Un moustique introduit par le tourisme met en péril la survie de la tortue géante des Galapagos, parmi d'autres espèces.
Une catastrophe écologique est en cours sur les fragiles îles des Galápagos : l’archipel, déjà classée depuis deux ans patrimoine mondiale de l’humanité en danger par l’Unesco à cause de l’afflux massif de touristes, souffre de la présence d’un invité indésirable.
Il s’agit d’un moustique ramené par les visiteurs depuis l’Amérique du Sud qui met en danger l’existence d’espèces animales endémiques.
La tortue géante, le lion de mer, l’iguane marin, le pinson ou encore l’albatros sont menacés par le Culex quinquefasciatus, vecteur de diverses maladies comme la fièvre du Nil occidental ou le paludisme aviaire.
L’Equateur a bien imposé un traitement aux insecticides pour tous les avions arrivant aux Galápagos. Mais pour l’instant, le phénomène n’est pas enrayé.
Peut-être faudrait-il étendre la mesure aux bateaux ?
C’est en tout cas ce que préconise l’Université anglaise de Leeds, auteure de l’étude sur le moustique avec la Société zoologique de Londres, l’Université équatorienne de Guayaquil, le Parc national des Galápagos et la Fondation Charles Darwin.
Une remise en question du tourisme de masse sur le territoire devra sans doute être également envisagée…