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 Salauds de pauvres !

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MessageSujet: Salauds de pauvres !   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 2 Fév - 6:46

Après les 35 heures, le statut des fonctionnaires et la taxe sur l'habitation principale, le secrétaire général de l'UMP relance l'idée d'une TVA sociale qui braque la gauche et divise la majorité.

« Je fais mon boulot. » Jean-François Copé a animé l'Assemblée, hier, en relançant l'idée, dans Le Parisien, d'une hausse de la TVA. « Un point supplémentaire, ça se voit à peine. »
L'idée, qui suppose une hausse équivalente du salaire net pour préserver le pouvoir d'achat, vise à baisser le coût du travail pour faciliter les exportations et à renchérir les produits importés pour qu'ils financent nos dépenses sociales. Techniquement intéressant, politiquement explosif.

Xavier Bertrand, ministre du Travail, a vivement répliqué lors du petit-déjeuner hebdomadaire de la majorité à l'Élysée : il ne « comprend pas bien » les raisons pour lesquelles il relance le débat « un mois et demi avant les cantonales ». « On ne va pas passer des semaines à soulever des débats qui inquiètent les Français », a réagi le centriste François Sauvadet à une idée qui est pourtant le dada d'un autre centriste, Jean Arthuis.

Si on veut un vrai effet, calcule Jérôme Chartier (UMP, Val-d'Oise), « il faudrait baisser de 15 % les charges sur le travail. » Ce qui représente 50 milliards, soit une compensation par cinq points de TVA ! « Certainement pas, tranche Christine Lagarde. Une augmentation de la TVA entraînerait une augmentation immédiate des prix. »

« Je ne dis pas qu'il faut forcément le faire, intervient Marc Laffineur (UMP, Maine-et-Loire), mais on ne peut pas continuer à faire travailler les entreprises étrangères et à avoir toujours plus de chômage. » « Il faut réfléchir à une pluralité de pistes », suggère le radical Jean Leonetti.

Cette cacophonie fait le bonheur de l'opposition : « Ce serait faire payer aux victimes la situation dans laquelle nous sommes », résume Jean-Marc Ayrault (PS). Sentant le danger, François Fillon, qui n'est pas le meilleur ami de Copé, joue encore les arbitres : « On n'a pas de marge sur la TVA avec l'Allemagne. Ce qu'il faut faire, c'est diminuer les dépenses. »
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MessageSujet: Sarkozy : voyage de Riches contre rigueur de pauvres.   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 9 Fév - 17:45

MERCREDI 9 FÉVRIER 2011

Sarkozy : voyage de Riches contre rigueur de pauvres.
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La séquence est incroyable. Depuis des mois, Nicolas Sarkozy s'exerce à redonner une belle image, sérieuse et protectrice de son action gouvernementale et de sa propre personne. On sait combien l'exercice était préparé et artificiel. Dans quelques heures, il sera sur TF1. Depuis des semaines, il a sillonné la France de ses voeux archi-maîtrisés. On ne sait toujours excellent et efficace en campagne. On n'imaginait pas qu'il pouvait saborder lui-même cette entreprise électorale. Un dérapage à Pornic, des voyages Bling Bling pour quelques ministres et lui-même, et voici des mois d'efforts réduits en poussière en quelques jours à peine.

Privatiser la Sécu ?
Mardi, Nicolas Sarkozy clôturait un colloque du Conseil Economique et Social sur la dépendance, « son » grand chantier pour 2011. Cette concertation est une opération avant tout médiatique dont Nicolas Sarkozy, comme hier avec les retraites, n'a pas l'intention de prendre en compte; Il a déjà ses convictions, comme celle privatiser au mieux le financement croissant de la dépendance. Tout sera question de curseur. A chaque occasion, il répète ses idées, qu'importe les sondages et réflexions alternatives. Selon un récent baromètre Banque Postale Prévoyance - « La Tribune », 75% des Français interrogé, âgés de 35 à 75 ans sont favorables à une prise en charge de la dépendance, via les impôts et les taxes. Mais mardi à Paris, le candidat ne s'empêcha pas de plaider pour ses propres options, à savoir le recours à l'assurance privée, compte tenu des déficits publics : « Je demande à chacun d'entre vous d'examiner toutes les options possibles, de n'écarter d'emblée aucune solution, y compris celle de l'assurance, pour des a priori idéologiques. L'idéologie n'a rien à faire dans une affaire de cette importance et de cette gravité.» Ou encore : « Quand nos finances publiques sont dans la situation où elles sont, quand le travail est à ce point taxé, quand 5 millions de Français ont déjà souscrit une assurance dépendance, est-il raisonnable de ne pas s'interroger sur le rôle que peuvent jouer les mutuelles, les compagnies d'assurances et les organismes de prévoyance ? »

Évidemment, Sarkozy s'est défendu de vouloir « utiliser la dépendance pour privatiser insidieusement l'assurance maladie ». Évidemment ! La semaine dernière, sa ministres aux solidarités actives, Roselyne Bachelot, avait livré les premières conclusions de ses propres consultations avec les partis politiques, les syndicats et et des associations, avant que les différents groupes de travail installés voici quelques semaines ne débutent leurs travaux : refus d'une privatisation du système (« Personne ne veut de privatisation. Chacun, y compris le Medef et la Fédération des sociétés d'assurance, est favorable à un système majoritairement national.»), libre choix entre maintien à domicile et établissement spécialisé, développement de la prévention, les principes semblent clairs. Mais Bachelot s'est empressé d'en minimiser la portée : « C'est ce que je retiens de cette première étape : la “non-maturation” du débat, aussi bien dans l'opinion publique que parmi les leaders. Il existe même parfois une méconnaissance du fonctionnement concret du système actuel. Du coup, tout le monde juge utiles les six mois de débat qui s'ouvrent.» En d'autres termes, personne n'y connaît rien, laissez nous faire !

Pourtant, la ministre a relayé quelques-unes des propositions très concrètes (extension de la CSG, réforme fiscale, et même recours aux complémentaires privées) qu'elle a reçu sur le financement de la dépendance. Mais visiblement, cela ne suffisait pas. Nicolas Sarkozy a d'autres plans.

Les siens.

Réduire les aides à l'emploi
Mardi, le gouvernement s'est félicité d'avoir co-financé quelques 533.000 contrats aidés (dont 417.000 dans le secteur non-marchand), « ce qui a contribué à limiter la hausse du nombre de chômeurs » précise-t-il. Pour 2011, alors que le chômage continue de progresser, le ministre du Travail Xavier Bertrand soutient que le nombre de contrats aidés sera ramené à 390.000, soit une baisse de 27%. Quel effort !

Pour faire reculer le chômage, le ministre avance des mesures de simple affichage : « accès prioritaire aux contrats aidés et à la formation professionnelle » pour les chômeurs de longue durée, « incitations » (non précisées) en faveur de l'alternance pour les plus jeunes, création d'un « dispositif unifié et plus efficace » (tout aussi flou) pour les licenciés économiques. Enfin, Bertrand promet de raccourcir les délais, simplifier les démarches et soutenir les « formations des métiers qui recrutent ». Bref, aucune promesse précise.

Sur le terrain, les nouvelles sont bien sombres. Dix-sept missions locales pour l'emploi des Jeunes de Bretagne viennent ainsi d'apprendre que leur budget 2011 allait être réduit. Elles perdront 60 conseillers d'accompagnement, soit 14% des 433 effectifs ! Non seulement les financements du plan de relance n'ont pas été reconduits, mais l'Etat réduit leurs budgets de 5% supplémentaires. En Bourgogne, à Dijon, la mission locale perd 10% de son effectif.

... et voyager bon marché
Depuis lundi, Nicolas Sarkozy se prépare à son émission face aux Français, prévue jeudi soir sur TF1. Jean-François Copé, secrétaire général désigné à l'UMP, prépare ses troupes. Il a adressé un courrier aux militants UMP leur demandant de « réserver leur soirée du 10 février » pour mieux faire part de leurs « réactions et commentaires sur les différents sites d'actualités disponibles sur Internet » et « faire face aux campagnes de désinformation et de démagogie orchestrées par l'opposition et relayées sans scrupule par certains médias.» Copé a loué, mardi matin, la réponse de son rival François Fillon aux magistrats protestataires, et dénoncé le harcèlement dont Michèle Alliot-Marie serait victime. Il paraît que cette affaire des jets agace profondément Nicolas Sarkozy; le candidat se serait bien passé de telles polémiques dans son entreprise électorale de reconquête de l'opinion. Et pourtant, ces abus ne concernent pas que la ministre des affaires étrangères.

Le weekend dernier, Nicolas et Carla Sarkozy se sont offerts un voyage privé et discret à New-York. Cette fois-ci, nul jet étranger. Le Falcon 7X était bien français, de l'Escadron de transport, d'entraînement et de calibration (ETEC). Les deux sont partis de Bruxelles vendredi, et Sarkozy est revenu seul lundi, pour son sommet du triangle de Weimar à Varsovie. Carla aurait filé à Los Angeles pour l'enregistrement de son prochain album. Cette information, révélée par France Inter, a dérangé les conseillers élyséens. Ces derniers ont expliqué que le couple présidentiel avait réglé son billet comme s'il s'agissait d'un vol commercial régulier, soit 10% environ du coût du déplacement. Les contribuables ont payé le solde.

Toute la journée de mardi, conseillers ou ministres laissaient entendre, officieusement, qu'ils craignaient de nouvelles révélations dans le Canard Enchaîné. On nous expliquait également que Nicolas Sarkozy pourrait tirer les conséquences de la polémique MAM dès le conseil des ministres mercredi matin. Mardi en fin de journée, on comprit enfin pourquoi l'aréopage sarkozyen était si inquiet. En pleine session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, l'information est tombée : pendant ses vacances de Noël en Egypte, François Fillon a lui aussi profité des faveurs d'une autre dictature arabe. Pour ses vacances privées, il a été hébergé et transporté par le gouvernement d'Hosni Moubarak.

Immédiatement, sans attendre la parution du Canard Enchaîné, auteur du scoop, les services du premier ministre confirment dans un communiqué officiel : « Le Premier ministre a été hébergé lors de ce séjour par les autorités égyptiennes. Le Premier ministre, toujours à l’invitation des autorités égyptiennes, a emprunté un avion de la flotte gouvernementale égyptienne pour se rendre d’Assouan à Abou Simbel où il a visité le temple. Il a également effectué une sortie en bateau sur le Nil dans les mêmes conditions. » Dans la foulée, les « éléments de langage » concoctés à l'Elysée étaient servis sur les ondes par quelques proches du Monarque : ces polémiques relèveraient de la « politique de caniveau » (Eric Ciotti, Chantal Jouanno), on cible les déplacements passés de François Mitterrand (Christian Estrosi). On fait mine de s'interroger sur la famille Obama. Coûte que coûte, il fallait allumer des contre feux.

L'affaire est-elle terminée ? En août dernier, Eric Besson et sa jeune épouse étaient partis au Maroc, Luc Chatel était en famille en Chine. A Noël, le couple Sarkozy était également au Maroc, à Marrakech. On imagine des limiers de la presse fouiller désormais les récentes vacances de nos dirigeants à l'étranger...

Décidément, en Sarkofrance, on aime voyager.

On attend quoi pour le virer ?... l'arrive du directeur du FMI qui sera pire ?

allez dégage ! pauvre type !



rendeer rendeer
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MessageSujet: a Société Générale sextuple son bénéfice après trois années chaotiques   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 16 Fév - 17:24

La Société Générale sextuple son bénéfice après trois années chaotiques
publié le 16/02/2011 à 07:27, mis à jour le 16/02/2011 à 18:18

PARIS - La Société Générale a publié mercredi un bénéfice annuel quasiment sextuplé grâce, entre autres, à la maîtrise des foyers de pertes qui lui avaient tant coûté ces trois dernières années, des actifs toxiques aux crédits impayés à l'étranger.
Les 3,9 milliards d'euros de bénéfice net de 2010 restent encore à bonne distance des millésimes exceptionnels de 2005 et surtout 2006, mais ils ont "confirmé la capacité de rebond du groupe", selon son PDG Frédéric Oudéa.
Intronisé au printemps 2009 à la tête de la banque en remplacement de l'emblématique Daniel Bouton, M. Oudéa avait présenté 2010 comme une année charnière.
Le pari est globalement tenu, en grande partie grâce au redressement de la banque de détail à l'international et à la stabilisation du portefeuille d'actifs à risque.
En 2009, Société Générale avait payé cher sa forte présence en Europe centrale et de l'Est, dont beaucoup d'économies avaient été torpillées par la crise.
La banque a bénéficié l'an dernier d'une amélioration de la conjoncture dans beaucoup des pays de la zone et procédé à des remaniements, qui se sont traduits par des fermetures d'agences et par une sélection plus stricte des crédits.
Symbole de l'embellie, la Russie, qui doit devenir le premier contributeur étranger au résultat en 2015, a renoué avec la rentabilité au quatrième trimestre 2010, après avoir perdu 461 millions d'euros depuis début 2008.
L'autre plaie de la banque, le portefeuille d'actifs à risque, est aussi en train de se refermer.
Ces actifs, dont la valeur nominale atteint encore 33 milliards d'euros, ont coûté à l'établissement de La Défense 5,2 milliards de résultat en 2008 et 2009.
En 2010, la perte nette s'est limitée à 474 millions, quatre ans après l'explosion du "subprime", qui a rendu indésirables les titres de ce portefeuille.
La stabilisation du portefeuille a permis à la banque de financement et d'investissement, où il est logé, de tripler quasiment sa contribution aux bénéfices.
Avec la banque de détail en France, elle pèse plus de 75% des profits du groupe.
Le marché a bien accueilli ces résultats, le titre Société Générale s'envolant mercredi de plus de 5% en milieu d'après-midi, pour finir en hausse de 4,86% à 51,24 euros.
Plusieurs analystes se montraient néanmoins réservés sur la qualité des résultats du quatrième trimestre, qualifiés de "mitigés" par Jean-Pierre Lambert de Keefe, Bruyette and Woods.
"Le titre monte parce que malgré des résultats qui ne sont pas terribles, ils maintiennent leurs perspectives", a expliqué un autre analyste, sous couvert d'anonymat.
La banque a, en effet, confirmé qu'elle visait bien un bénéfice net de 6 milliards d'euros en 2012, conformément à son plan stratégique, présenté en juin.
Frédéric Oudéa maintient également l'objectif d'un rendement des fonds propres (ROE) après impôt de 14 à 15% en 2012, contre 9,8% en 2010.
"Toutes les entreprises industrielles visent une rentabilité sur capital de 15%. Il n'y a pas de raison que le secteur bancaire ne soit pas traité comme les autres", a lancé le PDG.
"Je ne vois pas trop comment ils vont y arriver", a commenté un analyste, en évoquant les nouvelles contraintes réglementaires, dites Bâle III, qui entreront en vigueur début 2013 et vont alourdir les coûts des banques.
Pour atteindre ses objectifs, Société Générale entend donner "priorité à l'organique" et écarte des acquisitions significatives.
"Je ne vois pas grand chose se passer" dans le secteur bancaire européen durant les mois à venir, a annoncé M. Oudéa, qui n'envisage que des consolidations entre acteurs d'un même pays, comme celles qui interviennent actuellement en Espagne.
Par AFP
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MessageSujet: Bientôt en France aussi !!!!   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeVen 18 Fév - 10:42

Les Suisses font campagne contre les mendiants
Par Marie Maurisse le 17 février 2011 11h41 | 50 Commentaires

Après les moutons noirs, la Suisse veut chasser les mendiants. Sauf que cette fois, ce n'est pas l'Union démocratique du centre (UDC) qui est à l'origine de cette campagne de dénigrement. Voilà l'affiche que j'ai prise en photo hier dans la gare de Lausanne: "Stop à la mendicité par métier. Par amour de la Suisse".

Ce poétique slogan est l'oeuvre magistrale de la section lausannoise des Libéraux-Radicaux (PLR) qui lance une initiative communale pour interdire "la mendicité par métier, c'est-à-dire l'exploitation de la pitié pour retirer un revenu. Ce phénomène n'a rien à voir avec l'image d'Epinal du mendiant", affirme le communiqué. Le problème des Libéraux-Radicaux, sont les bandes organisées qui mendient à Lausanne, "nuisant aux commerçants et au tourisme" et provoquant de "l'insécurité" - l'insécurité à Lausanne, permettez-moi de rire !

Le PLR lausannois a jusqu'au 3 mai prochain pour récolter 8333 signatures. Pour information, la mendicité est déjà interdite à Neuchâtel, Fribourg, Genève et sur une partie de la Riviera vaudoise (dont Vevey et Montreux). Le PLR ne veut pas que Lausanne devienne une "oasis des mendiants" par amour de la Suisse. Magnifique intention, mais j'aimerais savoir, si l'initiative est votée, comment les policiers feront pour arrêter un mendiant. "Euh bonjour, êtes-vous vraiment pauvre ou avez-vous beaucoup d'amis qui s'enrichissent en mendiant ?". Hilarant, d'autant que ces personnes risqueraient... une amende.

Je l'avoue, je suis profondément étonnée de cette revendication. Certes, on peut faire une initiative pour réclamer plus de parkings ou obliger les militaires à laisser leur arme à l'arsenal. C'est concret, c'est mesurable. Mais peut-on vraiment interdire la pauvreté ? Car c'est bien de cela dont il s'agit : des pauvres qui, pour vivre (ou survivre), sont contraints de demander l'aumône.

Personne ne me fera croire que ces gens le font par plaisir. Ce que le PLR veut nous faire penser, c'est qu'il existe une mafia de gens mal intentionnés qui se vautrent dans la paresse et gagnent beaucoup d'argent en tendant la main dans la rue. J'ose imaginer que ces personnes rêvent de mieux. J'ose imaginer que pour elles, la mendicité est une obligation, une contrainte, et qu'elles aussi, Roms ou pas, aimeraient être professeur, banquier ou même journaliste.

Et puis quoi, ce serait déshonorer la Suisse que de mendier ? Ce que n'aiment pas les Libéraux-Radicaux, c'est le pauvre, dont l'image tranche avec la manière dont les Suisses aiment à se voir, comme une nation riche, prospère et en paix avec elle-même.

Oui, c'est vrai qu'il y a plus de mendiants à Lausanne qu'il y a quelques années. Oui, je vois désormais apparaître des chanteurs dans le métro ou le train alors qu'il n'y en avait pas auparavant. C'est peut-être l'effet Schengen. C'est peut-être une précarisation des mal-lotis. C'est certainement les deux. J'ai envie de dire que par amour de la Suisse, ce n'est pas la mendicité qu'il faut interdire. C'est la pauvreté, qu'il faut éradiquer. Mais bien sûr, cela ne se fait pas par une initiative, un slogan menteur et quelques signatures.
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MessageSujet: Justice des pauvres, justice indigne   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeSam 12 Mar - 15:43

Justice des pauvres, justice indigne
| 12.03.11 | 14h38 • Mis à jour le 12.03.11 | 14h38




Il y a des affaires judiciaires où l'indignité le dispute à la désinvolture. Il en est ainsi du procès de l'incendie criminel du boulevard Vincent-Auriol (Paris 13e). Ouvert mercredi 9 mars, sans qu'aucun coupable se trouve au banc des accusés, il a été renvoyé, jeudi 10 mars, à l'issue de deux demi-journées chaotiques, à une date indéterminée, au mieux à la fin de l'année 2011.



Les faits imposaient que la justice traite l'affaire avec humanité. Le 26 août 2005, un incendie déclenché volontairement dans une cage d'escalier provoquait la mort de dix-sept personnes : trois femmes et quatorze enfants de moins de 10 ans. L'immeuble, vétuste et en infraction avec les normes de sécurité, abritait 123 habitants, des familles d'origine africaine auprès desquelles l'Etat s'était engagé, en 1991, à veiller à un "relogement définitif dans un délai de trois ans". Quatorze ans après, ces familles, logées dans des conditions extrêmement précaires et exposées au saturnisme, s'y trouvaient encore.

En 2004, sans que la Préfecture de police juge utile de faire évacuer les familles, des toiles de verre puis des plaques de contreplaqué sont posées dans l'immeuble pour lutter contre le saturnisme. Lesdites plaques, très inflammables, favoriseront la propagation du feu dans les six étages.

Au terme de plus de cinq ans d'instruction, la justice a ouvert un procès sans vrais coupables. L'incendiaire n'a jamais été identifié. La Préfecture de police de Paris a été exonérée de toute responsabilité. Seules étaient poursuivies l'association Freha, qui gérait l'immeuble, et la société Paris Banlieue Construction, à laquelle on reprochait d'avoir entrepris des travaux de rénovation en n'ayant pas respecté les normes de sécurité. "Des lampistes", aux yeux des parties civiles.

Face à ce drame de la misère, la justice a donné l'image, insupportable pour les familles des victimes, d'un fonctionnement à deux vitesses. Dans d'autres catastrophes - de l'explosion dans une usine AZF en 2001 à l'incendie dans le tunnel du Mont-Blanc en 1999 ou à l'accident aérien du mont Sainte-Odile -, la justice s'est donné le temps, avec des audiences échelonnées sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. Le procès "du boulevard Vincent-Auriol", lui, devait durer une matinée et un après-midi. Une misère.

Le procès aurait pu être jugé rocambolesque s'il n'avait pas été simplement sordide : des familles de victimes ballottées d'une salle à l'autre, une sono désespérément défaillante, un manque de places, une absence de débats. "Des enfants sont morts, a lancé l'avocat de plusieurs parties civiles, en incriminant cette désinvolture. Ce ne sont pas des sacs de farine." "Le tribunal baisse les bras", a cruellement observé la présidente de la chambre du tribunal correctionnel de Paris en renvoyant le procès. Elle y a vu "l'illustration de la misère de la justice".

La cause est entendue : la justice manque de moyens. Mais elle parvient à les trouver pour certaines "grandes" affaires, comme le procès de Jacques Chirac. Pour des victimes de la misère, elle passe son tour. Il y a là quelque chose de profondément indigne.
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MessageSujet: Alors que le malade du bocal guerroie...la pauvreté s'aggrave   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMar 22 Mar - 17:57

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Chômeurs en fin de droits : vogue la galère !
Pendant que les partis politiques mobilisés pour le deuxième tour des cantonales se posent la question de leur avenir, l'angoisse et le manque de perspectives continuent de toucher un million de chômeurs qui vont arriver en fin de droits cette année !



Même si on peut le regretter, le résultat des élections cantonales n'est pas en mesure d'infléchir les orientations économiques et sociales du président et de son gouvernement.

C'est d'autant plus regrettable qu'alors que le chômage reste à ce jour la principale préoccupation des Français, ils n'ont obtenu de la part du gouvernement que la déclaration de Claude Guéant : « (...) Les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux (...) Nos compatriotes veulent choisir leur mode de vie, ils ne veulent pas qu'on leur impose » - Le Point

Mais le plus grave c'est que l'UMP ne semble faire aucun lien entre cette préoccupation, liée à la politique de l'emploi du gouvernement, qu'elle soutient, au point, comme l'explique Europe 1, qu'elle a « (...) décidé de commander plusieurs enquêtes d'opinion sur le profil des 56% d'abstentionnistes au premier tour des cantonales de dimanche dernier (...) Sachant que le but de ces enquêtes est de (...) savoir si le FN pourra puiser dans cette réserve de voix pour la présidentielle, ainsi que pour les prochaines législatives (...) »

Et pourtant, rappelle France Info : « (...) Il y aura cette année un million de chômeurs qui vont arriver au bout de leur droit à une indemnité de chômage. Pour les moins de 50 ans, elle est versée pendant deux ans (...) » Après, il faut viser, entre autre, l'ASS : « (...) 460 euros par mois. Pour six mois. Et avec des conditions. Celle d’avoir d’abord tenté de décrocher un emploi aidé, c’est-à-dire un contrat avec une association, une collectivité locale, une entreprise dans un dispositif d’insertion dans le monde du travail. Ou une formation rémunérée. Le tout piloté par Pôle Emploi (...) »

C'est le cas d'une chômeuse en fin de droits du département du Nord qui s'est vue accorder, le 14 février dernier, par Pôle Emploi, l'ASS pour : « (...) Un montant net journalier de... 0,26 euro pour une période de six mois (...) »

Témoignage recueilli par la Voix du Nord : « (...) Nous avons fait les calculs, montant mensuel : 7,8 euros les mois de 30 jours et 8,06 euros les mois de 31 jours. "Je me suis dit, c'est du foutage de g...", se fâche Fanny Meyer, l' "heureuse" bénéficiaire. "J'ai rigolé (jaune). J'aurais préféré qu'ils ne me donnent rien. Le timbre leur a coûté plus cher que ce que je reçois par jour..." »

La directrice de Pôle emploi elle-même peine à justifier ce montant : « Ce sont les textes, ils sont comme ça. On est obligé de notifier ce à quoi une personne a droit. Même si je comprends qu'un tel montant puisse être mal perçu par la personne qui reçoit la lettre. »

Pourquoi un montant aussi dérisoire ?

Très simplement parce que : « (...) Le montant de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) est fixé à 15,37 € / jour ; selon le montant des ressources du bénéficiaire, elle est versée à taux plein ou à taux réduit (...) Dans le détail : (...) L'ASS est versée à taux plein lorsque les ressources de l'allocataire sont inférieures à : 614,80 € / mois pour une personne seule ou 1.229,60 € / mois pour un couple (...) » - Service Public

Oui mais, rétorqueront l'UMP et le gouvernement, nous avons pris des mesures pour les demandeurs d'emploi au chômage depuis un an ou plus et qui n’ont pas travaillé en 2010.

Tout d'abord : « Ils vont être reçus d’ici fin juin 2011 pour se voir proposer un emploi, une formation ou un accompagnement spécifique dans le cadre du Suivi Mensuel Personnalisé »

Et, comme annoncé par Xavier Bertrand : « (...) pour remplacer l'AFDEF (ex AFF) supprimée au 1er janvier dernier, tous les chômeurs en formation qui arrivent en fin d’indemnisation ARE pourraient bénéficier de la Rémunération de Formation Pôle Emploi (RFPE) actuellement prévue pour les chômeurs non indemnisés afin de sécuriser leur parcours de formation (...) » En fait, au 9 mars 2011, les modalités de financement de ce dispositif n'étaient pas encore arrêtées. - Arftlv

Belle usine à gaz ! Et surtout, des mesures insignifiantes par rapport à la situation d'un million et peut être plus, de Français qui vont sombrer dans la plus grande des précarités !

Et bien, ce n'est semble t-il pas l'avis de notre président, devenu chef de guerre, et sa majorité aux abois, qui préfèrent passer leur temps à savoir, pourquoi les 56% d'abstentionnistes pourraient décider de l'élimination du candidat l'UMP à la présidentielle au premier tour !
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MessageSujet: Pas d'argent ...sauf pour le nabot...et la guerre   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeSam 23 Avr - 17:04

Les millions d'euros de la campagne Sarkozy
Aux Etats-Unis, Barack Obama a confirmé sa candidature à sa réélection le 4 avril dernier. Cette annonce lui permet d'entamer la collecte de fond pour sa campagne. On évoque le milliard d'euros visé pour les 18 mois à venir.

En France, Nicolas Sarkozy est également candidat. Dans un an, les électeurs voteront pour le premier tour du scrutin présidentiel. En publiant un court livret sur son « excellent » bilan à l'Elysée depuis 4 ans, Nicolas Sarkozy rappelle qu'il est bien candidat.

Et pour cela, il utilise des moyens présidentiels.



Communiquer
Pour les besoins de campagne, on communique. Vendredi 22 avril, les communicants de l'Elysée ont mis en ligne un bilan des 4 premières années de la mandature Sarkozy. 78 pages, pour défendre l'action du Monarque. Evidemment, il n'est officiellement pas candidat. On ne se souvient pas que François Mitterrand ni même Jacques Chirac aient procédé de la sorte, avant autant d'avance sur le scrutin suivant. Dans cette brochure, on y lit que Sarkozy, son gouvernement et ses députés ont « concentré leur action sur les sujets fondamentaux de l'emploi, de la sécurité, de l'autorité et du pouvoir d'achat ».

Comme pour un programme de campagne qui se cherche encore, les auteurs ont déroulé les cinq acquis de la Présidence Sarkozy : « protéger les Français », « bâtir une France plus juste », « construire une France plus moderne », « préparer l'avenir », « faire respecter la voix de la France ». Le tirage du livret est annoncé modeste (5.000 exemplaires, pour 8.400 euros). Mais il est lancé en pleine page d'accueil sur le site de l'Elysée, et également relayé sur le site de l'UMP. Confusion des genres ?

Promettre
Evidemment, il y a aussi, et surtout, les cadeaux de campagne. Plus on approche de l'élection, moins le candidat sortant est avare. Nicolas Sarkozy n'est pas très original : mardi, il a promis une prime aux salariés d'entreprises de plus de 50 salariés qui augmenteraient leurs dividendes. A peine 20% des salariés du secteur privé (donc 50% des ceux des sociétés du CAC 40 seront concernés. Quel effort ! Jeudi, Eric Besson a expliqué que les tarifs d'EDF n'augmenteraient pas massivement si Sarkozy était réélu.

Parfois, le Monarque est contraint aux cadeaux ... oraux. Les finances publiques sont dans un état désastreux, surveillées de près par les agences de notation. Vendredi, il a ainsi promis un TGV à la Normandie en 2017. Que n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Des élus socialistes locaux lui ont écrit pour demander le soutien de l'Etat. Mais Sarkozy n'a plus d'argent. Il venait de rendre 700 millions d'euros aux bénéficiaires de l'ISF. « Je ne suis pas venu avec un chèque » a-t-il reconnu. Il a simplement promis de lancer « une mission de financement de la Ligne nouvelle Paris-Normandie ».

La vraie originalité de Nicolas Sarkozy par rapport à ses prédécesseurs est l'ampleur des moyens qu'il utilise pour faire campagne. Il n'a sans doute jamais cessé d'être candidat, même après son élection. Mais depuis un an qu'il a calmé son omni-présence pour se donner un air présidentiel, il voyage et invite aux frais de l'Elysée comme personne avant lui.

Voyager
Par ailleurs, le candidat prend soin de garder ses annonces pour ses déplacements de terrain. Et il se déplace beaucoup, le Monarque. Il espère compenser la médiocrité de ses résultats par ce tourisme électoraliste. Depuis 2007, il aurait réalisé 141 déplacements « de terrain » depuis son élection en mai 2007, dont 45 depuis un an.

Pour chacun de ses voyages, on mobilise des centaines de gendarmes et CRS; on boucle des quartiers entiers; on voyage en Falcon puis hélicoptère, parfois même en Airbus A330. Et dans ce cas, on envoie par la route l'escalier présidentiel car nombre d'aéroports de province ne sont pas équipés. Pour chaque table ronde, on installe une estrade ou un plateau de télévision, avec ses projecteurs perchés sur une structure métallique apportée pour l'occasion. On film à plusieurs caméras. Quand il n'y a qu'un discours sans débat, on amène un fond de scène pour décorer l'arrière-plan.

Chaque voyage provincial coûte en moyenne 94.000 euros pièce, soit plus de 13 millions d'euros en 4 ans !

Inviter
Chaque mois, Nicolas Sarkozy invite des centaines de députés et de sénateurs de son camp, et de son camp uniquement, à l'Elysée, pour des petits-déjeuners ou des déjeuners. De petits fours en viennoiseries, de jus d'orange en coupes de champagne, le Monarque rince à l'oeil pour promouvoir sa cause et rassurer ses élus.

Ces meetings électoraux, dans l'enceinte même du Palais présidentiel, ont réellement pris de l'ampleur après la débâcle du printemps 2010 aux élections régionales. Ils ne semblent choquer personne.

En 2007, Nicolas Sarkozy avait dépensé 21 millions d'euros pour sa campagne. Pour 2012, le chiffrage sera malaisé.

Il faudra s'adresser aux services de l'Elysée.
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MessageSujet: es salaires des patrons du CAC40 ont augmenté de 24% l'an dernier    Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMar 26 Avr - 14:31

Les salaires des patrons du CAC40 ont augmenté de 24% l'an dernier

9 commentaire(s)

Aujourd'hui à 10h20

(Boursier.com) -- Le dirigeant de Michelin, Michel Rollier, prend la tête du palmarès 2011 des patrons les mieux rémunérés, dressé par le journal "Les Echos". Avec un salaire de 4,5 millions d'euros au titre de 2010, il double cette année Franck Riboud, le PDG de Danone, et ses 4,4 millions d'euros, et Bernard Arnault, le PDG de LVMH et ses 3,9 millions d'euros. Michel Rollier a vu sa rémunération totale bondir de 505% par rapport à 2009, et signe ainsi la plus forte progression pour un dirigeant du CAC40, une performance liée à celle du groupe, puisqu'il ne touche pas de salaire fixe.

Si certains se classent en tête du palmarès grâce à leur bonus "cash", d'autres y ont renoncé, à l'image de Carlos Ghosn, qui se retrouve en queue de classement cette année. Il avait annoncé son renoncement à cette part variable après la fausse affaire d'espionnage industriel qui a touché le groupe en début d'année.

Le palmarès des "Echos" montre par ailleurs que les dirigeants du CAC40 ont en moyenne gagné davantage en 2010. "Le total des salaires des patrons du CAC atteint cette année plus de 98,3 millions d'euros, soit une moyenne de 2,46 millions d'euros par dirigeant et 24 % de plus qu'en 2009 (à périmètre non comparable)", écrit le journal.
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MessageSujet: N'aime pas les pauvres le nabot !   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeVen 29 Avr - 9:08

Le candidat Sarkozy n'aime pas la précarité
La précarité n'intéresse plus Nicolas Sarkozy. Le candidat est en campagne. Il préfère s'attacher les faveurs des Corréziens. Une envie soudaine... Il n'avait pas visité la région depuis ... la campagne de 2007.

Pourtant, l'INSEE venait de livrer un fabuleux bilan, une cartographie des inégalités de revenus. Un sujet pourtant en or pour le candidat du pouvoir d'achat... de 2007.

Nous sommes en 2011.


C'est un salon de beauté tout à fait ordinaire, installé dans un quartier qui a davantage fait parler de lui par ses prières de rue ou autres provocations « saucisson/pinard ». Ce salon de beauté est réservé aux femmes en situation de précarité. Son ambition ? « Rendre la beauté accessible aux femmes les plus démunies, afin qu'elles s'engagent dans la relation aux autres avec une meilleure estime d'elles-mêmes.» Le Salon Joséphine est une initiative symbole de son temps.

En Alsace, on s'inquiète d'une « forte précarisation de la région », commentait un quotidien local. Le nombre de chômeurs de plus d'un an inscrits à pôle emploi a bondi de 17,8%. L'Alsace est à l'image du pays : le chômage officiel a baissé de 0,8% en mars. Mais la précarité croissante « gagne du terrain ».

Justement, l'INSEE a livré sa dernière étude des revenus et patrimoines des ménages en France. C'est un support d'analyse précieux, tant l'information sur ces sujets fait souvent défaut.

On est d'abord frappé par les inégalités de revenus. On y lit également la confirmation de quelques constats évidents.

1. Les Français ne sont pas très riches. 50% d'entre eux gagnaient annuellement moins de 26.900 euros en 2000, et moins de 29.000 euros en 2008 (revenu disponible par ménage). La moyenne n'est pas non plus fameuse : 32.000 euros en 2000, 34.450 euros en 2008. Les progressions sont tristement modestes.

2. La France des très riches se porte bien : plus on est riche, plus les revenus ont progressé depuis 2004 : les 0,1% les plus riches (i.e. qui bénéficient d'un niveau de vie supérieur à de 732.000 euros) ont connu la plus forte progression de revenus du pays depuis 2004 (+18,8%), et même sur la seule année 2008 (+2,6%). On applaudit ! Pour les 0,01% les plus riches, la progression a été encore plus importante : +3,3% en 2008 (versus 2007), et +32,6% par rapport à 2004.

3. Les très riches tirent près d'un tiers de leurs revenus de leur patrimoine. Les revenus du patrimoine représentent 12,5% des revenus moyens des ménages français. Mais pour les 10% plus riches, cette proportion est de ... 29%. On mesure mieux l'importance politique et sociale de la récente réforme de la fiscalité du patrimoine promise par Nicolas Sarkozy d'ici la fin de l'année. L'ampleur du cadeau n'en est que plus choquante. Dans leur document de défense publié à l'occasion du 4ème anniversaire du Monarque à l'Elysée, ses services de communication expliquent que « les principales mesures fiscales adoptées depuis quatre ans ont été ciblées sur les classes moyennes et populaires.» Vraiment ? Le bilan de l'INSEE s'arrête, pour l'essentiel, aux années 2008 ou 2009. Pour preuve, les droits de succession « n'ont été conservés que pour les 5 % des Français les plus fortunés », et l'imposition des plus riches ou des revenus du patrimoine a été augmenté à l'occasion de la réforme des retraites. On se souvient de l'effort... quelques centaines de millions d'euros.

Jeudi, on apprenait d'ailleurs que 560 millions d'euros du bouclier fiscal avaient d'ores et déjà été remboursés en 2011.

4. La rente des 10% de Français les plus riches, c'est-à-dire leurs revenus du patrimoine, a progressé de ... +11% par an en moyenne entre 2004 et 2008. Rien que ça !

Cette étude fournit aussi quelques indicateurs d'une précarité croissante, depuis 10 ans mais aussi depuis 2007 :

1. La pauvreté reste massive : en 2008, 13% de la population, soit 7,8 millions de personnes, vivaient avec moins de 949 euros par mois, et 7% avec moins de 791 euros par mois (soit 50% de la médiane). Sur ces 7,8 millions, quelque 2,3 millions sont des enfants (dont 776 000 de moins de 6 ans), et un million sont âgés de plus de 64 ans.

2. Les seniors sont sur-représentés dans les 5% des Français les plus riches... et dans les 50% les plus modestes : « bien que moins fréquemment pauvres que la moyenne, les personnes âgées sont relativement plus nombreuses dans la moitié de population la plus modeste en termes de niveau de vie. » La pauvreté progresse aussi avec l'âge.

3. La pauvreté est stable globalement, mais les très pauvres sont plus nombreux. L'INSEE rappelle qu'entre « 1970 et 1984, le taux de pauvreté décroît fortement, de l’ordre de 25 %. » Mais, après une période de stabilité jusqu'en 1996, la pauvreté est repartie à la baisse jusqu'en 2004, d'environ 800.000 personnes. Depuis, la pauvreté s'est stabilisée : « le niveau de vie médian des personnes pauvres a augmenté plus vite que le seuil de pauvreté.» En revanche, la part des « très pauvres » (i.e. vivant avec moins de 40% de la médiane), a cru de 2,5% en 2004 à 3,2% en 2008.

4. Plus d'une famille sur dix souffre de privations basiques. L'iNSEE relève que 12% des ménages sont soumis à « au moins 8 privations ou difficultés parmi un ensemble de 27 pris comme référence et sont ainsi considérés comme pauvres en conditions de vie. » Ce niveau a baissé depuis 2004 (14,6%) ou 2007 (12,4%). Mais pas pour tout le monde : les familles ont davantage souffert : en 2009, 17,4% des couples avec au moins 3 enfants sont pauvres en conditions de vie, contre 15% en 2007.

5. Les chômeurs sont plus pauvres que les actifs. A celles et ceux qui, régulièrement, critiquent le niveau prétendument trop élevé des allocations notamment chômage, l'INSEE rappelle qu'en 2008, « le niveau de vie moyen d’un chômeur est ainsi inférieur de 34,8 % à celui d’un actif occupé et de 27,0 % à celui d’un inactif. » Mais 9,5% des actifs ont quand même un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté.

6. Cherchez l'erreur : certaines prestations sociales sont forfaitaires et sans lien avec le niveau de revenus des bénéficiaires. Ainsi, le décile le plus riche des ménages français tire 0,4% de ses revenus d'allocations sociales... Au total, 41 % des ménages perçoivent au moins une prestation sociale en 2008. Ces dernières représentent 35% des revenus des 10% des Français les moins riches. 7 millions de ménages touchent une prestation familiale, d’un montant moyen de 3 180 euros annuels.

7. Quelque 2,2 millions de ménages vivent avec les minima sociaux. Ils perçoivent, en 2008, au moins l'un des 4 minima sociaux, pour 4.700 euros par an en moyenne et par ménage (revenu minimum d’insertion, allocation de parent isolé, allocation aux adultes handicapés, minimum vieillesse ou allocation de solidarité aux personnes âgées).

Un sénateur centriste, Jean Arthuis, confie qu'il faudrait économiser 6 à 10 milliards d'euros de plus sur le budget de l'Etat. Et il a ses idées.


Jeudi, Nicolas Sarkozy n'avait cure de ces chiffres. Il était en Corrèze. Un déplacement sans aucun autre intérêt qu'électoral. En Corrèze, Sarkozy jetait un joli clin d'oeil à François Hollande, le candidat socialiste du coin qui tenait son premier meeting la veille. Hollande est devenu une pièce maîtresse dans le dispositif anti-DSK. En Corrèze, Sarkozy faisait un autre énorme clin d'oeil au clan chiraquien. Ou ce qu'il en reste. Mais officiellement, le candidat Sarkozy préférait parler... reforestation...

Sans blague ?

Cet homme se fiche du monde et de la France précaire.

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MessageSujet: On peu pas tout avoir quand on se paye le luxe de 3 guerres !...parfaitement inutiles...   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeLun 2 Mai - 15:05

Médicaments : Nouvelle vague de déremboursement
Les médicaments à vignette bleu sont moins bien remboursés depuis ce lundi. Un millier de produits son concernés.


Un millier de médicaments sont concernés SIPA
L'Advil, le Spasfon, le Ketum ou le Voltarene sont les best-sellers de cette liste qui compte plus d'un millier de références. À partir de ce lundi, les médicaments à vignette bleu subissent un nouvelle diminution de remboursement : l'Assurance Maladie ne prendra en charge plus que 30% contre 35% auparavant.

Cette liste complète avait été publiée début avril dans le Journal Officiel. Il s'agit de médicaments dont l'intérêt thérapeutique a été jugé « modéré » par la Haute autorité de santé (HAS). Les autres taux de remboursement restent fixés à 100%, 65% et 15%, décroissant suivant leur « service médical rendu ».

Une baisse du taux de remboursement de certains dispositifs médicaux entre également en application dès ce lundi. C'est notamment le cas des spécialités homéopathiques qui passent de 35% à plus que 30% de prise en charge par le Sécu. Ces baisses de remboursement sont des mesures d'économies pour l'assurance maladie qui avaient été annoncées à l'automne dernier par le gouvernement lors de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2011.

Retrouvez la liste complète des médicaments concernés en téléchargement ici.

Libye...Afghanistan..;Côte d'Ivoire ...plus une base au Koweit...ça se paye les amis !
rendeer

et si vous attendez...vous pourrez plus le décrocher du pouvoir !
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MessageSujet: Le retour du servage ou de l'esclavage   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 8 Juin - 15:18

Polémique sur le financement du RSA : Hirsch dénonce «des entourloupes»
Publié le 08.06.2011, 10h57 | Mise à jour : 16h56
L'ancien Haut commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch, qui a lancé en 2009 le Revenu de solidarité active (RSA), a souligné que les crédits destinés au RSA ne lui étaient que partiellement consacrés. Fred Dufour
27 réactionsRéagir L'Etat aurait-il réellement utilisé l'argent destiné au financement du RSA pour tout autre chose ? Martin Hirsch, le père du Revenu de solidarité active, lui, l'affirme. Sur France Info ce mercredi matin, l'ancien Haut commissaire aux solidarités actives a jeté un pavé dans la mare en dénonçant une mauvaise gestion de son «bébé».
SUR LE MÊME SUJET
Hollande : « Mon rôle, c’est de convaincre Madame Dugenou! »Les propositions de Nicolas Sarkozy décryptées «Il ne faut pas se laisser faire par les entourloupes», a-t-il averti. «On a créé une taxe pour financer le RSA, pour faire en sorte que les gens qui travaillent aient un complément de revenu. Elle rapporte 1,5 milliard et un milliard est mis de côté», a-t-il martelé, regrettant qu'«on utilise l'argent qui doit aller dans la poche des travailleurs modestes pour autre chose».
«Cela me mettrait mal au coeur qu'on utilise l'argent des travailleurs modestes pour alléger l'ISF», a-t-il ajouté.

Un message directement destiné aux détracteurs du RSA. Ceux-là même qui, à l'instar de Jean-François Copé, ont récemment pointé du doigt des abus chez des bénéficiaires, et ont proposé, en contrepartie, de les faire travailler cinq à dix heures par semaine au service d'une collectivité, sur la base horaire du Smic, sans quoi «leur RSA serait diminué».

«Une contre-vérité pas acceptable»

Là encore, Hirsch dégaine contre l'UMP. «Il y a plein de gens qui demandent un contrat aidé à 25 heures par semaine, j'espère qu'on ne va pas leur offrir cinq heures à la place de 25 heures», a-t-il répondu, jugeant qu'il s'agissait-là de «travailler moins pour coûter plus à l'Etat et aux départements».

A l'UMP, les déclarations chocs du père du RSA ont aussitôt provoqué l'ire du gouvernement. Du coup, dès la sortie du Conseil des ministres en fin de matinée, le porte-parole François Baroin n'a pas ménagé l'ancien Haut commissaire aux solidarités actives. «Si M. Hirsch a une histoire personnelle et a été un acteur majeur de la mise en oeuvre de ce RSA, il n'en est pas propriétaire. Cela ne l'autorise pas à dire n'importe quoi, n'importe comment, dans n'importe quelle circonstance», a asséné le ministre du Budget. «C'est vraiment une contre-vérité qui n'est pas acceptable».

«Martin Hirsch a raison»

La gauche, elle en revanche, fait bloc derrière Martin Hirsch. Le porte-parole des députés PCF Roland Muzeau demande des explications au gouvernement. «C'est un scandale sans nom ! Le chef de l'Etat et son Premier ministre doivent, sans délai, s'expliquer et rendre l'argent qu'ils volent aux plus modestes ! », s'insurge-t-il. François Hollande, candidat à la primaire socialiste, monte lui aussi au créneau, en reprenant non seulement le terme «d'entourloupe» mais en y ajoutant celui de «provocation».

«Martin Hirsch a raison. Il y a eu des dispositions fiscales qui ont été prises pour financer le RSA, notamment la reprise d'activité. Et que constate-t-on ? Finalement, comme il y a eu peu de reprises d'activité liées au RSA, cette ressource a été utilisée à d'autres fins», explique le député corrézien, avant de poursuivre. «Il y a aussi une provocation. Au moment-même où l'UMP discute de la question de savoir s'il faut durcir les conditions d'obtentions du RSA, à l'Assemblée nationale, il y a des dispositions qui sont votées pour alléger l'impôt sur la fortune des plus privilégiés de notre pays !», a-t-il lancé.
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MessageSujet: Xavier Emmanuelli va démissionner de la présidence du Samu social de Paris   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 20 Juil - 5:20

Xavier Emmanuelli va démissionner de la présidence du Samu social de Paris
Publié le 19-07-11 à 14:50 Modifié à 14:48 Réagir

RÉAGIR
PARIS (AP) — Xavier Emmanuelli va démissionner "dans les jours prochains" de la présidence du Samu social de Paris, a confirmé mardi à l'Associated Press la direction de l'organisme. M. Emmanuelli entend ainsi dénoncer les restrictions budgétaires décidées par l'Etat concernant l'hébergement des sans-abri.

Dans un entretien à paraître mercredi dans l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo", où il annonce sa démission, M. Emmanuelli estime que la situation du Samu social "n'est plus gérable" après la baisse, depuis le printemps dernier, des moyens attribués par l'Etat.

Jointe par l'Associated Press mardi en début d'après-midi, la direction du Samu social de Paris a indiqué que M. Emmanuelli ne souhaitait pas pour l'instant s'exprimer plus sur ce sujet.

Cette annonce intervient alors que le 29 juin dernier, une trentaine d'associations d'aide aux plus démunis ont dénoncé dans un communiqué des dizaines de suppressions de places d'hébergement "conséquence de réductions budgétaires inacceptables en 2011", parlant de "mépris" de la part des "plus hautes instances de l'Etat".

Les associations, parmi lesquelles la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs, Médecins du Monde ou encore le Secours catholique et la FNARS, disaient avoir "vu se multiplier, ces dernières semaines, des mesures d'une grande brutalité", en premier lieu la "fermeture de places d'hébergement et d'hôtel, sans qu'aucune solution ne soit proposée aux personnes".

"Ces fermetures sont la conséquence de réductions budgétaires inacceptables en 2011 (-41 millions d'euros) et qui pourraient se poursuivre en 2012 (annonce d'une diminution de 64 millions d'euros)", ajoutaient-elles.

Xavier Emmanuelli, qui préside par ailleurs le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, est à la tête du Samu social de Paris depuis fin 1993, un organisme qu'il a créé. AP
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MessageSujet: une situation budgétaire «qui n'est plus gérable»   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 20 Juil - 5:21

Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, démissionne
L'ancien secrétaire d'Etat quitte la présidence de la structure qu'il a fondé en 1993. Il évoque une situation budgétaire «qui n'est plus gérable»
48 réactions

Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social de Paris, à Moscou, le29 mars 2011 à Moscou. (AFP Natalia Kolesnikova)

Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social de Paris et ancien secrétaire d’Etat, quitte la présidence de la structure d’aide d’urgence aux personnes sans abri que finance l’Etat à 92%, évoquant une situation budgétaire qui «n’est plus gérable», annonce-t-il dans un entretien à Charlie Hebdo à paraître mercredi.

«Ce n’est plus gérable», tranche Xavier Emmanuelli, 72 ans, qui fut secrétaire d’Etat à l’Action humanitaire d’urgence de 1995 à 1997. «L’urgence sociale, personne n’y croit, ça appartient aux petits hommes gris, comme disait Nietzsche. Les technos, les mecs qui pensent structure, budget, et pas souci de l’autre».

«C’est comme dans le dessin animé de Tex Avery, tout le monde se refile le bâton de dynamite avant qu’il pète. On est dans le 'c’est pas moi, c’est toi': c’est du ressort de l’État, non, c’est celui de la mairie. Ils se tirent dans les pattes, ils n’ont pas les mêmes objectifs, c’est à celui qui ne paiera pas ou, au contraire, qui se dira le plus généreux. Je me suis battu toute ma vie, je ne veux pas couvrir ça», justifie le Dr Emmanuelli.

«Quand vous êtes dans la gestion, dans un rapport de force, ce n’est plus possible», insiste-t-il.

Il ne précise pas à quelle date sa démission sera effective. Le Samu social n’était pas joignable mardi à la mi-journée.

Xavier Emmanuelli indique qu’il «continuera quand même le Samu International».

Il préside le Samu social de Paris depuis sa création, le 22 novembre 1993, avec l’aide du maire de la Ville, Jacques Chirac.

Sa démission intervient alors que l’Etat a annoncé en mai des réductions drastiques des moyens alloués à l’hébergement d’urgence.

Au Samu social, le financement de l’hébergement en hôtel a été amputé de 25%.

«Le Samu social de Paris, avec la coordination du 115», numéro national d’urgence et d’accueil des sans-abri, «est en danger», avait alerté Xavier Emmanuelli fin juin.

Il a ainsi fermé le 30 juin son seul centre d’hébergement d’urgence parisien accueillant des femmes, le centre Yves-Garel (XIe arrondissement), vétuste et délabré.

Co-fondateur de l’ONG Médecins sans frontières, Xavier Emmanuelli préside également depuis 1997 le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées.
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MessageSujet: L'hébergement d’urgence «complètement mis de côté»   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeVen 22 Juil - 17:39

L'hébergement d’urgence «complètement mis de côté»
La démission de Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, ravive les inquiétudes quant à l’accueil d’urgence des sans-abris, touché cette année par d’importantes coupes budgétaires.
160 réactions
Par VALENTINE PASQUESOONE

Une femme SDF dans une rue de Paris, en novembre 2010. (AFP Jacques Demarthon)

«L’urgence sociale, personne n’y croit.» Dénonçant une situation budgétaire qui «n’est plus gérable», c’est sur ces mots que Xavier Emmanuelli, président du Samu social et ancien secrétaire d’Etat à l’Action humanitaire d’urgence, a annoncé sa démission mardi. «Tout le système est en danger» s’alarmait-il, dans une interview au journal Charlie Hebdo, publiée le lendemain.

Directeur du pôle «urgence» de l’association d’hébergement Aurore, Bruno Berthelot se dit, lui aussi, «sous pression». Avec un recul de son budget effectif depuis le début du mois, il devra dans les six prochains mois fermer la moitié de ses places d’accueil. «On refuse de plus en plus de monde, tous les jours», reconnaît-il. Pendant ce temps, les demandes d’hébergement continuent d’augmenter.

Dans le milieu associatif de l’aide aux sans-abris, la sonnette d’alarme a déjà été tirée «à plusieurs reprises», remarque Christophe Robert, directeur des études de la fondation Abbé Pierre. «La démission de Xavier Emmanuelli vient ajouter de l’inquiétude.» En mai, l’annonce d’un recul de 25% du budget alloué au logement d’urgence en hôtel a été, dit-il, «la goutte d’eau qui a fait déborder le vase». Et pour cause. Selon lui, cette économie entraîne «chaque nuit 5000 places hôtelières en moins pour le Samu social». Une première.

«Tous les jours, on doit refuser des familles»

Christophe Robert dénonce là une réalité récente, «immédiate»: alors que les places et les dépenses accordées à l’hébergement d’urgence n’ont cessé d’augmenter sur les dix dernières années, 2011 marque une rupture. Faute de moyens, l’Etat réduit de 30% ses dépenses dédiées au Samu social, pourtant financé à hauteur de 92% par les pouvoirs publics. Conséquence de ce recul financier, c’est le nombre de places disponibles pour les sans-abri qui se réduit. Le 30 juin, le centre d’hébergement d’urgence (CHU) Yves Garel a dû fermer ses portes à Paris. Il était le seul à accueillir des femmes à Paris.

«Avant, il y avait de la place. La prise en charge des sans-abri était assurée, inconditionnelle», note Emmanuelle Guyavarach, directrice de l’Observatoire du Samu social de Paris. «Ce n’est plus le cas depuis cette année. Tous les jours, on doit refuser l’hébergement de familles». Conséquence, le Samu social se voit contraint à «inciter les familles que nous hébergons à trouver une autre solution». Ces dernières semaines, les personnels du 115 n’ont eu d’autre choix que de rediriger des demandes vers les services d’urgence des hôpitaux.

«L’Etat ne respecte plus sa mission d’accueil inconditionnel, de plus en plus de personnes tombent dans la rue», dénonce à son tour Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de Droit au Logement (DAL). Récemment, l’association a lancé une requête contre une circulaire préfectorale réduisant le nombre de places d’hébergement en hôtel disponibles pour le Samu social de Paris. Le tribunal administratif de Paris a rejeté leur demande ce jeudi.

Caves et parkings, abris de fortune

Selon le rapport 2011 de la fondation Abbé Pierre sur le mal-logement, la France compte 3,6 millions de personnes non ou très mal-logées. 133.000 personnes sont sans domicile fixe, et, en janvier dernier, 33.000 personnes dormaient dans un endroit non-prévu pour l’habitation. Directeur des études à la fondation, Christophe Robert évoque une «explosion de la zone grise du logement», tous ces lieux habités alors qu’ils ne devraient pas l’être. Depuis dix ans, caves et parkings deviennent des «amortisseurs de crise», de nouveaux «logements» pour les sans-abri.

Conséquence de la crise et de l’explosion du coût du logement, de nouveaux publics ont d’ailleurs émergé. Familles monoparentales et/ou d’origine immigrée, femmes victimes de violences conjugales, jeunes exclus et retraités pauvres sont désormais les plus à même d’avoir recours à un hébergement d’urgence. Sans compter qu’en dix ans, les expulsions locatives ont augmenté de 50 à 100%, selon Christophe Robert.

Les chiffres de l’Observatoire du Samu social parlent d’eux-mêmes: en 2010, le nombre de personnes membres de familles hébergées en urgence (11.200) dépassait le nombre de personnes isolées (10.300). Aujourd’hui, «55% des demandes proviennent de familles monoparentales», détaille Emmanuelle Guyavarach, directrice de l’Observatoire. «On est loin de l’image du sans-abri, homme seul et isolé âgé de 35 à 45 ans. Dès 2005, les demandes de familles à la rue ont explosé. Le souci, c’est qu’on ne les voit pas.»

Héberger avant de loger durablement

C’est d’ailleurs un manque de données, d’observation que beaucoup critiquent. Devant des solutions «trop chiffrées», les associations dénoncent une mauvaise évaluation des besoins: «La proposition de Benoist Apparu de supprimer 4500 places d’urgence pour les remplacer par des logements n’a aucun sens», s’insurge Mathieu Angotti, directeur général de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars). «Il n'y a pas 4000 places disponibles, ce n’est pas faisable. Et l’installation dans un logement prend des mois.» Il manque actuellement 900.000 logements en France.

A court terme, Mathieu Angotti plaide pour le maintien des capacités d’hébergement d’urgence. Les pouvoirs publics proposent, eux, une politique du «logement d’abord»: faire de l’habitat durable une priorité, et en augmenter l’offre. Mais pour Emmanuelle Guyavarach du Samu social, cette évolution se fait au détriment de l’hébergement d’urgence: «Il faut aller vers le logement, mais l’entrée passe souvent par l’hébergement, par l’urgence. Certaines personnes sont fragiles, elles ont besoin d’une aide médicale, sanitaire ou psychologique offerte par les dispositifs d’hébergement d’urgence, explique t-elle. Vous n’avez pas cette aide dans un logement»
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MessageSujet: On crève en Somalie, que fait Sarkozy ?   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 27 Juil - 12:16

On crève en Somalie, que fait Sarkozy ?
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C'est un billet que d'aucuns jugeront de mauvaise foi. Un coup de gueule issu d'une coulisse blogosphérique. Il y a à l'Elysée et quelque part ailleurs, des gens dans les médias qui nous font la leçon sur ce Monarque qui bosse, travaille et nous protège. La preuve, même pendant un juillet pluvieux, ce président si dévoué file au Cap d'Agde ou dans une région viticole parler agriculture et équilibre budgétaire.

Ce mercredi s'ouvre la Conférence des donateurs, à Nairobi au Kenya, pour décider du montant et des modalités de l'aide internationale à l'égard de l'Afrique.

Depuis des lustres, c'est-à-dire des mois et des années, Nicolas Sarkozy n'a pas eu un mot, une phrase, une allusion pour une catastrophe humanitaire qui frappe l'Afrique, et la Somalie en particulier. Nous avons du attendre jeudi 21 juillet pour que son ministre de l'agriculture, le nouveau Sarkoboy Bruno Le Maire, communique sur une réunion d'urgence avec des ONG à Paris pour préparer la réunion du 27. Mais l'information fut complètement occultée par les débats sur le sauvetage de l'euro et de la Grèce à Berlin puis Bruxelles.

Mardi 26 juillet 2011, Bruno Le Maire intervenait à nouveau, cette fois-ci à la radio, pour expliquer que son Monarque avait fait de l'agriculture l'une de ses priorités alimentaires. Or le G20 ne se réunit pour décider qu'en novembre prochain. Après combien de milliers de morts ?

Bruno Le Maire a aussi promis un « doublement » de l'aide humanitaire à la Somalie... soit 10 millions d'euros au total. Vous avez bien lu : la « cinquième économie du Monde », comme nous le rabâche régulièrement Nicolas Sarkozy, va donner... 10 millions d'euros. L'Espagne voisine, prétendument au bord de la faillite (dixit Sarkozy), a proposé 25 millions. Et la petite Norvège 50 millions. La Sarkofrance est un nain quand il s'agit de donation désintéressée.

On se souvient, comparaison obscène, du coût des cérémonies du sommet pour l'Union pour la Méditerranée, en juillet 2008 à Paris : 16 millions pour 4 heures de discussions. « La communauté internationale a échoué à lutter contre la famine en Afrique et doit réagir par un investissement massif dans l'agriculture des pays concernés » a déclaré l'inutile ministre, ce mardi. « La seule façon d'éviter ces épisodes de famine, de voir encore ces milliers d'enfants qui meurent de faim à la frontière entre la Somalie et le Kenya, c'est que nous fassions un investissement massif dans l'agriculture locale des pays en développement ». On applaudit devant de telles déclarations d'intentions... Mais qu'attendait-il pour agir ?

Ce combat-là, la famine en Afrique, ne servait à rien pour la campagne de 2012. Notre Napoléon de pacotille, l'air si sérieux, le ton si grave, choisit lui-même, avec ses conseillers dans son bureau de l'Elysée, ce qui importe et ce qui n'importe pas, ce qui nécessite une intervention présidentielle et ce que la Sarkofrance toute entière peut ignorer sans risquer de choquer l'électeur.

La famine, immense, qui frappe la Somalie fait partie de ces sujets que la Sarkofrance a bien fait d'ignorer. Il y a peu, sur un autre blog, j'ai mentionné, tardivement, cette catastrophe humanitaire. En 2011, en Afrique, la sécheresse frappe, tue et dévaste, comme en 1984, à l'époque du Band Aid de Bob Geldoff. 28 années plus tard, l’histoire se répète. En Somalie, l’une des plus grosse famine du siècle se déroule sous nos yeux. Elle est niée par quelques milices islamistes qui refusent toute éventuelle ingérence humanitaire internationale.

En Afrique, 12 millions de personnes sont concernées.

En France, le mot Somalie n'est pas référencé sur le site Internet de l'Elysée. Le black-out est officiel et total. On peut assumer que le site élyséen rassemble périodiquement ce que les communicants et leur Monarque souhaitent que le bon peuple retienne de l'action présidentielle. Et bien, depuis un mois, les déclarations officielles de la Présidence de la République n'ont jamais mentionné la crise alimentaire en Afrique. On a préféré parler anniversaire de la naissance de Pompidou, Tour de France, plan pour la Grèce et l'euro, élevage de poulets dans le Gers.

A l'inverse, sans réaliser l'indécence de ses déclarations, Nicolas Sarkozy ce mardi 26 juillet a confirmé qu'il ne toucherait pas à la baisse de la TVA dans la restauration. Une mesure qui plombe les comptes de quelque 3 milliards d'euros par an, sans effet ni sur l'emploi, ni sur les salaires, ni sur les prix des plats. Ce 26 juillet, Sarkozy avait aussi envie d'écrire aux parlementaires français qu'il fallait inscrire très rapidement l'équilibre budgétaire au rang des maximes de la République dans notre constitution, et que chacun s'élève au dessus des intérêts partisans. L'homme du paquet fiscal de 2007 donne des leçons comme un proxénète des conseils en virginité. L'indécence et l'anachronisme n'ont plus de limite au coeur de l'Elysée. Il n'était pas difficile, pour ses concurrents de gauche ou de droite, de rappeler que Nicolas Sarkozy fut celui qui dégrada d'environ 300 milliards notre endettement public en moins de 4 ans, et doubla notre déficit budgétaire.

En France, Sarkozy joue donc l'union nationale contre la dette, sans transiger aucunement sur ses propres cadeaux fiscaux. En Afrique, des millions de personnes sont menacées de famine, mais la Sarkofrance ne sait quoi proposer.

C'est une question de priorité, électorale.
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MessageSujet: L'Austérité est un euphémisme pour la guerre que les riches font aux pauvres    Salauds de pauvres ! Icon_minitimeVen 26 Aoû - 5:36



L'Austérité est un euphémisme pour la guerre que les riches font aux pauvres

Michael Truscello
Dissident Voice
mer., 24 août 2011 13:52 CDT
Traduction : Dominique Muselet pour LGS

L'essence de la crise est le capitalisme lui-même : Des politiques radicales accompagnent l'Ere d'Austérité.

Dans un article du New York Times du 20 septembre 1912 intitulé : "L'Ere des Superlatifs" un auteur s'émerveillait qu'un aviateur français ait atteint une altitude de 5 680 mètres et que le nouveau building des assurances Vie Equitable, érigé à l'endroit où l'ancien venait de brûler "soit sûrement le plus haut du monde". On ne peut pas empêcher que des sommes fabuleuses soient consacrées à vaincre de tels records. "On sait bien qu'il y a de meilleures sujets de gloire" continue sobrement l'écrivain "mais l'ère des superlatifs doit suivre son cours."

Nous vivons aussi dans une ère de superlatifs bien qu'elle nous soit ironiquement vendue sous le nom d'Ere d'Austérité par l'oligarchie capitaliste. Mais les qualités superlatives de notre temps sont la marque d'une monde en déclin si l'on en juge par certains de nos exploits superlatifs :

- Les scientifiques ont rebaptisé notre ère Anthropocène pour exprimer l'impact sans précédent de l'homme sur la planète, un impact qui est en train de provoquer la sixième extinction de masse de l'histoire de la planète.

- La "crise" financière des USA de 2008 a été le détournement d'argent public le plus important de l'histoire, d'un montant d'environ 16 000 milliards de dollars, suivi par une "austérité" mondiale agressive qui force les pauvres, la classe moyenne et les gens de couleurs à payer pour la fraude systémique qui a causé la crise.

- L'inégalité de revenus entre les riches et les pauvres aux USA est la plus importante de tous les pays industrialisés.

- Pour la première fois dans l'histoire des USA, la dette des étudiants est supérieure à la dette de la consommation, ce qui fait qu'une vie d'esclave de l'ordre capitaliste les attend.

- La Liste des Milliardaires mondiaux de 2011 recense un nombre record de milliardaires et de fortunes composées.

- Il y a plus d'esclaves aujourd'hui qu'à n'importe quelle autre époque de l'histoire des hommes.

- La militarisation du monde a dépassé tous les records en 2011.

Et je ne mentionne que quelques records.

Vous voyez le fil conducteur ?

Le monde est en train de mourir et les capitalistes en profitent pour faire des profits records. Il y a plus d'esclaves et de milliardaires que jamais auparavant. Le complexe militaro-industriel n'a jamais été aussi important.

Dans ce contexte, on a demandé - enfin, dit- aux pauvres et aux travailleurs de se préparer à une diminution de la qualité de leur vie aujourd'hui et dans l'avenir. Le mot de l'année 2010 a été "austérité".

La fraude systémique de 2008 -une virgule dans l'interminable liste des formes d'exploitation du capitalisme- à laquelle les pauvres sont censés remédier, n'a pas été un hoquet dans le déroulement bienveillant du capitalisme : c'était une fraude perpétrée dans un système économique basé sur la fraude et l'exploitation massive. Ils ont volé des milliers de milliards aux pauvres du monde entier et en particulier aux gens qui sont l'objet de racisme aux USA. Et maintenant ils veulent que nous payons pour leur crise.

J'ai décidé de réaliser un documentaire sur l'austérité il y a environ 18 mois parce que je ne comprenais pas pourquoi les gens ne se rebellaient pas contre le capitalisme en Amérique du Nord surtout après 2008 et parce que je pensais que si nous n'arrêtons pas le programme d'austérité nous deviendrons tous les victimes contraintes et forcées d'un stade de capitalisme néo-féodal hautement militarisé et d'une grande sophistication technique. Vous pensez peut-être que j'exagère mais regardez bien les chiffres des évolutions dont j'ai parlé ci-dessus et voyez le contrôle presque total que les grandes entreprises exercent sur les institutions politiques actuelles.

Aux Etats-Unis plusieurs états ont commencé a supprimer les droits des travailleurs (ou plutôt ce qu'il en restait) et à voter des lois qui autorisent les gouvernements des états à ne pas honorer les programmes de retraites, programmes déjà compromis par leurs investissements sur ces mêmes marchés qui essaient maintenant de les détruire complètement.

Le président Obama, célébré par certains libéraux comme celui qui apporte le changement, a continué la même politique d'impérialisme militaire et économique que son prédécesseur. Ses principaux conseillers depuis qu'il est en charge sont des gangsters en costumes de soie venant de la clique même des banquiers d'investissements qui ont commis le hold up de 2008.

Un des objectifs de l'Ere d'Austérité capitaliste est de briser ce qui reste (et ce n'est pas grand chose) des organisations syndicales de travailleurs dont la plupart sont dans le secteur public. Au Canada, L'hostilité que Harper a manifesté contre les syndicats de postier montre qu'il a embrassé le programme d'austérité : les droits des travailleurs en vigueur ne seront pas respectés. Les récents licenciements à Environment Canada et le programme régressif du maire de Toronto, Rob Ford, font présager qu'une vaste opération de destruction des services publics est en cours. Des syndicats estiment que 30 000 postes de fonctionnaires vont être supprimés.

Les banquiers et les capitalistes financiers ont causé la crise. Et maintenant les services publics comme l'éducation, la santé, la protection de l'environnement et des infrastructures essentielles vont en faire les frais. A moins bien sûr que nous ne nous battions.

J'ai demandé à des universitaires, des militants et des auteurs de définir le mot "austérité" et de proposer des moyens de lutte. Cela a abouti à un film documentaire : "L'essence de la crise est le capitalisme lui-même : Des politiques radicales accompagnent l'Ere d'Austérité" qui analyse la nature de la crise capitaliste et certains des endroits où on s'est opposé au capitalisme comme la Grèce, la manifestation contre le sommet du G20 de Toronto et les manifestations massives de solidarité à Madison dans le Wisconsin.

Dans le film, Chris Hedges (auteur de "La mort de la classe libérale") et Derrick Jensen (auteur de "La fin du jeu") parlent du caractère pathologique du capitalisme. Hedges qualifie les cadres dirigeant de BP "d'exécuteur des hautes oeuvres" d'un système qui "tuera la plupart d'entre nous" si on ne l'arrête pas. J'ai eu un entretien avec ces deux personnes extraordinaires en juillet 2010 pendant la marée noire de BP.

Les professeurs de science politique de l'université de York, David McNally et Leo Panitch parlent du contexte de la crise actuelle du capitalisme que Panitch appelle la" première grande dépression du 21ième siècle". McNally dit que l'Ere d'Austérité pourrait durer "une génération".

Je me suis entretenu avec différents personnes qui ont des points de vue radicaux. Michael Hardt, le professeur de l'université Duke, qui a coécrit "L'empire, la multitude et le Commonwealth" avec Tony Negri, analyse la Grande Dépression et Franklin Delano Roosevelt (FDR) du point de vue du Marxisme autonome. D'une certaine manière nous devons considérer que nous sommes la crise. Nous devons nous rendre compte que nous avons un marge de manoeuvre, que nous avons du pouvoir sur l'issue de la guerre sociale en cours.

Max Haiven, un professeur d'Halifax, explique comment le fait d'être endetté appauvrit l'imagination subversive dans notre société de sorte que la plupart des gens ont oublié les mouvements anti-capitalistes du passé, et comment cela engendre des formes de résistance formelles et inefficaces.

Ajamu Nangwaya, un diplômé de l'université de Toronto et ancien vice-président de l'Union des fonctionnaires canadiens (CUPE) d'Ontario nous conseille de ne pas nous laisser abuser par la résurgence de l'économie Keynésienne dans le discours des médias dominants. Selon lui, la classe dirigeante fera tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir le système. Le fait que des capitalistes adoptent les théories Keynésiennes ne signifie nullement qu'ils adhèrent au socialisme.

Le professeur Richard J.F. Day de l'Université Queen parle de la longue histoire de l'accumulation capitaliste. Il commente aussi les mesures répressives que Harper prépare probablement pour le sommet du G20.

Je ne veux pas déflorer tout le film maintenant. En fait je le fais (ci-dessous). Mais j'espère que vous le regarderez et que vous vous joindrez à notre combat contre l'austérité. Ce n'est pas un combat qu'on peut gagner par des moyens électoraux. Il nécessite un mouvement social de masse, et son but est d'éradiquer le capitalisme de la surface du globe pour toujours.

Ce n'est pas le moment de "restaurer la classe moyenne", comme le préconisent les grands syndicats. L'heure est venue de restaurer la dignité humaine et d'empêcher la crise actuelle d'être celle qui mettra fin à tout, en construisant une alternative au capitalisme. Ce qu'il nous faut c'est une révolution, pas une réforme.

C'est peut-être leur crise, mais c'est notre problème.
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MessageSujet: Ce n'est pas la crise qui est responsable de la pauvreté...mais bien l'égoïsme du régime des nantis   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMar 30 Aoû - 15:12

Martine Billard est députée GDR de Paris et co-présidente du Parti de Gauche. A une journée de l’ouverture de l’université d’été du Medef, elle publie un ouvrage, Le Medef l’a imaginé, Sarkozy l’a fait (Éditions Bruno Leprince) dénonçant les lois du travail votées sous l’ère Sarkozy. Pour LCP.fr, elle commente les derniers chiffres de l’INSEE et l’augmentation de la pauvreté en France.

Les chiffres de l’Insee sont très clairs : en 2009, 13,5% des Français vivaient sous le seuil de pauvreté. C’est une augmentation par rapport à 2008. Comment l’expliquez-vous ?

Ce n’est pas la crise qui est responsable. On est dans une situation où les salariés ne gagnent plus dignement leur vie. Et je ne parle pas de personnes au chômage. Il y a des actifs qui, aujourd’hui en travaillant, n’ont pas, pour le fruit de leur travail, un salaire qui leur permette d’être au-dessus du seuil de pauvreté.

Comment se fait-il que les revenus aient ainsi baissé ?

Le fait que le CDI à temps plein ne soit pas la norme par exemple. On a des salariés qui travaillent mais qui pourtant n’ont pas de quoi vivre. C’est une régression sociale phénoménale. C’est bien pourquoi avec le Front de Gauche nous nous battons pour maintenir les droits des salariés.

Qu’est-ce que vous proposez concrètement ?

Il faut revenir à une réduction des échelles des salaires et des échelles des revenus. Nous proposons avec le Front de gauche qu’il n’y ait pas dans les entreprises de salaire de plus de vingt fois le salaire minimum et qu’il n’y ait pas de revenus plus de vingt fois supérieurs au revenu médian. Parce qu’il y en a ras le bol de cet étalage des richesses dans les mains d’une extrême minorité pendant que la majorité de notre peuple a du mal à finir les fins de mois.

Interview Astrid de Villaines
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MessageSujet: La France, la plus mauvaise en Europe pour l'accueil des SDF   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 31 Aoû - 6:10

La France, la plus mauvaise en Europe pour l'accueil des SDF
Les sans-abri forment une population hétérogène, mobile et difficile à cerner. Cela explique la difficulté à gérer leur exclusion. Mais dans de nombreux pays, leur situation est bien meilleure qu'en France. Pourquoi?

- Une femme sans-abri dort sur un banc à Manila/REUTERS/Romeo Ranoco
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Mère seule avec enfant: la recette de la pauvreté
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La rançon de la pauvreté
Cet été, Xavier Emmanuelli a démissionné de la présidence du Samu social de Paris. Des grèves et manifestations se sont succédées à la suite de réductions budgétaires de 25% infligées à l’institution. Les SDF sont bien souvent les oubliés de l’été alors même qu’ils sont paradoxalement victimes de plus de décès lors de cette saison qu’en hiver et que plus de 2.000 centres d’hébergements ferment leurs portes à l’arrivée des beaux jours.

Un rapport [PDF] de la FEANTSA (Fédération Européenne des Associations Nationales travaillant avec les Sans Abri) a publié, en 2009, des chiffres désignant la France comme la «plus mauvaise élève» de l’Europe quant à l’accueil des SDF: notre pays compte ainsi 52 SDF pour 100.000 habitants, tandis que l’Angleterre n’en compte que 19 pour 100.000 et la Finlande 9 pour 100.000.

La misère: un «no man’s land» hétérogène

Ces chiffres sont issus de recensements nationaux. Or, chaque pays a sa propre définition [PDF], plus ou moins élaborée, du «sans-abrisme» et sa propre méthode de recensement. Non seulement les données chiffrées ne reflètent pas forcément la réalité, mais en outre elles ne sont pas comparables.

En France, qu’englobe-t-on sous l’acronyme «SDF», qui renvoie pour la plupart d’entre nous au clochard de quartier? SDF est synonyme de sans-abri, soit environ 30.000 personnes en France. A distinguer des mal-logés, 3 millions de personnes (sur)vivant dans des mobiles-homes, caravanes, tentes ou autres squats… Les exclus du logement ne forment pas une population homogène qui par définition est à la marge.

Etre exclu du logement signifie être exclu des statistiques officielles. Cela complique la tâche de recensement et explique pourquoi les chiffres sont aléatoires. Il est difficile d’obtenir un recensement exhaustif d’une population nomade, souvent invisible et pour laquelle les outils statistiques ne sont pas au point. En France, un comptage est effectué tous les 10 ans par une enquête de l’INSEE. Ce rencensement fait «régulièrement l'objet de controverses, où des considérations d'ordre méthodologiques et éthiques se mêlent» précise la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS), mais il établit une définition des personnes sans-domiciles, précisée dans l’enquête de 2001 [PDF]: «Une personne est dite sans-domicile si elle dort dans un lieu non prévu pour l’habitation ou si elle est prise en charge par un organisme fournissant un hébergement gratuit ou à faible participation.»

Quel que soit le pays, la définition du sans-abrisme est étroitement liée à son histoire, son contexte politique et sa structure de politiques sociales. En France par exemple, l’exclusion du logement a été placée priorité nationale en 2007 et il existe une définition institutionnalisée du sans-abri, même si elle ne couvre pas forcément toutes les réalités. Certains pays de l'Europe du sud ou de l'est possèdent une définition beaucoup plus restrictive que celle énoncée par l'INSEE en France, «ne prenant en compte que les personnes qui dorment dans l'espace public ou dans des centres d'urgence» explique la DGCS. Le Danemark n’a quant à lui jamais eu, ou en tout cas dans une bien moindre mesure, à faire face à ces problèmes et ne possède pas de définition claire, explique Xavier Vandromme, administrateur d'Emmaüs Europe et membre de la FEANTSA.

La FEANTSA a élaboré en 2007 une typologie européenne visant à définir l’exclusion, afin d’harmoniser le recensement des personnes concernées. Mais cette typologie n’est pas reconnue par les Etats et, malgré les efforts de l’Union Européenne, une meilleure connaissance de la misère sociale est nécessaire pour prétendre à un «palmarès européen» du sans-abrisme et uniformiser les recherches sur les meilleurs moyens d’y remédier. Comme l’a souligné Laurent Chambaud, alors directeur de l’Inspection Générale des Affaires sociales, lors d’une audition au Sénat en avril 2008: «Toute politique de lutte contre la pauvreté et l'exclusion est à conduire sur la base d'un minimum de données objectives sur l'état de la situation des publics sans domicile fixe et de leurs besoins.»

Le paradoxe c'est que si la France est l’un des pays d’Europe à avoir l’une des définitions du sans-abrisme les mieux établies, et si le gouvernement de Nicolas Sarkozy a élaboré une stratégie de prise en charge des personnes sans-abri ou mal logées [PDF], dont les objectifs sont censés être atteints en 2012, elle est la plus mauvaise dans le traitement social des sans-abri. La France est «dans une situation désastreuse par rapport aux autres pays d’Europe» explique Xavier Vandromme. Les objectifs inscrits dans l’agenda politique sont «incohérents» ajoute Julien Damon, professeur à Sciences Po Paris spécialiste des questions sociales et urbaines.

Le maitre mot: décentralisation

La première cause de ce désastre invoquée par les spécialistes est le manque de décentralisation des politiques sociales, et plus précisément de l’aide aux sans-abri. «La France est une Nation très centralisée! La seule qui le soit à ce point en Europe. (…) Lorsqu'il y a des problèmes avec la population sans-abri à Marseille, la décision se prend à Paris, ce qui ne se fait pas dans les autres pays européens» analyse Xavier Vandromme. Lors de son intervention au Sénat, Laurent Chambaud avait expliqué «qu’une politique ne peut être la même à Paris, dans une agglomération moyenne et dans des petites communes» et que «la situation des personnes sans-abri varie selon les lieux où elles se trouvent.»

Dans certains pays du sud (Italie, Espagne), la non-séparation constitutionnelle l'Etat, les régions et l'Eglise semble rendre plus facile une gestion locale des personnes exclues du logement. En Espagne, où il y a 26 SDF pour 100.000 habitants, l’Etat donne de l’argent aux Eglises et aux villes, qui peuvent agir sur des petits territoires. En France, «rien ne relève vraiment de la responsabilité des villes», déplore Xavier Vandromme.

Dans la stratégie française pour les sans-abri et les mal-logés, le mot «décentralisation» ne figure pas une seule fois. Dans la présentation de sa nouvelle stratégie, le gouvernement reconnait tout de même l’incapacité française à gérer les «flux d’entrées et de sortie» du monde de l’exclusion et souligne qu’il faudrait permettre «une gestion locale» et une «individualisation des mesures».

Adapter les mesures à la réalité du terrain

Pour mieux s'adapter à la réalité du terrain, Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement, a lancé en juin 2010 le plan «logement d’abord», visant à donner la priorité au relogement «normal» des sans-abri sans passer par des structures d’accueil.

L'idée semble intéressante, mais il n’existe pas suffisamment de logements disponibles. Les solutions existantes sont en grande majorité les Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU) et les Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS). Ces structures d’accueil, qui sont par définition des solutions provisoires et de substitution, ne proposent pas d'options suffisamment individualisées.

Les pensions de famille, aussi appelées «maisons relais», sont un exemple de CHRS qui devrait être étendu. Dans le 13e arrondissement de Paris, la pension de famille de la Villa de l’Aube, créée par l’association «La Mie de Pain», accueille entre 40 et 60 personnes, seules ou en couple sans enfant, et leur propose un accompagnement social de «type global», selon Clara Bailly, la responsable du centre.

Les résidents de la Villa doivent être bénéficiaires des minimas sociaux et payent un loyer, qui varie en fonction de leur investissement dans la vie communautaire. Jean-Marc, un résident, est responsable du potager, situé au sommet de l’immeuble. Il s’occupe de faire pousser tomates-cerises, basilic, salades et légumes variés, qui sont cuisinés par Evelyne, chargée de coordonner l’atelier cuisine, lorsque sont organisées des festivités, ouvertes à tous et qui favorisent les rencontres avec des non-résidents.

Ces centres sont considérés comme un modèle de réinsertion mais sont peu nombreux et coûteux. Sans compter qu’«adapter les mesures aux réalités du terrain» cela veut aussi dire créer des structures pour les familles, et prendre en charge les personnes atteintes de pathologies mentales, qui sont très nombreuses dans ces populations. Or, il n’existe pas de structures spécifiquement adaptées pour prendre en charge ce type de sans-abri.

Dans les pays du Nord, où il y a beaucoup moins de sans-abri, l’accueil de ces personnes se fait à travers une gestion locale très personnalisée. Au Royaume-Uni par exemple, on trouve beaucoup de services d’aide aux sans-abri qui placent ces derniers dans des logements ordinaires [PDF] et utilisent ensuite des services d’aide à domicile pour les assister dans leur réinsertion. Au Danemark, des systèmes innovants ont été mis en place pour ces populations. Les sans-abri de Copenhague ont par exemple été invités à faire visiter la ville aux touristes pendant l’été 2010. Une mesure expérimentale qui fut un succès et qui se poursuit aujourd'hui.

Plus de moyens nécessaires

Xavier Vandromme souligne les «efforts» et la «bonne volonté» de la stratégie française pour 2012, notamment parce qu’il s’agit pour la première fois d’une mission interministérielle, qui insiste sur la transparence dans les relations entre l’Etat et les associations.

Mais pour mettre en œuvre les réformes et pour que les sans-abri puissent accéder soit à des hébergements d’urgence, soit à des CHRS, des financements sont nécessaires. Ils sont actuellement jugés insuffisants par de nombreux travailleurs sociaux, dont ceux du 115, qui se sont mobilisés contre le gouvernement cet été.

Les places manquent, tant dans la gestion d’urgence que dans celle sur le plus long terme. Les travailleurs du 115 se sont exprimés dans un texte adressé à Nicolas Sarkozy, le 2 août: «Il est grand temps d’entendre la voix du terrain et des associations. Nous ne pouvons plus continuer à “bricoler” et “faire avec".»

Louise Andrieu
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MessageSujet: Gauche et droite oublient l'essentiel : combattre la pauvreté   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeJeu 1 Sep - 8:37

Gauche et droite oublient l'essentiel : combattre la pauvreté
Philippe Bilger - Blogueur associé | Mercredi 31 Août 2011 à 18:08 | Lu 3079 fois
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Pauvreté grandissante, précarisation de l'emploi, hausse des prix : des problèmes bien plus importants que les gesticulations et les luttes de pouvoir des hommes politiques, dénonce Philippe Bilger pour qui la gauche et la droite en viennent à se ressembler...

Montrer que derrière les antagonismes partisans, il y a une sorte de discours politique commun et homogène fait d'outrance et d'absurdité assumées. Un style qui conduit, à cause de la forme et de ses rituels de dénonciation ou de dévotion, la gauche et la droite à se ressembler.

J'avais retenu, pour ma démonstration, Harlem Désir et Brice Hortefeux. Le premier, à La Rochelle, profère cette ineptie que Claude Guéant serait «une triste copie de Bruno Gollnisch» (Le Figaro). Le second, qui n'a jamais hésité devant l'hyperbole au risque de faire sombrer dans le ridicule qui s'attache à toute pompe verbale celui qui en bénéficie, déclare sans frémir que «pour le monde, Nicolas Sarkozy est le champion des droits de l'homme», en évoquant la Géorgie et la Libye (Europe 1).

Il est drôle d'observer, dans ce qui relève de la «petite politique», à quel point l'insulte ou l'éloge deviennent mécaniques, donc sans aucune portée. Le locuteur n'y croit pas plus que les auditeurs mais la démesure noire ou rose a cet avantage d'emporter tout sur son passage. Ce qui est modéré et lucide leur est étranger, il y a un devoir d'inanité.

L'idée n'était pas mauvaise mais il y a eu ce coup de massue qui renvoie aux oubliettes le futile de ces joutes et le dérisoire de ces excès.

Quand l'excès terrible est là qui tétanise.

Les plus riches encore plus riches, les pauvres encore plus pauvres.

La pauvreté française s'est aggravée, à cause notamment de la crise de 2008. Selon l'Insee (Le Monde), 8,17 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté en 2009, soit avec moins de 954 euros par mois. A la précarisation de l'emploi s'est ajoutée la hausse des prix, d'après le constat alarmiste du délégué général de la Fondation Abbé Pierre (nouvelobs.com, Mediapart). Pour Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités, «la pauvreté augmente dans notre pays depuis 2002. C'est un tournant historique».

Que cette situation déplorable soit exploitée politiquement, c'est de bonne guerre et c'est inévitable. Mais, au-delà des polémiques conjoncturelles qui vont davantage chercher des responsabilités que des remèdes, on ne peut manquer d'être effondré, comme citoyen français, devant ce qui apparaît comme l'inéluctable montée d'un désastre social qui laisse dans la misère beaucoup de ceux qui nous côtoient. Au nom d'une égalité qui n'existe pas on ne les rejette pas ou, avec mauvaise conscience, on passe sans les regarder.

Méfions-nous, devant cette catastrophe croissante, d'une démagogie trop facile. Du genre «il n'y a qu'à». Difficile de ne pas se payer de mots et de bons sentiments pour se donner l'illusion d'agir et jouer aux solidaires quand de fait nous laissons toute la charge à l'Etat.

Il n'empêche que la politique semble vaine qui, concentrée sur des débats de pouvoir à l'intérieur et sur des attitudes de prestance à l'extérieur, oublie l'essentiel, qui se rapporte au quotidien, à la nourriture et à la santé des corps, au travail à fournir, à l'exclusion à combattre, à la décence des conditions de vie.

On est en train de perdre le combat contre la pauvreté. Elle grignote et s'étend. On compatit certes mais, puisqu'on cherche désespérément un destin collectif susceptible de faire battre notre société d'un seul souffle et avec un élan authentique, ne serait-ce pas la cause nationale qu'on attend ?

Pour la petite politique ou contre la grande pauvreté : il faut choisir son camp.


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MessageSujet: SDF : l’effrayant bilan de Sarkozy   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeJeu 15 Sep - 8:15

SDF : l’effrayant bilan de Sarkozy
« On n’a pas le droit d’avoir faim et d’avoir froid », affirmaient Coluche et les Enfoirés. Ils ne pouvaient imaginer que le « compassionnel » Nicolas Sarkozy se montrerait encore plus exigeant qu’eux durant la campagne électorale de 2007 en affirmant que, lui élu, il n’y aurait plus un seul SDF dans les rues de nos villes deux ans plus tard. 2011 : non seulement les pauvres et les SDF sont toujours plus nombreux, mais sous la gouvernance du Tartuffe présidentiel, le nombre des morts de la rue s’est encore accru dans des proportions effarantes. Une réalité scandaleuse et inacceptable...


Il existe de multiples manières d’établir le bilan d’un mandat présidentiel, que ce soit sous l’angle social, sous l’angle économique, sous l’angle sécuritaire, sous l’angle international, voire sous l’angle comportemental. Et si l’on peut, dans la plupart des domaines, mettre en avant des données statistiques objectives, le jugement global n’en reste pas moins subjectif car directement lié à la perception de chaque électeur, à sa propre sensibilité aux problèmes de la société.

Comment sera jugé le bilan de Nicolas Sarkozy ? Á l’évidence, de manière très médiocre par une large majorité de la population française, et cela jusque dans les rangs de la droite modérée, excédée notamment par les dérives en direction du Front National. Ce bilan sera même jugé calamiteux par tous ceux qui – nous devrions tous l’être ! – se sentent concernés par les catastrophiques statistiques de la précarité, de la pauvreté, de l’exclusion dans notre pays. Des chiffres indignes de la 5e puissance mondiale ; indignes de l’habit de donneur de leçons planétaire qu’a prétendu endosser dès son entrée à l’Élysée le très narcissique Nicolas Sarkozy ; indignes de ses promesses de campagne.

Rappelons-nous, à cet égard, le discours prononcé en décembre 2006 par le candidat Sarkozy sur ce ton de conviction et de sincérité savamment travaillé qui lui sert régulièrement à enfumer l’électorat : « Je veux, si je suis élu président de la République, que d'ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. » [...] « Le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine. Si on n'est plus choqué quand quelqu'un n'a plus un toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s'en trouvera remis en cause. »

Manifestement, Nicolas Sarkozy n’a pas été choqué très longtemps par l’extrême dénuement d’une partie croissante de la population. Dès son élection, il s’est même empressé de balayer d’un revers de main désinvolte, pour ne pas dire méprisant, le sort des quelques dizaines de milliers de personnes contraintes de vivre sur les trottoirs de nos villes, parfois avec femme et enfants, parfois même en ayant un job insuffisant pour leur permettre de disposer d’un toit. L’important en 2007 était ailleurs : au Fouquet’s (de manière emblématique), dans les Conseils d’administration des entreprises du CAC40, et dans les salons feutrés des grandes fortunes de ce pays dont l’influence médiatique et les puissants réseaux avaient permis l’élection d’un homme lige principalement préoccupé par les intérêts des puissants. Et rien n’a bougé depuis : Nicolas Sarkozy reste sourd et aveugle à la paupérisation grandissante des classes populaires ; sourd et aveugle à la misère qui s’étend aux portes de la capitale et de nos métropoles régionales ; sourd et aveugle au spectacle dramatique des morts de la rue.

265 SDF sont morts en 2008, 358 en 2009, 414 en 2010. Combien en 2011, monsieur Sarkozy ? Et combien en 2016 si les Français, victimes une nouvelle fois de vos promesses délibérément mensongères et de votre coupable incurie, vous donnent l’an prochain la possibilité de poursuivre votre œuvre de destruction du lien social et des services publics, votre assèchement des moyens alloués aux associations humanitaires ?

La mort des pauvres n’est pourtant pas une fatalité, loin s’en faut : en Allemagne*, 18 SDF sont morts en 2009 et 13 en 2010, soit 20 fois moins qu’en France en 2009 et... 32 fois moins en 2010 !!! Des chiffres d’autant plus accablants pour Nicolas Sarkozy que l’Allemagne, avec ses 85 millions d’habitants est nettement plus peuplée que notre pays avec ses 63 millions d’habitants. Des chiffres d’autant plus accablants que l’Allemagne subit un climat nettement plus rigoureux que le nôtre.

La France de Nicolas Sarkozy, c’est également sur le plan des statistiques – là aussi dramatiques – 8,17 % de la population sous le seuil de pauvreté en 2009, un chiffre en forte augmentation par rapport à l’année précédente. Et d’ores et déjà, les associations estiment que cette douloureuse statistique sera pire encore en 2010, avec un nombre effarant de jeunes enfants et de nourrissons mal nourris, mal logés, mal chauffés, mal soignés. Au train où vont les choses, par la faute de l’incurie gouvernementale et des calamiteux choix politiques imposés par Nicolas Sarkozy au détriment des classes populaires, c’est vers le nombre symbolique de près de 1,5 millions de personnes sous le seuil de pauvreté que l’on s’achemine pour la fin du mandat présidentiel par rapport à 2007. Un bilan dont vous éviterez bien évidemment de faire état, Monsieur Sarkozy, avec toute la lâcheté dont sont capables les personnages politiques comme vous.

Á la tolérance zéro contre l’exclusion, bafouée avec un tel cynisme et un tel mépris pour les plus humbles et les plus fragiles de nos concitoyens par le Président des riches, le peuple français saura, espérons-le, répondre en 2012 par la tolérance zéro envers le menteur qui a trompé ses attentes et, pire encore, trahi sans vergogne ses espérances de justice sociale.

Si tel n'est pas le cas, nous irons vers le chaos :

* Á noter qu’il existe une différence entre la France et l’Allemagne : chez nos voisins, ce ne sont ni les pouvoirs publics ni les collectivités locales qui ont pour mission de prendre en charge les SDF, mais l’Église. Ce devoir humanitaire n’est pourtant pas financé par cette dernière mais par l’impôt dont une partie est reversée à l’Église en échange de la prise en charge des SDF.
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MessageSujet: Pas d'argent pour certains ...alors que le salaire du nabot a augmenté de 170%   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeJeu 15 Sep - 9:52

Martine Aubry a gardé un piège dans sa musette, qu’elle sortira sans doute ce soir. Lors du premier débat des primaires, la candidate songe à scotcher François Hollande, son principal rival, sur un sujet symbolique : le salaire du chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy l’a augmenté en 2007 de 170%. Elle le baissera. Dans quelle proportion ? Ses conseillers ont veillé, malgré les relances de Marianne, a conserver le secret sur la décote Aubry.

Egalement sollicités par Marianne, d’autres candidats ont d’ores et déjà précisé leur engagement. Jean-Louis Borloo prévoit, imitant le Premier ministre David Cameron, britannique de « baisser de 5% le salaire des parlementaires et des ministres et que bien entendu, il appliquera également une baisse du salaire du Président ». François Bayrou, lui, suggère une baisse plus forte : « Plutôt 10%, soit la moyenne de l’effort supplémentaire qui sera demandé aux Français ». Mais ni l’un ni l’autre n’entre dans le détail de la rémunération présidentielle, qui prévoit, en plus de son traitement (21 194 € nets mensuels), une indemnité de résidence (635€/mois) et de fonction (5457€/mois).

Nicolas Dupont-Aignan est plus précis : « Je m’engage, si je suis élu, à procéder une baisse de 10% du traitement du Président de la République. Les indemnités de résidence et de fonction étant indexé sur ce traitement, elles baisseront en conséquence ».

A gauche, Manuel Valls va plus loin : « Si je suis élu, je supprimerais les indemnités de résidence et de fonction et ramènerais l’indemnité de base à 15 000 euros bruts par mois. Cinq fois supérieure au salaire moyen des Français, cette rémunération permet de couvrir les dépenses de fonctionnement sans perdre le sens des réalités communes ».

Marine Le Pen estime aussi que le président de la République n’a « pas besoin de notes de frais ». Quant à son traitement, « il ne doit pas dépasser celui des parlementaires », soit 5261 euros nets/mois.
Quant aux autres candidats, de A comme Artaud Nathalie, la candidate de Lutte Ouvrière à V. comme Villepin, en passant par François Hollande et Arnaud Montebourg, ils n’ont pas daigné répondre sur ce thème. Selon Ségolène Royal, « ce sujet ne doit pas devenir un élément de campagne ». « Cela doit faire partie d’une réflexion globale sur le train de vie de l’Etat », a-t-elle précisé àMarianne.

A tort ou à raison, le coup de pouce que s’était accordé le chef de l’Etat dans le cadre d’une révision globale du budget de l’Elysée a marqué les esprits. Il a contribué à faire de Nicolas Sarkozy un « président des riches », dénoncé notamment dans les cortèges hostiles à la réforme des retraites. Or, bien des candidats répugnent à s’exprimer sur un sujet aussi vulgaire.

Face à l’offensive de Martine Aubry, ses concurrents aux primaires d’abord, puis tous les autres prétendants à la fonction suprême, ne pourront demeurer longtemps dans une élégante ambiguïté.
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MessageSujet: Aide alimentaire : les ONG indignées par les restrictions de l'UE   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 21 Sep - 17:15

Aide alimentaire : les ONG indignées par les restrictions de l'UE


Le Monde
lun., 19 sept. 2011 14:17 CDT


Distribution à l'église Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle à Paris, par l'association Août secours alimentaire. AFP/BORIS HORVAT
Est-ce la fin du Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD) ? Créé dès 1987 sous l'impulsion du président de la Commission européenne de l'époque Jacques Delors et à la suite de l'appel du fondateur des Restos du cœur, Coluche, le fonds permet, pour le moment, de distribuer une aide alimentaire à plus de 13 millions de personnes dans 19 des 27 Etats de l'UE. Principaux bénéficiaires : l'Italie, la Pologne et la France.

Aujourd'hui remis en question, ce fonds devra passer de 480 millions d'euros annuels à 113,5 millions d'euros, soit une diminution de 76 % en 2012. La part de la France sera réduite de 80 %, passant à 15 millions, contre 72 millions prévus initialement. Une réduction considérable donc, qui prendra lieu si aucun accord n'est trouvé mardi 20 septembre, lors d'une réunion de "la dernière chance" prévue à Bruxelles entre les ministres européens de l'agriculture.

UNE AIDE "DU RESSORT DES ÉTATS MEMBRES"?

En cause dans cette décision : le programme, vivant des stocks européens de la politique agricole commune, pâtit d'un niveau de stock si bas, depuis ces deux dernières années, que l'UE a dû le compenser par d'importants achats de nourriture à destination des banques alimentaires. Du coup, l'Allemagne a porté plainte. S'en est suivie une décision de la Cour européenne de justice de Luxembourg en avril, qui a estimé que ces achats étaient incompatibles avec la politique agricole de l'UE.

Depuis, les Etats européens s'opposent sur le sujet. D'un côté, selon un diplomate européen, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République tchèque, le Danemark, et la Suède se seraient opposés à un maintien du PEAD à son niveau actuel pour 2012 et 2013. "Nous n'avons rien contre l'aide aux nécessiteux, mais cela relève de la politique sociale, qui est du ressort des Etats membres", a commenté un diplomate d'un de ces Etats. De l'autre, plusieurs Etats européens se livreraient à un intense lobbying auprès de ces Etats pour faire "sauter" cette minorité de blocage et mettre en œuvre une solution transitoire permettant de maintenir l'aide en 2012.

TOLLÉ CHEZ LES ONG

La perspective a provoqué un tollé, le président Nicolas Sarkozy allant même jusqu'à s'en émouvoir en juin lors d'un sommet européen. La FNSEA, premier syndicat agricole en France, qui soutient notamment les Restos du cœur, s'est également engagée en faveur du maintien de l'aide alimentaire européenne. C'est ce qui ressort d'une lettre rendue publique lundi et adressée dès le 27 juillet au ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire.

Mais c'est surtout chez les associations caritatives que les réactions se sont vivement fait ressentir. Lundi, quatre d'entre elles - les Restos du Cœur, le Secours populaire, la Croix-Rouge et la Fédération française des banques alimentaires (lien abonnés) - ont averti que la baisse drastique des fonds européens consacrés aux plus démunis risquait de provoquer un "tsunami alimentaire" dans des pays de l'Union européenne.

"Nous sommes face à une situation inédite. (...) Alors qu'il n'y a jamais eu autant de demande, il n'y a jamais eu autant de menace sur notre action", a expliqué Olivier Berthe, président des Restos du Cœur. "En vingt-cinq ans que le programme existe, c'est la première fois que nos quatre associations se réunissent pour pousser un cri d'alerte. Si demain une décision n'est pas prise (...), il y aura une crise humanitaire, une crise alimentaire dans ce pays", s'est-il alarmé.

CENT TRENTE MILLIONS DE REPAS EN MOINS

Cette coupe du PEAD devrait se traduire par 130 millions de repas distribués en moins en 2012, selon Didier Piard, responsable de l'action sociale à la Croix-Rouge. Car le PEAD représente 23 à 55 % des denrées collectées par les associations françaises.

Les coupes devraient entraîner des conséquences encore pire dans d'autres pays européens : "En Espagne, c'est 50 % des approvisionnements des banques alimentaires ; en Italie, les deux tiers ; en Pologne et en Hongrie, 90 %", souligne Alain Seugé, président du réseau français de ces banques et vice-président de la Fédération européenne.

La perspective est d'autant plus inquiétante qu'en 2013 le risque est de voir le PEAD disparaître complètement, craint M. Lauprêtre. Le tout en période de crise économique et de progression de la pauvreté. "C'est indigne de l'Europe", a dénoncé Alain Seugé, président de la FFBA.
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MessageSujet: 29% des Français renoncent à se soigner faute d'argent   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeSam 1 Oct - 13:38

29% des Français renoncent à se soigner faute d'argent
Clotilde Cadu - Marianne | Samedi 1 Octobre 2011 à 05:01 | Lu 3125 fois
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En 2011, le renoncement aux soins pour raison financière est une réalité pour 29% des Français, comme le révèle le Baromètre Cercle Santé-Europ Assistance. Il y a encore 2 ans, ils n’étaient que 11% à repousser ou renoncer à des soins.




(wikimedia commons - cc - Root66)
LE GUEN : « IL N'EST PAS TROP TARD POUR SAUVER NOTRE SANTÉ ! »
PRESCRIRE MOINS POUR GAGNER PLUS ?
NICE, TERRE DE CONCURRENCE ENTRE TOUTES LES DROITES
Au début du mois de septembre, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, était fier d’annoncer qu’en 2010, les Français avaient moins mis la main au portefeuille pour leur santé. Le reste à charge des ménages, d’après le ministre, a légèrement diminué, passant de 9,6% en 2009 à 9,4% en 2010. « Contrairement à ce qu’affirment certains, la prise en charge par la solidarité nationale est toujours aussi élevée, et la somme qui reste à la charge des ménages est la plus faible d’Europe, après les Pays-Bas », s’est-il félicité. Il n’y a pourtant pas de quoi. Car, en y regardant de plus près, l’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour un nombre croissant de Français.

D’après le dernier Baromètre Cercle Santé – Europ Assistance, 29% d’entre eux ont renoncé à un soin au cours des derniers mois. En 2010, ils étaient 23% à avouer renoncer à se faire soigner faute d’argent. Et en 2009, ils n’étaient pas plus de 11%... Et ce ne sont plus seulement les soins dentaires et optiques, faiblement remboursés, sur lesquels ils font l’impasse : en 2011, 22% des renoncements aux soins se font sur le dentaire et l’optique et 12% sur les soins courants. « On voit de plus en plus la tutelle se désengager du remboursement des soins légers pour se focaliser sur les affections de longue durée et les soins lourds », constate Guy Vallancien, chirurgien et président du Cercle Santé, co-auteur de ce sondage.

Entre les franchises médicales, les dépassements d’honoraires et le coût des mutuelles, les Français qui tirent la langue dès le 5 du mois finissent par rogner sur leur budget santé, devenu un poste de dépense annexe. Et pour cause. Sur les cinq dernières années, le coût de la santé a flambé de 16,6%, passant de 571 à 665 euros par an et par Français. En 2006, les Français consacraient 3,12% de leur budget à la santé. En 2010, ils y consacrent 3,34%, comme le révèle l’excellente étude de l’UFC-Que Choisir sur le coût de la santé. Avec la future taxe imposée par le gouvernement aux mutuelles dans le cadre du plan de désendettement, ce sont 75 euros de plus par an et par personne qui vont plomber un peu plus les dépenses de santé des ménages. Une cotisation revient déjà en moyenne à plus de 400 euros par an, sans pour autant que cela vous dispense de payer de votre poche les dépassements d’honoraires et autres médicaments non remboursés. Pas sûr que Xavier Bertrand ait intégré tout cela à ses calculs…
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MessageSujet: Un Français sur trois renonce à se soigner faute de moyens   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeSam 1 Oct - 14:28

Un Français sur trois renonce à se soigner faute de moyens


TF1
ven., 30 sept. 2011 05:47 CDT
Près d'un tiers des Français ont dû renoncer à se soigner en raison de difficultés financières, révèle un sondage CSA pour Europ Assistance publié vendredi. Les dents et les lunettes sont les premiers postes de soins sacrifiés.

La crise a un impact immédiat sur la santé. Près d'un tiers des Français (29%) ont dû renoncer à se soigner ou reporter des soins faute de moyens ces derniers mois, contre 11% seulement il y a deux ans, révèle un sondage CSA pour Europ Assistance* publié vendredi.

A la question, "au cours de l'année écoulée, vous est-il arrivé de renoncer ou de reporter des soins médicaux pour vous ou un membre de votre foyer, en raison de difficultés financières ?", ils étaient 23% en 2010. Avec ses 29% de réponses positives en 2011, la France fait figure de mauvais élève par rapport à ses voisins européens et aux Etats-Unis. Elle se place juste devant les Etats-Unis (25%), Italie (19%), Allemagne (15%), Autriche (10%), Royaume-Uni (6%) et en Suède (5%). Une proportion qui a augmenté dans la plupart des pays entre 2009 et 2011, excepté au Royaume-Uni, en Suède, en Allemagne et en Autriche où les chiffres sont restés à peu près stables.

En France, parmi les personnes qui ont dû renoncer à des soins, 22% ont dû renoncer à des "soins dentaires et des lunettes", 12% à des "soins courants", 6% à "l'achat de médicaments", 5% des "soins lourds (opérations, examens ou traitements coûteux)".

A la question, "Le système de santé actuel garantit-il l'égalité aux soins médicaux pour tous les citoyens?", 51% des Français répondent par la négative, contre 76% des Polonais, 67% des Allemands, 61% des Tchèques et des Américains, 57% des Italiens, 50% des Autrichiens, 40% des Britanniques, 21% des Espagnols.

*Sondage réalisé en mai et juin par téléphone auprès de 5.500 individus de 18 ans et plus dans dix pays, représentatifs de la population (méthode des quotas).
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MessageSujet: Une SDF accouche dans la rue : le bébé décède   Salauds de pauvres ! Icon_minitimeMer 2 Nov - 6:24

Une SDF accouche dans la rue : le bébé décède
Une femme SDF, vivant sous une tente avec son mari dans une rue de Paris, a accouché hier d’une fille dans son logement de fortune. Le décès du bébé a été constaté à 13h50 malgré l’intervention des pompiers et du Samu. Selon la mairie de Paris, la mère est âgée de 38 ans et le père de 39 ans. Ils sont tous les deux nés en France. On ignore si l’enfant était mort-né.
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