Bretagne a une bonne réputation par rapport aux normes de la règlementation de la recherche sur les animaux. Cette recherche est fondamentale dans le développement de nouveaux médicaments et pour augmenter le niveau de compréhension des maladies", dit il.

Aïda

Source : http://dogblog.over-blog.com/article-34105120.html
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MessageSujet: Souris blanches   Test sur les animaux Icon_minitimeJeu 5 Nov - 6:01

ppel à boycott!

Honte aux sadiques laboratoires IPSEN BIOPHARM, dont une enquête filmée a révélé que le personnel prenait un malin plaisir à torturer inutilement et gratuitement ces pauvres petites bêtes.

Une enquête menée dans un laboratoire britannique montre que le personnel fait volontairement souffrir des souris en pratiquant des expériences pour tester un médicament.

A leur cruauté s’ajoute l’ignorance : ces tests sur animaux ne sont pas exigés par les autorités, une méthode alternative existe.

La colonne vertébrale cassée au stylo bille

Une enquête avec caméra cachée menée par l’Union britannique pour l’abolition de la vivisection (BUAV) dans le laboratoire anglais Wickham, qui utilise des milliers de souris pour tester le Dysport ND- médicament à base de toxine botulique, contre les rides utilisé en médecine esthétique-, révèle que le personnel les mutile avec des stylos à bille et les laisse agoniser dans d’intenses souffrances.

En utilisant un stylo pour tuer les souris, les laborantins leur brisent la colonne vertébrale; Ces stylos sont ensuite utilisés pour remplir les dossiers sur le décès des animaux. Le laboratoire Wickham a sacrifié 41 088 souris entre janvier et juin 2009 pour le Dysport ND.

Le film montre le personnel sabotant les injections d’autres médicaments effectuées sur des lapins et les injuriant pendant les manipulations.

Il existe une technique utilisant des cellules humaines

One Voice précise que bon nombre des expériences effectuées sur des lapins, bien qu’agréées par le gouvernement britannique, ne sont pas requises par les standards internationaux des laboratoires pharmaceutiques.

Le Home Office lui-même reconnaît que ces expériences sur des lapins peuvent être remplacées par une nouvelle technique utilisant des cellules sanguines humaines.

Le film de la BUAV, qui couvre une période de 8 mois, a conduit le gouvernement britannique à ouvrir une enquête.

Le Home Office a déclaré prendre au sérieux ces témoignages et n’autoriser l’expérimentation animale que lorsqu’elle est justifiée.

Il rappelle qu’il exige le respect des normes relatives aux expériences sur les animaux et qu’il va vérifier si ce laboratoire les respecte.

Une paralysie progressive jusqu’à l’étouffement

Le vétérinaire chargé de contrôler le bien-être des animaux utilisés par le laboratoire Wickham, en est l’un des fondateurs et un important actionnaire.

Il nie que cela puisse constituer un conflit d’intérêt.

Le film de la BUAV montre que ses inspections hebdomadaires durent seulement 15 minutes, parfois beaucoup moins, ce qu’il juge suffisant pour vérifier si les animaux sont bien traités et ne souffrent pas:

« ces animaux sont mieux soignés que les animaux de compagnie et d’élevage », affirme-t-il.

Dans la méthode utilisée pour tester le Dysport ND - la dose léthale 50 (DL50)—, la toxine injectée aux souris les paralyse progressivement et provoque une détresse respiratoire qui les tue.

Des méthodes alternatives à la LD50 existent et sont utilisées par des laboratoires britanniques.

L’Institut national pour la normalisation et le contrôle biologiques a mis au point il y a dix ans un test in vitro pour la toxine botulique.

Des médecins choqués par ces révélations

Les révélations de la BUAV ont choqué les dermatologues qui utilisent déjà le Dysport ND, dont le docteur Nick Lowe, qui a conduit des recherches sur la toxine botulique.

Il s’étonne que le test de la DL50 soit encore utilisé et est «consterné» d’apprendre que des animaux souffrent dans de telles expériences.

Il se demande si les autres médicaments qu’il prescrit à ses patients sont évalués de façon éthique et souligne que ses propres produits pour la peau ne sont pas testés sur des animaux : opposé à ce type de tests, il exige les normes éthiques les plus strictes.

Ipsen Biopharm, fabricant du Dysport ND, prend aussi au sérieux le témoignage de la BUAV.

Il dit accorder de l’importance au bien-être animal et avoir choisi de travailler avec Wickham parce que ce laboratoire était agréé par le Home Office.

Ipsen Biopharm affirme ne vouloir recourir qu’à des pratiques approuvées pour ce type de test et souhaite remplacer le test de la DL50 dès que des méthodes alternatives seront approuvées par les autorités internationales de régulation.

Agir

One Voice soutient la campagne de la BUAV, représentant britannique de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale. Nous invitons le public à écrire courtoisement à Ipsen en France pour demander au laboratoire de ne plus avoir recours au test de DL50 sur les souris et d’utiliser des méthodes alternatives pour tester ses produits, comme par exemple le test SNAP 25.

IPSEN, 65 quai Georges Gorse, 92100 Boulogne-Billancourt, 0158335000,
Didier Véron, Directeur: didier.veron@ipsen.com.
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