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MessageSujet: Tous pourris !   Tous pourris ! Icon_minitimeJeu 24 Juil - 15:13

L'affaire de "la caisse noire" de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) a pris une nouvelle tournure plus politique jeudi, avec la révélation par Le Monde des accusations de Jacques Gagliardi, un ex-dirigeant de l'organisme entre 1985 et 1995. Lors d'une audition, il a assuré que ces fonds servaient à financer le Medef, des syndicats et des partis politiques.

Le mystère des 21 millions d'euros de "la caisse noire" de l'UIMM est-il en train de se dissiper? En tout cas, un ancien dirigeant de l'Union des industries et métiers de la métallurgie a assuré à un juge que cet argent servait tout simplement à financer les organisations qui comptent dans le paysage social français: le Medef lui-même, les syndicats et les partis politiques. Toutefois, dans sa déposition du 16 juillet publiée en partie dans Le Monde, Jacques Gagliardi, ancien bras droit de Pierre Guillen, délégué général de l'UIMM de 1985 à 1995, n'apporte aucune preuve directe et ne fournit pas de noms précis.

Dans cet extrait, le témoin explique que l'ancêtre du Medef, le Conseil national du patronat français (CNPF), a touché pendant de nombreuses années de l'argent issu des "comptes spéciaux" de l'UIMM. "Je dirais qu'un représentant du CNPF venait régulièrement s'alimenter en munitions auprès de M. Guillen. Cette personne repartait avec un paquet de la dimension d'une boîte de chaussures sous le bras. Je dois dire qu'à mon départ, en 1995, ça continuait", précise-t-il. Une déclaration qui vise les anciens patrons du CNPF-Medef, soit Yvon Gattaz (1981 à 1986) déjà entendu dans cette affaire comme témoin, François Perigot (1986 à 1994), Jean Gandois (1994 à 1997). Voire Laurence Parisot, présidente du Medef depuis 2005, dont dépend d'ailleurs l'UIMM. "J'ai été surpris des déclarations de Mme Parisot lorsqu'elle dit qu'elle n'était au courant de rien", a souligné Jacques Gagliardi.

Lequel continue de vider son sac. A son sens, toujours selon les passages publiés par Le Monde, les syndicats auraient également touché leur part du gâteau. Notamment la CGT. "Il [Pierre Guillen] m'en a parlé en me disant qu'il donnait des sommes en liquide à des syndicats. Il m'en avait parlé du reste à propos de la CGT parce que c'était une première, car, à ma connaissance et à la sienne aussi, le syndicat ne recevait pas d'argent de l'UIMM avant lui. Il m'avait dit qu'il leur donnait quelques centaines de milliers de francs tous les ans."

"La distribution d'argent en espèces à des hommes politiques de tout bord"

Des attaques "profondément scandaleuses" selon Daniel Sanchez, le secrétaire de la CGT, qui n'y voit qu'une "opération de diversion" d'un homme déjà mis en examen pour "recel d'abus de confiance", après avoir perçu des compléments de salaire et de retraite en espèces. Sanchez souligne que Gagliardi ne fait que rapporter des propos de Pierre Guillen, mort le 2 juillet dernier. "On fait parler un type que personne ne connaît et cite quelqu'un qui est mort deux semaines avant", déplore-t-il. Mais la charge de l'ancien dirigeant de l'UIMM ne s'arrête pas là. Prié par le juge de dire si la CFDT et FO avaient pu être financés de la même manière, il répond: "Vraisemblablement. M. Guillen m'en a peut-être parlé de façon épisodique."

L'ancien cadre mouille également les partis politiques, dont il suggère qu'ils auraient pu recevoir, eux aussi, des fonds de l'UIMM. "Tout le monde sait bien qu'avant 1914 des campagnes électorales sont financées par le Comité des forges (ancêtre du Medef, Ndlr)", note-t-il. "Cela consistait en de la distribution d'argent en espèces à des hommes politiques de tout bord, hormis le Parti communiste (...) Des membres du Parti socialiste y participaient pleinement comme bénéficiaires, y compris Mitterrand".

Ces révélations de taille ne sont toutefois pas étayées. Mais elles pourraient donner une nouvelle orientation à l'instruction conduite par le juge Roger Le Loire concernant les retraits en espèces d'une vingtaine de millions d'euros des comptes de l'IUMM de 2000 à 2007. Denis Gautier-Sauvagnac, patron de l'organisation à l'époque des faits, a été mis en examen pour "abus de confiance, recel d'abus de confiance et travail dissimulé", ainsi que plusieurs autres dirigeants patronaux. Tous sont restés évasifs sur la destination de ces fonds. DGS a seulement consenti à dire aux enquêteurs que ces "fonds spéciaux" servaient à "fluidifier les relations sociales".

( in Journal du Dimanche)
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MessageSujet: L'affaire Tapie   Tous pourris ! Icon_minitimeVen 1 Aoû - 6:07

Affaire Tapie : vers une république bananière ?
Jean-Michel Quillardet avocat au barreau de Paris, Grand Maître du Grand Orient de France.
in LIBE QUOTIDIEN : vendredi 1 août 2008

Incroyable. Scandaleux. Ainsi donc, un ministre de la République préfère, pour défendre les intérêts de l’Etat, s’adresser à un système de justice arbitrale, c’est-à-dire privée - trois arbitres choisis par les parties, en l’occurence Jean-Denis Bredin, Pierre Mazeaud et un ancien magistrat de la Cour de cassation -, plutôt qu’aux magistrats de la République.

Dans l’affaire Tapie, la Cour de cassation a cassé un arrêt d’une cour d’appel et a renvoyé l’examen du dossier pour être à nouveau conclu et plaidé devant une autre cour d’appel. Cela alors même qu’une Cour de cassation pose un certain nombre de principes, quant à la décision juridictionnelle future, qui paraissent plutôt favorables à l’institution chargée de défendre les intérêts de l’ex-Crédit Lyonnais et qui est, évidemment, une institution publique.

Pour autant, madame la ministre de l’Economie et des Finances manifeste ainsi une véritable défiance à l’égard des juges professionnels, magistrats de la République, et s’adresse à des arbitres qui auront touché, rapporte la presse, 300 000 euros d’honoraires chacun, soit 900 000 euros au total, dont la moitié à la charge de l’Etat ! Comment ne pas s’insurger contre cette méthode digne, en effet, de républiques bananières d’autres temps et d’autres lieux ?

Mais il s’agit surtout, au-delà de l’émoi et d’une prudence surprenante de la classe politique à l’égard de cette affaire - en dehors de François Bayrou qui, dans une récente tribune au journal le Monde, a dit ce qu’il fallait dire -, il s’agit d’une recomposition du système judiciaire français.

La politique suivie en matière de justice depuis plusieurs années, incontestablement accentuée ces derniers mois, vise à renforcer cette justice à deux vitesses, soit :

- un système judiciaire pour les puissants, pour les riches, pour les affaires ;

- un système judiciaire dit «de proximité» pour le justiciable lambda.

Le financement, les politiques d’aides au développement sont mis au service du premier système.

Ainsi, avec l’accord, en règle générale, des instances professionnelles, ne sont considérées et ne sont favorisées que les grosses structures d’avocats dites d’affaires et, plus encore, d’affaires internationales - même si ces «affaires» n’ont d’internationales que le nom. C’est importer dans le système français les trusts et monopoles des cabinets d’avocats, certes très forts, mais qui ne s’adressent qu’à une catégorie très privilégiée de la population : les gros contribuables, les résidents étrangers fortunés ou les grosses entreprises.

Les cabinets d’avocats défendant la petite ou moyenne entreprise, défendant le salarié devant les conseils de prud’hommes, ou tout simplement le pauvre soumis à des endettements caractérisés, souvent sous la pression des banques, ou le délinquant, ou encore les compagnies d’assurances, sont soumis aux conditions économiques de l’ensemble de ces entités. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas les moyens, en règle générale, de dégager des financements suffisants pour obtenir une défense de qualité.

Sans parler naturellement de l’impéritie du système d’aide juridictionnelle français, qui octroie aux avocats défendant au titre de l’aide juridictionnelle tel ou tel justiciable, non pas des indemnités, mais des aumônes. Tant la politique économique que la politique judiciaire tendent en fait à éliminer du secteur judiciaire ces défenseurs naturels de l’homme dans la société. Et il s’ensuit naturellement le même phénomène pour la magistrature.

Un certain nombre de pratiques de la procédure pénale permettent, en matière économique et financière, en matière de droit de la concurrence, de choisir ses juges. On vient de le voir, et ceci à l’exemple du plus haut niveau.

La magistrature s’appauvrit, le fonctionnement des tribunaux d’instance et grande instance connaît de nombreux déboires dus à un manque de moyens et d’équipement… Peu importe, ce qui compte, comme le bouclier fiscal, c’est un «bouclier judiciaire» accentuant encore les inégalités économiques, culturelles et sociales.

Cette affaire Tapie, sans nous prononcer sur le fond et ne prenant partie pour l’un ou l’autre camp, est révélatrice de la marchandisation d’un certain nombre de principes et, en l’espèce, des principes les plus chers aux républicains : les principes du droit et ceux de l’organisation d’une justice égale pour tous, compétente, accessible sur le plan financier, et indépendante. Puissent les hautes autorités de la République faire, à l’avenir, valoir ce point de vue pour faire oublier ce triste constat.
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MessageSujet: De l'"affaire Tapie" à une affaire d'Etat ?   Tous pourris ! Icon_minitimeJeu 4 Sep - 12:42

De l'"affaire Tapie" à une affaire d'Etat ?
LE MONDE | 04.09.08 | 11h49 • Mis à jour le 04.09.08 | 13h10 Réagir (18) Classer E-mail Imprimer Partager

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Les députés qui ont suivi, mercredi 3 septembre, la première journée d'auditions organisées par la commission des finances de l'Assemblée nationale sur le règlement de l'affaire Bernard Tapie-Crédit lyonnais sont allés de surprise en découverte. "Ni nous n'enquêtons ni nous ne jugeons, a précisé Didier Migaud, le président (PS, de la commission. Nous voulons d'abord nous donner les moyens de comprendre." Le mémoire introductif présenté par Charles de Courson, représentant de l'Assemblée nationale au conseil d'administration de l'Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), comportait déjà son lot de révélations. Les députés ont ainsi pu prendre connaissance du compromis d'arbitrage qui avait été finalisé le 30 janvier, avant que le tribunal arbitral ne rende sa sentence, le 7 juillet, condamnant le Consortium de réalisation (CDR) à verser aux mandataires de Bernard Tapie 240 millions d'euros, majorés des intérêts, ainsi qu'une indemnité pour " préjudice moral " de 45 millions d'euros.


Récapitulant l'ensemble des informations disponibles, le secrétaire de la commission des finances a pu établir que Bernard Tapie empocherait, après liquidation de l'ensemble des dettes et frais et après imposition, un bénéfice personnel compris entre 106 et 144 millions d'euros, bien supérieur aux estimations qui avaient jusque-là été avancées.

Une décision de recourir à l'arbitrage alors que la Cour de cassation avait, antérieurement, rendu un arrêt favorable au CDR, compromis établi à l'avance "très favorable au groupe Tapie", selon M. de Courson, une sentence arbitrale "méconnaissant l'autorité de la chose jugée" puisque la cour d'appel et la Cour de cassation avaient nié aux mandataires liquidateurs la possibilité de demander la plus-value de la vente du groupe Adidas, le refus du CDR d'engager un recours en annulation : "Tout dans ce dossier est anormal depuis le début", s'est exclamé François Goulard (UMP, Morbihan).

"C'est une affaire extraordinaire, s'est indigné François Bayrou (MoDem, Pyrénées-Atlantiques). La mission de l'Etat est de défendre la droit et le contribuable. Dans cette affaire, il a décidé d'abandonner la force de ses positions et de s'en remettre à un arbitrage privé dont l'orientation était soigneusement indiquée à l'avance. L'Etat a décidé que le contribuable paierait à Bernard Tapie une dette dont la Cour de cassation avait jugé qu'elle n'existait pas. C'est une spoliation." "A l'évidence, nous sommes devant une affaire qu'un jour nous appellerons une affaire d'Etat", a considéré Jean-Pierre Brard (app. PCF), alors que plusieurs députés de l'UMP tentaient d'en relativiser la portée. Tandis que Jérôme Chartier (UMP, Val-d'Oise) insistait pour que soient rapidement entendus les avocats de Bernard Tapie afin d'avoir "une autre vision du dossier", Michel Bouvard (UMP, Savoie) appelait à "ne pas porter de jugement à l'emporte-pièce" et à "ne pas politiser ce dossier".

Les députés, cependant, n'étaient pas au bout de leurs surprises. Les auditions successives de Bertrand Schneiter, ancien président de l'EPFR, Jean-François Rocchi, président du CDR, de son prédécesseur, Jean-Pierre Aubert, et enfin de l'actuel président de l'EPFR, Bernard Scemama, leur ont permis de se faire un idée assez précise de la "chaîne de commandement".

En effet, l'acceptation de la procédure d'arbitrage ainsi que la décision de ne pas engager de recours ont été acceptées par le CDR, entité de droit privé. Mais de quelle latitude disposait-il vis-à-vis de son actionnaire à 100 %, l'EPFR, dans le conseil d'administration duquel siègent deux représentants de l'Etat, et de quelle autonomie le président de cet établissement public dispose-t-il lui-même ? Telles étaient les questions posées à ces hauts fonctionnaires.

Bertrand Schneiter, qui a affirmé n'être "pas choqué par le principe de l'arbitrage", a indiqué que "l'EPFR n'était pas en mesure de donner des instructions au CDR" et que lui-même n'avait "jamais demandé d'instruction à quelque ministre que ce soit". Néanmoins, ce haut fonctionnaire maniant avec le verbe avec finesse précisait : "Je ne peux, en conscience, prendre une décision dont je pense que le ministre va la refuser." Il indiquait également que "le CDR prenait des décisions qu'il ne mettait à exécution qu'à la condition que l'EPFR ne s'y oppose pas".

Défendant lui aussi la décision de recourir à la procédure arbitrale, Jean-François Rocchi a souligné qu'"il n'y a pas de principe qui interdise à une filiale d'un établissement public de se porter à l'arbitrage". Cependant, a-t-il reconnu, "si l'EPFR s'était opposé à cette décision, ça se serait arrêté là".

Le président du CDR devait cependant réserver aux députés une annonce troublante. Alors que, le matin même, ceux-ci s'interrogeaient sur les délais de mise à exécution de la sentence arbitrale et sur les éventuels moyens de recours, il révélait qu'une avance sous la forme d'un chèque de 197 millions allait être versée dès vendredi 5 septembre aux mandataires de Bernard Tapie.

Indignation de François Bayrou : "Dans quarante-huit heures, le contribuable va découvrir que, par votre décision et celle du gouvernement, l'affaire est close. A quoi servent ces auditions, puisque les décisions deviendront irréversibles ?" Les propos de Jean-Pierre Aubert apportaient un nouvel éclairage. Pour lui, l'arrêt de la Cour de cassation du 9 octobre 2006 "donnait au CDR une position solide". "Le CDR pouvait attendre avec confiance la décision d'une cour de renvoi", ajoutait-il, estimant de ce fait que les raisons invoquées pour recourir à une procédure arbitrale, "à la demande de la partie adverse", ne lui "semblaient pas pertinentes". Mais, relevait M. Aubert, "le président du CDR ne prend pas de décision majeure sans l'accord du ministre de l'économie et des finances". Pour l'ancien président du CDR, "la décision du tribunal arbitral est incompréhensible au regard des principes mêmes du droit".

Dernier entendu, Bernard Scemama, qui venait de prendre ses fonctions à la présidence de l'EPFR au moment où a été engagée la procédure arbitrale, a livré quant à lui des explications plus embarrassées. "Il y avait un courant très fort en faveur de l'arbitrage pour éteindre le dossier Tapie", a-t-il reconnu. Pressé de questions par les députés, il a précisé que "le CDR avait saisi l'EPFR pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'objections". "Le conseil d'administration n'a pas émis d'objections, a-t-il poursuivi, les représentants de l'Etat ayant indiqué avoir reçu des instructions de ne pas s'opposer à l'arbitrage." Toutefois, confiait M. Scemama, à qui était demandé ce qu'il pensait de la sentence arbitrale prononcée le 7 juillet : "Le ciel nous est tombé sur la tête." Les auditions reprendront mercredi 10 septembre : les députés entendront Jean Peyrelevade, ancien président du Crédit lyonnais, et Bernard Tapie.


Patrick Roger
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MessageSujet: La justice aussi ?   Tous pourris ! Icon_minitimeMar 9 Sep - 6:41

Les magistrats lyonnais viennent d’hériter d’un dossier bien sensible. Le procureur général, Jean-Olivier Viout, a demandé le 2 septembre l’ouverture d’une information judiciaire pour corruption active et passive, dans des faits qui concernent certains de leurs collègues. Des juges d’Annecy (Haute-Savoie) sont soupçonnés d’avoir touché des enveloppes, des chèques, et de s’être fait offrir des voyages. Un justiciable a bataillé longtemps avant de réussir à faire instruire l’affaire, que révélait samedi l’hebdomadaire Marianne. Un soulagement pour lui après de très nombreuses mésaventures avec les magistrats. «Mon premier contact avec la justice s’est fait en 1977», dit Fernand Vogne, 73 ans. Il était alors agent d’assurances, et aussi délégué syndical. Il avait dénoncé une cavalerie financière, et ses ennuis auraient commencé à ce moment. «On m’a accusé d’avoir volé 220 000 francs à ma compagnie, et un magistrat m’a inculpé pour abus de confiance, raconte-t-il. Il écartait tous les éléments que j’apportais pour prouver mon innocence.»

Mise en faillite. L’assureur s’en tire avec six mois de prison avec sursis. Un vol a lieu ensuite, le 3 août 1980, dans le village d’où est originaire Fernand Vogne. On les lui attribue. 600 francs dans une maison, 1 300 francs de bijoux dans une autre, un coffre-fort dans une troisième. «Il pesait 152 kilos et il a été déménagé d’un premier étage, mais on m’a accusé de l’avoir embarqué tout seul», soupire-t-il. Il fait cette fois cinq mois de détention provisoire avant que la chambre de l’instruction ne le remette dehors. Sorti de prison en janvier 1981, il est blanchi sans ambiguïté le 4 novembre 1982 et Robert Badinter le reçoit. Il touche une indemnisation de 100 000 francs. Mais il a tout perdu. Sa société a été liquidée pendant qu’il était en détention. Il essaie d’en remonter une, à nouveau mise en faillite. Avec, à chaque fois, le même administrateur judiciaire. Fernand Vogne va s’intéresser à lui et à la justice.

Dans les années 90, il apprend d’abord, par l’un des collaborateurs du liquidateur, que ce dernier offrirait des voyages aux DOM-TOM à certains fonctionnaires de justice. A Annecy, il n’y a pas de chambre de commerce. Les affaires commerciales sont jugées par des magistrats professionnels, devant une chambre spécialisée du tribunal de grande instance. Puis Fernand Vogne découvre, par la même source, qu’une juge-commissaire qui avait siégé dans l’un de ses propres dossiers se serait fait offrir un voyage dans un hôtel de luxe en Israël, au milieu des années 90. Selon Fernand Vogne, il arrive à cette période-là que des biens soient rachetés peu chers devant la chambre commerciale, avant d’être revendus quelques mois plus tard, avec une sérieuse plus-value.

Copies de chèques. «Je n’avais encore à l’époque que des preuves verbales des cadeaux faits aux magistrats», dit-il. Mais il est accrocheur comme un pou et il finit par mettre la main sur de vraies preuves. Il apprend d’abord que la magistrate arrondit ses fins de mois en travaillant pour l’administrateur judiciaire. Elle rédige moyennant finances des actes qui se retrouvent, certaines fois, devant son propre tribunal. Vogne continue ses investigations, et obtient d’un employé de la Banque populaire, début 2002, des copies de chèques signés par le liquidateur judiciaire, et encaissés par la juge sur son compte personnel. Il obtient alors, grâce à son député, Bernard Accoyer, aujourd’hui président de l’Assemblée nationale, un rendez-vous avec le chef de cabinet de Dominique Perben, garde des Sceaux, en septembre 2002. Il lui montre les photocopies des chèques. «Je l’ai reçu, confirme Lionel Rimoux, ex-chef de cabinet du ministre. Mais il était engagé dans une véritable croisade, c’était hallucinant. Tout le gouvernement a reçu des lettres d’insultes. C’était très outrancier, il accusait la terre entière.»

La chancellerie demande cependant au procureur d’Annecy une enquête, un officier de police judiciaire entend longuement Fernand Vogne. Puis le dossier se perd un temps entre la PJ et le palais de justice, avant que le procureur d’Annecy ne classe l’affaire sans suite, malgré les preuves. Fernand Vogne se constitue alors partie civile, le 30 avril 2004. Cela qui oblige la justice à instruire. Les choses traînent encore quatre ans, puis un juge d’instruction considère qu’une partie des faits sont prescrits, mais pas tous. Le procureur général de Chambéry, Denis Robert-Charrereau, demande alors une délocalisation, accordée par la chambre criminelle de la Cour de cassation, le 18 juin 2008. L’affaire sera instruite à Lyon.

«Au millimètre». François Saint-Pierre, un des deux avocats de Fernand Vogne, est décidé à comprendre «pourquoi l’affaire a traîné si longtemps à Annecy, pour ne se déclencher que maintenant». Son client soupçonne le procureur général de Savoie, ancien procureur d’Annecy. «Cela ne tient pas, répond son secrétaire général. Pendant tout le déroulement de l’enquête, monsieur Robert-Charrereau était avocat général à Lyon.» François Saint-Pierre se montre par ailleurs sceptique sur la prescription d’une partie des faits. «En matière financière, rappelle-t-il, elle ne commence que lorsque la justice a connaissance des faits, si les délits étaient invisibles.» Jean-Olivier Viout, procureur général de Lyon, promet que le dossier sera «instruit et suivi au millimètre». Libération n’a pu joindre, hier, la magistrate la plus concernée par ce dossier. En poste désormais à la cour d’appel de Douai (Nord), elle nie la corruption. «Mais reconnaît que les faits sont réels, qu’elle a fait une grosse connerie», confie l’un de ses collègues. La justice va désormais se demander si cela ne constitue pas aussi une infraction pénale.

Olivier BERTRAND
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MessageSujet: Les écotartuffes   Tous pourris ! Icon_minitimeMer 17 Sep - 7:07

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MessageSujet: petit clip divertissant   Tous pourris ! Icon_minitimeLun 22 Sep - 17:40

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MessageSujet: Tapie: tout était décidé à l'avance !   Tous pourris ! Icon_minitimeMer 24 Sep - 6:59

Affaire Tapie : tout était décidé à l'avance
Avant même l'arbitrage qui a fait polémique, l'ampleur des montants alloués à Bernard Tapie était connue, admet Christine Lagarde entendue devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

La ministre de l'économie et des finances (elle préfère « le » ministre) avait accepté à l'avance les montants exorbitants des indemnités versées à Bernard Tapie et son épouse. C'est ce qui ressort de l'audition de Christine Lagarde par la commission des finances de l'Assemblée nationale mardi 23 septembre. La ministre était interrogée par le socialiste Jean-Pierre Balligand : « Madame, lorsqu'a été décidé le principe d'un arbitrage entre le CDR (dont l'Etat est actionnaire à 100%, NDLR) et la partie adverse, des montants maximaux d'indemnités ont été définis. Avez-vous donné des instructions sur ces sommes ? », demande le député.

La question est importante, puisque les montants maxima en question, 295 millions d'euros pour le préjudice économique et 50 millions pour le préjudice moral, sont gigantesques. Dans un premier temps, Christine Lagarde répond « Non. Je n'ai pas donné d'instruction sur les montants ». Puis, un peu plus tard, se ravise : « lorsque j'ai donné pour instruction aux représentants de l'Etat d'accepter le principe de l'arbitrage, les montants maxima étaient fixés ». C'est donc en connaissance de cause que la ministre a donné ses ordres.

Le résultat final est certes légèrement inférieur : 240 millions pour le préjudice économique (qui va servir à rembourser les dettes du couple Tapie et de ses sociétés), et surtout 45 millions d'euros pour « préjudice moral », plus les intérêts. Le député Jérôme Cahuzac s'indigne : « Savez-vous, Madame, quelle est le montant qu'on a versé à Patrick Dills, condamné à tort pour assassinat et qui a fait 10 ans de prison ? 1 million d'euro ! Croyez vous que le préjudice de Monsieur Tapie soit 45 fois supérieur à celui de Patrick Dills ?». La ministre n'a pas répondu. Selon elle, recourir aux tribunaux de droit commun aurait constitué « un risque bien supérieur pour l'Etat ».



Reste le devenir de cette transaction. Pour les députés UMP, Gilles Carrez en tête, « elle est définitive », puisque l'Etat n'a pas cherché à la faire annuler, sur décision là encore de Christine Lagarde qui affirme « ne pas avoir reçu d'instruction » du président de la République. Le député Nouveau centre Charles de Courson a, de son côté, annoncé un recours en Conseil d'Etat, contre les décisions du gouvernement. « Ce sera une oeuvre de salubrité pour l'avenir. » Il est temps.


Mardi 23 Septembre 2008 - 22:29
Hervé Nathan

in Marianne sur le net
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MessageSujet: Quand Rachida Dati demande un passe-droit pour sa soeur   Tous pourris ! Icon_minitimeSam 27 Sep - 5:27

POLITIQUE - Votre dernier-né ne trouve pas de place en crèche ? Adressez-vous à la Justice, elle imposera à la collectivité de vous trouver une solution. Un jour, cela s’appellera peut-être le droit opposable à la garde d’enfant. En attendant, cela s’appelle un passe-droit, lorsque la garde des Sceaux elle-même appelle le maire de Lyon pour demander une place en crèche pour le dernier rejeton de sa sœur...


Les Potins d’Angèle, hebdomadaire politico-satirique lyonnais, a révélé l’affaire jeudi. La sœur de Rachida Dati habite à Villeurbanne, à côté de Lyon, et travaille à la cité internationale pour un grand groupe de traitement des ordures ménagères, dont le PDG est, par ailleurs, un proche de la ministre. Elle cherchait une place en crèche dans le VIe arrondissement, près de son boulot, où les places de crèche manquent cruellement : 367 pour 1 550 enfants de moins de 3 ans. La dernière commission d’attribution a traité 135 demandes pour 7 places disponibles.

Le dossier de la sœur a été rejeté plusieurs fois avant que Rachida Dati n’appelle Gérard Collomb. L’affaire s’est réglée dans l’été. «Cette famille avait déposé plusieurs demandes, confirme, un peu gênée, Anne-Claire Pech, adjointe UMP chargée du handicap, de l’insertion et de la petite enfance dans le VIe arrondissement de Lyon. Elles ont été examinées en commission d’attribution, selon des critères municipaux très transparents, communs à tout le monde. Nous les avons refusées et, théoriquement, l’adjointe d’arrondissement est décisionnaire pour les crèches.» Mais cette fois, poursuit-elle, «la demande a été acceptée directement par la mairie centrale».

Le cabinet de Gérard Collomb refusait, hier, de confirmer l’intervention directe de Rachida Dati. Il se contentait de confirmer pudiquement qu’une demande «a bien été formulée». Pour sa part, le cabinet de la ministre dément formellement. «Il n’y a jamais eu d’intervention, affirme l’un des porte-parole. Elle connaît Collomb depuis longtemps car ils ont travaillé ensemble sur un problème de commissariat lorsqu’elle était au ministère de l’Intérieur, mais elle ne lui a jamais demandé la moindre faveur.» Selon nos informations, le contact direct entre le maire et la ministre a pourtant bien eu lieu au sujet de cette place en crèche. A Lyon, actuellement, environ 20 % des parents ne trouvent pas de solution satisfaisante pour faire garder leurs enfants.

Olivier BERTRAND
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MessageSujet: C'est ça les capitalistes !   Tous pourris ! Icon_minitimeMer 8 Oct - 15:19

Sauvés par les fonds publics, les patrons d'AIG s'offrent une semaine dans un hôtel de luxe!
Six jours après avoir été sauvés de la faillite par une injection de 85 milliards de dollars frais, une poignée de dirigeants de la société d'assurance AIG ont fêté ça dans un hôtel de luxe pour la modique somme de 440.000$. Vive la crise !


Luxe, calme et volupté sur la côte californienne. Capture du site stregismonarchbeach.com
200.000$ pour les chambres, 150.000$ pour les repas et 23.000$ de bains à remous, soins du corps et autres prestations : c'est l'addition payée par la société d'assurance AIG pour l'organisation d'un séminaire interne, dans un hôtel-spa de luxe de la côte californienne. Il fallait bien ça pour que les dirigeants se remettent de leurs émotions après que leur boîte eût frôlé la faillite ! Dévoilée par le sénateur républicain Henry Waxman, à l'ouverture de l'audition des dirigeants de l'entreprise, la facture de 440.000$ (publiée par le Washington Post) correspond à une semaine de séminaire du 22 au 30 septembre. Soit six jours seulement après le rachat de 79,9% du capital de la première société d'assurance américaine pour 85 milliards de dollars publics.

Un séjour pour fêter… 5 milliards de pertes !
La réservation aurait été faite fin 2007 et moins d'une dizaine de cadres aurait profité des chambres à plus de 1.600$ la nuit. « Sur une colline surplombant le majestueux Océan pacifique se dresse ce lieu remarquable aux proportions légendaires », annonce le site de l'hôtel, le St Regis Resort de Monarch Beach, situé entre San Diego et Los Angeles. Selon le porte-parole de AIG, il ne s'agit là que d'une « pratique courante dans le milieu des assurances américaines pour récompenser les meilleurs commerciaux ».

Un argument assez malvenu puisque les rapports d'activité de la compagnie montrent que ses placements aventureux ont causé dans le dernier trimestre 2007 plus de 5 milliards de pertes : pas vraiment le genre de performance qui mérite une semaine de retraite luxueuse. Il faut dire que AIG n'est plus à ça près : malgré les mauvais résultats de l'entreprise, son PDG Martin Sullivan a bénéficié d'un bonus de 5 millions de dollars suivi d'un parachute doré de 15 millions. Le plan Paulson de 300 milliards de dollars de fonds publics a fait des heureux !

Seuls les gogos et les bobos se laissent leurrer...mais la seule façon de réformer la société est une bonne révolution ! cheers
au fait savez vous que les économies des gens du Cac 40 sont off shorer bien aux chaud dans les paradis ficaux des iles Caïmans ou des iles Vierges geek jocolor qui eux ne connaissent point la crise... king farao queen comme les pétrodollards et autres fonds en cours de "balanchiment"...mais ça personne n'en parle pas vrai ?
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MessageSujet: Gueuleton d'enfer pour Fortis : 150.000€ pour 50 convives à Monaco   Tous pourris ! Icon_minitimeVen 10 Oct - 15:12

50 courtiers indépendants ont été invité vendredi 10 octobre par la bancassurance belgo-néérlandaise Fortis dans le plus luxueux hotel de Monaco pour une note de 150.000€. Drôle d'idée après avoir été sauvé des eaux par BNP et le Bénélux !

Réunis ce midi sous les lustres en cristal qui éclairaient les assiettes luxueusement agencées par le chef Alain Ducasse, aucun doute que les 50 invités de Fortis se sont studieusement penchés sur la crise financière. A 150.000 euros le déjeuner pour ce groupe, ils avaient plutôt intérêt ! Frappée de plein fouet par la tempête financière, la société d'assurance belgo-néerlandaise s'est vue proposer le rachat de 75% de ses activités bancaires belges, 100% des assurances et de 66% de ses activités luxembourgeoises par le français BNP Paribas. Comme nous l'apprend le quotidien belge De Morgeen, une cinquantaine de traders ont été invités dans la salle Empire de l'Hôtel de Paris, le plus chic et coûteux établissement de Monaco, 3 étoiles au guide Michelin. Quand le CAC 40 dévisse de 8% par jour, il faut bien ça !



« Nouer des relations plus étroites » avec les traders
Interrogé par RTL, Philippe Landrin, directeur chez Fortis, cet événement commercial a pour but de « nouer des relations plus étroites » avec les courtiers partenaires. A 3.000€ le convive, il faut espérer qu'ils goûtent les nouveaux produits d'épargne, même si ces activités professionnelles ne représentent que 0,1% du chiffre d'affaires .

Après le spa sur la côte Pacifique de l'assureur AIG perfusé aux aides d'Etat, la bagatelle promotionnelle de Fortis doit ravir les contribuables belges, qui continuent de compter pour 25% du capital de leur branche du groupe. Une façon comme une autre de se rapprocher du peuple : sabrer le champagne quand on a été admis en commission de surendettement, c'est une idée digne de nouveau pauvre dans les reportages télévisés.



Vendredi 10 Octobre 2008 - 15:50
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MessageSujet: L'UIMM aurait versé un chèque de 69.000 € à la CFTC   Tous pourris ! Icon_minitimeJeu 16 Oct - 9:34

L'UIMM aurait versé un chèque de 69.000 € à la CFTC
NOUVELOBS.COM | 16.10.2008 | 09:34
4 réactions
Selon Joseph Crespo, président de la fédération métallurgique de la CFTC, sa fédération aurait perçu indûment un chèque de l'UIMM, destiné selon lui, à la confédération de la CFTC, et non à sa fédération.


Le fac-similé du chèque de l'UIMM à la CTFC (DR)
La confédération de la CFTC aurait reçu fin 2003 un chèque de l'UIMM d'un montant de 69.000 euros, apprend-on dans Le Parisien / Aujourd'hui en France du jeudi 16 octobre.
Selon Joseph Crespo, président de la fédération métallurgique de la CFTC, sa fédération aurait perçu indûment fin 2003 le chèque de l'UIMM, destiné selon lui, à la confédération de la CFTC, et non à sa fédération.
Jacques Voisin, actuel président de la Confédération française des travailleurs chrétiens, récuse énergiquement la version de Joseph Crespo et parle "d'une campagne de déstabilisation qui va nuire à la CFTC et à tout le syndicalisme".

23.000 euros pour la location d'un stand

Début octobre, dans une interview au magazine Challenges, Jacques Voisin s'était étonné du montant d'une prestation facturée à l'UIMM par la CFTC-Métallurgie, commentant un chèque de 23.000 euros qui aurait été versé par l'organisation patronale pour la location d'un stand lors du congrès de la fédération en 2006 à Metz.
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MessageSujet: Page humour : la salsa du Raymond   Tous pourris ! Icon_minitimeDim 19 Oct - 9:21

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MessageSujet: Le FMI enquête sur Dominique Strauss-Kahn   Tous pourris ! Icon_minitimeDim 19 Oct - 16:16

Le directeur du Fonds monétaire international (FMI), le Français Dominique Strauss-Kahn, est la cible d’une enquête pour népotisme dans le cadre de relations intimes avec une subordonnée, une affaire qui fait écho au scandale ayant provoqué la chute du patron de la Banque Mondiale, Paul Wolfowitz, l’an dernier.

L’institution, qui est l’un des acteurs de premier plan ces dernières semaines avec l’explosion de la crise financière, a ouvert une enquête sur son directeur avec l’intention de tirer les choses au clair rapidement, a indiqué samedi un porte-parole à l’AFP.

Le cabinet d’avocats Morgan, Lewis and Bockius, retenu par le Fonds, doit rendre ses conclusions «d’ici la fin du mois», selon le porte-parole. «Toutes les allégations, et en particulier celles impliquant la haute direction, sont prises extrêmement au sérieux».

«Mme Nagy n'a subi aucune pression pour quitter le FMI»

DSK, considéré comme l’une des plus éminentes figures politiques européennes en matière d’économie, a été nommé en septembre 2007 à la tête du FMI pour réformer en profondeur cette institution.

A ce stade, le FMI n’a pas voulu entrer dans les détails de l’enquête, alors que le quotidien Wall Street Journal en a relaté les grandes lignes, dans son édition de samedi.

L’affaire porte sur une relation extra-conjugale qu’aurait eu M. Strauss-Kahn, âgé de 59 ans, avec Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d’origine hongroise du département Afrique du FMI. M. Strauss-Kahn aurait approché Mme Nagy en décembre 2007. Les deux intéressés seraient devenus intimes début 2008, mais l’affaire aurait tourné court peu après, le mari de Mme Nagy ayant découvert des échanges de courriels compromettants.

Les enquêteurs se demandent si M. Strauss-Kahn, ex-ministre français de l’Economie à la tête du Fonds depuis un an, a fait preuve de favoritisme à l’égard de Mme Nagy dans le cadre de ses missions au sein du FMI, et s’il n’aurait pas également cherché à se venger, une fois la relation terminée.

Mme Nagy a démissionné en août, au moment où le Fonds a supprimé environ 600 postes. Son avocat a indiqué au Wall Street Journal qu’elle n’avait subi aucune pression pour quitter le FMI, et que ses émoluments de départ étaient équivalents à ceux perçus par ses pairs.

Au FMI, l’enquête a été déclenchée par le doyen de l’institution, Shakour Shaalan, qui représente l’Egypte et d’autres pays arabes au conseil d’administration du FMI après avoir «eu écho de certaines allégations cet été», a expliqué William Murray. «Le doyen a fait appel à un conseil externe pour mener une enquête et déterminer la validité de ces allégations».

Strauss-Kahn: «J’ai coopéré et je continue de coopérer»

Dans un communiqué, M. Strauss-Kahn a indiqué donner «son plein soutien» à cette enquête, portant «sur un incident survenu dans ma vie privée en janvier 2008».

«J’ai coopéré et je continue de coopérer», a-t-il poursuivi, en assurant «n’avoir jamais abusé de (sa) position de directeur du Fonds».

La volonté du FMI d’aller vite pour limiter l’ampleur d’un éventuel scandale fait écho à une affaire similaire concernant Paul Wolfowitz, l’ex-patron de la Banque mondiale, accusé en mai 2007 d’avoir indûment assuré l’avancement de sa compagne employée par la banque.

Outre la démission forcée de celui qui avait été initialement nommé pour assainir les pratiques de gestion de l’institution, l’affaire avait sérieusement écorné la crédibilité de la Banque mondiale, débouchant sur une véritable crise institutionnelle.

Un scandale d’une telle envergure serait malvenu pour le FMI à un moment où l’institution se concentre sur le soutien aux pays les plus touchés par la crise financière.

L’institution, qui réunit 185 pays, a multiplié les interventions depuis l’éclatement de la crise en septembre, plaidant en faveur d’actions concertées entre Etats. Elle a contribué au vaste plan de soutien élaboré par les pays du G7, le week-end dernier à Washington.

Dominique Strauss-Kahn, marié à la journaliste Anne Sinclair, est père de quatre enfants, nés de deux précédentes unions
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MessageSujet: Tapie : tout était arangé d'avance   Tous pourris ! Icon_minitimeJeu 23 Oct - 15:48

Tapie : tout était négocié d'avance, la preuve !
Par Hervé Nathan. Jusqu'à présent, le gouvernement et Bernard Tapie se réfugiaient derrière les juges « insoupçonnables » qui ont arbitré en faveur de l'homme d'affaires. L'un d'eux a levé un coin du voile, et en public !

Dans « amendement », il y a « amende », au sens de l'excuse pour une faute passée. Au Moyen-Âge on disait « faire amende honorable ». C'est dans ce sens qu'il faut prendre l'amendement « anti-Tapie », adopté en première lecture par l'Assemblée nationale hier, et qui stipule que dorénavant, les indemnités judiciaires pour préjudice moral d'un montant supérieur à 200000 euros seront soumises à l'impôt sur le revenu. De l'aveu de l'auteur de l'amendement, le député Nouveau Centre Charles de Courson, il s'agit bien de reprendre à Bernard Tapie une partie des 45 millions d'euros que le tribunal arbitral a octroyés à « Nanard » pour « préjudice moral », justement, en sus des 285 millions dus au titre du préjudice économique.

Faute du gouvernement, excuses du Parlement
Ce faisant, les députés font bien une amende honorable pour une faute du… gouvernement. Car c'est le gouvernement et la présidence de la République, et non le tribunal arbitral, qui ont décidé de ce préjudice moral et même du montant. La chose a été révélée sur La Chaîne parlementaire lors d'une émission, « Questions d'info », le 1er octobre dernier (on peut trouver dans les archives ici ). Ce jour-là, Marie-Ève Malouine, Frédéric Haziza et Michel Sailhan recevaient Pierre Mazeaud, ex-président du Conseil constitutionnel et président du tribunal arbitral (où il est également assisté de Jean-Denis Bredin, avocat, et de Pierre Estoup, magistrat). Or, à la fin de l'émission, Pierre Mazeaud lance à propos des indemnités versées à Tapie : « Je vous renvoie au compromis d'arbitrage. Il est bien précisé qu'en ce qui concerne les dommages moraux, il ne faut pas dépasser 50 millions d'euros. » Et de préciser que « les juges sont tenus de respecter le compromis d'arbitrage ». Pierre Mazeaud et ses pairs n'ont donc pas eu le choix sur cette question, puisque les indemnités pour préjudice moral étaient incluses dans le compromis, négocié entre les avocats de Tapie et ceux du CDR. Ledit CDR, avant de conclure, a pris bien garde de consulter Christine Lagarde, sa tutelle. Celle-ci a d'ailleurs affirmé devant les députés de la commission des finances avoir avalisé le compromis, avant la saisine des arbitres.

Et voilà comment on attribue 45 millions d'euros à un ami politique ! En comparaison, les victimes de l'amiante, qui sont soumises à un risque mortel et à des souffrances épouvantables, voient leurs indemnités plafonner aux alentours de 40000 euros.

Si l'amendement Courson va « au bout » de la discussion parlementaire (le gouvernement tentera sans doute de le faire annuler au Sénat), Bernard Tapie devra payer l'impôt. À ce niveau, il entre évidemment dans la tranche des 40%. Soit 18 millions d'euros de rentrées dans les caisses de l'État. Resteraient encore 27 millions d'euros pour la soif…

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MessageSujet: Fichiers porno dans l'entreprise: la grande hypocrisie   Tous pourris ! Icon_minitimeMar 18 Nov - 14:15

Lu dans l'hebdomadaire Vendredi, citant le site Bakchich.info : des cadres d'Air France aurait été appréhendés pour avoir téléchargé et stocké sur le réseau informatique de leur entreprise plusieurs milliers d'images porno, voire à caractère pédophile. Le chiffre grimperait à 450.000 fichiers. Beaucoup crient au scandale, à la honte, à l'infamie. La belle hypocrisie que voici. Ce n'est un secret pour personne que dans les entreprises de France et Navarre, grands comptes comme PME, l'usage des nouvelles technologies a toujours été accompagné de gamineries à caractère sexuel, de grivoiseries lourdaudes et machistes. Un sport national...

Vous avez fait l'armée? Ceux qui y sont allés me comprendront : à croire que le travail, l'effort en collectivité, la vie dans une même pièce aillent obligatoirement de pair avec une déperdition neuronale... Cette curiosité essentiellement masculine, il faut l'avouer, n'est pas nouvelle non plus. L'ordinateur et le web n'ont fait que multiplier le champ des possibles, accélérer le réflexe, diffuser la pratique. Et cela a commencé tôt, dès la télématique. Je me souviens, dans les années 80, être passé un samedi au bureau de mon père, dans une grande banque nationale, qui traitait des dossiers urgents. Dans un bureau voisin lumière éteinte (le décor, l'ambiance idéale), un de ses collègues, visiblement à l'aise, s'adonnait tranquillement, cigarette au bec, aux rencontres sur les services roses du Minitel, commentant à haute voix ses échanges salaces. Le must de la mise en danger pour le quadra rangé d'alors...

Vingt ans plus tard, à l'époque de la première révolution internet, je me souviens de la découverte abasourdie par un DSI (directeur du système d'information) du nombre astronomique de fichiers porno que renfermait le réseau de l'entreprise (où j'émargeais), et que chacun se passait à l'écran à l'envi. L'entreprise découvrait alors le web, tout comme le citoyen, avec candeur et gourmandise, précipitation aussi. Il fallait tout essayer, tout télécharger, tout visionner... jusqu'à plus soif. Un collègue (gay) m'avait même un jour affiché tout tranquillement sur son écran une vidéo porno de son genre favori -le coquin- pour voir ma réaction. Puis il m'en passa une autre de Pamela Anderson, en action osée dans une voiture. Me disant "tiens t'as vu ça, c'est marrant non?", comme s'il me montrait le dernier vidéo clip à la mode. Je ne suis pas prude certes, mais j'avais été choqué, déjà, de l'accès si facile à ces données, simplement rangées dans une "boîte aux lettres" sur le serveur central d'entreprise, au nom de l'employé. Choqué aussi du foutoir général de ce réseau, bourré de fichiers olé-olé, mais aussi d'une flopée de mp3, photos perso, etc.

C'était avant l'ère de la vidéo en ligne, du streaming, qui explose et déplace aujourd'hui le curseur du problème. Car pour les entreprises, le problème est désormais double : laisser leur personnel se détendre sur internet sur des sites que la morale réprouve (mais qui fixe alors les limites de cette "morale corporate"?); mais aussi laisser leur réseau et leur bande passante pollués par des Ko et des Mo de données incongrues alors qu'on en a besoin pour travailler. C'est d'autant plus facile que beaucoup de salariés déjeunent sur leurs claviers à coup de sandwichs et salades, et ont la souris qui démange sur des sites de détente (comme VidéoRigolo ou Faut Rire) tous pourvus de catégorie "sexy" -même le généraliste DailyMotion a la sienne- quand on ne glisse pas vers une offre plus osée, en pleine explosion elle aussi (cf. Libération décembre 2007). C'est court, c'est à portée de clic... c'est si tentant.

Faudrait-il finalement admettre le "mal" et s'adapter. Soit prévoir une sorte de borne, de poste PC dans une pièce dite de "défouloir en ligne"? On agirait ainsi un peu à la manière de ces boîtes japonaises qui, dans un autre rayon, permettent à leurs salariés de cogner sur un mannequin à l'effigie de leur patron dans une pièce dédiée... Pour la discrétion et la paix sociale.

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MessageSujet: Ca sent mauvais mauvais !   Tous pourris ! Icon_minitimeLun 24 Nov - 16:01

PS: le top 5 des plus belles irrégularités de scrutin
+18 pour Aubry ? +8 pour Royal ? En attendant de voir trancher la commission, Marianne2.fr a établi une liste non exhaustive des irrégularités les plus incroyables du vote interne au PS : coupure de courant, scrutateurs «enfermés» à l'extérieur, inversion de chiffres ou erreurs de tableaux Excel... Un festival !

En ce moment, pour suivre l'actualité du PS, pas besoin de réviser son congrès d'Epinay : une bonne calculatrice suffit amplement. Depuis le vote du second tour de l'élection du nouveau Premier secrétaire vendredi 22 novembre, l'écart entre les deux finalistes est passé de 42 voix en faveur de Martine Aubry à 18... puis à tout et n'importe quoi ! Tandis que le blogueur Christophe Grébert avançait samedi le chiffre de 2 votes d'avance en faveur de la maire de Lille, le site rue89 affirmait dimanche soir que le compte en était à +18 pour Royal ! Mais au delà des mathématiques rigolotes et du suspens haletant, cette absence totale de rigueur des scrutins internes ne grandit pas l'image du PS. D'autant que cette affaire met en lumière des pratiques que n'aurait pas reniées le Parti communiste de la grande époque. Nous avons sélectionné les cinq les plus incroyables, classées par degré d'absurdité.
Beauvais, fédération de l'Oise : refus des scrutateurs de Royal

Un mail envoyé au blogueur Ronald van Asch (pro-Royal) conte la mésaventure d'une paire de militants royalistes venus surveiller le vote : « l'entrée de la salle a été refusée à nos 2 scrutateurs, qui ont dû poireauter 1 heure dehors dans le froid, avant de rentrer chez eux. » Pas de scrutateur royaliste, donc. On se demande bien pourquoi. Certes, cela ne signifie pas nécessairement qu'il y a tricherie : les militants aubrystes avaient peut-être tout simplement perdu la clé.

Conséquences sur le vote : inconnues. Selon les chiffres transmis par la rue de Solférino vendredi soir, Aubry aurait réuni 66,90% des votes sur 68,14% de votants et moins de 1,5% de blancs ou nuls.

Blaye, fédération de la Gironde : c'est un 6 ou un 9 ?
« Nous avons eu des résultats faux », indiquait sobrement le premier fédéral de Gironde suite à une (grosse) boulette : la section de Blaye ne comportait pas « 93 » adhérents mais « 63 ». Par une subtilité mathématique que l'histoire ne conte pas, les résultats en sont complètement bouleversés pour les deux candidates.

Conséquences sur le vote : +11 pour Aubry et... -41 pour Royal ! Presque de quoi annuler toutes les autres erreurs en faveur de la présidente de Poitou-Charentes !

Lille, fédération du Nord : on n'est jamais aussi bien accueilli que chez soi !

Un jeune homme en chemise bleue et veste noire s'adresse avec vigueur aux caméras : « inscrits 296, votant 140, exprimés 139, blancs-nuls 2, Martine Aubry 110, Ségolène Royal 27. » Clac, c'est dans la boîte pour France 3... mais pas pour le décompte de la fédé du Nord ! Car, selon le bilan du vote à Lille que s'est procuré France 3 Nord-Pas de Calais, les scrutateurs zélés de la ville de Martine auraient inscrit 130 au lieu des 110 annoncés à la caméra : oups !

Conséquences sur le vote : -20 pour Martine Aubry.

Les résultats (inexistant) de certains Territoires d'outre mer dans le tableau du PS. Capture : linformaticien.com
Polynésie, Nouvelle Guinée et Wallis et Futuna : euh, il manque pas un truc sur le tableau là?


« Y a-t-il un utilisateur d'Excel au PS ? », ironise un rédacteur du site L'informaticien.com . A lire le tableau PDF transmis par la rue de Solférino au soir du vote, on peut en douter : dans la colonne correspondant aux suffrages exprimés et aux votes blancs de la Polynésie, de la Nouvelle Guinée et de Wallis et Futuna, le logiciel a indiqué un message d'erreur... car les résultats étaient manquant ! Pas un vote rapporté à la rue de Solférino pour ces trois départements, même pas celui du secrétaire de section !

Conséquences sur le vote : la Nouvelle Calédonie a communiqué ses chiffres : 13 pour Royal et 3 pour Aubry, à créditer nets (puisqu'aucune voix n'avait été enregistrée). Les chiffres des deux autres fédés n'ont pas encore été communiqués mais les partisans de Ségolène Royal attendent un résultat favorable à leur candidate.

Fédération de Moselle : « on était beaucoup dans le bureau »

Vous savez ce que c'est : un soir d'élection interne, on remplit son tableau sur ordinateur, les chiffres tombent de tous les côtés et on met 12 voix dans la colonne Aubry au lieu de les mettre dans la colonne Royal... Vous n'y croyez pas ? Pourtant, c'est l'explication qu'a apporté samedi sur Europe 1 le sénateur de la Moselle, Jean-Marc Todeschini , pour justifier la rectification de 24 voix nécessaire suite à une « erreur humaine » dans son équipe, bombardée de mails, fax et autres... C'est une habitude au PS de rédiger des documents officiel dans une ambiance pareille ?


Conséquences sur le vote : +12 pour Royal et -12 pour Aubry. Mais, comme aime à croire M. Todeschini, « l'élection de la Première secrétaire ne se joue pas en Moselle ! »

Bonus : coïncidences troublantes et petites erreurs locales !

Le site du quotidien La Voix du Nord rapporte deux coupures de courant au siège de la fédération du Nord, jugées « suspectes » par certains pro-Ségolène. Conséquences pour le vote : inconnues.

Les scrutateurs de Kingersheim (fédération du Haut Rhin) ont confondu un 7avec un 1 au moment de reporter les résultats (décidément !) ! Conséquences pour le vote : +6 pour Ségolène Royal.

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Lundi 24 Novembre 2008 - 08:11
Sylvain Lapoix
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