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 Isabelle Autissier fait la chasse aux objets flottants non identifiés

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Isabelle Autissier fait la chasse aux objets flottants non identifiés Empty
MessageSujet: Isabelle Autissier fait la chasse aux objets flottants non identifiés   Isabelle Autissier fait la chasse aux objets flottants non identifiés Icon_minitimeVen 29 Jan - 6:42

Isabelle Autissier fait la chasse aux objets flottants non identifiés


La navigatrice, partie pour trois mois au large de l’Antarctique, teste un matériel expérimental conçu pour éviter les collisions avec des morceaux de glace à la dérive

C’est le cauchemar de tout marin : l’ofni , objet flottant non identifié. Qu’il s’agisse de bouts de glace (growlers) à la dérive en raison du réchauffement climatique ou de conteneurs, arbres et autres planches laissés par l’homme, ils se sont multipliés ces dernières années, au point de rendre la navigation de plus en plus dangereuse. Et d’inquiéter les membres de l’équipage du trimaran géant Banque populaire 5, en attente de départ pour une tentative contre le record du tour du monde, le trophée Jules-Verne.

En avril dernier, le bateau skippé par Pascal Bidégorry avait heurté un de ces ofni lors d’une sortie d’entraînement. Il s’en était sorti avec un flotteur tribord partiellement endommagé. « C’est un gros stress à gérer, admet Ronan Lucas, directeur technique du projet et lui-même embarqué comme équipier. Nous voulons battre le record du tour du monde à la voile, mais nous savons très bien que tout peut s’arrêter en quelques secondes. » À terme, la solution viendra peut-être d’un système actuellement expérimenté par Isabelle Autissier dans son expédition « No Man’s Land Project ».

La navigatrice, partie d’Ushuaia (Argentine) à bord de son voilier ADA 2, longe en ce moment l’Antarctique par l’ouest. Elle dispose à son bord d’une version simplifiée d’un système de détection expérimental développé par Safran, groupe français d’armement et de haute technologie. Il s’agit d’une caméra infrarouge disposée en haut du mât, qui peut repérer jusqu’à 800 mètres de distance tout objet de plus de deux mètres cubes n’ayant pas la même température que l’eau. Un gyrostabilisateur compense les mouvements de la mer pour obtenir des images nettes et cadrées.

Un marché prometteur
Ce système avait déjà été installé sur le monocoque engagé avec Marc Guillemot sous le nom de Safran lors du dernier Vendée Globe. « Mais nous n’avons pas croisé suffisamment de ces ofni pour nous assurer de sa fiabilité, explique Jean-Marie de La Porte, électronicien chargé d’adapter le système. Isabelle, qui se trouve dans une zone où les growlers sont très nombreux, va ramener une banque d’images qui va nous permettre de rendre l’appareil plus efficace et plus sensible pour la prochaine édition. Lorsque ce prototype sera au point, nous aimerions l’industrialiser et le vendre à d’autres équipes. »

Le marché semble prometteur, tant le nombre des accidents s’est multiplié. « Il est vrai que c’est une angoisse de partir sans savoir sur quoi on va tomber, avoue Marc Guillemot, troisième lors de la précédente édition du Vendée Globe. Ce matériel donne une sécurité supplémentaire. Mais il ne m’a pas empêché par exemple de heurter une baleine ! Il ne nous alerte que si l’objet n’est pas totalement immergé et que sa température diffère de celle de l’eau. Cela peut être efficace pour une bille de bois, mais plus difficilement pour un conteneur en ferraille, par exemple. »

Lors du Vendée Globe 2008-2009, les organisateurs de la course avaient d’ailleurs contraint les participants à passer par des portes virtuelles, pour les détourner des zones les plus dangereuses dans les mers du Sud. La technologie développée par Safran pourrait permettre d’abandonner cette précaution pour la prochaine édition, en 2012, et rendre aux marins davantage de liberté de navigation.
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