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| | Effet sur la santé | |
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Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Effet sur la santé Ven 3 Juil - 17:40 | |
| Les changements climatiques commencent à avoir des effets négatifs sur la santé
Le 02 Juillet 2009
Les changements climatiques se produisent plus rapidement que prévu et commencent à avoir des effets négatifs sur la santé, ont indiqué deux spécialistes.
Une climatologue de la National Wildlife Federation (association de protection de la nature), Mme Amanda Staudt, et le directeur adjoint du Centre de la santé et de l'environnement mondial relevant de la faculté de médecine de l'université Harvard, le docteur Paul Epstein, qui est également un spécialiste des maladies tropicales, ont donné une conférence au Centre international Woodrow Wilson sur la santé et les changements climatiques
Selon Mme Staudt, un nombre croissant de données scientifiques montrent que les changements climatiques sont plus rapides que ce que l'on avait pensé il y a quelques années et qu'ils ont déjà une incidence sur la vie des populations à travers le monde.
On se rend de plus en plus compte, a-t-elle dit, que ces changements seront irréversibles et que l'on subit déjà leurs effets, sous la forme notamment de l'accroissement de la gravité des sécheresses, des précipitations, des inondations, des cyclones et des feux de forêt.
Lorsque ces changements climatiques ont lieu, a dit le docteur Epstein, les risques pour la santé s'aggravent, notamment en ce qui concerne les maladies infectieuses. Dans les montagnes de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique latine où on observe un recul des glaciers, de nouvelles plantes et les moustiques font leur apparition à une altitude bien plus élevée qu'autrefois. Ces moustiques transmettent des maladies jusqu'alors inexistantes dans ces régions, dont le paludisme et la fièvre jaune.
Le 16 juin, le gouvernement des États-Unis a rendu public un nouveau rapport sur les effets des changements climatiques aux États-Unis, selon lequel le réchauffement climatique contribue aussi à accroître l'ozone de la basse atmosphère. Ce gaz a des effets nocifs sur le fonctionnement des poumons et peut endommager de façon permanente les cellules de leur revêtement alvéolaire.
D'après ce rapport, le nombre de grandes vagues de chaleur va augmenter, ce qui entraînera un accroissement des décès et des maladies dus à la chaleur. En outre, l'augmentation des précipitations et des inondations entraînera l'apparition de maladies d'origine hydrique.
Le monde, a souligné le docteur Epstein, doit concentrer son attention sur les solutions à adopter qui sont bonnes pour la santé. Ces solutions vont de l'adoption de sources d'énergie renouvelables, telles que l'énergie éolienne et l'énergie géothermique, à une meilleure gestion des forêts.
Certaines de ces solutions peuvent être appliquées immédiatement. D'autres, telles que le recours aux biocarburants et aux énergies à base de combustibles fossiles, exigent des études plus approfondies afin de pouvoir évaluer leurs effets sur la santé, l'écologie et l'économie.
De son côté, Mme Staudt a indiqué que les changements irréversibles avaient obligé les écologistes à repenser leur stratégie de lutte contre le réchauffement climatique. Les partisans de la protection de la nature se débattent à l'heure actuelle avec la question de savoir comment le réchauffement climatique va modifier leur mission. « Pendant de nombreuses années, peut-être pendant toute l'histoire du mouvement de protection de la nature, il s'agissait surtout de revenir à l'état originel. Ce n'est plus la réalité à l'heure actuelle. Nous avons affaire à des conditions climatiques tout à fait nouvelles. Il nous faut maintenant penser à la manière dont nous pouvons changer tout ce que nous faisons pour nous adapter à un climat en évolution. »
Si la situation est critique, a-t-elle dit, le monde a la possibilité d'aller de l'avant. « On observe une prise de conscience accrue de la nécessité d'agir vite et de réduire la pollution causant le réchauffement climatique. En même temps, nous avons l'occasion de rééquiper les États-Unis, de favoriser une économie fondée sur des énergies propres et de protéger également la faune et la flore sauvages pour l'avenir de nos enfants (…) Je pense qu'il est très important que nous agissions de manière à pouvoir offrir à nos enfants un monde meilleur. »
Source :http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2040.php | |
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Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Migration de la mouche tsétsé Mer 5 Aoû - 16:26 | |
| La mouche tsé-tsé menace les villes d'Afrique de l'Ouest, après avoir quasiment déserté son habitat naturel, la savane. C'est ce que révèle une étude de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), parue en juin. Si ce diptère sévit depuis toujours en Afrique, c'est la première fois qu'il s'attaque aux villes, phénomène dû à l'impact des importantes évolutions démographiques et climatiques ces dernières décennies. D'accord, pas d'accord ? Réagissez à l'article que vous venez de lire Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Sur le même sujet
Les mouches tsé-tsé transmettent aux hommes et aux animaux le parasite responsable de la trypanosomiase, dite maladie du sommeil, qui attaque le système nerveux et provoque la folie : s'il n'est pas traité, le malade sombre dans le coma et finit par mourir. Or, il n'existe aucun vaccin et il est très difficile de dépister la maladie à temps chez des populations peu informées, en particulier au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée-Bissau et au Nigeria. Bien qu'elle soit un problème majeur de santé publique en Afrique, "la trypanosomiase reste une maladie négligée", déplore Fabrice Courtin, chercheur de l'IRD au Burkina Faso et coauteur de l'étude.
En effet, au cours du XXe siècle, la maladie a régressé, et son extension géographique a diminué, si bien qu'elle a été considérée comme résiduelle. La surveillance s'est relâchée. Mais, depuis les années 1970, on constate une recrudescence de la maladie, qui menace des millions de personnes, et en affecte de 50 000 à 70 000 par an, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Seule une petite partie est dépistée et a accès aux soins.
CIBLER LES ZONES MENACÉES
Les foyers de la maladie semblent s'être déplacés. Longtemps les mouches tsé-tsé ont ravagé les savanes et les zones rurales reculées, pauvres et faiblement peuplées. Mais leur milieu naturel a été détérioré par l'aridité qu'a accrue le réchauffement climatique ; les hommes plus nombreux dans ces contrées ont dégradé le couvert végétal et mis en péril la faune sauvage. Les mouches tendent à disparaître des savanes.
Or, certaines espèces de tsé-tsé particulièrement tenaces, les palpalis, ont réussi à s'adapter aux conditions urbaines. Les auteurs de l'étude relèvent de fortes densités de tsé-tsé dans la plupart des grandes villes d'Afrique de l'Ouest comme Abidjan (Côte d'Ivoire) et Dakar (Sénégal), et d'Afrique centrale comme Kinshasa (République démocratique du Congo) frappée par une épidémie à la fin des années 1990. Les risques augmentent avec la densité des populations exposées dans ces villes africaines, d'autant que les palpalis, les plus dangereuses, s'attaquent davantage à l'homme.
La maladie menace de se propager à cause de l'intense mobilité de la population en Afrique subsaharienne. Dans cette zone en forte croissance démographique, touchée de plein fouet par le réchauffement climatique, la lutte pour les ressources économiques, les terres et l'eau, provoque de plus en plus de conflits et de migrations.
Les guerres civiles provoquent des flux de population, comme récemment au Liberia, en Sierra Leone et en Côte d'Ivoire, où la crise de 2002 a déplacé un million de personnes. Et l'instabilité de la région risque de se prolonger, comme le prévoit l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Ces migrations conduisent des populations infectées dans des zones où les tsé-tsé ne véhiculent pas le parasite - car toutes les mouches ne sont pas porteuses de la maladie. Or, ces mouches peuvent à leur tour contracter le parasite en piquant un homme infecté.
Inversement, elles amènent dans les zones d'endémie des populations n'ayant jamais été en contact avec le parasite, et donc plus vulnérables. La mobilité des populations nuit à l'instauration de plans d'intervention médicale efficaces et durables.
Face à la résurgence de la maladie, l'OMS renforce son programme de lutte. En collaboration avec l'OMS, l'IRD propose d'"accentuer les recherches sur les projections futures de la distribution des tsé-tsé", pour mieux cibler les zones menacées et les campagnes d'intervention médicale. | |
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