Le curé de la Belle-de-Mai, à Marseille, accueille depuis le 28 octobre 55 Roms adultes et une vingtaine d'enfants dans sa salle paroissiale. Malgré une certaine opposition des riverains du quartier.
Alors que le froid hivernal s'installe un peu partout en France, la question des populations Roms devient de plus en plus électrique. Il y a un mois, le 28 septembre, des riverains en colère ont "nettoyé" un campement de fortune dans le nord de Marseille, n'hésitant pas à mettre le feu à l'une des installations. A Hellemmes, près de Lille dans le Nord, c'est le maire (PS) de la ville qui a été pris à partie violemment par une foule en colère parce qu'il avait décider d'ouvrir un village d'insertion à quelques familles roms - cinq en tout. Crachats, coups de pieds, insultes, "accueillez-les dans votre jardin!" ont contraint l'édile visiblement marqué à se replier en urgence.
> Car, si les riverains applaudissent quand les camps de Roms sont démantelés, comme cela s'est produit à Hellemmes en août dernier, la question du relogement reste ultrasensible. Est-ce le sentiment que, alors que la crise du logement se fait de plus en plus pesante, des populations immigrées seraient favorisées? Est-ce la crainte du "voleur de poule" - les Roms se voient régulièrement soupçonnés de faire partie de réseaux mafieux? Sans doute un peu des deux à la fois. En tout cas, les associations qui leur viennent en aide sont très inquiètes: la Ligue des droits de l'Homme n'hésite pas à parler de "chasse aux Roms", et François Soulages, le président du Secours catholique, disait ceci dans une interview à La Croix en septembre dernier: "Nous ne pouvons pas laisser le gouvernement aujourd’hui, comme celui de l’été 2010, faire sa communication politicienne sur le dos des plus pauvres, en les stigmatisant, en les rejetant, en portant atteinte à leur dignité. Nous ne pouvons que manifester notre désapprobation la plus nette devant la poursuite de pratiques qui hier, aujourd’hui comme demain, sont et resteront inacceptables. La question des Roms, qui concerne 15 000 personnes en France, est certes complexe à appréhender, elle n’appelle aucune solution toute faite. Mais rappelons-nous que nous avons su nous ouvrir pour accueillir près d’un million de pieds-noirs d’Algérie ou les 130 000 boat people".
> A Lyon, la paroisse de Gerland est depuis des mois très active en ce qui concerne l'insertion des Roms. A Marseille, la paroisse de la Belle-de-Mai a décidé de leur offrir une solution d'urgence. Une salle paroissiale pour mettre à l'abri plus de 70 personnes alors que le froid arrive. 50 mètres carrés, deux toilettes, un lavabo, pas d'eau chaude. Les riverains sont partagés. Certains apportent des vivres et des couvertures, d'autres - les plus nombreux, selon La Provence - sont opposés à l'initiative du curé de la Belle-de-Mai. Quelle solution sera trouvée pour ces familles? Pour beaucoup d'associations, le manque de volonté politique explique beaucoup de choses: les fonds attribués par l'Europe pour l'insertion des Roms sont à peine utilisés, tant le sujet est dangereux électoralement parlant.
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Sujet: Des associations à la peine Mar 6 Nov - 15:13
L'espace d'hébergement de Roms va quitter Plombières Expérience unique d'insertion, le projet porté par l'Ampil connaît des soucis financiers et cherche un nouveau point de chute. Avec toujours le conseil régional comme seul partenaire public.
M "Roms : une expérimentation qui fonctionne". Voilà comment France inter présentait mi-octobre l'espace solidaire d'hébergement de Plombières (aussi appelé Belle de Mai) piloté par l'Ampil. Cette histoire qui se voulait exemplaire est pourtant sur le point de s'arrêter, du moins dans sa forme actuelle. Depuis plusieurs semaines, les relations entre les résidents et leurs voisins se dégradent [ résultats de la politique de l'Ibère]. Le portail a été cassé à la voiture bélier et depuis, un puis trois agents de sécurité professionnels gardent l'accès au lieu. Un coût insupportable en l'état pour l'association.
Mise en place grâce au soutien de la Fondation Abbé-Pierre et surtout de la région à la fin de l'été 2011, cette opération devait permettre à dix familles "une intégration par l'habitat" grâce notamment à des cours d'alphabétisation, un suivi social et sanitaire, l'aide à la recherche d'emploi, la scolarisation des enfants, etc. Un an et demi plus tard, seules deux à trois familles selon les sources ont pu accéder à un logement traditionnel. Le bail étant signé jusqu'à la fin de cette année, les promoteurs du projet se retrouvent face à la position de potentiels expulseurs qu'ils n'osaient envisager au départ quand on leur faisait part de l'expérience lilloise, où des habitats temporaires se sont pérennisé faute notamment de titres de séjour.
Le principal problème reste l'argent et l'heure est à la prudence. La région, qui n'envisageait pas à l'origine d'aller au-delà de 2012 dans son financement devrait finalement le reconduire en 2013, mais le dossier est encore à l'arbitrage. L'Ampil envisagerait d'acheter plutôt que de louer un nouveau lieu à Marseille pour prolonger son initiative, mais n'a aujourd'hui pas encore ni déniché son point de chute ni obtenu le financement européen escompté. Impossible, détaille Kader Attia, de s'installer à côté de barres HLM : "J'ai travaillé au centre social de La Castellane. Je sais comment ça se passe. On ne peut pas risquer d'avoir des problèmes de voisinages."
À défaut, explique le directeur de l'association, une solution d'hébergement de "6 mois en hôtel, soit jusqu'à la fin de l'année scolaire" serait proposé aux familles. Selon Philippe Dieudonné, un des administrateurs de l'association, une transformation en accueil de jour, démentie par Attia, serait elle aussi envisagée. Pour lui :
Ça ne se termine pas si bien qu'on ne le pensait. On est obligé si on redémarre d'être plus prudents. [...] C'est pas de gaîté de coeur qu'on s'en va mais on ne peut pas éternellement se substituer à l'État !
L'appel d'air souhaité n'a jamais soulevé d'enthousiasme. En première ligne, le conseil général, la communauté urbaine et la mairie de Marseille qui, solllicités en 2011, n'avaient pas apporté leur écot, ne semblent pas aujourd'hui plus enclins à apporter leur aide. Quant à une éventuelle aide de l'État, la préfecture n'a, à l'heure où nous écrivons ces lignes, pas donné suite à nos demandes d'entretien . Tout juste la ministre déléguée à l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti a-t-elle annoncé à La Provence que le budget qu'elle présentait aujourd'hui comportait un budget d'1,2 millions d'euros pour l'hébergement d'urgence marseillais sans que l'on sache si le dossier Roms peut en bénéficier.
Dans la difficulté, y compris le front associatif s'est fissuré, les uns accusant l'Ampil de travailler dans son coin, l'Ampil dénonçant un manque de soutien : "C'est très difficile car on est attaqués de tous les côtés." Un associatif qui connaît bien la question conclut, un brin fataliste : "C'est le manque de soutien politique qui nous mine.On sait bien que les Roms, ce n'est pas vraiment porteur électoralement. Regardez Gaëlle Lenfant [vice-présidente chargée de la question à la région qui ne nous a pas répondu, ndlr], si elle a perdu de peu aux législatives à Aix, beaucoup pensent que ça a joué et sont d'autant plus frileux."
Par Jean-Marie Leforestier, le 5 novembre 2012
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Sujet: Où installer les Romsde Dunkerque ? Mer 7 Nov - 10:02
Où installer les Romsde Dunkerque ? mardi 06.11.2012, 18:48 Share on rss Share on email
Où installer les Romsde Dunkerque ? A l'échelle nationale, les camps de Roms animent les discussions. Encombrants pour certains, malheureux pour d'autres, les Roms ne laissent pas insensibles. C'est aussi le cas àDunkerque où en raison d'un projet de piscine intercommunale, une quarantaine de Roms cherchent un nouveau point de chute au grand dam de certains habitants... Plus de détails dans notre prochain journal en vente à partir de mercredi dans tous les kiosques ou sur notre plateforme PDF.
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Sujet: Encore un Rhinoceros Mer 7 Nov - 10:05
Le maire lance une pétition pour l’évacuation du camp de Roms LAURENT DEGRADI | Publié le 07.11.2012, 07h00 VIGNEUX, hier. Le campement, situé près du lac de Montalbot, compte environ 400 occupants. | (lp/l.d.) Réagir Une pétition destinée au préfet de l’Essonne. C’est le moyen d’action choisi par Serge Poinsot, maire (DVD) de Vigneux, face à la présence illégale d’un campement de Roms en bordure du lac Montalbot sur un terrain appartenant à la communauté d’agglomération...
Pour lire la suite de cet article...il faut payer...ne le faites pas...donnez plutôt aux roms !
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Sujet: Les roms de Roumanie Mer 7 Nov - 10:08
Les Roms de Roumanie, au-delà des clichés Beaucoup plus nombreux qu’en France, les Roms de Roumanie – 1,85 million de personnes, soit 8,3 % de la population – y sont l’objet d’autant de préjugés : voleurs, trafiquants, pauvres par choix… Enracinées dans les esprits, ces idées reçues traversent toute la société.
Elles résistent au temps, aux quelques programmes de discrimination positive (dans les universités notamment) et aux divers plans nationaux élaborés avec le soutien des institutions européennes en vue de l’« inclusion » des Roms ou de l’« amélioration » de leur « condition » .
Les chiffres placent les Roms en marge de la société roumaine. Habitant pour leur grande majorité à la périphérie des villes, ils sont 40 % à vivre dans la pauvreté. Seulement 35 % d’entre eux ont un emploi (pour une moyenne nationale de 58 %) et quatre jeunes sur cinq âgés de 15 à 18 ans ne vont plus à l’école. Sur le marché du travail, pour l’accès aux soins ou au logement, ils ne profitent que théoriquement des mêmes droits que leurs compatriotes non Roms.
SPÉCIFICITÉS SUPPOSÉES D’UNE CULTURE Mais ces écarts ne tiennent pas, comme il est souvent dit, aux spécificités supposées d’une culture qui imposerait la pauvreté et la marginalité comme un mode de vie, une marque de fabrique. Le « vrai » Rom ne doit pas nécessairement être pauvre ou vivre en marge de la société. Une étude réalisée en 2010 par la fondation Soros montre que 81 % des Roms roumains estiment ne pas avoir un mode de vie « décent ».
Il y a aussi ces Roms roumains qui, s’ils ne sont pas la majorité, considèrent avoir « réussi » et être respectés tout en continuent de revendiquer leur identité. « La Croix » est allée à leur rencontre. Ils racontent leur parcours, livrent leur analyse des « blocages », chez les non Roms mais aussi chez les Roms, expliquant la stigmatisation dont la majorité fait l’objet en Roumanie, en France et dans la plupart des pays d’Europe. À l’heure où la crise économique nourrit le nationalisme, les Roms sont parmi les plus exposés aux phénomènes de peur et de rejet de l’autre.
Marianne Meunier
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Sujet: Elles sont dix-sept organisations signataires d’une lettre commune adressée aux élus et au préfet du Var Jeu 8 Nov - 17:34
Elles sont dix-sept organisations signataires d’une lettre commune adressée aux élus et au préfet du Var. Toutes dénoncent la situation indigne subie par les Roms en France et dans l’agglomération toulonnaise.
Ce collectif d’organisations tire la sonnette d’alarme à l’entrée de l’hiver. Pour eux, il y a urgence à agir. « Il est impensable de ne pas faire preuve envers ces populations en grande détresse d’un minimum d’humanité.»
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Sujet: Des Roms posés au cœur de la ville Ven 9 Nov - 10:58
7 novembre 2012 à 19:06
Une famille rom en août dans le XIe arrondissement de Paris. (Photo Marc Melki) -
Par ALICE GÉRAUD Ils sont là la journée lorsque passent les passants. Femmes mendiantes assises sur les bancs publics ou des matelas. Enfants courant sur les trottoirs. Nourrissons emmaillotés dans des couvertures. A côté d’eux, des sacs et des poussettes où ils entassent quelques vêtements, parfois des provisions. Ils sont là à la nuit tombée lorsque les habitants du quartier rentrent chez eux. Là le soir lorsque les bars de Bastille se remplissent puis se vident. Ils sont là la nuit lorsque la ville dort. Contorsionnés dans des cabines téléphoniques, abris dérisoires à l’ergonomie absurde. C’est dans ces vitrines verticales et nocturnes de la misère, que Marc Melki (1) a photographié quotidiennement pendant trois mois le sommeil de ces familles, roms pour la plupart, qui vivent sur des trottoirs en plein centre de Paris.
Venus de Roumanie et de Bulgarie
Les premières familles sont arrivées il y a un an et demi. Sans que l’on sache pourquoi elles se sont installées là. Il y en a eu une, puis d’autres, remontant dans le XIe arrondissement, vers la place Léon-Blum. Au printemps et à l’été derniers, un grand nombre d’entre elles se sont aussi posées aux alentours de la place de la République dans le IIIe puis le Xe arrondissement. Leurs récits de vie sont vagues et parfois contradictoires. Les familles viennent de Roumanie ou de Bulgarie. Certaines expliquent avoir fui les grands campements à l’extérieur de Paris et leurs démantèlements, d’autres avoir été «déposées» en France, d’autres encore être venues rejoindre une partie de leur famille. Certaines disent avoir déjà bénéficié de l’aide au retour en Roumanie (300 euros par adulte, 100 euros par enfant), que Manuel Valls prévoyait de réformer, avant de revenir en France.
A Bastille, plusieurs familles s’apprêtent à passer leur deuxième hiver sur le trottoir. Durant la journée, les hommes et les enfants les plus grands fouillent les poubelles. Les jours de marché, boulevard Richard-Lenoir, ils récupèrent les invendus. Son bébé toussant dans les bras, une jeune mère répète être mieux en France qu’en Roumanie où il n’y a «pas d’argent». Certains s’accrochent à des espoirs dérisoires. Comme cette rumeur selon laquelle un touriste américain aurait donné 200 euros à une famille rom l’an dernier place de la Bastille.«Il y a un vrai danger que des enfants meurent dans la rue. On essaie de trouver des solutions d’hébergement mais ce n’est pas satisfaisant. Nous sommes face à des familles perdues, usées, traumatisées, qui ne parlent pas français et qui sont dans l’errance depuis longtemps. C’est très compliqué à gérer», explique Jacques Daguenet, adjoint communiste en charge de l’exclusion à la mairie du XIe arrondissement.
Une solidarité qui les a fixés ici
L’an dernier, la Ville de Paris, paniquée à l’idée qu’il finisse par y avoir des morts, a mandaté une association, Emmaüs coup de main, pour prendre en charge les situations les plus urgentes. Les moyens demeurent inadaptés et insuffisants.
Depuis quelques semaines, avec l’arrivée du froid, certaines familles ont pu bénéficier de quelques nuitées d’hôtel. Trois, quatre jours, avant de retourner sur leur bout de trottoir. La veille sociale parvient parfois à trouver des places en hôpital pour les enfants. Mais les familles reviennent. Certaines refusent les rares propositions qui sont souvent en grande banlieue. «Elles sont attachées au quartier car des habitudes d’entraide se sont mises en place. Les voisins ont organisé des distributions de repas et de vêtements. C’est dur à admettre, mais cette solidarité a d’une certaine manière fixé ces familles dans la rue et dans une position de mendicité. La solidarité est importante, sauf si elle maintient la personne dans la précarité», explique Evangeline Masson-Diez, responsable de la mission Roms au Secours catholique de Paris et auteure d’un ouvrage qui raconte le quotidien des familles roms en France (2). Une solidarité des riverains particulière à ces quartiers relativement aisés de la capitale et «qu’on ne retrouve pas pour les Roms installés dans les quartiers pauvres ou sur les bords des autoroutes», note-t-elle. La mairie du XIe et les associations sont en effet assaillies de coups de fils et de courriers d’habitants choqués et démunis face au spectacle de ces enfants et ces bébés dormant sous leurs fenêtres dans des cabines téléphoniques.
(1) www.marcmelki.com (2) «Micha, Elena et les autres», Lacurne, 2011.
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Sujet: Roms : Caudron en appelle à Manuel Valls pour évacuer Lille 1 Ven 9 Nov - 15:12
PUBLIÉ LE 09/11/2012 Réactions (3) Share on rss | ROMS | Excedé. Le maire divers gauche de Villeneuve d'Ascq, Gérard Caudron, a pris la plume hier pour réclamer du ministre de l'Interieur l'évacuation du camp de Roms qui est installé sur le domaine universitaire de l'Etat. Il parle d'un climat de "guerre civile".
- A + "La situation sur la campus devient d'une violence inouïe, avec beaucoup d'agressions, d'incivilités, de vols. Si une opération n'est pas ordonnée rapidement, on va avoir un drame !".
Pour Gérard Caudron, "la population n'en peut plus" face à des "comportements durs de mendicité d'enfants qui cognent sur les voitures. Des étudiants de Lille 1 sont agressés, avec des vols de sacs, de portables. Quelle image cela donne-t-il du campus aux parents ?".
L'édile demande donc à Manuel Valls de mettre fin à cette situation en donnant l'ordre d'évacuer ce camp, qu'il estime à 350 personnes, comme cela a "eté fait cet été dans le quartier de l'hôtel de Ville où la situation s'est depuis apaisée. Il ne faut pas s'arrêter en route", explique-t-il. "Que ce soit l'Etat ou les collectivités, depuis trois ans les autorités ont fait preuve d'un laxisme qui n'a fait que pourrir et durcir la situation".
"Que les citoyens de culture Roms, citoyens européens, aient des droits, c'est normal. Mais ils ont des devoirs également. Et notamment celui de respecter l'endroit où ils viennent. Des villages d'insertion, je suis d'accord pour qu'il y en ait, mais à condition aussi qu'il y ait des évacuations".
"S'ils étaient un peu plus sécoués, un peu plus sanctionnés il ne reviendraient pas aussi facilement"
Gérard Caudron n'hésite par ailleurs pas à reclamer plus de vigueur dans le traitement des évacuations. " S'ils étaient un peu plus secoués, un peu plus sanctionnés il ne reviendraient pas aussi facilement". Et l'élu de préconiser des reconduites à la frontière. "Je ne suis pas contre", dit-il. "L'Union Européenne doit aussi faire respecter les droits des Roms dans leurs pays. Sinon, les Roms, qui ne sont pas des réfugiés Syriens, continueront de venir là où c'est plus rentable pour eux".
"Si ça continue comme ça, ce qui s'est passé à Hellemmes entre les habitants et leur maire, ce sera de la rigolade. On va finir par avoir des blessés, voire pire. Je préfère une évacuation à une bataille rangée ou une guerre civile, et je pèse mes mots".
lamentable
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Sujet: Pourquoi nous avons aidé les Roms en bas de chez nous, à Echirolles Sam 10 Nov - 4:59
Pourquoi nous avons aidé les Roms en bas de chez nous, à Echirolles Cheryl Pereira | Habitante d'Echirolles
Un lundi, je découvre un tract contre les « nuisances » des Roms qui campent près de mon immeuble : « Il y a tout lieu de redouter les cambriolages. »
Les familles roms se sont installées mi-octobre sur l’herbe, juste devant chez nous. Une soixantaine de personnes, dont des femmes enceintes et beaucoup d’enfants.
Nous vivons à la frontière entre Grenoble et Echirolles (Isère), au sud du quartier des Granges (tristement célèbre). J’habite un des trois immeubles sociaux, entourés d’une majorité de copropriétés.
De nos fenêtres nous voyons le terrain de foot, un parking et cette étendue d’herbe où ils ont planté leurs pauvres tentes igloo dans des conditions insalubres : pas de poubelles, pas de toilettes, pas d’eau.
Un tract sur la porte du hall
Des voisins sont allés à leur rencontre, discuter avec eux, essayer de savoir d’où ils venaient. Personnellement je n’y étais pas allée jusqu’à ce qu’en rentrant chez moi, lundi 22 octobre, je trouve ce tract affiché sur la porte du hall.
Le tract affiché dans le hall de l’immeuble « Un camp de Roms s’est installé depuis mardi dernier, dans le pré qui borde le parking d’Alpexpo, à la limite entre Grenoble et Echirolles.
Afin de ne pas subir une nouvelle fois des nuisances de toute sorte, tout comme cet été, nous devons nous mobiliser en masse et avertir les autorités compétentes (mairies de Grenoble et Echirolles, ainsi que la police afin que ces gens soient obligés de partir).
Chaque jour, de nouvelles tentes sont installées et chaque jour les ordures et déjections s’amoncellent un peu plus !
Ces gens se promènent la nuit dans nos environs, et il y a tout lieu de redouter les cambriolages...
Il faut donc agir au plus vite tant qu’il n’y a qu’une quinzaine de tentes, pour le bien de tous et surtout pour éviter une dégradation constante, depuis plusieurs mois, de notre quartier.
Mobilisez-vous pour le quartier des Granges. »
Ce n’était pas signé bien sûr. J’ai tout de suite pensé à Marseille, aux habitants qui ont chassé des Roms et brûlé leurs affaires, ça m’a vraiment choquée.
Je me demande comment quelqu’un a pu écrire ça. Les familles sous tentes sont roms mais toutes avaient peur de la réaction des riverains, elles ne se promenaient pas dans le quartier. On ne pouvait ressentir aucune menace de leur part. Furieuse, j’ai fait le tour des immeubles pour arracher ces tracts.
J’ai affiché un mot à la main, disant qu’il y avait des gens en détresse juste en bas de chez nous, et qu’on pouvait peut-être les rencontrer plutôt que leur taper dessus. Puis j’ai envoyé un e-mail à tous mes voisins du secteur – je fais partie d’une association de locataires mais je leur ai écrit à titre individuel – pour leur demander s’ils savaient d’où pouvait venir ce torchon raciste.
Une petite fille en sandalettes
Nous nous sommes concertés pour aller rencontrer les Roms, à six ou sept voisins. Au début, ils étaient sur leurs gardes, se défendaient : « C’est la police qui nous a dit de venir. » On leur a expliqué qu’on était simplement étonnés qu’ils se retrouvent ici.
Une dame m’a montré sa petite fille en sandalettes, qui marchait les pieds mouillés dans l’herbe. Une femme a dit qu’elle avait froid, une autre qu’elle avait peur des rats. Un gamin de 11 ans qui parlait français faisait la traduction, et de temps en temps il partait pour aller jouer.
Ils nous ont dit être macédoniens, serbes, kosovars, et ne se comprenaient pas tous entre eux. Un de nos voisins a pu converser en italien avec un Macédonien qui parlait bien cette langue. Plus tard, ce voisin a acheté des bâches et cordages pour protéger les fragiles tentes igloo des « campeurs ».
Nous avons sollicité le collectif La Patate chaude, qui a l’habitude de travailler avec les Roms. Ses membres parlant serbe nous ont accompagnés.
Gâteaux, couvertures, vêtements
Toute l’organisation s’est faite de manière spontanée, entre nous . Chacun a des talents spécifiques : certains parlent plusieurs langues, d’autres ont travaillé dans des crèches ou avec des personnes âgées, d’autres avaient un impressionnant carnet d’adresses, etc.
Les associations, déjà très occupées, nous ont donné de précieux conseils et orientés vers les « bons » interlocuteurs. Nous avons sollicité les élus et harcelé les autorités. Nous avons bombardé les mairies d’e-mails, d’appels. C’était toujours de la compétence de l’autre administration. Personne ne bougeait.
La nuit, la température tombe. Nous avons envoyé des e-mails à toutes nos connaissances pour obtenir de l’aide et donné aux familles des couvertures, de la nourriture, des vêtements. Nous avons emmené les malades chez les médecins du quartier ou à Médecins du monde.
On leur a prêté une pioche pour creuser des latrines, qu’ils ont ensuite rendue. Les familles ont gardé leur campement très propre, en entassant leurs déchets dans de grands sacs poubelles dans un coin, avant que nous les emmenions à la déchetterie en voiture.
A chaque fois qu’on repartait, on était mal de savoir que des enfants dormaient dans ces conditions.
Au centre social
Quand il s’est mis à pleuvoir au bout de quatre jours, nous avons débarqué au centre social et obtenu de pouvoir nous y réunir. Avec quelques hommes du campement évidemment, pour voir avec eux ce dont ils avaient le plus besoin.
Leurs demandes nous dépassaient complètement : ils disaient « maison », « école », « papiers », « travail ». Et « manger », ce qui nous faisait le plus mal au cœur. Nous avons essayé de comprendre leur situation administrative avec des interprètes macédoniens adorables.
Les secrétaires du centre social ont apporté du thé et du café à tous. Le directeur a accepté de nous laisser le centre pour le week-end et pour des réunions, sans accès aux toilettes cependant.
Samedi 27 octobre, mon compagnon, qui est restaurateur, a fait un mégarepas chaud. On a fait venir les familles au centre social à tour de rôle et avons pu servir plus de 70 personnes.
Déménagement au gymnase
Cet après-midi-là, le directeur général des services de la mairie d’Echirolles est venu nous annoncer l’évacuation des Roms vers un gymnase à Grenoble. Faute de véhicules, ils devaient y aller en tram.
Les téléphones ont marché à fond pour trouver de l’aide et des voitures. Pendant que les hommes démontaient le camp, nous avons emmené les femmes et les enfants.
Une douzaine d’habitants du coin ont fait le déménagement avec des membres du collectif de la Patate chaude et deux estafettes que la ville a fini par nous accorder.
Dès que les hommes sont arrivés au gymnase, ils ont couru comme des fous à l’intérieur pour s’assurer que les femmes et les enfants étaient bien là. On était sidérés et on s’est demandé ce qu’ils avaient subi dans leur vie pour avoir si peur. Nous avons passé le relais à la Croix-Rouge.
Collecte et couscous
Depuis, on s’est relayés tous les jours. Un restaurant près du gymnase a servi 100 repas le dimanche. Les parents de Sofiane, tué il y a un mois à Echirolles, ont fait un couscous. On a continué à récupérer des couvertures, des chaussures, des biberons, des chauffe-biberons, des médicaments pour les malades.
Certains on acheté du lait, des petits pots de fruits, des couches, d’autres des produits d’hygiène, on a distribué des serviettes de toilette, une dame est venue avec du chocolat chaud.
Nous avons accompagné une femme enceinte à l’hôpital pour l’accouchement. Elle a été renvoyée au gymnase avec un bébé de 3 jours. Tous ceux qui sont passés, assistantes sociales, médecins, pompiers, assistants parlementaires, étaient atterrés de ces conditions de vie.
Puis les familles ont été évacuées du gymnase. Les familles avec des enfants mineurs dans des centres d’accueil, les autres, à la rue.
Cynisme des pouvoirs publics
Je savais que le parcours de ces immigrants était difficile, mais pas à ce point. Il existe un véritable cynisme des pouvoirs publics. Avec ces phrases toutes faites comme « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », on a complètement occulté qu’il s’agissait d’êtres humains.
Je ne fais pas d’angélisme : il peut y avoir des chapardages, il peut aussi y avoir des réseaux mafieux, mais les Roms sont traités en sous-hommes un peu partout en Europe.
Nous comptons vraiment suivre ces familles et savoir ce qu’elles vont devenir. Nous avons décidé de nous appeler « Collectif citoyen des habitants des Granges et d’Echirolles, soutien aux gens de l’ex-Yougoslavie, atterris sous des tentes sur les terrains d’Alpexpo ».
C’est long, comme la liste des gens qui nous ont rejoints dans un formidable élan. Et pour moi ça a une autre signification que lorsque les associatifs prennent tout en main.
En catimini, beaucoup de gens pas concernés m’ont dit : pour les Français qui sont dans la mouise, personne ne bouge le petit doigt. Pour moi, cela ne s’oppose pas. La misère n’est pas acceptable, qu’elle vienne d’ici ou d’ailleurs.
Nous continuerons à interpeller les politiques et leur disons que ce que nous, simples citoyens, faisons avec nos modestes moyens, les autorités doivent le faire plus efficacement et humainement. Nous voulons le changement maintenant.
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Sujet: Dijon : La préfecture avait annoncé sa création le 19 octobre dernier. Le village rom est désormais ouvert et la vie s’y organise. Sam 10 Nov - 5:14
La préfecture avait annoncé sa création le 19 octobre dernier. Le village rom est désormais ouvert et la vie s’y organise.
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C’est le tout premier du genre à être monté en France : le village de stabilisation de la minorité rom a accueilli ses huit premières familles il y a une semaine. Sur les anciennes friches militaires, situées à proximité du boulevard Maillard, 37 personnes ont donc été accueillies dans les modules prêtés par l’organisme Dom’ici, qui s’est spécialisé dans l’hébergement d’urgence. Dans leur module de 6 mètres sur 3, chacun a désormais droit au même confort : l’accès à l’eau, à l’électricité, aux sanitaires, un lit, des couvertures, du chauffage, et une aide alimentaire. « Nous sommes vraiment mieux ici », entame Samir, ce père de famille roumain, débarqué en France il y a huit ans. « Avant, nous étions tous au squat Stalingrad, dans des conditions très difficiles », tranche-t-il. Mais dans ce village d’insertion, ils auront également droit à un accompagnement social global, comprenant l’aide à la scolarisation des enfants, l’accès aux droits aux soins et à l’emploi. « Tout le monde veut travailler ici, il n’y a aucun problème, on peut faire du ménage, réparer des autos, être livreur… », confie Andrada, 20 ans, qui ajoute qu’elle et les autres « vivent encore de l’argent de la manche. Trois à quatre euros par jour ». Lorsqu’elles le pourront, les familles donneront un petit loyer, par tranche de 50 €, en fonction de leurs ressources, pour participer aux frais de fonctionnement. Mais en priorité, tous devront régulariser leur situation et obtenir des papiers qui leur permettront d’être éligibles à l’emploi.
« C’est un vrai pied à l’étrier », détaille, de son côté, François Bordas, directeur de la direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) qui rappelle que « chaque résident est accueilli pour une période de deux ans maximum ». L’homme précise que chaque Rom devra signer « une charte prouvant sa volonté d’insertion ; notamment en prenant des cours de français et en scolarisant les plus jeunes », explique-t-il. « C’est un système donnant-donnant, confirme également Alain Sitbon, le “papa” de Dom’ici. On leur fournit un toit : en échange, ils devront apprendre notre réalité et comprendre que la vie, ce n’est pas la manche », commente l’entrepreneur, qui réfléchit depuis une dizaine d’années à l’hébergement « digne » des SDF, des gens du voyage et autres minorités. Face à la polémique que peut créer son initiative, l’humaniste tient ses arguments : « Dans les années 90, c’étaient les gens du voyage qui posaient problème. Aujourd’hui, on en entend plus parler. C’est pareil avec les Roms. Dans une génération, ils seront Français, et la problématique n’existera plus », garantit-il.
D’autres structures plus complètes seront ajoutées à ce premier dispositif, dit de « mise à l’abri », la semaine prochaine. À cette date, de petits bungalows seront montés et comprendront des sanitaires et une kitchenette. Pour que chaque famille puisse vivre en autonomie dans chaque cellule.
Il s’agit d’un habitat mobile fonctionnel sur un terrain situé au 1 rue des CREUZOTS, à Dijon, et propriété de l’EPIDE. Ce terrain est destiné à moyen terme à la construction d’un centre de l’EPIDE. Le préfet l’a réquisitionné pour permettre la mise en œuvre de ce dispositif avant la période hivernale.En application de la circulaire interministérielle du 26 août dernier relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation de campements illicites, un village de stabilisation susceptible d’accueillir 10 familles de 6 personnes issues de la minorité Rom (capacité maximale 60 personnes) est désormais opérationnel sur l’agglomération dijonnaise
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Sujet: Marseille : fermeture d'un hébergement sous la pression des riverains Sam 10 Nov - 16:03
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Sujet: Prêtres pédophiles: ouverture d'une enquête en Nouvelle-Galles du sud Sam 10 Nov - 16:09
Prêtres pédophiles: ouverture d'une enquête en Nouvelle-Galles du sud
L'Etat australien de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est) a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête visant la hiérarchie catholique locale, accusée par un policier de non-dénonciation de prêtres pédophiles et de destruction de preuves. Le Premier ministre de l'Etat, Barry O'Farrell, a annoncé ces investigations après les déclarations publiques d'un enquêteur de police critiquant, au minimum, l'inaction des pouvoirs publics dans ce dossier.
L'inspecteur principal Peter Fox, qui affirme détenir les preuves "irréfutables" de ses allégations, soutient qu'"un archevêque, un évêque et un prêtre" ont couvert des faits de pédophilie dans la vallée du Hunter, à 170 kilomètres au nord de Sydney.
Cet officier fort de 35 ans de maison a également porté des accusations cinglantes à l'encontre de sa propre hiérarchie. Il prétend avoir reçu l'ordre de transmettre ses conclusions avant d'être dessaisi de l'enquête.
Une enquête similaire est en cours dans l'Etat de Victoria où l'Eglise catholique a reconnu en septembre qu'au moins 620 enfants avaient été abusés par des prêtres depuis les années 1930.
L'Eglise catholique est secouée depuis plusieurs années par une série de scandales liés à la pédophilie, notamment en Autriche, en Belgique, en Irlande, en Allemagne et aux Etats-Unis.
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Sujet: La tension monte à Villeneuve d'Ascq Dim 11 Nov - 5:27
Sujet: Exemple de propos racistes lamentables : la création de ghettos ou de camps de travail ( comme les nazis) Dim 11 Nov - 7:35
Depuis la création de l’espace Schengen, il a été constaté un certain nombre de problèmes générés par l’afflux de populations miséreuses issues de l’ex Europe de l’est (Roumanie et Bulgarie). Ces populations, appelées couramment ROMS, viennent particulièrement en France car elles bénéficient d’un accueil plutôt favorables quant aux prestations sociales dont elles peuvent bénéficier. Mais elles bénéficient surtout de la bienveillance d’associations et d’élus qui, contrairement aux autres peuples européens plus méfiants, se montrent plus rébarbatifs à l’accueil de ces populations. Les problèmes apportés par ces populations sont : Délinquance extrême, mendicité (pour ne pas dire prostitution) forcée des enfants, occupation illicite de terrains transformés en bidonville avec tous les aspects de manque d’hygiène que cela représente. Les défenseurs de ces populations arguent du fait qu’on les maintient dans la misère et qu’ils n’ont pas de toit, aucune hygiène ni soins ni nourriture, ce qu’il ne peuvent soit disant trouver dans leur pays d’origine Si ces populations cherchent réellement ces 3 besoins élémentaires je proposerais de créer des structures d’accueil, composées de préfabriqués alignés et comportant le confort minimum à savoir lit et sanitaires, plus bien sûr repas en commun dans une cantine dédiée.Un espace permettant de proposer du travail sera également prévu, ainsi qu’une école obligatoire enseignant le français Le tout bien sûr situé dans une enceinte contrôlée afin que toute personne n’étant pas satisfaite puisse être reconduite dans son pays d’origine sans aucune indemnité et espoir de retour. Donc, nous satisfaisons aux demandes des associations et à la communauté européenne de bien accueillir ces populations, tout en nous préservant de leurs exactions, et aussi de les dégoûter de revenir .
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Sujet: Dans le bidonville de Moulin-Galant, un film sur les Roms... et les élus locaux Dim 11 Nov - 15:03
Dans le bidonville de Moulin-Galant, un film sur les Roms... et les élus locaux 10 NOVEMBRE 2012 | PAR CARINE FOUTEAU Article 35 Commentaires Lire aussi
Au fin fond de l’Essonne, un soir d’octobre 2012, un grand écran a été installé en plein air dans un bidonville où vivent une vingtaine de familles d’origine rom. La gare desservie par le RER D s'appelle Moulin-Galant. La route qui mène au lieu-dit est jalonnée de maisonnettes et d’immeubles bas. La nuit est noire, l’autoroute du Soleil en fond sonore. Les forces de l’ordre surveillent les alentours. Mais leur présence n’enlève rien à l’atmosphère festive. La boue et le froid non plus.
À l'intersection de trois villes, Corbeil-Essonnes, Ormoy et Villabé, le terrain, occupé illégalement, constitue le plus grand campement du département. À proximité des caravanes alignées les unes à côté des autres, sous un auvent démontable, assis sur des chaises apportées pour l’occasion, les résidents se sont réunis pour assister à la projection d’un film. Leurs visages s’éclairent dès que défilent les images.
Hommes, femmes, enfants, ce film (à voir en intégralité ci-dessous) parle d’eux, de leur vie, et surtout de leur lien avec les pouvoirs publics français, sur cette terre d’accueil qu’ils ont choisie pour fuir la misère et les discriminations dont beaucoup sont victimes en Roumanie.
Après l’avoir vu ce jour-là, en même temps que ses principaux protagonistes, Mediapart a voulu diffuser ce documentaire de 52 minutes, Moulin-Galant, La Question rom, réalisé par Mathieu Pheng et produit par le collectif BKE, car il montre, autour d’un exemple précis, la difficulté, voire l'incapacité, des élus locaux à gérer l’arrivée de ces migrants européens, le refus de l’État de s’impliquer, l’enchevêtrement des responsabilités, et les conséquences dramatiques pour les habitants pris en tenailles au quotidien. Il résonne particulièrement avec nos enquêtes sur les Roms en Essonne (ici à propos du campement de Ris-Orangis, là sur le harcèlement policier et là encore après l'expulsion d'Évry).
Il y est question du maire de la ville, Jacques Gombault – « sans étiquette politique » selon son secrétariat – qui estime que « c’est pas à des petites communes comme nous de supporter tous ces problèmes-là, ces problèmes de l’Europe » . On l’entend reprocher au conseil général de rester les bras croisés : « Le département a osé, je dis bien osé, demander à Ormoy de mettre à disposition des bennes (…). Ce n’est pas à Ormoy de payer le ramassage des ordures. » « Les pauvres, poursuit-il, je ne sais pas où ils peuvent aller, j’en suis tout à fait conscient, mais l’État doit prendre ses responsabilités. On a ouvert les frontières de l’Europe, c’est bien, mais il faut après en assumer les conséquences. » « On a déjà assez à faire avec les Français de chez nous , on ne peut pas prendre toute la misère du monde, c’est pas possible » , maugrée-t-il.
Au volant de sa voiture, Serge Guichard, coordinateur de l’Association de solidarité en Essonne aux familles roumaines rom (ASEFRR), lui répond : « Sur le terrain, il y a des communes qui disent “c’est pas à moi de faire”. Si, c’est aussi à toi de faire (…). Ça nous met en colère quand on voit cette forme d’instrumentalisation, ce ping-pong, “c’est pas moi, c’est l’État”, et l’État dit “ah, c’est les collectivités qui décident”. Quand nous rencontrons le préfet, il nous dit “monsieur Guichard, vous avez raison de protester contre les expulsions, moi j’applique les décisions de justice, et les décisions de justice, qui les demandent ? Les communes”. Même l’État prend appui sur les communes pour se défausser (…). Au lieu de travailler avec les associations comme nous pour contraindre l’État à prendre ses responsabilités, ces communes jettent les gens, ils n’ont plus de territoire, il n’y a plus d’espace où discuter du problème. Ils sont de nulle part. »
Lors d’une réunion au conseil général, le même Serge Guichard s’adresse à Jérôme Guedj, le président socialiste du département : « Est-ce qu’on va assurer à Moulin-Galant le sanitaire, l’eau, l’électricité, est-ce qu’on va avoir un travail commun afin de construire un projet ? » « On peut avoir des discours responsables, mais commençons par des actes responsables, l’hygiène, la sécurité et la scolarité », insiste-t-il. L’élu PS tergiverse : il redoute que les mesures d’urgence aient pour effet de pérenniser le campement. Il se targue de ne pas avoir exigé le démantèlement du terrain. Un des occupants rom le reprend : « Excusez-moi de parler, mais, en deux ans, personne n’a rien fait pour nous. Juste, vous n’avez pas fait de demande d’expulsion… » « Puisqu’on en est aux règles de courtoisie, rétorque Jérôme Guedj piqué au vif, vous ne nous avez pas écrit de petit mot pour nous prévenir que vous occupiez illégalement un terrain de conseil général… » « Je vous taquine », précise-t-il. Ce représentant de l'aile gauche du parti finit par s'agacer : « On ne va pas avoir deux heures de réunion pour des sanitaires et de l’eau. »
Rarement filmés, ces moments de discussions entre élus, fonctionnaires, militants associatifs et résidents sont instructifs sur les arrière-cuisines d’une politique publique en train de se faire, ou plutôt d’esquiver. Les préoccupations des Roms sont aussi captées au plus près : des vêtements à laver dans la rivière aux risques d’intoxication liés au chauffage... Résultat de plusieurs mois de tournage, les habitants témoignent face à la caméra de leur volonté de s’en sortir, malgré l’amoncellement des obstacles. Dans le bras de fer qui les oppose aux élus locaux, le récit de leur auto-organisation à propos des déchets est à cet égard édifiant.
Comme le précise le film, réalisé en 2011, la ville de Corbeil-Essonnes a obtenu l’expulsion des Roms vivant sur son territoire en octobre 2010. La partie située sur la commune de Villabé appartient au conseil général qui n’a toujours pas demandé l’expulsion. La municipalité d’Ormoy a demandé l’évacuation. La procédure est en cours : l'audience des plaidoiries, devant la cour d'appel de Paris, est prévue mercredi 14 novembre 2012.
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Sujet: Re: Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des plus raciste d'Europe ? Mar 13 Nov - 6:39
Roms : des associations réquisitionnent une caserne inoccupée à Marseille
M.R. Le 12/11/2012 à 19:56 Mis à jour le 12/11/2012 à - +Imprimer cet articleréagir Un collectif d'associations a réquisitionné lundi à Marseille, à l'initiative d'Emmaüs, une ancienne caserne de gendarmerie abandonnée depuis plusieurs années, pour reloger des familles Roms, a-t-on appris auprès d'Emmaüs.
Une trentaine de Roms, dont une dizaine d'enfants, étaient présents sur les lieux dans l'après-midi, occupant l'un des bâtiments, a constaté un journaliste . Ils avaient quitté en début de matinée la paroisse de la Belle de Mai, située dans le même arrondissement (3e), où ils avaient trouvé refuge fin octobre, chassés de leurs campements par une forte tempête.
D'autres familles sont attendues mardi dans cette caserne désaffectée, qui devrait donc accueillir au total 80 personnes, selon Anne Issler, une des responsables de la communauté d'Emmaüs à Marseille. L'eau va être rétablie et les installations progressivement remises en conformité, a-t-elle précisé.
"La ministre du Logement a solennellement promis que des réquisitions auraient lieu lorsque l'urgence s'impose. A Marseille, il y a urgence à mettre à l'abri ces enfants et leurs familles", a souligné Emmaüs dans un communiqué.
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Sujet: Les malades d'Asq le pays des chtis qui ont du brouillard dans le coeur récidive Mar 13 Nov - 6:40
Villeneuve d'Ascq : un camp de Roms très décrié Le maire Gérard Caudron, réclame son évacuation par l'Etat. Une position qui tranche par rapport à celle de Martine Aubry.
Il persiste et signe. Après sa lettre envoyée la semaine dernière au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, où il dénonce un "climat de guerre civile", Gérard Caudron, le tempétueux maire (divers gauche ) de Villeneuve d'Ascq, affiche toujours sa différence avec la politique d'accueil des Roms de Martine Aubry. En cause : un camp d'environ 350 personnes installé depuis un an au cœur du campus de la Cité scientifique, qui "pourrit la vie de tout le monde universitaire et des habitants limitrophes". "En quelques années, la population Rom est passée de 800 à 3 000 personnes dans la métropole, nous indique Gérard Caudron. Si on laisse faire, forcément cela se développe. Beaucoup d'élus ont un double langage sur ce sujet, car ils me disent en privé qu'ils n'en veulent plus sur leur commune." "Vols et mendicité agressive" Ce lundi, aux abords du métro Cité scientifique, Sophie, étudiante en sciences physiques, affirme ne pas être rassurée quand elle rentre chez elle le soir : "Il y a un nombre incroyable de vols et de mendicité agressive, notamment via des enfants, témoigne-t-elle. Et puis, l'hygiène est déplorable autour du camps." Pour le maire de la Ville, il s'agit simplement de faire respecter la loi : "Ces citoyens européens ne sont pas des réfugiés qui fuient une guerre. Ils ont la liberté de circulation, mais ils doivent respecter la loi comme tout le monde, par exemple sur la mendicité des enfants. Il y a eu un tel laxisme sur cette question que maintenant les gens ont peur", clame-t-il, en faisant référence à la fronde d'habitants d'Hellemmes contre l'installation d'un village d'insertion... voulue par Martine Aubry. Quant au collectif Solidarité Roms", il les renvoie dans leurs cordes : "Depuis trois ans, ce sont eux qui jouent avec le feu !" Dans un communiqué, le collectif solidarité Roms de Lille Métropole accuse Gérard Caudron de "jeter de l’huile sur le feu d’une situation difficile" et appelle "avec insistance, à la mise en place d’une conférence régionale sur l’accueil des Roms", conformément à une circulaire interministérielle.
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Sujet: Metz courageusement en lutte Mar 13 Nov - 6:43
Le problème des roms à Metz n’est toujours pas bouclé. Le gros classeur de ce dossier très sensible est toujours sur le bureau des autorités locales. La ville de Metz et la Préfecture sont de nouveau interpellés. Une pétition, signée par plus de 1 000 personnes demande leur relogement.
Le paysage est toujours le même. Les roms de Metz sont installés dans un bidonville à ciel ouvert, à quelques mètres du prestigieux Centre-Pompidou qui accueille des milliers de visiteurs chaque jour. Ce « bidonville de la misère » héberge 70 personnes dont 26 mineurs originaires d’Europe de l’Est. Malgré l’investissement de plusieurs associations locales et des rencontres avec les représentants de la ville et de l’Etat, la situation n’a pas bougé. Le taudis bordé d’ordures est toujours là, à côté de la voie SNCF. Un site dangereux et instable.
Le dossier révélé dans nos colonnes dès juillet dernier dérange. La présence des roms embarrasse la mairie mais aussi la Préfecture de Moselle. Le maire (PS) Dominique Gros n’a jamais donné suite à nos demandes d’interviews depuis la rentrée politique de septembre. Le collectif composé d’une dizaine d’association craint que le Préfet mette en place rapidement une obligation de quitter le territoire français afin de reconduire les roms aux frontières. Toutefois, la Préfecture assure que des solutions sont recherchées afin de prendre en charge les habitants de ce bidonville improvisé. Surtout que la population du quartier fait pression et n’hésite pas à intimider la population rom.
« Certains riverains n’hésitent pas à jeter des pierres contre leurs cabanes » raconte un commerçant sous couvert d’anonymat. « Leur présence dérange, c’est clair mais certains vont trop loin ». Toutefois le secrétaire général de la Préfecture de Moselle a assuré sur France 3 Lorraine fin octobre que les plaintes des habitants du Sablon de Metz n’étaient pas en hausse. Les mains courantes dans le voisinage également. Une vidéo postée sur Youtube montre la taille des pierres jetées contre les roms.
Des agressions de roms selon les associations
Plus grave encore, certains policiers sont également pointés du doigt par un membre d’une association. « Ils m’ont arrêté, ils m’ont emmené à cinq kilomètres et m’ont laissé rentrer à pied. Ça aurait pu être pire, j’ai un copain à qui ils ont fait pareil en lui confisquant les chaussures » assure un rom qui se confie à un bloggeur de Médiapart.
L’hébergement et le minimum vital d’un rom coûtent entre 4 800 et 6 300 euros par an et par personne. « Avec 70 personnes roms, le coût serait au maximum de 441 000 euros par an. Combien pour les Fêtes de la Mirabelle ? Metz Plage ? La Nuit Blanche ? Bien plus. C’est une question de choix… » lance Denis Maciazek. ». « La ville de Metz doit mettre en place un dispositif adapté. Elle pourrait par exemple faire appel aux fonds européens (ndlr. plus de 13 milliards d’euros) pour s’occuper de la cause roms » poursuit-il.
« Les roms vivent dans des conditions horribles d’hygiène et de sécurité sous des arbres et à proximité d’une voie ferrée. C’est dangereux. Notre priorité c’est de les sortir de là. La solution c’est de leur trouver un logement en dur. Il n’y a pas tant de roms que ça à Metz, c’est un cliché. Pas plus de 50 » conclut-il. « Certains travaillent mais ne sont pas déclarés et d’autres font la manche de 8h à 19h puis rentrent dans leur campement de fortune » s’indigne M. Maciazek. « On les aide à se nourrir grâce à des colis alimentaires, Médecins du Monde s’occupe de la santé et la mairie s’est engagée à scolariser les enfants… » avait-il conclut dans nos colonnes en juillet dernier.
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Sujet: Réquisition citoyenne à Marseille Mar 13 Nov - 6:45
Une centaine de militants associatifs ont "réquisitionné" un immeuble de Marseille pour y loger une famille rom, ce 12 novembre 2012.
Le collectif, emmené par Emmaüs, a installé la famille dans une ancienne caserne de gendarmerie située boulevard de Plombières. Jusqu'a présent elle était hébergée dans l'église de la Belle de Mai.
Non autorisée par les textes, cette "réquisition citoyenne" a pour but de susciter le débat sur la situation des Roms.
Sébastien Barles, élu d’Europe écologie les verts, a informé Cécile Duflot de cette action militante.
La police présente sur les lieux s’est contentée d’observer la scène.
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Sujet: Association dijonnaise de soutien aux Roms : « À nouveau rue des Creuzots : insertion ou "village rom" ? » Mar 13 Nov - 12:35
Association dijonnaise de soutien aux Roms : « À nouveau rue des Creuzots : insertion ou "village rom" ? » Notez cet article : le 13/11/2012 à 12:04 Vu 190 fois
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Dans un communiqué de presse, l’Association dijonnaise de soutien aux Roms (ADISAR) réagit suite à la création du village Roms à Dijon : «Cet ancien terrain militaire (Établissement Ravitailleur des armées), où des bâtiments subsistaient, a "accueilli" 140 personnes pendant l’hiver 2009-2010, sous la menace d’une expulsion au motif d’un projet d’établissement pour mineurs délinquants, qui devait être réalisé rapidement, selon les services de l’État. Ces familles y ont vécu dans des conditions indignes, sans aucune aide des services officiels. Quelques personnes de bonne volonté ont apporté ce qu’elles ont pu : nourriture, vêtements, couvertures, inscription à l’école, santé, etc. ADISAR s’est constituée à partir de cette expérience pour accompagner l’insertion des familles qui le demandaient et notamment pour faciliter les démarches administratives en Préfecture pour obtenir une autorisation de séjour et de travail (conditions indispensables pour une insertion). Un certain nombre de blocages de différentes administrations et services ont pu être levés (CAF, CMU, accès au logement, accès aux services sociaux, etc.).»
«Grâce à toutes ces coopérations mais surtout la volonté et la capacité des familles elles-mêmes, 18 d’entre elles vivent aujourd’hui normalement (logement privatif ordinaire, contrat de travail, scolarité des enfants). Les pouvoirs publics viennent de mettre en place, sur ce même terrain de la rue des Creuzots, un "village" dit "d’insertion", que la presse appelle "village rom". De quoi s’agit-il ? Cinquante sept personnes avaient trouvé refuge dans un squat avenue de Stalingrad après plusieurs autres expulsions. La Préfecture a décidé de les expulser avant l’hiver et d’accueillir les familles avec enfants (37 personnes) dans ce nouveau dispositif. Les habitations modulaires provisoires offrent l’hygiène et le confort de base. Des salariés permanents doivent être responsables de ces logements et de la démarche d’insertion promise à ces familles. ADISAR a été sollicitée pour son "expertise" … et mise devant le fait accompli, sans véritable concertation. Nous n’avons pas cru pouvoir participer au choix des familles, car toutes ont besoin d’aide, sans exclusive. Par loyauté, nous ne pouvions pas non plus garder de secret à l’égard des autres associations, secret qui nous avait été demandé. Nous regardons avec attention cette expérimentation, en souhaitant qu’elle tienne ses promesses, mais avec certaines réserves. Pour les familles relogées, les conditions d’habitat sont certainement meilleures.»
«Le projet comprend un dispositif d’insertion qui devrait conduire à un travail et un logement ordinaires. D’un autre côté, les vingt célibataires exclus de ce dispositif, orientés au foyer Sadi-Carnot contre leur volonté, sont de nouveau à la recherche d’un habitat précaire ; nous n’approuvons pas cette discrimination. La scolarité des enfants a été perturbée : ils doivent changer d’école; seront-ils regroupés dans une même classe ? (Cela ne faciliterait pas leur intégration). Les moyens d’une insertion des familles seront-ils réellement donnés, dans la durée nécessaire ? Nous nous inquiétons pour les autres familles déjà insérées ou en cours d’insertion : pourront-elles encore bénéficier des renouvellements d’autorisation de séjour et de travail et de l’accès aux droits sociaux ? La préfecture saura-t-elle mesurer les différents niveaux d'insertions des familles et notamment celles dont les efforts sont plus anciens et ont été couronnés de succès ? Qu’en sera-t-il de ceux qui sont hors de tout dispositif ? Celui-ci servira-t-il à justifier un durcissement à leur égard ?»
«L’ensemble de cette opération est marqué par un caractère ethnique et communautaire venu des autorités, contraire aux principes républicains. Pour notre part, à ADISAR, nous réunissons des Français et des Roumains, roms ou non, tous citoyens européens, nous agissons pour l’égalité des droits, pour l’accès de tous au travail et pour développer des liens afin d’éviter la relégation d’une population désignée comme une communauté. Nous avons réussi à travailler avec différents services et administrations, mais en toute indépendance (nous n’avons aucune subvention). Sans être hostile à un nouveau dispositif d’aide comme le "village d’insertion pour les Roms", nous tenions à formuler ces remarques ; nous serons attentifs à son évolution.»
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Sujet: Insupportables expulsions d'un régime aux abois Mar 13 Nov - 12:36
La police a évacué ce matin plusieurs familles Roms installés depuis plusieurs mois sous les arches de la voie ferrée à Nîmes.
L’une de ces familles vivait depuis plus deux ans rue Terraube devant les locaux de l’Adejo, une structure d’accueil pour les personnes sans domicile fixe. Si l’un de leur véhicule a été conduit à la fourrière, les policiers leur ont laissé leur caravane, une voiture et un camion. Cette expulsion fait suite à une décision de justice.
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Sujet: Les rennais se complaisent dans la conerie politique de leur ex-maire Mar 13 Nov - 17:19
logement Rennes : un squat évacué canal Saint-Martin A Rennes, les forces de l'ordre ont évacué ce matin une dizaine de Roms installée depuis 8 mois avec leurs enfants, sur le bord du canal Saint-Martin. Par Krystell VeillardPublié le 13/11/2012 | 15:27
Ils vivaient là depuis huit mois. Une dizaine de Roms a été évacuée ce matin d'un squat installé canal Saint-Martin à Rennes. L'évacuation s'est déroulée dans le calme. Certains de ces Roms seraient malades. La Préfecture a prévu des chambres d'hôtel pour les femmes et les enfants. Un second squat situé à proximité du premier devrait également être évacué dans la journée.
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Sujet: A Marseille Emmaüs s'engage...pourquoi pas ailleurs ? Mar 13 Nov - 17:21
A Marseille, Emmaüs réquisitionne une ancienne caserne pour loger des Roms Un collectif d’associations a réquisitionné lundi 12 novembre à Marseille, à l’initiative d’Emmaüs, une ancienne caserne de gendarmerie abandonnée depuis plusieurs années, pour y reloger des familles Roms. Ces bâtiments viennent d’être vendus à la municipalité en vue d’une transformation en un ensemble de logements mixtes.
Une trentaine de Roms, dont une dizaine d’enfants, étaient présents sur les lieux lundi après-midi, après avoir quitté la paroisse de la Belle de Mai (3e arrondissement), où ils avaient trouvé refuge fin octobre, chassés de leurs campements par une forte tempête. D’autres familles sont attendues mardi dans cette caserne désaffectée, qui devrait donc accueillir au total 80 personnes. L’eau va être rétablie et les installations progressivement remises en conformité.
« La ministre du Logement a solennellement promis que des réquisitions auraient lieu lorsque l’urgence s’impose. À Marseille, il y a urgence à mettre à l’abri ces enfants et leurs familles », a justifié Emmaüs dans un communiqué. Selon les associations, l’objectif est d'« exiger de l’État que cette réquisition citoyenne soit décrétée réquisition légale, et que des moyens importants soient débloqués rapidement pour réhabiliter le lieu ».
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Sujet: Les pogroms de Nimes reprennent en plein hivers Mer 14 Nov - 12:54
14/11/2012, 06 h 00 15 réactions
Les Roms ont été expulsés mardi matin par la police. (WILLIAM TRUFFY) Une vingtaine de Roms, quatre familles selon la préfecture, squattant sous les arches de la voie SNCF, ont été expulsés mardi matin peu avant 9 heures par la police. L'une des familles était installée depuis près de trois ans sous les arches de la voie ferrée à quelques mètres du boulevard Sergent-Triaire.
Le groupe de Roms a, malgré tout, eu le temps de prendre quelques effets avant d’évacuer les lieux. Une heure plus tard, les engins de nettoyage entraient en action. "C’est comme ça, c’est la vie", commente, fataliste, l’une des jeunes femmes contemplant les restes de ce squat insalubre bricolé à quelques mètres du boulevard Sergent-Triaire. Un peu plus loin, d’autres Roms - la famille Civrar - ont pu récupérer leur caravane, un camion et une voiture. Un véhicule épave a été conduit à la fourrière.
Installés en face d'une association pour les précaires
Fabian Civrar, sa femme et ses deux enfants, originaires de Roumanie, avaient installé leur campement face à l’Adejo, une association qui accueille les personnes en grande précarité. Près d’eux, un jeune couple et un bébé de 15 mois dormaient dans une voiture. "Ils viennent régulièrement à l’Adejo pour certains services de première nécessité : les douches, la lessive, le petit-déjeuner... ", témoigne Nicolas Spiegel, le directeur de cette structure.
"On travaille, on vit de la ferraille"
"Nous, on travaille, se défend Fabian Civrar, âgé d’une cinquantaine d’années. On vit de la ferraille. Nous sommes ici depuis 2008. Ma fille est scolarisée au collège. Nous n’avons pas de problème avec la police et nous ne faisons pas d’histoire..." Le site est la propriété de Réseau Ferré de France (RFF). Saisi par des riverains se plaignant de nuisances mais aussi pour des raisons d’accès aux voies, RFF a obtenu en référé une ordonnance d’expulsion pour occupation sans droit ni titre.
La famille a fait appel
La famille Civrar, via son avocate Me Christelle Lextrait, a fait appel. "Nous étions convoqués jeudi devant le tribunal, se désole cette dernière. Et je rappelle que nous sommes dans la période de la trêve hivernale pour le logement. C’est désolant. Cette famille est dans la misère..." Hier, Fabian et ses enfants ont poussé leur caravane un peu plus loin à Nîmes.
ET APRÈS ? Ce n’est pas la première fois que les arches des voies SNCF sont squattées. "Il faut que nous réfléchissions avec la Ville, indique RFF. Et trouver une solution pour empêcher ces installations illicites. Il nous est tout de même difficile d’interdire le site. Ce n’est pas simple."
Les expulsions : pas une solution pour les associations
Les expulsions de ces familles roms ne sont pas la solution selon plusieurs associations. "On ne fait que déplacer le problème, explique Nicolas Spiegel de l’Adejo. Il faut nous réunir, confronter nos analyses sur la réalité de la situation à Nîmes, envisager des mesures d’accompagnement..."
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Sujet: Nouvelles crispations racistes Mer 14 Nov - 16:42
La Seyne-sur-Mer › Un campement de Roms à Berthe cristallise les tensions à La Seyne Publié le mercredi 14 novembre 2012 à 14h12 - 2 Partager Une vingtaine de caravanes regroupant près de 70 Roms sont installées depuis plusieurs mois au pied des tours du Fructidor, dans la cité Berthe.
Le bailleur social, Terres du Sud Habitat, a obtenu un jugement d'expulsion en septembre dernier. Mais les caravanes sont toujours là, et des tensions commencent à naître avec le voisinage. Une pétion circule depuis plusieurs semaines au Fructidor, au vendémiaire et au Floréal pour réclamer le départ des Bosniens. Le secours catholique et le Sichem (Service d'initiatives de coopération humanitaire avec les étrangers et les migrants) s'opposent à cette expulsion.
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Sujet: Re: Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des plus raciste d'Europe ?
Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des plus raciste d'Europe ?