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 De plus en plus réac !

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MessageSujet: De plus en plus réac !   De plus en plus réac ! Icon_minitimeMer 13 Jan - 7:28

MARCHE POUR LA VIE :
Barbarin rejoint la croisade
pour un nouvel ordre moral
Golias
--> Article mis en ligne le lundi 11 janvier 2010

Parmi les 24 évêques qui ont rejoint le Comité de soutien de la Marche pour la Vie, dont la 6e édition aura lieu le dimanche 17 janvier, on note la présence d’un cardinal, et non des moindres, puisqu’il s’agit du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules.

Le même prélat, décidément omniprésent, avait également tenu à participer aux aux derniers cent mètres d’une marche priante de SOS Tout-petits vers Notre-Dame de Fourvière , à Lyon . Une première.

Ce soutien très médiatisé est un clin d’œil complaisant à l’endroit du courant traditionaliste qui ne manque pas d’être relevé. Il s’agit d’un indice d’une arme de changement radical de l’attitude de l’Église de France, même s’il reste discret. A l’évidence, la « Marche pour la vie » est la plus importante manifestation pro-vie française, de tendance franchement intransigeante, non seulement par le nombre mais par son impact.

Au départ, la quasi totalité des évêques était réservée sinon même hostile à une semblable manifestation de force. Il faut savoir que la manifestation a pour but de conduire à l’abolition de la loi Veil-Aubry, ce que se gardait d’exiger après le vote parlementaire la conférence des évêques de France. Une radicalité abrupte dans la revendication qui indispose encore nombre d’évêques français attachés à l’autonomie de la conscience et privilégiant le témoignage fraternel à la démonstration de force.

Aujourd’hui encore le cardinal André Vingt-Trois, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a rien d’un progressiste, demeure indisposé par ce type de militantisme. Et y fait barrage.

L’exemple est venu d’ Italie et surtout d’ Espagne . L’interventionnisme convaincu, et sans aucun doute assez habile, de ce stratège que fut et que demeure le cardinal Camillo Ruini a certainement fait souvent mouche. De même que le militantisme fanatique d’un nombre non négligeable d’évêques espagnols, sous la houlette du Président de la conférence, le cardinal Antonio Maria Rouco Varela. A l’évidence, les évêques français tentés d’abonder dans un tel sens se sentent aujourd’hui décomplexés. A l’instar des plus connus d’entre eux, comme Mgr Dominique Rey ou Mgr Marc Aillet de Bayonne.

Il y a sans doute une autre explication. Les cathos français vieillissent et se dispersent. Seuls les courants tradis et intransigeants résistent un peu mieux - pour le moment - à l’érosion. Les évêques sont donc parfois tentés de se montrer complaisants avec la droite du Christ. S’agrippant ainsi au mirage d’un retournement de situation. Du moins, ils ne veulent plus se mettre à dos les franges les plus droitières du catholicisme. Quitte à payer le prix de la compromission avec elles. Cela est également vrai au niveau liturgique.

Il faut savoir que des petits groupuscules intégristes déploient un intense travail de lobbying. Déployant aussi toute une stratégie pour convaincre les évêques, affaiblir leurs résistances et les gagner, au moins en partie, à leur cause.

Tous les évêques vivant en France, y compris les retraités, qui ont davantage les coudées franches, ont été sollicités. Seuls 24 d’entre eux ont accepté de signer la courte lettre de soutien qui leur était proposée. Parmi eux, des épiscopes, dont on se demande vraiment ce qu’ils sont allés faire dans cette galère. Comme Christian Kratz, l’un des deux auxiliaires de Strasbourg ou François Jacolin l’évêque de Mende. C’est à la fois beaucoup (trop à notre avis) et peu. Car cela signifie qu’il reste un nombre relativement important de prélats tout à fait opposés. Même si le camp intransigeant gagne peu à peu du terrain.

A présent, les organisateurs de cette marche attendent la présence physique d’un évêque, ou mieux de plusieurs - ils n’osent espérer un cardinal - ce qui donnerait un poids beaucoup plus fort encore à l’initiative. Ce qui ne tardera certainement pas à venir. On parle de Mgr Guy de Kérimel, l’évêque de Grenoble. Le soutien du vibrionnant cardinal de Lyon marque cependant un vrai tournant.

Golias s’est inquiété à de plusieurs reprises de l’orientation à la fois brouillonne et très orientée donnée par le cardinal de Lyon à la pastorale de son diocèse. Tentant un maillage du territoire et des champs d’apostolat très efficace.

Une stratégie de reconquête intransigeante tout azimut.
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MessageSujet: Retour des pétales de rose et des processions   De plus en plus réac ! Icon_minitimeLun 7 Juin - 5:21

PROCESSIONS DU SAINT-SACREMENT (Fête-Dieu) : Le retour de l’Eglise triomphante à Bruxelles, Lyon
et ailleurs...
Venez avec vos pétales de rose !

Lors du Concile Vatican II, l’évêque de Bruges, Mgr Emile de Smedt, grande figure de l’épiscopat belge, personnage au demeurant, inspirateur de Danneels qu’il ordonna prêtre, dénonça les fléaux de l’Eglise de son temps. En particulier le cléricalisme et le triomphalisme.

L’archevêque de Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, entend défiler à l’occasion de la fête du corps et du sang du Seigneur appelée autrefois (Fête-Dieu*) en tête de la procession du Saint-Sacrement, comme le rapportent deux quotidiens belges "Le Soir" et "La Libre Belgique".

Après avoir disparu, cette procession solennelle dans les rues de la Capitale belge, aujourd’hui ville à majorité musulmane, a été restauration en 2005. Mais sans participation du cardinal qui voulait rester en retrait d’une telle initiative. Par contre, à Namur, Mgr Léonard conduisait chaque année une semblable procession.

Cette année, sous la haute présidence de l’archevêque, la célébration prendra en outre un tour particulier. Les organisateurs ont en effet demandé de "marcher avec le Christ et pour le Christ dans Bruxelles et la Belgique qui ont tant besoin de Sa Lumière".

"Le Soir" note toutefois que tous les évêques belges ne sont pas unanimes dans la volonté de restaurer ces anciennes pratiques. On sait que les processions de la Fête-Dieu sont nées en particulier à ... Liège au XIIIe siècle. Mais l’évêque de cette ville, Mgr Aloys Jousten ne souhaite pas faire comme son voisin de Bruxelles. Il exprime au contraire ses "réserves" au sujet de l’initiative de Léonard. Le triomphalisme n’est pas partout de saison.

A Lyon, ce dimanche, c’est la procession de la Fête-Dieu (ou du saint-Sacrement) de l’église Saint-Georges à la primatiale Saint-Jean avec le cardinal Barbarin : "N’oubliez pas d’amener des pétales de roses" est-il affiché sur la façade de la cathédrale côté manécanterie... Pie X est de retour !

NB : C’est le pape Jean Paul II qui relança les processions de la Fête-Dieu (ou du saint-Sacrement) dès le début de son pontificat.

Fête-Dieu* La Fête-Dieu, Fête du Saint-Sacrement ou Corpus Christi est une fête religieuse catholique, mais aussi anglicane, célébrée le jeudi qui suit la Trinité, c’est-à-dire soixante jours après Pâques. Les origines de la Fête du Corps et du sang du Christ, célébrée le jeudi après le dimanche de la Sainte-Trinité (en France, le dimanche suivant, en vertu d’un indult papal), remontent selon certains historiens au XIIe siècle. L’élévation manifestait le désir de contempler l’hostie, mais l’impulsion décisive fut donnée par sainte Julienne de Cornillon et la bienheureuse Ève de Liège. Actuellement, le nom officiel de la fête est « Solennité du corps et du sang du Christ ». Cette fête commémore l’institution du sacrement de l’Eucharistie. La Fête-Dieu est un jour férié dans certains pays catholiques (Allemagne – dans certaines régions avec une population catholique, Autriche, Brésil, Colombie, Pologne, Suisse par exemple) - source Wikipédia
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