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 Dégats collatéraux

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MessageSujet: Dégats collatéraux   Dégats collatéraux Icon_minitimeLun 7 Juil - 5:48

La radioactivité menace deux millions de personnes
NOUVELOBS.COM | 05.07.2008 | 14:36

1.100 anciennes mines aujourd'hui abandonnées contiennent des matériaux radioactifs, susceptibles de mettre en danger la vie de plus de deux millions de nigérians. Les populations vivant près de ces sites risquent, entre autres, des cancers de la peau, des poumons et du foie.


Les matériaux radioactifs proviennent de mines désaffectées, notamment dans la région de Kano. (Reuters)
Deux millions de personnes sont menacées par des émanations radioactives de mines désaffectées dans le centre du Nigeria, ont annoncé samedi 5 juillet des responsables à Kano, dans le nord du pays.
"Quelque deux millions de personnes vivent et travaillent près de mines désaffectées dans l'Etat du Central Plateau et cela signifie qu'elles sont en danger à cause des émanations radioactives de ces mines", a affirmé le commissaire à l'Environnement de l'Etat Nankim Bagudu.

1.100 anciennes mines

Les responsables de la santé ont affirmé que des analyses ont dévoilé la présence de matériaux radioactifs dans 1.100 anciennes mines d'étain et de colombite situées dans cinq districts du pays le plus peuplé d'Afrique, avec 140 millions d'habitants.
"Les gens des environs risquent des cancers de la peau, des poumons et du foie ainsi que des affections oculaires par exposition de longue durée aux matériaux radioactifs qui se trouvent dans les déchets près des mines et à l'intérieur" a confirmé un responsable de l'agence nigériane de la recherche nucléaire.
Pendant une dizaine d'année, le pays a connu une ruée vers le charbon, l'étain et la colombite dans les districts de Jos, Barikin-Ladi, Bukur, Bassa et Riyom, à partir du début des années 60.
Malgré le déclin de l'activité minière, les anciens mineurs, reconvertis dans l'agriculture, se sont installés durablement dans ces régions, selon Nankim Bagudu.

Campagne de sensibilisation

Une campagne de sensibilisation a été lancée par le gouvernement de l'Etat de Kano pour alerter les habitants du danger de vivre trop près des mines ou d'utiliser le sol à des fins domestiques.
Ce gouvernement a également demandé à l'Etat fédéral une aide dans le but de mettre en place des opérations de décontamination et de reconversion. Le gouvernement local ne peut en supporter seul le coût, estimé à 1,3 milliard de dollars (864 millions d'euros).
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MessageSujet: 770 tonnes   Dégats collatéraux Icon_minitimeMer 9 Juil - 13:05

Tricastin: 770 T de déchets radioactifs enfouis dans le sol depuis 30 ans
LYON - La Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) dénonce la présence de 770 tonnes de déchets radioactifs enfouis depuis plus de 30 ans sur le site nucléaire de Tricastin (Drôme) et réclame la décontamination intégrale du site.

"Il s'agit de pratiques scandaleuses à l'origine, mais encore aujourd'hui. Avec les intempéries, les déchets affleurent à l'air libre et plutôt que de les enlever, on remet une couche de terre dessus", a déploré mercredi la directrice de la Criirad, Corinne Castanier.

Ces déchets, sans rapport avec l'incident nucléaire survenu mardi à Tricastin, ont été enfouis entre 1969 et 1975, et forment un tumulus de terre sur un périmètre exploité par la Cogema (Areva NC Pierrelatte).

La Criirad en a fait la découverte à l'issue de relevés révélant une légère irradiation près de la butte, puis de recherches dans les inventaires de l'Agence nationale des déchets radioactifs (ANDRA), où ces déchets n'apparaissent pour la première fois qu'en 2002, selon Mme Castanier.

Toutefois, selon Areva NC, "il ne s'agit pas d'une décharge sauvage mais d'installations identifiées. C'est un sujet connu, qui a fait l'objet d'études et de recommandations depuis plusieurs années", a expliqué Gilles Salgas, responsable de la communication.

Il admet néanmoins "un certain flou" qu'il explique par le "secret défense": "Il s'agit de matériels issus d'usines travaillant pour la défense nationale et il a donc pu exister à une époque une certaine discrétion", a-t-il indiqué, soulignant qu'Areva faisait "ce qui est préconisé dans un rapport d'experts de 1997", à savoir un "suivi environnemental".

Toutefois, selon Mme Castanier, ce même rapport avait aussi conclu qu'à cette date, "environ un tiers des déchets d'uranium avait fui dans la nature", suscitant des inquiétudes sur une éventuelle pollution de la nappe phréatique située sous la butte.
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MessageSujet: Zones irradiées   Dégats collatéraux Icon_minitimeLun 20 Oct - 7:29

Zones irradiées

Daniel Green

19/10/2008

Un Jean Charest tout fier vient d'annoncer la protection de la grande rivière George, l'une des dernières sans barrage au Québec. Problème : les claims miniers d'uranium ont préséance sur la protection.

La zone de protection annoncée sur la rivière George équivaut à dix-neuf fois l'île de Montréal. Notre premier ministre se déclare «heureux que nous protégions notamment un de nos joyaux [...] qui a valeur de symbole pour les populations qui y vivent». Mais de quelle protection parle-t-on dans la vraie vie?

D'après le plan d'action sur les aires protégées, le gouvernement doit «prendre en compte les préoccupations des divers acteurs concernés par l'expansion du réseau d'aires protégées.» En clair, ça signifie que si une compagnie minière veut sortir de l'uranium autour de la George, même protégée, elle a parfaitement le droit.

J'ai comparé les cartes des claims et du territoire supposé protégé de la George. Il est truffé de claims miniers pour l'uranium. Résultat ? Protégée ou pas, la rivière risque d'être un jour radioactive.

PRISONNIÈRE DES MINIÈRES

Aux États-Unis, McCain dit vouloir implanter 45 centrales nucléaires. Les lobbies du nucléaire sont très puissants. Les ventes d'uranium pourraient exploser.

Alors, la pauvre George, gorgée d'uranium, est prisonnière des minières. Quest Uranium Corporation, par exemple, possède des claims pour l'uranium. Et si la compagnie, gentille, décidait de ne pas exploiter sa mine, les contribuables, gentils aussi, devraient la compenser par millions de dollars. Merci M. Charest !

À propos, si vous voulez un claim minier, un simple clic de souris en ligne et un ridicule 41 dollars suffisent. Les minières ne se gênent pas. Ça «claime» ces jours-ci au Québec, je vous le dis!

Donc la George repose sur de l'uranium, toxique et radioactif. Et une fois l'uranium extrait du minerai, les résidus radioactifs restent à gérer pour des milliers d'années.

À Elliot Lake en Ontario, les mines d'uranium ont laissé 170 millions de tonnes -57 000 piscines olympiques -de déchets radioactifs, contaminant le bassin de la rivière Serpent. Les poissons sont morts.

Les déchets de l'uranium produisent des éléments radioactifs : le thorium, le radium et le radon gazeux, qui causent des masses cancéreuses dans les poumons. Et la radioactivité dure très longtemps -760 000 ans pour le thorium. Vous voyez ?

Les 385 000 caribous de la rivière George seraient irradiés. Bonne nouvelle pour le Père Noël, ces rennes-caribous brilleront la nuit. Les Innus et les Inuits aussi.

L'organisation Mines Alertes demande un moratoire sur toute nouvelle mine d'uranium au Canada tant que la contamination des déchets des mines d'uranium existantes ne sera pas résolue. Il faut ce moratoire au Québec. Le radon tue.

Rappelons que, selon l'Institut Fraser, le Québec offre le meilleur «environnement d'investissement» pour les mines dans le monde !

On a cru à une bonne nouvelle de Jean Charest : la George serait protégée d'un barrage. En réalité, il nous a eus, en pire. Il l'a donnée aux minières radioactives, plus importantes, au Québec, que nos rivières, nos caribous, les Inuits et les Innus.

* * *

Coprésident de la Société pour vaincre la pollution et conseiller scientifique du Sierra Club du Canada.

green_commentaire@journalmtl.com

Source : http://www.canoe.com:80/infos/chroniques/danielgreen/archives/2008/
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MessageSujet: LES EMISSIONS CACHEES DU NUCLEAIRE   Dégats collatéraux Icon_minitimeLun 1 Déc - 5:24

Quelques rappels sur le nucléaire

dimanche 30 novembre 2008, par temoust

L’énergie nucléaire n’est pas neutre pour le climat. Une étude estime que la filière émet en moyenne 66 grammes de C02/kWh. L’énergie nucléaire est une source de production d’électricité qui n’émet pas de CO2. » Ce leitmotiv de l’industrie nucléaire et de ses défenseurs tente de conforter l’image, ces dernières années, d’une filière de production d’électricité propre et neutre au plan des émissions de CO2. Et donc favorable à la lutte contre le réchauffement climatique… De l’autre côté du fleuve, ses opposants ne cessent de clamer que le nucléaire produit beaucoup de CO2 si l’on tient compte de l’ensemble du cycle de vie de l’atome, de l’extraction de l’uranium au démantèlement des centrales. Ainsi, le groupe de recherche d’Oxford n’hésite pas à projeter que si elle se maintient dans une proportion similaire, la filière nucléaire émettra en 2050 autant de gaz à effet de serre que les centrales au gaz les plus performantes en raison de la difficulté croissante d’extraire de l’uranium…Face à ces arguments polarisés, Benjamin Sovacool, chercheur à l’université de Singapour, s’est penché sur les 103 études publiées sur la question à ce jour (1). Ne retenant que les publications versées dans le domaine public et récentes, Benjamin Sovacool a dû éliminer pas moins de 81 % des recherches en raison de leur faiblesse méthodologique et de l’absence de critères reproductibles pour l’industrie.

Conclusions ? Les 19 recherches consacrées au cycle de vie de l’industrie nucléaire laissent apparaître que le secteur émet en moyenne 66 grammes de CO2 par kilowattheure en raison de l’usage d’énergies fossiles tout au long de la filière…

Le nucléaire plus polluant que les renouvelables

« Les opérations d’extraction des minerais d’uranium, leur conditionnement et leur acheminement sont responsables de 38 % des émissions de CO2 du secteur, note Benjamin Sovacool. Viennent ensuite le démantèlement des centrales (18 %), l’activité des centrales (17 %), le stockage des déchets (15 %) et la construction des centrales (12 %)… »

Pas de doute pour l’auteur, les centrales à charbon, au pétrole ou au gaz émettent jusqu’à 15 fois plus (de 443 à 1.050 g CO2/kWh) que les centrales nucléaires. Mais le cycle de vie du combustible nucléaire peut émettre dans certains cas jusqu’à 288 grammes de CO2/kWh. Soit, près de deux tiers des émissions du cycle de vie des centrales gaz vapeur ultraperformantes…

De même, Benjamin Sovacool constate que les émissions du cycle de vie des énergies renouvelables, émettent beaucoup moins de CO2 que la filière nucléaire. Fort critiqué, le solaire photovoltaïque n’émet que de 29 à 35 g CO2/kWh, rapporte l’auteur, en mentionnant une étude de 2008 sur la question. Face à la multitude de paramètres entrant en ligne de compte (distance entre les centrales et les mines, qualité du combustible, retraitement du combustible, type de générateur utilisé…), Sovacool note enfin la difficulté de déterminer des valeurs générales pour des situations à chaque fois spécifiques. Parmi ces paramètres, la durée de vie des centrales est un moyen de réduire les émissions…

« Storm van Leeuwen et consorts notaient en 2007 qu’une durée de vie de 30 ans pour un réacteur tend à produire 23,2 g CO2/kWh pour la construction, note Benjamin Sovacool. Si l’on porte le taux d’utilisation à 85 % et on prolonge la durée de vie à 40 ans, les émissions chuteront de 25 %, à 16,8 g CO2/kWh. »

Quarante ans ? Ce sera l’âge des trois premiers réacteurs appelés en fermer en Belgique en 2015.

(1) Energy Policy 38 (2008)


--------------------------------------------------------------------------------

RAPPEL : LA FACE CACHEE DE L’URANIUM - FACTSHEET 8 | AVRIL 2005

Si les problèmes en aval de la filière nucléaire (déchets nucléaires, retraitement, transports de déchets, enfouissement) sont régulièrement mis en lumière, les activités en amont (mines, transformation chimique, enrichissement, etc.) font, elles, rarement la une de l’actualité. Pourtant, les nuisances qui sont liées à ces activités, notamment l’exploitation des mines d’uranium, sont particulièrement polluantes et ont de forts impacts environnementaux et sanitaires.

De la mine à la centrale...

Le minerai d’uranium est la matière première à partir de laquelle est fabriqué le combustible nucléaire utilisé dans les centrales. Les principaux pays producteurs sont le Canada (32% de la production mondiale), l’Australie (19%), le Niger (8,5%), la Russie et le Kazakhstan.

La fabrication des assemblages combustibles nécessite quatre étapes principales :

1. L’extraction du minerai d’uranium dans des mines à ciel ouvert ou des galeries souterraines.

2. La transformation sous forme de ‘yellow cake’ : le minerai est concentré sur son lieu d’extraction. Les roches sont d’abord concassées et finement broyées, et l’uranium est extrait par différentes opérations chimiques. Le concentré ainsi fabriqué a l’aspect d’une pâte jaune qui contient environ 75% d’uranium.

3. Le raffinage et la transformation chimique : le ‘yellow cake’ doit subir plusieurs transformations chimiques avant l’enrichissement.

4. L’enrichissement : la proportion d’atomes d’uranium- 235 dans l’uranium naturel n’est que de 0,7%. Or, les réacteurs nucléaires à eau (les plus répandus actuellement) utilisent comme combustible un uranium contenant entre 3 et 5% d’uranium-235. L’uranium naturel est donc enrichi. Cette opération se fait habituellement par diffusion gazeuse (il existe aussi la technique de centrifugation), qui est une opération extrêmement énergivore.

Entre les différentes étapes, de nombreux transports de matières — souvent internationaux — ont lieu.

Les problèmes liés à l’extraction de l’uranium

• Destruction de l’environnement

La construction des mines occasionne la destruction de villages entiers, le déménagement d’autres villages et le détournement de rivières, ainsi que la stérilisation de terrains agricoles et de terrains naturels. Le traitement du minerai exige l’usage de produits chimiques toxiques qui sont régulièrement déversés dans l’environnement.

• Déchets radioactifs

Pendant l’étape de broyage de l’uranium, presque tout l’uranium est extrait de la roche écrasée, mais les produits de désintégration sont laissés dans les résidus. Ces résidus conservent 85% de la radioactivité du minerai d’origine. Les tas de résidus miniers contiennent également des matières chimiques toxiques : acides, arsenic, nitrates et métaux lourds.

Or, le problème de l’élimination de ces déchets radioactifs est très complexe, et n’a jamais été réellement abordé. D’immenses tas de résidus ont été abandonnés lors de fermetures de mines. En France, on évalue le stock de résidus à environ 50 millions de tonnes.

• Impacts sur la santé

Les isotopes d’uranium présents dans l’uranium naturel, ainsi que leurs descendants (radon, radium...), posent des problèmes chimiques ou liés à la radioactivité. L’uranium, comme d’autres métaux lourds, est fortement toxique. Son incorporation dans l’organisme humain se manifeste par des atteintes rénales, très souvent irréversibles, et par des lésions des artères.

Les isotopes de l’uranium, comme les autres matières radioactives, émettent des radiations ionisantes assez fortes pour endommager ou détruire des cellules vivantes. Les effets nocifs des radiations atomiques — cancer, leucémie, problèmes de reproduction et troubles génétiques — ont fait l’objet d’importants débats. Aujourd’hui, la plupart des scientifiques considèrent que toute exposition aux radiations atomiques constitue un risque pour la santé.

Libéré en grande quantité par l’activité minière, le gaz radon-222 peut provoquer le cancer du poumon, des maladies du sang, des troubles rénaux et des problèmes de reproduction.

Le radium-226 est un autre sous-produit de l’uranium en désintégration. Il s’agit d’un métal lourd radioactif. Ses effets reconnus sont plusieurs types de cancers.

De tous les sous-produits de la désintégration de l’uranium, le thorium-230 a la demi-vie la plus longue, soit 76.000 ans. Il est particulièrement toxique pour le foie et les reins.

Le minerai d’uranium extrait du sol et broyé est plus dangereux encore que l’uranium à l’état naturel, car il expose davantage les humains, la faune et la flore à la radioactivité de l’uranium lui-même et des gaz et solides radioactifs qu’il répand dans l’environnement.

Les personnes qui courent le plus grand risque sont les mineurs qui transportent l’uranium vers la surface. Les produits de filiation du radon sont présents dans la poussière microscopique qu’ils respirent. Les gisements à très haute teneur en uranium constituent un risque encore plus grand pour les mineurs à cause de niveaux très élevés de radioactivité.

• Droits des peuples autochtones

L’activité d’extraction de l’uranium, comme toute activité minière, pose aussi le problème des droits des populations locales. Ce problème est d’autant plus aigu que de nombreux sites mettent en danger des populations autochtones déjà fragilisées. C’est le cas des Inuits au Canada, des Navajos aux Etats-Unis, des Aborigènes en Australie et des Touaregs au Niger.

L’implantation de sites industriels de grande taille constitue souvent un profond changement pour les populations autochtones, avec de nombreux effets néfastes : propagation de maladies, déstabilisation sociale, sans parler de l’exposition aux pollutions.

REFERENCES

Goldschmidt F. et Peres J.M., Radiological impact assessment of a uranium mill talings repository, Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire.

Makhijani A et Smith B, Costs and Risks of Management and Disposal of Depleted Uranium from the National Enrichment Facility Proposed to be Built in Lea County New Mexico by LES, Institute for Energy and Environmental Research, 24 novembre 2004.

Uranium et Santé, exposé présenté au Colloque organisé par la CRII-Rad Marche-Limousin, Limoges, 6 Novembre 1993.

Source : http://blogs.lesoir.be/ 26-11-08

http://www.temoust.org/spip.php?article7334
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MessageSujet: Le Congrès américain alerté sur les dangers de l'extraction d'uranium   Dégats collatéraux Icon_minitimeLun 2 Mar - 8:34

WASHINGTON - Un physicien français et un acteur américain se sont engagés aux côtés de représentants de peuples indigènes d'Afrique, d'Australie et des Etats-Unis, pour alerter les parlementaires américains des dangers de l'extraction de l'uranium.

"Nous voulons que les parlementaires américains comprennent que l'extraction d'uranium est très polluante et qu'il n'y a pas de réponse scientifique actuellement à la question du stockage des déchets", a dit à l'AFP Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire du laboratoire français de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité).

Des responsables de la communauté nomade touareg du Niger, des Indiens d'Amérique, des Aborigènes d'Australie ont souligné les ravages causés par l'extraction minière sur leur environnement.

Au Niger, la société française Areva extrait de l'uranium depuis plus de 40 ans sans "aucun souci pour l'environnement, la santé des personnes, les animaux", a déclaré à l'AFP Sidi-Amar Taoua, un Touareg qui vit depuis sept ans aux Etats-Unis.

L'extraction d'uranium "a engendré un conflit. Les Touaregs ont pris les armes pour défendre leur terre contre le régime du Niger qui est complice avec Areva", a-t-il ajouté.

En janvier, Areva avait annoncé le dépôt d'une demande d'agrément des autorités américaines pour construire un site d'enrichissement d'uranium d'un coût de deux milliards de dollars, dans l'Idaho (nord-ouest).

Les terres réservées aux Indiens dans le sud-ouest des Etats-Unis ont abrité plus de 1.300 mines d'uranium. Même si la plupart ont fermé, elles ont laissé derrière elles de l'eau polluée et des maladies telles que le cancer ou les affections rénales, a assuré le militant écologiste amérindien Manny Pino.

"Dans ce contexte de renaissance nucléaire, le gouvernement fédéral en oublie presque les inconvénients historiques de l'extraction d'uranium, et donne la priorité aux avantages économiques du nucléaire au détriment de nos terres, notre eau, et notre peuple", a-t-il dit.

Mitch, un Aborigène qui milite contre les déchets radioactifs et l'extraction d'uranium en Australie, le plus gros producteur mondial du minerai, a ajouté: "les gains financiers de court terme vont nous laisser avec des déchets mortels pour les générations à venir".

L'extraction d'uranium a connu une longue période d'expansion aux Etats-Unis entre les années 1940 et 1980, avant de diminuer dans les années 1990 alors que les cours s'effondraient.

Quand les prix ont atteint 140 dollars la livre en 2007, les compagnies minières se sont jetées "comme des vautours", sur les régions riches en uranium, dont 70% se trouvent sur des terres habitées par des indigènes à faibles revenus, a dit James Cromwell, l'acteur qui interprète le rôle de George Bush père dans le film "W."

Alors que les prix du pétrole et du gaz ont atteint des sommets l'an dernier, l'énergie nucléaire a regagné du terrain, apparaissant comme une solution permettant aux Etats-Unis de parvenir à l'indépendance énergétique.

Le secrétaire à l'Intérieur de l'administration Bush, Dirk Kempthorne, a autorisé la prospection près du Grand Canyon, un site classé par l'UNESCO.

En janvier, un représentant démocrate de l'Arizona (sud-ouest) au Congrès Raul Grijalva a introduit un projet de loi qui interdirait l'extraction minière sur plus de 4.000 kilomètres carrés autours du Grand Canyon.

http://www.romandie.com/ats/news/090301055110.ggzmq1ap.asp
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