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 Les tabous ont la vie dure

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MessageSujet: Les tabous ont la vie dure   Les tabous ont la vie dure Icon_minitimeJeu 10 Fév - 15:14

Homosexualité dans les entreprises : les tabous ont la vie dure
Par TF1 News, le 10 février 2011 à 08h31, mis à jour le 10 février 2011 à 08:35
Près d'un homosexuel sur cinq considère que le climat dans son entreprise lui est "hostile", et à peine la moitié d'entre eux prend le risque de se dévoiler au travail, selon un sondage de l'association de lutte contre l'homophobie au travail l'Autre cercle.

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Quatre ans après une première étude sur la perception de l'homosexualité au sein de l'entreprise, peu de choses ont changé : il y a toujours des comportements hostiles aux homosexuels, souligne un nouveau sondage. Mené entre le 1er janvier et le 30 octobre 2010 auprès de 930 personnes essentiellement homosexuelles sur "la vie des LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) au travail", ce sondage de l'association de lutte contre l'homophobie au travail l'Autre cercle révèle que près d'un homosexuel sur cinq considère que le climat dans son entreprise lui est "hostile", et qu'à peine 53% d'entre eux prennent le risque de se dévoiler au travail.

Dans le détail, 19% des sondés considèrent que "le climat général et quotidien" au travail leur est "hostile" (42% le jugent "neutre" et 39% "bienveillant"). "20% de climat hostile, c'est beaucoup, c'est beaucoup trop", estime Catherine Tripon, présidente de l'Autre cercle. "Pour pouvoir constater ce climat hostile, c'est vraiment qu'il s'agit d'un climat général autorisé (...), et que personne ne réagit, ni la DRH, ni la direction générale", ajoute-t-elle.

Des dérapages peu sanctionnés

En 2010, 26% des personnes interrogées disent avoir été victimes ou témoins de comportements homophobes au travail. Parmi elles, 34% disent en avoir été la victime directe et 51% le témoin direct, tandis que 36% en ont pris connaissance indirectement, et 12% ont été informées par la victime elle-même. Mais à la suite de ces comportements homophobes (moqueries, manque de respect, délation, mise à l'écart, harcèlement, inégalité des droits, violences verbales ou insultes, licenciement, mutation, violences physique, etc.), dans 85% des cas il ne s'est rien passé. Dans seulement 8% des cas, l'entreprise a réagi et donné raison à la victime, et dans 7% des cas, elle lui a donné tort.

Seules 53% des personnes LGBT ont fait la démarche de parler de leur orientation sexuelle (contre 54,2% en 2006). Parmi celles qui ne se sont pas dévoilées, 67% considèrent que si elles étaient identifiées en tant qu'homosexuelles, il y aurait des "conséquences hostiles". Dans les grandes entreprises, l'étude révèle que les LGBT sont d'autant moins visibles qu'ils sont diplômés voire sur-diplômés. Un "plafond de verre" que déplore Catherine Tripon : "encore aujourd'hui, pour les homosexuels, le fait de se rendre visibles peut avoir une incidence sur la suite de leur carrière".

Par TF1 News
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MessageSujet: Pascal l'homo solitaire   Les tabous ont la vie dure Icon_minitimeJeu 10 Fév - 15:15

Interdit de don du sang : Pascal l'homo solitaire
Publié le jeudi 10 février 2011 à 11H00


Pascal, voudrait pouvoir participer au don du sang.

Refoulé lors d'un don du sang, par le centre de transfusion sanguine, à l'hôpital de Rethel, « Pascal », homosexuel, vit très mal ce rejet.

IL pourrait s'appeler « Pascal* ». D'habitude quand il se promène le soir, il a peur. Un peu. Il dit souvent : « J'ai peur de me faire fracasser la figure ». Pascal est un homme. Quand il marche, vu de dos, il est un peu efféminé. Il a choisi au départ d'être coiffeur…
Très vite, il a lâché les ciseaux, pour passer vendeur. Toutefois, il a beau faire, a beau dire. Il a beau changer de métier, a beau essayer de faire comme les autres. Mais il est juste un peu différent. Pascal est homo. A Rethel, ça passe pas.
C'est qu'il dit, et c'est ce qu'il vit, en tout cas. Toute sa vie, il a mené un combat, dur, lourd, rude. Un combat qui l'a peu à peu délivré, usé, revigoré parfois, et le 25 janvier dernier, Pascal s'est fracassé. Son cœur s'est heurté à un mur.
Pendant des années, il a cru à ces combats, la Gay Pride, l'homosexualité libérée, vécue au grand jour, dans les allées parisiennes, certes, mais pas à Rethel, encore pas toutefois. Amoureux des hommes, dans tous les sens du terme, Pascal est donneur de sang.

Motif d'exclusion

Mercredi 25 janvier, il se rend au don du sang organisé - comme c'est le cas régulièrement - à l'hôpital de Rethel. Au moment de remplir le questionnaire, il divulgue sa réelle identité sexuelle : il vit avec un homme et pas avec une femme.
Une information qui pour lui sortait de la bouche d'un honnête homme, devient pour le centre de transfusion sanguine, un motif d'exclusion. Pas question !
Pas question pour un homosexuel de donner son sang. Pascal est révolté, écœuré. Il ne comprend pas pourquoi il est stigmatisé à ce point-là, alors qu'il venait de dire la vérité, et surtout qu'il voulait accomplir un geste généreux.
Sa mère, qui a accepté l'homosexualité de son fils, assez jeune, en est elle-même très affectée.

« Il se sent fiché »

Au plus haut point. « Je ne comprends pas ce qu'il se passe, un hétéro aurait pu très bien être dans un cas similaire, ce qui est incompréhensible aussi. C'est que les femmes homos ne sont pas concernées non plus. Pour mon fils, c'est clair, il se sent fiché, pointé du doigt » explique-t-elle.
Pascal vit avec un homme depuis trois ans. « Sur Rethel, il s'est toujours plus ou moins caché de cette sexualité, qui est toujours vécue, quoi qu'on en dise, comme un sujet tabou ». En dépit du mariage homosexuel.
« La lutte contre l'homophobie n'est pas finie, malheureusement », se plaint la mère. Son fils Pascal, ravale son outrage. Il sait bien que le mariage entre hommes ou entre femmes, c'est du pipo. Et quand il se promènera le soir, avec l'étoile rouge, du sang qu'il n'a pas donné, Pascal aura toujours une peur quelque peu « viscérale » de se faire « fracasser », le cœur.
V.K.
*Pascal est un prénom d'emprunt.
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