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 Misogynies congénitales

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MessageSujet: Misogynies congénitales   Misogynies congénitales Icon_minitimeLun 2 Juin - 7:04

Le Vatican menace d'excommunier quiconque ordonnerait prêtre une femme

Le Vatican a publié jeudi un décret menaçant d'excommunication immédiate toute personne qui ordonnerait prêtre une femme, une mesure qui visera également toute femme ordonnée prêtre.

Le décret de la Congrégation pour la doctrine de la foi, publié dans le journal du Vatican, l'Osservatore Romano, indique que "celui qui se risquera à attribuer l'ordre sacré à une femme, comme la femme qui aura osé recevoir l'ordre sacré, risque l'excommunication +latae sentantiae+", soit immédiate en latin.

L'ordination de femmes défraie régulièrement la chronique. En 2002, sept femmes catholiques - allemandes, autrichiennes, américaines - avaient été ordonnées prêtres au sein d'une communauté fondée en 1975 à Buenos Aires par un ancien prêtre catholique, Romulo Antonio Braschi.

Le Saint-Siège les avait excommuniées quelques semaines plus tard, estimant qu'elles avaient commis "un délit grave contre la constitution divine de l'Eglise".

Jean Paul II, prédécesseur de Benoît XVI, avait réaffirmé en 1994 la position de l'Eglise catholique, expliquant qu'elle n'avait pas le pouvoir de donner l'ordination à des femmes.

Le sujet continue d'être pour Rome un sujet de division avec l'Eglise anglicane qui autorise pour sa part les femmes à devenir prêtres.


Dernière édition par Admin le Mar 24 Nov - 9:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Un prêtre mexicain accusé de viol   Misogynies congénitales Icon_minitimeMer 11 Juin - 7:58

PACHUCA (Mexique), 10 juin 2008 (AFP) - Un prêtre mexicain accusé de viol

Un prêtre de Cuatlimax, dans le centre du Mexique, est accusé de viol par une de femme enceinte de 5 mois, selon la déposition de la jeune femme à laquelle a eu accès l'AFP mardi.

"Le prêtre me donnait dix pesos (60 centimes d'euro) pour l'accompagner et il m'offrait des CD, pour avoir des relations sexuelles", a dit la jeune femme de 18 ans dans sa déposition.

Elle affirme que Reynaldo Chavez a abusé d'elle pendant 8 ans.

"Je sais qu'au moins deux autres jeunes indiennes ont été harcelées par le curé", a-t-elle ajouté dans sa plainte déposée dans l'Etat d'Hidalgo.

L'évêque du diocèse, Salvador Martinez, "a été informé de l'affaire et s'est contenté de convoquer la famille pour demander leur discrétion", selon la déposition.

Les abus sexuels commis par des curés sont fréquents au Mexique, où règne l'impunité.

Le cas le plus célèbre est celui du fondateur de la congrégation ultra-conservatrice des Légionnaires du Christ, Marcial Maciel, accusé d'agressions sexuelles par plusieurs anciens membres de la Légion.

Le primat du Mexique, l'archevêque de Mexico Norberto Rivera, a également été mêlé à une affaire de pédophilie et entendu par la justice américaine qui le soupçonne d'avoir protégé un curé pédophile.
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MessageSujet: Conseils entre amis   Misogynies congénitales Icon_minitimeSam 12 Juil - 12:01

Femmes évêques: le pape espère que les Anglicans éviteront le schisme

Le pape Benoît XVI a exprimé l'espoir samedi que l'Eglise anglicane puisse "éviter un schisme" après l'approbation du principe controversé de l'ordination de femmes évêques en Angleterre, dans l'avion qui le conduisait en Australie.

"Mon désir est que les Anglicans puissent éviter le schisme et trouvent le chemin de l'union", a déclaré le pape aux journalistes qui l'accompagnent dans son voyage en Australie où il doit présider les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ).

"Je vais d'abord prier. Nous ne devons pas intervenir à ce stade dans les discussions", a-t-il ajouté.

L'Eglise anglicane est actuellement au bord de l'éclatement après avoir approuvé lundi l'ordination de femmes évêques, à l'issue d'un débat passionné entre libéraux et traditionalistes.
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MessageSujet: Un prêtre reconnu coupable d'abus sexuels   Misogynies congénitales Icon_minitimeLun 13 Oct - 6:26

ROME, 12 oct 2008 (AFP) - Un prêtre reconnu coupable d'abus sexuels réduit à l'état laïc par le pape

Le pape Benoît XVI a réduit à l'état laïc un prêtre du diocèse de Florence (centre de l'Italie) coupable d'abus sexuels dans les années 1970-80, a rapporté dimanche l'agence Ansa, citant un l'archevêque de Florence, le cardinal Ennio Antonelli.

Le père Lelio Cantini, âgé de 85 ans, a été réduit à l'état laïc par le pape sur proposition de la Congrégation pour la doctrine de la foi au terme d'un "procès" instruit selon les règles vaticanes, selon la même source.

Dans un décret daté de la fin septembre, Benoît XVI a imposé au père Lelio Cantini de demeurer "en résidence surveillée dans un esprit de prière et de pénitence dans un lieu déterminé par le diocèse de Florence, sous peine d'être excommunié s'il désobéit", précise ce communiqué.

A la suite d'accusations d'anciens paroissiens transmises à l'évêché de Florence, puis au Vatican, le "procès" avait dans un premier temps reconnu en 2007 le père Cantini "coupable d'abus sexuels sur des jeunes femmes entre 1973 et 1987 et de manipulation des consciences".

Le père Cantini avait été privé de toute fonction ecclésiastique pour cinq ans et condamné à verser pendant la même période son obole à une oeuvre de charité et à réciter chaque jour pendant un an un psaume pour implorer le pardon des péchés commis.
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MessageSujet: Une nouvelle bourde de Mgr 22 ...qui montre bien les pensées cachées des prélats   Misogynies congénitales Icon_minitimeSam 22 Nov - 8:10

Mgr Vingt-Trois semble avoir un jugement pour le moins curieux sur les aptitudes de l'autre moitié de l'humanité, auquel il semble cependant reconnaître une âme.

Ainsi, André Ving-Trois était le 6 décembre dernier l'invité de «Face aux chrétiens», une émission conjointement organisée par le quotidien "la Croix", RCF et Radio Notre Dame : " les femmes lisent l'Écriture tant qu'elles le veulent, je ne pense pas que ce soit une question très difficile (..) Ce qui est plus difficile, c'est d'avoir des femmes qui soient formées : le tout ce n'est pas d'avoir une jupe , c'est d'avoir quelque chose dans la tête".

Jean-Marie Bigard n'aurait pas dit autre chose dans ses sketchs, avec la différence qu'il se moque d'un tel, jugement alors que Mgr Vingt-Trois s'est cru intelligent alors qu'il se montre simplement superficiel et blessant. Il est d'ailleurs coutumier du fait. En effet, il y a deux ou trois ans, il comparait l'abbé Pierre critique sur le rigorisme de l'Eglise en matière de sexualité à un pompier pyromane ou à un instituteur pédophile. C'était déjà limite. Toutefois, au-delà du dérapage individuel du lapsus linguae trahissant la pensée secrète, ces propos du cardinal de Paris, en soit inqualifiables, reposent à leur façon la question de la place des femmes dans l'Eglise [et dans la société]. De vieilles et sordides mentalités étroites sont hélas ! toujours bien ancrées dans la culture de la hiérarchie catholique.
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MessageSujet: Espagne/avortement : les milieux catholiques font monter la pression   Misogynies congénitales Icon_minitimeLun 1 Juin - 16:03

Espagne/avortement : les milieux catholiques font monter la pression

Les milieux catholiques conservateurs espagnols ont fait monter la pression lundi contre le projet de libéralisation de l'avortement par le gouvernement socialiste, avec la convocation d'une grande manifestation pour l'automne.

Une quarantaine d'associations, coordonnées par le puissant Forum espagnol de la Famille, regroupement d'associations catholiques qui avait été en première ligne contre le mariage homosexuel en 2004/2005, ont appelé à manifester le 17 octobre à Madrid.

A cette date, le projet de libéralisation de l'avortement devrait être à l'examen au parlement et le rassemblement à Madrid sera une manière de faire pression, a expliqué le président du Forum de la famille, Benigno Blanco.

"L'avortement ne devrait jamais être légalisé car c'est un attentat contre le droit à la vie" a déclaré le responsable, ajoutant que la législation actuelle sur l'avortement, pourtant restrictive, était également "injuste".

Le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero propose de légaliser les interruptions volontaires de grossesse (IVG) que la loi espagnole ne permet pas aujourd'hui.

Actuellement, l'avortement n'est autorisé qu'en cas de viol (jusqu'à 12 semaines de grossesse), de malformations (22 semaines) ou de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps).

L'écrasante majorité des avortements est pratiquée pour "risque psychologique" pour la mère, ce qui peut donner lieu à des avortements très tardifs.

Le projet du gouvernement est de légaliser les IVG jusqu'à la 14e semaine et d'autoriser les avortements sous conditions (risques pour la santé de la mère, malformation du foetus) jusqu'à la 22e semaine.

Le gouvernement prévoit en outre d'autoriser les jeunes filles à pratiquer des IVG sans le consentement des parents à partir de 16 ans. Trois sondages, publiés lundi, ont montré que la majorité des Espagnols est opposée à cet aspect du projet.

Ces enquêtes d'opinion sont la preuve d'un "rejet très important par la société espagnole", a commenté M. Blanco avant d'assurer qu'il n'avait pas été en contact avec l'influente hiérarchie catholique espagnole pour organiser la manifestation d'octobre.
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MessageSujet: LA TETE ET LA JUPE   Misogynies congénitales Icon_minitimeJeu 16 Juil - 16:41

LA TETE ET LA JUPE
Eva Lacoste

Les doutes exprimés par l’archevêque de Paris sur les compétences des femmes, en novembre 2008, ne sont pas restés sans écho. Né d’une dignité offensée, le Comité de la jupe entend promouvoir la parole des laïcs et parler de l’avenir de l’Eglise. Au-delà d’un mouvement en désaccord avec le machisme en vigueur, s’affirme l’émergence d’une opinion publique dans l’Assemblée des chrétiens.

« Les femmes lisent l’Écriture tant qu’elles le veulent, je ne pense pas que ce soit une question très difficile (...) Ce qui est plus difficile, c’est d’avoir des femmes qui soient formées. Le tout ce n’est pas d’avoir une jupe, c’est d’avoir quelque chose dans la tête. » Ces fortes paroles, suivies d’un rire qu’on peut aisément qualifier de vulgaire, étaient prononcées lors de l’émission « Face aux chrétiens » du 6 novembre 2008. Son auteur : André Vingt-Trois, cardinal-archevêque de Paris et président de la Conférence épiscopale. Un dérapage qui exprime un machisme sérieusement ancré, en particulier dans la hiérarchie.

La place des femmes aujourd’hui

Loin de tomber aux oubliettes de l’Histoire, l’intervention d’André Vingt-Trois donne naissance deux mois plus tard au Comité de la jupe . Les deux co-fondatrices, Anne Soupa et Christine Pedotti, mobilisent parents, proches, amis et ouvrent un blog en janvier 2009

comitedelajupe.over-blog.com

.

Rédactrice en chef du mensuel Biblia édité par les éditions du Cerf, Anne Soupa avait contacté Christine Pedotti durant l’été 2007 pour écrire un texte sur saint Paul. « On m’avait recommandé le choix de Christine, qui aurait la plume et la niac, et on est restées en contact. » Intitulé « Après Paul, quelle place pour les femmes dans l’Église ? », le texte augure bien de la suite des événements. L’auteure cite la fameuse phrase de Paul de Tarse, « Qu’elle reste à sa place », et poursuit finement l’analyse : « Mais cela vaut-il pour celles qui sont nées avec Vatican II (et après), qui ont le droit de vote, l’accès à la même culture, aux mêmes droits, devoirs et responsabilités que les hommes ? Les propos de Paul sont-ils fondés théologiquement ou sont-ils des propos de circonstance liés à une situation culturelle ? » Se réfère-t-on à Paul pour justifier l’esclavage, alors qu’il a déclaré sans équivoque : « Que les esclaves soient soumis en tout à leurs maîtres. » (Tt 2,9). « Pourquoi en serait-il différemment de la place des femmes dans l’Église ? », pose Christine Pedotti.

Après les propos consternants de l’archevêque de Paris, le Comité de la jup e portait plainte devant les tribunaux ecclésiastiques en se référant au Canon 208 qui affirme l’égalité entre tous les baptisés. Plates excuses du Monseigneur, plainte retirée... Le Comité en tout cas a fait mouche et entend rester en alerte. « Lorsqu’est survenue l’affaire de Recife, il était manifeste que les femmes devaient parler », soutient Christine. Repris dans la presse (Libération du 13 mars 2009), ses paroles sont celles d’une femme qui n’a pas peur des mots : « On dirait un cas d’école rédigé par un moraliste fou (...) La condamnation tombe sur l’enfant violée et ignore le beau-père criminel. Il paraît qu’il est contre l’avortement : bel exemple de sens moral ! (...) La petite fille risque sa vie ? Qu’importe ! Ces hommes-là sont prêts à ordonner un sacrifice humain pour soutenir leur loi. » Dans la foulée, c’est l’affaire du préservatif, où on entend Christine lancer à la radio : « Messieurs les évêques, sortez de la chambre à coucher des fidèles. » Le 6 mars, à deux jours de la fête des femmes, les Chiennes de garde décernaient le Premier Prix Macho à André Vingt-Trois. Le Comité de la jupe, pour sa part, envoyait un courrier à tous les évêques pour leur demander s’ils étaient prêts à dialoguer. Trois réponses sur quatre-vingt-dix, et encore de peu d’intérêt...

Parole plurielle, paroles de liberté

« Tous ces événements ont créé les conditions de l’émergence d’une opinion publique dans l’Église, poursuit Christine Pedotti. Nous étions prêtes, un terrain ferme sous nos pieds et un projet solide : promouvoir l’expression des laïcs et favoriser la parole plurielle. » En partant des questions concrètes, des attentes, des souffrances, et en mettant les réflexions en commun. Après deux réunions et le « miracle d’internet », pour reprendre les termes employés par Christine, le Comité de la jupe s’étoffe : deux inscriptions en moyenne par jour et près de trois cents adhérents, en France, en Belgique, au Canada, et aussi au Brésil parmi des religieuses françaises. « Lors du premier tour de table, nous avons été frappées par la qualité des participants sur le plan humain et intellectuel, presque tous responsables de mouvements, enseignants, pour certains théologiens de haut niveau. Presque tous nous ont dit que c’est la colère qui les avait fait venir, et j’ai entendu cette phrase : « On vient là avant de partir. » Un Comité qui se masculinise assez bien, des couples, des prêtres, des religieux, jésuites, dominicains, spiritains... « Nous avons une écoute très marquée chez les diacres, ainsi que leurs épouses qui sentent bien les choses et ont besoin d’une instance comme la nôtre. »

« L’Eglise est hémiplégique »

« L’Église est hémiplégique, lance Anne Soupa, la présidente du Comité. Il est vrai que de plus en plus de responsabilités sont exercées par des femmes, parfois même importantes, et on assiste en même temps à une réaction phobique liée à une entreprise de restauration, en particulier chez les jeunes prêtres et évêques. » Le mouvement qui s’affirme : « C’est en quelque sorte le lumpum prolétariat qui se réveille au sein de l’Ecclesia. On est au fond de la cale et on rame, et encore on nous fait sortir du chœur et on nous met dans la nef. » Au nom de quelle supériorité ? « On nous adresse des louanges, alors qu’on nous tient en grande défiance. » La concurrence serait-elle trop rude ? Journaliste, investie dans l’étude et la transmission des Ecritures, théologienne et bibliste, Anne Soupa a publié plusieurs ouvrages dont Pâques, art du passage (éd. du Cerf, 2009). Christine Pedotti a fait le catéchisme à Saint-Jacques-du-Haut-Pas (Paris Ve), a été responsable des aumôneries du quartier Latin et dirigé durant quinze ans les éditions religieuses du groupe Fleurus avant de s’essayer avec bonheur au roman policier (la Longue Patience du sanglier, éd. Plon 2009). Par ailleurs, toutes deux ont fait Sciences Po, et si elles restent discrètes sur leur curriculum vitae, ceux-ci méritaient d’être soulignés car partagés avec de nombreuses femmes.

Et si on parlait d’avenir ?

« De la part de l’institution, on ne parle pas d’avenir, ce n‘est pas un sujet, et les chrétiens eux-mêmes ne parlent pas de l’avenir de leur Église, or c’est ce qui nous intéresse, souligne Christine. Le monde qui vient a-t-il besoin de l’ Évangile, et s’il en a besoin , est-ce qu’on lui annonce ? » Le Comité affine sa réflexion à partir de textes de théologiens comme Joseph Moingt, Maurice Vidal, Jean Rigal qui écrit dans l’église à l’épreuve du temps : « Les laïcs sont majeurs dans la vie sociale, le sont-il aussi dans la vie de l’Eglise ? » Les laïcs ne portent pas la mission que le concile Vatican II leur a confié... « Soit on pense que l’Église va mal parce qu’elle manque de prêtres, soit parce qu’elle manque de laïcs dans leur juste prise de responsabilité. »

Un vrai renversement qui engage le Comité de la jupe à une marche pour le laïcat aux côtés d’autres mouvements et associations. « Nous voulons exercer toutes nos responsabilités, et avant d’en revendiquer d’autres commençons par user de celles qui nous sont confiées de droit, insiste Christine. Quand on voit la longue procession des cardinaux en rouge, si vieux, si hommes, si blancs, je pense que bien des catholiques ne se reconnaissent pas. »

Être d’accord ou partir. Beaucoup refusent cette alternative.

« Chacun est Église, résume Anne Soupa. Le moment est venu de se donner des espaces où vivre le débat et inventer, dans la parole échangée, l’Église de demain. »

Léoncel est aussi un exemple de misogynie ecclésiale : une femme y a été martyrisée par un diocèse et un moine pervers jusqu'à sa mort...et cela continue avec la volonté d'effacer sa mémoire

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MessageSujet: Vers une reconnaissance des enfants de prêtres...mais et les femmes ?   Misogynies congénitales Icon_minitimeMer 12 Aoû - 11:27

Le Vatican compte régulariser les enfants de prêtres

Le Saint-Siège craint que que la banalisation des tests ADN n'entraîne des séries de procès pour reconnaissance de paternité. Ce qui pourrait lui coûter très cher. D'où cette solution.


Le Vatican envisage de reconnaître les enfants, jusqu'à présent illégaux, des prêtres, affirme, mardi 11 août, le quotidien italien La Stampa. La raison ? Le Saint-Siège craint que que la banalisation des tests ADN n'entraîne des séries de procès pour reconnaissance de paternité – notamment dans les pays d'Amérique latine ou dans certains Etats européens comme l'Autriche où le phénomène est connu –. Ce qui pourrait lui coûter très cher, comme le lui ont déjà appris les actions en justice intentées aux Etats-Unis contre des prêtres rendus coupables d'abus sexuels.

Une information sortie un peu trop tôt ?

Le Vatican a aussitôt fait savoir, dans un communiqué, que cette information était "sans fondement". Mais l'auteur de l'article, Giacomo Galeazzi, pense qu'elle est juste sortie trop tôt, rapporte Le Monde. Il estime que sa source, Giovanni Franzoni, père conciliaire, ex-abbé bénédictin de la basilique romaine de Saint-Paul, "a parlé trop tôt". Le Père Franzoni dit avoir participé à une réunion de réflexion sur ce sujet tenue par la "Congrégation pour le clergé" que dirige le cardinal brésilien Claudio Hummes, l’un des principaux responsables de la curie romaine.

Pas touche au célibat

La solution envisagée par le Vatican, selon le Père Franzoni, consiste en ce que le prêtre reconnaisse sa paternité, que les droits de son enfant et de la mère soient garantis, ainsi que l'héritage. Le clergé songerait même à autoriser l'enfant à porter le nom de famille du père. Surtout, le Saint-Siège veut être bien sûr de protéger ses avoirs, en distinguant les biens personnels des prêtres de ceux liés à leur fonction, qui doivent rester dans le giron de l’Eglise.
Reste un problème de taille : les prêtres continueront de devoir se plier à la règle du célibat.
(Nouvelobs.com)


Mais les mères ? et les femmes en Eglise toujours méprisés par une structure de vieux mâles: comme à Léoncel où la refondatrice fut martyrisée parce qu'elle était femme...et son nom et sa mémoire toujours souillées aujourd'hui

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MessageSujet: l’Eglise condamnée pour avoir diffamé une féministe   Misogynies congénitales Icon_minitimeJeu 22 Oct - 5:26

Victoire en Pologne : l’Eglise condamnée pour avoir diffamé une féministe
Christian Terras

Les femmes et les hommes d’ouverture peuvent saluer la victoire, en Pologne, d’Alicja Tysiac qui a gagné en première instance le procès en diffamation contre l’hebdomadaire épiscopal « l’invité du dimanche ».

En effet, la malheureuse était depuis des semaines la cible permanente d’attaques : elle était traitée de meurtrière, de tueuse d’enfants, et comparée à des criminels nazis en raison de son combat contre le machisme de la société et de l’Eglise polonaise et de son soutien aux femmes ayant avorté. En fait, elle se trouvait en bonne compagnie d’opprobre car le même hebdomadaire traitait de nazis des juges de la Cour Européenne des droits de l’homme.

La date du 23 septembre est à marquer d’une pierre blanche. En effet, la justice polonaise a décidé de condamner l’hebdomadaire à publier des excuses, et à verser 30.000 Zlotys de dommages et intérêts à Alicja pour avoir été diffamée.

De plus l’archevêché dont dépend l’hebdomadaire doit lui aussi présenter ses excuses à l’intéressée. Une première dans un pays aussi clérical que la Pologne. On imagine la colère des ecclésiastiques polonais. Présenter des excuses à une femme engagée dans la lutte contre le machisme.

La victoire n’est cependant pas totale : l’Eglise conserve encore le droit, en toute impunité, de qualifier de « meurtrières » les femmes ayant pratiqué un IVG. Ou simplement suspectes d’en avoir pratiqué un.

Les médias catholiques s’insurgent contre ce jugement. Qui marque à l’évidence un très grand progrès par rapport à une situation figée de domination.

L’avortement a été légal en Pologne de 1993. L’idée fait son chemin de changer la loi répressive actuelle. Au grand dam des évêques de ce pays, et du Vatican. Car, à l’évidence, la Pologne a une signification symbolique. Une évolution sociétale dans un pays si catholique et si conservateur serait un camouflet terrible pour le catholicisme.

Le récent jugement est également l’un des signes confirmant l’effritement sinon l’effondrement de l’autorité du catholicisme en Pologne. Un déclin certes inéluctable, mais qui s’accélère. La sécularisation n’est pas aussi avancée qu’en Europe. Les entrées dans les séminaires baissent d’année en année. Et les Polonais, de plus en plus, rechignent à se soumettre aux diktats d’une Eglise qui s’immisce de trop dans leur vie privée.

et à Léoncel ? a quand une condamnation ???

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MessageSujet: Controverse à Bayonne autour des "filles de choeur" à la messe   Misogynies congénitales Icon_minitimeMar 24 Nov - 9:31

Controverse à Bayonne autour des "filles de choeur" à la messe

Une interdiction faite aux jeunes filles de servir la messe en qualité d'enfants de choeur, dans une paroisse de Bayonne, a suscité une controverse lancée par une mère de famille qui a dénoncé ce qu'elle considère comme une "discrimination sexiste".

"J'ai trouvé des textes du pape qui autorisent les filles enfants de choeur. Cette décision, c'est un bond de 50 ans en arrière", a dit Sophie Laplace, mère de deux filles de 9 et 10 ans, qui avait elle-même servi la messe, dans une réaction adressée au quotidien Sud-Ouest qui a révélé l'affaire.

C'est à l'occasion d'une "messe des familles" récemment célébrée à l'église Saint-André de Bayonne que le curé François de Mesmay a "refusé la participation de mes deux filles, annonçant que cette décision serait par la suite généralisée à la paroisse", a précisé Sophie Laplace à l'AFP, dénonçant une "discrimination sexiste".

Une "longue discussion" a eu lieu avec le prêtre, qui a "expliqué sa position mais qui ne m'a pas convaincue", a ajouté Mme Laplace. Elle s'est adressée à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) pour dénoncer cette situation, "sans savoir si cette institution est compétente en matière religieuse".

Interrogé par l'AFP, un responsable du diocèse de Bayonne a dit que le nouvel évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, considéré comme appartenant à l'aile conservatrice de l'Eglise, "n'a pas pris position sur cette question". "La décision a été prise par l'abbé François de Mesmay, à sa propre initiative", a-t-il dit.

Selon ce responsable, les situations sur cette question sont très diverses dans les 69 paroisses que compte le diocèse de Bayonne réunissant le Pays basque et le Béarn.

"Il ne s'agit pas d'interdire la présence de filles à l'office", a cependant commenté ce responsable, "mais simplement de répartir les rôles", notamment pour maintenir le "lien traditionnel qui existe entre le service de la messe à l'autel, assuré par les enfants de choeur, et la naissance de vocations nouvelles".
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MessageSujet: Pape: ni esclave ni dominatrice, la femme doit être la compagne de l'homme...on est encore au 19ème siècle ?   Misogynies congénitales Icon_minitimeJeu 31 Déc - 6:52

Pape: ni esclave ni dominatrice, la femme doit être la compagne de l'homme

Dieu a voulu que la femme soit une "compagne" de l'homme, et non son "esclave" ou sa "dominatrice", a déclaré le pape Benoît XVI au cours de l'audience générale mercredi.

"Dieu créa la femme à partir d'une côte d'Adam et non, par exemple, à partir de sa tête, afin qu'elle ne soit ni une dominatrice ni une esclave, mais sa compagne", a déclaré le pape, citant le théologien médiéval et évêque de Paris Pierre Lombard.

"Comme la femme a été créée à partir de la côte d'Adam pendant son sommeil, l'Eglise est née des sacrements qui ont commencé à se répandre depuis un flanc du Christ endormi sur la croix, c'est-à-dire du sang et de l'eau qui nous ont délivré de la souffrance et nous ont purifié de notre faute", a-t-il ajouté.

Les thèmes de la famille et des rôles de chacun de ses membres sont récurrents dans les discours de Benoît XVI.

Dimanche, le pape avait célébré la famille "fondée sur le mariage entre un homme et une femme", qu'il faut soutenir selon Benoît XVI "en la protégeant et en en faisant la promotion, parce qu'elle est d'une importance suprême pour le présent et l'avenir de l'humanité".

En,core au 19ème siècle ?
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MessageSujet: N'oubliez pas la violence faite aux femmes en Eglise !   Misogynies congénitales Icon_minitimeVen 26 Fév - 6:49

Une proposition de loi examinée depuis jeudi à l’Assemblée crée un « délit de violences psychologiques » et instaure le bracelet électronique pour éloigner les maris violents.

« Patricia, 43, ans a perdu la vie cette nuit (…) Il y a quelques jours c’était Nathalie qui était égorgée devant son fils de 12 ans. » A la tribune de l’Assemblée nationale hier, Nadine Morano aurait pu ainsi égrener 157 prénoms, ceux des femmes mortes sous les coups de leur mari ou compagnon l’an dernier. Un homicide sur cinq commis en France l’est à l’intérieur du couple. Face à cette tragédie encore trop silencieuse, la secrétaire d’Etat à la Famille a sonné la « mobilisation générale » en défendant une proposition de loi des députés Danielle Bousquet (PS) et Guy Geoffroy (UMP), qui, une fois n’est pas coutume, a reçu le soutien de la droite comme de la gauche.

La mère du petit Ibrahima, tuée il y a quelques jours par son ancien compagnon, pourtant sous contrôle judiciaire, sous les yeux de leur fils, serait-elle encore vivante si celui-ci avait été contraint de porter un bracelet électronique ? Nadine Morano en est convaincue. Testé avec succès en Espagne, ce dispositif fera donc bientôt son arrivée en France pour protéger les femmes menacées, souvent totalement démunies face à la violence de leur compagnon. Un tiers des hommes ayant tué leur compagne en 2009 avaient fait l’objet d’une mesure d’éloignement. En vain.
Téléphones portable

En consultant le site à Léoncel on verra à quel point la hiérarchie peut être violente et injuste envers les femmes qui la servent...même après la mort

Un exemple édifiant qui ne doit pas être oublié et doit nous inciter à en PUNIR les auteurs


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MessageSujet: Re: Misogynies congénitales   Misogynies congénitales Icon_minitimeMar 18 Mai - 9:21

DIOCESE DE TOULOUSE :
Les servantes d’autel bientôt hors du choeur ou le sexisme selon Mgr Le Gall

Nos sources sont pour le moment confidentielles. Le diocèse de Toulouse préparerait un document sur les servants d’autel. Affrontant le délicat problème des deux sexes aujourd’hui acceptés, mais non sans réticence. On sait à Rome l’opposition déterminée de la congrégation pour le culte divin à une telle innovation même si la Curie hésite pour l’instant à légiférer au niveau universel. Mais en France même le problème se pose quelquefois. Dans certains diocèses et avec certains évêques comme Mgr Marc Aillet de Bayonne. Un curé de son diocèse a en effet allumé une polémique en chassant les filles du choeur.

Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, qui désole de plus en plus ses diocésains par son autoritarisme serait sur le point de publier un texte pour mettre les pendules à l’heure. En voici la teneur essentielle :

" Laissés sans consigne du diocèse depuis de nombreuses années, les prêtres ont posé des choix pastoraux selon leur sensibilité, les opportunités et la pratique de leurs prédécesseurs. Ainsi, de nombreuses paroisses n’ont aucun servant d’autel. D’autres ont des filles et des garçons mélangés, avec parfois des tâches différentes dévolues à chaque sexe. Quelques paroisses ont choisi de ne solliciter que des garçons ".

Pour le moment ce que dit le document est tout-à-fait correct. Il dresse pourrait-on dire un état des lieux. La question qui se pose est de savoir s’il faut vraiment une pratique unifiée ou s’il ne serait pas préférable d’en rester à la solution actuelle. Autrement dit de laisser à chaque communauté sa propre marge de décision.

La volonté d’unifier les choses tient également au constat suivant : " Toutes les paroisses sont confrontées à des difficultés structurelles dans leur gestion des groupes de jeunes liés à la liturgie ". Ce qui encore une fois est tout à fait vrai. Le texte ajoute encore : " Le diocèse n’a vraiment pris conscience des enjeux liés à la liturgie que depuis peu ". Ce qui est aimable à l’égard des anciens responsables.

Le document de mise au point ne se contente pas de traiter la question de la mixité. Il veut mettre sur pieds une pastorale à tous les niveaux. Et en particulier au niveau liturgique. Mais c’est évidemment la question de la mixité pour le service de l’autel la question plus brûlante, qui concerne le plus grand nombre de gens.

Citons le texte : " Alors même que la mixité était présentée il y a 20 ans comme la fin du Moyen âge, la question se pose à nouveaux frais aujourd’hui ". Ce qui est une façon discrète de dire que le camp va changer !

" Les garçons, en général moins à l’aise que les filles, arrêtent très vite le service de l’autel le jugeant « fait pour les filles ». Dans une église très majoritairement féminine, quelle place pour les hommes ? Ne faut-il pas faire de la « discrimination positive » ? Ne doit-on pas aider les garçons à trouver un lieu qui leur soit propre ?

Après avoir concédé les avantages de la mixité, le texte assez adroitement, et sans remise en cause frontale, au moins pour le moment, énonce un certain nombre de problèmes. Que voici :

La question de l’âge pour les filles se pose. Doit-on donner un âge limite ou tendre vers un modèle similaire à l’Allemagne où de grandes adolescentes continuent à servir la messe ?

Le service de l’autel n’est-il pas un lieu d’appel vocationnel où de jeunes garçons peuvent s’identifier au prêtre ? La présence de filles servantes d’autel peut entraîner une ambiguïté… décourager des garçons, blesser une jeune fille voulant se donner généreusement au Christ.

Dans de grandes paroisses, le nombre de servants d’autel est très élevé au point que le service de la liturgie se fait à tour de rôle… ne serait-il pas intéressant d’avoir deux groupes permettant à un plus grand nombre d’enfants de s’impliquer chaque dimanche ?

« Le Saint-Siège rappelle qu’il sera toujours très opportun de suivre la noble tradition du service de l’autel confié à de jeunes garçons, qui a eu pour effet depuis un temps immémorial le développement des futures vocations sacerdotales. Ainsi, l’autorisation de l’Évêque ne peut, en aucun cas, exclure du service de l’autel les hommes, ou, en particulier les jeunes garçons. L’obligation de continuer à favoriser l’existence de ces groupes d’enfants de chœur demeurera donc toujours »4."

Comme c’est souvent le cas, ce n’est qu’à la fin que les choses décisives sont dites. Et manifestement ce qui tient à cœur à l’archevêque de Toulouse. Son intention profonde mais qu’il faut bien emballer et entourer. In cauda venenum !

Et le texte poursuit d’ailleurs en ces termes : "L’ensemble de ces réflexions amène notre évêque à proposer de tendre vers une non-mixité dans le service de l’autel… Ce choix, s’il n’est pas arbitraire, n’est cependant pas absolu… de nombreuses paroisses, de manière tout à fait légitime, ne l’ont pas fait et ne se posent pas la question d’un changement… Cependant il nous semble qu’une position diocésaine sur la question permettra d’approfondir la réflexion et sans doute d’évoluer doucement vers le choix de monseigneur Le Gall ".

Ceci se passe de commentaire. A l’évidence les évêques de tendance restauratrice tentent aujourd’hui de reprendre les choses en main et de chasser les fillettes et plus encore les jeunes filles du service de l’autel. Conscient sans doute des réactions prévisibles, dans un diocèse qui a un passé d’ouverture et même d’audace en matière liturgique, Mgr Le Gall s’y prend adroitement. Pour l’instant ce document ne serait qu’un projet. Mais significatif d’une volonté très nette d’imprimer une correction de trajectoire.

La raison profonde du barrage fait aux enfants de chœur de sexe féminin tient au refus d’ouvrir toute brèche à l’idée même d’un sacerdoce féminin, et d’un désir de jeunes filles en ce sens. Cela est d’ailleurs exprimé plus haut.

Dans l’esprit de Rome, aucun verrou n’est jamais de trop...

on connaissait déjà le diocèse de Valence dans l'affaire Léoncel

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une misogynie qui se poursuit même après la mort de la refondatrice sou la houlette de l'homme de main , moine exclaustré de St Benoit sur Loire pour les raisons que l'on devine et qui pousuit l'aïeule qui l'a pourtant hébergé et accueilli même après sa mort...

un bel exemple

il est vrai qu'inoccupé 300 jours par ans il se la "coule" douce ( humour !) à la maison St Hugues

actuellement il verse dans les randonnées sectaires....


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MessageSujet: APRES LES DIOCESES DE BAYONNE ET TOULOUSE... SAINT-ETIENNE : Mais qu’est-ce qu’ils ont ces évêques à vouloir refouler les filles servantes d’autel hors du choeur ?   Misogynies congénitales Icon_minitimeVen 21 Mai - 5:22

APRES LES DIOCESES DE BAYONNE ET TOULOUSE... SAINT-ETIENNE :
Mais qu’est-ce qu’ils ont ces évêques à vouloir refouler les filles servantes d’autel hors du choeur ?

Le diocèse de Saint-Etienne rejoindra-t-il le peloton de tête des diocèses qui sont en train de fourbir leurs armes secrètes, pour le moment,en vue d’expédier les filles servantes d’autel hors du choeur ? A l’instar des diocèses de Bayonne et plus récemment de Toulouse (voir nos éditions précédentes).

La question peut légitimement se poser, en effet, à la lecture d’un nouveau document sur le sujet et que nous avons pu nous procurer. Il est daté du 14 février 2010. Il émane de l’"Equipe diocèsaine servants d’autel" du diocèse ligérien et il s’adresse "aux responsables du pôle liturgique ou des servants d’autel des paroisses nouvelles." Il fait suite à la rencontre de plusieurs participants , le 15 janvier 2010, avec l’évêque(Mgr Lebrun) au sujet précisément des servants de messe.

Ce document se décline en trois parties : une lettre de l’équipe diocésaine des servants de messe, un compte rendu de la rencontre avec l’évêque et une synthèse des réponses aux questionnaires envoyés aux paroisses à ce sujet. Jusque là, rien de spécial à signaler si ce n’est qu’il est précisé dans la partie "Réponses, orientations et suggestions de Monseigneur Lebrun" que ce dernier " avait souhaité un état des lieux" en la matière.

Puis à la page 3 du compte rendu ,dans la sous- partie "Suggestions", et apr7s avoir rappelé que "Leur service (des servants d’autel.ndlr) n’est pas seulement une présence mais un vrai service qui demande une vraie formation, et aussi une structure", on découvre incidemment un passage qui semble même gêner la personne chargée d’établir l’état des lieux et donc le compte rendu.

« Mgr Lebrun reconnaît sa préférence pour un service masculin à la cathédrale, préférence pas facile à expliquer [...] service qui permet la proximité avec l’autel, Jésus fait homme, et il a choisi des apôtres hommes [...] ».

Une phrase qui met mal à l’aise le rédacteur de la note mais qui situe bien la théologie (sommaire) de Mgr Lebrun .Théologie du ministère qu’il partage d’ailleurs avec nombre de ses confrères.

On retrouve quasiment les mêmes termes , en plus élaborés, dans le document toulousain qui écrit, rappelons le : « Le service d’autel n’ est-il pas le lieu d’appel vocationnel où de jeunes garçons peuvent s’identifier au prêtre ? La présence de filles servantes d’autel peut entraîner une ambiguïté... ». Sans commentaires !

Toutefois , le pire est encore à venir dans le texte stéphanois . Ainsi, dans la même foulée, le document enclenche sur la phrase précédente de belle manière :« Au moment de l’adolescence, le paraître en public est souvent moins difficile pour les garçons... , mais les filles sont plus sérieuses . ». On rêve, on se pince, on se dit qu’il est impossible d’énoncer des énormités de ce type.Rien n’y fait !

La réalité est bien là : l’esthétique des jeunes filles pré adolescentes et/ou adolescentes compte donc dans le service d’autel.Les jeunes garçons seraient, eux, moins disgracieux à l’adolescence et donc mieux exposables ! En revanche, il semblerait que les filles soient plus sérieuses !

Force est de constater que, dans le diocèse de Saint-Etienne, on équilibre les éléments masculins et féminins comme on peut !

Et le document de vite se rattraper : « L’Eglise permet qu’il y ait des garçons et des filles, donc on reste dans cette directive dans le diocèse ». Ouf ! on a eu peur !

On se dit alors que le diocèse de Saint-Etienne vient d’échapper à la non-mixité des servants d’autel.

Excepté que le soulagement opéré par la magie de cette phrase de secours vient se télescoper avec la phrase suivante du document : « Sauf à la cathédrale ».

La messe est dite ! Mgr Lebrun a des idées et des idées fixes , et il y tient mordicus !

Pas de filles donc servantes d’autel aux liturgies se déroulant à la cathédrale Saint Charles.

Alors que bon prince , on le lira un peu plus loin dans le document,Mgr Lebrun concèdera, « un service différencié pour les filles et les garçons » à l’église Saint Louis, autre lieu de culte emblématique de sa bonne ville de Saint-Etienne.

Les apparences sont sauves . La vitrine ecclésiale stéphanoise rentre ainsi dans les formats souhaités en haut lieu à Rome, à savoir : l’éloignement des filles de l’autel. Pour risques vocationnels féminins ! Défense du ministère presbytéral masculin oblige !

Allez ensuite expliquer de telles décisions au bon peuple chrétien, se lamente alors, entre les lignes, le zélé scribe de ce compte rendu(voir plus haut). On le comprendrait à moins. En tout cas, une chose est certaine : à Golias nous allons suivre de près ce dossier des servantes d’autel. Il est un excellent révélateur de ce qui se joue actuellement dans l’Eglise catholique au plan idéologique, pastoral et théologique. A savoir, une véritable restauration intransigeante qui n’épargne aucun secteur de l’institution ecclésiale. Même ceux qui, à première vue, apparaissent les plus anodins...

on pourrait ajouter la palme à celui de Valence dans l'affaire Léoncel !...qui continue !

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MessageSujet: Re: Misogynies congénitales   Misogynies congénitales Icon_minitimeVen 16 Juil - 5:37

Face à l’avalanche des scandales de pédophilie au sein du clergé, le Vatican a durci jeudi ses règles en la matière, introduisant des procédures accélérées pour les cas les plus urgents et augmentant de dix ans la durée de la prescription.

Les nouvelles normes, qui assimilent également les abus sexuels sur des handicapés mentaux à la pédophilie et introduisent le délit de pédopornographie, ont été élaborées par Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), présidée par le cardinal américain William Levada, et contresignées par le pape Benoît XVI.

Elles prévoient «des procédures accélérées pour régler les cas les plus urgents et graves», a expliqué le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, lors d’un point de presse.

La procédure accélérée remplace la procédure judiciaire normale par un «décret extra judiciaire» ou permet de présenter au pape les cas les plus graves en vue de la réduction du prêtre à l’état laïc, a-t-il précisé.

Dans un souci d’efficacité, le texte prévoit aussi la possibilité de faire appel à des laïcs comme membres des tribunaux ecclésiastiques.
Mesures «à côté de la plaque»

En revanche, les nouvelles procédures ne comprennent pas d’«ordre explicite» aux Eglises locales concernées de s’adresser à la justice civile. Mais le père Lombardi a rappelé que «toujours suivre les dispositions de la loi civile» était déjà inscrit dans les procédures publiées en avril sur le site du Vatican, dans un souci de transparence face à la multiplication des révélations et aux accusations d’«omerta».

Les règles portent par ailleurs la prescription des faits de dix à vingt ans après les 18 ans de la victime. La décision d’une levée complète de la prescription reste donc prise au cas par cas, alors que les scandales révélés ces derniers mois remontent souvent à plusieurs décennies.

Elles «assimilent l’abus sexuel sur des handicapés mentaux à celui sur des mineurs», et «introduisent le délit de pédopornographie», pour possession de matériel concernant des jeunes jusqu’à 14 ans.

Le SNAP, association américaine de victimes, a aussitôt jugé ces mesures insuffisantes, les résumant en quelques mots: «à côté de la plaque».
Opération propreté

Ces normes actualisent un motu proprio (décret) de Jean Paul II publié en avril 2OO1 et alors complété par un texte de Joseph Ratzinger, qui a dirigé la Congrégation pour la doctrine de la Foi pendant près d’un quart de siècle avant son élection à la tête de l’Eglise catholique.

Le texte de Jean Paul II traitait des délits les plus graves contre la foi et concernait la pédophilie mais aussi les atteintes contre les sacrements de l’eucharistie et de la pénitence.

Dans ce volet, le Vatican a inscrit dans le document de jeudi, baptisé «normes sur les délits les plus graves», la tentative d’ordination de femmes, qui entraîne déjà l’excommunication automatique. Il aborde aussi «l’hérésie, l’apostasie et le schisme».

L’Eglise catholique est secouée depuis plusieurs mois par une avalanche de scandales pédophiles commis en son sein, tant en Amérique du Nord et du Sud qu’en Europe.

Benoît XVI, lui-même accusé d’avoir couvert des prêtres coupables lorsqu’il était évêque de Munich puis responsable de la CDF, a mis en oeuvre une opération propreté.

Il a accepté la démission de plusieurs évêques, dont quatre Irlandais. Il a également demandé «pardon» aux victimes et en a rencontré quelques unes lors d’un voyage à Malte.

Déjà appliqué par l'escroc-gourou de Léoncel et le diocèse de Valence...qui se soucient bien peu de l'eucharistie et de la façon dont elle se pratique sur place !

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MessageSujet: Misogynies transcendentales   Misogynies congénitales Icon_minitimeSam 17 Juil - 8:47

LES NOUVELLES NORMES
DE L’EGLISE : Plus grave pour
un prêtre d’ordonner une femme
que d’abuser d’un enfant…
Par BOURDIN DOMINIQUE

Le pape Benoît XV a approuvé et ordonné le 21 mai 2010 la promulgation de normes révisées « sur les délits les plus graves » désormais réservés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi.

En présentant ce document, le Vatican souligne d’une part que le Saint-Siège a durci les règles contre la pédophilie au sein du clergé : procédures accélérées, prescription retardée de dix ans, introduction de laïcs dans les tribunaux ecclésiastiques, abus sexuels sur des handicapés mentaux assimilés à la pédophilie. D’autre part, le quotidien relève l’introduction de nouveaux délits dont… l’ordination de femmes à la prêtrise !

Selon le Vatican, ces nouvelles normes permettent d’offrir un texte juridique officiel mis à jour et valable pour toute l’Église. Sa publication veut répondre aux critiques contestant l’efficacité du Saint-Siège dans ces affaires. Mais tout se passe comme si le Saint-Siège, acculé à montrer sa détermination contre la pédophilie, ne pouvait s’empêcher de profiter de l’occasion pour renforcer son arsenal répressif contre ceux – et celles – qui le dérangent le plus, montrant par là-même qu’à ses yeux la spécificité de l’abus sexuel sur mineurs n’était qu’une trangression parmi d’autres.

Pour comprendre l’étrange juxtaposition introduite par ces normes entre pédophilie et ordination des femmes, rappelons le difficile débat dans l’Eglise anglicane sur la nomination de femmes évêques, ainsi que l’ordination sacerdotale à Rome le 23 mai 2010 de Maria Vittoria Longhitano, une mère de famille sicilienne membre de l’Eglise vétéro-catholique italienne, une branche dissidente qui s’est séparée de l’Eglise catholique en 1808 pour se rapprocher de l’Union d’Utrecht, proche de l’Eglise anglicane. Rien de vraiment nouveau souligne Cathoweb.org, puisque l’ordination des femmes est courante dans l’Eglise anglicane ; Le Figaro du 24 mai aurait monté en épingle une simple anecdote, simplement parce que cette ordination de femme (la première dans cette Eglise) avait lieu à Rome.

Tout se passe cependant comme si dans ces situations le Vatican régissait comme une forteresse assiégée, voire répondait aux "provocations" par une autre provocation. Car parmi les délits "les plus graves" désormais gérés par la Congrégation pour la doctrine de la foi, outre les actes de pédophilie, les nouvelles normes mentionnent aussi toute « tentative d’ordonner une femme », ce qui est qualifié de « délit grave contre la foi » ; depuis 2007, celui qui accomplit une telle ordination, comme celle qui serait ordonnée, encourent une excommunication automatique – décidément chez les catholiques les atteintes criminelles aux mœurs entraînent moins d’exclusion que les transgressions de la discipline ecclésiastique ! Il est difficile de comprendre pour ceux qui n’ont pas l’esprit moulé par les normes du Vatican, surtout s’ils ont fait un peu de théologie et étudié l’histoire de l’Eglise, en quoi l’ordination d’une femme serait "un délit grave contre la foi". Où est donc la négation du kérygme chrétien, qui porte sur Jésus, mort et rescussité, reconnu comme Seigneur ? Laissez-vous instruire, le texte du Vatican va vous guider : l’article 5 du document précise qu’il s’agit d’une « atteinte à l’ordre sacré ».

Cette fois, nous y sommes ! La foi est confondue avec le sacré ; si le crime est si grave, c’est qu’il s’agit de la transgression d’un tabou. Et comme on le sait, le tabou ne tient que parce que, sacré, il est irrationnel et ininterrogé. Sur quoi porte ici le tabou ? Sur le fait que des femmes (ces êtres du diable ?) s’approchent des réalités saintes ? Ou sur le fait que l’ordre des hommes, les mâles au pouvoir, soit contesté ? Les deux sans doute, et peu importe. Il suffit de se rendre compte que ce type de rapport au sacré est par définition même, d’un point de vue biblique, une idolâtrie. Toute absolutisation d’une règle, fût-elle religieuse, est au rebours de la bonne nouvelle évangélique dans laquelle "le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat".

Il y a plus : en mettant sur le même plan la pédophilie de nombreux prêtres et la volonté d’ordonner prêtres des femmes, nous ne sommes pas dans un simple "risque de confusion" comme l’écrit la journaliste de la Croix, mais dans une double confusion très grave : une confusion de nature perverse des principes moraux, et une confusion radicale de la pensée. La confusion morale vient de ce que l’atteinte portée au tabou est perçue et ressentie avec plus de malaise et d’horreur que l’atteinte portée à l’homme ou même à l’enfant. La confusion de pensée s’ensuit, car les différenciations humanisantes ne peuvent plus s’effectuer. Il est triste de voir cette double confusion soutenue par des "personnes ayant autorité" et influence, et se voulant des références morales, religieuses et des experts en humanité.

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MessageSujet: LES NOUVEAUX DELITS DE L’EGLISE : L’insulte faite aux femmes   Misogynies congénitales Icon_minitimeVen 23 Juil - 6:03

LES NOUVEAUX DELITS DE L’EGLISE : L’insulte faite aux femmes
Par Christian Terras

Soyons francs : il y a une qualité qu’il nous faut bien reconnaître au Vatican. L’habileté à faire flèche de tout bois. Le document qui vient de sortir répond à l’évidence à une mise en cause répétée et accentuée de la conduite de la haute hiérarchie catholique face au scandale des abus pédophiles dans le clergé.

Le point le plus choquant du document est évidemment l’inscription de l’ordination de femmes parmi les délits les plus graves contre la foi. Ce qui est absurde sur le fond (en quoi cela contredit-il la foi, et ce même si l’on est rétif à une telle ordination ?) et odieux dans l’amalgame subrepticement opéré pour diaboliser des réformes radicales dans l’Eglise. La première faute du texte est de mélanger des choses qui n’ont rien à voir entre elles : pédophilie, actes contre la foi, ordination de femmes. Avec pour corollaire une relativisation de la gravité spécifique des abus sexuels. Et une diabolisation voulue de la dissidence liturgique et doctrinale.

La deuxième faute est sans doute de substituer à la vraie cible qui est la pédophilie une autre cible, l’ordination des femmes. Ce qui trahit le véritable esprit du Vatican. L’ordination des femmes est présentée contre tout bon sens théologique comme un "délit grave contre la foi" (!). Mais, répetons-le en quoi cela va-t-il contre la foi ? Sinon au travers d’un abus d’autorité gravissime. Il s’agit, en effet, comme le dit l’article 5 du document, d’une « atteinte à l’ordre sacré », tant de la part de celui qui ordonne que de celle qui reçoit l’ordination. Les normes rappellent que tout prêtre (on pensait qu’il fallait un évêque mais bon !) qui accomplit une telle ordination, comme toute femme qui s’y prête, encourt une excommunication automatique. Ce qui, entre parenthèses, n’est pas le cas d’un prêtre pédophile ! On croît rêver. Pour le Vatican, l’ordination de femmes semble être pire que tout. Rome veut multiplier les verrous de sécurité. Cela risque au demeurant d’être contre-productif. Mais que peut-on attendre aujourd’hui d’un pontificat aussi désastreux et délirant ?

Découvrez et téléchargez l’ensemble de notre dossier sur :
http://www.golias.fr/spip.php?artic...
- Dans la rubrique: /L’info du jour

Léoncel en est un bel exemple depuis plus de 30 ans dans le silence d'un diocèse d'attardés

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MessageSujet: Canada: Une sixième femme catholique "ordonnée prêtre"   Misogynies congénitales Icon_minitimeDim 10 Oct - 16:13

Canada: Une sixième femme catholique "ordonnée prêtre", selon ses consoeurs
Malgré l'interdiction du Vatican et une menace d'excommunication, une sixième femme catholique a été ordonnée prêtre au Canada ce samedi, a indiqué une responsable d'un groupe pour l'accession des femmes au sacerdoce.

Le groupe Roman Catholic Womenpriests a ordonné Linda Spear, une enseignante à la retraite québécoise dans une église anglicane de Sutton en Estrie, à l'est du Canada.

Selon Bridget Mary Meehan, ordonnée évêque en 2006 aux Etats-Unis, l'organisation Roman Catholic Womenpriests a été fondée au début des années 2000, et s'est rapidement accrue.

Les 7 premières femmes ont été ordonnées sur un bateau sur le Danube en 2002 et désormais 80 femmes sont prêtres aux Etats-Unis et une vingtaine d'autres ailleurs à travers le monde, a indiqué Mme Meehan, jointe au téléphone par l'AFP.

Linda Spear est la première Québécoise mais la sixième Canadienne prêtre. Elle a été symboliquement ordonnée par l'évèque américaine Andrea Johnson. Elle pourra célébrer tous les sacrements : baptême, mariage, enterrement mais ils ne seront pas reconnus par le Vatican. Le pape a qualifié l'ordination des femmes de "crime contre la foi".

"Nous ne quittons pas l'église, (...) Jésus a appelé les hommes et les femmes à être des disciples, nous suivons cela", a indiqué Mme Meehan.

"Nous désobéissons à une loi injuste de l'Eglise qui interdit l'ordination des femmes", a-t-elle ajouté.

Linda Spear risque l'excommunication. Mme Meehan a elle été excommuniée deux ans après son ordination.
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MessageSujet: Un archevêque espagnol : « Violez les femmes, parce qu'elles le méritent »   Misogynies congénitales Icon_minitimeMer 11 Jan - 4:30

Un archevêque espagnol : « Violez les femmes, parce qu'elles le méritent »


Express.be
mer., 04 jan. 2012 14:10 CST



Javier Martinez, l'archevêque de Grenade, a légitimé le viol pour les femmes qui ont avorté dans son sermon de Noël. l'auteur portugais Manuel António Pina, s'en émeut et condamne fermement ses propos dans le Jornal de Notícias (via Google Translate) :
« Quand il s'agit de l'intolérance, l'Eglise espagnole n'a de leçon à prendre de personne... Maintenant que le [Premier ministre] Mariano Rajoy, proche de l'Eglise, a annoncé son intention d'éliminer « la corruption de la loi laïque sur l'avortement » que le gouvernement de son prédécesseur Zapatero a fait adopter, je me suis fait remettre l'homélie de Noël de l'archevêque de Grenade, Javier Martinez, dans laquelle il affirme « qu'une femme qui a avorté donne à un homme la licence absolue, sans restriction pour abuser de son corps, parce qu'elle a commis un péché comme si elle avait le droit de commettre ce péché'. ... Pour l'archevêque, les crimes d'Hitler et ceux de Staline (il a oublié Franco) sont « moins épouvantables que l'avortement ». Dans ces moments-là, même un athée voudrait qu'il y ait un dieu pour condamner ces personnes. »



Un parfum de ce qui s'est passé et se passe encore à Léoncel les amis ! rendeer

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MessageSujet: Misogynie et obsolescence   Misogynies congénitales Icon_minitimeMar 5 Juin - 15:41

Le Saint-Siège a condamné durement lundi un livre d'une religieuse américaine justifiant les unions homosexuelles, la masturbation et le divorce, en ordonnant aux formateurs catholiques de ne pas l'utiliser.
Dans une longue mise au point, la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) a estimé que l'ouvrage de la religieuse américaine Margaret A. Farley, paru en 2006, "Just Love - A Framework for Christian Sexual Ethics" ("Juste l'amour, un cadre pour l'éthique sexuelle chrétienne") ne correspondait pas à la position de l'Église et ne devait être donc ni enseigné ni recommandé.

La CDF fustige sans nuances les différentes opinions de Soeur Farley, s'exposant ainsi à de vives réactions dans les milieux libéraux de l'Église, alors même que des religieuses américaines viennent de se faire rappeler à l'ordre pour leurs positions trop libérales en matière de sexualité.

Cette professeur d'éthique défend notamment la masturbation, qui permet aux "femmes de découvrir leurs propres potentialités de plaisir, quelque chose que certaines n'ont pas expérimenté ni même connu dans la relation sexuelle ordinaire avec leurs maris".

Sur l'homosexualité, Soeur Farley se déclare en faveur d'une possibilité de mariage et ajoute que les relations homosexuelles devraient être respectées, "que les personnes aient le choix ou non d'être autrement".

La note du Saint-Siège considère que "le recours délibéré à la sexualité, pour quelque raison que ce soit, en dehors du mariage, est essentiellement contraire à son objet". Même si, note-t-elle, pour la masturbation, "l'anxiété, "l'habitude", "l'immaturité affective peuvent atténuer ou même supprimer la culpabilité morale".

Ce document de la CDF a été finalisé le 14 mars dernier et approuvé ensuite par Benoît XVI.

En lisant cela on se croirait à Léoncel et dans le diocèse de Valence...vous savez le plus misogyne de France elephant

http://leoncel.free.fr

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