Les associations de défense animale d'Europe ont raison de revendiquer à l'Union Européenne l'abolition de l'esclavage des animaux dans les cirques.
Arrachés à leur terre, dressés, reclus, ces animaux dénaturés deviennent les ombres d'eux-mêmes.
Ils sont soumis par la peur et la violence à exécuter des numéros contre-nature traumatisants, douloureux et dangereux. Détenus en captivité dans des cages exigues, condamnés à parcourir des milliers de kilomètres enfermés dans le noir, les animaux subissent des conditions de vie incompatibles avec leurs impératifs biologiques.
Ils développent alors des troubles du comportement, manifestant ainsi toute leur détresse et leur souffrance.
Pour preuve visible, incontestable, leurs mouvements répétitifs (stéréotypie).
Enfin, par cette vision colonialiste et anthropocentrique des êtres vivants, les cirques donnent aux enfants une image erronée de l'animal.
C'est une approche plus respectueuse du Vivant qui éduquera les enfants à un futur possible pour notre terre.
A savoir, les animaux sauvages sont nés pour vivre libres sur leur territoire et réaliser leur fonction dans le processus de l'évolution de la planète.
Les véritables Circassiens l'ont bien compris. Ils excellent sur les pistes des cirques sans animaux. Dégagés de la tyrannie du plus fort, ils magnifient la noblesse et la créativité humaines.
L'Europe doit jouer un rôle de pionnier en interdisant la présence des animaux dans les cirques.
Toutes les photos (très dures) des "entraînements" dans les centres de dressage ici. Elles ont été transmises par un ex-dresseur.
Par RomainDesbois - Le Post
La vidéo de PETA sur la manière dont RINGLING BROS traite les éléphants, c'est par ici.
Une dernière chose à faire, merci de signer la pétition de One Voice pour faire des animaux dans les cirques de l'histoire ancienne.
Tenez-vous éloignés des cirques.
Merci.
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Sujet: Trois lions de cirque saisis en Gironde Jeu 4 Fév - 7:52
Trois lions de cirque saisis en Gironde AFP 03/02/2010 | Mise à jour : 20:13 | Commentaires 7 | Ajouter à ma sélection Trois lions de cirque ont été saisis ce matin en Gironde pour défaut d'autorisations et soupçons de maltraitance et conduits dans un centre agréé pour animaux maltraités dans la Loire, a-t-on appris auprès de la Fondation 30 millions d'amis qui a conduit l'opération. Simba et Mulan, des mâles, et une lionne, Princesse, âgés entre 7 et 10 ans, étaient "détenus dans des cages minuscules, n'étaient jamais sortis et avaient subi un minimum de violences dans leur dressage pour exécuter des numéros contre nature", a déclaré à l'AFP Jean-François Legueulle, délégué général de la Fondation et pilote de l'opération.
"Leurs besoins alimentaires n'étaient pas respectés" et "au vu de ce que nous dit la loi, le cirque n'était pas apte" à s'occuper de ces fauves, a-t-il ajouté. Selon un communiqué de la Fondation, le cirque itinérant Lamberty avait été condamné fin 2009 par la cour d'appel de Bordeaux pour absence de certificat de capacité pour l'entretien des animaux, défaut de justificatif d'origine des animaux et d'autorisation administrative pour présenter des fauves au public.
Les trois lions, qui avaient été acquis auprès d'un éleveur de la Somme au prix d'environ 1.500 euros chacun, ont été saisis, sous le contrôle de la gendarmerie et des services vétérinaires, près de Laruscade (Gironde) où le petit cirque avait pris ses quartiers d'hiver. Ils ont été conduits en fin de journée vers l'association Tonga Terre d'accueil qui a ouvert un centre agréé pour animaux maltraités ou saisis à Saint-Martin-La-Plaine (Loire), a encore expliqué M. Lagueulle.
D'ici à trois mois, les fauves seront acheminés vers un sanctuaire africain. "Ils ne pourront jamais retourner à l'état sauvage, ils ne sauront pas chasser et resteront dépendants de l'homme pour se nourrir", a-t-il ajouté. La Fondation a participé à hauteur de 100.000 euros au financement de l'opération.
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Sujet: Les parcs d'attractions SeaWorld ont annoncé vendredi qu'ils allaient reprendre leurs représentations avec des orques dès samedi, trois jours après qu'une dresseuse a été tuée par un de ces cétacés au cours d'un spectacle. Dim 28 Fév - 6:26
Les parcs d'attractions SeaWorld ont annoncé vendredi qu'ils allaient reprendre leurs représentations avec des orques dès samedi, trois jours après qu'une dresseuse a été tuée par un de ces cétacés au cours d'un spectacle.
Le président de SeaWorld Parks and Entertainment, Jim Atchison, a indiqué que les entraîneurs des animaux n'iraient pas dans le bassin avec les épaulards, en attendant la conclusion de l'enquête sur la mort de Dawn Brancheau, une dresseuse de 40 ans expérimentée.
S'exprimant lors d'une conférence de presse devant un aquarium où circulaient les mammifères appelées "baleines tueuses" en anglais, Jim Atchison a indiqué que les spectacles allaient recommencer dans les trois parcs du groupe SeaWorld, à Orlando en Floride, San Diego en Californie et San Antonio au Texas.
Tilikum - "ami" en langue indienne Chinook -, un mâle de 30 ans déjà impliqué dans deux accidents mortels avec des humains, a soudainement saisi sa dresseuse par sa queue de cheval et l'a entraînée dans l'eau entre ses mâchoires. Elle est morte des suites de ses blessures et de noyade, ont indiqué les résultats de l'autopsie.
Les représentations où l'on assiste au repas des orques, au cours duquel la dresseuse a été chahutée puis tuée par l'orque Tilikum , doivent reprendre la semaine prochaine. Le patron du parc de loisirs a déclaré que Tilikum, le plus gros épaulard détenu en captivité (6,71 m et 5,4 tonnes) ne serait ni isolé ni puni. "Il va continuer à être actif et membre de l'équipe, malgré ce qui est arrivé" a-t-il indiqué.
Colère du dresseur de Flipper
Ric O'Barry, ancien entraîneur de dauphins pour la série à succès des années 1960 "Flipper le dauphin" et qui s'oppose désormais à ce type de spectacle aquatique, s'est élevé contre cette décision, accusant les dirigeants de SeaWorld d'avoir délibérément ignoré les signes avant-coureurs du drame.
"SeaWorld a permis qu'une orque qui constituait un risque connu soit en contact avec des entraîneurs et le public, et estime, après trois morts que cela doit continuer" s'indigne Ric O'Barry, qui réclame l'ouverture d'une enquête fédérale dans un communiqué commun avec Dave Phillips, de l'ONG de défense de l'environnement Earth Island Institute.
"En plus de la tristesse de cet événement tragique, on ne peut s'empêcher de ressentir de la colère envers ceux qui persistent à monter des spectacles avec ces créatures sauvages dans des environnements qui peuvent les conduire à la violence" écrit M. O'Barry.
Source: TF1 news
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Sujet: Saba et Delhi, les deux éléphantes, et Bagheera le jaguar, ne seront peut-être pas présents sur la piste du cirque Pinder pour le dernier week-end du cirque à Toulouse. Dim 28 Fév - 6:28
Saba et Delhi, les deux éléphantes, et Bagheera le jaguar, ne seront peut-être pas présents sur la piste du cirque Pinder pour le dernier week-end du cirque à Toulouse. Les stars du spectacle sont sous le coup d'une saisie judiciaire, suite à une condamnation du tribunal de Valence, qui date du 29 janvier dernier. Et des associations de défense des animaux enfonceront le clou en manifestant, demain à 14 heures, devant le cirque Pinder, affiches et tracts à l'appui, pour dénoncer les méthodes de dressage et la « vie carcérale » infligée aux animaux sauvages. Ce qui a pour effet d'énerver prodigieusement Gilbert Edelstein, le propriétaire du cirque Pinder. « Ces associations ne représentent personne. Les cirques attirent 15 millions de spectateurs chaque année, dont 14 millions pour les 80 cirques à animaux. »
« Nous les accueillerons dignement »
Animal Amnistie, l'une des associations qui manifestera demain, accuse le cirque Pinder de « poursuivre sa tournée illégalement » suite à sa condamnation. Pour elle, la saisie des animaux est imminente. Elle souhaite montrer des images du dressage des animaux, qui selon elle est « inhumain ». « S'asseoir sur un tabouret ou rester en équilibre sur une jambe est une atroce souffrance pour l'éléphant », explique Daniel Lacourt, le porte-parole de l'association. Est-il certain que les animaux souffrent ? « Un éléphant c'est 25 kilomètres par jour dans son habitat naturel. Des vétérinaires ont prouvé que l'enfermement causait des troubles du comportement chez les animaux », répond Daniel Lacourt. L'association montrera des images explicites, et compte bien inciter les spectateurs, petits et grands, à renoncer aux trois représentations de la journée. « Nous voulons promouvoir le vrai cirque, celui des clowns et des numéros artistiques. Celui qui ne méprise pas les animaux. »
« Ce sont des accusations intégristes. Ces associations ne connaissent rien à l'attachement qui se crée entre les animaux et leurs dresseurs », contre-attaque Gilbert Edelstein, qui sort les griffes. « Nous serons là pour accueillir dignement ces manifestants. Et d'ailleurs, ont-ils le droit de manifester devant notre cirque ? J'attends la réponse de la préfecture ». Et lui, a-t-il peur de perdre ses animaux ? « Si on vient nous les enlever, nous n'opposerons pas de résistance. Mais j'ai 72 ans, et je n'ai jamais connu quelque chose de semblable. »