Les chercheurs de l'administration américaine de l'océan et de l'atmosphère ont constaté que le protoxyde d'azote est le gaz qui endommage la plus fortement la couche d'ozone.
Lié à l'utilisation d'engrais "toxiques" dans l'agriculture, les émissions de ce gaz demeurent particulièrement délicates à réduire.
L'information, reprise par Sciences et vie, révèle que le protoxyde d'azote est plus destructeur pour la couche d'ozone que tous les autres gaz réunis.
Un tiers des ses émissions seraient directement liées aux activités humaines.
Problème, les émissions de ce gaz ne sont pas encadrées par le protocole de Montréal sur l'ozone pourtant censé réduire à néant les substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Principale raison, le protoxyde d'azote est "émis par l'agriculture (engrais, lisiers), la combustion de la biomasse, le traitement des eaux usées et quelques applications industrielles (et médicales)".
Si l'accord international de Montréal a permis, notamment dans le domaine industriel, de réduire considérablement certaines substances nocives pour la couche d'ozone comme les chlorofluorocarbones, le protoxyde d'azote a pour l'instant échappé à la vigilance des 24 pays signataires et de la communauté économique européenne.
Les rejets de ce gaz s'accroissent de mois en mois du simple fait que la population mondiale augmente.
Une solution existe, la modification des pratiques agricoles.
Mais, son application à l'échelle mondiale, paraît aujourd'hui terriblement illusoire.