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 Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal !

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MessageSujet: Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal !   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeMar 27 Oct - 5:15

Après le Travail dont on sait ce qu'il en est pour certains, la Famille ce pignon qui n'a plus grand ses mais auquel les bidochons s'accrochent faute de mieux à penser ou à faire voicie la Patrie
70 ans après c'est le régime de Vichy qui est là dans l'acceptation béate des repus

L'identité nationale, pour la droite, c'est l'immigration, l'étranger»
Interview

L'annonce par le ministre de l'Immigration Eric Besson d'un «grand débat sur l'identité nationale» est dénoncée par l'opposition comme une stratégie électoraliste à l'approche des régionales. Pour le politologue Vincent Tiberj, la manœuvre est la même qu'en 2007.



Vincent Tiberj est chercheur en sociologie politique à Sciences Po, est l'auteur de La Crispation hexagonale (2008). Il revient sur le rôle joué par la question de l’immigration dans l'élection présidentielle de 2007.

Voyez-vous dans l'annonce d'un «grand débat sur l'identité nationale», à quelques mois des élections régionales, une nouvelle manifestation de ce que vous appelez la «crispation hexagonale»?

Oui, car le moment choisi pour ce débat n'est évidemment pas innocent. Il y a d'abord la volonté, de la part du gouvernement, de reprendre en main l'agenda médiatique pour faire oublier une séquence problématique pour lui: l'affaire Frédéric Mitterrand, les banques, Jean Sarkozy... Empêcher la focalisation, allumer des contre-feux, c'est une grande force de Sarkozy depuis 2002 déjà. Ensuite, n’oublions pas qu'un tel débat peut être instrumentalisé politiquement. Il suffit de repenser à 2007: jamais l'électorat n'avait été aussi à gauche, et pourtant les gens ont voté pour Nicolas Sarkozy. Pas seulement pour sa dimension charismatique ou pour le «travailler plus pour gagner plus», mais aussi parce qu'il a su jouer sur l'immigration et la crainte du communautarisme.

Enfin, s'agissant d'Eric Besson, il y a certainement la volonté de faire oublier les charters, d'élargir – par conviction ou non – le champ de son ministère qui n'a longtemps été que celui des expulsions. Fermeté d'un côté, ouverture de l'autre, c'est ce qu'on appelle la stratégie des deux jambes.

Est-ce au politique de lancer un tel débat?

Si on raisonne sociologiquement, l'identité nationale se construit au quotidien. C'est que que disait Ernest Renan lorsqu'il parlait de la nation comme d'un «plébiscite de tous les jours». Dans le même temps, travailler autour du «faire société» du «vivre ensemble», est une mission éminemment politique, et de ce point de vue ce débat n'est pas illégitime. Le problème, c'est que l'identité nationale au sens où l'entend Eric Besson et plus largement la droite depuis quelques années a un contenu très marqué politiquement, cristallisé autour de l'immigration, des étrangers. Et l'intégration telle que la perçoit le gouvernement est une intégration normative, qui passe par l'adhésion ou non aux valeurs républicaines. Il y a une volonté de distinguer, par la mise en avant de comportements ultra-minoritaires, comme la burqa.

Est-ce vraiment nouveau?

Ce que l'on constate, c'est que le débat sur l'immigration, qui dans les années 90 était systématiquement suspecté de «lepénisation des esprits», est aujourd'hui devenu légitime. Mais il est désormais associé aux valeurs républicaines, la droite a beaucoup travaillé là-dessus. Il y a une forme de préjugé de l'Etat autour de ce débat : les filles voilées sont nécessairement opprimées, etc. C'est une vision déformée de l'intégration qui, en réalité, fonctionne plutôt bien. Quand on mesure l'adhésion des enfants issus de l'immigration à des valeurs communes de la société française, on constate qu'ils ne sont pas moins intégrés que les autres.

En débattre aujourd'hui ne permettrait-il justement pas justement de soulever cette distorsion entre discours et réalité?

Si ce débat était apolitique, peut-être. Mais qui va choisir les intervenants? Ce que je crains, c'est que l'on aboutisse à une définition fermée de l'identité nationale, qui servirait ensuite de repoussoir, à l'élaboration d'une sorte de modèle idéal auquel les immigrés seraient sommés de se conform
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MessageSujet: La dérive pétainiste   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeVen 20 Nov - 6:33

La dérive pétainiste
Eva Lacoste

Sous le débat lancé par le ministre Eric Besson sur l’identité nationale, une opération de marketing politique destinée à stigmatiser les immigrés, à obscurcir le débat sur des reculs sans précédents et à faire oublier les entorses à la laïcité. Pour laisser le champ libre à une recentralisation du pouvoir, entre les mains d’un Etat au service des puissances industrielles et financières. Dans le mépris d’une Histoire faite de métissages qui a su rassembler autour de valeurs communes.

Le 2 novembre, Eric Besson ouvrait « le grand débat sur l’identité nationale qui se déroulera jusqu’au 31 janvier 2010 », selon l’annonce de son ministère. « Il devra favoriser la construction d’une vision mieux partagée de ce qu’est l’identité nationale aujourd’hui », notamment « auprès des ressortissants étrangers qui entrent et séjournent sur le territoire national ». Ce débat devra aussi, « à partir des propositions mises en débat et des contributions des participants », faire émerger « des actions permettant de conforter notre identité nationale et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté d’être français ». Fermez le ban.

Vingt-quatre heures après le lancement d’un volet online de la consultation par le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, des internautes se plaignaient déjà de la censure imposée par le site. Quelques interventions auxquelles vous avez peut-être échappé (rapportées par Rue89) : « Réfléchir à une identité nationale hypothétique, c’est faire le lit du nationalisme, en douceur, mine de rien. Notre identité est toute personnelle, toute intérieure, et si elle devait s’apparenter à autre chose qu’à l’intime, ce serait à l’Europe. » Cet autre témoignage ne manque pas non plus d’intérêt : « Pour moi, être français, c’est avant tout avoir honte de la politique en matière d’immigration de mon pays. Cette politique me fait honte, au-delà du traitement extrêmement choquant réservé aux réfugiés et immigrés en transit ou en attente de régularisation. » Pour l’instant, Besson a eu une idée géniale : les écoliers devront chanter la Marseillaise et saluer le drapeau. Deux symboles d’un intérêt colossal, attributs dans le passé d’aventures nationalistes et populistes qui ont menacé l’idéal démocratique.

En mai 2007, huit universitaires du conseil scientifique de la Cité internationale de l’histoire de l’immigration (Paris) démissionnaient pour protester contre la création d’un ministère à l’intitulé vichyssois, qui associe « immigration » et « identité nationale ». Le communiqué précisait : « (...) Là où le pari de la Cité internationale de l’histoire de l’immigration était celui du rassemblement tourné vers l’avenir, autour d’une histoire commune que tous étaient susceptibles de s’approprier, ce ministère menace au contraire d‘installer la division et une polarisation dont l’histoire a montré les ravages. » Golias Magazine (n° 127-128, octobre 2009) développe dans Immigration et identité nationale, 17 octobre 1961 une journée pour mémoire, une période vichyssoise et un passé colonial mal assumé qui perpétuent une logique de domination. L’association des termes « immigration » et « identité nationale » avaient été lancée par le Club de l’Horloge et le Grece, deux officines d’extrême-droite, avant d’être diffusée par le Front national... et remise au centre de l’actualité par Nicolas Sarkozy pendant les présidentielles.

Opposer immigration et identité nationale, c’est gommer une longue marche faite de métissages, de cultures régionales traversées de multiples courants et dont le multilinguisme s’imposera jusqu’au XIXe siècle ; c’est reprendre le récit dominant de la IIIe République, se réapproprier le mythe d’une nation caractérisée par une culture monolithique, d’une France sans commencement dont le champ se resserre autour des « ancêtres gaulois ». Vision distanciée par les annexions successives depuis le domaine contrôlé par Hugues Capet en 987 (à peine l’Ile-de-France actuelle) jusqu’à Nice et la Savoie en 1860. Dans Un rude hiver, dont l’action se situe en 1916, Raymond Queneau rappelle l’origine du nom de la France, « pays des Francs » ; Germains, libres voyageurs venus sans papiers d’au-delà du Rhin, avant de se sédentariser en Gaule romaine et d’enrichir, comme tant d’autres, une langue jamais figée, émaillée de surprises et d’inventions.

Une histoire dévoyée

En tant qu’entité géo-politique, nommée dans les textes, le royaume de France n’existe qu’à partir du XIIIe siècle. La nation française ? Elle s’est forgée cinq siècles plus tard, et elle est d’abord une construction politique, en aucun cas une communauté, qui se résume pour l’essentiel à l’idée républicaine... avec deux grandes étapes : la création de l’état-civil en 1792 et la loi de séparation de 1905, le choix de la laïcité qui porte en ses fondements le principe d’égalité. La laïcité ? Nicolas Sarkozy ne cesse de la saper depuis sa fameuse comparaison entre les valeurs transmises par le prêtre et l’instituteur. En mai 2009, était annoncée la reconnaissance par l’Etat des diplômes de l’enseignement supérieur catholique, et un nouveau pas était franchi avec l’adoption de la loi Carle (28 septembre 2009) qui fragilise l’école publique et offre un pont d’or au privé. Marche en avant vers un système d’éducation sans référence scommunes, facteur de replis communautaires (L’Ecole en danger, de la stratégie du ministre de l’Education nationale aux manœuvres des réseaux catholiques conservateurs, Golias Magazine n° 122 septembre-octobre 2008). Déjà, en 2004, Nicolas Sarkozy s’était exprimé dans La République, les religions, l’espérance, dont l’un des coauteurs est un certain Thibaud Collin, membre de la Fondation de service politique, très marquée par la droite extrême et proche de l’Opus Dei. Disparu le 17 avril 2008, Aimé Césaire, le « Nègre vertical » comme il aimait à se surnommer, avait refusé de recevoir Sarkozy en 2005 après le vote de la loi consacrant « le rôle positif de la colonisation ». Quelques mois plus tard, après le retrait du texte incriminé, Césaire revenait sur sa décision et acceptait d’ouvrir la porte de son bureau de Fort-de-France (Martinique) au candidat éconduit... en lui offrant son Discours sur le colonialisme dont Nicolas Sarkozy n’a manifestement tenu aucun compte. C’est si vrai que le gouvernement vient d’annoncer la création d’une Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, en application de l’article 3 de cette loi du 23 février 2005 dont un alinéa de l’article 4, aujourd’hui disparu, voulait inciter les enseignants à présenter les « aspects positifs de la colonisation ». Avec le risque de récupération qu’on imagine aisément.

Mépris de l’homme et du citoyen

De mère libanaise et de père français pilote-instructeur pour l’armée française, Eric Besson a vu le jour à Marrakech. Pensionnaire dans un collège agricole jésuite de Témara au sud de Rabat, il entre ensuite au lycée Lyautey de Casablanca, avant de rejoindre la France en 1975 à l’âge de 17 ans. On n’ose croire à un traumatisme chez ce garçon qui a connu les avantages et le confort des coloniaux et néo-coloniaux. Mais peut-être faut-il voir chez ce transfuge du Parti socialiste (durant la campagne présidentielle de 2007) le zèle des néophytes... Le grand inquisiteur Torquemada n’était-il pas lui-même issu d’une famille de nouveaux convertis ? C’est donc avec tout le cynisme désirable qu’Eric Besson appuie la stratégie de l’hyperprésident. Oubliant ses anciennes et virulentes dénonciations du sarkozisme, le ministre des basses œuvres patauge en eaux troubles et poursuit sa croisade anti-immigrés sur les terres du Front national.

N’oublions pas qu’Eric Besson, à la suite de Brice Hortefeux, est ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et... du Développement solidaire. Lorsqu’on entend expulser des mineurs sans tenir compte de leur situation scolaire, sans doute est-ce pour exprimer une vision toute sarkozienne du codéveloppement... Poursuivie par ses fantasmes d’ancienne puissance coloniale, la France ne respecte ni la Convention européenne des droits de l’homme ni la Convention internationale des droits de l’enfant dans sa politique de rétention de personnes non reconnues coupables d’un crime par une cour de justice. Et on sait ce qu’il est advenu du vote majoritaire des Français en faveur du rejet du traité constitutionnel européen en 2005. Les Irlandais connaîtront le même sort. C’est dans l’air du temps. Mais on ne peut s’empêcher de penser - et d’espérer - que le fameux débat sur l’identité nationale s’apprête à essuyer quelques tempêtes... Ceux qui ont soutenu les sans-papiers et appelé à la désobéissance civile, qui demeurent attachés aux principes républicains et à la démocratie n’ont pas l’intention de baisser les bras.
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MessageSujet: et maintenant les milices !   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeMar 1 Déc - 16:12

ean-Luc Mélenchon ne met pas en doute l'intégrité et le professionnalisme des médias. Mais il s'étonne qu'ils aient pu laisser sous silence une info aussi «énorme», à savoir l'annonce par le chef de l'Etat lors de son déplacement en banlieue le 24 novembre de la création de «milices» composées de citoyens bénévoles dans les quartiers. Pourtant, s'insurge le président du Parti de gauche, il suffit de lire le discours que le chef de l'Etat y a prononcé à cette occasion: Lire la suite l'article

Des réservistes expérimentés seront recrutés comme délégués à la cohésion police-population. Ils s'appuieront sur des "volontaires citoyens de la police nationale", c'est à dire des habitants dont je veux engager le recrutement pour qu'ils s'impliquent dans la sécurité de leur propre quartier.

Alors, Jean-Luc Mélenchon a pris sa plume et appelé, sur son blog, à une «action urgente» sur le sujet:

Il s'agit là du système expérimenté par Silvio Berlusconi en Italie et que l'on appelle «les chemises jaunes» du nom de la couleur de la chemise de ces miliciens. (...) Qui peut être d'accord avec ça? Imaginez-vous concrètement ce que cela veut dire comme pouvoirs exorbitants accordés à ces personnes? Il faut rapidement que nos parlementaires et nos élus locaux s'opposent à cette absurdité. Les milices locales sont la fin du maintien de l'ordre républicain. Aucune des imperfections et lacunes béantes de ce dernier ne justifie que l'on régresse à cette logique milicienne qui va déclencher des abus prévisibles et des inquisitions intolérables dans un pays libre.

L'indignation du président du Parti de gauche se répand alors rapidement. Les lecteurs de son blog, les militants, puis les médias et réseaux proches de la «gauche de la gauche» s'en font l'écho dans des termes sans équivoque. On y rappelle le passé vichyste de la France, les risques d'affrontements dans les quartiers et, une fois de plus, on s'étonne du peu de réactions suscitées par cette annonce. «Sarkozy annonce la création de milices de maintien... Lire la suite sur Slate.fr

maréchal, maréchal nous voilà ! Twisted Evil What a Face Twisted Evil What a Face Twisted Evil What a Face Twisted Evil What a Face Twisted Evil What a Face Suspect What a Face Twisted Evil pirat What a Face Twisted Evil Evil or Very Mad
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MessageSujet: Pourquoi Sarko et Darcos veulent repousser l'âge légal de la retraite   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeLun 18 Jan - 5:41

Pourquoi Sarko et Darcos veulent repousser l'âge légal de la retraite
Lait d'Beu - Blogueur associé | Vendredi 15 Janvier 2010 à 05:01 | Lu 20326 fois
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Le gouvernement veut repousser l'âge de la retraite. Contre l'opinion publique et malgré le faible taux d'emploi des seniors. Un entêtement dénoncé par Lait d'Beu.



Pourquoi Nicolas Sarkozy fait-il le forcing pour repousser toujours plus loin l’âge de la retraite ? Pardines ! C’est facile à comprendre : dans 5 ans, il aura 60 ans… C’est un vieux qui refuse de vieillir. La preuve vient pourtant d’en être faite : il est grand-père !

Mais trêve de plaisanterie. Je ris jaune. La question de l’âge du départ en retraite revient sur le tapis. Darcos est pressé d’en découdre… Déjà trop de temps perdu : en août 2009 ne déclarait-il pas que la réforme des retraites devrait avoir «bougé» d’ici à l’automne 2010 avais-je lu sur le Figaro.

Peu lui chaut que les Français y soient majoritairement hostiles comme le soulignait France-Info : «Deux tiers des français ne sont pas prêts à travailler plus longtemps avant de partir à la retraite. C’est le principal enseignement du sondage publié aujourd’hui par France Info et 20 minutes. Une enquête dans laquelle la majorité de personnes interrogées est en désaccord avec les pistes envisagées par le gouvernement».

C’est franc et massif de quelque façon qu’on leur présente la chose : 63 % refusaient que l’on relevât l’âge de départ à la retraite et 66 % une augmentation de la durée de cotisation. Mieux : ils étaient encore plus nombreux – 90 % ! – à refuser une diminution du montant des pensions de retraite. 66 % refusant par ailleurs que l’on revint sur le principe des deux ans de cotisation par enfant élevé accordés aux mères de familles.

« la Sarkozie est une quasi dictature »
Je doute qu’ils aient changé d’avis aujourd’hui. Mais il est bien évident que le pouvoir qui impose ses réformes au pas de charge et sans tenir nul compte des desiderata de la population fasse droit au souhait de plus de 80 % des sondés qui réclamaient alors un référendum sur les retraites… Nous ne saurions oublier que la Sarkozie est une quasi dictature.

Or donc, je lis dans Le Monde d’hier que le gouvernement privilégie l’allongement de la durée du travail. Pensée unique : la seule solution possible. C’est toujours le même lait d’beu lorsqu’il s’agit d’appliquer les recettes magiques de l’ultralibéralisme. Perso, c’est bien toute cette clique de parasites aussi inutiles que trop payés que je mettrais immédiatement au rancart. Sans droit aux allocs de chômdu ni retraite. Oust ! Bon vent. Du balai. Bon débarras. La France ne s’en porterait que mieux.

Je lis dans un autre article du Monde du 10 janvier 2010 que le gouvernement envisage comme contrepartie à la réforme des retraites la question des métiers pénibles et autres “carrières longues” (pour les salariés ayant commencé à travailler entre 14 et 16 ans)…

Faudrait-y être con et avoir peu de mémoire pour croire pareille promesse ! Ce fut déjà le cas de la réforme Fillon en 2003. La “der des der” promettait-il la main sur le cœur – mais plutôt sur son porte-feuille. Il se servit de cette disposition comme torche-cul en 2008. Au grand dam de François Chérèque (CFDT) grand avaleur de couleuvres de cet acabit.



Xavier Darcos qui est l’archétype parfait de l’imbécile campé sur ses positions et absolument incapable de réfléchir à ce qui n’entre pas dans ses vues oublie un fait pourtant têtu : les entreprises ne veulent absolument ni conserver ni a posteriori embaucher les seniors…

Le fait est qu’à l’âge légal de la retraite – 60 ans aujourd’hui – ils sont 60 % à ne plus travailler. Il s’en tire avec une pirouette aussi lamentable que ridicule : «Le gouvernement mise sur la pression exercée sur les entreprises pour des plans d’action “seniors” sous peine de sanction financière». Tu parles ! Nul besoin d’être grand clerc pour savoir qu’elles préféreront encore payer une amende…

Il reste que le déséquilibre financier des régimes de retraite doit beaucoup d’une part aux exonérations de charges sociales qui ne sont pas compensées par l’Etat nonobstant les promesses de régularisation d’Eric Woerth en août 2007 et sans doute plus encore aux délocalisations massives et à la désindustrialisation. On ne saurait perdre autant d’emplois qualifiés sans incidence sur l’équilibre des régimes de protection sociale.

Cela n’est pas près de s’améliorer. On le voit tout récemment avec la nouvelle délocalisation de la fabrication des Clio… Finalement, Carlos Ghosn se conduit en pur “bandit manchot” : après avoir accepté sans barguigner les dizaines de milliards de l’aide de l’Etat versés dans le cadre plan de relance de l’économie, il nous la joue façon «Prends l’oseille et tire-toi» !

Je ne vois guère qu’une solution au problème des retraites : tuer les vieux à la naissance !
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MessageSujet: Il n'est pas permis de comparer la politique du préfet à celle de Vichy   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeVen 13 Aoû - 4:55

Il n'est pas permis de comparer la politique du préfet à celle de Vichy



Le tribunal correctionnel de Pau a infligé jeudi des amendes de 1.000 euros avec sursis à cinq personnes pour outrage au préfet des Pyrénées-Atlantiques dans des commentaires envoyés par courriels comparant sa politique d’expulsions à celle du gouvernement de Vichy.

Les prévenus, militants du Réseau éducation sans frontières (RESF), étaient poursuivis pour des courriels adressés au préfet où ils dénonçaient la situation d’une famille albanaise placée en centre de rétention en juillet 2008 avec deux enfants de 5 et 7 ans.

Le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Philippe Rey, avait déposé plainte le 1er août 2008 pour outrage à représentant de l’État.

«Toute liberté à ses limites, y compris la liberté d’expression», avait estimé le procureur de Pau, Erick Maurel, dans son réquisitoire prononcé le 10 juin dernier à Pau.

«Là, on est dans l’abus du droit à l’expression. L’ensemble des termes utilisés renvoie expressément à la période de Vichy», avait-t-il dit, énumérant les termes employés dans les courriels: «rafle», «étoile jaune», «Papon», «wagons vers l’Allemagne» ou «nazis».

«Le préfet a voulu s’en prendre à RESF», avait plaidé Me Dominique Noguères, estimant que «s’indigner (était) un devoir citoyen». Me Maripierre Massou dit Labaquère, autre avocate de la défense, avait dénoncé «un délit d’opinion politisée», jugeant «hallucinant de ne pouvoir faire référence à une partie de l’Histoire».

Les cinq militants, tous des hommes âgés de 45 à 68 ans, ont été en outre condamnés à verser solidairement un euro symbolique à «la personne» de Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques - c’est-à-dire non pas au titre de ses fonctions.

Un sixième prévenu, une femme poursuivie dans le cadre de la même affaire, a été relaxée par le tribunal.
Rocard évoque «Vichy» et les «Nazis»

Michel Rocard a récemment provoqué une polémique en dénonçant, dans l’hebdomadaire Marianne daté du 7 août, des mesures jamais vues depuis «Vichy» et les «nazis» à propos de la loi visant à condamner les parents de mineurs délinquants. «On passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n’avait pas vu ça depuis Vichy. On n’avait pas vu ça depuis les nazis».
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MessageSujet: Vu de l'étranger : les méthodes de la Gestapo !   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeMar 17 Aoû - 15:38

Pour The Times, Sarkozy ravive "les souvenirs de la Gestapo"
Après le New York Times, l'ONU et El Watan, c'est au tour du quotidien britannique de dénoncer la politique sécuritaire du président français, notamment à l'égard des Roms.




""En expulsant les Roms en masse, Nicolas Sarkozy rappelle les souvenirs de la Gestapo", titrait le Times. Capture d'écran The Times.co.uk
Depuis le lancement de sa politique sécuritaire, Nicolas Sarkozy a mauvaise presse à l'étranger. En témoigne l'article du quotidien The Times paru mardi 17 août sur le témoignage d'une famille de Roms vivant en France depuis six ans.


"En expulsant les Roms en masse, Nicolas Sarkozy rappelle les souvenirs de la Gestapo", titre le quotidien britannique, n'hésitant pas à faire un parallèle avec la police politique du Troisième Reich. Une offensive du président français visant à démanteler près de 300 camps illégaux de Roms et pour laquelle les Français semblent "favorables", "selon les sondages", souligne le journal.



Le sort des Roms

Le camp dans lequel résidait la famille de Benjamin, 14 ans, en fait partie. Mardi 10 août, à l'aube, la police "leur a donné 30 minutes pour quitter leur caravane située sous un pont près du périphérique de la capitale", toujours selon le Times.

Biens et caravanes confisqués par les forces de l'ordre, la famille d'immigrés trouve refuge au gymnase de Choisy-le-Roi, avec "70 autres familles roumaines". Le conseil municipal leur fournit des matelas et la Croix rouge s'occupe des repas quotidiens. Malgré la demande d'intervention du préfet, le conseil municipal reste pessimiste sur le sort de ces familles, menacées d'expulsion.

" Si on me renvoie en Roumanie, je reviendrai le lendemain en France", a avoué au Times un homme de 38 ans, ayant vécu huit ans en France. D'après les militants, "la politique de Sarkozy pourrait ne pas fonctionner car en tant que citoyens de l'Union européenne, Roumains et Bulgares peuvent revenir", note le quotidien.



La presse étrangère choquée par l'attitude de l'UMP

Ce n'est pas la première fois que la presse étrangère réagit vivement aux déclarations du président de la République sur sa politique de sécurité.

La semaine dernière, les experts du Comité de l'Onu pour l'élimination de la discrimination raciale (Cerd) épinglaient déjà la France sur sa politique envers les étrangers, jugée discriminante. Le comité a par ailleurs noté une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie" dans le pays.

La presse algérienne n'a pas tardé à réagir, fustigeant les déclarations des responsables UMP, qui avaient mis en doute la validité du rapport des Nations Unies au prétexte que certains membres du Comité appartiendraient à des pays ne respectant pas les droits de l'Homme.

"Paris au banc des accusés", écrivait El Watan samedi, estimant que "le climat détestable qui règne dans l'Hexagone ces dernières semaines inquiète la presse internationale mais aussi les institutions". Ce sont "des représentants de la droite française en cours de lepénisation", affirmait le Quotidien d'Oran.



"Calculs politiques"

Outre le démantèlement des camps illégaux de Roms, c'est tout le chapitre sur la déchéance de la nationalité française qui étonnait le 6 août dernier le New York Times, "attisant dangereusement les sentiments anti-immigrés". Pour le quotidien américain, il ne s'agit là ni plus ni moins que de "calculs politiques à court terme" en faveur de Nicolas Sarkozy.

"Dans un pays qui a longtemps défendu avec orgueil le principe d’égalité de tous les citoyens français, la loi doit être la même pour tous. Cela vaut donc pour le père de Nicolas Sarkozy, d'origine hongroise, tout comme son épouse, italienne naturalisée française", ironisait alors le journal.

Résultat, non seulement le gouvernement doit défendre son discours sécuritaire face aux attaques de l'opposition, mais aussi face aux critiques venues de l'étranger. L'analyse du New York Times n'a pas du tout plu à Eric Besson. Le ministre de l'Immigration l'a fait savoir, mardi 17 août, sur RTL. Lui qui a rejeté le terme de "rafles", utilisé par le député UMP Jean-Pierre Grand, proche de Dominique de Villepin, pour dénoncer les expulsions de Roms, il n'a pas dû apprécier non plus l'article du Times avec sa "Gestapo".

(Cécilia Rowe – Nouvelobs.com)


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MessageSujet: Maintenant le régime le plus raciste du monde veut formater des "bons Français !" oui Maréchal nous y sommes !!!   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeMar 28 Sep - 15:18

e fait-il exprès ? Le ministre Eric Besson, dans les locaux du Parisien, a revendiqué sa volonté de faire du ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale une « usine à production de bons Français ». Oui, de « bons Français », une expression qui fleure le mauvais passé. On fait tout pour éviter le peu subtil point Godwin, mais ce n'est pas facile avec ce ministre-là !
Voici sa déclaration :

« Si cela vous choque que des étrangers deviennent de “bons petits Français”, moi je trouve que c'est une excellente nouvelle. Etre des “bons Français”, ça ne veut pas dire renier son histoire, ses origines ou sa culture française. Si mon ministère peut être une machine à fabriquer de bon Français, je serai très heureux. »

Complétée plus tard :

« Si la conclusion de cet entretien est que mon ministère doit être une fabrique à bons Français, j'y souscris bien volontiers, oui […]. Qu'est ce qui serait gênant à ce que le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, qui accorde la nationalité française, soit une usine à production de bons Français ? C'est très bien ! » (Ecoutez le son)



Pour savoir ce qu'est un « bon Français », il faudrait évidemment définir ce qu'est un « mauvais Français ».On peut supposer qu'il s'agit d'un immigrant naturalisé et mal « assimilé » par la fameuse « machine » évoquée par Besson. Elle a parfois des ratés.

Sa collègue Nadine Morano avait d'ailleurs évoqué le sujet en décembre :

« Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c'est qu'il aime son pays, c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers. » (Voir la vidéo)




« Ouais M'sieur, comme tous les bons Français »
Et comme chez les bons Français, « tout se termine en chansons », en voici deux pour conclure ce billet.

La première, c'est celle de Maurice Chevalier (1939), « Ça fait d'excellents Français » (qui « marchent au pas »). Il chantait cela aux soldats prêts à partir au front. (Ecoutez l'extrait)



La deuxième chanson, moins connue, est signée par le chanteur (oublié) François d'Aime : « Je suis un bon Français » (1975) :

« Je suis un bon Français, je suis contre la guerre

Mais s'il fallait la faire, je serais toujours prêt

Je suis un bon Français, je suis contestataire

Mais j'assure mes arrières avant le mois de mai

Je bouffe du gendarme, je brûle du curé

Mais à la moindre alarme, je les fais appeler

(Refrain) Ouais M'sieur, je suis un bon Français

Ouais M'sieur, je suis un bon Français

Je suis un bon Français

Je suis un bon Français

Je suis un bon Français, moi j'aime les Françaises

Mais que passe une Anglaise et je me laisse aller

Je suis un bon Français, football et jeu à treize

Le cul sur une chaise, le sport ça me connaît

Je mise sur le toquard dans la course au tiercé

Mais rue dans les brancards s'il finit bon dernier

Je suis un bon Français, je détruis les Bastilles

Mais pour une broutille, moi je fais un procès

Je suis un bon Français, champion de la resquille

Mais touche pas à mes billes ou je deviens mauvais

Je pleure sur mes impôts et mes emmerdements

Mais comme tout s'arrose, je finis en chantant

Ouais M'sieur, comme tous les bons Français

Ouais M'sieur, comme tous les bons Français

Comme tous les bons Français

Comme tous les bons Français

Ouais M'sieur, Ouais M'sieur, comme tous les bons Français. »

Photo et illustration : du vin, du saucisson et une baguette (Dynamosqui
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MessageSujet: ...il manquait plus que la patrie...nous y sommes : depuis quand l'armée sait-elle éduquer ??? a part dans les régimes fascistes ????   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeDim 31 Juil - 14:34

Sarkozy et l’encadrement militaire des mineurs : l’incohérence essentielle
31/07/2011 à 11h54 - mis à jour le 31/07/2011 à 12h38 | 10162 vues | 55 réactions


Ainsi donc Nicolas Sarkozy, par la voix de d'Eric Ciotti, soutient la proposition de loi sur un encadrement militaire des mineurs délinquants, une proposition calquée sur l'exact modèle de ce que propose Ségolène Royal depuis juin 2006. Au-delà du soutien, on peut même être certain que l'Elysée est à l'origine de cette proposition, tant elle tombe à pic.

Présentée un an jour pour jour après l'odieux discours de Grenoble aux résultats nuls si on exclut l'opprobre, la honte et la République outragée, elle sert de paravent à un échec total de la politique de sécurité de Nicolas Sarkozy depuis 2002 et surtout elle vise à diviser la gauche avant 2012.





Que n'ai-je entendu déjà de la part de mes amis et camarades sur cet encadrement militaire de mineurs délinquants. Trop souvent ces mêmes amis brandissent le mot prévention et oublient qu'il s'agit d'une punition, d'une sanction alternative à la prison, où finissent encore trop souvent des adolescents violents et récidivistes. Je l'ai expliqué plus longuement ici.

Pourtant il y a matière pour la gauche à dénoncer l'incohérence essentielle de Nicolas Sarkozy. Voilà un personnage qui n'a eu de cesse de vouloir détruire, déconstruire l'ordonnance du 2 février 1945 sur l'enfance délinquante. Rapport de la commission Varinard à l'appui, cette droite et ce gouvernement Sarkozy qui envisageaient tout simplement d'abaisser la responsabilité pénale à 12 ans, d'autoriser l'incarcération en matière criminelle dès l'âge de 12 ans, de créer des peines de prison du week-end, de créer un tribunal correctionnel pour les adolescents de 16 à 18 ans récidivistes, proche d'un tribunal pour les majeurs et j'en passe...

Et soudain dans un retournement politicien estival, le même Nicolas Sarkozy se transforme en protecteur de l'enfance délinquante et en cherchant à porter une alternative à la prison, sur une idée qu'il a combattu et qu'il aurait pu mettre en œuvre il y a déjà 4 ans.
Ainsi rien qu'en 2010, Hervé Morin opposait une fin de non recevoir à Ségolène Royal qui lui avait demandé dans un courrier officiel une expérimentation de l'encadrement militaire des jeunes délinquants dans sa région, en estimant que "ce n'est pas le boulot des militaires". Et au parlement, la droite rejettait une demande similaire de Delphine Batho, députée des Deux-Sevres.

Une incohérence essentielle.

En effet, comme l'écrivait alors le Club Justice, Droits et Sécurités : « Les infractions criminelles commises par les mineurs de 16 à 18 ans, traduits devant les cours d'assises des mineurs, connaissent une absolue stabilité depuis des décennies. Ce qui augmente, ce sont surtout les dégradations, les vols à l'arraché, les actes d'outrage et de rébellion de jeunes qui font l'objet de discrimination négative. Ces jeunes sont en mal, d'appartenance à notre société et d'espérance à y trouver une place. »

Et pour sauver ces adolescents de la délinquance et in fine de la prison, la proposition de Ségolène Royal ne se conçoit pas de manière isolée. Ségolène Royal a d'ailleurs l'habitude de dire « tout se tient », comme elle le déclarait lors de son discours de Villepinte « n'est-ce pas, tout se tient : emploi, famille, école ? ».

En dehors de l'initiative politicienne de Nicolas Sarkozy, où se trouvent les actions en amont de soutiens aux écoles de parents, aux associations éducatives, à l'éducation nationale, etc... ?

Et Il en est ainsi sur tous les sujets.

Ségolène Royal proposait-elle de faire de la France le payas de l'Excellence environnementale, en créer un cercle vertueux pour créer de l'emploi tout en sauvegardant l'environnement ? Nicolas Sarkozy crée le Grenelle de l'Environnement pour quelques mois plus tard s'asseoir sur ce même Grenelle de l'Environnement devant un parterre d'agriculteurs, dans un célèbre « l'environnement, ça commence à bien faire ».

Idem, sur le pass-contraception, crée par Ségolène Royal en Poitou-Charentes pour prévenir les grossesses adolescentes de lycéennes et bloqué ouvertement par le gouvernement de Nicolas Sarkozy pendant plus d'un an, pour ressortir par miracle du chapeau de Luc Chatel.

Il se passe et se passera encore la même chose pour ce qui concerne la grave crise que connaît l'Union Européenne face à la spéculation et la sphère financière dominante, sauvée par les Etats et qui les attaques aujourd'hui.
Ségolène Royal propose depuis 2008 l'émergence d'une direction économique européenne, prélude aux Etats-Unis d'Europe, en commençant par mettre en place un ministère franco-allemand de l'Economie et en s'attaquant réellement à la spéculation.
Toujours rien chez Nicolas Sarkozy, qui n'a d'autre objectif dans la négociation européenne que sauvegarder l'intérêt des banques privées, jusqu'à ce qu'il soit contraint par les évènements et l'effondrement à venir de l'Euro.

Et ne parlons même pas du bouclier fiscal, disparu dans un tour de passe-passe dont la droite a le secret.


Nicolas Sarkozy voudrait aujourd'hui se présenter en pragmatique alors qu'il n'agit jamais dans l'intérêt des Français mais dans ce qui apparait d'une incohérence totale et n'a en fait qu'une seule cohérence, la sauvegarde des intérêts de ses amis du Fouquet's. L'œil rivé sur les échéances électorales.

Pendant ce temps, combien de douleurs, de souffrances et pour en revenir à l'encadrement militaire des mineurs délinquants, combien en 4 ans d'adolescents perdus, abandonnés à la prison et qui auraient pu être sauvés.
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MessageSujet: Militarisme et réduction de la liberté ...tout est prêt pour un contrôle par l'armée !!!!   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeSam 13 Aoû - 6:37

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MessageSujet: De plus en plus réac le régime...de bananes   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeMar 20 Sep - 15:00

Défense. L'UMP veut que tout Français fasse "allégeance aux armes" de son pays
20 septembre 2011 à 11h32 - 11 réaction(s)






Les parlementaires UMP souhaitent rendre obligatoire "le serment d'allégeance aux armes" de la France. Les étrangers souhaitant obtenir la nationalité devront s'y soumettre au moment de la naturalisation. Les Français "de toujours", dixit Jean-François Copé, devront promettre de combattre pour leur pays au moment de la journée d'appel et de préparation à la défense (JAPD).


L'UMP tient ce mardi une convention sur la défense nationale ayant pour objectif de remettre ce sujet au centre de la campagne présidentielle. 29 propositions devaient être présentées à cette occasion par les parlementaires de la majorité. L'une d'entre elles interpelle. Il s'agit d'un "serment d'allégeance aux armes" de la France.

"L'adhésion à un projet"
Tout étranger souhaitant acquérir la nationalité devrait s'y soumettre. "La France n’est pas simplement un mode de consommation, c’est l’adhésion à un projet qui mérite d’être défendu", argumente François Cornut-Gentille, secrétaire national à la réforme des armées, sur le site internet de 20minutes. Le serment serait prononcé au moment de la naturalisation.

Copé cite Kennedy
Les jeunes nés français seraient également concernés. Garçons et filles devraient prêter ce serment au moment de la journée d'appel et de préparation à la défense (JAPD). "Ce serait une bonne chose que ce moment solennel soit obligatoire (...) Nous faisons nôtre cette célèbre formule de John Kennedy, qui invitait à se demander non pas ce que le pays pouvait faire pour nous mais ce que nous pouvions faire pour le pays", a déclaré le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
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MessageSujet: La milice de Vichy de retour   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeVen 16 Déc - 16:14

La milice de Vichy de retour


LIESI
jeu., 15 déc. 2011 14:02 CST

Instituée par la loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003, la réserve civile de la police nationale était, jusqu'au 15 mars 2011, constituée uniquement de policiers des corps actifs à la retraite qui, tenus à une obligation de disponibilité de cinq ans, pouvaient par ailleurs accomplir, sur la base du volontariat des missions de police.

L'entrée en vigueur de la loi 2011-267, d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure du 14 mars 2011, a modifié les règles d'accès à la réserve civile. Désormais celle-ci est accessible à l'ensemble des citoyens âgés de 18 à 65 ans.

La réserve civile permet aux policiers et à l'ensemble de la population d'accomplir des missions de soutien et d'assistance dans le domaine de la sécurité. (Source:http://www.interieur.gouv.fr/sections/reserve-civile)
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MessageSujet: Comme le Maréchal le petit caca nerveux qui nous dirige veut nous vendre à l'allemagne   Travail, Famille, Patrie, nous y sommes Maréchal ! Icon_minitimeMer 8 Fév - 10:28

Le blogueur Variae, proche de François Hollande, nous dévoile le plan secret de Nicolas Sarkozy : faire de la France une nouvelle Allemagne. Avec des citoyens allemands, mais aussi un président allemand.



(Luigi Rosa - Flickr - cc)
EN GRÈCE, LES SALAIRES ONT ÉTÉ BAISSÉS JUSQU'À LEUR NIVEAU DE... 1997 !
ELECTEUR 2012 : LE JEUNE PIERRE CHOISIT HERVÉ MORIN
LA POLÉMIQUE GUÉANT OU LE CATÉCHISME IDÉOLOGIQUE
C’est un secret. Le genre de secret si bien gardé que personne n’en parle. Ni bruit, ni chuchotement, ni off, ni fuite plus ou moins spontanée. Rien, aucun signe, aucune trace, à part bien entendu sur le blog du think tank Variae qui, pour avoir soufflé cette idée géniale au résident de l’Elysée, se permet aujourd’hui de vous la dévoiler en exclusivité.

Oubliez les hypothèses sur la date d’entrée en campagne, le « J’ai Changé III – L’Ultime revanche », les stratégies pour que Marine Le Pen n’ait pas ses signatures, et autres contes à dormir debout. Le plan secret de Nicolas Sarkozy est bien plus radical. Et il sème des cailloux, tel un Petit Poucet UMPiste, depuis quelques semaines, pour vous le faire deviner. Il suffisait de garder les yeux ouverts.

Les rencontres au sommet, bilatérales, avec la chancelière allemande (« Avec Angela, c’est du sérieux »). La codirection de ce qu’il reste de l’Europe par un directoire germano-français. La référence permanente à la vertueuse Allemagne, besogneuse Allemagne, où la règle d’or fait figure d’évidence. Le partenariat politique avec Angela Merkel, transformée en VRP de l’Élysée, jusqu’à multiplier émissions communes et promesses de meetings à deux pour la campagne française. Le plan secret est énorme, comme on dit, mais simple : c’est Angela Merkel qui va se présenter, pour la présidentielle, à la place de Nicolas Sarkozy ; il est simplement en train de lui passer le relais. Mais oui !

Comme cette idée géniale a-t-elle germé ? Pour ainsi dire, elle s’imposait d’elle-même.

Déjà, toutes les civilisations « ne se valent pas », comme dirait Claude Guéant. Or de toutes les civilisations, c’est bien l’allemande la meilleure : PME productives, grèves inexistantes, balance commerciale excédentaire, fête de la bière, discipline prussienne et berlines de luxe qui se vendent mieux que les nôtres. Tout ce qu’il faut pour secouer la France rongée par le cancer de l’assistanat, et renverser d’arrogants capitaines de pédalo voguant trop haut sur les sondages.

Ensuite, Angela Merkel est une femme. A elle seule elle cachera la forêt des très « testostérones » investitures UMP pour les législatives. Elle n’est pas française : elle peut même entrer dans le quota diversité. A la différence de Nicolas Sarkozy, en outre, Angela Merkel n’a pas de bilan en France : comment pourra-t-on l’attraper là-dessus ? Au surplus, elle pourra toujours se cacher derrière sa méconnaissance de la langue, si on lui pose des questions gênantes sur les méfaits de son prédécesseur.

Sans compter qu’Angela Merkel a déjà le statut d’icône et de modèle international. Ne disait-on pas de Martine Aubry qu’elle était l’Angela Merkel française, pour louer son sérieux ? Inversement, connaissez-vous beaucoup de dirigeants étrangers que l’on qualifierait de « Sarkozy anglais/belge/italien/croate », à part pour en dire du mal ? Bon, en cherchant bien, vous trouverez quelques nourrissons prénommés Sarkozy dans les ruines fumantes de Tripoli. Mais à part cela …

Et puis, ne nous voilons pas la face, tôt ou tard nous serons tous des Allemands. Où bien nos voisins d’Outre-Rhin condescendront à racheter nos monceaux de dettes. Ou bien nous aurons réparé cette terrible erreur, dixit Sarkozy Ier, ayant consisté à faire l’union monétaire mais pas budgétaire ; et nous l’aurons réparée, donc, en ayant tous opté pour la rigueur germanique, en sabrant au passage notre modèle social parasitaire. Bref, le coq gaulois va bientôt chanter avec un accent bavarois, alors autant prendre les devants et déjà nous trouver une cheftaine teutonne. Cela nous évitera d’avoir à casser le nouveau traité européen, risque auquel nous expose l’élection du bolchévique François Hollande. Non mais vous vous rendez compte, cet inconscient qui propose de tenir compte de la volonté populaire pour défaire ce qu’ont fait ses prédécesseurs dans le dos des Français, à la sauvette avant l’élection ! Franchement !

J’en vois certains qui s’inquiètent au fond de la salle. Mais qu’adviendra-t-il de notre pauvre Nicolas, ce capitaine-courage du paquebot France, qui nous a éclairé le chemin dans la tempête ? Eh bien, le think tank Variae lui a conseillé de briguer le poste de Premier ministre de notre Kanzlerin-candidate. Président puis ministre, avant peut-être de redevenir président le temps de se faire oublier – Poutine style. François Fillon, de toute manière, perdra sa nouvelle circonscription parisienne, assassiné par la concurrence de Rachida Dati. Juppé-isé, le père-la-rigueur ! Quant à Jean-François Copé, il sera trop occupé à appliquer les consignes de la maison-mère CDU, dont l’UMP sera devenue une simple branche locale. Concentration capitaliste, constitution de géant industriel et politique européen, etc.

Réjouissez-vous : nous n’aurons plus sans cesse à subir des comparaisons humiliantes avec l’Allemagne, puisque nous deviendrons, de fait, des Allemands . Elle est pas belle, la vie ?
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