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 Un malade megalo et parano

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MessageSujet: Un malade megalo et parano   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMer 11 Juin - 5:03

Le plus grand secret entoure les discussions, mais le ministère de la Défense envisage d’acheter d’occasion un Airbus de la compagnie Air Caraïbes pour le transformer en avion présidentiel, un «Air Force One» pour Nicolas Sarkozy. L’initiative risque de faire désordre alors que le Président s’apprête à annoncer des réductions dans la Défense. Immatriculé F-OPTP, l’Airbus A330-200 en question dessert actuellement les Antilles à partir de la métropole. Si l’affaire se conclut, l’avion sera entièrement réaménagé pour les VIP. Neuf, un A330-200 coûte environ 180 millions d’euros, mais on ignore le prix de l’appareil sur le marché de l’occasion. Le chef de l’Etat a déjà à sa disposition six Falcon et sept Airbus, mais il n’est pas satisfait des deux A319 CJ, aménagés VIP, dont l’autonomie (moins de 7 000 km) est jugée insuffisante

Pas d'argent dans les caisses ?..;un mensonge de plus ! Twisted Evil
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MessageSujet: L'austérité n'est pas pour tous !   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMer 11 Juin - 15:57

Le budget de l'Elysée a enregistré, en 2007, une progression de 8,4 %, alors que, dans le même temps, les dépenses de l'Etat ne progressaient que de 2,3 %, indique le rapport d'exécution de la présidence de la République figurant en annexe du projet de loi de règlement pour 2007. Les dépenses ont atteint 35,111 millions d'euros, soit près de 2,8 millions de plus qu'en 2006. La principale augmentation concerne les charges de personnel (+ 10,9 %). Les effectifs de l'Elysée sont passés de 983 (dont 824 mises à disposition gratuites) au 1er janvier 2007 à 1 045 (dont 860 mises à disposition) au 1er octobre.

Les travaux d'aménagement de l'Elysée, après l'entrée en fonction de Nicolas Sarkozy, ont bondi de 53 %, soit plus d'un million d'euros, dont le rapport ne fournit pas d'explications. La dotation personnelle du chef de l'Etat - avant l'augmentation de 172 % de son traitement votée par le Parlement, qui n'a pris effet qu'en janvier - avait déjà été discrètement augmentée de 29 %. Grâce aux excédents de gestion laissés par Jacques Chirac (plus d'un demi-million d'euros) et à un complément de dotation de 2,5 millions, l'exécution du budget de l'Elysée est en équilibre.

Patrick Roger in Le Monde
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MessageSujet: Bachar invité du 14 juillet   Un malade megalo et parano Icon_minitimeJeu 12 Juin - 7:13

Futur client en armes et autres saloperies atomiques et comme naguère Khadafi , Bachar est le nouveau petit chouchou de Scarpia ( qui aime bien se faire tripoter entre deux portes dit-on)

Il y a quelques mois encore, il était traité en paria au sein de la communauté internationale, monde arabe inclus, pour l’implication présumée de son régime dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri.

A la tribune officielle du 14 juillet, place de la Concorde, il y aura le carré des dictateurs. On y trouvera côte à côte le président syrien Bachar el-Assad, le Tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, sans doute aussi l’Egyptien Hosni Moubarak… Il y aurait pu avoir aussi le colonel Kadhafi, s’il ne s’était élevé bruyamment contre le projet de l’Union pour la Méditerranée. Les autres chefs d’Etat se voient ainsi récompensés de leur participation à ce projet lancé par Nicolas Sarkozy qui fera l’objet d’un sommet à Paris, la veille de la fête nationale.

La surprise vient cependant de la venue du président syrien, qui, il y a quelques mois encore, était traité en paria au sein de la communauté internationale, monde arabe inclus, pour l’implication présumée de son régime dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri.

L’annonce de la possible présence de Bachar el-Assad à la tribune officielle est d’ailleurs venue de Beyrouth. Samedi, lors d’une interview à une télévision arabe, le leader druze Walid Joumblatt en évoquait la possibilité, qualifiant une telle invitation de «honte pour le peuple français». Elle a été confirmée hier à Paris de source diplomatique. Elle sera précédée début juillet par la visite dans la capitale française du ministre syrien des Affaires étrangères.

Hormis sa participation à la proclamation du projet de l’Union pour la Méditerranée, Paris n’a pourtant rien obtenu de Damas. L’accord de Doha sur l’élection d’un président au Liban a été mis en œuvre par le Qatar. On sait par ailleurs qu’un éventuel désarmement du Hezbollah, l’allié de Damas sur la scène libanaise, a été repoussé aux calendes grecques par le nouveau chef d’Etat libanais, le général Michel Sleimane.

L’invitation faite à Bachar a d’ailleurs jeté un froid à Beyrouth parmi les dirigeants du «14 mars», la majorité antisyrienne.

Cette invitation intervient enfin alors que le durcissement du régime, depuis sa mise en cause dans l’assassinat d’Hariri, a jeté en prison les derniers journalistes et intellectuels qui se battaient pour la liberté d’expression, faisant qualifier la Syrie par l’ONG Reporters sans frontières de «capitale de la répression». Elle devrait aussi choquer nombre de diplomates français, qui se souviennent de l’assassinat en 1981 de l’ambassadeur français Louis Delamarre, imputé à Damas. Certes, Bachar el-Assad n’était pas alors au pouvoir mais le régime, lui, est bien dans la continuité de celui du défunt Hafez el-Assad.

elle est pas belle la république bananière du président ? Cool Laughing Cool
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MessageSujet: Air Bling One   Un malade megalo et parano Icon_minitimeJeu 19 Juin - 7:33

L'«Air Bling One» de Sarko se crashe dans les eaux médiatiques
Alors que l'info fait le tour du monde en 80 heures de franche rigolade, l'Elysée dément l'acquisition d'un Airbus de luxe. Mais pas le renouvellement de la flotte élyséenne…

« Non, nous ne ferons pas l'acquisition d'un Airbus 330-200 de luxe ! » A l'Elysée perce un agacement certain. Franck Louvrier, le porte-parole de l'Elysée, était furieux en découvrant que Le Monde avait repris l'info du Sunday Times sans même lui passer un coup de fil. Depuis le mois de février, on savait, grâce au Canard enchaîné, qu'un Air bling-bling One, scintillant plagia de l'Air Force One américaine, allait remplacer l'actuelle flotte élyséenne. Mais le Sunday Times a frappé un grand coup, expliquant que le fleuron de la nouvelle flotte serait un Airbus 330-200, qu'il pourrait s'appeler « Marianne » (!) et qu'il serait luxueusement redécoré par Carla… L'info a aussitôt fait le tour du Web mondial.

Vive la moquette marron
Depuis, Luc Châtel a bien confirmé un renouvellement de la flotte dans les cinq ans, mais nos confrères cherchaient toujours la trace de l'Airbus de luxe. Selon le blog secret-défense de Libération tenu par Jean-Dominique Merchet, l'avion spécial VIP aurait pu être acheté à Air Caraïbes. Interrogé par Marianne2.fr, le démenti est donc officiel ce matin : pas d'Airbus 330-200, surtout pas de bling-bling…. Même si on peut douter que les nouveaux aéronefs seront achetés aux rebus de l'Aéroflot et tapissés de moquette marron, le mot d'ordre est clair : on arrête la déco façon Carla. Et le nouveau wording précise : si on renouvelle le parc, c'est « pour faire des économies ». A répéter partout.
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MessageSujet: Un charmant personnage   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMar 1 Juil - 15:11

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MessageSujet: La vérité sort parfois de la bouche des enfants   Un malade megalo et parano Icon_minitimeVen 4 Juil - 6:03

Ecole : une photo de Sarkozy illustre la méchanceté
NOUVELOBS.COM | 04.07.2008 | 07:56
Après qu'un parent d'élève a écrit à l'Elysée pour dénoncer l'utilisation d'une photo du président par les élèves d'une école primaire pour illustrer le thème de la méchanceté, une enquête a été ouverte par le rectorat.

Après qu'une photo de Nicolas Sarkozy a été utilisée, dans une école primaire d'Albi, pour illustrer le thème de la méchanceté, une enquête a été ouverte par le recteur d'Académie de Midi-Pyrénées, a-t-on appris jeudi 3 juillet auprès du rectorat.
Dans le cadre d'un travail d'art plastique sur les sentiments et les expressions du visage, une enseignante de l'école primaire Claude-Nougaro, Valérie Framit, avait demandé, en novembre dernier, à ses élèves de CM1 de collecter des photos et des images illustrant les sentiments de joie, colère, crainte, fatigue, méchanceté, etc.
Ces photos, dont l'une du chef de l'Etat, avaient été collées sur de grandes affiches placardées sur les murs de l'école, une présentation qui n'était pas ouverte au public.

Dénoncée par un parent d'élève

C'est après l'envoi par un parent d'élève d'une lettre adressée à l'Elysée pour dénoncer une atteinte à l'image du chef de l'Etat, qu'une enquête a été diligentée par le recteur.
Et c'est vendredi dernier, que la directrice de l'école, Claudie Jalby, a été informée par l'inspecteur d'Académie qu'une enquête avait été ouverte.
Le nom de l'auteur de cette lettre, non anonyme, n'a pas été révélé.
"Parmi toutes ces photos de visages inconnus ou connus, il y avait malheureusement celle de Nicolas Sarkozy. J'ai regardé les expressions et non les visages", a expliqué jeudi à l'AFP Valérie Framit, en demi-poste à l'école Claude-Nougaro depuis septembre 2007.

Une simple remontrance

"On peut reprocher à l'enseignante un manque de vigilance pour lequel sera appliquée une sanction qui devrait se limiter à une simple remontrance", a indiqué à l'AFP l'inspecteur d'académie Michel Azéma.
Pour l'inspecteur "l'enseignante aurait dû être plus attentive à l'utilisation de ces images (...). Elle aurait dû profiter de l'occasion pour faire une leçon d'instruction civique pour expliquer la démocratie et le rôle du président de la République et des personnalités du monde politique".
Les affiches litigieuses ont été retirées des murs dès le déclenchement de la polémique. Un conseil d'école extraordinaire, avec des représentants des parents et de la mairie, a été convoqué jeudi en fin d'après-midi. (Avec AFP)
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MessageSujet: Cynisme   Un malade megalo et parano Icon_minitimeDim 6 Juil - 15:18

Invité au conseil national de l'UMP samedi, le chef de l'Etat avait expliqué que «désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit». Les syndicats et la gauche dénoncent une provocation.

Nicolas Sarkozy devait s'y attendre lorsqu'il a lancé, samedi lors du conseil national de l'UMP, sa phrase quelque peu provocatrice : les syndicats et la gauche se disent dimanche choqué par l'allusion du chef de l'Etat au fait que ««désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit».

Pour Jacques Voisin, président de la CFTC, ces propos «très politiques», puisque prononcés devant les ténors de l'UMP, «risquent d'attiser les conflits» alors même que les syndicats ont une «attitude très responsable» pour «développer le dialogue social».

Pour lui, «le risque est de balayer tout ce qui a été fait en matière d'alarme sociale et d'inciter aux conflits purs et durs, ce qui n'est pas souhaitable» sachant que «les relations dans le public, comme dans le privé, restent très tendues concernant notamment les salaires et le temps de travail». Et de conclure : «J'ose penser que les propos du président de la République ont dépassé sa pensée».

Le patron de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, est plus menaçant. Sur RMC, il parle de «mot de trop» de la part du chef de l'Etat et estime qu'il devrait «être beaucoup plus prudent que ça» car il existe selon lui «un réel mécontentement des salariés sur toute une série de dossiers, des retraites au pouvoir d'achat en passant par l'avenir du service public». «Ne pas tenir compte de ce mécontentement du côté des pouvoirs publics, c'est ne pas faire preuve de réalisme», conclut-il.

Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, estime pour sa part que «ça relève de la fanfaronnade de tribune» et critique le fait que le «président de la République qu'il joue les matamores». Citant les sondages en berne du chef de l'Etat, il estime qu'il «y a peut-être une volonté de fuite en avant et de jouer la provocation. Je ne suis pas sûr que ce soit nécessairement un signe de force».

Plus offensif, le Parti Socialiste évoque par la voix de Julien Dray des «déclarations infantiles» lors d'un conseil national qui a viré «à la réunion de joyeux drilles». Selon Julien Dray, les propos du chef de l'Etat montrent «la manière dont il conçoit le dialogue social». Mais attention, relève le porte-parole du PS : «comme on dit dans les cours de récréation: rira bien qui rira le dernier».

" lol!
Finalement tout le monde est aux ordres dans cette future "dictature
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MessageSujet: le roi s'amuse   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMar 8 Juil - 10:45

Nicolas Sarkozy, "c'est le roi s'amuse", dit Ségolène Royal
Reuters
Nicolas Sarkozy a perdu le sens commun, croule sous l'argent et se comporte comme un monarque de l'Ancien régime, a déclaré Ségolène Royal en réponse aux propos du chef de l'Etat sur le faible impact des grèves actuelles.
"On se croirait revenu sous l'Ancien régime ou le roi s'amuse, le roi dilapide l'argent, le roi soigne ses amis, le roi enrichit ceux qui sont déjà riches", a déclaré mardi l'ex-candidate PS à la présidentielle sur RTL.

"Et pendant ce temps là, le peuple s'appauvrit", a-t-elle ajouté, précisant: "Pour lui l'argent n'a pas d'importance, puisqu'il croule sous l'argent. Il ne se rend pas compte que les gens sont désespérés."

Ségolène Royal a invité Nicolas Sarkozy a se méfier des "protestations muettes", soulignant qu'il était "très difficile aujourd'hui pour les salariés de perdre une journée de salaire sur des grèves."

Pour l'ex-candidate socialiste, les propos du chef de l'Etat témoignent d'une "méconnaissance de ce qui se passe aujourd'hui en France".

Nicolas Sarkozy a affirmé samedi, lors du Conseil national de l'UMP, que "désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit", se félicitant de ce que la France soit "en train de changer".

Ségolène Royal a provoqué par ailleurs un tollé la semaine dernière lors d'un voyage à Québec en affirmant que Nicolas Sarkozy n'était "absolument pour rien" dans la libération d'Ingrid Betancourt.

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MessageSujet: Valse avec Bachar   Un malade megalo et parano Icon_minitimeVen 11 Juil - 6:04

«L'invitation du Président syrien aux cérémonies officielles du 14 juillet n'est-elle pas une insulte à ceux qui luttent pour la liberté ?» s'indigne Frédérique Lellouche, responsable Moyen Orient Maghreb de l'ACAT (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture), co-signataire d'un appel d'organisations pour le respect des droits de l'homme en Syrie. Cet appel relayé par hns-info.net est adressé à Nicolas Sarkozy, qui doit rencontrer le président syrien Bachar al-Assad samedi..


Frédérique Lellouche. «Notre lettre collective a pour fonction d’interpeller le président Sarkozy sur la situation des droits de l’homme en Syrie. La liberté d’expression, par exemple, est bafouée à plusieurs niveaux : accès à des dizaines de sites et blogs contestataires bloqués, intellectuels arrêtés pour avoir critiqué le régime syrien et sanctionnés par de lourdes peines. Nous avons l’exemple de citoyens, aujourd’hui en prison, pour avoir signé la Déclaration de Beyrouth-Damas lancée en octobre 2005, qui appelle à une pacification des relations entre la Syrie et le Liban. Anouar Al Bounni, 48 ans est une figure parmi les défenseurs syriens des droits humains. Cofondateur de l’Association syrienne pour les droits de l’Homme, il crée en 2005 un groupe de pression en faveur de la liberté des médias appelé "Liberté". Il est arrêté le 17 mai 2006, après avoir signé la Déclaration de Beyrouth-Damas et condamné le 24 avril 2007 pour "diffusion de fausses informations afin de nuire à l’intérêt de la nation", ce qui lui vaut cinq ans de prison.

Michel Kilo, écrivain et journaliste de 67 ans, a été condamné à trois ans de prison pour "affaiblissement du sentiment national" le 13 mai 2007. Mahmoud Issa, professeur d’anglais et traducteur, avait déjà été emprisonné de 1992 à 2000 pour appartenance au Parti Communiste des travailleurs, non autorisé en Syrie. Il a de nouveau été arrêté le 23 octobre 2006, lui aussi pour "affaiblissement du sentiment national" et à été condamné à trois ans de prison le 13 mai 2007. Des intellectuels et chercheurs, faute d’obtenir un visa, sont interdits de voyager et ne peuvent donc pas se rendre dans des colloques internationaux pour informer de la situation dans leur pays. Il est donc très difficile d’avoir des informations précises sur la situation actuelle. La situation des prisonniers politiques est très inquiétante dans la mesure où le recours à la torture est courant dans les centres de détention des services de renseignements de l’armée. L’état d’urgence, en vigueur depuis 1963, donne aux forces de sécurité des pouvoirs importants en matière d’arrestation et de détention.
Trente-huit méthodes de torture et mauvais traitements ont été répertoriées en Syrie. Les "aveux" arrachés sous la torture sont retenus à titre de preuves, sans qu’il y ait recours à des investigations. En 2007, Au moins cinq personnes sont mortes en détention, après avoir été torturées. Souvent, les procès ne répondent pas aux normes internationales d’équité. Quand ils ont lieu devant des tribunaux militaires d’exception, les accusés ne bénéficient pas de l’assistance d’un avocat et n’ont pas la possibilité de faire appel. Ainsi, la Syrie, qui a pourtant ratifié un certain nombre de traités internationaux en matière de droits de l’homme : le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), la Convention sur la torture, la Convention sur les femmes et la Convention relative aux droits de l’enfant, manque à ses engagements. Selon le classement de Reporters Sans frontières à propos de la liberté d’expression, la Syrie est à la 154° place sur 169 pays.
Aujourd’hui on attend de la France, présidente de l’Union Européenne et dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, des prises de position fortes sur les droits de l’homme et notamment sur le rapprochement avec la Syrie. Notre but n’est pas de freiner les liens entre la France et la Syrie mais de rappeler à Nicolas Sarkozy les engagements qu’il a pris lors de son discours d’investiture. Nous ne nous opposons pas à la venue, en France, du président Bachar Al Assad, mais nous demandons à la France d’intervenir après du Président syrien pour que soient libérés les prisonniers politiques, que les détenus soient protégés de la torture et que cessent les persécutions à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme. Au-delà, on peut se demander s’il était vraiment nécessaire que la France invite le Président syrien aux cérémonies officielles du 14 juillet : n’est-ce pas une insulte à ceux qui luttent pour la liberté ?»
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MessageSujet: 14 juillet : le Sarko-show continue !   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMar 15 Juil - 6:19

Garden party de l'Elysée : Nicolas vous aime
Que ceux qui pleurent en regardant les Feux de l'amour restent chez eux le 14 juillet. Le jour de la fête nationale, le sarko-show verse dans l'avalanche de bons sentiments.



Le 14 juillet : un feu d'artifice dans nos coeurs (flickr/darkpatator) C'est Ségolène Royal qui doit être contente ! « Aimons-nous les uns les autres », conjurait l'ex-candidate socialiste lors de son meeting à Charlety pendant la campagne. Il semble que son adversaire victorieux à l'élection présidentielle l'ait entendue, puisque c'est sous le signe de l'amour qu'était placée la garden-party de l'Elysée cette année. La rupture, c'est aussi ça. Le 14 juillet, on ne fera donc plus de politique. Ca, c'était avant, sous l'ère ringarde de Chirac ou Mitterrand. D'ailleurs Nicolas Sarkozy s'est tellement moqué de ces entretiens annuels où le Président répondait aux questions des journalistes en direct pendant une heure, comparant même Chirac à Louis XVI réparant des serrures tandis que le peuple gronde, qu'il aurait eu beau jeu de faire pareil. Pas de politique donc, mais à la place, des bons sentiments et surtout de l'amour, beaucoup d'amour.

Sur la musique du Parrain...
Déjà, sur le carton d'invitation digne d'un couple de jeunes mariés, on peut lire «Le Président de la République et Madame Carla Sarkozy vous prient de leur faire l'honneur d'assister à la réception qu'ils offriront». Une première. Ce n'est que le début d'une avalanche d'émotions. Le matin même, grand moment : l'acteur Kad Mérad lit la Déclaration des droits de l'homme devant Bacher El Hassad. On en est encore touché en le croisant dans les jardins de l'Elysée, entre Régine et Hugues Aufray. « C'est très people », fait remarquer un général en uniforme, et c'est vrai, mais sur le choix des invités, on sent aussi que s'est posée la main magnanime de celui qui sait pardonner. L'ex-très Chiraquien David Douillet est là tout comme Charles Pasqua.

Tandis que l'orchestre joue la musique du Parrain, on partage un moment d'exception, oubliant pour un jour les règlements de comptes : à côté des nouveaux chouchous comme Jean-Claude Dassier (nouveau patron de TF1), on croise les maîtres fragiles d'une époque révolue, de Patrick Carolis (futur-ex-président de France Télévision) à Robert Namias (ex-directeur général adjoint de TF1) en passant par Jean-Pierre Elkabbach. Les clivages s'abolissent, Jack Lang taille dans le buffet tandis que Manuel Valls taille la bavette avec Patrick Devedjian et le journaliste de TF1 François Bachy. Seul François Fillon est absent, un vilain mal de dos l'empêchant de prendre part aux réjouissances. Et Robert Ménard bien sûr, le président de Reporters sans frontières, mais lui n'avait qu'à pas se faire arrêter le matin même pour avoir déployé des banderoles malséantes à l'égard du Président syrien en visite à Paris.

On vous aime !
Et puis, c'est l'acmé, le feu d'artifice. Nicolas Sarkozy remet la légion d'honneur à Ingrid Bétancourt. Au nom de Carla et de Bernard Kouchner, mais aussi de «l'ensemble de la nation, on veut vous dire qu'on vous aime», lance le Président à l'ex-otage. Ingrid, très émue, fait elle aussi un petit discours pour ses compagnons d'infortune. Elle «compte sur Monsieur le Président», mais aussi «sur Carla» et sur Bernard Kouchner pour les faire libérer. Nicolas Sarkozy promet dans la foulée de faire libérer le soldat israélien Gilad Shalit et tous les prisonniers, « même ceux qui ont perdu espoir, même ceux qui n'y croient plus». C'est beau. On voudrait que tous les jours soient un 14 juillet. Manque de bol, demain c'est le 15.


Lundi 14 Juillet 2008 - 22:01 in Marianne2
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MessageSujet: Un racisme latent bien embarassant n'est-ce pas ?...   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMer 30 Juil - 6:18

Malaise à l'Elysée. Durant la conférence de presse commune de Nicolas Sarkozy et Barack Obama, une journaliste de CNN a posé LA question dérangeante parmi ses collègues assoupis. Une réponse embarassée de Sarkozy qui se perd en digressions.

"Monsieur le Président, ne regrettez-vous pas votre propos raciste?". Même si elle ne fut pas formulée de la sorte, la question de la journaliste de CNN, Christiane Amanpour, grand reporter et adepte du franc-parler, était limpide.

Entourée de ses collègues français et étrangers, émerveillés devant la prestance notoire du sénateur américain, Amanpour s'est autorisée à rappeler à Sarkozy sa qualification des jeunes de banlieue, alors qu'il était ministre de l'Intérieur : de la "racaille".

Extrait de la question, tel quel :
AMANPOUR: Mr. President Sarkozy, you know that in France the presence of Barack Obama and what he's done in terms of breaking the barriers in the United States has sort of made a resurgent black consciousness movement here. The black people in France are very proud and very hopeful for their future.

They also live, many of them, in poor situations. And you know you've had your own riots here, and protests and disturbances in the "banlieue" and the Cité. At one point when we were covering those riots, when you were Interior minister, you called the rioters "scum." And I'm wondering whether you feel today, when you stand next to somebody you clearly admire so much and who has broken so many barriers, that you regret that term, or that you wish you hadn't said it.


Interrogé sur son éventuel regret du terme, Sarkozy se contente de répondre à côté, se félicitant qu'il n'y ait pas eu d'émeutes en France depuis son mandat.

Faire ainsi une allusion sur le racisme latent ( mais reconnu selon diverses sources proches de l'homme) du chef de l'Etat, alors qu'il se trouve aux côtés du "héros" anti-raciste par excellence Barack Obama, n'était pas innocent. Alors qu'il se vante d'être son copain et d'oeuvrer lui-même pour la discrimination positive, le rappel de ce propos méprisant, faisant des jeunes de banlieue des sous-hommes, a le mérite de mettre Sarkozy face à ses contradictions.

Certains diront face à ses propres démons.

Observez sa réaction dans le texte de sa réponse, en français doublé en anglais. L'homme trop souriant perd visiblement pied.




bref un racisme latent bien embarassant pour le nabot ! lol!
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MessageSujet: Talamoni: "Tout cela sent la République bananière !"   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMar 2 Sep - 15:34

CORSE. En occupant brièvement, samedi, le jardin de l’acteur Christian Clavier dans sa villa de Porto-Vecchio, jamais les militants nationalistes et écolos corses ne pensaient arriver à ce résultat : le limogeage de Dominique Rossi, coordinateur des forces de sécurité intérieure en Corse, relevé de ses fonctions lundi. Le ministère de l’Intérieur lui reproche d'avoir mal géré cette occupation qui s'est déroulée chez un ami personnel du Président Sarkozy. Dominique Rossi a été remplacé mardi par Gilles Leclair, sous-directeur de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière à la DCPJ. Présent samedi à la manif, le leader de Corsica nazione indipendente (CNI), Jean-Guy Talamoni (indépendantiste), réagit.


Que pensez-vous de la sanction ?

Ça montre bien comment la Corse est gérée :c’est l’arbitraire total ! D’habitude, c’est nous qui en faisons les frais. Là, c’est un rouage de l’Etat français.

Comment s’est passée la manif ?

Il n’y a eu aucun incident ! A la fin, le régisseur ou gardien nous a même salués et montré le chemin pour repartir. Et j'imagine que c'est Christian Clavier [absent au moment des faits] qui, sans doute prévenu, a fait descendre des rafraîchissements pour les gens présents dans le jardin ! Ça s’est passé dans la plus grande décontraction.

Que visiez-vous en vous rendant au domaine de « Punta d’Oro » ?

Nous n’avons pas choisi la promotion immobilière de Camille de Rocca-Serra [député UMP] par hasard : il est le promoteur de ce lotissement, il y est propriétaire, et en tant que président de l’Assemblée de Corse, il fait le Padduc (Plan d’aménagement et de développement durable de la Corse) que nous combattons. En plus, il est ami avec Christian Clavier et Nicolas Sarkozy. Tout cela sent la République bananière !

Pourquoi avoir visé Christian Clavier ?

Nous n’avons rien contre lui personnellement, mais il est caractéristique des étrangers fortunés qui font grimper les prix du marché immobilier en Corse et qui font que les Corses ne trouvent plus à se loger. Mais au début, ce n’était qu’une conférence de presse de portée plutôt locale.

Que reprochez-vous au Padduc qui doit être débattu cet automne devant l’Assemblée de Corse ?

Il livre la terre à la spéculation foncière. Et les gens qui le rédigent en bénéficient personnellement. Le schéma n’est pas très sain.

RECUEILLI PAR MICHEL HENRY

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MessageSujet: 70 semaines déjà depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.   Un malade megalo et parano Icon_minitimeLun 8 Sep - 6:42

70 semaines et Nicolas Sarkozy s'est révélé exemplaire de ce qu'il est, de ce qu'il fait.

Quand Nicolas Sarkozy négocie avec Poutine
Il serait facile, aisé, discutable d'attribuer au président français l'échec de la crise russo-géorgienne: la Géorgie attaque (défensivement ?) son gros voisin russe, un 7 août. Ce dernier riposte par salves, d'abord en envahissant l'encombrant voisin, puis en reconnaissant la déclaration d'indépendance des séparatistes pro-russes de deux provinces géorgiennes. Depuis le 1er jour de cette crise, la réaction de Nicolas Sarkozy est conforme au personnage: rapide, impulsive, maladroite. Ainsi, le lendemain de l'attaque géorgienne, il se fait photographier avec un Poutine souriant embrassant son propre fils Louis. Il se précipite le 12 août à Moscou pour claironner la conclusion d'un accord de paix devant les caméras de télévision. Mais on apprend 4 jours plus tard qu'il avait cédé l'occupation russe du territoire géorgien, à l'exception des zones urbaines. Le couple Medvedev-Poutine continue sa provocation. Sarkozy convoque alors un Conseil Européen extra-ordinaire, lundi dernier, pour convaincre les plus réticents de laisser deux mois supplémentaires à la Russie pour se retirer totalement de Géorgie. Les autres chefs d'Etat acceptent, mais à condition de venir avec l'agité président français lundi prochain à Moscou pour porter ces doléances.

Agitation et fanfaronades ? Après le drame afghan, certains commentateurs y vu une "présidentialisation" accélérée de Nicolas Sarkozy (n'est-ce pas Christophe Barbier ?). "70 semaines après une élection, c'est pas trop tôt !" pourrait-on s'exclamer si l'on croyait à l'argument...

Quand Nicolas Sarkozy veut casser la gauche.
Il y a 10 jours, on a cru retrouver l'habile politicien, apte à cliver le paysage politique, dérouter la droite en prenant la gauche à défaut. Il annonce "sa" réforme sociale, le Revenu de Solidarité Active. Mais les critiques contre les failles du RSA se préparent, de la trappe à précarité au prétexte social d'une politique difficile. La "majorité présidentielle" (*) s'énerve, et attaque . Puis le coup de grâce arrive : François Fillon avoue que la nouvelle taxe sur certains revenus du capital ne concernera que les classes moyennes, bouclier fiscal oblige. Martin Hirsch avait d'autres idées. Et Christine "Lagaffe" Lagarde crache le morceau en début de semaine (Réformer l'ISF ? «C'est une possibilité. On en débattra sans doute pendant la discussion budgétaire»), aussitôt contre-dite par son propre premier ministre. Vous souvenez-nous de mesures majeures, prometteuses de consensus national, aussi rapidement sabotées ?

Impréparation ou incompétence ? L'équipe au pouvoir ne sait-elle plus que transformer l'or en plomb ?

Quand Sarkozy laisse parler ses pulsions
La foudre du ridicule a frappé la Sarkofrance le week-end dernier. Enervé, nous dit-on, que l'un des leaders nationalistes corses, Jean-Guy Talamoni, ait pu fouler le jardin de son ami acteur Christian Clavier, Nicolas Sarkozy a fait limoger le coordinateur des forces de police en Corse. Un blogueur nous conseille d'attendre d'en savoir davantage avant de crier au scandale. Il y a un an, l'attentat à la roquette contre une gendarmerie n'avait pas déclenché une telle ire présidentielle. Le gazon de Clavier vaut il plus qu'un poste de gendarmes ?
"Arrêtez de faire du cinéma" a demandé Michèle Alliot-Marie aux journalistes à la sortie du Conseil des Ministres mercredi 3 septembre. Elle a raison. Son président devrait nous sortir de ce film de série B. Il s'est trouvé tout de même un journaliste inconvenant pour lui demander, à Damas lors de sa visite syrienne, sa position sur l'affaire: "Je n'ai pas besoin (d'intervenir) parce que j'ai un ministre de l'Intérieur qui a fait son travail." Merci Michèle Alliot-Marie ! Ecouter Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement qui s'est doté d'un nouveau blog personnel, est également un délice.
Moins drôle, mais tout aussi ridicule, un manifestant qui brandissait une pancarte "casse-toi pov' con", l'insulte prononcée par le Président lui-même à l'encontre d'un visiteur du Salon de l'Agriculture en février dernier, est poursuivi pour "offense au chef de l'Etat." Il va comparaître le 23 octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Laval.

Impulsion et démesure ? La Sarkofrance est inégale, fortes contre les faibles, indulgentes avec les puissants.

Quand Sarkozy veut rebondir à Damas
Le voyage en Syrie du président français était prévu de longue date. Il était l'une des contre-parties accordées par Nicolas Sarkozy à la normalisation de la Syrie. Sarkozy souhaite décrocher Bachar El Assad de son allié iranien, et replacer la France au cœur du processus de paix au Proche Orient. Très concrètement, cette échappée syrienne lui permet de sortir d'un bourbier "corsico-bling bling." Pourtant, ce voyage suscite des interrogrations. Sarkozy fait cavalier seul. En pleine présidence française de l'Union européenne, il n'est à Damas qu'au nom de la France, (et non pas de l'Europe). Ensuite, cette "real-politik" produit elle des résultats ? On l'a vu avec la Russie. 15 mois de réchauffement des relations avec Poutine n'ont servi à rien dans le conflit géorgien. De surcroît, pourquoi la Syrie ferait-elle la paix avec Israël et se priverait-elle de son allié iranien ? Les États-Unis ont maintenu la Syrie dans leur liste des Etats terroristes. Et la Syrie elle-même souhaite se doter de l'arme nucléaire. Enfin, pourquoi donc Sarkozy parle-t-il si rarement des droits de l'homme et des libertés publiques avec ces dictatures ?

Agitation, fanfaronades, impréparation, incompétence, impulsion et démesure ?
Suis-je dans l'offense au chef de l'Etat, l'anti-sarkozysme primaire ou le constat de mes concitoyens sur une présidence essoufflée ?

Post-Scriptum : au fait, c'est confirmé. La récession menace. Fillon espère une croissance du PIB d'au moins 1%... Espérons que Christine Lagarde ait été mise au courant cette fois-ci. En début de semaine, elle expliquait encore que le gouvernement faisait "tout pour que la croissance soit d'au moins 2,5%".

Ami Sarkozyste, où es-tu ?

(*) Curieux concept que celui-ci, utilisé à gauche comme à droite. L'expression permet au président en place, même au plus profond des trous d'impopularité, de rappeler qu'un jour lointain il a été majoritaire dans l'opinion.

Pour retrouver le blog Sarkofrance, cliquez ici

http://sarkofrance.blogspot.com/
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MessageSujet: un vrai complexé...on le savait déjà   Un malade megalo et parano Icon_minitimeLun 15 Sep - 7:09

Un Président complexé ?
En cette 71ème semaine de Sarkofrance, Juan se penche sur le complexe du président : une propension à sortir de son costume de chef d'Etat doublée d'une incapacité à assumer. Edvige, crise économique, affaires Tapie et Clavier : c'est pas moi, c'est les autres !


Le Président sait tout, agit sur tout, commande tout. Il n'a pas fallu attendre cette 71ème semaine de Sarkofrance pour l'apprendre. La polémique sur Edvidge ou sur l'affaire Tapie sont révélatrices d'un complexe: Sarkozy n'assume pas. Il ne se cache pas, mais il n'assume pas. Il a besoin de fusibles. L'autre polémique sur sa bravade en Russie ou ses courbettes devant le pape révèlent un second aspect de la Présidence: Sarkozy sort facilement de son costume présidentiel. Où est donc le complexe ?

EDVIGE, ou la trouille des sondages
Nicolas Sarkozy a décidé, seul, de la fusion des services de renseignement intérieur en juin dernier (RG et DST), et de leur rattachement à son autorité. Comme souvent, la réforme fut menée en deux temps : une réflexion de bon sens (la guerre moderne repose désormais davantage sur le renseignement); une commission d'experts qui pond un « Livre Blanc » reprenant les consignes présidentielles; puis le passage à l'acte: le 1er juillet dernier, la DCRI, Direction Centrale du Renseignement Intérieur, et EDVIGE étaient nées. Nicolas Sarkozy connaît parfaitement le contenu du dossier. Il lui a été présenté lors du Conseil des Ministres du 25 juin.

Au retour des vacances, la polémique enfle. Sarkozy se cache. Les promoteurs du fichier EDVIGE avancent en vain deux arguments : il serait « normal », car la police doit faire son travail et « la violence a évolué ». Et ce fichier serait « sans gravité », car pratiqué depuis longtemps. Ces arguments ont été balayés cette semaine. 150 000 signataires soutiennent la pétition contre EDVIGE. Sarkozy recule. Il émet des doutes sur les critères sexuels, critique la communication, exige de revoir la copie. Bref, il a peur que cette affaire ruine sa timide remontée dans les sondages.

Pour cette affaire, le fusible s'appelle Alliot-Marie. Michèle Alliot-Marie.

Tapie, Clavier, ou « les copains d'abord »
Après le couac corse, l'image de la semaine, c'est celle de Bernard Tapie pendant 4 heures devant la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale. Rassurez-vous, Nicolas Sarkozy nous expliquera plus tard que c'est bien le signe que le Parlement est important. L'audition de Tapie n'a rien changé et ne changera rien. Elle a donné une tribune au tribun, c'est déjà cela. « A aucun moment, strictement à aucun moment, on ne peut voir la main du pouvoir dans la décision de faire l'arbitrage », y a déclaré l'ancien homme d'affaires. Deux jours après, il allait à l'Elysée. Coïncidence évidemment.

Pour cette affaire, le fusible s'appelle Lagarde. Christine Lagarde. C'est elle qui assume tout pour son Président. On soupçonne pourtant que la bienveillance de l'Etat vis-à-vis de Bernard Tapie ait débutée quand Sarkozy était ministre de l'économie et des finances, deux ans avant une élection présidentielle où le même Tapie annonça son soutien paradoxal au candidat de l'UMP. Qu'importe, Lagarde assume. Le Président se cache, ou plutôt, il a mieux à faire.

Crise économique, ou l'échec caché
Autre sujet, même attitude. Avez-vous entendu le « Président du pouvoir d'achat » prendre la parole sur un sujet économique depuis la rentrée ? Moi, oui. C'était à Saint Nazaire, vendredi 6 septembre. Sarkozy s'est frotté à quelques futurs chômeurs des chantiers navals, pour leur expliquer, comme l'an passé à Gandrange, que « Les malins, ils parlent ; les autres, ils font. » Rien sur le reste. Sarkozy est ailleurs. Il va parler développement de l'intéressement sur les terres de Ségolène Royal jeudi 11 septembre. Après le soufflé du RSA (Revenu de Solidarité Active), cherche-t-il à se relancer sur le terrain social pour troubler le jeu de la gauche ? Le Président évite de s'expliquer sur l'efficacité sociale du RSA ou sur les raisons de le faire payer par les classes moyennes, bouclier fiscal oblige. Similairement, il ne parle JAMAIS de la récession qui s'annonce. La Banque de France a pourtant confirmé cette semaine le niveau faible de la croissance, et la "stabilisation" de l'inflation à un niveau record (3,2%). On a aussi appris, jeudi, que l'économie, pour la première fois depuis 2003, a détruit au deuxième trimestre 2008 plus d'emplois qu'elle n'en a créé. Qui s'alarme ? Pas le Président.

Pour cette affaire, les fusibles s'appellent Fillon et Lagarde (encore elle).

Benoît XVI et « Sarko le Catho »
Quand le pape débarque sur le tarmac d'Orly, Sarkozy sort de son rôle. Il n'est plus le Président de la République Française. Il est « Sarko le catho », qui ne peut retenir l'émotion de sa foi. Il affirme que la laïcité doit être positive, comme si elle l'était négative par nature. Alors que Benoît XIV préfère dénoncer l'antisémitisme, et louer le climat pacifié entre les religions et l'Etat en France, Sarkozy s'emballe dans de souverains poncifs: « La laïcité positive, la laïcité ouverte, c'est une invitation au dialogue, à la tolérance et au respect. » Que doivent penser les athées quand ils s'entendent conseiller que « ce se serait une folie de nous en priver (des religions, ndlr), tout simplement une faute contre la culture et contre la pensée » ? Nicolas Sarkozy commet une faute contre sa fonction et contre notre pensée. Il ne maîtrise pas ses émotions.

Russie, ou la bravade du « petit garçon »
On ne reprochera pas à Nicolas Sarkozy d'avoir tardé à répondre à la crise géorgienne. Mais il s'est planté; il a cru que Poutine et Medvedev auraient été calmés cet été par son aller-retour Cap Nègre-Moscou un mardi du mois d'août. Pour sa seconde visite, lundi dernier, la mise en scène était rodée. La troïka européenne partait à Moscou avec une concession majeure en main: le maintien des forces russes dans les deux provinces séparatistes qui profitèrent de la crise pour déclarer leur indépendance. A considérer l'énervement américain, on comprend que le compromis européen est mince. La Russie a sauvé l'essentiel, son contrôle sur la région. Les ambitions étaient modérées, le résultat fut là. Sarkozy n'a pu s'empêcher de mettre en scène son « succès », et de le faire savoir: « On est content. Honnêtement, ce n'était pas gagné d'avance ! Je mets au défi qui que ce soit d'obtenir mieux ». Le lendemain, le ministre russe des Affaires Étrangères expliquait que ses troupes resteraient dans la région ... pour longtemps. L'ami Poutine, samedi 13 septembre, a avoué : « Nos relations présentent un caractère constructif, et progressivement nous avons établi des rapports très amicaux. Nous nous confions davantage l'un à l'autre. Et, je vais vous faire une confi–dence, comme il s'intéresse aux arts martiaux, nous avons décidé de faire un entraînement ensemble. » Même Le Monde le reconnaît, la Russie a tiré profit de la crise géorgienne. Pourquoi Sarkoy a-t-il besoin de rouler des mécaniques ?

Cette semaine, Nicolas Sarkozy s'est caché des sujets majeurs: Edvige, Tapie, pouvoir d'achat, le président n'était plus là. il a préféré faire l'acteur à Moscou ou afficher sa foi personnelle devant le Pape.

Ami sarkozyste et laïc, où es-tu ?

Existes-tu ?
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MessageSujet: Pas d'argent dans les caisses mais Scarpia le nabot dépense sans compter   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMer 17 Sep - 15:42

Le président de la République a commandé un avion tout neuf pour ses déplacements. Il devrait s'y sentir à l’aise…
Le président des Etats-unis a son Air Force One, Nicolas Sarkozy aura son Airbus A330. On ne sait pas encore si cet avion sera affublé d’un sobriquet qui claque autant que celui de George W. Bush, mais on sait déjà qu’il sera très confortable.

D’après la Dépêche du Midi, le ministère de la Défense a finalisé la commande du nouvel appareil de la République. Acheté d’occasion pour faire des économies (le pouvoir d’achat ma bonne dame…), ce joujou n’aura pourtant rien d’un coucou. Exit l’A319 incapable d’effectuer de longs déplacements sans escales, l’Airbus A330 permettra à notre président de sillonner le monde sans s’arrêter trop souvent à la pompe. Ne reste plus qu’à l’aménager pour qu’il réponde au standing et aux besoins de ses occupants.

Toujours selon la Dépêche du Midi, Air Force Un (appelons le comme ça) devrait être bien équipé. Une zone de travail avec un espace secrétariat, des ordinateurs, des moyens de reproduction (sic) et de communication cryptées, des leurres anti- missiles, une chambre à coucher : bref, un palais présidentiel volant. On comprend que le président ait eu besoin d’un avion plus confortable et plus adapté aux longues distances. Depuis son élection à la tête du pays, il a réalisé l’équivalent de cinq tours du monde pour ses déplacements.

Dommage qu’il ne puisse pas cumuler des miles…
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MessageSujet: ...et deux Falcons en prime !   Un malade megalo et parano Icon_minitimeJeu 18 Sep - 15:44

L'Elysée confirme l'achat d'un "Air Force One"
Citant l'Elysée, l'AFP a annoncé hier soir qu'un Airbus A330 et deux Falcon 7X ont été commandés par le ministère de la Défense pour remplacer plusieurs appareils du parc d'avions gouvernementaux. "Un premier contrat a été notifié pour la transformation d'un A330 et un second l'a été à Dassault Aviation pour deux Falcon 7X", indique cette même source qui n'était pas en mesure de préciser quand ces commandes ont été passées, leur montant et les dates de livraison prévues. Le plan de renouvellement, devrait s'étaler "sur au moins six ans".
Concernant l'Airbus, l'hebdomadaire Air et Cosmos et la Dépêche ont récemment annoncé qu'il s'agissait d'un A330-200, comme nous l'annoncions en juin dernier, avec la photo de l'appareil d'Air Caraïbes qui sera probablement acheté d'occasion pour être transformé en avion VIP.
Deux escadrons de l'armée de l'air sont concernés par le transport de passagers, VIP ou non.
L'ETEC (Escadron de Transport, d'Entraînement et de Calibration) est l'héritier du GLAM (groupe de liaisons aériennes ministérielles), dissous en 1995. Basé à Villacoublay, l'ETEC aligne quatre Falcon 50, deux Falcon 900, deux Airbus A 319 CJ, sept TBM 700 et trois hélicoptères Super Puma. Sa flotte de Falcon est vieillissante : les avions sont entrés en service dans les années 80. Les "50" devraient être remplacés par des "2000" et les "900" par des "7X", les deux appareils jets d'affaires de Dassault-Aviation. La revente sur le marché de l'occasion d'appareils disposant encore d'un bon potentiel peut permettre de financer l'achat d'avions plus neufs. Cela relève donc de la bonne gestion d'une flotte aérienne. L'Escadron de Transport 3/60 Esterel, dont les cinq avions sont basés à Roissy-Charles de Gaulle, aligne cinq Airbus: trois A 310-300, entrés en service en 1994 et deux A 340, à long rayon d'action (12000 km) acquis d'occasion en 2006 auprès d'Austrian Airlines. Ces appareils sont régulièrement utilisés lors des voyages présidentiels, mais ne sont pas aménagés spécialement pour les VIP (Very Important Person).
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MessageSujet: crime de lèse majesté   Un malade megalo et parano Icon_minitimeSam 20 Sep - 7:29

Un artiste peintre parisien n'en revient toujours pas.

(Publicité)
A 78 ans, il a été placé en garde-à-vue plus de 10 heures.Et qu'avait fait ce "dangereux" septuagénaire ?

Ben... Il avait roulé accidentellement sur le pied d'une fillette de 8 ans, mardi dans le 14ème arrondissement à Paris...

Que ça ?

Ben oui...

Mais quelle est la raison de cette procédure bien lourde pour un simple incident?

Aucune explication précise... Si ce n'est, que le pied sur lequel a roulé accidentellement le septuagénaire appartient à la fille de la demi-sœur de... Nicolas Sarkozy.Mais bon là ce n'est que supputation...La jeune victime ne souffre que d'un léger hématome.

Dix heures de garde-à-vue pour un hématome ?

Heureusement que notre artiste peintre ne lui a pas cassé le pied.

Là, il était quitte pour de la prison ferme..."C'est une procédure classique en cas de délit. La fillette était sur un passage piéton, l'homme a commis une faute de conduite. Il y a une non-observation des règles de prudence, ce qui est répréhensible. Il a été placé en garde à vue le temps qu'on procède aux examens de la fillette et aux dépistages sur lui." explique néanmoins sur 20minutes.fr un officier de police.

Aucun rapport, donc avec le président de la République?

«Les policiers ont été informés très rapidement de ça, il y a eu pas mal de coups de téléphone au commissariat", confie encore l’officier à 20 Minutes.

Quand le membre d’une famille connue est concernée, ça provoque toujours ce genre d’animation. Mais ça n’a pas eu de conséquences sur la procédure, qui est celle d’un accident de la circulation avec une sérieuse faute de conduite. Tout ça n’a rien à voir avec l’affaire Clavier, où il y a eu une intervention directe du ministère de l’Intérieur.»

"Il y a des histoires de ce type tous les jours en France et en Navarre." confie au même site, le secrétaire général de l’Union syndicale de la magistrature, Laurent Bedouet.
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MessageSujet: une chanson qui convient bien à la clique !   Un malade megalo et parano Icon_minitimeLun 22 Sep - 17:39

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MessageSujet: au pain sec et à l'eau   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMer 15 Oct - 9:13

au pain sec et à l'eau
Après une hausse spectaculaire des dépenses de l'Elysée, le Président est, lui aussi, frappé par la crise. Pour 2009, le Château se voit contraint de prendre le tournant de la rigueur. Le Président n'a pas pour autant renoncé à tous les atours du pouvoir.



(Flickr-licence cc) Le président de la République aurait-il pris conscience de l'ampleur de la crise qui frappe l'économie mondiale? Après une augmentation de 2,5 millions d'euros (+8,4%) au cours de l'année 2007 - du jamais vu depuis 2003 - « en 2009 les dépenses de l'Elysée seront soumises à la règle du zéro volume », selon la lettre Profession politique. C'est dire si l'heure est grave.
Dès l'arrivée de Nicolas Sarkozy, trois postes de dépenses avaient explosé : les frais de personnel (+10,9%) par suite des nombreux recrutements effectués par le président ; les travaux d'entretien de l'Elysée étaient passés de 1,9 à 3 millions d'euros, soit une hausse de 53%.
Enfin, la rémunération du président de la République a connu, dès 2007, une première et discrète augmentation : « La dotation présidentielle - en fait l'argent de poche du président – passant selon le député PS René Dosière de 101.125 euros à 130.638 euros (+29%)».

Coupes sombres dans les charges de personnels
Mais tout ça, c'était le bon temps. L'Elysée prend désormais le tournant de la rigueur. Les documents budgétaires évoquent même un « plan d'économies ». Christian Frémont, le directeur de cabinet du président aurait prévu de tailler plus particulièrement dans les dépenses de personnels « en encourageant la mobilité et en rognant un peu sur les effectifs : les charges de personnels représentent près de 70 millions d'euros sur un total de 112 millions ». Fini de jouer, donc, pour le personnel de l'Elysée.
En revanche, pendant la crise, le tourisme présidentiel continue. Nicolas Sarkozy n'a pas renoncé à s'offrir son coucou personnel : un Airbus A330 transformé en avion VIP. A sa décharge, le Président a la bougeotte. Au cours des douze premiers mois de son mandat, il avait déjà effectué davantage de voyages à l'étranger que ses trois prédécesseurs réunis…
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MessageSujet: Augmentation du pouvoir d'achat Elyséen   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMer 15 Oct - 15:49

Sa petite entreprise...connait pas la crise comme dit la chanson !!! lol!

Il n’y a pas de problème de pouvoir d’achat pour l’Elysée»
InterviewRené Dosière, député apparenté PS, dénonce l’opacité du budget de l’Elysée, son augmentation de 11,5%, avec un Nicolas Sarkozy «dépensier», une hausse des frais de réception et la présence de fonctionnaires «clandestins»…

Vous maintenez, en dépit des dénégations de la présidence, que le budget de l’Elysée est en forte augmentation ?
Oui, parce que nous ne parlons pas exactement de la même chose. Moi je compare le budget 2009 prévu (112,3 millions d’euros) avec le budget 2008 voté (100,8 millions). Là, l’augmentation est de 11,5%. Par contre, la présidence de la République fait la comparaison non pas avec le budget voté, mais avec le budget tel qu’il sera à la fin 2008 après réajustement (110 millions). C’est une manipulation budgétaire simpliste pour éviter de faire paraître une augmentation du budget. En réalité, depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy, le budget augmente dans des proportions qu’on n’a pas connues depuis 5 ans. En 2007, l’augmentation a été de 8,4%, soit 4 fois plus vite que l’augmentation des dépenses de l’Etat, et en 2008 c’est 6 fois plus vite. On s’aperçoit aussi qu’en cours d’année il y a une rallonge budgétaire de 2,2 millions en 2007 et en 2008 de 9 millions…

Donc l’Elysée ment quand il affirme que «le budget de la Présidence ne progresse pas» ?
L’Elysée s’efforce de présenter les choses de la manière qui lui soit la plus favorable et évite de faire apparaître Sarkozy comme un dépensier, ce qu’il est pourtant.

La réintégration dans le budget de l’Elysée des dépenses d’autres ministères pour le compte de la présidence n’a-t-il pas apporté une clarification ?
Oui, il y a eu une opération vérité. C’est la première fois que le budget de l’Elysée est présenté ainsi. Mais nous n’avons aucune information sur l’origine de ces fonds. Sur les 70 millions de dépense réintégrés, nous ne savons pas quel est le ministère qui les finance. Ce sont toujours les ministères qui paient, puis l’Elysée les rembourse. Mais à quel niveau, et avec quelle répartition entre ministères ? On ne sait pas.

Vous parlez de «clandestins» à l’Elysée. C’est-à-dire ?
C’est lié à la réintégration des dépenses des autres ministères. En fait, on ne sait pas combien de personnes chaque ministère met à disposition. L’Elysée dit qu’il y en a 872 au total. Or j’ai interrogé chaque ministère et j’en trouve 150 de moins… Ces 150-là, ce sont des clandestins. Ça fait 2 ans que j’interroge les ministères pour avoir des détails et on ne veut pas me répondre. Si on ne veut pas faire la lumière, c’est qu’il y a quelque chose qui n’est pas clair.

Quelle est la part des transports dans le budget ? Augmente-t-elle?
Les déplacements du Président sont nombreux. Ils sont surtout beaucoup plus coûteux. Pour 2009, la hausse prévue pour les transports est de 20 millions d’euros (+33% par rapport à 2008). Du temps de Chirac, c’était 5 à 6 millions par ans. Je ne cherche pas à remettre en cause les déplacements du Président, mais la hausse du nombre de déplacements ne suffit pas à expliquer l’augmentation de leur coût, qui est surprenante. Dans ces voyages, il y a sans doute trop de monde: des invités personnels – souvenez-vous de Jean-Marie Bigard présent lors du voyage au Vatican –, des membres de sa famille, des gens de la bonne société… C’est d’ailleurs une habitude prise du temps de Mitterrand. J’ai déjà posé une question écrite sur le déplacement en Chine. Là, il y avait vraiment beaucoup de monde. Et une autre sur celui en Guyane en février 2008, où 9 avions ont été utilisés pour ce déplacement… Aux deux questions, je n’ai eu aucune réponse.

Qu’en est-il des rémunérations des collaborateurs du Président ?
Ils sont 98. Selon l’Elysée, ils sont 7 de plus que sous Chirac. En revanche, la masse salariale des collaborateurs a augmenté de 26% en 2008 et pour le budget 2009 elle augmente encore de 20% ! Il n’y a pas de problème de pouvoir d’achat pour les collaborateurs du Président, ni pour Sarkozy d’ailleurs. Pour les Français, c’est une autre affaire. Sur ces salaires, il n’y a aucun élément d’information. C’est ce que l’Elysée appelle un maximum de transparence... en réalité, c’est le flou le plus total.

Et les frais de réception ?
Ils ont augmenté. L’ensemble des dépenses courantes, dans lesquelles sont comptabilisés les frais de réception, augmentent de 25% l’année prochaine (de 16,3 millions en 2008 à 20,5 en 2009). Dans les dépenses courantes se trouvent aussi les frais postaux ou de télécommunication. Mais, là aussi, on ne nous donne aucun détail. Sous Emmanuelle Mignon, la première directrice de cabinet de Sarkozy, on avait un peu plus de transparence. On nous aurait dit de combien augmentent les télécommunications, le coût des fournitures par exemple. Mais là, plus rien.
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MessageSujet: Oui, sa petite entreprise connait pas la crise !   Un malade megalo et parano Icon_minitimeJeu 16 Oct - 9:38

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MessageSujet: Poupées vaudou: le chef de l'Etat demande le retrait de son effigie   Un malade megalo et parano Icon_minitimeJeu 23 Oct - 15:27

Poupées vaudou: le chef de l'Etat demande le retrait de son effigie
AP | 23.10.2008 | 12:11
Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris examinera vendredi à 15h la demande de Nicolas Sarkozy qui exige, au nom de son droit à l'image, le retrait de la vente de poupées vaudou à son effigie commercialisées depuis le 9 octobre, a-t-on appris jeudi auprès de l'éditeur.

Le président de la République réclame 1 euro de dommages et intérêts, a précisé Jean-François Kowalski, le directeur général de la maison d'édition K&B qui se déclare surpris que M. Sarkozy "accorde autant d'importance à un projet humoristique" et juge "totalement disproportionnée" cette demande de retrait.

Joint par l'Associated Press, Me Jean-Pierre Mignard, l'avocat de Ségolène Royal, a indiqué qu'il ne poursuivrait pas l'éditeur des poupées vaudou. Cette maison d'édition commercialise également une poupée à l'effigie de la dirigeante socialiste.

L'ensemble se présente sous forme de coffret comprenant une poupée et un manuel vaudou accompagné de 12 épingles, a précisé M. Kowalski. Les deux poupées sont vendues au prix de 12,95 euros. La maison d'édition a édité 20.000 coffrets avec l'effigie de M. Sarkozy et 12.000 à celle de Mme Royal.

"Sauf décision de justice, on restera déterminé à faire vivre nos ouvrages", a déclaré M. Kowalski à l'Associated Press. L'éditeur se déclare "relativement serein" face à cette action judiciaire et espère que la justice "confirmera nos impressions", a-t-il ajouté.

Le 16 octobre, l'avocat du chef de l'Etat, Me Thierry Herzog, avait écrit à l'éditeur lui expliquant que le chef de l'Etat disposait d'un droit à l'image, exclusif et absolu, quelque soit son statut et sa notoriété.

Nicolas Sarkozy, depuis sont élection, a déjà saisi à trois reprises la justice. Une première fois pour s'opposer à une campagne publicitaire de la compagnie Ryanair qui utilisait une photographie du couple présidentiel; la deuxième contre un journaliste du "Nouvel Observateur" et la semaine dernière contre l'ancien directeur des Renseignements généraux Yves Bertrand. Il s'est par ailleurs porté partie civile dans l'affaire Clearstream. AP
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MessageSujet: Scarpia dans la crise   Un malade megalo et parano Icon_minitimeJeu 23 Oct - 15:44

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MessageSujet: Lèse majesté   Un malade megalo et parano Icon_minitimeLun 27 Oct - 7:33

Donc, comme vous le savez, jeudi 28 août dernier, vers 11h00 Hervé Eon, militant de PRS, se rendait à vélo, à la manifestation contre la politique de Sarkozy, prévue à midi place de la mairie à Laval, à l’occasion de la venue du Président de la République dans cette ville. Il avait apporté un carton (format 21×29,7) sur lequel était inscrit "Casse toi pov’con" … en référence à la désormais célèbre formule prononcée le 23 février 2008 par Nicolas Sarkozy à l’endroit d’un visiteur du salon de l’agriculture qui refusait de lui serrer la main. Hervé est arrêté séance tenante et il est mis en examen pour délit d’offense au chef de l’Etat. Il est convoqué en qualité de prévenu, le jeudi 23 octobre 2008 à 14h00 au tribunal correctionnel de Laval, pour avoir «offensé par parole, écrit, image ou moyen de communication, en l’espèce un écriteau avec les inscriptions "casse toi pov con", le Président de la République française.» Je suis cité comme témoin de moralité par la défense. Je serai donc jeudi au procès.

Mais vendredi 24 octobre je vais à la réunion que propose PRS pour comprendre la crise financière et ses implications. Dominique Plihon, professeur d’économie financière, orateur de la soirée, est président du Conseil scientifique d’ATTAC. Seuls les super malins qui ont tout compris en écoutant Jean-Marc sylvestre peuvent s’en dispenser. En effet il n’existe aucun remède contre leur addiction. Même pas une crise générale du capitalisme. Leur cas est désespéré. Mais à présent je dois parler du cas «Eon et son carton» et de son crime si spécial.

LE CAS «EON ET SON CARTON»

Je pense qu’Hervé Éon est très mal parti. Son crime est immense au vu de la loi, s’il est avéré. Le délit d’offense au Président de la République date de la loi sur la presse de 1881. A l’époque il était puni d’une peine de prison. L’article 26 de la loi de 1881 actuellement en vigueur prévoit que «l’offense au Président de la République est punie d’une amende de 45 000 euros.» Attention: la loi tape large. Les moyens potentiels de l’offense sont conçus par elle de manière très extensive. Lisez cette énumération: «soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par tout moyen de communication au public par voie électronique». Une définition aussi extensive donne au Président de la République ou à des personnes qui font du zèle pour son compte, le moyen de poursuivre très facilement les expressions de désapprobation ou d’humeur à son égard. Car je me demande s’il existe une façon d’offenser qui ne puisse être invoquée! Ici un écriteau, mutin certes, mais adressé en quelque sorte à la cantonnade aura suffi. En effet chacun voudra bien noter que le carton de l’ami Hervé ne dit pas à quel «pov’con» il s’adresse. Le fait d’être un «pov con» ne peut suffire à faire inculper qui que ce soit. La preuve: quand bien même le plus illustre des Français en flétrirai un quidam, ce dernier n’en tire aucun droit de poursuite. Ainsi le pêcheur traité de «pov’con» par le chef de l’état ne peut porter plainte contre lui. Mais il semblerait qu’une situation nouvelle et paradoxale existe dans le cas inverse, dorénavant à propos de cette assertion. En effet, si Eon est condamné il sera établi que, du seul fait que le président a prononcé ces mots, n’importe quelle autre personne qui les utilise vise non pas le pêcheur sus mentionné ou un autre «pov con» de son acabit ou assimilé, mais le chef de l’Etat lui-même. Hum! hum! En bonne logique cela ne s’explique pas … A tel point qu’on peut se demander si l’on est en droit de reproduire une photographie du fameux panneau «casse toi pov’con » du camarade Hervé Eon … puisque celui-ci est considéré par les forces de l’ordre comme constitutif d’un délit. Par exemple si je le fais ici est-ce que quelqu’un va demander au bureau du Sénat de lever mon immunité parlementaire pour pouvoir m’inculper d’offense au chef de l’Etat? Je me pose la question d’un pur point de vue juridique à propos de la nature de la liberté d’expression dans notre pays. En effet pour ma part je suis très républicain et je n’ai aucune intention d’offenser le chef de l’Etat mais seulement de le combattre absolument et en tout sur le plan politique. Donc je vais tester tout cela selon la méthode de la science, c’est-à-dire en faisant une expérience concrète, vérifiable et reproductible. Je place en illustration l’assertion incriminée. C’est une expérience très excitante pour moi et j’en suis sûr pour tous mes lecteurs. En effet nous allons observer en direct la réaction du milieu politique ambiant. Serais-je poursuivi? Je pourrais l’être de deux façons. Premièrement en application de la jurisprudence «Eon et son carton» que l’on peut formuler ainsi: «toute personne déclarant aux alentours du passage du chef de l’Etat «casse toi pov con!» est passible de 45 000 euros d’amende». Ultérieurement la loi pourrait préciser le périmètre dans lequel cette affirmation cesse d’être considérée comme adressée au chef de l’État et qu’elle devient réputée ne s’adresser qu’à un importun ordinaire. Second motif de poursuite, après que j’ai publié cette illustration et fait ce commentaire: on considèrerait que je cherche à inciter les autres à agir de façon offensante pour le chef de l’état alors qu’il s’agit d’un délit. Or cette sorte d’incitation est justement punie par la loi. Pour être honnête je ne crains pas trop cette poursuite. En effet ce sera un jeu d’enfant pour moi de faire valoir qu’il n’existe aucune distance, entre un ordinateur où l’on lirait cet article et le passage du chef de l’Etat, qui me place dans le rayon établi par la jurisprudence «Eon et son carton». Cependant je dois mentionner que mes conseillers juridiques sont moins catégoriques. Plusieurs prétendent que si quelqu’un lit sur son ordinateur portable ma note et son illustration alors qu’il se trouve sur le parcours du chef de l’Etat dans le rayon «Eon et son carton» et brandit son écran d’ordinateur je pourrai être considéré d’une part comme incitateur au délit d’offense et secondement complice de celui-ci en ayant fourni le visuel électronique qui aura permis le délit lui-même. Bigre. Je dois donc y réfléchir. Il me semble conforme à la dignité de ma fonction de ne pas prendre le risque, notamment à la veille d’un procès sur ce sujet où je suis cité à comparaitre comme témoin, cette convocation m’ayant été faite par un huissier se rendant spécialement à ma rencontre au Sénat.

Un vieux délit d’opinion ressuscité

J’ai dû creuser l’histoire de ce genre d’affaire. L’utilisation pénale de ce délit est très révélatrice politiquement. En effet il est un quasi monopole d’usage des présidents de droite de la cinquième République. Alors que les présidents de la IIIème République ne l’ont utilisé que 6 fois en 59 ans, le général De Gaulle y a eu recours près de 500 fois … ce qui en dit long sur le climat qui régnait aux débuts de la Vème République. Encore utilisé par George Pompidou, ce délit fut complètement abandonné par la suite. Ni Valéry Giscard d’Estaing ni François Mitterrand n’y eurent recours et pas davantage Jacques Chirac. Mais, surprise, en 2007, Sarkozy décida de le réactiver. Le nouveau président fut à l’initiative de plusieurs poursuites contre des militants exprimant une opposition à son égard. Une affiche étudiante présentant une caricature de Sarkozy en train de faire un doigt d’honneur tomba ainsi sous les foudres de la justice. Ainsi qu’une mère de famille choquée par les manières brutales de la police de Sarkozy et qui protestait pour cela auprès d’un sous préfet. Le zèle du ministère de l’intérieur pour engager de telles poursuites n’est d’ailleurs pas visiblement sans embarrasser la justice elle-même. Relevons que dans les deux cas précédents, aucune condamnation n’a finalement été prononcée.

Le crime de lèse-majesté

Si la justice est embarrassée avec le «délit d’offense au chef de l’Etat» c’est justement parce qu’il renvoie directement à l’ancien «crime de lèse majesté». Cette incrimination est très ancienne puisqu’elle remonte à l’antiquité romaine. Les empereurs Auguste et Pompée l’utilisèrent notamment pour réprimer des opinions insolentes ou critiques à leur égard. La gravité de ce crime trouvait d’ailleurs son fondement dans une sacralisation de la personne du souverain, placé «en majesté» au dessus des lois. Il est vrai que l’empereur de la Rome antique surplombait une société politique drôlement agitée et très portée au crime ainsi que l’avait expérimenté le premier César lui-même … C’est cette définition qui perdura sous l’ancien régime monarchique. Le crime de lèse majesté était utilisé par les rois et les papes pour réprimer de manière très large tout délit d’opinion. A partir du 12ème siècle et du Pape Innocent III le crime de lèse majesté sert ainsi à qualifier l’hérésie et plus largement toute opinion déviante. Quand il y a un abus de pouvoir contre la liberté de conscience, l’église n’est jamais loin.

On comprend aisément pourquoi, dans ces conditions, les Lumières ont été particulièrement critiques envers le «crime de lèse majesté». Nos pères fondateurs y dénonçaient un instrument contre le libre exercice de la raison et la libre expression des opinions. Montesquieu consacre par exemple de nombreuses pages de «l’Esprit des Lois» à dénoncer l’usage abusif du crime de lèse majesté par les monarques. Il explique par exemple que «c’est assez que le crime de lèse majesté soit vague, pour que le gouvernement dégénère en despotisme» (chapitre 7 du livre 12 de l’Esprit des Lois). Et il démontre dans le chapitre 18 du livre 12 de l’Esprit des lois «combien il est dangereux dans les républiques de trop punir le crime de lèse majesté». Cesare Beccaria, le grand penseur des Lumières en matière de justice, consacre également un chapitre au crime de lèse majesté dans «Des délits et des peines». Il y dénonce également les abus entourant cette incrimination: «la tyrannie et l’ignorance ont donné ce nom de lèse majesté à une foule de délits de nature très différente», ajoutant que «dans cette occasion comme dans mille autres, l’homme est souvent victime d’un mot». Il faudra finalement attendre la révolution de 1830 pour que le lent travail des Lumières aboutisse finalement à l’abrogation pure et simple du «crime de lèse majesté» dans le code pénal. Ca ne durera pas. La troisième République et surtout la cinquième République, monarchique en diable et bouffie du culte du grand homme, ressuscitent la répression de ce délit de confort sous le nom d’«offense au président». Le délit en question est d’ailleurs aussi dans le collimateur de la Cour européenne des droits de l’homme par un arrêt du 25 juin 2002. Celle-ci a donc contraint la France à abroger en 2004 le délit similaire d’«offense à chef d’Etat étranger» qui avait valu à la France d’être condamnée pour violation de la liberté d’expression et d’opinion …

Effacer l’opposition

La volonté sarkozyste de ressusciter ce vieux délit d’opinion n’est pas anecdotique. Elle s’intègre dans une logique d’ensemble de déni de démocratie qu’est le sarkozysme en politique. Cette stratégie est globale chez le président de la République. Elle est très politique. Cela a commencé avec la soi-disant «ouverture» du gouvernement à des personnalités issues de la gauche. Son but n’était pas du tout d’élargir l’assise politique de la droite. Il visait à disloquer la gauche en effaçant ses contours dans la confusion. C’est une manière de refuser le principe même de la contradiction politique qui est le poumon de la démocratie. La même logique est à l’œuvre dans le redécoupage des circonscriptions législatives et le projet de réforme du scrutin régional. Là encore il s’agit de diluer les voix de gauche grâce à un savant saucissonnage des communes et des quartiers. D’autres manipulations électorales sont encore en préparation. Ainsi de la révision du mode de scrutin régional avec lequel la droite espère déstabiliser une partie des majorités de gauche des conseils régionaux. C’est l’idée simple que mieux qu’une adhésion populaire toujours changeante, mieux vaut ôter les points d’appuis de la contestation. Une stratégie suicidaire pour la démocratie. Tant de points allant dans le même sens finissent par dessiner un projet global.

Bataille d’idées

Les pandores qui ont demandé et obtenu la mise en examen d’Hervé Eon réalisent-ils qu’ils ont désigné celui à qui s’adressait le message alors même que cela n’est nullement précisé par le texte…Peu leur importe. Cet acharnement a un but: produire crainte et renoncement chez tous ceux qui sont résistants à la politique présidentielle. En fait Nicolas Sarkozy connaît l’importance de la bataille des idées. Il mène une lutte idéologique méthodique. Il l’a dit à l’ouverture du conseil des ministres au lendemain des municipales, à ceux qui le pressaient d’infléchir sa politique:«Il faut au contraire tout faire pour mettre en œuvre la masse critique des réformes qui permettra de changer les comportements et les mentalités». Changer ce que les gens ont dans la tête. Jusqu’à ce que l’idée même de la critique du système paraisse absurde. Voilà ce qu’il essaie de faire. Ainsi se dessine sous nos yeux la réalité ultime du néo libéralisme: un système global qui pour inclure toute activité dans la sphère marchande doit absorber toute pensée critique dans un espace d’évidences indiscutables. Cette forme généralisée de l’empêchement de penser ou de parler autrement que du même point de vue mérite son nom. Le sarkozysme est un système globalitaire. L’inverse de la démocratie républicaine.

( jean-Luc Mélenchon)
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MessageSujet: Le King of "bling bling"   Un malade megalo et parano Icon_minitimeMar 28 Oct - 7:08

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