Agora de l'Ermitage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Agora de l'Ermitage

Libres propos d'un ermite sur les faits de société
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 D'autres terres

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

D'autres terres Empty
MessageSujet: D'autres terres   D'autres terres Icon_minitimeLun 16 Juin - 12:10

O
Des chercheurs découvrent trois super-Terres
NOUVELOBS.COM | 16.06.2008 | 12:49
Michel Mayor, de l'Observatoire de Genève, a découvert, en collaboration avec des astronomes français, un système composé de trois "super-Terres", trois objets dont la masse peut aller jusqu'à dix fois celle de notre planète.

A l'occasion d'une conférence astronomique internationale à Nantes, l'Observatoire de Genève devait annoncer, ce lundi 16 juin, la détection de plusieurs dizaines de nouvelles exoplanètes, indique Le Monde.
Michel Mayor, de l'observatoire de Genève, en collaboration avec des astronomes français, a découvert un système composé de trois "super-Terres", trois objets dont la masse peut aller jusqu'à dix fois celle de notre planète. Le trio tourne autour de l'étoile HD40307 située à 42 années-lumière de nous. Ces planètes ont respectivement 4,2, 6,7 et 9,4 fois la masse de la Terre. La première est la plus légère détectée à ce jour autour d'une étoile normale.
Ces planètes sont toutes installées près de HD40307, la plus proche faisant le tour en 4,3 jours uniquement et la plus éloignée en 20,4 jours.

"Des planètes analogues à Neptune"

Ces découvertes ont pu être effectuées grâce au spectrographe franco-suisse Harps, que Michel Mayor surnomme son "bébé", et qui opère sur l'un des télescopes de l'Observatoire européen austral (ESO) au Chili. Ce spectrographe permet de mesurer la vitesse des étoiles avec une précision unique au monde. Les chercheurs n'ont plus alors qu'à déduire la présence de planètes grâce aux infimes variations que la masse de celles-ci fait subir au déplacement de leur soleil.
"En récompense des moyens que nous avons mis pour construire Harps, nous avons obtenu cent nuits d'observation par an pendant cinq ans, a expliqué Michel Mayor. La moitié de ce temps a été consacrée à la recherche de petites planètes. Une première analyse du matériel recueilli nous montre que 30% des étoiles que nous suivons ont soit des super-Terres soit des planètes analogues à Neptune, avec des périodes orbitales inférieures à cinquante jours", ajoute-t-il.
Il ne reste plus qu'à Harps à déterminer de quelle nature sont les super-Terres, inconnues de notre système solaire.


Dernière édition par Admin le Sam 28 Juin - 8:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

D'autres terres Empty
MessageSujet: super-Terres   D'autres terres Icon_minitimeJeu 26 Juin - 15:46

Découverte d'une série d'exoplanètes de type "super-Terre"
Reuters
Des scientifiques européens annoncent la découverte de trois super-Terres en orbite autour d'une étoile relativement proche de nous, et de deux autres systèmes solaires dotés de petites exoplanètes.
Ces découvertes, présentées au cours d'une conférence en France, suggèrent que les exoplanètes ayant des caractéristiques voisines de celles de la Terre sont peut-être en réalité courantes dans l'univers.

"Est-ce que chaque étoile compte des planètes et, si oui, combien?", s'est interrogé le Suisse Michel Mayor, qui fut l'un des découvreurs des premières exoplanètes en 1995. "Peut-être ignorons-nous encore la réponse mais nous progressons énormément dans cette direction", a ajouté Mayor, de l'Observatoire de Genève.

Le trio de planètes découvertes tourne autour d'une étoile légèrement moins massive que notre Soleil, à seulement 42 années-lumière de nous, dans les constellations Doradus et Pictor.

Elles sont plus grosses que la Terre : l'une a 4,2 fois sa masse, une autre 6,7 fois et la troisième 9,4 fois.

Elles tournent en orbite autour de leur étoile à des vitesses extrêmement grandes : l'une accomplit une révolution en quatre jours seulement, contre 365 jours pour la Terre ; une autre prend dix jours et la plus lente met 20 jours.

Mayor et ses collègues ont eu recours au télescope HARPS (High Accuracy Radial Velocity Planet Searcher), de La Silla, dans les montagnes du nord du Chili, pour effectuer ces découvertes.

A ce jour, depuis 1995, plus de 270 exoplanètes ont été découvertes. La plupart sont des géantes qui rappellent nos Jupiter et Saturne. Les planètes de plus petit diamètre, proches de celui de la Terre, sont sensiblement plus difficiles à détecter, en l'état actuel des techniques d'astronomie.

L'équipe de scientifiques a également annoncé avoir localisé une autre exoplanète ayant 7,5 fois la masse de la Terre, en orbite autour de l'étoile HD 181433. Cette étoile-là a aussi une planète géante, qui accomplit sa révolution en trois années terrestres.

Un autre système solaire découvert compte une planète de 22 fois la masse terrestre, qui effectue sa révolution en quatre jours, et une planète de type Saturne, dont la révolution dure elle aussi trois ans.

Selon Mayor, il est clair que ces planètes ne sont que la pointe émergée de l'iceberg. L'analyse de toutes les étoiles passées en revue à ce jour avec le télescope HARPS, dit-il, montre qu'un tiers des étoiles comparables au Soleil sont environnées soit de planètes dites "super-Terres" soit de planètes de type Neptune, dont la révolution excède les 50 jours.

Version française Eric Faye

http://www.lexpress.fr:80/actualite/depeches/infojour/reuters.asp?id=73184
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

D'autres terres Empty
MessageSujet: Mille milliards de planètes   D'autres terres Icon_minitimeSam 28 Juin - 8:39

Mille milliards de planètes
Serge Brunier
Grâce aux tout derniers travaux d’une équipe d’astronomes franco-suisses, nous savons désormais qu’il existe plus de mille milliards de planètes dans notre galaxie.


C’est probablement la plus importante découverte dans le domaine des exoplanètes depuis 1995 et la découverte fondatrice de la première exoplanète tournant autour d’un autre Soleil par Michel Mayor et Didier Queloz.


Depuis lors, plus de 300 exoplanètes ont été trouvées, mais, jusqu’ici, les astronomes ne pouvaient pas en déduire des généralités concernant la formation, la structure, le nombre des systèmes planétaires tournant dans la Voie lactée, notre galaxie. Mais l’équipe franco-suisse de Michel Mayor vient de marquer une nouvelle étape, décisive, dans cette quête des autres mondes, en annonçant quarante cinq nouveaux systèmes planétaires, détectés en cinq ans d’observation, avec le télescope de 3.6 m de diamètre de l’observatoire européen de La Silla, équipé de l’instrument Harps.


Grâce à la précision hors norme de ce spectrographe, l’équipe a pu détecter des planètes quatre à trente fois plus massives que la Terre. Plus : désormais, c’est une véritable statistique qui est à la portée des scientifiques. Selon Mayor et ses collègues, Didier Queloz, François Bouchy, Stéphane Udry, Jean-Loup Bertaux, au moins une étoile sur trois est entourée d’un système planétaire, mais il est probable que ce pourcentage va être encore révisé à la hausse, ce qui impliquerait que pratiquement toutes les étoiles possède un cortège de planètes, d’astéroïdes, de comètes…


Dans notre seule galaxie, il existe donc plus de mille milliards de planètes.

http://www.france-info.com:80/spip.php?article150973&theme=29&sous_theme=33
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

D'autres terres Empty
MessageSujet: Super-Terre en vue !   D'autres terres Icon_minitimeMer 4 Fév - 8:43

Super-Terre en vue ! La plus petite planète extrasolaire jamais découverte

Une planète guère plus grosse que la Terre vient d'être découverte par le satellite CoRoT… Rocheuse ou "planète-sauna" ? En tout cas il s'agit ici d'un objet étonnant. Ce compagnon d'une étoile orangée est d'une taille inférieure à deux fois celle de la Terre. Ce serait donc la plus petite taille jamais mesurée pour une exoplanète. La température est telle (plus de 1000 degrés) qu'elle serait recouverte de lave ou de vapeur d'eau.
Le satellite CoRoT, mis en œuvre par le CNES, a permis la découverte de la plus petite exoplanète jamais caractérisée, d'une taille comparable à celle de la Terre. Jusqu'à présent, la plupart des quelques 330 planètes découvertes sont des planètes géantes, analogues à Jupiter ou Neptune, constituées principalement de gaz. Ce nouvel objet, qui a reçu le nom de CoRoT-Exo-7b, est très différent : son diamètre est près de deux fois celui de notre Terre. Avec une période de révolution ou "année" de seulement 20 heures, il est situé très près de son étoile, aussi y règne-t-il une température extrêmement élevée entre 1000 et 1500 °C. Cette planète a pu être repérée par les très faibles baisses d'éclat de l'étoile à l'occasion de ses passages réguliers devant elle. Sa densité est encore mal déterminée : il peut s'agir d'un objet rocheux comme la Terre, et couvert de lave liquide. Il peut aussi appartenir à une classe prédite de planètes formées pour moitié de d'eau et pour moitié de roches ; dans ce cas, ce serait une « Planète-Sauna » si on considère sa température extraordinairement élevée.



« Trouver une planète aussi petite n'a pas été une totale surprise », déclare Daniel Rouan, chercheur au LESIA de l'Observatoire de Paris, qui coordonne avec Alain Léger de l'IAS ce travail, « CoRoT-Exo-7b est un objet qui appartient à une catégorie dont l'existence était soupçonnée depuis quelques temps. Or CoRoT a été conçu précisément avec l'espoir d'en détecter quelques exemplaires. CoRoT a démontré sa capacité à détecter ces variations de lumière, extrêmement subtiles» ajoute-t-il.



Il y a maintenant une quinzaine d'années que les astronomes détectent des planètes en orbite autour d'étoiles. On en connaît aujourd'hui plus de 330, la plupart assez massives, jusqu'à 20 fois la masse de Jupiter. En revanche on en connaît encore très peu ayant une masse de l'ordre de celle de la Terre et des autres planètes telluriques (Vénus, Mars, Mercure) car elles sont extrêmement difficiles à découvrir. « La plupart des méthodes utilisées jusqu'à présent sont sensibles à la masse de la planète, tandis que CoRoT est sensible à sa surface, ce qui est plus favorable » expliquent Roi Alonso et Magali Deleuil, chercheurs au LAM. « CoRoT possède l'avantage d'être dans l'espace où les perturbations sont beaucoup plus faibles et la durée d'observation ininterrompue bien plus longue que depuis le sol » ajoute Hans Deeg, un des membres de l'équipe scientifique, chercheur à l'Institut d'Astrophysique des Canaries.



La structure interne de CoRoT-Exo-7b intrigue particulièrement les scientifiques « C'est une question qui passionne la communauté depuis quelques années : y a-t-il aussi des Planètes-Océan ? Ce serait des objets composés pour moitié de glace dès leur formation et qui auraient dérivé vers leur étoile, la glace fondant alors pour donner une enveloppe fluide » précise Alain Léger.



Jean Schneider, chercheur au Laboratoire Univers et Théorie à l'Observatoire de Paris, explique toute l'importance de ce nouvel objet pour les chasseurs de planètes : « Des mesures récentes indiquaient que des planètes de petite masse existaient, mais leur taille n'avait jamais été calculée. C'est maintenant chose faite ».



Eike Guenther, de l'Observatoire de Tautenburg, souligne que « ce programme a bénéficié d'un très gros effort de mesures complémentaires depuis le sol : de nombreux télescopes européens et instruments ont été mis à contribution pour chercher quel phénomène autre qu'une petite planète pourrait expliquer les mesures de CoRoT ». Daniel Rouan conclut : « Cette phase de suivi était une étape indispensable, minutieuse, qui explique que ce résultat ne sorte que maintenant : vous imaginez l'excitation de l'équipe chaque fois qu'une nouvelle mesure tombait et ne venait pas infirmer notre hypothèse ! ».





Cette découverte a bénéficié d'observations complémentaires réalisées grâce à un vaste réseau de télescopes européens opérés par différents instituts et pays : L'European Southern Observatory au Paranal et à La Silla (Chili), le télescope de 80cm de l'Institut d'Astrophysique des Iles Canaries et le télescope Canada-France-Hawaii Telescope sur le Mauna Kea à Hawaii (CNRS, CNRC, Université d'Hawaii).





CoRoT en quelques mots :

Le satellite CoRoT a été développé avec une équipe intégrée CNES et des laboratoires associés au CNRS dont les principaux sont le Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (Observatoire de Paris), le Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (Observatoire Astronomique de Marseille Provence), l'Institut d'Astrophysique Spatiale à Orsay (Université Paris-Sud 11) et l'Observatoire Midi Pyrénées à Toulouse (INSU). L'union faisant la force, le projet a également bénéficié d'une importante participation européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, ESA et Espagne) complétée par celle du Brésil.

CoRoT - dont le nom signifie COnvection, Rotation & Transits planétaires -, est un télescope placé en orbite autour de la Terre. Il a été conçu pour détecter de très faibles variations d'éclat des étoiles.

L'instrument a deux objectifs scientifiques :

- la recherche des planètes autour d'autres étoiles que notre Soleil et en particulier de planètes analogues à notre Terre ;

- la détection des vibrations des étoiles afin de connaître leur constitution (sismologie stellaire).



Références :
Transiting exoplanets from the CoRoT space mission
VII. CoRoT-Exo-7b: the first Super-Earth with Radius characterized
A. Léger, D. Rouan, J. Schneider, R. Alonso, B. Samuel, E. Guenther, M. Deleuil, H.J. Deeg, M. Fridlund et al. (prochainement soumis à A&A n° spécial CoRoT)

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1507.htm
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

D'autres terres Empty
MessageSujet: A la recherche d'une exoplanète habitable   D'autres terres Icon_minitimeJeu 12 Fév - 19:43

Le 21e siècle nous permettra certainement de mieux comprendre les exoplanètes, ces mondes gravitant autour d'étoiles autres que notre soleil. C'est le credo de l'astrophysicien suisse Michel Mayor, à l'aube de l'Année mondiale de l'astronomie.
Michel Mayor était en janvier à Paris, puis à nouveau la semaine dernière à Berne, pour le lancement de l'Année mondiale de l'Astronomie. En 1995, avec son collègue de l'Université de Genève Didier Queloz, il a découvert la première planète hors de notre système solaire, en orbite autour d'une étoile distante de 42 années lumières de la Terre.

Douze ans plus tard, l'équipe de Michel Mayor identifiait Gliesse 5881 c, une planète potentiellement semblable à la Terre, en orbite autour de la minuscule étoile rouge Gliesse 581. A ce jour, plus de 300 exoplanètes ont été découvertes, dont une moitié par les gens de l'Université de Genève.

En mars, la NASA mettra en orbite le nouveau télescope Kepler, avec pour mission de rechercher des exoplanètes ressemblant à la Terre, que l'éclat de leurs étoiles rend invisibles aux distances auxquelles elles se trouvent de nous, et qui se comptent ec années-lumière.

swissinfo: Quelle est l'importance pour l'astronomie de Johannes Kepler et de Galilée, que l'on célèbre cette année?
Michel Mayor: Tous deux ont apporté une grande contribution. Ce sont les pères fondateurs, les figures clés de l'astronomie, même s'ils ont vécu il y a très longtemps et que la physique a énormément progressé depuis. Kepler a entrepris une quête mystique pour 'organiser' l'univers. Il a finalement découvert que le mouvement des planètes obéissait à trois règles mathématiques standard. Ce fut un vrai tournant.

Ainsi, je travaille sur les exoplanètes, mais les outils mathématiques que j'utilise sont directement liés aux lois de Kepler, et le mécanisme est largement basé sur les observations de Galilée. Donc, qu'on le veuille ou non, ce sont actuellement encore deux figures très présentes.

swissinfo: Le 20e siècle a apporté d'énormes progrès dans la connaissance des étoiles. Le 21e sera-t-il celui des exoplanètes?
M.M.: Le 20e siècle a été une période extraordinaire pour l'astrophysique. Tout d'abord nous avons réussi à comprendre le fonctionnement des étoiles. En 1937, Hans Bethe a découvert l'origine de l'énergie solaire. Plus tard, des observations majeures ont montré comment les étoiles se forment, évoluent et meurent. La nucléosynthèse fut une autre contribution fascinante, qui nous a permis de comprendre l'origine des éléments chimiques, 'forgés' au cœur des étoiles.

Une autre découverte fondamentale du 20e siècle est la cosmologie mathématique. A partir de la théorie de la relativité d'Einstein, l'homme a développé une approche qui peut sembler totalement démesurée et présomptueuse à première vue, et qui explique l'évolution de l'univers entier.

Les premières exoplanètes ont été découvertes à la fin du 20e siècle, mais c'est incroyable ce que nous avons appris sur elles en seulement 15 ans.

Il y en a maintenant plus de 300, et ce qui m'impressionne le plus, c'est le nombre de personnes qui travaillent dans ce domaine. Il y a eu une multiplication des techniques, et on utilise aujourd'hui déjà des satellites en plus des observations depuis la Terre et des recherches théoriques fondamentales.

Nous avons pu voir les premières images - encore très modestes - d'exoplanètes il y a quelques mois, et nous connaissons aussi leur masse, leurs orbites et leur structure interne. Nous commençons à analyser leur atmosphère pour détecter l'eau, le dioxyde de carbone et le sodium et nous mesurons directement leur température atmosphérique.

swissinfo: Pourquoi est-ce aussi difficile de détecter des exoplanètes?
M.M.: Une exoplanète est plus légère qu'une étoile, donc une méthode de détection indirecte consiste à enregistrer les perturbations dans le mouvement d'une étoile. Mais la masse de la planète est déterminante, si elle est trop petite elle ne fera pas bouger l'étoile.

L'autre difficulté c'est d'en observer une. Imaginez une bougie placée à un mètre d'un phare de marine et vous essayez de la voir depuis une distance de 1000 km. La lumière du phare rend évidemment la bougie totalement invisible.

swissinfo: En quoi la mission Kepler de la NASA, prévue en mars 2009 permettra de mieux comprendre l'univers et de détecter de nouvelles planètes?
M.M.: Le but de cette mission de trois ans est d'étudier le nombre d'exoplanètes ressemblant à la Terre, tournant à la bonne distance de leur étoile et où la vie pourrait se développer.

Nous avons actuellement beaucoup d'informations sur les grosses exoplanètes, mais elles sont moins intéressantes. Pour que la vie puisse se développer, il faut une planète rocheuse relativement légère, à la bonne température. Et les machines dont nous disposons actuellement ont de la peine à détecter de telles planètes.

La mission Kepler pourrait nous aider à trouver de telles planètes. Et je suis certain que dans 20 ans nous aurons la première mission spatiale vers une exoplanète.

swissinfo: Quelle est la probabilité de trouver la vie sur une autre planète de l'univers?
M.M.: En tant que scientifique, je ne me sens pas capable de répondre à cette question.

Il y probablement de nombreuses exoplanètes rocheuses à la bonne température en orbite autour d'une étoile ressemblant au soleil... mais nous ne savons pas lesquelles pourraient être potentiellement intéressantes pour le développement de la vie.

Mais là n'est pas le problème majeur. A supposer que nous trouvions les bonnes conditions, quelles sont les chances que la chimie et la biologie puissent créer un organisme vivant aussi élaboré qu'une cellule ? Nous n'en avons aucune idée. Certains prétendent que si le miracle s'est produit sur Terre, il peut tout aussi bien se reproduire ailleurs, mais en réalité, nous n'en savons rien.

La biologie actuellement n'est pas suffisamment développée pour répondre à de telles questions. Nous devons rester modestes. L'univers a mis plusieurs centaines de millions d'années pour effectuer ses expériences chimiques dans un énorme laboratoire: la Terre. C'est le seul argument scientifique certain.

Personnellement je pense que la vie est une sorte de sous-produit des lois de l'univers et que lorsque toutes les conditions sont réunies, la vie est rendue possible sous une forme ou une autre.

Il n'y a rien de choquant à cela. Les atomes qui nous constituent proviennent de l'intérieur d'une étoile. Je suis donc assez heureux avec l'idée que la vie existe ailleurs.

swissinfo: Quelles sont vos attentes pour cette Année mondiale de l'astronomie?
M.M.: L'astronomie est une chose magnifique. Comprendre les différents aspects de l'univers pour savoir comment cela fonctionne est fascinant.

On a tendance à classer la culture: peinture, musique et arts divers viendraient avant la science. Mais les sciences comme l'astronomie, l'archéologie ou la paléontologie font partie de la culture. Il est vraiment dommage, par exemple, de ne pas connaître les avancées majeures de l'astronomie au 20e siècle.

Mais l'Année mondiale de l'Astronomie pourrait aussi jouer un autre rôle. Durant ces dernières années le nombre de jeunes gens qui étudient les sciences comme la physique ou les mathématiques a chuté. Donc j'espère que le côté passionnant de l'astronomie puisse susciter un intérêt et y amener de nouveaux étudiants.

Interview swissinfo: Simon Bradley
(Traduction de l'anglais, Philippe Varrin)

http://www.swissinfo.ch/fre/a_la_une/A_la_recherche_d_une_exoplanete_habitable.html?siteSect=105&sid=10227194&cKey=1234282913000&ty=st
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

D'autres terres Empty
MessageSujet: Les super-Terres pourraient abriter la vie !   D'autres terres Icon_minitimeMar 17 Fév - 17:33

12/02/2009

Les super-Terres sont des planètes de plus de 2 fois la taille de la Terre et jusqu'à 10 fois plus massives. Elles existent vraisemblablement en très grand nombre dans la Voie Lactée mais sont difficilement détectables. Pourraient-elles héberger la vie.

A ce jour moins d'une dizaine de ces exoplanètes a été découverte et aucune ne semble propice à la vie. Elles sont trop chaudes. Cependant, une équipe de scientifiques a voulu savoir si la vie sur ce type de planète était possible. Ils ont pour cela basé leur recherche sur la question de la tectonique des plaques car il semble acquis que des continents en mouvement sont une des conditions nécessaires à la vie. Les super-Terres apparaissent comme des objets géologiquement plus actifs que la Terre ce qui va dans l'idée que la vie peut perdurer dessus.

Il est difficile de voir à quoi ressemblerait une planète plusieurs fois plus grosse et massive que la Terre. Mais, on peut se l'imaginer, tout simplement comme au super-volcan du Parc américain de Yellowstone, recouvrant la presque totalité de sa surface, voire complètement.

Le super-volcan de Yellowstone n'est pas classique dans le sens ou il ne possède pas de cône. Il n'est pas visible à l'œil nu. Avec un cratère de 80 km sur 45 km seules des images satellites ont permis de le découvrir. Et la vie est foisonnante malgré un cycle éruptif de 600 000 ans environ.

Autres indices qui rendent la vie possible, la force de gravité de ces super-Terres pourrait très facilement retenir une atmosphère avec des conditions météorologiques sommes toutes assez similaires à ce que nous connaissons sur Terre. La tectonique des plaques serait plus rapide de sorte que les montagnes seraient moins hautes que sur Terre et les tranchées océaniques (ou fissures) moins profondes.
La tectonique des plaques
La tectonique des plaques permet d'expliquer la formation et l'évolution de la croûte terrestre tout au long de l'histoire de la planète. Les continents et les fonds océaniques sont formés de plaques qui flottent sur l'asthénosphère. Ses mouvements incessants creusent d'immenses fissures au fond des océans, qui se forment à l'endroit où une plaque de la croûte terrestre plonge sous une autre plaque et poussent les continents et soulèvent les grandes chaînes de montagnes. Cette activité incessante et un soutien fort à la vie terrestre, en renforçant l'habitabilité de la Terre. Elle agit notamment comme un régulateur thermique en maintenant la Terre dans une température constante.
Le cas de la Terre
La Terre est la seule planète du Système Solaire où la vie perdure depuis son apparition. Est-ce que cela s'explique parce que la Terre est la plus grosse planète tellurique du Système Solaire ou le fruit d'une simple coïncidence ? Il évidemment difficile de répondre à cette question, mais ce qui est sur, c'est que des travaux montrent que si la Terre avait été plus petite et moins massive, ce mouvement tectonique n'aurait pas existé rendant l'apparition de la vie plus difficile.
Sur Mars et Vénus, la plus similaire en taille avec la Terre, ils n'existent plus d'activité tectonique.

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1889.php
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

D'autres terres Empty
MessageSujet: La Nasa va lancer sa première mission en quête de planètes soeurs   D'autres terres Icon_minitimeVen 20 Fév - 16:30

Washington La Nasa est prête à lancer la sonde Kepler, sa première mission en quête de planètes hors de notre système solaire similaires à la Terre et potentiellement habitables. Le projet doit durer trois an et demi.

Il s'agit de la première mission de la Nasa conçue pour tenter de trouver des planètes rocheuses comme la Terre, en orbite autour d'étoiles similaires à notre Soleil, ni trop loin ni trop près, de manière à ce que les températures puissent maintenir l'eau liquide à la surface. Cette condition est jugée essentielle au développement de la vie. Le lancement de ce télescope est prévu le jeudi 5 mars depuis Cap Canaveral en Floride à bord d'une fusée Delta II.

"Kepler est un élément clé des efforts de la Nasa pour découvrir des planètes sur lesquelles on pourrait trouver un environnement de type terrestre", a expliqué Jon Morse, directeur de la division d'astrophysique de l'agence spatiale américaine.

La mission Kepler, qui coûte près de 600 millions de dollars, doit pendant trois ans et demi scruter plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre Soleil dans la Voie Lactée.

Publicité
OAS_AD('Middle1');
Depuis 1995, 337 exoplanètes (hors de notre système solaire) ont été découvertes autour d'étoiles. Mais elles sont toutes beaucoup plus grandes que la Terre et se situent en des endroits où les conditions y rendent la vie impossible.

La Nasa a baptisé son télescope Kepler en l'honneur de l'astronome allemand du 17e siècle, Johannes Kepler. Ce dernier a notamment découvert que les planètes tournent autour du Soleil en suivent des ellipses et non des cercles parfaits.


________________________________
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

D'autres terres Empty
MessageSujet: La longue quête d’une autre Terre   D'autres terres Icon_minitimeSam 7 Mar - 17:46

NOUVELOBS.COM | 06.03.2009 | 14:45
Le satellite Kepler conçu par la Nasa doit être lancé la nuit prochaine depuis Cap Canaveral, en Floride. Son but : découvrir autour d’autres étoiles de la galaxie des planètes habitables, comme la nôtre.


Inspection du miroir primaire de Kepler, dont le poids a été réduit le plus possible: il ne pèse que 14% d'un miroir classique de la même dimension. (NASA and Ball Aerospace)

C’est une question récurrente, lancinante, passionnante, où l’astrophysique cède parfois le pas à la philosophie. Sommes-nous seuls dans l’univers? En partant à la chasse aux planètes similaires à la Terre, la mission Kepler devrait apporter du grain à moudre à ce moulin.

Cette mission orchestrée par l’agence spatiale américaine (Nasa) cible en effet les planètes en orbite autour d’autres étoiles, situées dans une zone bien précise, appelée la «zone habitable». Ni trop loin ni trop près de l’étoile, cette zone doit permettre à des planètes rocheuses d’avoir encore de l’eau liquide à leur surface, condition essentielle au développement de la vie telle qu’on la connait.

Le satellite Kepler va braquer son télescope en permanence sur la même région du ciel, située dans les constellations du Cygne et de la Lyre, où les scientifiques de la mission ont sélectionnées 100.000 étoiles. Grâce à son instrument, un photomètre, Kepler va surveiller en continu la luminosité de ces étoiles, afin de détecter d’infimes baisses d’intensité.

Kepler utilise en effet la méthode des transits pour découvrir de nouvelles planètes. Lorsqu’une planète passe devant son étoile, elle occulte provisoirement une partie de sa lumière : c’est en détectant cette très faible variation lumineuse que l’on peut déduire la présence d’une planète. Cette méthode utilise une loi édictée dès 1619 par l’astronome allemand Johannes Kepler -la troisième loi de Kepler-, qui établit un lien entre la période de rotation d’une planète et la distance qui la sépare de son étoile.

Le satellite européen COROT, en orbite autour de la Terre depuis décembre 2006, traque lui aussi les exoplanètes grâce à cette méthode du transit, et a déjà détecté des planètes de petite taille, comme la dernière en date, annoncée en février. Cependant cette planète fait le tour de son étoile en 20 heures seulement… un monde trop brûlant pour abriter la vie.

Kepler a plusieurs avantages sur le pionnier européen : d’abord il ne tourne pas autour de la Terre mais autour du Soleil, de concert avec la Terre, ce qui lui laisse plus de temps pour observer les étoiles, sans que leur lumière soit bloquée par la Lune, la Terre ou le Soleil. De plus il est doté d’un télescope plus grand, avec un miroir de 1,4 mètre, contre 30 centimètres pour COROT.

Quoi qu’il en soit, la quête de planètes dans la «zone habitable» sera une affaire de longue haleine. Pour valider ses observations, Kepler devra détecter trois fois le transit d’une planète devant son étoile. Sachant qu’à la distance recherchée une planète met environ un an pour faire le tour de son étoile, il faudra au moins trois ans de recherches pour aboutir à un résultat. La durée initiale de la mission est de trois ans et demi.

Cécile Dumas
Sciences-et-Avenir.com
06/03/09

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/20090306.OBS7601/la_longue_quete_dune_autre_terre.html

________________________________
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Contenu sponsorisé





D'autres terres Empty
MessageSujet: Re: D'autres terres   D'autres terres Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
D'autres terres
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Epuisement des ressources

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Agora de l'Ermitage :: Les avancées de la Science :: Nos connaissances de l'Univers-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser