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 Lamentables massacres

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MessageSujet: Lamentables massacres   Lamentables massacres Icon_minitimeMer 18 Juin - 9:01

'ours polaire qui avait été localisé dans le nord de l'Islande après avoir parcouru des centaines de kilomètres à la nage, a été abattu, a-t-on appris mercredi de source policière.

"Il a été abattu hier soir (mardi soir)", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police de Saudarkrokkur (nord).



Il s'agit du deuxième ours abattu en deux semaines en Islande dans des conditions similaires.

"Ils (les policiers) se sont efforcés de s'approcher le plus possible de l'ours avec notre vétérinaire pour lui administrer un anesthésiant. Mais alors, l'ours a commencé à courir", a expliqué à l'AFP Bengt Holst, porte-parole du zoo de Copenhague dont le chef vétérinaire était sur place.

M. Holst a ajouté que la police redoutait de perdre le contrôle de la situation et que l'animal ne s'approche trop près de la population. "Ils l'ont donc abattu. Fin de l'histoire", a-t-il dit, estimant que la police avait sans doute pris la bonne décision compte tenu du danger potentiel que le plantigrade pouvait représenter pour la population.

Il n'y a pas d'ours polaire en Islande et l'animal venait probablement de la région arctique. La fonte des glaces aurait facilité son arrivée jusqu'au pays nordique.

L'animal avait été repéré lundi par une fille de douze ans qui promenait son chien. Les autorités islandaises avaient dans un premier temps décidé d'organiser une opération de sauvetage pour le remettre dans son milieu naturel.

Selon des études scientifiques américaines, les deux tiers des ours polaires auront disparu d'ici 2050 en raison de la fonte des glaces arctiques due au réchauffement de la planète.

Mi-mai, les Etats-Unis avaient classé l'ours polaire d'Alaska parmi les espèces en danger d'extinction requérant une protection particulière.

Que dire devant tant de bêtise ! Crying or Very sad Embarassed Crying or Very sad Embarassed Crying or Very sad Embarassed Crying or Very sad Embarassed
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MessageSujet: Lamentable humanité   Lamentables massacres Icon_minitimeMer 2 Juil - 15:05

La faute au réchauffement climatique ou la faute à pas de chance ? Ou les deux ? Le destin tragique de deux ours blancs ayant dérivé des côtes du Groenland pour venir se faire abattre en Islande courant juin ouvre de sombres perspectives. Il se passe quelque chose d'inhabituel là-haut.

"C'ÉTAIT NÉCESSAIRE"

our les Islandais, c'est un sale coup. Abattre des animaux menacés de disparition en ces temps de prise de conscience globale ne vous fait pas que des amis. Surtout que les ours ont été abattus par la police, comme de vulgaires criminels en fuite. Le premier ours est arrivé à Skagafjordur le 3 juin, où un fermier l'a aperçu en train de déambuler le long d'une route. Vision étonnante, car l'ours blanc n'est pas un animal qui peuple l'Islande. Et le dernier n'avait été vu - et abattu - qu'en 1988. Stefan Vagn Stefánsson, chef de la police locale, qui n'ignorait rien de la loi de conservation des ours, a toutefois pris la décision de le faire abattre.

"C'était nécessaire", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'y avait ni sédatif ni fusil spécial en Islande pour endormir un tel animal. L'ours marchait vite et risquait de disparaître dans le brouillard alors que de nombreux curieux s'étaient approchés. Or, dit-on à Reykjavik, la loi est formelle : l'ours blanc est protégé en Islande tant qu'il ne représente pas un danger pour l'homme. En disparaissant, il devenait un risque potentiel. Exit le premier ours.

Deux semaines plus tard, le 16 juin, un nouvel ours. Là, on tombe dans l'exceptionnel. La chronique islandaise, qui recense depuis l'an 890 tous les événements survenus sur cette île, en compte environ 500 en un peu plus de mille ans. On voit tout de suite le désordre statistique que ces arrivées vont causer.

Le second ours a abordé à quelques kilomètres à peine au nord-est du point de chute du premier. C'est la fille d'un fermier, alertée par les aboiements de son chien, qui l'a découvert alors qu'elle était dans la grange des moutons. La famille a pu se réfugier dans sa ferme tandis que l'ours se goinfrait tranquillement d'oeufs. Mais, cette fois-ci, les autorités islandaises ont décidé de tout faire pour sauver la bête.

Un vétérinaire du zoo de Copenhague, à plus de 2 000 kilomètres de là, a été appelé d'urgence avec tout l'équipement nécessaire, une bonne cage, un fusil adéquat et des sédatifs en quantité. Un hélicoptère l'a transporté avec son attirail à Skagata. Cette fois-ci, on ne pourrait pas accuser les Islandais de ne pas avoir fait le nécessaire.

"RAMENER L'OURS VIVANT DANS SON HABITAT NATUREL"

Mais après une bonne nuit, repu des oeufs du fermier, l'ours s'était remis en route en plongeant à la mer, prenant tout le monde de vitesse. Une fois à l'eau, il risquait de reprendre pied plus loin, dans une zone habitée. Las, l'ours a été aussitôt abattu. "Le chef de la police n'avait pas d'autre choix", a admis le vétérinaire danois, Carsten Grondahl.

Pour les Islandais, déjà dans le collimateur des amis des animaux pour leur chasse à la baleine, la coupe est pleine. Le ministère islandais de l'environnement vient d'annoncer la création d'un "groupe d'intervention ours polaires". Il va mettre sur pied une équipe de spécialistes qui sera dotée du matériel nécessaire. "L'objectif sera de ramener l'ours vivant dans son habitat naturel", précise Gudmundur Hordur Gudmundsson, porte-parole du ministère.

Magnus Andersen, biologiste à l'Institut polaire de Svalbard et spécialiste des ours blancs, n'est d'ailleurs pas persuadé que cela soit une bonne solution : "Anesthésier et transporter un ours polaire est très risqué. On peut quand même le tuer. Et puis cela veut dire mobiliser un hélicoptère, un bateau, dépenser du carburant. Bref, si l'on pense à ce qui est le mieux pour l'environnement, peut-être est-il préférable d'abattre un ours polaire s'il en vient en Islande."

La question est donc bien de savoir si le phénomène va s'amplifier. Difficile d'être sûr de l'origine de ces deux ours, si ce n'est qu'ils viennent du nord du Groenland. Il est probable qu'ils étaient en train de chasser le phoque sur la banquise. "Près de la côte groenlandaise, il y a actuellement moins de glace, note Thor Jakobsson, responsable pendant vingt-cinq ans de l'unité de recherche sur la banquise à l'Office météorologique islandais. Les ours étaient peut-être plus à l'est, où la banquise est plus ferme et où ils chassent le phoque. Mais ils n'ont pas réalisé qu'ils quittaient la terre et qu'ils ne pouvaient plus revenir."

Pour Thor Jakobsson, le problème doit venir de là-haut, "car la glace dérivante n'a rien d'inhabituel au large de l'Islande en cette saison". C'est même de là que provient le nom du pays, pays de la glace. Mais, pour lui, il y a peu de doute sur l'origine du phénomène : "Depuis 2001-2002, j'ai constaté des changements radicaux dans la banquise dans notre zone, le long de la cote groenlandaise, à cause du réchauffement climatique, assure-t-il. Il y a moins de glace."

Un drame pour l'ours blanc. Il en reste de 20 000 à 25 000 autour du pôle Nord et ils sont présentés comme la première espèce victime à moyen terme du réchauffement climatique, car ils dépendent de la banquise pour sa survie. Leur technique de chasse au phoque repose dessus. Moins de glace le long des côtes signifie que les ours doivent aller plus loin sur la banquise, au large, où ils risquent de se faire piéger lorsque des blocs se détachent.

A cela vient s'ajouter un autre paramètre. "Il y a de forts courants le long de la côte est du Groenland, qui transportent beaucoup de glace du nord vers le sud, note Harald Loeng, chercheur à l'Institut norvégien de la mer de Bergen. Je pense que c'est un accident et que cela pourrait arriver n'importe quand." La thèse de l'accident ou de la malchance est aussi celle que préfère Magnus Andersen, même s'il ne remet pas en question l'effet certain du réchauffement climatique. Pour ce spécialiste, "ces deux ours ont pu être victimes d'un événement climatique très ponctuel et localisé, une tempête, un coup de vent qui fait qu'un bloc de glace se détache d'un iceberg. On voit de temps en temps des ours loin sur des blocs de glace. Quand ils ne savent pas à quelle distance de la terre ils sont, ils attendent. Et, en général, ils seront ramenés sur la banquise ou sur la terre. Mais, s'ils manquent de chance, ils vont dériver".

Et la question demeure. En viendra-t-il d'autres ? La presse islandaise a, depuis l'arrivée des deux ours, rapporté d'étranges phénomènes. Des touristes polonais ont aperçu de larges empreintes qui ne correspondraient à aucun animal islandais. Fausse alerte, il s'agissait des traces détrempées d'un cheval. Plus sérieux, apparemment, un fermier islandais a raconté avoir vu en songe, début juin, trois ours. Et en Islande, pays de terribles sagas, on ne prend pas de tels rêves à la légère.
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MessageSujet: contre l'abattage des jeunes phoques   Lamentables massacres Icon_minitimeMer 2 Juil - 15:14

Manifestation à Bruxelles contre l'abattage des jeunes phoques

2008-07-01

BRUXELLES (Source vérifiée)

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mardi devant les institutions européennes à Bruxelles pour réclamer l'arrêt de l'importation des peaux de jeunes phoques dans l'Union européenne et inviter la présidence française de l'UE à agir.

"Nous sommes venus pour soutenir les projets du commissaire européen à l'Environnement Stavros Dimas et montrer les attentes des citoyens", a expliqué à l'AFP un des organisateurs du rassemblement, Christophe Marie, membre de la Fondation Brigitte Bardot.

L'ancienne star du cinéma, engagée depuis 30 ans dans le combat pour faire cesser l'abattage des bébés phoques, n'avait pu faire le déplacement pour des raisons de santé.

"Fourrure = torture", proclamait une pancarte tenue par deux jeunes manifestantes devant la tribune dressée sur le terre-plein face aux sièges de la Commission européenne et du Conseil des ministres, et flanquée d'un gigantesque bébé phoque gonflable.

Aucun commissaire n'était présent mardi à Bruxelles. Ils étaient tous à Paris pour le lancement du semestre de la présidence française de l'UE.

"Nous savons que M. Dimas est à Paris et nous manifestons pour lui demander de présenter vite ses propositions. Selon nos informations, la France s'est engagée à les soutenir", a souligné Christophe Marie.

"Nous vous supplions d'agir vite", lui a demandé Brigitte Bardot. "Je compte infiniment sur vous et vous remercie par avance de ne pas trahir ma confiance", a-t-elle ajouté.

Stavros Dimas a l'intention de mettre en place une législation visant à interdire l'importation et la vente de produits dérivés des phoques chassés et tués de façon inhumaine. Mais il n'a à ce jour donné aucune date pour la présentation de cette proposition de loi aux Etats membres et au Parlement européen.

"La proposition pourrait être présentée en juillet et la présidence française va tenter de la faire discuter au mois d'octobre", a toutefois assuré Christophe Marie, citant des responsables du gouvernement français.

Les défenseurs des animaux réclament une "interdiction totale et sans conditions", mais il est "impossible" pour la Commission de satisfaire cette exigence, a souligné une source européenne.

"L'interdiction ne sera pas totale, car on ne peut tout simplement pas le faire", a-t-elle expliqué à l'AFP.

Les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) constituent de sérieuses entraves à une interdiction totale.

"Des critères vont être prévus. Les pays ou les commerçants qui voudront importer les peaux et autres produits obtenus de la chasse aux phoques devront montrer que les animaux ont été tués sans souffrances", a précisé la source européenne.

Les défenseurs des animaux refusent toutefois ces concessions. "Nous parlons d'une interdiction complète et elle s'applique à tous les pays pratiquant la chasse commerciale" aux jeunes phoques pour leur fourrure, insiste ainsi le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), citant le Canada, la Russie, la Finlande et le Danemark par l'intermédiaire du Groenland.

Le Canada a autorisé début mars l'abattage de 275.000 phoques cette année, en légère hausse par rapport au quota autorisé de 270.000 animaux pour 2007.

La Belgique et les Pays-Bas ont interdit l'importation des peaux et des produits dérivés du phoque. La Croatie, la Slovénie, l'Allemagne et l'Autriche ont pris des mesures pour fermer leurs marchés à de telles importations. L'Italie envisage également de le faire.
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MessageSujet: Le massacre des phoques   Lamentables massacres Icon_minitimeMer 25 Fév - 18:42

Déçue par les promesses non tenues du Président Sarkozy et de son ministre de l’Ecologie, la Présidente de la Fondation Brigitte Bardot se tourne aujourd’hui vers le Président des Etats-Unis pour lui demander de soutenir son combat contre le massacre des phoques.

Dans sa lettre au nouveau Président, Brigitte Bardot (qui avait soutenu la candidature de Barack Obama face à John McCain et sa colistière Sarah Palin -qualifiée de « véritable catastrophe écologique » par BB), écrit : « il est urgent de donner une impulsion nouvelle aux débats en cours. Si votre prédécesseur avait une image terrible en Europe, vous bénéficiez au contraire d’une vague de sympathie et d’une influence réelle auprès des Européens ».

Pour Brigitte Bardot, la voix du Barack Obama est très importante car elle peut « faire toute la différence et entraîner derrière elle les pays encore indécis », et de rappeler qu’il est urgent : « de se préoccuper du devenir d’une espèce touchée directement par les effets du réchauffement climatique (la mortalité des jeunes n’a jamais été aussi élevée du fait de la raréfaction des glaces) et de dénoncer, avec fermeté, la cruauté de ce massacre qui ensanglante notre planète ».

Depuis 1972, les Etats-Unis interdisent tout commerce des produits issus des phoques… En 2009, l’Europe hésite encore !

Si l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Pologne, l’Autriche, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Roumanie et la République Tchèque semblent favorables à une interdiction totale du commerce des produits issus de la chasse aux phoques, la France milite de son côté pour le maintien des importations, dès lors que ces massacres sont faits « sans cruauté ».

Or, depuis 40 ans, les autorités canadiennes prétendent que la chasse aux phoques est une chasse « non cruelle », et depuis 40 ans les observateurs dénoncent, chaque année, ce massacre d’une rare cruauté.

Les quelques mesurettes annoncées cet hiver par le gouvernement canadien (mesurettes qui justifieraient aux yeux de la France l’adoption d’une dérogation à l’interdiction de commerce) n’apporte rien de nouveau si ce n’est l’interdiction d’écorcher un phoque avant « qu’au moins une minute ne se soit écoulée après lui avoir tranché, afin de le saigner, les deux artères axillaires situées sous les nageoires avant ».

Sur le papier, les autorités canadiennes peuvent écrire ce qu’elles veulent mais sur le terrain il est impossible de contrôler ce massacre qui n’a qu’un objectif : tuer un maximum de phoques en un minimum de temps. Cette course folle entraîne des pratiques d’une extrême violence, d’une rare cruauté, les chasseurs passent d’un phoque à un autre en blessant les animaux pour les empêcher de rejoindre la mer, phoques agonisant de longues minutes dans la souffrance avant d’être achevés à coups de gourdins ou à coups de couteau.

L’utilisation d’armes à feu pour abattre les phoques n’est pas moins cruelle car les dernières observations montrent très clairement que les animaux sont, là encore, laissés de longues minutes blessés avant d’être récupérés et achevés par les chasseurs.

Pour la Fondation Brigitte Bardot, la seule position cohérente et éthiquement recevable est de s’opposer fermement et totalement à ces massacres, en refusant le commerce en Europe de tout produit dérivé du phoque.

Cela renforcerait la directive 83/129/CEE qui interdit déjà l’importation et le commerce des peaux de certains bébés phoques. L’actuel projet de règlement européen va plus loin car il concerne toutes les populations de pinnipèdes, y compris les otaries à fourrure massacrées en Namibie et en Afrique du Sud.

Il y a urgence car lorsque Brigitte Bardot s’est engagée, en 1976, dans la défense des phoques, le Canada s’était fixé un quota d’abattage de 130 000 animaux… Le quota qui doit être présenté dans quelques jours pour l’année 2009 devrait avoisiner, au total, les 300 000 phoques !

Source : http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5835
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MessageSujet: Baleines et phoques   Lamentables massacres Icon_minitimeSam 7 Mar - 17:52

Chasse baleinière : L'Islande s'entête et la pression diplomatique s'intensifie

le 04-03-2009 émis par : Greenpeace

Greenpeace est extrêmement déçu que le nouveau ministre des pêches par intérim Steingrimur Sigfusson n'ait pas décidé d'annuler l'absurde décision prise par son prédécesseur Einar Gudfinson. Celui-ci avait décidé d'augmenter radicalement le quota de chasse baleinière commerciale, relancé depuis 2006. Lors de ses derniers jours d'exercice, l'ancien ministre avait en effet approuvé un quota de 100 baleines de Mink et de 150 baleines rorquals livrées à l'appétit du secteur de la chasse baleinière chaque année. Cependant, l'actuel ministre a annoncé hier que ce quota ne serait peut-être pas reconduit après 2009.

« Même si l'actuel Ministre limite ce quota à une année et non à cinq années comme cela était prévu, c'est de toutes façons l'année de trop » explique François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace.

« La chasse baleinière appartient au passé et n'a aucun sens du point de vue économique pour l'Islande. Il n y a pas de marché pour la viande de baleine en Islande, au Japon ou n'importe où dans le monde. Au lieu de considérer la chasse baleinière comme une solution à la grave crise économique que traverse le pays, le gouvernement islandais devrait tenter de créer des emplois durables à travers la mise en valeur du patrimoine environnemental fabuleux de ce pays -comme par exemple le tourisme et l'observation des baleines », poursuit-il.

Le fait que le nouveau gouvernement maintienne cette décision absurde a entraîné des réactions diplomatiques de la part notamment des pays « anti-chasse ». Le 17 février, les ambassadeurs des USA, de Suède, du Royaume Uni, d'Allemagne, de France, des Pays Bas et de Finlande étaient reçus par le Ministre de la Pêche pour discuter de ce sujet épineux. Les ambassadeurs en ont profité pour rappeler au Ministre que plus de la moitié des touristes qui visitent chaque année l'Islande viennent de leurs pays. Une manière de maintenir la pression et de tenter de le faire changer d'avis. L'intérêt des baleines et du secteur touristique islandais aura-t-il raison de celui du lobby de la chasse ?

© News Press 2009

Source : http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR212979

__________________________________


Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) : Un projet de loi phare pour mettre fin à la chasse aux phoques déposé au Sénat


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 3 mars 2009) - Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) se réjouit du projet de loi (S-229) émanant du sénateur Mac Harb qui réclame de mettre fin à la chasse aux phoques. C'est la toute première fois qu'un politicien canadien présente une loi mettant un terme à ce qui demeure le plus grand massacre de mammifères marins au monde.

"C'est vraiment un moment historique - on peut enfin réellement envisager la fin de la chasse aux phoques commerciale canadienne", a dit le réputé avocat canadien Clayton Ruby. "Le sénateur a démontré un leadership et un courage incroyables, en parlant au nom de la majorité des Canadiennes et Canadiens sur ce sujet."

Le projet de loi est un amendement de la Loi sur les pêches qui interdirait la chasse au phoque commerciale dans les eaux canadiennes, tout en protégeant les droits des peuples aborigènes à chasser le phoque.

"Nous espérons que le projet de loi Harb puisse amorcer un grand débat public, et finira par interdire une fois pour toutes la chasse au phoque commerciale, qui est synonyme de cruauté et de gâchis", a dit David Lavigne, Conseiller scientifique auprès de l'IFAW. "Le sénateur Harb s'est donné beaucoup de mal pour s'assurer que les droits et les intérêts des Inuits et des autres peuples autochtones du Canada soient protégés."

Le dépôt du projet de loi va dans le sens des sondages d'opinion récents, qui démontrent qu'une majorité de Canadiens sont toujours contre la chasse au phoque commerciale, et qui veulent qu'elle soit interdite. Ce projet de loi survient alors que l'industrie de la chasse aux phoques connaît un déclin économique. On s'attend à ce que le prix des peaux de phoque baisse à nouveau cette année. La demande mondiale en fourrure de phoque est dérisoire, et l'Union européenne envisage un embargo sur tous les produits de phoques non-autochtones.

"Continuer à défendre la chasse commerciale aux phoques ne doit pas être la seule réponse du gouvernement," a dit le sénateur Mac Harb. "On ne peut pas continuer à se voiler la face et prétendre que tout va bien se passer. Le temps est venu de mettre en oeuvre des mécanismes de transition pour les quelques milliers d'individus impliqués dans la chasse aux phoques, et de les aider à sortir de cette industrie moribonde pour des emplois qui auront un avenir plus prometteur."

David Lavigne and Clayton Ruby seront présents pour répondre aux questions à la conférence de presse de l'IFAW, qui aura lieu à 16h00 EST au Charles Lynch Theatre, 130S Center Block, Parlement du Canada.

Source : http://www.marketwire.com/mw/release.do?id=956881〈=F5
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MessageSujet: Des militants nus contre le "massacre" des phoques   Lamentables massacres Icon_minitimeLun 16 Mar - 6:40

Des militants nus contre le "massacre" des phoques

15.03.09 - Une manifestation contre le "massacre" des phoques au Canada a été organisée dimanche au centre de Madrid, où une centaine de protestataires se sont allongés nus sur le sol, le corps recouvert de teinture rouge simulant le sang.

La manifestation était organisée à la Puerta del sol, place emblématique de la capitale espagnole, par la Fondation Equanimal, un groupe de défense des animaux, pour protester contre la reprise imminente de la chasse aux phoques dans le Golfe du Saint-Laurent et sur la côte atlantique canadienne.

"Nous voulons faire prendre conscience aux gens que les animaux sont capables de sentir et souffrir comme nous, et protester contre le massacre de centaines de milliers de phoques qui va commencer au Canada", a déclaré la porte-parole de l'association, Silvia Toval.

Des actions de ce type étaient prévues ce week-end ailleurs dans le monde, les critiques portant souvent sur l'abattage des bébés phoques, dont la peau est recherchée.

Equanimal affirme aussi vouloir faire pression sur le Parlement européen, qui doit se prononcer début avril sur une éventuelle interdiction de la commercialisation des produits dérivés du phoque dans l'Union européenne.

Le Canada, qui défend cette pratique traditionnelle en vigueur depuis 350 ans, avait autorisé l'an dernier les chasseurs à tuer 275.000 phoques sur la façade atlantique du pays, soit près du tiers des phoques abattus chaque année dans le monde.

(Belga)

Source : http://www.rtbf.be/info/des-militants-nus-a-madrid-contre-le-massacre-des-phoques-au-canada-89895
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MessageSujet: La banquise est rouge !   Lamentables massacres Icon_minitimeMar 24 Mar - 16:23

Le massacre des phoques a commencé sur la banquise du Canada

par Tribune Libre

Dans un récent communiqué Nature Québec appuie la chasse au phoque et fait du lobbying auprès du Parlement européen afin qu’il n’interdise pas les importations des produits dérivés. Nature Québec agit-il réellement par conviction écologique ? Marjolaine Jolicœur, à qui Le MAGue a réservé cette tribune libre, fait le point sur l’imposture de certains acteurs de l’écologie au nord de la Belle Province.

On peut se poser la question quand on voit dans sa liste de « partenaires financiers » Pêches et Océans Canada, le ministère gouvernemental qui subventionne et coordonne la chasse au phoque. Nature Québec reçoit aussi des subventions de la Fondation de la Faune du Québec, un organisme gouvernemental favorisant la chasse et la pêche dites sportives ainsi que du Fond mondial pour la nature Canada (World Wildlife Fund-WWF) dont toute l’histoire est liée à la chasse (1). Un des présidents du passé de la WWF était non seulement un chasseur célèbre pour ses tueries massives d’animaux mais aussi président de la National Rifle Association, un lobby international contre tout contrôle des armes a feu. Jusqu’en l988 la WWF organisait des enchères de vente de fourrure pour renflouer ses caisses. Elle a toujours soutenu la chasse aux phoques en connivence avec le gouvernement canadien.

Nature Québec a de plus des « partenaires en biens et services pour des expertises, conseils et validations scientifiques et techniques » comme la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec, la Fédération québécoise de la Faune (qui malgré son nom regroupe des chasseurs et des pêcheurs) et la Fédération des pourvoiries du Québec. Ces groupes pro-chasse et pro-fourrure peuvent-ils réellement donner une expertise valable et objective à un organisme se voulant écologique ?

ÉCOLOGIQUE OU MERCANTILE ?

Justifier écologiquement la chasse aux phoques parce que ces derniers mangent trop de morues est questionnable d’un point de vue crédibilité scientifique mais aussi vision globale. L’effondrement de la population des poissons relève bien plus de la pêche intensive et de l’inertie du gouvernement en matière de gestion que de l’alimentation du phoque. Même si tous les phoques jusqu’au dernier sont tués, la morue ne reviendra pas. Selon une étude faite par 14 chercheurs scientifiques et publiée dans la revue américaine Science la quasi-totalité des espèces de poissons et de crustacés pêchés pour la consommation auront disparu des océans avant 2050 (2). Cette disparition annoncée des poissons s’accompagnera d’un dérèglement de l’ensemble de l’écosystème des océans et ce ne sera pas la faute des phoques mais bien des industries de la pêche. Mais les pêcheurs qualifient ces prédictions de « pessimistes » et refusent d’y croire.

En février 2009, les pêcheurs de morues du Québec et des Maritimes ont même tenté de convaincre Pêches et Océans Canada de ne pas imposer un moratoire pour stopper la pêche dans le sud du golfe Saint-Laurent. Regroupées dans une coalition, les associations de pêcheurs rejettent les prévisions scientifiques prédisant la disparition des poissons. Plus facile d’accuser les phoques que de faire son mea culpa.

Tout comme pour l’industrie de la fourrure, la pêche commerciale n’a montré que très rarement un souci écologique. Elle a plutôt vidé les océans et continue de le faire dans un esprit strictement mercantile. Morue mais aussi requin, thon rouge, flétan, espadon, crevette, plie canadienne et capelan sont des espèces marines menacées par la pêche. On estime que dans le monde 75% des espèces de poissons seraient présentement exploitées à pleine capacité, surexploitées ou épuisées.

Tuer des phoques pour sauver le poisson ne ressemble que trop à de l’histoire ancienne. Le béluga par exemple, a toujours été maudit par les pêcheurs, coupable selon eux de faire fuir le poisson. Au cours des années trente, les pêcheurs chassaient cette petite baleine blanche parce qu’on croyait qu’elle dévorait elle aussi trop de morues et de saumons. Pour chaque queue de béluga tué le gouvernement payait l5 dollars. Plus de 5.000 bélugas vivaient dans le fleuve St-Laurent en 1885 mais cent ans plus tard ils n’étaient plus que 500, considérés comme de véritables déchets toxiques.

Faudra-t-il massacrer la totalité des bélugas, des baleines, des dauphins, des requins et des oiseaux de mer sous prétexte qu’ils mangent du poisson ?

FAUX PRINCIPE DE PRÉCAUTION

La chasse au phoque est en complète contradiction avec tous les principes écologiques autant par ses liens avec l’industrie de la fourrure que par sa gestion gouvernementale.

Deux chercheurs scientifiques Russel Leaper et Justin Matthews ont analysé les méthodes utilisées par le gouvernement pour évaluer la taille de la population de phoques du Groenland et son évolution de même que l’approche gouvernementale pour la fixation des quotas de chasse (3). Selon Russel Leaper « le risque pour la population de phoques est alarmant. L’étude démontre que le gouvernement pourrait ne pas être au courant que le niveau de la population a atteint un seuil critique avant qu’il ne soit trop tard, et que seules des mesures draconiennes devront êtres prises. Cela signifie que le gouvernement continuerait à fixer des quotas de chasse élevés alors que la population serait sérieusement en déclin ». Selon ces chercheurs l’approche actuelle du gouvernement pour gérer la chasse au phoque fera baisser sérieusement leur population, de 50 à 70% au cours des 15 prochaines années.

La supposée « approche de précaution » du gouvernement ne résiste pas à une analyse sérieuse. Les phoques peuvent être décimés par des variations au niveau de l’approvisionnement alimentaire, des virus, des contaminations par la pollution ou par des changements climatiques. Dès à présent, le réchauffement climatique est une menace réelle pour le troupeau de phoques puisqu’il nuit à leur milieu de reproduction. Les mauvaises conditions de la glace contribuent de plus en plus au pourcentage anormal du taux de mortalité des phoques. En 2002, 75% des bébés phoques dans le golfe St-Laurent sont morts à cause de l’absence de glace avant même que la chasse ne commence. Cela n’a pas empêché le gouvernement de continuer à fixer des quotas de capture mettant en péril leur population.

CRUAUTÉ SUBVENTIONNÉE

Invoquer la tradition pour maintenir la chasse aux phoques sous prétexte qu’elle est pratiquée depuis 400 ans est une tactique de diversion assez maladroite. Une multitude de traditions - esclavage des enfants, des noirs, violence faite aux femmes ou cannibalisme - étaient aussi des traditions dans certaines contrées mais d’un point de vue éthique elles ne sont plus défendables. Le comportement de l’humain primitif devrait logiquement évoluer vers un mode de vie plus moralement acceptable.

La chasse au phoque n’est plus depuis longtemps une chasse de subsistance à proprement parler mais alimente plutôt le commerce de la fourrure. Cette industrie est devenue multimillionnaire en détruisant et en exploitant autant les communautés rurales,les autochtones, les animaux que l’environnement. L’industrie de la fourrure est uniquement préoccupée par les profits. Le gouvernement continue malgré tout de la subventionner par fanatisme idéologique. L’industrie de la chasse au phoque ne se perpétue que parce qu’elle est grassement subventionnée. Entre 1995 et 2000, le gouvernement canadien et celui de Terre-Neuve et Labrador ont donné 20 millions dollars canadiens en subventions directes à la chasse aux phoques. Un article du Post signé par Murray Teitel confirme que présentement les 6 millions que gagnent les chasseurs coûtent aux contribuables canadiens au moins 60 millions (4).

Cette tuerie de phoques n’est jamais écologique pas plus que ne l’est l’industrie de la fourrure. Pour aller tuer les phoques il faut une grande dépense de pétrole tout comme pour expédier les peaux ou les produits dérivés dans des ports européens ou asiatiques. Préparation, tannage, trempage, séchage, nettoyage, taille et finition des fourrures requièrent des traitements chimiques considérables. Les produits chimiques utilisés pour traiter la fourrure incluent des acides, du peroxyde d’hydrogène, de la formaldéhyde, des agents de blanchiment et divers types de teintures. Potentiellement cancérigènes ces produits peuvent causer divers problèmes de santé, polluant les cours d’eau et les sols. Il faut aussi penser à l’énergie requise pour opérer les voûtes à fourrures réfrigérées (pour l’entreposage pour période de non-utilisation) ainsi que l’énergie requise pour nettoyer professionnellement par nettoyage à sec les manteaux. La fourrure est un produit de luxe nécessitant d’énormes quantités de ressources et d’énergie. Elle ne peut en aucun cas être considérée comme un produit écologique.

VIOLENCE ET BRUTALITÉ

Cette chasse industrielle génère une immense souffrance car c’est une exécution massive d’animaux devant se faire le plus rapidement possible. Tuer 300.000 phoques en quelques semaines amène de comportements cruels démontrant bien l’incapacité des autorités à veiller à l’application des lois. De nombreux vidéos et témoignages d’observateurs apportent des preuves indéniables de l’agonie de phoques crochetés vivants puis traînés sur la glace, d’animaux frappés au gourdin ou blessés par balle puis abandonnés de longues minutes à leurs souffrances avant parfois d’êtres dépecés encore conscients. Ces abus loin d’être des cas isolés demeurent rarement sanctionnés.

98% des phoques chassés ont entre deux semaines et trois mois. Les chasseurs les nomment des « chiots » mais les défenseurs des phoques n’ont pas le droit eux de dire qu’ils restent en quelque sorte des « bébés ». Certains de ces phoques n’ont pas encore pris de repas solides ou même commencé à nager. Les chasseurs fracassent leur crâne parce qu’en tant que juvéniles, les parois de leur tête sont encore minces. Tout ce massacre à lieu sous les yeux horrifiés des autres phoques, des mères, dans un vacarme de cris de peur et dans l’odeur du sang.

Peut-on accepter toutes les violences et les brutalités au nom de l’argent ?

Pour continuer ce plus grand massacre de mammifères au monde, on tente désespérément de nous vendre leur viande et leur graisse. Mais le phoque est loin d’être assez bio pour nourrir les écolos puisqu’il est contaminé par de multiples substances toxiques et des pesticides. Il est même recommandé aux consommateurs de phoque de n’en manger pas plus qu’une fois par semaine et de s’abstenir d’en consommer le foie. Ces substances toxiques s’accumulent dans l’organisme, provoquant cancers, dérèglements hormonaux et immunitaires. Les femmes inuites, à cause de leur consommation de phoques, détiennent dans leur lait maternel le plus haut pourcentage de BPC au monde, mettant ainsi en danger autant leur santé que celle de leur bébé.

Quant aux oméga-3 de source animale, leurs vertus exagérées relèvent du marketing puisqu’elles peuvent aussi élever le taux de cholestérol et provoquer une baisse des réponses immunitaires. Tous les poissons (et donc leur graisse et leur chair ) sont contaminés à divers degrés, phoque compris. Plusieurs alternatives végétales contiennent des oméga-3 : graines de lin, algues, noix et huile de chanvre. Tous ces produits se retrouvent sous l’appellation bio et sont donc écologiques.

ÂMES SENSIBLES S’ABSTENIR ?

Au Canada il est presque interdit de prendre la parole pour défendre les phoques sans se voir aussitôt taxer de « méchants animalistes », d’« âmes sensibles » ou de souffrir de « sensiblerie ». Être écologiste c’est aussi avoir des notions d’éthique, de justice, de non-violence et de solidarité envers les plus vulnérables. Si un peu plus d’humains avait de la sensibilité dans leur âme et leur cœur, l’état de la planète ne s’en porterait que mieux.

Notre relation écologique avec les animaux englobe aussi un débat moral. Une soixante de philosophes et d’éthiciens ont cosigné avec le professeur Andrew Linzey de l’Université d’Oxford un texte dénonçant la chasse aux phoques comme étant cruelle et moralement injustifiable (5). Pour eux le phoque est un être vivant et sensible, bien plus qu’un simple produit de consommation.

Se dire écologiste c’est aussi comprendre que tout est interdépendant et lié, autant la souffrance des animaux, des humains que celle de la planète. Les biologistes au service des chasseurs, de l’industrie de la fourrure et des politiques gouvernementales doivent montrer leur vrai visage et ne plus se cacher derrière leurs prétentions écologiques. On peut tout fuir, mais notre conscience finit toujours par nous rattraper.
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MessageSujet: L'hypocrisie Canadienne révélée   Lamentables massacres Icon_minitimeLun 6 Avr - 12:15

3 avr.2009 – Fondation Brigitte Bardot



Depuis 40 ans, les autorités canadiennes prétendent que la chasse aux phoques est une chasse « non cruelle », et depuis 40 ans les observateurs dénoncent, chaque année, ce massacre d’une rare cruauté.



Dans son avis scientifique, adopté en 2007, L’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) précise que les phoques peuvent être « dépecés alors qu’ils sont encore conscients […] les phoques sentent les coups de couteau du dépeçage, avant de perdre connaissance ou de mourir du fait de la saignée ».



L’ancienne réglementation canadienne prévoyait que « quiconque frappe un phoque à l’aide d’un gourdin ou d’un hakapik doit le frapper sur le front jusqu’à ce que le crâne soit écrasé et vérifier manuellement que tel est le cas ou le soumettre à un test de réflexe de clignement de l’œil pour confirmer qu’il est mort avant de passer à l’abattage d’un autre phoque ». La nouvelle réglementation n’apporte rien de plus si ce n’est l’interdiction d’écorcher un phoque avant « qu’au moins une minute ne se soit écoulée après lui avoir tranché, afin de le saigner, les deux artères axillaires situées sous les nageoires avant »…



Sur le papier, les autorités canadiennes peuvent écrire ce qu’elles veulent mais sur le terrain il est impossible de contrôler ce massacre qui n’a qu’un objectif : tuer un maximum de phoques en un minimum de temps.



Il y a urgence car lorsque Brigitte Bardot s’est engagée, en 1976, dans la défense des phoques, le Canada s’était fixé un quota d’abattage de 130 000 animaux… Le quota présenté pour l’année 2009 atteint les 338 200 phoques ! Or l’Europe est le premier débouché de la chasse commerciale canadienne avec plus de 60% de parts de marché (source Le Monde).



L’Europe ne sera plus complice du massacre !



D'après les informations en notre possession, l'Union Européenne s'apprête à interdire les importations des produits issus de la chasse aux phoques. Plus encore, l'interdiction porte également sur le commerce au sein de l’UE, le transit et l’exportation de ces produits dérivés. Cette interdiction est totale et sans aucune dérogation.



Cette première étape devra cependant être confirmée par l'ensemble du Parlement, fin avril, ainsi que par les pays européens.



Le texte prévoit une exemption pour les Inuits, à condition que les produits vendus soient dérivés de la chasse traditionnelle, et répondent à « des besoins substantiels, traditionnels, rituels et éducatifs ».



La Fondation Brigitte Bardot, membre d’Eurogroup for Animals, et l’association IFAW sont intervenus auprès des instances européennes pour réclamer une définition stricte de l’exemption Inuit qui doit se limiter à une chasse « de subsistance » et ne peut être assimilée à une chasse commerciale. Nous avons proposé plusieurs amendements qui tentent de limiter la portée de l’exemption « à l’utilisation coutumière et traditionnelle, par les communautés Inuits, de produits dérivés du phoque pour leur consommation personnelle ou familiale directe ».



Enfin, le règlement européen proposé ne vise pas uniquement le Canada mais le commerce des produits dérivés des phoques et otaries abattus dans le monde. Cela représente environ 900 000 animaux ; le Canada, le Groenland et la Namibie représentant à eux trois près de 60 % du total…



Coup de théâtre : la France milite désormais pour une interdiction totale !



Alors que nous déplorions jusqu’alors la position de la France et après nos nombreuses interventions auprès de lui, le ministre de l’Ecologie a décroché son téléphone pour nous informer, le 23 mars dernier, que la France changeait de position et qu’elle militait désormais pour une interdiction totale du commerce.



L’Elysée nous l’a confirmé dans la soirée et le 30 mars nous avons reçu une lettre de M. Sarkozy en personne.



Bonne nouvelle donc puisque ce changement de position est décisif et devrait inciter d’autres pays à faire de même et ainsi faire basculer le vote…



La Russie contre la chasse aux phoques…



La Russie a interdit la chasse aux phoques âgés de moins d'un an. Le ministère avait déjà interdit la chasse aux bébés phoques de moins d'un mois en février sur demande du Premier ministre Vladimir Poutine.



"La chasse sanguinaire est désormais interdite dans notre pays comme dans la plupart des pays développés, c'est une mesure importante pour préserver la biodiversité en Russie", a souligne le ministre des Ressources naturelles Iouri Troutnev.



…et même le Canada !



Le sénateur libéral de l’Ontario, Mac Harb, a déposé mardi 3 mars un projet de loi prônant l’interdiction de la chasse aux phoques au Canada. M. Harb espère ainsi convaincre ses collègues de mettre fin à la chasse commerciale qui, selon lui, nuit considérablement à la réputation internationale du Canada et n’est plus rentable pour les chasseurs.



Dans un communiqué, le sénateur ajoute : « Vu le déclin du marché des produits du phoque et l’opposition internationale très vive à cette activité, il est temps que le Canada reconnaisse qu’il n’est plus possible de ranimer cette industrie moribonde ».



Il est intéressant de constater que l’opposition n’est pas seulement hors des frontières canadiennes. Rappelons qu’une majorité de Canadiens souhaitent que cette chasse prenne fin.



Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40189
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MessageSujet: Plus de 45.000 baleines à bosse «manquantes»   Lamentables massacres Icon_minitimeLun 15 Juin - 11:10

Plus de 45.000 baleines à bosse «manquantes»





A quelques semaines de la tenue de la 61ème session annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI), où les partisans de la chasse commerciale à la baleine tentent depuis plusieurs années d’entamer le moratoire, des chercheurs rappellent une période sombre et méconnue de la chasse baleinière.



De 1947 à 1973, alors qu’elle avait signé la convention internationale pour la régulation de cette chasse, l’Union soviétique a poursuivi une pêche illégale, grâce à ses énormes bateaux-usines, communiquant de faux chiffres à la Commission baleinière. L’URSS a ainsi prélevé des dizaines de milliers de baleines sur des populations déjà fragiles, éreintées par plusieurs décennies de chasse intensive, détaillent Phil Clapham et ses collègues dans la Marine Fisheries Review (1).



Ces chercheurs publient un décompte précis des prises soviétiques illégales dans l’hémisphère sud entre 1947 et 1973. Les navires sensés chasser dans l’océan Antarctique commençaient à tuer des baleines dès leur arrivée dans l’océan Indien. Toutes les espèces de baleines étaient tuées mais celles qui ont le plus souffert de ces activités sont les baleines à bosse. 48.702 baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) ont été tuées par les navires baleiniers soviétiques, relatent les chercheurs, dont plus de la moitié en seulement deux saisons dans l’Antarctique en 1959-60 et 1960-61.



Officiellement, l’Union soviétique avait pris 2.710 baleines à bosse dans l’océan austral. Il existait en effet un système de double registre étroitement contrôlé par le KGB qui se chargeait de l’établissement des données officielles.



Dès 1961, des flottes basées en Australie et en Nouvelle-Zélande ont vu leurs prises chuter brutalement. Elles ne remplissaient même plus leurs quotas autorisés. D’autres indices suggéraient que des baleines ‘disparaissaient’ illégalement. Un chercheur australien avait démontré dès 1965 que les prises officielles n’expliquaient pas les taux de mortalité observés.



Ce n’est qu’après la dissolution de l’Union soviétique, au début des années 90, que quelques biologistes russes qui avaient été directement témoins de ces manipulations ont témoigné et livré des informations détaillées.



Dans l’hémisphère nord, pour lequel le décompte précis n’est pas encore terminé, le pillage soviétique a sans doute précipité les baleines franches de l’Atlantique au bord de l’extinction, soulignent Phil Clapham et Yulia Ivashcenko dans leur analyse. Globalement, 200.000 baleines auraient été tuées illégalement par la flotte soviétique. Il a fallu l’adoption de nouveaux quotas en 1973 pour ce pillage s’arrête. Il explique en grande partie la difficulté de certaines populations de baleines à se remettre des pires années de chasse.



C.D.

Sciences-et-Avenir.com

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MessageSujet: Massacre de dauphins aux îles Féroé   Lamentables massacres Icon_minitimeMer 17 Juin - 6:56

Massacre de dauphins aux îles Féroé





Un rite initiatique d’un autre âge aux portes de l’Europe



Il n’y a pas qu’au Japon qu’on massacre les dauphins (voir l’article sur The Cove). Non. Et vous en avez peut-être eu la preuve grâce à une chaîne d’emails contenant ces photos relatives à un rite initiatique pratiqué dans les îles Féroé.



Ces images sont tirées d’un documentaire, “The Black Harvest”, réalisé par la BBC en 1986, et les plus récentes d’entre elles datent de 1992. Néanmoins, cette pratique a toujours lieu actuellement dans les îles Féroé, ensemble insulaire danois bénéficiant d’un régime autonome.



Le massacre de dauphins Calderon, malgré l’application parcellaire des directives européennes (qui sont signées par le Danemark mais dont l’application dépend du gouvernement local), y sont une pratique “traditionnelle”, censée marquer l’entrée dans l’âge adultes des jeunes féringiens.



Cette tradition barbare appelée “grindadráp” remonte au XVIème siècle, une époque où l’on ne savait peut-être pas que les globicéphales constituent, tout comme les autres delphinidés, une espèce sensible et intelligente.



Au XXIème, il y a en revanche toutes les raisons de s’indigner contre ce rituel révoltant, qui ne se justifie – outre par son caractère séculaire – que par le fait que les îles Féroé ne respectent pas les actes protégeant les mammifères marins. Elles pratiquent la chasse aux cétacés, et la viande baleine représente en effet du régime alimentaire insulaire !



Les manières de procéder aux massacres de dauphins se sont perfectionnés au fil du temps. Aujourd’hui, les sonars et autres procédés se sont ajoutés aux traditionnels harpons et couteaux utilisés par les Féringiens pour mettre à mort des bans entiers de globicéphales.

Face à cette situation est intolérable, je vous invite à vous manifester auprès des autorités locales, pour exprimer votre indignation face aux massacres de ces animaux. Les îles Féroé sont riches en pétrole, et il n’y a rien qui puisse, tant au niveau de la capacité économique locale qu’au niveau éthique, justifier la cruauté de ces massacres.



Vous pouvez écrire aux services ministériels féringiens suivants : le bureau du Premier ministre (info@tinganes.fo), le Parlement (logting@logting.fo) ou l’office du tourisme (tourist@tourist.fo). Ou encore à l’ambassade du Danemark en France : (paramb@um.dk).



Les autorités sont habituées à recevoir des courriers signifiant l’indignation des citoyens de la communauté internationale. C’est pourquoi vous pouvez simplement écrire un mot tel que celui-ci : “I ask the Faroes to stop the slaughter of pilot whales, which is unacceptably cruel, and is no longer a necessary food source for the population. There is no ethical reason to justify the slaughter of intelligent marine mammals. Sincerely.”



Le Blog sur les Dauphins – 16/06/2009



Source : http://www.blog-les-dauphins.com/
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MessageSujet: L'islande ne renonce pas   Lamentables massacres Icon_minitimeSam 8 Aoû - 15:13

L'Islande ne renonce pas au massacre d’espèces de baleines menacées. Si les sondages d’opinion et des recherches économiques indépendantes entreprises en Islande depuis 2006 révèlent le peu d’intérêt des habitants pour la viande de baleine, le gouvernement poursuit la chasse à la baleine.
Alors que le premier bateau baleinier de la flotte islandaise a pris la mer hier pour lancer ses harpons sur 150 rorquals communs, une espèce menacée, IFAW presse le gouvernement islandais de renoncer dès à présent à ce massacre inutile et illégal.

IFAW condamne la chasse à la baleine laquelle demeure d’une cruauté inacceptable.


Des études et recherches ont prouvé que les baleines abattues par des harpons explosifs agonisent plus d'une demi-heure avant de mourir.
Il n’existe aucune façon de les tuer humainement.

Le fait de cibler une espèce menacée soulève également de sérieuses questions de conservation car cette pratique menace les rorquals communs d’extinction.
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