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 Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique

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MessageSujet: Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique   Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique Icon_minitimeMer 7 Mai - 9:14

Une île d'immondices plus vaste que le Texas dérive dans l'Océan Pacifique La Pravda, le 23 octobre 2007

Une énorme île d'ordures plus grande que le Texas flotte dans l'Océan Pacifique, à mi-chemin entre San Francisco et Hawaii. [Il ne faut pas s'affoler, avec ses 692.402 Km2, le Texas est juste un peu plus grand que la France, NDT]


La California Coastal Commission de San Francisco, a dit que la soi-disant Grande Nappe d'Ordures du Pacifique (GPGP) grossit rapidement depuis les années 50.


La gigantesque ratatouille d'ordures, qui se compose de 80% de matières plastiques et pèse environ 3,5 millions de tonnes, disent les océanographes, flotte là où il est rare que les gens voyagent, dans le no man's land entre San Francisco et Hawaii.


Marcus Eriksen, directeur de recherche et d'éducation à la Algalita Marine Research Foundation de Long Beach, a déclaré que son groupe surveillait la GPGP depuis 10 ans [en cachette sans doute car on n'en avait pas entendu parler, NDT]. « Avec les vents qui soufflent et les courants qui s'enroulent en cercle, c'est le milieu idéal pour piéger [les ordures], » a dit Eriksen. « Il n'y a rien que nous puissions faire maintenant, à l'exception de ne pas faire plus de mal. »


La nappe a grossi de plus en plus, avec les débris des océans du monde entier [comment est-ce possible ? C'est pas Rome pourtant ! C'est le trou du cou du monde entre Hawaii et San Francisco ou quoi ? NDT], de dix fois tous les dix ans depuis les années 50, a déclaré Chris Parry, chef de programme d'éducation du public de la California Coastal Commission de San Francisco.


Les modèles actuels de l'océan peuvent garder les épaves flottantes planquées dans une partie du monde, là où personne ne les verra jamais, mais leur majorité est générée à terre, selon un rapport de l'an dernier de Greenpeace intitulé « Les débris de plastique dans les océans du monde. »


Le rapport révélait que 80% des ordures dans les océans étaient originaires de la terre. Alors que les navires laissent parfois tomber des chargements de chaussures ou de gants de hockey dans les eaux (quelquefois exprès et illégalement), la grande majorité des ordures en mer a entamé son voyage comme ordure à terre.


C'est pourquoi faire un marécage potentiellement toxique comme la nappe d'ordures est entièrement évitables, a dit Parry.


« À ce stade, son nettoyage n'est pas une option, » a déclaré Parry. « Il s'agit juste de dépasser notre dépendance prolongée aux plastiques. ... La solution à long terme est d'arrêter de produire autant de produits en plastique chez nous et de changer nos habitudes de consommation. »


Parry a dit qu'utiliser des sacs d'épicerie en panier au lieu de sacs en plastique est une bonne première étape ; l'achat d'aliments sans plastique autour en est une autre.


La GPGP est particulièrement dangereuse pour les oiseaux et la vie marine, a dit Warner Chabot, vice-président de l'Ocean Conservancy, un groupe environnemental.


Les tortues confondent les sacs en plastique clair avec des méduses. Les oiseaux plongent et avalent des tessons de plastique indigestes. Les matières plastiques à base de pétrole prennent des décennies à se décomposer, et aussi longtemps qu'elles flottent à la surface des océans, elles peuvent apparaître comme des bouts de nourriture.


« Ces animaux meurent parce que le plastique bouche par la suite leur estomac, » a dit Chabot. « Il ne passe pas, et ils meurent littéralement de faim. »


Le rapport de Greenpeace constatait qu'au moins 267 espèces marines souffrent de quelque forme d'ingestion des débris marins ou d'enchevêtrement avec eux.
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MessageSujet: Le septième continent   Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique Icon_minitimeJeu 21 Mai - 8:38

Grand comme la moitié de l'Europe, le septième continent est une accumulation permanente de déchets plastiques près des côtes d'Amérique du Nord. Une catastrophe écologique dont presque tout le monde se tape. Sous l’effet de courants marins combinés, il se forme dans le Pacifique, quelque part entre les côtes hawaïennes et celles d'Amérique du Nord un énorme vortex qui attire à lui les déchets rejetés à la mer par l’homme depuis des années. Le navigateur Charles Moore l'a découvert (par hasard) lors d’une expédition, en 1999. Halluciné par sa trouvaille, il alerte l’ALGALITA, une fondation américaine de recherche océanographique.

En novembre 2006, le navire de Greenpeace, l’Esperanza, croise sur cette partie des océans hors des routes de navigation et, constate l’ampleur des dégâts : une accumulation de tonnes de plastiques favorisée par l'absence de vent et qui forme la Grande plaque de déchet du Pacifique*, amèrement baptisé le septième continent.
Spécialiste en la matière pour Greenpeace France, François Chartier estime l'expression abusive :« Il ne faut pas s’imaginer une île de plastique où l’on déambule tranquillement ! C’est plutôt, une énorme « soupe de plastique » formée par de petites particules qui s’étendrait sur une superficie grande comme la France ! Elle stationne entre Hawaii et la Californie ».
La bonne soupe

Une soupe "dégustée" par un nombre d'espèces menacée aujourd'hui par cette alimentation inattendue : sous l'effet des vagues, les déchets sont fractionnés en microparticules qui confondues avec le plancton sans moufter par les animaux marins et les oiseaux. 267 espèces animales sont menacées par le banquet toxique. Via la chaîne alimentaire, l'homme pourrait être bientôt invité au festin.

La dislocation a un autre effet désastreux : l'absence d'images due à la difficulté de capter même par satellite ces microparticules. Du coup les informations seraient nécessaires pour mesurer l’ampleur du désastre manquent cruellement. François Chartier : «pas mal d’inexactitudes circulent sur sa superficie ! Mais, l’imagerie satellite n’est pas assez puissante ! Et, les photos prises par Greenpeace ne sont pas mieux ! En résumé, photographier ces particules de quelques millimètres ne donne pas une vision exacte du problème !». Une inexactitude qui permet aux sceptiques de douter et remettre en question ce phénomène « attesté et reconnu par la communauté scientifique ».

La communauté internationale s'en tape

A ce jour, il n’y a pas de nouvelles missions prévues pour étudier ce nouveau continent/soupe de plastique. « L’intérêt de la communauté internationale sur ce sujet avoisine le 0 ! », précise, Chartier. Il est vrai qu'outre le manque de clichés chocs, le septième continent pâtît de sa position géographique où croisent peut de navires de pêche ou de plaisance. Loin des regards, une plaque immonde, dont on estime la profondeur à plus de 30 mètres à certains endroits, est en train d'émerger. Et ce n'est que le début, d'ici 2030 elle pourrait avoir triplé de volume. Selon François Chartier, il serait vraiment possible de faire quelque chose pour améliorer la situation avec de la volonté politique et probablement quelques milliards d'euros. Mais, sans les feux de la rampe médiatique, difficile d’attirer l’attention du grand public et de nos dirigeants. Reste à espérer un miracle : après tout bientôt, nous pourrons marcher sur l'eau...



Source : http://www.fluctuat.net/6545-Le-septieme-continent
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MessageSujet: Une « soupe plastique » de déchets flottant dans l’Océan Pacifique prend de l’ampleur à une vitesse alarmante.   Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique Icon_minitimeDim 8 Nov - 10:27

Une « soupe plastique » de déchets flottant dans l’Océan Pacifique prend de l’ampleur à une vitesse alarmante.

Difficile à mesurer, elle couvrirait maintenant une surface représentant au minimum le tiers de l’Europe, certaines ONG estimant qu’elle représenterait en fait le double de celle des Etats Unis.

Tous s’accordent sur le chiffre de 100 millions de tonnes de débris plastiques flottant entre deux eaux. Ce vaste amas de débris - en fait la plus grande décharge mondiale - est maintenu en place par les courants marins. Cette « soupe » flottante s’étend à travers le Pacifique nord depuis une distance d’à peu près 500 miles nautiques de la côte Californienne, puis dépasse Hawaii et continue de s’étendre pratiquement jusqu’au Japon.

D’après le Programme Environnemental des Nations Unies, les débris de plastique causent la mort de plus d’un million d’oiseaux marins chaque année, ainsi que celle de plus de 100.000 mammifères marins.

Pour alerter l’opinion publique de ce phénomène appelé "Trash Vortex", Chris Jordan vient de mettre en ligne sur le site Planet Green 30 clichés d’albatros photographiés sur l’atoll de Midway. Ce témoignage permet de voir avec quoi les oiseaux adultes nourrissent leur progéniture : capsules de bouteilles, briquets, aérosols et même sur l’un des clichés ce qui semble être un casque audio.

Reconstitution du Trash Vortex par Greenpeace

Cette plaque s’est formée pendant plusieurs décennies, coincée entre Hawaï et la Californie, entourée de courants concentriques qui ont ramené les déchets du Pacifique dans ce « trou noir ». (Voir la vidéo sur le site.)

La localisation de cette plaque s’explique par un phénomène de vortex ou tourbillon, c’est-à-dire de courants qui font converger vers cette zone les déchets flottants et par l’absence de vents qui engendre l’accumulation de ceux-ci, constituée de tout ce qui peut flotter, qui n’est pas biodégradable et en plastique, allant de la brosse à dent jusqu’aux filets de pèche fantôme, mais aussi de millions de morceaux microscopiques de plastiques.

La plaque de déchet du Pacifique, est la manifestation d’un phénomène qui touche l’ensemble des océans de la planète, formant une des plus grande menace sur les écosystèmes marins. Dans toutes les mers y compris dans les régions polaires on trouve des déchets flottants. Dans certains endroits de nos océans il ya six fois plus de plastique que de plancton...

Quelles conséquences ?

Quelles sont les solutions ?

Si le nettoyage de la grande plaque de déchets semble un chantier titanesque dont personne ne veut assumer la paternité ni les coûts, il est de la responsabilité de la communauté internationale de régler ce problème en particulier et d’adopter des mesures efficaces de lutte contre les déchets. Il est également indispensable de développer le recyclage des déchets, l’utilisation de plastique biodégradable et mettre en place une véritable politique de réduction des déchets.

Ce que VOUS pouvez faire pour éviter ça :

Nous sommes tous responsables de cette situation, et chacun doit s’impliquer pour qu’elle n’empire pas. Il est grand temps de remettre fondamentalement en cause la manière dont nous usons (ou abusons) des matières plastiques. Vous pouvez agir dès à présent :

- Chaque fois que vous voyez des déchets, ramassez-les et jetez-les de manière appropriée.
- Réduisez votre consommation, réutilisez, recyclez vos produits.
- Soyez un consommateur responsable, et faites votre possible pour éviter les produits dont l’emballage est excessif, en particulier lorsqu’il s’agit de produits jetables.
- Faites pression pour des équipements de recyclage meilleurs et plus nombreux dans votre quartier.
- Participez aux initiatives locales de nettoyage de cours d’eau, rivières et plages, ou organisez-en une vous-même. Ces opérations ne sont pas une solution miracle, mais elles sont très efficaces pour attirer l’attention sur le problème plus grave de nos océans.
- Si vous habitez en région côtière ou au bord d’un cours d’eau se jetant dans l’océan, vos égouts amènent probablement les déchets directement en mer. Soyez conscient de ceci, ainsi que de toute autre source potentielle de pollution marine dans votre région. Battez-vous pour leur disparition.
- Soyez très conscient de votre empreinte écologique. Prenez des décisions allant dans le sens du changement, et dites non au paradigme actuel du tout-jetable.
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MessageSujet: Une nouvelle nappe de déchets, véritable poubelle océanique géante, a été découverte dans l’océan Atlantique   Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique Icon_minitimeLun 1 Mar - 15:56

Une nouvelle nappe de déchets, véritable poubelle océanique géante, a été découverte dans l’océan Atlantique. Elle regroupe des milliers de morceaux de plastique, certains assez petits pour être ingérés par les animaux marins et finir par causer leur mort.

Située au nord de la Caraïbe, il s'agit, au même titre que la plaque de déchets du Pacifique nord, d'une gigantesque poubelle en plein milieu de l’océan.

Durant une étude longue de 22 ans, révélée lors de l’Ocean Sciences Meeting à Portland, plus de 64.000 morceaux de plastique ont été collectés, pour la plupart des bouchons de bouteilles. La densité de plastique maximale dans l’eau était de 200.000 morceaux par kilomètre cube.

Le plastique, ingéré par les animaux, peut s’avérer fatal pour les créatures marines. Au fur et à mesure qu’il se désagrège, il se décompose en effet en petits morceaux que de nombreuses espèces confondent avec de la nourriture. Toute la chaîne alimentaire est infectée, directement ou indirectement.

Les conséquences ne sont pas encore bien connues mais elles risquent d’être dramatiques si la situation n’évolue pas. Les animaux les plus directement touchés sont les poissons et les oiseaux, qui ingèrent les résidus. Les scientifiques ont même découvert une couvée entière empoisonnée par le plastique, la mère ayant tenté de nourrir ses oisillons avec des bouchons de bouteilles...

L'homme n'est pas à l'abri de cette source de pollution. Ces déchets contiennent en effet des substances toxiques comme le bisphénol A, également dangereux pour l’espèce humaine qui se nourrit des poissons contaminés. Les résultats d'analyses menées dans un laboratoire de Californie sont alarmants : selon eux, plus d’un tiers des poissons vivant dans le Pacifique nord ont déjà ingéré du plastique.

Les poubelles océaniques géantes se situent dans des zones de très faibles courants, entourées de courants forts. Les scientifiques en ont déjà identifié cinq, dispersées dans tous les océans du globe.
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MessageSujet: Un continent d'ordures dans l'Atlantique   Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique Icon_minitimeMar 9 Mar - 5:52

Des bouchons de bouteille, des cartouches vides, des morceaux de cagettes, des filets, et une myriade de minuscules fragments de plastique : telle est la moisson récoltée dans l'océan Atlantique nord par les scientifiques de la Sea Education Association (SEA). Les océanographes employés par cette organisation non gouvernementale américaine, spécialisée dans la formation des étudiants, ont dévoilé, fin février, lors d'un congrès à Portland (Oregon), l'existence d'un vaste "continent" de déchets plastiques dans l'Atlantique, comparable au "Great Eastern Pacific Garbage Patch" - la "poubelle de l'est du Pacifique" - découvert en 1997.

s

L'accumulation de déchets, comme dans le Pacifique, occuperait une surface équivalant à la taille du Texas. Elle se situe à plus de 500 milles nautiques (926 km) des côtes, et son centre se trouve à la latitude d'Atlanta. Les déchets aboutissent à cet endroit car il s'agit d'une zone de hautes pressions, où les vents sont faibles et où les courants s'enroulent dans le sens des aiguilles d'une montre : c'est ce qu'on appelle une gyre. "Les courants y aboutissent, et les objets qu'ils charrient ne s'en échappent jamais", explique Giora Proskurowski, océanographe à la SEA, principal auteur des recherches.

Les déchets collectés sont rarement entiers. La majorité d'entre eux, fragmentés par le séjour dans l'eau, mesurent moins de un centimètre et pèsent moins de 15 grammes. "L'image du "continent" est excellente pour sensibiliser le grand public, mais ne rend pas bien compte de la réalité, explique M. Proskurowski. Il s'agit d'une multitude de fragments, difficiles à voir de loin. Mais quand on puise dans l'eau, on remonte une quantité impressionnante de plastique."

La SEA a effectué 6 100 prélèvements depuis 1986, lors de campagnes annuelles en mer où des étudiants sont embarqués. Au total, 64 000 fragments ont été collectés.

La densité moyenne de plastique dans la zone explorée est de 200 000 fragments par kilomètre carré (contre 300 000 dans la gyre du Pacifique). La plupart du temps, il s'agit de plastiques courants (polyéthylène, polypropylène, mousse polystyrène).

Les débris sont présents jusqu'à au moins 10 mètres de profondeur. Ils proviennent des navires et des continents riverains de l'Atlantique, transportés par le vent et les fleuves vers la mer. D'autres types de plastiques, plus denses, pourraient se trouver au fond de l'océan.

Les principales victimes de cette pollution sont les animaux marins. Les mammifères, tortues ou oiseaux peuvent être piégés par les sacs et les filets, ou avaler des fragments qui obstruent leur système digestif. Ces effets néfastes ont été démontrés sur 260 espèces. De plus, les débris fonctionnent comme des éponges, qui accumulent les polluants organiques persistants. Ils sont ingérés par la faune marine, et pourraient, par ce biais, être véhiculés jusqu'à l'homme.

Il n'est pas possible de nettoyer l'océan. "Autant essayer de passer le Sahara au tamis", ironise Charles Moore, le navigateur et chercheur qui a découvert l'accumulation de déchets dans la gyre du Pacifique. Et le plastique est très résistant. Aucun micro-organisme n'est capable de le dégrader complètement. Même transformé en poudre, tout le plastique produit depuis que l'homme le fabrique est présent dans l'environnement.

Selon les chercheurs, la seule solution pour réduire sa présence dans l'océan est donc de ne pas le jeter dans l'environnement, et d'opter pour des matériaux alternatifs biodégradables.

Les scientifiques de la SEA tenteront cet été de déterminer la limite orientale de la "poubelle" de l'Atlantique. "Plus nous accumulons de données sur cette pollution, plus la prise de conscience sera importante", affirme M. Proskurowski. En plus de celles de l'Atlantique et du Pacifique, trois autres gyres sont susceptibles de contenir des quantités comparables de déchets : dans l'Atlantique et le Pacifique sud, et dans l'océan Indien.
Gaëlle Dupont
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MessageSujet: dans le Pacifique Nord.   Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique Icon_minitimeMer 10 Mar - 16:23

Sous l'effet de courants marins combinés, les déchets rejetés à la mer par l'homme depuis des années se concentrent en un amas de plastique gigantesque dans le Pacifique Nord.

Pour certains, il s'agit d'un "septième continent" dont la taille est six fois supérieure à la France.

Le phénomène météorologique qui explique cet amoncellement d'ordures s'appelle le North Pacific Gyre. Il s'agit d'un tourbillon de 34 millions de km2 formé par la plupart des courants océaniques du nord du Pacifique.

Si l'expression "septième continent" rappelle les grandes découvertes de l'homme, le septième continent n'est en fait qu'une accumulation de déjections.

"Il ne faut pas s'imaginer une île de plastique où l'on déambule tranquillement ! C'est plutôt, une énorme "soupe de plastique" formée par de petites particules qui s'étendrait sur une superficie grande comme la France ! Elle stationne entre Hawaii et la Californie". explique François Chartier, responsable "Océans" à Greenpeace France.

Cet amas est constitué de bouchons de bouteille, de cartouches vides, de morceaux de cagettes, de filets, et d'une multitude de minuscules fragments de plastique.

Les scientifiques de la Sea Education Association (SEA) les ont étudié. Les déchets collectés sont rarement entiers. La majorité d'entre eux, fragmentés par le séjour dans l'eau, mesurent moins de un centimètre et pèsent moins de 15 grammes. Et les débris sont présents jusqu'à au moins 10 mètres de profondeur.

La SEA a effectué 6.100 prélèvements depuis 1986, lors de campagnes annuelles en mer où des étudiants sont embarqués. Au total, 64 000 fragments ont été collectés.

Les océanographes employés par cette organisation non gouvernementale américaine, spécialisée dans la formation des étudiants, l'ont dévoilé, fin février, lors d'un congrès à Portland (Oregon), l'existence d'un vaste "continent" de déchets plastiques dans l'Atlantique, comparable au "Great Eastern Pacific Garbage Patch" - la "poubelle de l'est du Pacifique" - découvert en 1997.

Une masse qu'ingère la faune marine, mélangée au plancton, les microparticules sont ingurgitées par plus de 260 variétés d'oiseaux et autres animaux marins. La situation vire presque à la catastrophe environnementale, le plastique mettant plus de 500 ans pour se "bio-dégrader".

Or, aujourd'hui, ce septième continent reste loin des yeux de l'opinion publique. Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n'intéresse que les écologistes et les scientifiques. La communauté internationale n'a toujours pas pris la mesure de la gravité de la situation.

En attendant la volonté politique et les financement nécessaires, l'île de plastique, qui fait déjà 3,43 millions de kilomètres carrés et atteint près de 30 mètres de profondeur à certains endroits, poursuit sa croissance et méritera bientôt son nom de septième continent, dans 20 ans elle pourrait effectivement être aussi grande que l'Europe.

The Great Eastern Pacific Garbage Patch a été découvert en 1997.

Au retour d'une course à la voile entre Los Angeles à Honolulu, Charles Moore décide de prendre une route habituellement esquivée par les navigateurs, car elle traverse une zone de hautes pressions, sans vent, où les courants s'enroulent: la gyre du pacifique nord.

"Jour après jour, je ne voyais pas de dauphin, pas de baleine, pas de poisson, je ne voyais que du plastique", se souvient-il.

Depuis il a créé une fondation financée par des donateurs privés et, avec l'aide de scientifiques spécialistes de la pollution de l'eau, il met au point une méthode de quantification des déchets, avant de retourner dans la zone.

Les premiers résultats publiés dans le Marine Pollution Bulletin en 2001 sont éloquents : 334 271 fragments de plastique par km2 en moyenne (jusqu'à 969.777/km2 au maximum) pour un poids moyen de 5 kg/km2.

La masse de plastique est six fois plus élevée que la masse de plancton prélevée. Depuis, Charles Moore, à bord de l'Alguita chasse le plastique échoué dans l'océan.


Source : .eitb.com/infos/environnement-et-science
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MessageSujet: Mer d'immondices   Une ile d'immondices dérive dans le Pacifique Icon_minitimeJeu 31 Mai - 16:20

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