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 Des hôtels de réinsertion

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MessageSujet: Des hôtels de réinsertion   Des hôtels de réinsertion Icon_minitimeJeu 12 Juin - 7:45

au Canada ou dans les pays scandinaves plusieurs expériences d'établissements de réinsertion où l'on n'a pas envie de s'évader , où l(on a une chambre et où le contact avec la nature permettent de guérir ses blessures tiennent lieu de "prisons"
Il faudra bien que l'on sorte de la tête des gens ce goût de punir et de faire mal aux autres devenus "boucs émissaires" pour avoir fauté ! pour les remplacer par des maisons accueillantes où l'on essaiera de socialiser et d'effacer les blessures de ceux qui pour des tas de raisons ne peuvent pas supporter la société des hommes telle qu'elle est..;et qui inévitablement récidiveront ou se suicideront si on ne leur ouvre auciune porte

Arrow La première prison « écolo-humaine » au monde
La création d’une prison ouverte en Norvège met en pratique un tout nouveau système de détention. Il s’agit d’une prison modèle située sur l’île de Bastøy, près d’Oslo, dont les principes de base sont l’écologie et l’humanité.

3/10/2007 :: Cela fait maintenant plusieurs décennies que les débats autour de la notion de peine sont présents dans l’actualité. Peine de travail, travail d’intérêt général, semi-détention, surveillance électronique... Bon nombre d’alternatives ont ainsi vu le jour.

Une expérience innovante : le « projet Bastøy »
Sous l’impulsion de son directeur, Øyvind Alnæs, la prison met en pratique un tout nouveau système de détention. Nous pouvons y trouver des maisons de bois sans barreaux, des magasins sans gardiens… rien ne ressemblant à une prison. 115 détenus et 5 agents y vivent 24 heures sur 24. Chaque maison est occupée par 4 à 5 détenus. Chaque détenu travaille de 8h00 à 15h00, et pendant leur temps libre, diverses activités s’offrent à eux : football, ordinateur, bibliothèque… Le travail consiste essentiellement en travaux agricoles ou domestiques.

L’esprit « écolo »
C’est après plusieurs années de travail que le directeur et les employés ont réussi à créer une prison basée sur l’écologie et l’humanité. Les employés et les détenus ont été formés et la prison est aujourd’hui gérée selon des principes écologiques. Ils cultivent des légumes bio, font du tri sélectif, et utilisent du bois et des panneaux solaires pour chauffer les maisons.

La réinsertion sociale
« Notre devoir est de créer les meilleures conditions pour que chacun puisse apprendre et ainsi avoir la possibilité de changer », explique Øyvind Alnæs. Le directeur de la prison est convaincu que les régimes pénitentiaires ne permettent pas l’amélioration des détenus. En effet, selon lui, ce n’est qu’en étant eux-mêmes respectés que les détenus pourront apprendre à respecter les autres. S’ils continuent à être considérés comme de dangereux criminels, ils ne cesseront de l’être. La philosophie principale est de mettre les détenus devant leurs responsabilités afin de les aider à imaginer et construire leur avenir. flower

Nous la changerons cette putain de société mon frère ! flower
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MessageSujet: Rapporte sur les prisons ouvertes   Des hôtels de réinsertion Icon_minitimeJeu 12 Juin - 8:11



Dernière édition par Admin le Jeu 12 Juin - 8:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Ni mur ni barreaux   Des hôtels de réinsertion Icon_minitimeJeu 12 Juin - 8:12

Ni murs ni barreaux: les cellules sont des maisons qu'on ne verrouille jamais dans la prison de Bastoey où certains des criminels les plus endurcis de Norvège préparent leur réinsertion en élevant des agneaux ou en cultivant des fraises écologiques.

Dans le cadre idyllique d'une île du fjord d'Oslo, cette prison aux antipodes d'Alcatraz entend, sous le sceau de l'humanisme et de l'écologie, apprendre aux détenus à se prendre en mains en vue de faciliter leur retour dans la société civile.



"Les étrangers ne comprennent pas que l'on puisse avoir des meurtriers, des violeurs ou des pédophiles sans mur d'enceinte ni barbelés", explique Oeyvind Alnaes, le directeur de l'établissement. "Même si ces personnes ont commis des actes abominables, cela n'en fait pas des personnes abominables pour autant".

Dans les bâtiments centenaires et classés d'un ancien orphelinat pour garçons difficiles, les 115 pensionnaires de Bastoey --du petit truand à l'assassin récidiviste en fin de peine-- s'adonnent à la menuiserie, l'élevage, la culture de la terre sans engrais chimiques ou la pêche au homard grâce au bateau de la prison.

Tout cela avec l'aide bienveillante des surveillants qui ne portent pas d'arme et qu'ils appellent par leur prénom.

"C'est fascinant de voir un malabar qui a passé le plus clair de son temps à tabasser les gens assister, ému, à la naissance d'un agneau mal en point et faire du bouche-à-bouche à l'animal pour tenter de le ranimer", souligne M. Alnaes.

"Kurt" et deux autres détenus râtellent la plage de Bastoey, seule enclave de l'île ouverte au public, où des plaisanciers viennent batifoler sans appréhension.

"Très vite, on comprend qu'il faut respecter tout le monde, que ça ne fonctionne que si on travaille ensemble", témoigne cet homme lourdement condamné pour une rixe qui a mal tourné, aujourd'hui installé aux rênes d'un attelage qui tire un râteau métallique.

"Si l'on doit aller en prison, Bastoey est le meilleur endroit au monde", assure "Bjoern". "Ici, on peut s'épanouir. On apprend à se débrouiller tout seul, à se laver, à faire sa popote, à entretenir son foyer", précise l'homme, condamné pour un délit financier.



La journée de travail dure de 08H00 à 15H00, après quoi les détenus ont "quartiers libres" pour Folâtrer dans le fjord, se promener sur l'île, jouer de la musique ou faire du sport. Par exemple dans l'équipe de foot qui est engagée dans un championnat avec les équipes d'entreprises locales. "On joue tous nos matchs à domicile", sourit M. Alnaes.

Extinction des feux à 23H00: les détenus doivent être de retour dans leurs maisonnettes qui ne sont pas cadenassées.

"Le système est basé sur la confiance à 100%", témoigne Kjell Roar Hansen, un gardien. "L'hiver, un seul surveillant accompagne cinq ou six détenus qui vont chercher du bois en forêt, chacun avec leur tronçonneuse".

Autre signe qui ne trompe pas, le ferry qui relie Bastoey au continent est géré par des prisonniers.

Une seule tentative d'évasion a été enregistrée ces six dernières années, selon M. Alnaes. Tout écart se traduit par un retour à la case prison traditionnelle, un épouvantail pour les pensionnaires de Bastoey.

Purgeant une peine de trois ans pour avoir "importé" des stupéfiants, "Tormod" est, comme beaucoup d'autres, d'abord passé par une prison de très haute sécurité.

"Là-bas, ça fait peur aux gamins, alors leurs visites sont très limitées. Ici, c'est convivial, ça permet de les voir plus souvent", explique ce père de trois enfants.

Aucune statistique n'existe quant au taux de récidive. "Mais on voit que ça marche. Les prisonniers arrivent ici avec une posture de gros durs. Après deux mois, ils sont tout sourire", affirme M. Alnaes, certainement l'un des rares directeurs de prison à verser chaque année à Amnesty International un écot prélevé sur le budget de son établissement.

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Dans le cadre idyllique d'une île du fjord d'Oslo, cette prison aux antipodes d'Alcatraz entend, sous le sceau de l'humanisme et de l'écologie, apprendre aux détenus à se prendre en mains en vue de faciliter leur retour dans la société civile.

"Les étrangers ne comprennent pas que l'on puisse avoir des meurtriers, des violeurs ou des pédophiles sans mur d'enceinte ni barbelés", explique Oeyvind Alnaes, le directeur de l'établissement. "Même si ces personnes ont commis des actes abominables, cela n'en fait pas des personnes abominables pour autant".

Dans les bâtiments centenaires et classés d'un ancien orphelinat pour garçons difficiles, les 115 pensionnaires de Bastoey --du petit truand à l'assassin récidiviste en fin de peine-- s'adonnent à la menuiserie, l'élevage, la culture de la terre sans engrais chimiques ou la pêche au homard grâce au bateau de la prison.

Tout cela avec l'aide bienveillante des surveillants qui ne portent pas d'arme et qu'ils appellent par leur prénom.

"C'est fascinant de voir un malabar qui a passé le plus clair de son temps à tabasser les gens assister, ému, à la naissance d'un agneau mal en point et faire du bouche-à-bouche à l'animal pour tenter de le ranimer", souligne M. Alnaes.

"Kurt" et deux autres détenus râtellent la plage de Bastoey, seule enclave de l'île ouverte au public, où des plaisanciers viennent batifoler sans appréhension.

"Très vite, on comprend qu'il faut respecter tout le monde, que ça ne fonctionne que si on travaille ensemble", témoigne cet homme lourdement condamné pour une rixe qui a mal tourné, aujourd'hui installé aux rênes d'un attelage qui tire un râteau métallique.

"Si l'on doit aller en prison, Bastoey est le meilleur endroit au monde", assure "Bjoern". "Ici, on peut s'épanouir. On apprend à se débrouiller tout seul, à se laver, à faire sa popote, à entretenir son foyer", précise l'homme, condamné pour un délit financier.

La journée de travail dure de 08H00 à 15H00, après quoi les détenus ont "quartiers libres" pour Folâtrer dans le fjord, se promener sur l'île, jouer de la musique ou faire du sport. Par exemple dans l'équipe de foot qui est engagée dans un championnat avec les équipes d'entreprises locales. "On joue tous nos matchs à domicile", sourit M. Alnaes.

Extinction des feux à 23H00: les détenus doivent être de retour dans leurs maisonnettes qui ne sont pas cadenassées.

"Le système est basé sur la confiance à 100%", témoigne Kjell Roar Hansen, un gardien. "L'hiver, un seul surveillant accompagne cinq ou six détenus qui vont chercher du bois en forêt, chacun avec leur tronçonneuse".

Autre signe qui ne trompe pas, le ferry qui relie Bastoey au continent est géré par des prisonniers.

Une seule tentative d'évasion a été enregistrée ces six dernières années, selon M. Alnaes. Tout écart se traduit par un retour à la case prison traditionnelle, un épouvantail pour les pensionnaires de Bastoey.

Purgeant une peine de trois ans pour avoir "importé" des stupéfiants, "Tormod" est, comme beaucoup d'autres, d'abord passé par une prison de très haute sécurité.

"Là-bas, ça fait peur aux gamins, alors leurs visites sont très limitées. Ici, c'est convivial, ça permet de les voir plus souvent", explique ce père de trois enfants.

Aucune statistique n'existe quant au taux de récidive. "Mais on voit que ça marche. Les prisonniers arrivent ici avec une posture de gros durs. Après deux mois, ils sont tout sourire", affirme M. Alnaes, certainement l'un des rares directeurs de prison à verser chaque année à Amnesty International un écot prélevé sur le budget de son établissement.

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http://www.statsbygg.no/prosjekter/prosjektkatalog/585_bastoy/html/foto/f_01.html

http://www.jus.uio.no/ikrs/ekskursjon/fengslet/bastoy-1/pages/bastoy1-01_jpg.html
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