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 Niveau des océans

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MessageSujet: Niveau des océans   Niveau des océans Icon_minitimeMar 28 Juil - 7:38

LE NIVEAU DES OCEANS POURRAIT S'ELEVER DE 7 A 82 CM D'ICI 2100
Postée le 27/07/2009 à 22h54
Le niveau des océans pourrait s'élever de 7 à 82 cm, d'ici 2100, à cause du réchauffement climatique, selon une étude publiée, dimanche 26 juillet, qui confirme globalement la fourchette de prévisions du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Les océans ne devraient donc pas voir leur niveau augmenter de plusieurs mètres d'ici 2100, comme certains scientifiques l'avaient craint, selon la nouvelle étude paraissant dans la revue scientifique Nature Geoscience.

Des inondations plus fréquentes sont cependant à redouter dans certaines régions du monde, notamment les deltas, selon Mark Siddall, de l'université britannique de Bristol, qui a dirigé ces travaux. "Une hausse de 50 cm serait très dangereuse pour le Bangladesh, et pour toutes les régions situées à basse altitude. Et 50 cm, c'est une moyenne, localement, la hausse pourrait atteindre un mètre, voire plus", met-il en garde.

"L'IMPACT SUR LE NIVEAU DES MERS DU RÉCHAUFFEMENT SE POURSUIVRA PENDANT DE NOMBREUX SIÈCLES"

Dans un rapport publié en 2007, les experts du GIEC avaient prédit une augmentation du niveau des océans de 18 à 59 cm, voire jusqu'à 76 cm si l'on tient compte de la fonte des glaciers et banquises, selon des scénarios prévoyant une hausse des températures de 1,1 à 6,4 degrés d'ici 2100. Le réchauffement de l'eau de mer suffit à augmenter son volume, même sans inclure la fonte des glaces dont le seul impact, sur la hausse du niveau des océans, a été estimé à 17 cm par les experts du GIEC.

L'équipe de Mark Siddall s'est servi de données fournies par les coraux fossiles et les carottes de glace (échantillon retiré des calottes glaciaires) pour modéliser l'évolution du niveau des mers au cours des 22 000 dernières années. Les chercheurs aboutissent à des résultats similaires à ceux du GIEC, tout en utilisant une approche différente, "ce qui renforce la confiance avec laquelle on peut interpréter les résultats du GIEC", souligne le Dr Siddall. "Notre modèle indique que l'impact sur le niveau des mers du réchauffement au XXe siècle se poursuivra pendant de nombreux siècles à l'avenir. Et constituera par conséquent une importante composante du changement climatique", conclut-il.
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MessageSujet: Déjà des dizaines d'îles submergées   Niveau des océans Icon_minitimeVen 31 Juil - 11:02

Le changement climatique : des îles submergées
Pourquoi ?

Les glaciers – ces grands et anciens géants - sont en train de fondre avec le réchauffement climatique, pour la première fois depuis leur formation, à un rythme bien plus rapide que l’on ne s’y attendait. (exemple du glacier Gangotri – Himalaya- qui au cours des 25 dernières années s’est retiré de plsu de 850 mètres).

Animal qui a donné son nom (Arctos : ours) au territoire duquel il va bientôt définitivement disparaître

Quand les glaciers fondent, forcément, ils libèrent de l’eau et la fonte continue de ces glaciers entraine des inondations et l’augmentation du niveau de la mer.

L’océanographe australien Steve Rintoul estime que le taux rapide de la fonte de la glace signifie que 100 millions de personnes vivant à un mètre du niveau de la mer devront “aller ailleurs” afin d’échapper au niveau en hausse de la mer.

Cette fonte des glaces est due au RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE.

Ce réchauffement climatique est dû au mode de vie de l’HOMME :

Alimentation carnée, transports polluants à outrance, industries polluantes, bref tout un tas de gaz à effet de serre émis par des activités HUMAINES et la destruction des traditionnels puits de carbone qui arrivaient tant bien que mal à piéger nos gaz à effet de serre – océans et forêts…
Déforestation par brûlis, pour mise en culture, Sud Mexique

Déforestation par brûlis, pour mise en culture, Sud Mexique

Oui, le déboisement pour le pâturage des bovins, ou pour des cultures de céréales pour nourrir le bétail ou pour construire toujours plus, pour notre consommation à outrance.

Blanchiement des récifs coraliens à la Réunion

Blanchiment des récifs coraliens à la Réunion

La destruction des océans et donc des récifs corraliens, et certains planctons qui produisent le carbonate de calcium qui constitue le principal puits de carbone océanique et planétaire.

« Il y a des risques fondés que le nombre de gens qui fuient des conditions environnementales intenables grossisse exponentiellement avec les effets du changement climatiques dont le monde fait l’expérience. »

~ Dr. Janos Bogardi, Directeur de l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine, Nations unies ~ Université de Bonn, en Allemagne.

Conséquence ? Montée des eaux et déjà 40 îles submergées.

La plupart des îles du Pacifique sont des récifs coralliens dépassant à peine le niveau de la mer, quand elles ne sont pas situées en dessous de son niveau.

C’est le cas de la République de Kiribati, (trois archipels, 32 atolls et une île isolée). Le point culminant de Kiribati est Banaba et ses 81 mètres.

Kiribati et Vanuatu se voient elles aussi forcées de reloger des populations victimes de l’érosion des côtes et de la montée du niveau de la mer.

Tuvalu, Etat polynésien (huit atolls). La moitié de ses 11.636 habitants vit au-dessous de trois mètres d’altitude. Tuvalu est le premier pays où des gens ont dû abandonner leur terre pour échapper aux inondations.

Maisons inondées à Funafuti, Tuvalu

Le Président des Palaos, une petite île dans le Pacifique, a récemment déclaré:

“Les Palaos ont perdu au moins un tiers de leurs récifs de corail en raison des changements climatiques. Nous avons également perdu la plupart de notre production agricole en raison de la sécheresse et aux extrêmes marées hautes. Ce ne sont pas que des théories, scientifiques sur les pertes — nous perdons nos ressources et nos moyens de subsistance… Pour les Etats insulaires, le temps n’est plus compté. Il est épuisé. “

Le gouvernement a déplacé et relogé 20 000 insulaires en l’an 2000 des zones les plus basses de l’Île Duc de York, l’une des îles de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

En Inde, l’île Lohachara en Inde a disparu sous l’eau en raison du réchauffement climatique

conduisant 70 000 personnes à se refugier sur les îles avoisinantes.

L’archipel de San Blas rassemble près de quatre cents îles. Depuis quelques années, l’eau recouvre régulièrement leurs terres et envahit leurs villages à tel point que les sages envisagent de faire déménager tout le monde. Ils comptent s’installer sur les terres qu’ils possèdent sur le continent. Les indiens Cuna ont même envoyé une délégation à Poznan, en Pologne, pour préparer la grande conférence sur le changement climatique qui aura lieu à Copenhague en juin prochain.

http://voyagedevie.canalblog.com/albums/les_indiens_cunas/m-Panama_Islas_San_Blas.jpg

Indien Cunas le regard au loin

Ochara en Inde : 10 résidants impactés

Les îles Bedford, Kabasgadi et Suparibhanga près de l’Inde : 6000 familles.

La moitié de l’île Bhola du Bangladesh inondée de façon permanente : 500 000 résidants

D’autres régions pourraient rejoindre la triste liste…

Les prévisions actuelles sur l’élévation du niveau des océans en raison du réchauffement climatique seraient sous-estimées si l’on se réfère à ce qui s’est produit lors de la dernière période interglaciaire, révèle une étude à paraître dans la revue Nature Geoscience.

Plusieurs pays commencent à s’en rendent compte… en voyant cette réalité survenir sur leurs propres terres :

“Les régions les plus grièvement touchées sont les régions pauvres d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique central et latine, où les migrations environnementales sont à prévoir.

Avec l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes, une nouvelle sorte de réfugiés va a apparaitre. Il ne s’agit pas plus de réfugiés politiques ni de migrants économiques, mais de réfugiés climatiques.”

Joseph Daul, député européen, président de la Commission de l’agriculture et du développement rural au Parlement européen

FRANCE - La vulnérabilité des territoires français aux impacts du changement climatique est bien réelle et varie fortement d’une région à l’autre.

Les tempêtes qui ont récemment balayé l’ouest ont sonné l’alarme... La France n’est pas épargnée par le déréglement climatique, et à en juger par l’estimation fournie sur la carte plus bas… une bonne part de la côte ouest pourrait être immergée.

Un extrait du Figaro en date du 10 mars 2009 :

Les prévisions des scientifiques, qui s’aggravent d’année en année, démontrent aujourd’hui que nombre d’Etats insulaires et régions côtières pourraient disparaître avant la fin du siècle, [...] Plusieurs dizaines de communes côtières menacées en France [...] - du Pas-de-Calais à la Camargue en passant par la Seine-Maritime, la Manche, la Loire-Atlantique, la Vendée ou la Charente-Maritime -

(la suite ici)

Les département insulaires français (Corse et départements ou territoires d’outre mer) sont aussi fortement menacés.

MALDIVES - Le Président veut relocaliser le pays entier (369 000 résidants)

BANGLADESH - La population de 150 millions de personnes souffre déjà de la perte d’une grande partie de son territoire.

“En fait, dans la partie du Bengladesh, nombre d’îles disparues qui ont attiré en quelque sorte l’attention internationale car les gens ont migré. Ils migrent en Inde. Ils migrent dans les parties à faible population du nord-est de l’Inde. Cela crée beaucoup de tensions sociales.

Dr Mihir Deb, Dir. de l’Ecole des etudes environnementales, Université de Delhi, Inde

http://eur.news1.yimg.com/eur.yimg.com/xp/afpji/20080627/newsmlmmd.2572abdc3f706ecec86fe7de425f0d29.9910_une-fillette-pr-s-de-sa-maison-inondee--le-19-juinb.jpg

GRECE - Des scientifiques avertissent que si le niveau de la mer continue de monter, plus de 80000 hectares en Grèce seront à 1,6 mètre sous l’eau d’ici 2100, et le littoral ouest du pays sera également menacé.

CHINE - Le niveau de la mer le long des côtes chinoises montera de 0,13 mètres au cours des trois prochaines décennies, selon un rapport de l’Administration océanique d’Etat (AOE). Li Xiaoming (directeur du Dpt de la protection océanique de l’AOE) a déclaré que le réchauffement de la planète, l’affaissement terrestre et le climat inhabituel expliquaient la montée des eaux.

Le delta du fleuve Yangtsé, celui de la rivière des Perles et celui du fleuve Jaune, ainsi que les régions côtières de Tianjin sont les régions qui souffriront le plus de la montée des eaux, a expliqué Li.

VIETNAM - dans des régions les plus au sud, plus de 6 mètres de terre sont recouverts par la mer.

ETATS UNIS – La montée du niveau de la mer menace des villes du littoral de Caroline du Nord, aux Etats-Unis, déclarent des géologues. La baie du Maryland serait aussi touchée (13 îles)

NIGERIA-A Lagos, au Nigeria, ville la plus densément peuplée d’Afrique avec plus de 15 millions d’habitants, les tempêtes inondent déjà les bas quartiers, et des étendues de terres pourraient être submergées par la montée du niveau de la mer.

EGYPTE -A Alexandrie (Egypte), une élévation du niveau des eaux de seulement cinquante centimètres mettrait les deux-tiers de la population au niveau de la mer, avec des risques accrus d’inondation.

AFRIQUE DU SUD - Le Cap est menacée par la montée du niveau des eaux due au réchauffement climatique. D’autres villes portuaires d’Afrique sont aussi menacées. Cette crue pourrait provoquer le déplacement de millions de personnes, ont estimé, mercredi 14 janvier, des scientifiques, lors d’une conférence internationale sur le changement climatique organisée au Cap, en Afrique du Sud.

SENEGAL

http://www.blogs-afrique.info/cuisine-afrique/images/produits/sel-7.jpg

Sénégal – les palétuviers

LES ANTILLES, LE CANADA, ETC.

En fait, un peu partout, c’est le même et triste constat : les eaux montent !

En Europe, en 2100 : voici en image des prévisions… avec une hausse du niveau de la mer de 80 cm.
http://tpema.free.fr/Images%20TPE/europe_2050.JPG

Sachant que “l’élévation du niveau des mers pourrait être d’un mètre d’ici 2100″ (dixit un groupe d’experts) l’image précédente est encore trop optimiste.

Et le réchauffement climatique s’accélère de façon plutôt exponentielle… 2100 semble si loin.
Les réfugiés climatiques

Imaginez que la mer autour de vous engloutisse votre pays et qu’il disparaisse littéralement sous vos pieds, où que les légumes que vous cultivez et l’eau que vous buvez soient détruits par le sel… Votre dernière chance est de chercher refuge dans d’autres terres : Voilà le sort des réfugiés climatiques !

Les changements survenus ces dernières années sur le climat ont déjà poussé, selon une évaluation d’un institut de recherche lié à l’ONU, 50 millions de réfugiés climatiques à se déplacer.

Selon l’ONU, “environ 150 millions de réfugiés du climat devraient être déplacés d’ici à 2050″.

http://www.greenpeace.de/typo3temp/GB/583ab0feb6.jpg

Chassés par la montée du niveau de la mer, les Tuvaluans sont de plus en plus nombreux à émigrer en Nouvelle-Zélande. Ils se battent pour obtenir le statut de réfugiés climatiques.

« Nous ne prenons pas le prétexte du réchauffement climatique pour émigrer. Nos aînés sont bien sur leurs îles, ils n’ont aucune envie d’en partir », précise Sigili Tala mais il ajoute : « Nous devrions obtenir le statut de réfugiés climatiques, car nous sommes une nation propre, victime des actions des grands pays. »refugies-climatiques

Un livre à ne pas manquer sur le sujet des réfugiés climatiques : ICI pour un petit résumé.

Et un extrait d’une conférence en date d’août 2008 :

Pour sauver la planète, nous devons faire notre possible. Il nous faut essayer au mieux. En ce moment, tous les jours, nous regardons les nouvelles, il y a beaucoup de catastrophes partout. Des millions de personnes meurent de faim et deviennent des réfugiés.

Pas des réfugiés de guerre… des réfugiés du réchauffement mondial.

Ils ne sont pas reconnus, ce qui est encore plus triste. Les réfugiés de guerre sont reconnus. Si les deux côtés se battent, et qu’ils fuient les combats, chacun les reconnait. Mais les réfugiés de “la fin du monde”, personne ne s’en soucie. D’abord, parce qu’il n’y a jamais eu avant de telles lois ou de règlements.

Si vous fuyez à cause de la situation politique ou à cause d’une guerre les gens diront : “Oui, bien sûr. Votre maison a été attaquée et votre pays est occupé. Bien sûr, vous fuyez.” Peut-être votre position politique est-elle différente et vous êtes victime d’un coup monté donc si vous fuyez, c’est acceptable car les lois ont toutes été écrites.La Convention de Genève stipulait que ceux qui sont victimes des guerres sont acceptés… mais il n’y a rien d’écrit pour les réfugiés du réchauffement mondial ou du changement climatique. Ils n’en ont pas entendu parler. Personne n’a écrit de telles lois. Donc, c’est nouveau, et les gens ne savent pas quoi faire. Ce n’est pas qu’ils n’en ont pas conscience. Le gouvernement en ce moment est … plutôt choqué et troublé. Confus et ne sait toujours pas quoi faire. Parce que pour savoir quoi faire, les gens ont besoin de se réunir tous ensemble, et de d’abord tenir de nombreuses réunions. Des réunions de l’ONU et puis des réunions au sein de chaque pays. Les pays avec les réfugiés Les pays avec les réfugiés doivent avoir des réunions, et les pays qui vont les accepter doivent avoir des réunions pour voir si c’est d’accord ou non. Alors peut-être qu’après quelques années, ils auront une autre réunion, puis peut-être que ce sera d’accord. Parce que cette question est très difficile. Ils ne sont pas si rapides, n’est-ce pas ? Les gens ont besoin d’en discuter en réunion, non ? Ils ont besoin de discuter de la raison de le soutenir, ou la raison d’objecter si quelqu’un n’est pas d’accord. Après qu’ils aient débattu pendant longtemps, alors peut-être que tout le monde est d’accord, mais ce n’est pas simple car c’est nouveau et il n’y a toujours pas de loi pour cela, alors ils doivent faire des lois et des règlements. Quels pays peuvent en prendre tant, par exemple. Qui sera considéré comme réfugié du changement climatique ? Qui ne le sera pas ? Il y a deux types de climats. Ceux des lieux où il fait très chaud peuvent être acceptés puisque c’est le réchauffement mondial, donc ça a du sens ; s’ils viennent de lieux où il fait très froid, alors non. Et pour ceux qui viennent de lieux au climat tempéré, personne ne sait quoi faire. Certains lieux, il ne fait ni chaud, ni froid, mais le sol contient trop de sel, alors ils ne peuvent pas cultiver ici. D’autres c’est parce qu’il y a trop de typhons, alors il n’y a pas de moyens de cultiver et les maisons sont détruites, alors c’est encore plus difficile de cultiver et les maisons ne peuvent être reconstruites car ils n’ont pas d’argent. Ils n’ont rien à manger même, comment pourraient-ils reconstruire la maison ? Puis dans certains endroits, c’est l’inondation. A l’origine l’île était bien, mais comme le niveau de la mer monte d’un mètre ou deux, les maisons seront submergées. Beaucoup d’îles, au moins, j’ai entendu que plus de 40 îles sont submergées sous l’eau.

( à suivre sur le poste suivant)
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MessageSujet: ( suite du message précédent)   Niveau des océans Icon_minitimeVen 31 Juil - 11:02

Beaucoup d’îles ont été submergées sous l’eau. Mais personne ne s’en soucie car il n’y a jamais eu de loi déclarant que si votre île coule, vous devenez un réfugié. Il n’y a pas de telle règle. Beaucoup de ces îles sont comme cela. Il n’y a pas d’autre choix que d’aller vivre sur une autre île. Mais, quand vous partez, vous partez les mains vides, vous n’avez rien du tout. Dans certains endroits la terre est trop salée, donc vous ne pouvez pas la cultiver. Le pays tout entier est trop salé. Alors le gouvernement veut utiliser l’eau pour nettoyer les terres, pour qu’ils puissent cultiver. Pouvez-vous imaginer la somme de travail que c’est ? Etre simplement végétarien suffit pour améliorer la situation. […] De nos jours nos technologies sont très avancées. Chacun peut prouver que ce que nous disons est vrai. Les gens n’écoutent toujours pas […] Il y a environ 25 millions de réfugiés. Ça augmente tout le temps, pas seulement cela. Ils ne peuvent pas les compter tous les jours. Voici les chiffres récents. Les dernières statistiques font état de 25 millions de réfugiés. Tous sont des réfugiés du changement climatique. Nous sommes en sécurité assis ici. Nous avons de quoi manger, et des vêtements à porter. Nous sommes vraiment bénis. Peu importe quelle nourriture c’est, avoir de la nourriture à manger est bien assez. Ce que je veux dire est que peu importe que le repas soit simple, je me sens déjà bénie. Par exemple, je mange du riz complet et du sésame à la maison, mais je ne me plains jamais. De nombreuses personnes n’ont même pas un grain de riz ou une goutte d’eau. Ils ne peuvent même pas avoir un grain de riz. Quand il n’y a rien, il n’y a rien. Où peuvent-ils avoir quelque chose ? Si vous regardez la télévision, vous verrez que certains enfants sont si maigres que leurs os dépassent de leur peau. […] Alors, nous sommes vraiment très bénis. Peu importe à quel point nous sommes pauvres, nous sommes encore bénis. Nous avons encore du travail à faire. Nous pouvons encore chercher du travail. Dans certains endroits, vous ne pouvez tout simplement pas trouver de travail. Il n’y a pas de travail là-bas. Tout le monde a fui. De plus, tout le monde est pareil, nul ne peut vous recueillir. Il y a constamment des catastrophes naturelles et l’annonce de tempêtes, etc. Beaucoup de récoltes qu’ils ont plantées seront vite emportées par les inondations. […] Et puis, sans maisons ni nourriture, ni vêtements chauds pour se changer. Une fois que les habits sont mouillés, vous êtes trempés. Imaginez si c’était nous, que nous soyons dans ce cas. C’est pire que la mort. Vous préféreriez mourir plutôt que souffrir cela. […]
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MessageSujet: Le niveau des océans augmente beaucoup plus rapidement que prévu.   Niveau des océans Icon_minitimeJeu 17 Déc - 16:28

Copenhague, le niveau des océans augmente beaucoup plus rapidement que prévu. Un nouveau rapport présenté dans le cadre du Sommet de Copenhague sur le climat, estime qu’il faut tabler sur une augmentation du niveau des océans deux fois plus importantes que celle prévue par le GIEC, à savoir autour des un mètre d'ici 2100.

De nouvelles estimations sur l'augmentation du niveau des océans en raison du changement climatique, présentées ce lundi 14 décembre dans le cadre de la conférence des nations unies sur le climat de Copenhague (COP 15), montrent que le niveau des océans augmente beaucoup plus rapidement que les estimations du GIEC de 2007.

Dans un rapport publié époque en 2007, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) avait estimé que le niveau des océans monterait de 18 à 59 centimètres d’ici 2100.

Dans un nouveau rapport présenté dans le cadre du Sommet de Copenhague sur le climat, l'Observatoire de l'Arctique estime qu’il faut tabler sur une augmentation du niveau des océans deux fois plus importantes que celle prévue par le GIEC.

Selon le quotidien danois « Politiken », les prévisions du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) ne comprenaient pas les hausses du niveau des océans liées à la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique.

« L’annonce du jour est que d'ici 2100, le niveau des océans devrait augmenter de 0,5 à 1,5 mètres. Il s'agit d'une augmentation spectaculaire du niveau des mers au cours des 100 prochaines années, et c'est un phénomène qui nous posera à tous de graves problèmes », a déclaré le professeur Dorthe Dahl-Jensen avec l'Institut Niels Bohr à l'Université de Copenhague dans un article.

Cette étude, intitulée « La calotte glaciaire du Groenland dans un climat en changement : neige, eau, glace et pergélisol dans l’Arctique (SWIPA) 2009 », est présenté ce lundi lors d'une manifestation en marge de la conférence sur le changement climatique de l'ONU à Copenhague.

Cette évaluation est la première étude approfondie consacrée à l’évolution de la calotte glaciaire du Groenland sous l’influence des changements climatiques actuels. La calotte groenlandaise s’est étendue et rétractée de nombreuses fois en réponse aux changements climatiques, et elle sera particulièrement sensible au fort réchauffement climatique prévu pour les décennies et siècles à venir.

Les changements récemment observés dans la calotte glaciaire semblent montrer qu’elle réagit déjà de manière extrême aux changements climatiques, mais le volume qui disparaîtra lors des prochaines décennies demeure encore inconnu. La diminution de la calotte glaciaire du Groenland aura un impact local, régional et mondial sur l’environnement ainsi que sur les écosystèmes et les sociétés humaines.

Selon cette étude, l’ensemble des estimations du bilan massique indiquent que la calotte glaciaire du Groenland subit une perte globale de glace depuis le début des années 1990. Entre 1995 et 2000, la perte annuelle de glace estimée était en moyenne de 50 Gt. Mais entre 2003 et 2006, le niveau de perte a augmenté de manière spectaculaire pour atteindre une moyenne d’environ 160 Gt par an. Cette valeur équivaut à une montée annuelle du niveau des mers de 0,44 mm.

La perte massique observée depuis 1990 est une conséquence directe du réchauffement climatique au-dessus de la calotte glaciaire du Groenland. Le fort réchauffement prévu sous les latitudes septentrionales à l’avenir accentuera la perte massique de la calotte glaciaire du Groenland, avec des impacts locaux, régionaux et planétaires.

Or, si le réchauffement climatique devait causer une accélération générale de l’ablation glaciaire des glaciers émissaires, comme le laissent penser de récentes observations, la contribution de la calotte glaciaire du Groenland à l’élévation globale du niveau des mers pourrait atteindre 20 cm d’ici 2010, et peut-être même plus selon certains scénarios de réchauffement extrêmes.

De récentes projections relatives à l’élévation du niveau des mers d’ici 2100 intégrant la contribution de l’expansion thermique des océans et du reste des masses glaciaires du globe, outre l’eau de fonte de la calotte glaciaire du Groenland, prédisent une montée du niveau des océans de 1,0 (±0,5) mètre.
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MessageSujet: Les Deltas des fleuves de Mékong et Rouge, deux importantes régions rizicoles au Viêt Nam, sont fortement menacé par les inondations. Résultat du réchauffement climatique,   Niveau des océans Icon_minitimeMer 6 Jan - 16:51

L'Institut de stratégies et politiques des ressources naturelles et de l'environnement et le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement ont rédigé un rapport avec l'aide du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), concernant les risques qu’encourent les Deltas des fleuves de Mékong et Rouge

L'Institut de stratégies et politiques des ressources naturelles et de l'environnement et le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement ont rédigé un rapport avec l'aide du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), concernant les risques qu’encourent les Deltas des fleuves de Mékong et Rouge.

Les Deltas des fleuves de Mékong et Rouge, deux importantes régions rizicoles au Viêt Nam, sont fortement menacé par les inondations. Résultat du réchauffement climatique, les fleuves, qui abritent prés de 40% de la population du pays, se révèlent être les plus vulnérables, selon un rapport d'évaluation des changements climatiques au Viêt Nam.

Young Woo Park, directeur pour la région Asie-Pacifique du PNUE, explique que ces deux deltas jouent un rôle important en ce qui a trait à l'économique du pays et aux moyens de subsistance des gens qui y vivent.

Les Deltas des fleuves de Mékong et Rouge, deux importantes régions rizicoles au Viêt Nam, sont fortement menacé par les inondations.

« Plus du tiers du delta du Mékong, où vivent 17 millions de personnes et où près de la moitié du riz du pays est cultivé, pourrait être submergé si le niveau de la mer s'élevait d'un mètre. Même pour un scénario de faible croissance des émissions, un cinquième du delta serait inondé », explique Mr Park dans un communiqué de presse.

Selon le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), le Viêt Nam représente l'un des douze pays qui seront les plus touchés par la montée du niveau de la mer. Un constat effrayant quand on constate qu’avec augmentation d'un mètre du niveau de la mer, 12% des terres seront perdues et 17 millions de personnes seront touchées.

Toujours selon les prévisions du GIEC, l'augmentation du niveau de la mer pourrait avoir d'autres impacts économiques importants le long du littoral. Pour pallier a ce phénomène, le pays s'est doté de plusieurs stratégies d'atténuation et d'adaptation, comme, l’utilisation efficace et économique de l'énergie, incluant l'énergie renouvelable, la protection des ressources forestières et l'introduction de nouvelles techniques et technologies agricoles.
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MessageSujet: le niveau marin pourrait grimper plus vite qu'anticipé    Niveau des océans Icon_minitimeJeu 29 Mar - 14:58

Des coraux de Tahiti nous vient une alerte: le niveau marin pourrait grimper plus vite qu'anticipé jusqu'à présent sous l'effet du changement climatique.(image, sites des forages autour de l'île).

Cette alerte est publiée ce matin dans la revue Nature, sous la forme d'un article signé Pierre Dechamp et al.

A quelle vitesse l'océan mondial va t-il s'élever? C'est une des questions les plus rudes posées par le changement climatique en cours. Rude car il suffit que la réponse varie de 50 cm à 1,50m par siècle pour changer radicalement l'effet sur les sociétés. Dans le premier cas, des dizaines de millions de personnes sont menacées de devoir se déplacer. Mais des centaines de millions dans le second cas qui vivent dans les basses plaines littorales, les grands deltas, les villes portuaires dont les activités agricoles et industrielles seraient également menacées. En outre, une telle hausse possède une forte inertie, et se poursuivrait inéluctablement dans les deux ou trois siècles suivant.

Pour répondre à cette question, les scientifiques utilisent des simulations numériques du climat où le niveau marin réagit à la dilatation des eaux en raison de leur réchauffement, et à la fonte des glaciers de montagne et polaires. Inversement, l'évolution des précipitations semblent jouer en faveur de l'épaississement de la calotte Antarctique et donc d'une atténuation de la hausse du niveau marin.

Mais, il restait une forte inconnue: la réaction mécanique des calottes glaciaires du Groënland et de l'Antarctique. Mal comprise, elle est mal simulée par les modèles.(A gauche l'observation de la hausse du niveau marin par les satellites d'altimétrie du Cnes et de la Nasa).

Au point que malgré les observations des dix dernières années qui semblent montrer que le glissement des glaciers vers l'océan s'accélère et pourrait contribuer fortement à l'élévation du niveau des océans, ce phénomène n'est pas pris en compte dans les projections des rapports du GIEC - le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Une décision dictée par une prudence scientifique que certains (comme Jim Hansen) jugent exagérée.

Du coup, la fourchette des prévisions - entre 20 et 60 cm en 2100 suivant différents scénarios d'émissions de gaz à effet de serre et différentes sensibilité du climat à ces émissions - est désormais considérée comme un plancher par de nombreux glaciologues et océanographes. Certaines études plus récentes, qui tiennent compte de la mécanique des glaces, font des projections entre 60 cm et 180 cm en 2100.

L'étude publiée ce matin par Nature n'apporte pas une réponse directe à la question, ni même un résultat transposable sans précaution, mais une indication. Elle porte sur la spectaculaire remontée du niveau de l'océan mondial, survenue il y a 14.650 ans. Une remontée qui prend place dans la hausse de 120 mètres du niveau marin entre le maximum glaciaire - il y a 20.000 ans - et le niveau actuel. Mais cette remontée ne fut pas linéaire. Elle connut en particulier une forte accélération que l'étude publiée vient de préciser.

L'équipe internationale a poursuivi des travaux déjà entamés par Edouard Bard, professeur au Collège de France, co-signataire de cet article, en utilisant des forages réalisés par le consortium Ecord à travers les coraux au large de l'île de Tahiti. (photo, le navire foreur).

Cette équipe est formée pour l'essentiel de chercheurs du CEREGE (Centre Européen de Recherche et d'Enseignement en Géosciences de l'Environnement, Aix-Marseille Université – CNRS – Institut de Recherche pour le Développement – Collège de France), et des scientifiques des Universités d'Oxford et de Tokyo.

Les coraux étudiés vivent exclusivement dans les eaux tropicales. Très sensibles à la luminosité et la température, ils croissent à fleur dʼeau, dans un intervalle de profondeur très restreint, ce qui en fait de bons marqueurs du niveau de la mer. Les forages réalisés en 2005 ont permis de remonter des coraux fossiles de trois sites, de reconstituer les variations du niveau de la mer et les changements environnementaux. Ils peuvent être datés avec les équipements du Cerege par la méthode Uranium-Thorium, avec une précision d'une trentaine d'années pour des coraux d'il y a 15 000 ans.

A cette époque, la remontée du niveau marin aurait été d'environ 16 mètres en moins de 350 ans. A la vitesse de 40 mm/an, à comparer au taux moyen de 10 mm/an pour l'ensemble de la dernière déglaciation et au taux de 3 mm/an observé aujourd'hui. Les chercheurs estiment que la calotte antarctique a contribué très significativement à cette hausse.

Il ne faut pas tirer une conclusion immédiate de ces travaux pour le futur puisque les calottes glaciaires et le climat de la Terre ne sont plus du tout ce qu'ils étaient à l'époque. Mais cette étude peut contribuer à une meilleure compréhension des réactions des calottes polaires à un réchauffement planétaire. Et donc alimenter les études sur leur comportement dans les décennies à venir.
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