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 Les graves secrets du régime...

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MessageSujet: Les graves secrets du régime...   Les graves secrets du régime... Icon_minitimeVen 11 Mar - 7:44

ENDREDI 11 MARS 2011

Les graves secrets de Nicolas Sarkozy
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Jeudi 10 mars, l'agence d'information officielle libyenne a promis la révélation prochaine d'un « grave secret » relatif au financement politique de Nicolas Sarkozy. Le jour même, le président-candidat recevait deux représentants du Conseil National de Transition qui, en Libye, incarne la rébellion au dictateur Kadhafi. Il ne croit plus en une intervention de l'OTAN qui impliquerait désormais directement l'armée française. Il peut se montrer bravache.

Sarkozy ne croit plus en l'OTAN
Jeudi matin, à 10h, Nicolas Sarkozy a donc reçu à l'Elysée Mahmoud Jibril et Ali Essaoui, chargés des affaires internationales par le Conseil national libyen de transition (CNT), « dont la France a salué la création le 6 mars dernier », comme le précisait le communiqué officiel de la Présidence. Il a même pris la peine de raccompagner ses hôtes jusqu'au perron de l'Elysée, pour une grosse poignée de mains bien figée et souriante devant les journalistes et photographes présents. Il y a trois jours, Sarkozy était ailleurs, en province, en campagne... électorale. Mais ce jeudi matin, il s'était gardé quelques minutes pour une reconnaissance tonitruante du CNT.

Immédiatement, le pouvoir libyen a réagi : l'agence officielle libyenne Jana, relayé par la télévision d'Etat, a annoncé avoir « appris qu'un grave secret va entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale ». On pense évidemment à d'éventuelles commissions. La ficelle, libyenne, est un peu grosse. Pourtant, lundi dernier, un intermédiaire dans les ventes d'armements, proche de Brice Hortefeux, était revenu de Libye avec deux journalistes du Journal du Dimanche et la coquette somme de 1,5 million d'euros. Placé aussitôt en garde à vue par les douanes, il a depuis été relâché. Ziad Takieddine était aussi mentionné dans l'affaire Karachi comme l'un des deux intermédiaires imposés par le gouvernement Balladur en 1995 dans le contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan, et également très intéressés dans un autre contrat, cette fois-ci avec l'Arabie Saoudite pour des frégates.

Le régime Kadhafi fait feu de tout bois pour reprendre la main. Aux émissaires rebelles, Nicolas Sarkozy aurait évoqué des attaques aériennes ciblées contre les forces gouvernementales. Cette rumeur est tout aussi grosse. On imagine mal Sarkozy assez imprudent et contradictoire pour promettre une intervention militaire, même ciblée. L'Elysée a d'ailleurs démenti. La seule option militaire évoquée jusqu'à lors était un blocus aérien de la Libye, pour empêcher les représailles contre la résistance au colonel Kadhafi. Une « source » élyséenne a précisé que « la France reconnaît le conseil national comme représentant légitime du peuple libyen » et qu'il « y aura un échange d'ambassadeurs entre Paris et Benghazi.»

Nicolas Sarkozy marche sur des oeufs. Kadhafi est un ennemi facile - même si le Monarque a tant tardé à le reconnaître. Qu'en sera-t-il avec la Syrie, que l'Agence internationale de l'énergie atomique soupçonne de s'équiper en nucléaire militaire ? Qu'en sera-t-il avec l'Arabie Saoudite, où des manifestations pour des réformes politiques se sont déroulées ce jeudi ?

Pour le reste, la Sarkofrance découvre que l'OTAN, dont elle a rejoint le commandement militaire intégré en 2009, ne sert à rien pour une telle crise. L'organisation atlantique serait trop « provocante ». Jeudi, les Etats-Unis annonçaient une intervention humanitaire directe dans l'Est du pays. La Sarkofrance, elle, discute toujours.

Mais chut, c'est un secret.

Sarkozy s'est fait retoqué deux mesures
Mardi, on a pu commenter le revirement tactique de nos pontes de Sarkofrance, sur la déchéance de nationalité. Il a fallu la menace d'un vote contraire de cette disposition controversée de la loi Besson sur l'immigration et la délinquance - pardon - sur l'immigration et l'intégration grâce au ralliement d'une soixantaine de « centristes » de l'UMP pour que Sarkozy recule.

Jeudi, ce fut au tour de la loi Loppsi II de subir un bien plus sévère charcutage. Pour « la première fois dans l'histoire de la Vème République », le Conseil Constitutionnel a censuré autant d'articles dans une loi pourtant votée. Treize articles, sur 142, sont passés à la trappe, dont certains très symboliques de l'inutile obsession sécuritaire de Nicolas Sarkoz, comme l'évacuation de force des terrains occupés illégalement par le préfet ; la sous-traitance de vidéoprotection à des sociétés privées ; l'extension aux mineurs primo-délinquants l'application de peines plancher ; les contrôles d'identité par la police municipale ; la création d'un fonds de concours pour la police technique et scientifique qui aurait du être alimenté par les assureurs.

Pour Nicolas Sarkozy, le revers est sérieux. Mais chut, c'est un secret.

Sarkozy est candidat
Sarkozy, ce jeudi, était surtout candidat. Son agenda officiel de Président était quasi-vide : outre cette rencontre imprévue avec les émissaires libyens, il n'avait qu'un entretien de quelques minutes avec le premier ministre grec Georges Papandreou. En revanche, le candidat avait quelques heures à consacrer à sa campagne de 2012. Il avait invité, aux frais des contribuables, les dirigeants de l’UMP à déjeuner ce midi à l’Elysée. Face à la menace frontiste pour le prochain scrutin cantonal, il a distribué ses gifles : « On virera ceux qui appellent à voter FN! » pour celles et ceux tentés par un rapprochement avec le FN. Et il a tout autant tancé les autres résignés à un « front républicain » comme Gérard Larcher ou Nathalie Kosciusko-Morizet.

Ce jeudi, le ministre de l'intérieur Claude Guéant répondit à une question d'un sénateur qui s'interrogeait sur le sens du débat proposé par Nicolas Sarkozy au sein de l'UMP sur l'islam et la laïcité. Cette réponse fut étonnante : Guéant aurait dû répondre que le débat en question était proposé au sein de l'UMP dans le cadre de la préparation de l'élection présidentielle. A aucun moment, l'Elysée ni le gouvernement ne laissèrent entendre que ce débat, aussi électoraliste soit-il, serait organisé par les autorités du pays.

Pourtant Guéant, ce jeudi dans l'enceinte du Sénat, en justifia la pertinence : « Pourquoi un débat ? Parce que sont apparus des comportements et des pratiques qui ne sont pas conformes au principe de laïcité que nous défendons. » Et il compléta : « des pratiques cultuelles ont été transportées par certains dans l'espace public ; et le communautarisme se développe au prétexte de la religion. Il est dans ces conditions important de confirmer le principe de laïcité, comme l'a dit récemment le président de la République en rappelant l'interdiction du port du voile sur la voie publique.» Claude Guéant s'est trompé de poste. Il n'est plus le grand vizir de l'ombre qui gère ministres ET dirigeants de l'UMP.

Sarkozy est candidat. Mais chut, c'est un secret.
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MessageSujet: Les magouilles du nabot   Les graves secrets du régime... Icon_minitimeMer 5 Oct - 5:36

Comment Sarkozy "débranche" ses opposants
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A tort ou à raison, l'équipe présidentielle a considéré qu'il fallait « débrancher » ses opposants de l'intérieur qu'étaient Dominique de Villepin et Jean-Louis Borloo. Quelques récentes révélations sur les méthodes de la cellule élyséenne sont édifiantes. A l'UMP, les primaires se déroulent en coulisses à coup de chantage, sondages et pressions.

Mardi, l'hebdomadaire l'Express ajoute une pièce au dossier des manipulations sarkozyennes. La compagne de François Hollande, journaliste chez Direct8, aurait été espionnée sur ordre par la DCRI.

Du show ...
Ce mardi matin, Nicolas Sarkozy est arrivé dans le Gard, près d'Alès. Des centaines de gendarmes avaient délogé la quinzaine de protestataires qui s'étaient rassemblés dès lundi soir sur la zone d'atterrissage de l'hélicoptère présidentiel. L'un des manifestants rapidement coffré raconte: « Au petit matin, de gendarmes étaient alignés au bord du terrain, comme pour une battue. Ils avaient des gilets pare-balles, c'était impressionnant. Des hommes en costume et cravate, probablement du service de sécurité de la présidence, se sont approchés et ont donné le signal. On a tous été interpellés ». Ces récalcitrants voulaient simplement rappeler leur opposition aux permis de forage de gaz de schiste accordés dans la région. Des permis que Nicolas Sarkozy avait déjà décidé d'abroger. Rien de grave, donc, mais insupportable pour les photos présidentielles du candidat en campagne.

Le Monarque avait de grandes choses à dire. Depuis la veille, lundi, on l'attendait plutôt sur le terrain financier. L'annonce, par les responsables de l'euro-group, que l'adoption de la prochaine tranche d'aide à la Grèce était reportée a provoqué un nouveau séisme boursier en Europe et ailleurs. L'euro a dévissé face au dollar. Angela Merkel a fait savoir qu'elle avait « parlé » à Papandréou, ce mardi.

Mais non, Sarkozy n'avait pas l'intention de déroger à son agenda anachronique. « Le don des protestants à la France c'est la liberté de conscience » a-t-il déclaré. « C'est un lieu où on célèbre la liberté de conscience, un lieu qui montre les ravages que produit l'intolérance. Je viens ici pour les protestants, mais c'est pour toute la France.»

Il a même repris à son compte l'article 10 de la déclaration des Droits de l'homme de 1789: « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses.»

Sans rire.

... à la cellule...
« L'affaire Borloo » n'a rien de grave, rien de judiciaire. Elle témoigne quand même de quelques moeurs politiques très en vogue à l'Elysée. Quand quelqu'un déplaît, on organise une cellule pour définir, roder puis mettre en oeuvre les éléments du complot visant à le décourager. Concernant Borloo, cette cellule était dirigée par Olivier Biancarelli, comme l'expliquait le Figaro. Celui-même qui deviendrait directeur de campagne de Nicolas Sarkozy depuis que Brice Hortefeux s'est disqualifié dans l'affaire Karachi.

Contre la candidature de Jean-Louis Borloo, l'Elysée a bien travaillé:
- au printemps dernier, une salve de sondages laissait croire à un public transi d'inquiétude qu'une candidature centriste dissidente pourrait empêcher Sarkozy d'un second tour.
- Pour faire contre-poids au sein du camp centriste, et mieux décourager l'entreprise de son ancien ministre, Nicolas Sarkozy misa également sur François Bayrou. De rendez-vous en explication, le rapprochement objectif vers le patron du Modem avait même contraint ce dernier à réaffirmer son indépendance début septembre lors de son université d'été: « Notre entreprise a échoué, le candidat désigné par l'Élysée s'appelle Bayrou. C'est une erreur. » a confirmé un proche de Borloo.
- Enfin, les soutiens parlementaires du président du parti radical valoisien furent un à un découragés ou, à défaut menacés de représailles électorales. Il y a trois mois, deux centristes avaient été attirés au gouvernement.

Mi-septembre, Borloo serait allé rencontrer discrètement Nicolas Sarkozy pour lui faire part de sa décision. La confidence anonyme de l'un des conseillers du Monarque fait froid dans le dos: « Nous savions que Borloo et Villepin étaient en train d'être débranchés. Mais nous ne savions pas quelles modalités Borloo allait choisir pour l'annoncer.»

Lundi, un député UMP, anonyme également, lâchait à un autre journaliste du Figaro: « Nicolas Sarkozy humilie souvent, ne sanctionne jamais, récompense rarement ».

Mardi, à propos du retrait de Borloo de la course présidentielle, Nicolas Sarkozy a eu ce commentaire ambigüe: « C'est plus courageux de renoncer que d'y aller ». Que risquait donc Borloo de si grave s'il s'était obstiné ?

... et l'espionnage.
Mardi, le site de l'Express jetait un autre pavé dans la marre des barbouzeries sarkozyennes: « Des sources policières concordantes, à plusieurs niveaux hiérarchiques, affirment à L'Express qu'au début de 2011, des fonctionnaires triés sur le volet, appartenant à une section de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris, ont reçu l'ordre d'enquêter sur Valérie Trierweiler, journaliste à Paris Match et compagne du leader socialiste ».

Si les faits sont confirmés, s'agissait-il d'une simple enquête de personnalité que les ex-Renseignements généraux aiment tant pratiquer sur des personnages publics ? La préfecture de police de Paris a évidemment démenti.

Dans une autre affaire d'espionnage, de journalistes cette fois-ci, le procureur Philippe Courroye a obtenu quelque répis. Son audition avec la juge qui enquête sur son rôle dans l'espionnage de 3 journalistes du Monde, en juillet dernier, a été reportée.

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