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 Petites cuisines financières pas très catholiques

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MessageSujet: Petites cuisines financières pas très catholiques   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeLun 7 Juil - 5:36

Après les révélations du Canard Enchaîné, ce mécréant, mercredi dernier, le Figaro revient ce matin sur "l’affaire des sanctuaires". Après l’article du Canard, la nouvelle a fait le tour de Lourdes en quelques minutes écrit le Figaro, partie de la ville haute, elle s’est propagée le long du boulevard de la Grotte pour descendre chez "ceux d’en bas", du côté des sanctuaires. Dans les cafés et sur les places publiques, on ne parlait plus que de "ça" dit l’envoyé spécial du Figaro Jean-Marc Philibert : le recteur des sanctuaires, le père Raymond Zambelli, est sous le coup d’une enquête ouverte par le parquet de Tarbes sur des soupçons de détournements de fonds. Une affaire sensible puisque celui qui est visé rappelle le Figaro, c’est le plus haut personnage de l’Eglise dans un lieu de pélerinage si important pour l’Eglise catholique et en plus dans un contexte bien particulier : à deux mois de la visite du pape Benoît XVI et en pleine célébration du jubilé des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirou il y a 150 ans. Il y a, reconnaît le Figaro, de quoi pester contre les révélations du Canard Enchaîné... Du côté de la hiérarchie catholique, on se veut serein, impossible selon elle de détourner des dons des pélerins dans l’enceinte des sanctuaires. Alors comment expliquer les 470 000 euros apparus miraculeusement sur le compte en banque personnel du père Zambelli, et bien, selon lui rien de diabolique, le Figaro rappelle qu’il a expliqué la semaine dernière dans une conférence de presse que c’est juste l’addition des dons et des legs de fidèles particulièrement généreux depuis près de 30 ans... Ca paraît d’une simplicité biblique, c’est ce que l’enquête devra confirmer...

Pendant qu'on y est on ferait bien d'enquêter sur le recteur auto-proclamé et gourou de Léoncel qui se dit moine et qui roule grosse cylindrée a plus de 20 pièces à sa disposition...pour 5 paroissiens dont 1 vache !
Bref le prêtre le plus inocupé de France ...une belle magouille qui met en jeu des fonds publics !!!
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MessageSujet: Lourdes : les miracles finaciers du recteur   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeVen 11 Juil - 8:42

Le Père Zambelli recteur des sanctuaires de Lourdes semble dans de bien mauvais draps .Eminent ecclésiastique d'origine normande, de 65 ans, il a été l'objet d'une note au parquet de Pau suite à un étrange gonflement de son compte personnel.

Le Père a bénéficié récemment de rentrées d'argent de 427.000 euros (alors qu'en théorie il
ne perçoit qu'un traitement annuel d'environ 8 700 euros). Cette affaire voit le jour peu de
temps avant la venue du Pape en France.

Le Père Zambelli est tout simplement soupçonné d'avoir détourné à son profit des dons très substantiels (peut-être pour s'assurer des vieux jours dans le luxe)
Les enquêteurs ont également remarqué qu'il pourrait s'agir chez le Père Zambelli d'une pratique récurrente.

Jadis recteur du pèlerinage de Lisieux, il aurait déjà bénéficié de nombreux versements par chèques et d'un solde créditeur très important. « C'est une histoire qui date d'une trentaine d'années, quand j'étais curé à Courseulles-surMer (Calvados). Une dame m'a proposé de m'aider et m'a donné une maison. J'y suis allé quelque temps en vacances avant de la revendre pour 800 000 F soit environ 120 000 €. » explique le Père Zambelli. Cette dame, âgée aujourd'hui de 94 ans et atteinte de la maladie d'Alzheimer, l'aurait également aidé en lui versant des honoraires de messes. Ceux-ci lui auraient rapporté 60.000 F par an pendant vingt-trois ans, soit 210.000 euros ! Ce « petit capital » selon les mots du P. Zambelli, qui voyait là une façon d'assurer sa retraite l'a suivi à Lourdes ! Le Pape devant venir à Lourdes le 13 septembre, le Parquet a décidé de reporter l'interpellation et l'audition du Père Zambelli après la venue de Benoît XVI pour éviter que ce voyage ne se déroule dans de trop mauvaises conditions. Cela pourrait lui permettre de passer encore d'agréables vacances et de préparer sa défense. Ce dernier point pouvant d'ailleurs s'avérer passagèrement plus délicat.

Romano Libero in Golias

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et à Léoncel ?
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MessageSujet: L'Eglise bientôt cotée en bourse ?   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 15:48

Une fois la messe dite, entre deux confessions, à l'abri des regards des fidèles, l'évêque de votre diocèse est peut-être discrètement en train de surveiller les cours de la Bourse. De vérifier que la crise des subprimes n'est pas en train de dégénérer. Que la valeur de son portefeuille n'a pas chuté. Son pseudo sur le site Boursorama ? "Pie 12" ou "JP 2". La scène est fictive, mais pas totalement fantaisiste.


Zoom Des diocèses recrutent des pros de la finance

Depuis le 31 mai, les évêques de France ont en effet la possibilité inédite de souscrire à un fonds d'investissement dédié. Nommé Ethica, ce FCP - pour fonds commun de placement - a été proposé en mars aux représentants des 95 diocèses de France, lors de leur réunion annuelle, par la Conférence des évêques de France (CEF), la structure qui les chapeaute.

Ce portefeuille n'est toutefois pas un produit financier comme les autres. C'est un fonds catholique, éthique. Investi uniquement dans des actions d'entreprises conformes aux valeurs de l'Eglise, comme le respect de la vie, la promotion de la paix ou le rejet de la corruption. "Concrètement, cela signifie que nous n'achetons pas d'actions de laboratoires pharmaceutiques qui vendraient la pilule abortive", explique Charles-Antoine Smet, gérant chez Allianz Global Investors, la société de gestion qui a remporté l'appel d'offres des diocèses. Et les préservatifs ? "On ne va pas jusqu'à parler de contraception", indique-t-il.

Le filtre est déjà coercitif. Seules 38 % des actions cotées en Europe respectent les critères listés dans un document intitulé "Gestion des biens de l'Eglise : enjeux ecclésiaux/enjeux éthiques". Un dossier de vingt-cinq pages, dans lequel il est également expliqué que "les chrétiens doivent être rendus conscients des enjeux pratiques de la vie de leur Eglise : ni ignorance, ni honte, ni dissimulation".

Depuis deux ans, les évêques réfléchissaient à la meilleure manière de gérer les biens de l'Eglise. "Nous voulions un produit avec NOS principes éthiques, et pas ceux de quelqu'un d'autre, explique Jean-Michel Coulot, secrétaire général adjoint chargé des questions administratives et financières à la CEF. Il a fallu un an et demi de préparation pour arriver à un consensus."

Jusqu'ici, faute de mieux, les diocèses créaient leurs propres portefeuilles, investissant les deniers de l'Eglise, l'argent de la quête des paroisses qu'ils supervisent ou les legs dans des placements de "bons pères de famille". Des sicav monétaires pour l'essentiel, avec un rendement assuré, mais limité.

Les dons des fidèles baissent d'année en année. Ce fonds éthique est donc une aubaine pour doper les finances de l'Eglise, sans culpabilité. "L'objectif est de faire au moins aussi bien que le marché, et si on peut, à terme, aussi bien que les Bourses européennes (l'indice Eurostoxx 50)", détaille M. Coulot. "L'argent n'est pas mal s'il n'est pas notre maître", insiste Jean-Louis Posté, lui aussi de la CEF. Et ce dernier d'évoquer la visite du Christ à Zachée, le collecteur d'impôts qui finit par distribuer la moitié de ses biens aux pauvres. "En 1968, certains prêtres avaient peur de faire la quête, maintenant l'Eglise est plus décomplexée", constate-t-il. Le concile Vatican II y a sans doute aidé.

Fin juillet, l'encours du fonds Ethica a atteint 4,6 millions d'euros. "Arriver à 100 millions d'euros à terme, c'est crédible", présage même M. Posté. Un tiers des diocèses de France se sont déjà laissé tenter. Parmi eux, Paris, Lyon, Nanterre, Annecy... Ce dernier a déjà mis 200 000 euros et compte monter jusqu'à 1 million d'euros d'ici un an. Pascal Delanoye, évêque adjoint du diocèse de Lille, lui aussi souscripteur, est enthousiaste : "Ce fonds, c'est le nôtre. L'Eglise a imposé ses critères, on ne s'est pas adaptés à un fonds existant ."

Pour le catholicisme, qui entretient un rapport ambigu, souvent alourdi d'un sentiment de culpabilité, avec l'argent, se mêler de finance est acrobatique. La pratique est toutefois assez courante pour d'autres religions. Les produits de finance islamiques, avec des fonds "charia compatibles", qui totalisent aujourd'hui près de 700 milliards de dollars (441 milliards d'euros) dans le monde, en sont l'exemple le plus important. Quant à la religion protestante, "c'est elle qui a été à l'origine des fonds étiquetés ISR, pour investissement socialement responsable", rappelle Catherine Husson-Traore, directrice générale du cabinet spécialisé Novethic. Ainsi, les quakers américains ont été les premiers à investir en excluant de leur portefeuille les capitaux issus du commerce des armes, de l'alcool et du tabac...

Dans le catholicisme, quelques rares initiatives ont aussi été recensées. Bien avant les évêques, la Soeur Nicole Reille, économe à la congrégation Notre-Dame, avait monté en 1983, avec la société de gestion Meeschaert, un fonds d'investissement éthique, Nouvelle stratégie 50, pour compléter la retraite des religieuses. "Les communautés se transforment de plus en plus en maisons de retraite, ça nous coûte plus cher, et les ressources manquent", explique-t-elle. Pour faire fructifier le patrimoine des religieuses tout en respectant les principes de l'Eglise, est ainsi née l'association Ethique et investissement. Son objectif : auditer les entreprises et les interroger sur les sujets qui fâchent pour, si possible, les faire évoluer. "A l'époque, on a soulevé quelques bombes", se rappelle Mme Reille, mentionnant notamment les questions posées au pétrolier Total sur ses investissements en Birmanie.

La plupart des diocèses de France n'ont toutefois pas encore osé sauter le pas et souscrire à Ethica. Quand ce n'est pas pour des raisons éthiques, c'est une question de moyens. Jouer en Bourse les quelques dons des fidèles, alors que les marchés tremblent, serait trop audacieux pour certains. "On est très heureux de ce que la Conférence des évêques de France a fait, mais on n'a pas assez de marge de manoeuvre pour souscrire à Ethica", signale ainsi Alain de Bovis, chargé des affaires financières à l'évêché de Marseille. "Ethica, c'est très bien, mais la priorité pour nous, c'est de réhabiliter une école pastorale à Athis-Mons", ajoute son homologue au diocèse d'Evry, Joëlle Delanoue.

Enfin, faire de l'argent avec de l'argent, est encore un interdit trop grand pour certains membres de l'Eglise catholique. "Spéculer ? Jamais de la vie !", juge ainsi Paul Mouraud, prêtre depuis 1962 à Saint-Michel-Chef-Chef (Loire-Atlantique).
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MessageSujet: Eglise de Scientologie   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeMar 9 Sep - 6:30

La Scientologie : "une recherche du profit optimal"
NOUVELOBS.COM | 09.09.2008 | 08:09
C'est le constat sans appel que dresse l'ordonnance de renvoi de l'Eglise de scientologie en tant que personne morale devant le tribunal correctionnel de Paris pour "escroquerie en bande organisée".


Le quotidien Libération publie, mardi 9 septembre, des extraits de l'ordonnance de renvoi de l'Eglise de scientologie, en tant que personne morale, devant le tribunal correctionnel de Paris, signée lundi par le juge d'instruction Jean-Christophe Hullin.

"Une recherche du profit optimal"

"On a constaté de multiples manipulations bancaires, entièrement concertées entre plusieurs des mis en examen", selon le texte de l'ordonnance. "Ces malversations (…) éclairent d'un jour particulier les activités individuelles voire collectives des scientologues les plus importants de la rue Legendre".
Le texte souligne qu'il n'y a plus "aucun doute sur la finalité commerciale de l'action scientologue, dénotant d'une véritable obsession pour le rendement financier." Il insiste sur la "grande rationalité des finances, autour d'une recherche du profit optimal, stimulée par l'assurance pour les officiers traitant de la scientologie d'un gain personnel", et sur "la dissimulation ensuite de ces gains personnels, tant à l'égard de l'administration fiscale que pour des raisons obscures".
"La circonstance de bande organisée s'applique d'autant plus (…) que les mis en examen (…) sont liés par une relation amicale ancienne et des lien familiaux et d'alliance", conclut le texte de l'ordonnance.

"Escroquerie en bande organisée"

L'Eglise de Scientologie a été renvoyée lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour "escroquerie en bande organisée".
C'est le juge Jean-Christophe Hullin qui a signé lundi l'ordonnance renvoyant l'Association spirituelle de l'Eglise de Scientologie (ASES -Celebrity centre), principale structure de l'association en France et sa librairie, la SARL SEL.
Selon une source proche du dossier, la condamnation de l'Eglise de Scientologie pourrait aboutir à la dissolution des deux structures mises en cause.

Voila qui rapelle l'affaire Léoncel... http://leoncel.free.fr

et si l'Eglise catholique suivait souvent ces chemins là ?
jocolor geek rendeer affraid
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MessageSujet: L'Eglise catholique lance une campagne d'appel aux legs à partir du 29 septembre   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeJeu 25 Sep - 15:17

PARIS, 25 sept 2008 (AFP) - L'Eglise catholique lance une campagne d'appel aux legs à partir du 29 septembre

L'Eglise catholique lance à partir du 29 septembre une campagne d'appel aux legs dans la presse nationale et les diocèses sur le thème "Grâce à vous", a annoncé jeudi la Conférence des évêques de France (CEF).

Les affiches seront diffusées du 29 septembre au 26 octobre dans toute la presse chrétienne mais aussi dans des hebdomadaires comme Télérama et le Figaro Magazine, ainsi que sur des chaînes de radio et de télévision, selon la CEF.

Un site internet www.legs.catholique.fr est ouvert à cet effet.

Le coût de la campagne s'élève à 300.000 euros.

Actuellement, les diocèses recueillent chaque année environ 65 millions d'euros de legs.

Depuis la loi de séparation des Eglises et de l'Etat (1905), l'Eglise ne reçoit de subventions ni de l'Etat français ni du Vatican et vit de la générosité des fidèles.

...méfiez vous car l'Eglise est avide et impatiente : à Léoncel elle n'a pas su attendre cyclops

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MessageSujet: Pas cher payé après magouilles   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeSam 6 Déc - 16:06

LOURDES (Hautes-Pyrénées), 6 déc 2008 (AFP) - Détournement de fonds: un an avec sursis pour l'ancien recteur de Lourdes

L'ancien recteur des sanctuaires de Lourdes, le Père Raymond Zambelli, a été condamné vendredi par le tribunal de Tarbes à un an de prison avec sursis pour le détournement de quelque 50.000 euros de dons destinés aux Sanctuaires, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

"Il y a eu un détournement de chèques qui étaient destinés à l'église et que le père a placé sur son compte", a indiqué vendredi au cours d'une conférence de presse le procureur de la République de Tarbes, Gérard Aldigé.

Jugé pour "abus de confiance" dans le cadre d'une procédure de comparution en reconnaissance préalable de culpabilité, l'ancien recteur, qui avait démissionné début novembre "pour raisons de santé", n'a été condamné à aucune peine d'amende, le Père Zambelli ayant remboursé les plaignants et les Sanctuaires de Lourdes.

L'origine de quelque 250 chèques a été vérifiée par les enquêteurs, et 20% des personnes ayant émis ces chèques ont confirmé que l'argent était destiné au Père Zambelli. 80% des chèques encaissés par l'ancien recteur, pour un montant de 50.000 euros, étaient en revanche destinés à l'église, et cinq personnes avaient porté plainte.

"Pour les espèces cela a été évidemment impossible", a cependant reconnu le procureur.

Une enquête préliminaire, confiée à l'antenne de Pau de la police judiciaire de Bordeaux, à propos des agissements du recteur des sanctuaires de Lourdes avait été ouverte à la demande du parquet de Tarbes après un signalement en juin 2008 du Tracfin, la cellule de lutte anti-blanchiment d'argent dépendant du ministère des Finances.

et à Léoncel quand est-ce qu'on juge ? ?

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MessageSujet: Un prêtre américain détournait l'argent des aumônes pour mener grand train   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeJeu 22 Jan - 16:51

DELRAY BEACH (Etats-Unis), 21 jan 2009 (AFP) - Un prêtre américain détournait l'argent des aumônes pour mener grand train

Un prêtre américain de Floride (sud-est) a reconnu mercredi avoir volé jusqu'à 800.000 dollars dans les aumônes faites à sa paroisse pour mener un train de vie... pas très catholique.

Le père John Skehan, âgé de 66 ans, utilisait l'argent de l'église catholique de Saint Vincent Ferrer, à Delray Beach, pour s'offrir des virées dans les casinos de Las Vegas, s'acheter toutes sortes d'objets coûteux, ou encore entretenir sa maîtresse, l'ancienne comptable de l'église.

Le mode opératoire était simple et efficace: chaque dimanche après la messe, le père Skehan récoltait une partie des dons qu'il plaçait ensuite sur un compte à l'étranger.

Le prêtre a reconnu les faits mercredi devant un tribunal de Floride en plaidant coupable, ce qui permet de négocier une peine en échange des aveux. En l'occurence, il encourt jusqu'à 31 ans de prison.

Son avocat, Scott Richardson, a indiqué que le prêtre et l'Etat de Floride avaient conclu un "accord amiable" et que le "père Skehan acceptait la responsabilité de ses actes".

Un autre prêtre de l'église, Francis Guinan, comparaissait pour les mêmes faits et clamé son innocence. "Ce n'est pas parce que deux prêtres ont travaillé dans la même église et que l'un prétend être coupable que l'autre l'est également", a argué son avocat, Richard Barlow.

En raison de la prescription, les deux prêtres ne peuvent être poursuivis que pour des vols commis après 2001, mais les autorités pensent qu'ils pourraient avoir détourné jusqu'à 8 millions de dollars lors des 20 dernières années.

Le procès des deux hommes doit se poursuivre dans les semaines à venir.

Arrow Ca vour rappelle pas qqchose ? ...mais oui c'est bien sûr ! c'est LEONCEL !

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MessageSujet: Les subventions Sant’Egidio : laïcité positive oblige !   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeJeu 30 Avr - 15:36

Les subventions Sant’Egidio : laïcité positive oblige !
Romano Libero

L’association catholique de Sant’Egidio, organisatrice en 2005 à Lyon de la 19ème Rencontre internationale pour la paix, a obtenu jeudi en appel l’octroi de 600.000 euros de subventions des collectivités locales dont le versement avait été annulé en première instance.

En effet, il faut savoir qu’en 2007, le tribunal administratif de Lyon saisi par une association anticléricale "La Libre Pensée" avait annulé les décisions prises en 2005 par le Conseil général du Rhône, la région Rhône-Alpes, le Grand Lyon et la Ville de Lyon d’allouer respectivement à l’association italienne 300.000 euros pour le premier et 100.000 euros pour les trois autres, sommes tout de même de grande importance. Le tribunal avait notamment estimé que ces décisions avaient "été prises en méconnaissance des dispositions (...) de la loi sur le séparation des églises et de l’Etat". La communauté de Sant’Egidio composée de laïcs avait en effet organisé en septembre 2005 à Lyon sa 19ème Rencontre internationale pour la paix, sur le thème "le courage d’un humanisme de paix". Les collectivités locales et Sant’Egidio France ont essayé d’expliquer que la manifestation n’avait pas de caractère cultuel. La cour administrative d’appel de Lyon leur a donné raison jeudi estimant que "les circonstances que cette association est d’obédience catholique (...) ou que ses membres se réuniraient entre eux pour prier n’établissent pas qu’elle aurait des activités cultuelles". L’un des points importants relevés est que "le programme de la 19ème Rencontre internationale pour la paix ne prévoyait pas de célébration eucharistique" et que "la seule prévision (...) d’un horaire auquel les responsables des différentes confessions pouvaient organiser des prières, n’a pas le caractère d’une activité cultuelle". Enfin, et ce point est à souligné, "eu égard à l’intervention (...) de nombreuses personnalités nationales et internationales", cette "19ème Rencontre internationale pour la paix est de nature à favoriser le développement économique" des collectivités locales concernées et "participe à (leur) image de marque".

Voilà bien une nouvelle susceptible de réjouir le coeur du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et primat des Gaules, qui multiplie à volonté les signes d’amitié envers la communauté. Reste à savoir si cet argumentaire très scolastique et visiblement ’"ad hoc" pour justifier un choix somme toute idéologique sonne de façon vraiment convaincante. Alors que l’Etat s’apprête à redonner une pleine reconnaissance à des diplômes universitaires obtenus dans des établissements confessionnels, cet autre signe d’une laïcité bien revisitée confirme une certaine évolution qui pose au moins question. Peut-être une avancée de ce que Nicolas Sarkozy lui-même définissait comme une "laïcité positive".

(in Golias)
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MessageSujet: Les « ex » de l’Eglise gagnent leur procès en cassation contre l’épiscopat français   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeLun 26 Oct - 8:10

La Cour de Cassation valide les années de postulats et noviciats contre l’avis du culte catholique
Les « ex » de l’Eglise gagnent leur procès en cassation contre l’épiscopat français
Jean Doussal

Les lecteurs de Golias ont été régulièrement informés des actions judiciaires initiées par d’anciens membres de congrégations religieuses pour la validation de leurs trimestres de postulat et noviciat. L’enjeu était double :
- faire reconnaître ces trimestres comme cultuels et donc comme trimestres d’activité
- obtenir pour ces trimestres la pension Cavimac.

Ce deuxième objectif est dérisoire autour de 20 euros par mois, mais le premier lui est central car chacun sait l’importance des 160 trimestres nécessaires pour liquider sa retraite entre 60 et 65 ans. A défaut d’atteindre ce nombre (d’ailleurs en croissance 162, et bientôt 164), ceux et celles qui « liquident » leurs droits à 60 ans sont en réalité dans un marché de dupe : ils subissent une décote jusqu’à la fin de leurs jours. Un conseil donc à toutes celles et à tous ceux qui dès 55 ans aspirent à une retraite à 60 ans : ne partez pas sans avoir fait le « plein » de vos trimestres… Pour le moins, avant de liquider vos droits, demandez une simulation de ce qui serait touché à 60 ans et à 65 ans…

Revenons aux anciens membres de congrégations religieuses, pour les hommes la période de noviciat était autour d’une année, pour les femmes la période postulat noviciat était en moyenne de 3 ans. On sait qu’ensuite les carrières féminines sont rarement aussi avantageuses que celles des hommes, en outre bien souvent les congés parentaux où le temps partiel, les pénalisent malgré les trimestres pour enfants. On comprend mieux dès lors l’importance de tous les trimestres, y compris ceux d’une période cultuelle…

La Cour de Cassation confirme les jugements

Les procès faits à la Caisse des cultes et donc aux congrégations religieuses, avaient pour origine, la situation d’une ancienne religieuse, à qui il manquait 24 trimestres (6 années) du fait d’un changement de congrégation. Par quoi s’explique un tel « manque » ? Par une disposition du culte catholique qui ne considère comme « membre » que celles et ceux qui ont fait « profession de vœux ».

Les juges de Vannes et de Rennes, constatèrent la réalité des faits : ces postulantes et novices, changeaient de nom, portaient un habit religieux, étaient entièrement dépendantes de leurs congrégations auxquelles elles donnaient tout, jusqu’à être coupées de toutes relations avec leurs familles… La Cour d’Appel de Rennes confirma ces jugements : voilà ce que la Cour de Cassation cautionne à son tour.

Après le premier jugement, le culte catholique avait changé « sa » règle, désormais les novices et les séminaristes sont affiliés à la Caisse des cultes dès leur admission au noviciat et au grand séminaire depuis le 1er juillet 2006… Mais tant pis pour les novices et séminaristes d’avant cette date : ils devaient rester pénalisés à jamais : la Cour de Cassation ouvre la voie d’une régularisation. Le culte catholique ne peut pas faire ce qu’il veut en matière de droit social.

Une régularisation que tous les cultes auront à gérer

Dans un article de l’été 2008 sur le culte bouddhique nous avions dénoncé la situation des « sta-pra » « stagiaires pratiquants », dont la main d’œuvre est utilisée sans couverture sociale à tous les travaux du monastère. Nous avions dénoncé la situation de très nombreux moines et moniales bouddhiste sans couvertures sociales ou à la CMU. Le scandale touche tous les cultes, ils jouissent du privilège des dons défiscalisés, tandis que beaucoup de leurs membres sont inscrits à la CMU.

Le culte catholique s’estimait à l’abri de telles pratiques or lui aussi est touché, notamment par le biais des « communautés nouvelles » et là le scandale va bien au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. Alors que la plupart de ces communautés ont vu le jour dans les années 1970, et 1980, elles n’ont été admises à la Cavimac qu’à partir des années 2000. Il manque donc à leurs membres 10, 15, 20 ans parfois plus soit 40, 60, 80 trimestres et au-delà pour la validation de leur retraite… Davantage même ces communautés étant ouvertes à des couples, dans ceux-ci seul l’homme cotise depuis 2000 ; sa femme étant son « ayant droit », n’aura pas de retraite propre, mais seulement en cas de décès du mari, la pension de réversion.

La confirmation d’un livre

L’Eglise de France est interpellée « … qu’as-tu fait de la Caisse des cultes ?* » . L’histoire commence en 1948, l’Eglise catholique refuse que ses membres soient affiliés à la Sécurité sociale, au motif que les Caisses de Sécurité sociale sont « paritaires », alors que dans l’Eglise le pouvoir est « hiérarchique » ! Elle promet cependant d’instituer la Sécurité sociale en interne.

En 1971, un prêtre constate que les promesses n’ont pas été tenues et il suggère une fondation dans laquelle les congrégations et diocèses inscriraient leurs biens immobiliers. Au fur et à mesure que ces biens seraient devenus inutiles, le produit de la vente assurerait la retraite de tous les prêtres et membres de collectivités religieuses.

Cette fondation vit en partie le jour, mais sans les ambitions de son promoteur. 1978, l’Eglise de France bénéficie de la loi de généralisation de la Sécurité sociale à tous les français… mais exige une Caisse à part dans lequel la retraite des membres est calculée sur le fondement d’allocation aux vieux travailleurs, les congrégations et diocèses s’engageant à des compléments… Mais deux poids et deux mesures : les congrégations et diocèses assurent les compléments à leurs membres, mais les refusent aux anciens membres sauf là encore au titre de la charité, pour celles et ceux en difficulté. Or que demandent ces derniers une retraite fondée en droit, et non une retraite tributaire d’actions charitables.

Le 19 décembre 2009, la Cavimac devrait fêter les 30 ans de son Conseil d’Administration, il n’en sera rien… Le passé n’est pas très glorieux, l’avenir s’annonce difficile pour les cultes, tant qu’ils n’ont pas pris la mesure et les remèdes des situations dont ils sont responsables. La Cour de Cassation donne aux réformes que nous préconisons, la force nécessaire à leur achèvement : les cultes ne sont pas au dessus des lois, ils doivent à tous les ministres du culte et à tous les membres de collectivités religieuses la même protection sociale que celle cotisée pour tous les autres citoyens.

* Jean DOUSSAL, Eglise de France qu’as-tu fait de la Caisse des cultes, Golias, 2009
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MessageSujet: Irrégularités comptables: un directeur d'établissement catholique suspendu   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeJeu 28 Jan - 16:21

28/01/2010 16:44
CLERMONT-FERRAND, 28 jan 2010 (AFP) - Irrégularités comptables: un directeur d'établissement catholique suspendu

Le directeur d'un établissement d'enseignement catholique de Clermont-Ferrand a été suspendu et une enquête ouverte concernant des irrégularités dans sa rémunération, a-t-on appris jeudi auprès de l'établissement.

Le directeur de l'ensemble scolaire Jean-Baptiste-de-la-Salle a été "mis à pied à titre conservatoire" après que "de graves irrégularités" concernant sa rémunération ont été constatées, a indiqué à l'AFP Etienne Roulleaux-Dugage, secrétaire général de l'Association d'enseignement libre (AEL) qui gère l'établissement, confirmant une information du quotidien régional La Montagne.

M. Roulleaux-Dugage n'a pas précisé le montant de ces irrégularités. Selon La Montagne, le responsable mis à pied aurait "coûté à l'ensemble scolaire Jean-Baptiste-de-La-Salle 617.000 euros bruts, dont 345.000 euros bruts annuels de rémunérations" entre le 1er septembre 2008 et le 31 août 2009.

A l'occasion de la fusion, au printemps 2009, de trois établissements scolaires catholiques clermontois, constituant l'ensemble Jean-Baptiste-de-la-Salle, une expertise des comptes a été menée concernant l'année scolaire 2008-2009, a expliqué M. Roulleaux-Dugage.

C'est au cours de cette expertise, entre septembre et novembre 2009, que diverses irrégularités ont été relevées.

Le conseil d'administration de l'AEL, en accord avec son autorité de tutelle, les Frères des écoles chrétiennes, a suspendu le directeur le 22 janvier.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Clermont-Ferrand.

"Le commissaire aux comptes a constaté certaines irrégularités comptables, nous a fait un signalement et nous avons ordonné une enquête", a confirmé Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Clermont-Ferrand.

"C'est à la justice de se prononcer sur la réalité et l'étendue du préjudice subi par l'établissement", a réagi l'archevêque de Clermont-Ferrand, Hippolyte Simon, dans un communiqué.

"J'ai bien conscience que cette affaire pourrait jeter un discrédit sur l'ensemble des institutions de l'enseignement catholique. Mais je fais confiance à toutes les familles pour comprendre que des comportements individuels ne doivent pas conduire à des amalgames", ajoute-t-il.


*********On ferait bien aussi de vérifier la comptabilité du frère Georges de Léoncel !

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MessageSujet: La banque du Vatican soupçonnée de blanchiment   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeMer 2 Juin - 9:27

La banque du Vatican soupçonnée de blanchiment

Par TF1 News (Avec agence), le 01 juin 2010 à 11h26, mis à jour le 01 juin 2010 à 11:29

Dossier : Pédophilie : l'Eglise de Benoît XVI dans la tourmente

La justice italienne soupçonne l'Institut des Oeuvres Religieuses, la banque du Vatican, d'être impliqué dans des opérations de blanchiment d'argent et le parquet de Rome a ouvert une enquête, assure le quotidien La Repubblica.

Dans sa chasse à l'argent sale, la justice italienne a dans son collimateur plusieurs grands noms des banques italiennes, accusées d'avoir pris part à des opérations de blanchiment, assure la presse italienne. Selon La Repubblica, dix banques italiennes, dont les plus grandes comme Intesa San Paolo et Unicredit, sont concernées. Et les magistrats s'intéressent aussi... à la banque du Vatican, l'Institut des Oeuvres Religieuses.


Cet organisme, qui gère les comptes des ordres religieux et des associations catholiques, est une structure bénéficiant de l'extraterritorialité accordée à l'Etat pontifical, donc non tenue de respecter les normes financières en vigueur pour les établissements italiens. La justice a découvert que la banque vaticane gérait des comptes auprès des établissements italiens sans nom de titulaire, identifiés uniquement avec le sigle IOR. Sur un de ces comptes, découvert en 2004, "environ 180 millions d'euros ont transité en deux ans", écrit la Repubblica. "L'hypothèse des enquêteurs est que des sujets ayant leur résidence fiscale en Italie utilisent l'IOR comme paravent pour cacher différents délits, comme la fraude ou l'évasion fiscale", précise le quotidien.

Faire un "bon engrais" de l'argent, "excrément du diable"

Mauvaise publicité en tout cas pour l'IOR, qui, il y a moins d'un an, avait changé de patron avec la nomination au poste de président d'Ettore Gotti Tedeschi, représentant en Italie du groupe espagnol Santander, en remplacement d'Angelo Caloia. Ce dernier s'était rendu célèbre par sa phrase: "Si l'argent est l'excrément du diable, nous, les chrétiens, nous devons réussir à le transformer en bon engrais". L'institut a fait la Une de la presse avec la faillite, en 1981, de la banque italienne privée Banco Ambrosiano, dont l'IOR était le principal actionnaire. La Banco Ambrosiano avait laissé un trou de 1,4 milliard de dollars dans ses caisses et de 250 millions de dollars dans les caisses de l'IOR, dirigé à l'époque par l'archevêque américain Paul Marcinkus, mort en février 2006.

L'IOR est depuis sous la coupe d'une "Commission cardinalice de vigilance", un groupe de cinq cardinaux nommés par le pape, qui comprend aujourd'hui l'actuel numéro deux du Vatican, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, ainsi que son prédécesseur Angelo Sodano.
Par TF1 News (Avec agence) le 01 juin 2010 à 11:26

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MessageSujet: Italie: enquête pour corruption contre le cardinal-archevêque de Naples   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeDim 20 Juin - 4:59

Italie: enquête pour corruption contre le cardinal-archevêque de Naples

Le cardinal Crescenzio Sepe, archevêque de Naples, et un ex-ministre italien Pietro Lunardi, font l'objet d'une enquête pour corruption du parquet de Pérouse, dans le cadre d'une vaste affaire d'irrégularités dans l'attribution de grands chantiers publics dont l'organisation du G8 de juillet 2009, a annoncé l'agence italienne Ansa samedi.

L'archevêque et l'ex-ministre qui ont reçu notification de leur situation samedi, font l'objet de deux volets séparés d'une enquête pour corruption menée par les magistrats de Pérouse (centre).

Ces derniers jours, le nom du cardinal Sepe avait été cité à plusieurs reprises dans les médias au sujet d'une habitation romaine qui aurait été prêtée au chef de la protection civile Guido Bertolaso, lui aussi sous enquête dans l'affaire des grands chantiers.

M. Bertolaso, interrogé mercredi par la justice à Pérouse, avait indiqué que l'appartement en question appartenait à Propaganda Fide, organisation qui gère l'énorme patrimoine immobilier du Vatican, et avait été mis à sa disposition gratuitement par Francesco Silvano, un collaborateur de Propaganda Fide.

Selon M. Bertolaso, c'est le cardinal Sepe, à l'époque à la tête de Propaganda Fide (entre 2001 et 2006), qui lui aurait conseillé de s'adresser à M. Silvano. Mais l'enquête a montré qu'un loyer était bien versé pour l'appartement par un architecte, Angelo Zampolini, soupçonné d'avoir recyclé des fonds illicites provenant d'un constructeur romain, Diego Anemone.

Anemone et son entreprise sont au coeur d'un énorme scandale concernant des appels d'offre publics qui a démarré en février par une enquête du parquet de Florence, sur l'attribution illégale de certains marchés, dont plusieurs gérés par la protection civile de M. Bertolaso, notamment la construction des infrastructures devant accueillir le G8 organisé par l'Italie.

"Le cardinal Sepe s'était déjà dit disposé à parler avec les magistrats de Pérouse, il le fera et s'expliquera. Le cardinal s'est dit tout à fait serein", a indiqué une source vaticane à l'Ansa.
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MessageSujet: Deux ans de prison ferme requis contre un prêtre ayant détourné 2 millions d'euros   Petites cuisines financières pas très catholiques Icon_minitimeSam 26 Juin - 5:30

Deux ans de prison ferme requis contre un prêtre ayant détourné 2 millions d'euros

Trois ans de prison dont deux ferme ont été requis vendredi devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio contre un ancien prêtre qui répond d'abus de confiance pour avoir détourné durant 20 ans deux millions d'euros, essentiellement au détriment de l'Eglise catholique.

"Vous êtes un cas d'école en matière d'abus", a déclaré le procureur Thomas Pison en réclamant en outre un an de mise à l'épreuve et une amende de 100.000 euros contre le curé suspendu, Antoine Videau, 64 ans, qui était l'économe de l'association diocésaine d'Ajaccio dépendant de l'évêque pour la Corse.

Le ministère public a également demandé au tribunal de délivrer un mandat de dépôt à l'issue de l'audience.
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