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 Pas dangereux le nucléaire hein !!???

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MessageSujet: rien n'est réglé à Fukushima   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 16:15

Rien n'est réglé à Fukushima

Claude-Marie Vadrot
Politis
ven., 14 oct. 2011 14:17 CDT
Sept mois après l'explosion de la centrale nucléaire de Fukushima, le flou persiste autour des conséquences de la catastrophe. En France, l'indifférence est de rigueur. Le point sur la situation.


Photo : vue aérienne du réacteur n°1 de la central de Fukushima Daiichi - AFP PHOTO / HO / AIR PHOTO SERVICE
Le vieil adage « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles » ne s'applique évidemment pas à l'accident de Fukushima. La rareté des informations disponibles, dans la presse française plus que dans la presse allemande, espagnole ou anglaise, ne signifie pas que les Japonais soient tirés d'affaire. Mais dans un pays où les candidats socialistes au pouvoir ne savent pas si et quand la France doit sortir du nucléaire, dans un pays où le parti majoritaire s'agrippe à son choix énergétique, les médias partent souvent du principe, à l'exception du Monde, de Libération et de Courrier International, que les Français ne s'intéressent plus à la catastrophe japonaise à partir du moment où ils ne risquent pas d'en subir directement les retombées.

Pourtant, le suivi effectué par plusieurs journaux japonais, en dépit des réticences persistantes de Tepco, (l'opérateur industriel de la centrale) à donner des informations fiables, montre que l'accident n'est maîtrisé dans aucun des trois réacteurs entrés en fusion. Malgré la poursuite des injections d'eau de refroidissement, la température y varie de 300 à 500 °. Ce qui signifie que les techniciens ne peuvent pas approcher des réacteurs. En fait, depuis des mois, il ne se passe plus rien. Les ingénieurs ne savent pas quoi faire, en dehors de l'arrosage, et nul ne sait si les réactions en cours ne vont pas durer des mois ou des années. Les réacteurs ont échappé aux hommes et une ou plusieurs explosions liés à la présence d'hydrogène peut survenir à n'importe quel moment.

Pour qu'une intervention soit possible, il faudrait que les trois cuves en fusion repassent sous la limite des 100 °. En attendant, personne ne semble en mesure de dire si le magma de combustibles nucléaires et de métaux est resté dans les cuves où s'il s'est répandu sur le plancher de béton qu'il a peut-être percé. Ce qui impliquerait une dissémination de la radioactivité dans le sol et vers les nappes phréatiques. La situation des piscines de refroidissement du combustible usagé n'est guère meilleure, bien que la température paraisse s'y stabiliser autour de 50 ° contre 80 ° auparavant. Comme les édifices qui abritent ces piscines sont en ruines et fortement contaminés, les barres de combustibles ne pourront pas être évacuées avant plusieurs années. Et sont à la merci d'un tremblement de terre qui jetterait à terre les bâtiments déjà ébranlés.

En ce qui concerne les réacteurs, s'ils se stabilisent un jour à une température raisonnable, aucune technique n'est actuellement disponible pour les démanteler sans entraîner des dégagements supplémentaires de radioactivité dans l'atmosphère. Les spécialistes japonais et français les plus « optimistes » pensent qu'il faudra au moins une vingtaine d'années pour que soit envisagé un début de démantèlement. Opération qui ne pourrait être effectuée qu'après la construction et la mise en place d'un sarcophage de protection dont plus personne ne parle. Il n'est plus question que d'une mince structure en plastique et métal, en cours de construction au dessus du bâtiment du réacteur n° 1. Il est vrai que le retard pris par la préparation -sans même évoquer la construction- de celui que Vinci et Bouygues ont promis de construire à Tchernobyl n'incite pas les ingénieurs à l'optimisme.

Pour mesurer l'étendue des dégâts et l'ampleur de la catastrophe de Fukushima, il faut savoir que la majeure partie des bâtiments et de la zone qui les entoure restent tellement contaminées qu'il est impossible d'y travailler, même avec des équipements spéciaux. L'ensemble des installations émet donc en permanence, comme c'est encore le cas à Tchernobyl, une radioactivité de 30 à 90 microsieverts par heure qui se répand dans les campagnes au gré de la météo. La plupart des cultures, qu'il s'agisse du riz, des légumes ou du fourrage destiné au bétail, sont donc de plus en plus contaminés, jusqu'à une centaine de kilomètres de la centrale. Ce qui prive de revenus les agriculteurs et les éleveurs.

Au delà de la catastrophe économique qui affecte la zone plus ou moins contaminée qui s'étend régulièrement, reste la situation des réfugiés. Ceux qui ont fui le désastre du tsunami et ceux qui s'efforcent d'échapper à la contamination, malgré un manque criant d'informations. Faute de solution de relogement, beaucoup d'habitants sont restés sur place, en désobéissant parfois aux ordres mollement donnés pas des autorités dépassées qui distribuent compteurs et dosimètres de radioactivité au compte-goutte. Beaucoup de ruraux sont restés sur place, beaucoup de paysans qui continuent à cultiver des légumes qu'ils sont seuls à manger. Ils prennent aussi soin d'animaux dont ils ne peuvent plus vendre ni le lait ni la viande.

Le gouvernement japonais est incapable de fournir le nombre de ces dizaines de milliers de Japonais restés dans les zones contaminées. Idem pour le nombre des évacuées. Les autorités nippones sont plus portées, avec l'aide de Tepco et des syndicats agricoles, à organiser des opérations de communication tendant à prouver que la situation n'est pas aussi grave, à la centrale comme dans les provinces touchées, que le prétendent les anti-nucléaires japonais. Et ce alors qu'une information reste encore inexpliquée : pourquoi, hors de la centrale Fukushima, 37 des 57 réacteurs japonais sont-ils toujours à l'arrêt ?
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MessageSujet: Crainte de réactions de fission à Fukushima   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeMer 2 Nov - 16:04

L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), a annoncé mercredi qu'il avait commencé à injecter un mélange d'eau et d'acide borique dans un des réacteurs où une nouvelle réaction de fission nucléaire pourrait s'être produite. Tepco a précisé qu'il s'agissait du réacteur n° 2 de la centrale Fukushima Daiichi, gravement endommagée par un séisme et un tsunami géant le 11 mars (consultez notre dossier : Japon, la grande peur). "Nous ne pouvons pas écarter la possibilité d'une réaction de fission nucléaire localisée", a déclaré son porte-parole, Hiroki Kawamata, ajoutant que l'injection de ces produits était une mesure de précaution.

La fission nucléaire est le processus qui se produit habituellement dans les réacteurs atomiques, mais de façon contrôlée, ce qui n'est pas le cas à Fukushima. Tepco affirme toutefois que la température et la pression à l'intérieur du réacteur, ainsi que le niveau des radiations, n'avaient pas grandement changé. Trois des six réacteurs de Fukushima Daiichi ont été endommagés, de même que la piscine du quatrième, après la rupture de leur alimentation électrique et l'arrêt de leur système de refroidissement, accidents provoqués par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Coup d'arrêt au refroidissement ?

Les craintes d'un redémarrage de fission nucléaire ("recriticalité" selon le jargon des experts) sont apparues après la découverte (en cours de confirmation) de gaz xenon 133 et 135, lesquels sont générés lors d'une fission nucléaire. Ces substances ayant une durée de vie radioactive courte - cinq jours pour le xenon 133 et neuf heures pour le xenon 135 -, la fission qui les a dégagées est forcément intervenue très récemment. "Il est difficile à ce stade d'analyser exactement ce qu'il a pu se produire, compte tenu du fait que nul ne sait dans quelles conditions, où, sous quelle forme se trouve le combustible qui a fondu dans les réacteurs après le 11 mars", a précisé un expert français.

Cette nouvelle avarie intervient alors que, grâce aux mesures prises depuis des mois pour refroidir les réacteurs, les températures au fond des cuves ont été ramenées depuis plusieurs semaines sous 100 degrés Celsius, condition sine qua non pour parvenir à un "arrêt à froid' d'ici à la fin de l'année, selon les objectifs visés.
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MessageSujet: La fission se précise   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeMer 2 Nov - 16:06

Une réaction de fission sème le trouble à Fukushima

En temps normal, la fission est précisément ce qu'on attend d'un réacteur nucléaire. Mais depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, la priorité de Tepco a justement été de stopper cette réaction en refroidissant les réacteurs accidentés.



Tout laissait penser que la situation était sous contrôle à Fukushima, mais l'exploitant Tepco a surpris aujourd'hui en annonçant avoir décelé une nouvelle réaction de fission sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire, l'un de ceux accidentés. « Etant donné les signes, il est certain qu'une fission a lieu », a indiqué Junichi Matsumoto, un responsable de Tepco, évoquant la détection de gaz xénon typiques de la fission nucléaire. Il a précisé que ni la température ni la radioactivité n'avaient augmenté, et que la réaction était sans doute limitée.
En temps normal, la fission est précisément ce qu'on attend d'un réacteur nucléaire : le noyau d'un atome d'uranium est divisé en plusieurs nucléides, émettant des neutrons et dégageant de l'énergie. Mais depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont entraîné la deuxième plus grande catastrophe nucléaire au monde depuis Tchernobyl, la priorité de Tepco a justement été de stopper cette réaction en refroidissant les réacteurs accidentés.
« Il peut s'agir d'une petite réaction de fission qui repart de façon localisée et s'arrête d'elle-même sans générer une chaleur telle qu'elle puisse modifier grandement les mesures de température et de pression dans le bas de la cuve », a expliqué à l'AFP un expert français. Par précaution, dans la nuit de mardi à mercredi, Tepco a injecté 10 tonnes d'eau borée afin d'absorber les neutrons et de stopper un éventuel processus de réaction en chaîne.
Même s'il semble contrôlé, cet écart souligne les difficultés auxquelles reste confronté l'électricien japonais, sept mois après le début de la catastrophe. La semaine dernière, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a fait état d'une contamination radioactive record de l'océan, avec des rejets de césium 137 estimés à 27 millions de milliards de becquerels. « Ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé », selon l'institut français.
Le bras technique de l'Autorité de sûreté nucléaire a précisé que la réévaluation des rejets de césium en mer entre le 21 mars et le 8 avril a « conduit à un résultat environ deux fois plus élevé que celui estimé par l'IRSN en juillet et 20 fois plus important que l'estimation faite par Tepco, publiée en juin ». Son expertise est prisée au Japon, où la confiance des citoyens dans les informations des autorités officielles a sérieusement été compromise depuis la catastrophe.
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MessageSujet: Koriyama (préfecture de Fukushima) va nourrir les petits enfants des écoles avec du riz local récolté cette année   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeDim 6 Nov - 15:57

Koriyama (préfecture de Fukushima) va nourrir les petits enfants des écoles avec du riz local récolté cette année


Bistro Bar Blog
sam., 05 nov. 2011 06:44 CDT
Quelqu'un n'a-t-il pas dit dans la section commentaires que c'était un devoir des adultes de protéger les enfants ? Ce n'est pas le cas à Koriyama, située dans le ''Nakadori'' (tiers du milieu) fortement irradié de la préfecture de Fukushima et où 500.000 becquerels/kg de césium radioactif a été trouvé dans le foin de riz.

La ville va commencer à utiliser le riz de cette année dans les cantines scolaires lundi prochain. Comme le nouveau riz récolté à Fukushima sert totalement au commerce car le test d'échantillon a prouvé qu'il était ''sain'', ce n'est qu'une question de temps avant de nourrir les plus vulnérables et sans voix au chapitre - les enfants.

La pression est bien sûr mise pour utiliser le riz récolté à Fukushima, que même certains cultivateurs ne voudraient pas pour nourrir leur famille.
Pour les consommateurs en dehors de la préfecture de Fukushima, ils n'ont aucun moyen de dire si un sac du nouveau riz contient du riz de Fukushima, si c'est un sac de riz en mélange. Il n'y a aucune réglementation pour indiquer les lieux de provenance si les riz provenant de différents endroits sont mélangés. Toutes les marques diront que c'est ''made in Japan''.

Les magasins de proximité à ''bento'' et ''onigri'' vont probablement présenter du riz de Fukushima. Certains magasins mettent en évidence qu'ils utilisent du riz de Fukushima.

Alors que les consommateurs peuvent toujours éviter, s'ils le veulent, le riz de Fukushima en évitant les riz mélangés et éviter d'acheter du bento dans les magasins de proximité, les enfants des écoles ne le peuvent pas.

Une nation est parfaitement décadente quand ses dirigeants ne pensent qu'à utiliser les enfants comme objets de propagande, et condamnent ces citoyens qui osent élever la voix. Ce n'est pas qu'à la préfecture de Fukushima non plus.

Pas de fin en vue pour l'horreur nucléaire japonaise.
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MessageSujet: Le gouvernement Japonais a discrètement augmenté les niveaux de sécurité sur l'eau potable   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeDim 6 Nov - 16:00

Le gouvernement Japonais a discrètement augmenté les niveaux de sécurité sur l'eau potable


Fukushima Informations
ven., 04 nov. 2011 15:27 CDT
Le 17 Mars ministère de la Santé du Travail et des Affaires sociales sensiblement accru les niveaux de sécurité de l'eau potable. Le changement intervient quelques jours après les explosions à Fukushima Daiichi.

Il est très préoccupant pas seulement parce que ils ont soulevé les niveaux, mais qu'ils l'ont fait sans aucun préavis public réel. Le niveau précédent était de 10 Bq / litre pour les deux césium et l'iode. Les nouveaux niveaux sont de 200 Bq / litre pour le césium et le BQ 300 / litre pour l'iode.

En revanche ici sont les niveaux de l'OMS, l'Allemagne et les Etats-Unis:

OMS = 1Bq/liter
Allemagne = 0,5 Bq / litre
= 0,111 US Bq / litre
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MessageSujet: De nouveaux témoignages   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeLun 7 Nov - 16:35

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MessageSujet: Que se passe-t-il au Japon ?   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeLun 14 Nov - 7:35

Que se passe-t-il au Japon ?

Pierre Fetet
Fukushima.over-blog.fr
mer., 09 nov. 2011 13:46 CST
Après une catastrophe naturelle telle que celle du tsunami du 11 mars qui a ravagé la côte est du Japon, on pleure ses morts, on nettoie les côtes, on déblaie, on reconstruit, on se reconstruit et petit à petit, avec une énorme cicatrice au cœur et dans le paysage, la vie reprend le dessus.

Après une catastrophe nucléaire telle que celle de Fukushima Daiichi, on vit dans un environnement radioactif persistant, on n'ose plus laisser ses enfants jouer dehors, on a peur de ce qu'on mange, on se méfie de la pluie et du vent, on s'inquiète de l'avenir, on craint qu'une nouvelle explosion se produise dans la centrale, on se demande s'il faut partir ou rester, la vie est suspendue à cette éternité radioactive, qui rejoint toujours cet instant où tout a commencé et ou rien ne se terminera.

Huit mois après, la centrale continue de cracher ses radionucléides et le Japon marche sur la tête.

Après la catastrophe de mars 2011, le gouvernement japonais a discrètement augmenté les normes de la radioactivité de l'eau potable : le taux limite précédent était de 10 Bq/litre pour le césium et l'iode. Les nouveaux niveaux sont de 200 Bq/litre pour le césium et 300 Bq/litre pour l'iode. Pour comparaison, alors que le taux recommandé par l'OMS est de 1 Bq/L, l'Allemagne applique 0,5 Bq/L et les Etats-Unis 0,111 US Bq/L. (1)

Alors que l'on sait que les enfants sont plus fragiles face à la radioactivité, le gouvernement persiste à ne pas organiser leur évacuation qui les éloignerait de Fukushima. Dans cette région de ce pays civilisé, les enfants portent des dosimètres destinés à savoir quelle dose de radioactivité ils reçoivent quotidiennement. Mais celui-ci ne mesure pas la contamination interne. Pourtant on sait que rien que le fait de nouer ses lacets provoque une contamination au césium. Quel est l'avenir de ces enfants ?







Au lieu de rassembler les déchets radioactifs dans une zone et une seule afin de ne pas contaminer plus le pays, les Japonais ont semble-t-il décidé de répandre ces déchets radioactifs dans le pays entier. La ville de Tokyo a ainsi décidé d'acheminer des déchets radioactifs dans le site de la baie de Tokyo.

Un député japonais a bu l'eau filtrée de la centrale de Fukushima Daiichi pour démontrer aux médias que le système de décontamination fonctionnait bien et qu'il ne fallait pas avoir peur.

Les médecins donnent des conseils fallacieux à la population au sujet de la radioactivité : conserver une bonne humeur protégerait des effets néfastes des radiations ; le plutonium ne serait pas si dangereux que ça. Alors que la radioactivité est un phénomène physique qui casse les molécules ADN, provoque des maladies et des mutations génétiques, ces pseudo-scientifiques font croire des inepties aux ignorants. (2)

Le gouvernement nippon veut envoyer les denrées contaminées par la catastrophe de Fukushima comme aide humanitaire dans les pays du tiers-monde.







Pour éviter la faillite de l'entreprise Tepco, l'État japonais vient de lui accorder une aide de 8 milliards d'euros. Mais les actionnaires, qui ont touché depuis dix ans des milliards d'euros, ne sont pas inquiétés. Privatiser les profits, socialiser les pertes : de nos jours, plus aucune compagnie, qu'elle soit bancaire ou industrielle, n'échappe à cette règle universelle. Au Japon, c'est la double peine : le contribuable est non seulement contaminé, mais en plus il met de sa poche pour continuer à faire vivre le plus gros pollueur de la planète.

D'après les sources officielles, la crise nucléaire serait sur le point d'être résolue avec un « arrêt à froid » des réacteurs. Pourtant, les radiations atteignaient il y a quelques jours 620 millisieverts par heure au premier étage du bâtiment de l'unité 3, "le plus haut niveau enregistré sur place depuis le début de la catastrophe".

Le ministère des sciences et de l'éducation a stoppé la publication des cartes de contamination du Japon depuis un mois. La raison pourrait être que ces cartes révèlent des concentrations trop fortes de radioactivité dans des régions jusque là connues pour avoir été épargnées. Comme toujours quand il y a rétention d'information, il faut se tourner vers les réseaux parallèles pour être informé convenablement. Yukio Hayakawa, scientifique japonais spécialisé dans les cendres volcaniques, vient de diffuser une carte de la contamination radioactive des cendres d'incinération du Japon. Ces cendres sont représentatives des déchets ménagers des Japonais, c'est-à-dire entre autres de ce qu'ils mangent. Le résultat est alarmant.

Bref, le Japon ne s'en sort pas et prend des décisions incompréhensibles, sans rapport avec l'attente des gens. Etant donné que la radioactivité, à l'échelle humaine, est un problème sans solution, cette crise nucléaire nippone n'aura pas de fin, tout comme la catastrophe nucléaire de Tchernobyl qui, 25 ans après, n'a toujours pas trouvé d'épilogue. L'urgence aujourd'hui est d'aider les populations à être mieux informées des dangers de la contamination par la poussière et la nourriture, et à évacuer toutes les personnes qui vivent dans des territoires fortement contaminés.

Pour terminer sur une note optimiste, je voudrais rendre hommage à un homme remarquable, Alain de Halleux, cinéaste humaniste qui fait en ce moment même un reportage sur les enfants de Fukushima. Son témoignage, dans un blog intitulé « Carnet de voyage » est à lire, absolument. Il raconte mieux que quiconque la vie des gens, là-bas, ses rencontres, ses peurs et ses espoirs.



et



Notes :

(1) Et chez vous, vous êtes-vous jamais demandé si on mesurait la radioactivité de l'eau régulièrement ? Connaissez-vous le taux limite ? Savez-vous si votre gouvernement a prévu de l'augmenter en cas d'accident nucléaire ?

(2) Mais au fait, dans votre entourage, qui connaît vraiment les effets de la radioactivité sur la santé ? Si vous habitez à moins de 100 km d'une centrale nucléaire, y a-t-il des exercices d'évacuation ou de confinement ? S'il y a un accident, saurez-vous quoi faire ? Vous demandera-t-on aussi de garder le sourire pour vous protéger des radiations ? C'est probable. Source.

Sources générales : merci à Etienne Servant pour son fil d'info quotidien Fukushima information et à Laurent Mabesoone pour ses infos de terrain.

http://houseoffoust.com/group/?p=1897#more-1897
http://www.mhlw.go.jp/stf/houdou/2r9852000001558e-img/2r9852000001559v.pdf
https://www.youtube.com/user/kna60#p/a/u/1/4IYg2tNtKmg
http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/japon-des-dosimetres-pour-les-34-000-enfants-de-la-ville-de-fukushima_1002116.html
http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/11/japon-3-novembre-suite.html
http://aweb2u.free.fr/dotclear/index.php?post/2011/11/05/Cest-la-destinee-des-enfants-daccepter-les-debris
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-au-japon/201111/01/01-4463354-un-depute-japonais-boit-de-leau-de-la-centrale-de-fukushima.php
http://fukushima.over-blog.fr/article-peut-on-boire-du-plutonium-sans-danger-81653115.html
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EUtBrUuY3Ng
https://www.youtube.com/watch?v=dzqeRRjFMJ0&feature=related
http://www.bastamag.net/article1897.html
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0201730348293-a-fukushima-des-niveaux-de-radiation-inquietants-detectes-sur-l-un-des-reacteurs-244922.php
https://www.facebook.com/groups/226456997370638/314889448527392/?notif_t=group_activity
http://kipuka.blog70.fc2.com/blog-entry-439.html
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MessageSujet: du césium radioactif détecté dans du riz   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeVen 18 Nov - 7:13

Japon : du césium radioactif détecté dans du riz


Ria Novosti
jeu., 17 nov. 2011 13:03 CST
Pour la première fois depuis l'accident en mars dernier à la centrale de Fukushima, des traces de césium radioactif ont été retrouvés dans du riz japonais, a annoncé dans un communiqué de presse l'administration de la préfecture de Fukushima.

Un niveau de césium radioactif de 630 becquerels par kilogramme (la norme fixée par le gouvernement est de 500bq/kg) a été mesuré sur un échantillon de riz récolté à Onami, une localité de la préfecture de Fukushima.

Il s'agit du premier cas de forte contamination de riz, aliment de base au Japon.

Après l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima, les autorités de cette préfecture nippone ont procédé à deux reprises à une inspection du riz.

Les accidents survenus dans la centrale de Fukushima-1 à la suite d'un séisme ont provoqué plusieurs fuites radioactives sur le site. Les autorités ont procédé à l'évacuation de la population vivant dans un rayon de 30 km autour de la centrale.

Des traces de césium et d'iode radioactifs ont été détectées dans le sol, l'eau de mer ainsi que dans des denrées alimentaires, non seulement dans la préfecture de Fukushima, mais également dans les régions alentour.
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MessageSujet: Des traces d'éléments radioactifs détectés dans l'air français   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeVen 18 Nov - 7:15

Des traces d'éléments radioactifs détectés dans l'air français


Maxisciences
mar., 15 nov. 2011 12:49 CST
Mardi, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a annoncé que des traces d'iode 131, provenant de rejets radioactifs venant d'un pays étranger encore inconnu, ont été détectées dans l'air en France, sans pour autant présenter de risque sanitaire.

Ce sont plusieurs pays d'Europe centrale qui ont déclenché l'alerte. Il y a peu, les réseaux scientifiques de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) l'ont en effet informé (IRSN) que des pays européens avaient détecté dans leur air de l'iode 131 à l'état de traces. Une annonce qui a poussé l'Institut a effectué ses propres analyses pour rechercher la présence éventuelle de cet élément radioactif en France.

Et effectivement, les premiers résultats des tests réalisés ont bien révélé dans l'air français des traces d'iode 131, mais à des niveaux de concentration ne dépassant quelques microbecquerels par mètre cube et proches de la limite de détection des instruments de mesure, selon l'IRSN. La présence de l'élément ne présenterait donc aucun risque pour la santé des populations, a tenu à souligner l'Institut cité par l'AFP.

Alors que la présence d'iode 131 dans l'air est tout à fait inhabituelle à cette échelle du territoire national, l'IRSN explique que l'élément doit provenir de rejets radioactifs anormaux dans l'atmosphère et venant d'un pays étranger. Néanmoins, l'origine et la date des rejets restent pour l'heure inconnues. Une chose est sûre : le phénomène n'a rien à voir avec l'accident nucléaire de Fukushima, au Japon, tandis que l'iode 131 a une courte durée de vie et voit sa radioactivité diminuer de moitié tous les huit jours.

Sur son site, l'IRSN explique ainsi qu'il réalise actuellement des calculs de rétro-trajectoires pour tenter de localiser la provenance des masse d'air ayant transporté l'iode 131 détecté.
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MessageSujet: Les Japonaises unies contre les mensonges d'Etat   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeVen 25 Nov - 16:25

Les Japonaises unies contre les mensonges d'Etat

Philippe Pons et Philippe Mesmer
Le Monde
mar., 22 nov. 2011 14:31 CST
Elles sont en première ligne. Actives au sein d'associations et d'ONG oeuvrant pour la prise en charge des personnes âgées, pour l'éducation, pour la défense de l'environnement ou pour la sécurité alimentaire, les Japonaises animent une solidarité locale exprimée lors de la plus grande manifestation antinucléaire, le 19 septembre à Tokyo.

La majorité des participants était des femmes. Un millier d'entre elles, venues de Fukushima, manifestaient à nouveau le 29 octobre dans les rues de Tokyo pour demander des mesures de protection de leurs enfants, protester contre la collusion de l'administration et des intérêts privés pour minimiser un danger mal évalué, et rappeler les valeurs que l'Etat est censé défendre, à commencer par la protection de la population.

La diffusion de cartes des dépôts de matières radioactives, d'inquiétantes mesures de radiation réalisées plus ou moins officiellement, des informations comme la leucémie aiguë contractée par Norikazu Otsuka, présentateur de la télé qui consommait en direct des produits de la préfecture de Fukushima, alimentent la méfiance des mères japonaises qui n'ont souvent qu'un seul désir : déménager.

"Je n'ai aucune confiance dans ce que dit le gouvernement, confie Kozue Nogami, dont la petite fille est à l'école primaire à Tokyo. Ni dans les médias qui ne font que reprendre le discours officiel." Ce qui les retient : l'emploi du mari, le prêt pour la maison familiale.

Contraintes de se débrouiller, ces mères créent des blogs pour échanger les informations ou font leurs courses sur Internet, où elles trouvent des produits venant de l'ouest du Japon, présumés plus sûrs. Mme Nogami, dont le budget alimentaire a augmenté de 15 000 yens (145 euros) par mois, oblige sa fille à apporter une gourde d'eau à l'école. Elle aimerait que cette dernière puisse aussi apporter son bento (plateau-repas) pour ne pas avoir à manger à la cantine, mais le proviseur n'y est pas favorable.

Ces gestes simples se heurtent souvent au mur des conventions sociales japonaises, très normatives. Le ministère de l'éducation véhicule l'idée que rien ne prouve l'impact direct des radiations sur la santé. "Tout va bien, ne vous inquiétez pas" est le discours martelé par les autorités et les médias, que les mères ne veulent pas entendre.

Leur mobilisation leur a permis d'obtenir des concessions, comme l'indication de l'origine des aliments - dont la plupart viennent de l'Est et du Nord - et des mesures de radiation dans les écoles.

Chez celles, majoritaires, qui suivent le discours officiel, il suffit de peu pour faire surgir la crainte. "Nous n'avons aucune info, dit une résidente de l'arrondissement de Nakano, proche de celui de Setagaya où de hauts niveaux de radiation ont été relevés. Mes fils mangent à l'école mais je suis inquiète."

Les initiatives des mères tokyoïtes prennent une autre dimension chez celles de la préfecture de Fukushima. Là, plusieurs font état de symptômes inquiétants chez les enfants : saignements de nez, diarrhées, inflammation de la thyroïde. Ecologiste pratiquant l'agriculture biologique à Kawamata, à 35 km de la centrale accidentée, Sachiko Sato, mère de quatre enfants et activiste du Réseau pour sauver les enfants des radiations, souligne le "fossé entre ceux qui ont quitté la région et ceux qui sont restés". Ce qui est son cas : elle a envoyé ses enfants dans une autre ville, mais n'a pas quitté sa maison. "La région de Fukushima est un champ de bataille entre ceux qui ont la folie de penser qu'ils peuvent dominer la nature et ceux qui la chérissent", dit-elle.

Mme Sato juge insuffisantes les mesures de surveillance périodique des enfants par une échographie de la thyroïde. Comme beaucoup de Japonais, elle accuse l'Etat d'utiliser les 2 millions d'habitants du département de Fukushima comme cobayes pour collecter des données, tout en affirmant qu'il n'y a pas de danger. Les dosimètres donnés aux enfants ne sont pas nominatifs. Les données rassemblées servent à établir des taux moyens pour la région.

Les victimes de la catastrophe nucléaire se sentent dans la position de celles des victimes des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945, avance Mme Mari Takenouchi, membre de l'Association des atomisés, qui rassemble des victimes du nucléaire depuis Hiroshima jusqu'à Fukushima.

Jusqu'au traité de San Francisco de 1952 qui rendit sa souveraineté au Japon et "conformément aux ordres du général MacArthur, commandant des forces d'occupation", le sort des atomisés "est resté un secret militaire" et "il était interdit aux médecins japonais de les examiner", rappelle le docteur Shuntaro Hida, 94 ans, qui était médecin à l'hôpital militaire d'Hiroshima et a miraculeusement survécu. "A la suite de l'accident de Fukushima, ajoute-t-il, des centaines de parents sont venus me consulter, alarmés par les saignements de nez ou les gonflements de la thyroïde de leurs enfants. Je ne savais quoi leur dire."

Au-delà du politique, les demandes des Japonaises portent le débat sur le terrain émotionnel plus fondamental du droit à la vie, analyse l'anthropologue David Slater de l'université Sophia à Tokyo. C'est sur ce terrain que se plaçait déjà Michiko Ishimure, institutrice à Minamata, victime dans les années 1950-1960 d'une intoxication au mercure déversé dans la mer, qui fit des milliers de morts et d'enfants handicapés. Par ses livres mêlant romanesque, poésie et journal intime, elle contribua à une lente prise de conscience de cette dramatique pollution industrielle. "A Minamata se sont heurtés deux mondes : celui de pêcheurs qui vivaient en symbiose avec la nature et un autre pour lequel la nature n'était qu'un objet à asservir", disait-elle.

Un demi-siècle plus tard, avec l'image du "champ de bataille" qu'est devenue la belle région de Fukushima (probablement rayée de la carte pour des décennies), Sachiko Sato fait le même triste constat. Aucune leçon n'a été tirée d'un drame révélateur des risques que la course à la rentabilité faisait courir à une population.
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MessageSujet: sympa !   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeLun 28 Nov - 4:35

TEPCO : Les substances radioactives appartiennent aux propriétaires fonciers, elles ne sont plus à nous


The Asahi Shimbun
jeu., 24 nov. 2011 06:47 CST
Traduit par Fukushima Informations

Au cours des procédures judiciaires concernant un terrain de golf radioactif, Tokyo Electric Power Co, a stupéfait les avocats en disant que l'exploitant n'était pas responsable de la décontamination, car il n'est plus «propriétaire» des substances radioactives.

"Les matières radioactives (comme le césium) qui ont été dispersées et sont tombées de la centrales nucléaires de Fukushima n ° 1 appartiennent aux propriétaires individuels là, pas à TEPCO," a déclaré l'exploitant.

Cet argument n'est pas très convainquant pour les entreprises qui possèdent et exploitent les Sunfield Nihonmatsu Golf Club, à seulement 45 kilomètres à l'ouest de l'usine sinistré de TEPCO dans la préfecture de Fukushima.

La Cour de district de Tokyo a également rejeté cette idée.

Mais dans une décision décrite comme incohérente par les avocats, la cour a essentiellement libéré TEPCO de la responsabilité des travaux de décontamination, en disant que les efforts de nettoyage devrait être fait par les gouvernements centraux et locaux.

Bien que la bataille juridique s'est déplacée vers une juridiction supérieure, les observateurs ont déclaré que si la décision du tribunal de district devient un précédent, les coffres des gouvernements locaux pourraient être vidés.

Les deux sociétés de golf en août ont déposé par une disposition provisoire avec la Cour de district de Tokyo, exigeant de TEPCO de décontaminer le terrain de golf et payer environ 87 millions de yens (1,13 millions de dollars) pour les frais d'entretien de plus de six mois.

L'argument de TEPCO sur la propriété des substances radioactives a attiré une vive réaction des avocats représentant les Sunfield Nihonmatsu Golf Club et Sunfield propriétaire.

«Il est de bon sens que les substances sans valeur telles que des retombées radioactives ne seraient pas appartenir à des propriétaires fonciers», l'un des avocats dit. «Nous sommes sidérés du raisonnement de TEPCO."

Le golf est hors service depuis le 12 Mars , le lendemain du séisme du tsunami qui a déclenché la crise nucléaire à l'Est du Japon .

Les entreprises souhaitent rouvrir le cours en Juillet, mais les niveaux de radiation, contrôlé par le gouvernement municipal Nihonmatsu en Juin, étaient au-dessus des limites de sécurité nationale.

Le 10 août, un niveau de 2,91 microsieverts par heure a été enregistré 10 centimètres au-dessus du sol au départ du sixième trou. Le niveau était de 51,1 microsieverts par heure près d'un fossé de drainage dans un espace de stationnement pour les voiturettes de golf, un niveau comparable à la zone Ottozawa d'Okuma, 2,4 km de l'usine.

Mais TEPCO à mis en doute la fiabilité de ces chiffres.

«Il y a place pour le doute sur la capacité de l'équipement de mesure de la ville et de la précision des enregistrements," ont il déclaré

TEPCO a même suggéré que les niveaux de contamination au terrain de golf ne poserait pas de problème: «. Il y a des sites à l'étranger avec une lecture annuelle de 10 millisieverts de radiation naturelle"

Le tribunal de district le 31 octobre, non seulement a rejeté l'argument de TEPCO que des retombées radioactives appartiennent à des propriétaires individuels, il a aussi dit des mesures de radioactivité de la ville étaient crédibles.

Par ailleurs, le tribunal a statué que les entreprises ont le droit d'exiger des travaux de décontamination par TEPCO.

Mais le tribunal a poursuivi en disant que les administrations centrales ou locales doivent être responsables pour le travail de décontamination, compte tenu de l'efficacité de leurs opérations de nettoyage jusqu'à présent.

Le tribunal de district a également rejeté la demande des compagnies d'indemnisation, affirmant que les opérations de golf aurait pu être repris parce que les niveaux de radiation ont été inférieur à 3,8 microsieverts par heure, à l'aune fixé par le ministère de la science en avril pour autoriser l'utilisation des cours d'école.

Les entreprises de golf ont immédiatement fait appel de la décision du tribunal de district.

Avocats: ces opérations ont été suspendues au terrain de golf en raison des risques potentiels pour la santé des employés et des clients.

«Il est naturel que l'employeur prenne en compte la santé de ses employés», l'un des avocats dit.

Sunfield Nihonmatsu Golf Club affirme qu'il ne sait pas quand elle peut rouvrir.

Le Fukushima préfectoral Golf Association, citant "les niveaux de radiation élevés", a annulé un tournoi au terrain de golf qui était prévue pour début Juillet. Les fairways et les greens sont envahis par l'herbe et les mauvaises herbes.

"Nous avons demandé à 15 travailleurs à temps partiel, y compris les caddies, à rester chez eux depuis Mars 12," a déclaré Tsutomu Yamane, directeur délégué du club de golf. «Nous avons également demandé à tous les 17 employés qui travaillent à la réception et la gestion des installations, sauf pour un employé, de quitter volontairement en Septembre."

La compagnie a commandé un contrôle de radiation pour vérifier le golf le 13 novembre. Il a été détecté 235 000 becquerels de césium par kilogramme d'herbe, un niveau qui mettrait la zone en une zone d'exclusion selon les normes de sécurité appliquéees après la catastrophe de Tchernobyl en 1986.

Le 17 novembre, du strontium radioactif à 98 becquerels par kilogramme a été détecté dans l'herbe et la terre.

Interrogé sur les doutes concernant les mesures de radiation de la ville par TEPCO, le maire de Nihonmatsu Keiichi Miho a déclaré: «Nous avons fait des efforts plus grands lorsque nous avons effectué les contrôles."

Un responsable de la TEPCO a déclaré à l' Asahi Shimbun que cette société s'abstiendra de tout commentaire sur la bataille juridique....
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MessageSujet: Après le désastre on aurait pu s'attendre à un autre raz de marée : des millions de personnes, au Japon, et de par le monde, s'entassant aux abords des centrales, clamant leur dégoût et leur exaspération,   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeLun 28 Nov - 16:03

Après le désastre on aurait pu s'attendre à un autre raz de marée : des millions de personnes, au Japon, et de par le monde, s'entassant aux abords des centrales, clamant leur dégoût et leur exaspération, vilipendant les promoteurs et marchands du nucléaire, accusant les gouvernements complices de l'horreur programmée, exigeant sur l'heure la fin de la marchandisation sauvage, le contrôle démocratique de toutes les énergies collectives, la réappropriation démocratique immédiate de toutes les ressources naturelles et industrielles, la fin des cartels de la mort. C'était bien le moins que l'on pût espérer. Or que vit-on? Qu' entendit-on? Rien, ou presque rien, si peu de choses... Que l'on allait, bien entendu, vérifier les centrales, que le contrôle serait drastique, et que pour le reste on réfléchirait! J'ai même entendu un responsable, d'une société privée bien sûr, déclarer doctement que les centrales les plus anciennes étaient forcément les plus sûres, puisque les contrôles y auront été plus fréquents que pour les neuves! Autant dire qu'un poubelle roulante de l'ex RDA est plus sûre que nos récentes voitures électroniques! Mais nos VIP bonimenteurs n'en sont pas à un boniment près!

Les esprits bien pensants se fixent sur les aspects techniques : quel est le degré de risque évaluable, comment faire face à l'imprévu etc. Mais la dimension politique est gaillardement ignorée. Comment admettre que ce soit le privé, avant tout soucieux de rentabilité capitaliste, qui construise et gère les centrales? Pourquoi les Etats sont-ils si complaisants à l'égard des promoteurs? Pourquoi la population, concernée et exposée au premier chef, est-elle tenue à l'écart de toutes les décisions? Que signifie être démocrate, et citoyen d'une société démocratique, si le plus grave et le plus important échappe totalement à la connaissance du citoyen? Quelle est cette démocratie où le citoyen délègue ses pouvoirs tous les cinq ans à une minorité irresponsable et toute puissante, qui use et abuse de son pouvoir sans consulter sur les enjeux décisifs de la vie et de la mort? Démocratie purement formelle, sans contenu, sans conscience ni moralité. Démocratie bananière, colonialiste, oligarchie, cynisme ploutocratique.

La quasi indifférence devant l'horreur démontre deux choses : la première c'est que le système économique ne changera pas d'un iota, persévérant irrésistiblement dans sa boulimie thanatocratique d'exploitation des ressources, considérant en somme les "accidents" et les catastrophes comme des dommages collatéraux, aussi négligeables que les "bavures" du nazisme. Voyez le Golfe du Mexique : on replâtre les fonds marins, ... et on recommence à forer. Jusqu'à la prochaine. Combien faudra-t-il de catastrophes pour que le modèle en cours soit sérieusement interrogé? Mais chaque catastrophe, après l'émotion immédiate, est immédiatement oubliée. Et puis, cela se passe toujours ailleurs... Comme si la terre n'était pas une et la même pour tous! On continue à penser en termes locaux, régionaux, nationaux au grand maximum. Que nous importe le Japon? Mais songeons un court instant : si c'était Fessenheim, la Vallée du Rhin ou la Vallée du Rhône? On croit s'en tirer en célébrant hypocritement la "dignité" du peuple Japonais. Et si les Japonais s'étaient levés comme un seul homme contre l'incurie de leur gouvernement et la veulerie de leurs sociétés d'exploitation? Mais tout se passe comme si n'était de mise qu'une sorte de fatalisme tacite, de résignation mutique au désastre. "C'est la vie" me disait une brave dame à qui je demandais ce qu'elle pensait de l'événement! "La vie", mais quelle vie? C'est à se demander si les hommes ont encore envie de vivre, si secrétement ils ne sont pas lassés de cette vie présente, si la mort n'est le secret désir au coeur de notre société, au coeur de nos contemporains? Si nous ne sommes pas à présent dans l'âge du "Dernier Homme" décrit par Nietzsche, âge de la facilité, du plus-de-jouir, de l'indifférence cosmique, de la résignation à la fatalité, du nihilisme planétaire.

Double question donc : politique-géopolitique, et anthropologique. C'est notre destinée même, notre vouloir, notre vouloir-vivre, notre désir de vivre qui est interrogé dans ces décours monstrueux de notre modernité. Il n'est pas sûr, aujourd'hui, que la pulsion de vie soit assez forte pour repousser l'émergence catastrophique des pulsions de mort.

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MessageSujet: Les émissions radioactives de l'accident nucléaire de Fukushima revues à la hausse    Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeMar 29 Nov - 5:00

Les émissions radioactives de l'accident nucléaire de Fukushima revues à la hausse

Stanislas Merlet
Notre Planète
mar., 22 nov. 2011 13:18 CST


Explosion à la centrale de Fukushima en mars 2011
© AFP PHOTO / HO / NHK
Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par le Dr. Andreas Stohl de NILU (institut norvégien de recherche atmosphérique) a fourni de nouvelles informations sur la quantité de matière radioactive qui a été libérée dans l'atmosphère lors de l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima, endommagée par le séisme et le tsunami au Japon en mars 2011.

L'étude montre que les rejets radioactifs sont bien plus important que les annonces du gouvernement japonais, mais également que les piscines utilisées pour stocker les éléments radioactifs ont contribué de manière significative aux émissions de césium 137, un élément extrêmement dangereux tant pour ses propriétés physiques que pour sa longue période radioactive (30 ans). "Il ne fait aucun doute que l'accident de Fukushima est le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl, notamment en terme d'émissions de xénon 133 et de césium 137", confirme Andreas Stohl.

Les travaux de recherche sont basés sur l'observation effectuée depuis plusieurs stations de surveillance dans le monde, un modèle de dispersion atmosphérique, ainsi que sur les informations concernant le cours des événements lors de l'accident. "Nos calculs sont basés sur environ 1000 mesures effectuées au Japon, aux Etats-Unis et en Europe. Cette étude est la plus complète existant aujourd'hui sur le sujet.", déclare Andreas Stohl.

Tout indique que les rejets de césium 137 ont à la fois commencé et se sont terminés plus tôt que prévu. La quantité libérée est estimée à 36 PBq (unité de mesure de l'activité d'un radionucléide du système international, un pétabecquerel valant dix puissance quinze becquerels). Cela correspond à 42% des rejets de Tchernobyl, ce qui fait de l'accident Fukushima la deuxième plus grosse émission de césium 137. 80% de cet isotope serait parti dans l'océan, tandis que 19% aurait été déposé sur le territoire japonais.

Les résultats de l'étude montrent en outre que les rejets de xénon 133 ont été d'environ 16700 PBq. C'est le plus grand rejet civil jamais enregistré, environ 2,5 fois plus élevé que lors de l'accident de Tchernobyl en 1986. Sa dispersion aurait commencé dès le matin du 11 mars, après le tremblement de terre. Le xénon 133 n'est absorbé que dans une faible mesure par le corps humain, ses effets sur la santé sont donc moins préoccupants. "Il est cependant primordial de comprendre ce qu'il s'est passé durant l'accident.", précise Andreas Stohl.

Cette étude(1) a été menée par des chercheurs de NILU, de l'Université des Ressources Naturelles et des Sciences de la Vie de Vienne(2), de l'Institut Central Autrichien de Météorologie et Géodynamique(3), de l'Université Polytechnique de Catalogne(4), et de Goddard Sciences de la Terre, Technologie et Recherche (Columbia, USA)(5)
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MessageSujet: Fukushima : 8% du territoire japonais contaminé au cesium radioactif   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Déc - 16:42

Fukushima : 8% du territoire japonais contaminé au cesium radioactif


Ouest-France
mar., 29 nov. 2011 13:25 CST
Alors que le débat sur l'avenir du nucléaire fait rage en France, cette carte fraîchement publiée par le ministère japonais des Sciences invite à hiérarchiser les enjeux: sanitaires avant d'être économiques, encore que...


Carte extraite du quotidien Asahi Shimbun
Ce ministère considère comme "contaminées" toutes les zones où la radioactivité mesurée (dont a été soustraite la radioactivité naturelle) dépasse les 10 000 becquerels au mètre carré.

Au total, plus de 30 000 km2 ont été contaminés au cesium-137 (et au cesium-134), par quatre gros nuages dans les deux semaines qui ont suivi l'explosion des réacteurs de la centrale de Fukushima-Daichii. La pluie et la neige ont rabattu les particules au sol, qui en est tapissé.

La zone contaminée s'étend sur 8% du territoire de l'archipel.

C'est la superficie de la Belgique.

C'est peu ou prou celle de la Bretagne à quatre (27000 km2) ou cinq (34000 km2) départements. Or le cesium-137, très facilement assimilé par l'organisme via le lait par exemple, est l'élément qui pose la plus grave menace à long terme pour la santé humaine, avec une demi-vie de 30 ans.

Il y a dix jours, les autorités japonaises ont ordonné le retrait de la vente de riz récolté dans la région de Fukushima : des tests avaient révélé une radioactivité hors normes (630 bq par kg au lieu des 500 admis) dans un échantillon cultivé à 50 km du lieu de l'accident.

Depuis, de nouveaux échantillons ont révélé une radioactivité encore supérieure (jusqu'à 1050 bq par kilo) et de nouvelles interdictions ont été prononcées. Ce qui n'a pas empêché du riz contaminé de se retrouver bel et bien dans les paniers à provisions, comme l'écrit l'Asahi Shimbun.

Pour voir la carte suivre ce lien

http://fr.sott.net/articles/show/6206-Fukushima-8-du-territoire-japonais-contamine-au-cesium-radioactif
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MessageSujet: Fukushima: le béton de l'enceinte de trois réacteurs sans doute entamé   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeSam 3 Déc - 5:50

Fukushima: le béton de l'enceinte de trois réacteurs sans doute entamé


Le Point
jeu., 01 déc. 2011 13:21 CST


Le combustible nucléaire qui se trouvait dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale accidentée de Fukushima a rongé une partie du béton de l'enceinte de confinement, sans toutefois traverser la coque en acier, selon des hypothèses de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco).
Le combustible nucléaire qui se trouvait dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale accidentée de Fukushima a rongé une partie du béton de l'enceinte de confinement, sans toutefois traverser la coque en acier, selon des hypothèses de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco).

Dans un rapport d'analyses rendu public mercredi soir, Tepco explique que ses nouveaux calculs laissent supposer que le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu, percé la cuve sous pression et est tombé sur le plancher en béton de l'enceinte de confinement, le traversant sur une profondeur qui pourrait atteindre 65 centimètres.

Le combustible fondu se trouverait ainsi par endroits à 37 centimètres de la coque en acier, elle-même entourée d'un bâtiment de béton reposant sur une dalle de 7,6 mètres d'épaisseur.

Une partie du combustible des deux autres réacteurs -- les réacteurs 2 et 3 -- a également fondu en partie, percé la cuve sous pression et commencé de tomber sur le béton, le rongeant sur quelques centimètres.

Tepco estime cependant que grâce à l'eau déversée, le processus d'érosion du béton est stoppé.

L'opérateur ne peut pour le moment qu'échaffauder des hypothèses à partir de simulations informatiques, sur la base de diverses mesures effectuées par des instruments de télécontrôle. Nul ne peut se rendre compte de visu de l'état réel des réacteurs, à cause de rayonnements si élevés qu'ils interdisent à l'homme d'approcher le coeur des installations.

Il faudra des années avant d'y parvenir.

Les réacteurs 1, 2 et 3, les plus endommagés sur les six de Fukushima Daiichi, ont été victimes d'une perte totale de système de refroidissement à cause du tsunami du 11 mars, ce qui a entraîné la fusion du combustible et des explosions d'hydrogène qui ont soufflé les bâtiments supérieurs, projetant d'énormes quantités de matières radioactives dans l'environnement.

La situation est désormais à peu près stabilisée et la température des réacteurs maintenue sous 100 degrés, mais une aggravation n'est pas totalement écartée en raison des risques sismiques permanents dans la région.

Cet accident atomique, le pire depuis celui de Tchernobyl en 1986, a forcé des dizaines de milliers de personnes à abandonner leur domicile situé à moins de 20 km du complexe, et poussé au total 150.000 résidents de la préfecture de Fukushima à déménager.
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MessageSujet: Fukushima : Tepco fait face à une nouvelle fuite d'eau radioactive   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeMar 6 Déc - 5:54

Fukushima : Tepco fait face à une nouvelle fuite d'eau radioactive


Maxisciences
lun., 05 déc. 2011 12:56 CST
Une fuite d'eau radioactive dont une partie s'est déversée dans l'océan Pacifique a été détectée au sein de la centrale nucléaire de Fukushima. D'après l'opérateur Tepco, qui a annoncé ce nouvel incident ce lundi, 45 tonnes d'eau contaminées ont ainsi été découvertes autour d'un condensateur.

C'est un nouvel épisode inquiétant alors que la situation semblait s'améliorer au sein de la centrale accidentée de Fukushima. Une fuite d'eau contaminée par des substances radioactives a été détectée dans l'installation, a annoncé ce lundi l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco). Une partie de ce liquide se serait déjà déversée dans l'océan Pacifique.
Pour l'heure, 45 tonnes d'eau contaminée ont été découvertes autour d'un condensateur, rapporte l'AFP. C'est près d'un système de décontamination des eaux usées que la fuite se serait produite. Des sacs de sable ont été installés pour ériger une barrière en urgence, et ainsi empêcher l'écoulement de l'eau polluée. Mais alors que des techniciens sont mobilisés sur place pour tenter de déterminer l'origine de la fuite, 300 litres se seraient déjà déversés dans l'océan Pacifique via une canalisation. Tepco affirme que la plus grande partie de l'eau contaminée au césium 137 et à l'iode 131 est toutefois maintenue à l'intérieur du bâtiment.

Les niveaux d'éléments radioactifs détectés atteindraient des taux "similaires ou légèrement supérieurs" à ceux de l'eau de mer près du site nucléaire, précise l'opérateur. En outre, d'autres substances dangereuses, comme le strontium radioactif, un élément qui peut engendrer des cancers des os, pourraient également contaminer l'eau.

Un arrêt à froid des réacteurs d'ici la fin du mois ?

L'opérateur de la centrale japonaise endommagée suite au séisme et au tsunami qui ont dévasté le nord-est de l'archipel nippon le 11 mars dernier affirme que cette fuite ne retardera pas "l'arrêt à froid des réacteurs". Une opération qui doit être réalisée d'ici à la fin du mois. Il s'agira de maintenir le combustible nucléaire sous la barre des 100 °C.
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MessageSujet: FUKUSHIMA Césium radioactif dans le lait en poudre   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeMer 7 Déc - 15:44

31 becquerels de césium 134 et 137 : c'est le taux de radioactivité relevé dans certains lots de lait en poudre pour enfants au Japon. Si le seuil est inférieur à la limite légale, le fabricant concerné, l'entreprise de produits alimentaires japonais, Meiji, a pourtant décidé d'offrir aux clients un échange gratuit des produits de la gamme concernée.

Cette découverte est vraisemblablement liée aux rejets de matières radioactives entraînés par l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima. La contamination ne proviendrait pas du lait utilisé, en grande partie importé, mais pourrait être intervenue lors du processus de transformation effectué dans une usine de l'est du Japon au mois de mars, peu après l'accident nucléaire.

Le plafond provisoire fixé par les autorités étant de 200 becquerels par kilogramme, "le niveau mesuré n'est pas tel qu'il puisse avoir des conséquences sur la santé", a indiqué le groupe. Mais ce dernier, qui dit vouloir rassurer les parents, préfère néanmoins que les enfants ne consomment pas le lait en question. "Compte tenu du fait que le lait est un aliment essentiel pour les enfants, nous proposons aux clients qui ont déjà acheté des boîtes appartenant aux mêmes lots de les échanger", a expliqué Meiji.

LA GOUVERNEMENT VEUT DES PLAFONDS PLUS SÉVÈRES

Sont concernés tous les produits "Meiji Steppu" en conditionnement de 850 g, à consommer de préférence avant octobre 2012 ("date de limite de goût", selon la dénomination japonaise), ce qui représenterait environ 400 000 boîtes. Le groupe promet par ailleurs de publier par la suite sur son site Internet les résultats des tests effectués pour chaque lot produit.

C'est la première fois qu'est découvert du césium radioactif dans du lait en poudre depuis la catastrophe de Fukushima provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars. Jusqu'à présent, ont été en partie contaminés et ponctuellement interdits à la vente divers autres aliments provenant de diverses préfectures proches de la centrale, dont du riz, de la viande, des légumes, des champignons ou encore du lait frais. Le ministère de la santé s'apprête à modifier les limites légales, notamment à fixer des plafonds plus sévères de teneur en éléments radioactifs pour les catégories d'aliments destinés aux enfants.
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MessageSujet: Fukushima : l'équivalent d'une région française devenue radioactive   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeMar 13 Déc - 16:47

Fukushima : l'équivalent d'une région française devenue radioactive

Agnès Rousseaux
Bastamag
mer., 07 déc. 2011 13:33 CST
Les conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima sur la population commencent à montrer leur étendue. Pneumonies, leucémies ou problèmes hormonaux semblent se multiplier chez les deux millions d'habitants de la région. Les enfants sont en première ligne, alors que les terres, les eaux et certains aliments sont fortement contaminés. De son côté, Tepco, l'exploitant de la centrale, sombre dans le cynisme : les éléments radioactifs qui se sont échappés des réacteurs ne lui appartiennent plus...

« La santé de nos enfants est maintenant en danger. Nous constatons des symptômes tels que thyroïdes enflées, saignements de nez, diarrhées, toux, asthme... » C'est l'appel lancé par un groupe de femmes de la région de Fukushima. Depuis mars, ils sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour alerter sur les dangers sanitaires de la radioactivité, dans la zone concernée par la catastrophe nucléaire, comme ailleurs dans le pays. Des graphiques mis en ligne par Centre de surveillance des maladies infectieuses font apparaître d'inquiétants pics pour certaines maladies au Japon, comme les pneumonies, ou les conjonctivites aiguës hémorragiques.

Des écoliers plus irradiés que les travailleurs du nucléaire

Des prélèvements d'urine effectués par un laboratoire indépendant français (l'Acro, agréé par l'Autorité de sûreté du nucléaire), auprès d'une vingtaine d'enfants de la région de Fukushima ont montré que 100 % d'entre eux sont contaminés par du césium radioactif. Dans cette région, un enfant examiné sur 13 aurait des problèmes hormonaux et un dysfonctionnement de la thyroïde, selon une étude japonaise. Face à l'angoisse des parents, la préfecture de Fukushima a lancé en octobre une grande étude médicale auprès de 360 000 enfants.

Les habitants de la région de Fukushima restent soumis à un important taux de radiation. En avril, le gouvernement japonais a relevé la norme de radioprotection de la préfecture de Fukushima de 1 millisievert/an à 20 millisieverts/an. Ce taux est le seuil maximal d'irradiation en France pour les travailleurs du nucléaire. Alors que la sensibilité des enfants aux radiations est plus importante que celle des adultes, le ministère de l'Éducation considère pourtant comme « sans danger » les écoles où le taux de radiation approche les 20 millisieverts/an. 20 % des écoles de la préfecture de Fukushima dépasseraient ce taux. Dans ces établissements, les activités de plein air sont limitées : les enfants ne sont pas autorisés à rester plus d'une heure dans les cours de récréation et les parcs, ni à jouer dans les bacs à sable. Parallèlement, du césium a même été détecté dans du lait en poudre destiné aux enfants.

Les autorités confirment la vente de riz contaminé

Cette situation est « extrêmement dangereuse », s'indigne le réseau Sortir du nucléaire, qui rappelle qu'« aucune dose de radioactivité n'est inoffensive » : « Les normes d'exposition ne correspondent en aucun cas à des seuils d'innocuité scientifiquement fondés ; elles définissent seulement des niveaux de "risque admissible". » Dans la ville de Fukushima, située à 60 km de la centrale, la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) a mesuré une contamination de 370 000 Bq/kg de la terre prélevée sous les balançoires d'une école primaire. Une radioactivité énorme. « Ce sol est devenu un déchet radioactif qui devrait être stocké dans les meilleurs délais sur un site approprié », déclarait alors l'organisation.

La nourriture est aussi un vecteur de contamination radioactive. Les autorités japonaises ont étendu le 29 novembre l'interdiction de vente de riz, notamment dans la région de Date, où des milliers d'agriculteurs ont dû suspendre leurs livraisons. Les dernières mesures effectuées montraient une teneur supérieure à la limite légale provisoire, fixée par le gouvernement à 500 becquerels/kg. Neuf kg de riz « excédant les standards de sécurité internationaux » ont par ailleurs été vendus à des consommateurs, ont déclaré les autorités de la préfecture de Fukushima, qui se sont excusées pour « les désagréments causés aux personnes qui ont acheté ce riz » (sic). C'est la première fois depuis la catastrophe que les autorités confirment la vente de riz contaminé. Le présentateur de télévision Norikazu Otsuka, qui consommait en direct des produits de la région de Fukushima pour en montrer l'innocuité, a récemment été hospitalisé pour une leucémie aigüe. Ce qui n'a pas rassuré les deux millions d'habitants de la zone.

L'équivalent de la Bretagne contaminé au Césium

Autre sujet d'inquiétude : le taux de contamination en césium des rivières de la région de Fukushima. Une étude universitaire évalue le niveau de contamination à l'embouchure de l'Abukumagawa à environ 50 milliards de becquerels répandus dans la mer chaque jour. L'équivalent, au quotidien, du césium déversé dans la mer pour tout le mois d'avril, par les eaux « faiblement contaminées » relâchées par Tepco depuis les réacteurs.

Un rapport publié fin novembre par les autorités japonaises souligne que 8 % du territoire du Japon est fortement contaminé par du césium radioactif. Soit 30 000 km². L'équivalent de la superficie de la Bretagne ou de la région Paca. Le césium s'est diffusé à plus de 250 km vers l'ouest, et jusqu'à la préfecture d'Okinawa, à 1 700 km de la centrale, selon le ministère des Sciences [1]. Une zone de 20 km autour de la centrale a été évacuée en mars, et à 30 km les habitants avaient pour consigne de se calfeutrer chez eux, prêts pour une évacuation. Les dernières cartes publiées par le ministère montrent que la zone à risque est beaucoup plus étendue. 300 000 personnes vivent dans la ville de Fukushima, où la radioactivité cumulée atteignait en mai plus de 20 fois la limite légale.

© Source : The Asahi Shimbun
À qui appartient la radioactivité ?

À Hitachinaka, à une centaine de km de la centrale, le taux de radiation est de 40 000 becquerels/m², près d'un million de fois supérieur à la radioactivité naturelle locale, avant la catastrophe [2]. Après l'accident de Tchernobyl, les zones où les niveaux de radioactivité dépassaient 37 000 becquerels/m² étaient considérées comme « contaminées », rappelle le journal Asahi, principal quotidien du Japon. Dans le quartier Shinjuku de Tokyo, le taux est toujours de 17 000 becquerels/m² [3]. Dans certaines régions montagneuses, à 180 km de Fukushima, la radioactivité se situe entre 100 000 et 300 000 becquerels/m². Une contamination qui aura des conséquences durables, car la demie-vie du césium 137 est de 30 ans.

Le gouvernement se veut pourtant rassurant. Beaucoup d'habitants n'ont de toute façon pas les moyens de quitter les zones contaminées. La plupart des 160 000 Japonais évacués après la catastrophe attendent toujours des indemnités de la part de Tepco. Le propriétaire de la centrale est de plus en plus critiqué pour sa gestion de l'après-catastrophe. Lors d'un procès concernant la décontamination d'un terrain de golf au Japon, Tepco a sidéré les avocats en se dédouanant de ses responsabilités, affirmant que « les matériaux radioactifs (comme le césium) qui ont été disséminés par le réacteur n° 1 de la centrale de Fukushima et sont retombés appartiennent aux propriétaires des terres et non plus à Tepco » !

Cynisme et manque de transparence

Un argument rejeté par le tribunal, qui a cependant décidé de confier les opérations de décontamination aux autorités locales et nationales. Tepco va jusqu'à contester la fiabilité des mesures effectuées et affirme qu'un taux de 10 millisieverts/heure n'était après tout pas un problème et ne justifiait pas de maintenir des terrains de golf fermés. Les mesures effectuées sur ces terrains mi-novembre ont pourtant détecté un taux de césium de 235 000 becquerels par kg d'herbe : à ce niveau, la zone devrait être classée comme interdite selon les standards mis en place après l'accident de Tchernobyl, souligne Tomohiro Iwata, journaliste du Asahi Shimbun.

Au cynisme de Tepco s'ajoute le manque de transparence. Le 28 novembre, l'entreprise a annoncé que Masao Yoshida, 56 ans, directeur de la centrale de Fukushima au moment de la catastrophe, a dû quitter son poste pour des raisons de santé. Il a été hospitalisé en urgence. Tepco refuse de donner davantage de précisions. Par ailleurs, un projet du gouvernement d'organiser un monitoring en temps réel des radiations dans 600 lieux publics de la préfecture de Fukushima, notamment les écoles, devait démarrer en octobre. Il a été reporté à février 2012. Argument évoqué : l'entreprise qui devait fournir les équipements n'a pas pu tenir les délais.

Le béton des réacteurs rongé par le combustible

Les experts estiment que les efforts de décontamination devraient coûter au Japon 130 milliards de dollars. À cela risquent de s'ajouter des coûts sanitaires et environnementaux encore difficiles à comptabiliser, tant le risque sanitaire semble être aujourd'hui minimisé. D'après Tepco, la situation de la centrale est aujourd'hui stabilisée [4]. La température des réacteurs 1, 2 et 3 - qui ont subi une perte totale du système de refroidissement en mars - serait maintenue en dessous de 100 degrés. Le risque sismique n'est pourtant pas écarté, qui pourrait de nouveau aggraver la situation. Dans un rapport rendu public le 30 novembre, Tepco explique que le combustible du réacteur 1 aurait entièrement fondu, percé la cuve et rongé une partie du béton de l'enceinte de confinement, sur 65 cm de profondeur. Le combustible fondu serait à 37 cm de la coque en acier. Mais ces analyses reposent sur des estimations et simulations informatiques. Impossible d'avoir des informations plus précises.

Pendant ce temps, la vie continue dans les régions contaminées. Le 13 novembre, dans la ville de Fukushima, était organisé le marathon annuel, Ekiden. Des jeunes femmes ont couru 40 km, sans aucune protection, dans une des zones les plus contaminées du Japon. Un journaliste japonais y a relevé des taux de 1,4 microsieverts/h (soit plus de 12 fois la limite d'exposition aux rayonnements autorisée pour la population civile en temps normal). L'organisateur de la course a fait signer aux participants un formulaire stipulant qu'ils ne pourraient le poursuivre en justice s'ils avaient des problèmes de santé. À Fukushima, la vie ressemble à un jeu de roulette russe où les victimes ne sont pas ceux qui appuient sur la gâchette. Eux jouissent, pour le moment, d'une impunité totale.

© Source : The Asahi Shimbun
[1] La présence de césium 134, à la durée de mi-vie de 2 ans, est la preuve que la source de cette radioactivité est bien l'explosion de la centrale de Fukushima.

[2] 970 000 fois le niveau de 2009, qui était de 0,042 becquerels/m² de « densité cumulée de césium 134 et 137 », d'après The Asahi Shimbun

[3] De grandes quantités de poussières radioactives sont tombées sur Tokyo, mais une autre étude montre une faible accumulation de césium dans le sol. L'explication ? « Tokyo a de plus petites surfaces de sol que les autres préfectures, mais les routes et les surfaces en béton ont moins tendance à fixer le dépôt de césium, qui a probablement été lessivé par le vent et la pluie », affirme un membre du ministère.

[4] 45 tonnes d'eau radioactive se sont pourtant de nouveau échappées du réacteur n°1 début décembre.
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MessageSujet: Les mensonges des lobbys japonais...comme en France !   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeSam 17 Déc - 5:12

Un journaliste Japonais employé par Tepco témoigne : aucun progrès n'est accompli sur le site


Gen4
ven., 16 déc. 2011 13:45 CST
M. Tomihiko Suzuki est un journaliste Japonais freelance. M. Suzuki a été employé par Tepco durant plus d'un mois sur le chantier de Fukushima-Daiichi. "Absolument aucun progrès n'a pu être constaté" [dans la résolution de la crise] a déclaré le journaliste indépendant lors d'une réunion des correspondants de presse étrangers le 15 décembre.

Selon M. Suzuki, les travaux de réparation engagés sont superficiels et permettent simplement "d'assurer le spectacle" ; les travailleurs sont souvent exposés à des doses de radiation inutiles visant uniquement à sauvegarder les apparences d'un semblant de contrôle sur l'accident. Par exemple, M. Suzuki assure que les deux sociétés Japonaises ayant sous-traité la construction d'une partie des unités de production, Hitachi et Toshiba, se "tirent dans les pattes" en ne communiquant jamais entre elles.

Une des techniques couramment utilisées par les travailleurs pour minimiser les doses de radiation serait d'inverser les dosimètres, de les placer dans leurs chaussures voire parfois de les "oublier" dans le dortoir. Ces indélicatesses ne seraient pas directement ordonnées par les employeurs mais seraient plutôt une réponse des employés à qui l'on demande de remplir des tâches dangereuses dans des délais impossibles à soutenir.

Quand les activités sur le terrain ne sont pas purement cosmétiques, elles sont parfois faites en dépit du bon sens : M. Suzuki relate ainsi que l'opérateur utilise fréquemment des conduits et tuyaux en PVC qui sont très peu résistants et ne survivront probablement pas aux premières températures négatives.

La zone "no-entry" de 20 km autour du site viserait principalement des objectifs pratiques et n'aurait que peu d'efficacité sur le plan de la sécurité ; le rayon de 80 km défini par l'ambassade Américaine semble à M. Suzuki beaucoup plus adaptée à la situation.

M. Suzuki aurait finalement été démasqué [dénoncé par un collègue ?] par son employeur et aurait perdu son statut de travailleur après un peu plus d'un mois passé dans la peau d'un homme qui reçoit l'ordre de mourir en travaillant, pour reprendre l'expression qu'il a lui-même notée dans la bouche d'une entreprise sous-traitante de Tepco.

Source : mainichi daily, Anglais, 16/12
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MessageSujet: Japon : le démantèlement de la centrale de Fukushima prendra 40 ans   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeVen 23 Déc - 4:22

Japon : le démantèlement de la centrale de Fukushima prendra 40 ans


Radio-Canada
mer., 21 déc. 2011 13:48 CST
Il faudra au moins 40 ans pour démanteler la centrale nucléaire accidentée de Fukushima et nettoyer le site, selon le calendrier prévisionnel des travaux présenté mercredi par le gouvernement japonais.

C'est un projet « sans précédent » dont le calendrier n'est « pas totalement prévisible », a reconnu Goshi Hosono, ministre de l'Environnement responsable de la gestion de la crise à Fukushima, au nord-est du Japon. La centrale a été accidentée lors du tsunami dévastateur du 11 mars dernier, et le combustible de trois réacteurs a fondu à la suite d'une panne des systèmes de refroidissement, provoquant le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl en 1986.

Selon le gouvernement, la centrale est désormais stabilisée et se trouve dans les conditions d'un « arrêt à froid » : la température dans les cuves des réacteurs est aujourd'hui de façon permanente en dessous des 100 degrés Celsius, à 70 degrés.

Les travaux de démantèlement de la centrale et de sécurisation du site dévasté se feront en plusieurs étapes. Les techniciens de la Tokyo Electric Power Company (TEPCO), l'exploitant de la centrale, commenceront à retirer d'ici deux ans les barres de combustible usé reposant actuellement dans des piscines, à l'étage supérieur de chaque bâtiment abritant les réacteurs.

Quand ces travaux seront terminés, l'extraction du combustible fondu pourra commencer, un travail qui prendra au moins 25 ans, soit deux fois plus qu'à la centrale américaine de Three Mile Island, où le réacteur N.2 avait partiellement fondu en 1979.

À Fukushima-Daiichi (Fukushima 1), on ne connaît pas aujourd'hui la localisation, l'état et la température exacts du corium, le magma métallique résultant de la fusion. Une partie, voire la totalité de ce magma, s'est peut-être déposée sur le plancher en béton de l'enceinte de confinement, sous les cuves. Ce corium est composé du combustible nucléaire, de morceaux des barres d'assemblage et d'autres éléments du coeur avec lequel il est entré en contact, à des températures dépassant 2500 degrés Celsius.

Au moins dix années supplémentaires seront nécessaires pour démanteler complètement la centrale après avoir enlevé tous les débris. Le processus complet devrait durer une quarantaine d'années et ne devrait pas être terminé avant 2051, selon les prévisions du gouvernement japonais.

Il faudra mettre au point des techniques inédites et des robots commandés à distance, en raison des niveaux de radioactivité extrêmement élevés dans les bâtiments des réacteurs. Selon des responsables japonais, ces robots devraient être disponibles d'ici 2013 et les travaux de décontamination des réacteurs pourraient débuter en 2014.

Le coût total de ces travaux n'a pas été précisé dans l'immédiat, mais le gouvernement japonais a assuré qu'il n'y aurait pas de retards pour des raisons de budget. Mais, selon des experts, la centrale située à 140 km au nord-est de Tokyo reste vulnérable à des séismes et tsunamis catastrophiques.

Un des principaux problèmes, non totalement pris en compte dans le calendrier prévisionnel, concerne le stockage des énormes quantités de déchets radioactifs de la centrale. « Nous devons encore déterminer ce que nous allons en faire » et mettre au point de nouvelles technologies de décontamination, admet Koichi Noda, un responsable du ministère de l'Industrie et du Commerce chargé de Fukushima.

Le ministre de l'Industrie, Yukio Edano, est conscient que tout cela ne sera peut-être pas terminé de son vivant. En tout cas, promet-il, « j'en assumerai personnellement la responsabilité, tant que je serai en vie ».
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MessageSujet: Ce masque à gaz ne protège pas des gaz".   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeDim 25 Déc - 17:07

Depuis quelques années déjà à Tokyo sont vendus dans le célèbre quartier de Akihabara dédié à l'informatique, aux bandes-dessinées (manga) et aux gadgets en tout genre, des masques à gaz factices, décision quasi-visionnaire du fabricant de ce jouet à l'aspect des plus sérieux mais qui annonce la couleur d'entrée de jeu : "Ce masque à gaz ne protège pas des gaz".

A ce scrupule près, ce masque à gaz - ou ANP pour les puristes - qui se présente comme une protection contre des risques mortels, mais qui n'en est pas une nous apparaît être l'allégorie-même de ce qui semble se passer du côté de Fukushima, ville du Japon connue pour ses centrales atomiques sinistrées depuis le 11 mars 2011.

Et de fait, c'est une petite bombe qu'a lancé le courageux - pour ne pas dire l'héroïque -Suzuki Tomohiko, journaliste indépendant japonais, en donnant sa conférence au Club de la Presse Étrangère de Tokyo, cercle officiel regroupant la crème des correspondants étrangers résidant au Japon, ce 15 décembre 2011.

Il y a révélé que s'étant fait engager comme "ouvrier" sur le site des centrales radioactives de l'entreprise Tepco, l'essentiel de ce qui a largement été présenté aux Japonais et aux observateurs étrangers comme une entreprise de réparation/décontamination à grande échelle où prévaudrait l'entraide, le sentiment de devoir et d'abnégation, l'union nationale et la transcendance des intérêts particuliers, n'était en fait qu'une farce, de la poudre aux yeux.

Du bricolage dans les grandes largeurs, des opérations cosmétiques, des gesticulations pour la galerie. Le journaliste enquêteur qui vient d'ailleurs de publier un pavé intitulé "Les Yakuza et le Nucléaire" aura répondu sans langue de bois à toutes les questions, photos à l'appui prises par ses soins grâce à une montre-appareil-photo lui permettant d'appuyer ses dires par des éléments visuels, histoire qu'on ne lui oppose pas de facile déni de principe : tout est argumenté, justifié, prouvé.

Du coup, il a bonne mine, le Premier ministre Noda en annonçant à grands roulements de tambours que la situation est désormais sous contrôle, et même à l'en croire, un peu en avance par rapport à ce que l'on avait prévu... Naïveté ou duplicité ?

Car hélas pour lui, entre temps, Suzuki Tomohiko a parlé, et exposé la vérité nue et déjà nombreux sont ceux qui -chat échaudé craint l'eau froide- doutent de paroles bien trop rassurantes.

A force de lénifier depuis le début de la crise, de passer la pommade encore et encore, on a fini par attaquer la peau, et de fait, de nombreux Japonais sont désormais des écorchés vifs qui refusent de s'en laisser compter davantage.

Or il est notable que si Suzuki Tomohiko s'est ainsi adressé en désespoir de cause à la presse étrangère (comme l'a également fait avant-hier l'acteur anti-nucléaire Yamamoto Taro, déjà professionnellement victime de son engagement) c'est pour l'inquiétante raison que la presse nippone dans son ensemble a préféré faire la sourde oreille, et ne pas donner écho à ses découvertes, il est vrai fort dérangeantes pour beaucoup de monde.

Mais gardons-nous de trop vite lui jeter la pierre, à cette presse convenue, sinon complice.

Car cela fait déjà quatre jours que la conférence de presse a été donnée par T. Suzuki, en japonais traduite en anglais devant un parterre de journalistes internationaux (les Allemands s'étant même illustrés par de nombreuses questions fort pertinentes) parmi lesquels ne pouvaient pas ne pas se trouver quelques représentants français, de l'AFP ou autre.

Or à ce jour, pas un seul, pas le moindre entrefilet sur le sujet n'est paru dans la presse hexagonale. Qu'en penser ?

Alors, c'est bien beau de parler de la liberté d'expression et de la liberté de la presse, si c'est pour n'en rien faire, ou aussi grave, pour éventuellement se croire libre de choisir à sa fantaisie de parler de telle futilité et de passer sous silence telle gravité.

On a cru bon ces jours-ci par exemple de rapporter au citoyen français que 20 000 ruraux chinois s'étaient faits exproprier et demandaient une meilleure indemnisation de la part de leur état.

Fait secondaire, ponctuel, microscopique à l'échelle du pays (20 000 / 1 300 000 000 !) et sans répercussion hors-même de l'échelon provincial, quand, dans le même temps, on a ignoré ou feint d'ignorer l'état réel de ce qui se passe à Fukushima (à lire ABSOLUMENT) dont les conséquences sont énormes à l'échelle du Japon -humainement, économiquement, industriellement- et potentiellement significatives sur l'écosystème mondial dans le long terme. Voilà qui impose réflexion.

Remarque : si la grande presse continue de ne pas faire son travail, qu'elle ne s'étonne pas de perdre chaque jour des lecteurs/téléspectateurs et de se voir débordée par des gratuits, des sites d'information citoyens (comme celui-ci), des indépendants qui acceptent, eux, de relever de plus en plus souvent gratuitement le flambeau de Pierre Lazareff (hommage en passant au grand homme de presse, tristesse pour son cher France-Soir désormais disparu des kiosques).

En tout cas, presque une semaine après cette conférence de presse fort éclairante, la presse japonaise commence enfin à s'intéresser aux informations fort étayées de Suzuki Tomohiko.

La presse anglophone était sur le coup dès le départ, la presse tricolore est, elle, toujours aux abonnés absents en ce mercredi 21 décembre 2011.



Un article de Cartus-Beton, publié par citizenside.com
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MessageSujet: le Japon voit son parc de réacteurs nucléaires s’éteindre progressivement. L’arrêt total pourrait être atteint en avril 2012. Le pays perdrait un tiers de sa capacité de production électrique. Une leçon qui fait réfléchir en France.   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeMer 28 Déc - 11:14

Traumatisé par l’accident de Fukushima, le Japon voit son parc de réacteurs nucléaires s’éteindre progressivement. L’arrêt total pourrait être atteint en avril 2012. Le pays perdrait un tiers de sa capacité de production électrique. Une leçon qui fait réfléchir en France.


(centrale nucléaire - wikimedia - cc)
On connait les débats qui opposent les théologiens sur le sexe des anges. Jamais tranché, jusqu’à ce que le réel s’impose : les anges n’existent pas, donc n’ont pas de sexe !
En France la dernière cause qui confine au religieux, c’est le nucléaire civil. Il y a les croyants, qui tonnent « on ne sortira jamais du nucléaire, c'est impossible », et les iconoclastes, qui souhaitent au contraire casser l’idole atomique. Et puis il y a le réel. On le trouve en allant écouter la conférence de presse de l’Office parlementaire d’études des choix scientifiques et technologiques (Opesct ). Cette commission positiviste bicamérale (Sénat et Assemblée) et transpartisane (PS, PC, UMP et même un Vert s'y cotoient) est plutôt acquise à la cause du nucléaire. N’empêche qu’elle a les pieds sur terre.
Son vice-président, le socialiste Christian Bataille qui a récemment fait un voyage d’études au Japon, confie aux journalistes, que ce grand pays technologique, victime d’un tremblement de terre et d’un tsunami en mars 2011 est en train de sortir du nucléaire.

Pour une raison simple : « 46 réacteurs, sur les 54 que compte le Japon, sont à l’arrêt. Ils sont soumis à des inspections à la suite du séisme de forte magnitude, qui les a secoués et à l’accident de Fukushima ». Et dans le climat politique qui suit le désastre de la centrale de TEPCO, aucune autorité ne serait en mesure de déclarer un réacteur apte à reprendre la production. Pire, « au mois de mars et avril, les huit réacteurs restant seront mis à l’arrêt pour subir les inspections obligatoires ».
A entendre les membres de l’OPESCT, un doute existe sur la possibilité, là encore, de voir un jour ces centrales redémarrer. Les Japonais seraient donc en passe de supprimer, en un an, un tiers de leur production électrique. Ce que les Allemands veulent faire en 10 ans au minimum…
« J’ai rencontré les membres du Medef japonais. Ils substituent des économies d’énergies et des importations massives de gaz liquéfié », explique Christian Bataille. Et de plaisanter à moitié : « Les industriels électro-intensifs envisagent de quitter le Japon. Je leur ai suggéré qu’ils recevraient un bon accueil en France… »

Conclusion de Christian Bataille, pourtant farouche partisan de l’atome civil, à l’intention des pouvoirs publics français : « Le nucléaire est fragile et on se rend compte qu’un accident grave peut contraindre à la fermeture de tout le parc, puisque comme au Japon, nous utilisons la même technologie pour nos réacteurs »… Or le nucléaire français, c’est 75% de la prodcution électrique. Son arrêt total et subit serait absolument ingérable.

Du coup l’Opesct, dans le but de réduire les conséquences engendrées par un scénario « à la japonaise » en France, préconise de pousser sur les économies d’énergie et de réduire graduellement la taille du parc électro-nucléaire français, pour qu’il ne représente à terme (en 2050…) que 40% de la production d’électricité.
Ce scénario a un avantage pour les pro nucléaires : permettre de construire quand même une vingtaine de réacteur EPR dans le temps imparti (chaque EPR remplacerait 2 réacteurs plus anciens) et de « boucler » avec la quatrième génération de centrales - dite à neutrons rapides - qui devraient être opérationnelles à cette échéance. Joli scénario.

A moins qu’une catastrophe vienne tout mettre par terre. Comme celle que, fine mouche, Cécile Duflot, secrétaire générale des Verts, a commencé à agiter sur les plateaux de télévision. « Imaginez qu’une catastrophe ait lieu à la centrale du Blayais. Est-ce que l’on se rend compte du coût économique que représenterait la perte du vignoble du bordelais, au milieu de la laquelle se trouve la centrale ? », interroge-t-elle. C’est plus intelligent que d’agiter le spectre de la mort atomique comme le font d’habitude les écolos béats. Et plus réaliste aussi. Pour l’heure, on estime que TEPCO, l’exploitant de Fukushima, devra verser plus de 42 milliards d’euros d’ici 2013, pour indemniser les dommages extérieurs à la centrale. Ça ferait réfléchir plus d'un politique ?
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MessageSujet: Des phoques échoués sur les côtes de l'Alaska pourraient avoir été victimes de la contamination radioactive des eaux du Pacifique.   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeVen 6 Jan - 5:51

Des phoques échoués sur les côtes de l'Alaska pourraient avoir été victimes de la contamination radioactive des eaux du Pacifique...

Plus de soixante phoques morts et quelque 75 malades ont été retrouvés en décembre sur les côtes de l'Alaska, et le même phénomène a été observé en Russie et au Canada: les pronostics vont bon train sur la raison de cet échouage massif. Parmi les raisons évoquées, une contamination des animaux par la radioactivité émise par la centrale de Fukushima inquiète les scientifiques, rapporte l'agence Associated Press.

Déficience immunitaire, virus ou Fukushima?

Déjà en juillet dernier, des phoques échoués ont été retrouvés sur les côtes de la mer de Beaufort, marqués par des lésions sur les nageoires postérieures et à l'intérieur de la gueule. Quelques congénères malades, très abattus, ont également été observés sur les plages. Les autopsies ont révélé la présence de liquide dans leurs poumons, ainsi que des tâches sur leur foie et des excroissances anormales au niveau du cerveau. Inquiétant pour cette espèce de petit phoque annelé, déjà menacée par la fonte des glaces arctiques.

Les scientifiques ont évoqué la piste d'une déficience du système immunitaire, d'un virus ou d'un stress lié au changement de leur environnement. Mais ils ont aussi été interrogés par les habitants des villes d'Alaska sur la possibilité d'un lien avec la catastrophe de Fukushima: «Mon avis personnel, c'est qu'il n'y a pas de lien, a indiqué John Kelly, professeur à l'Université d'Alaska. Mais on peut toujours avoir des surprises.»

Des échantillons de tissus des phoques échoués sont en cours d'analyse par les scientifiques. Ils seront prochainement par spectrométrie gamma, une technique qui permet de détecter les éléments radioactifs. Les débris et déchets charriés par le tsunami de mars dernier dans l'océan Atlantique, qui devraient prochainement arriver sur les côtes américaines, devraient aussi être passés au crible des rayons gamma.
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MessageSujet: Fukushima va tester cette année tous les sacs de riz (ce qui veut dire avec certitude qu'ils vont cultiver du riz en 2012)   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeSam 7 Jan - 18:24

Fukushima va tester cette année tous les sacs de riz (ce qui veut dire avec certitude qu'ils vont cultiver du riz en 2012)
S'ils le font, ils auraient dû le faire en 2011. Le mal est fait.
Qui va manger du riz de Fukushima ? Probablement les mêmes personnes qu'actuellement dans les écoles, les hôpitaux, les restaurants, les petites épiceries. Oh et aussi le plus en plus impopulaire premier ministre, Yoshihiko Noda, qui a demandé que les japonais mangent du riz de Fukushima comme lui l'a fait tous les jours.
Les gens qui disent ''Le Fukushima JA n'a pas expédié de riz contenant du césium radioactif'', c'est vrai. Le problème c'est que Fukushima JA ne s'occupe que de 23% du riz cultivé à Fukushima. Le reste va directement des agriculteurs aux distributeurs ou aux consommateurs à la fin.

Du Yomiuri Shinbun (6 janvier 2012) :
Le gouvernement préfectoral de Fukushima a décidé de tester tous les sacs de riz pour les matériaux radioactifs, pour le riz cultivé et récolté en 2012 dans la préfecture de Fukushima, avec l'aide de la JA [coopérative de produits agricoles] et d'autres organismes.
Le gouvernement préfectoral subventionnera la JA pour le coût d'introduction d'instruments de haute précision [pour mesurer les matériaux radioactifs]. C'est en réponse à la détection de césium radioactif en quantité excédentaire par rapport à la norme de sécurité (500 becquerels/kg) dans une partie du riz cultivé en 2011.
Le gouvernement préfectoral pense que tous les sacs de riz auront besoin d'être testés cet automne pour donner confiance aux consommateurs. Cela encouragera les producteurs et les distributeurs à acquérir les instruments de détection.
Au cours du test du riz de 2012, le gouvernement préfectoral fera le test d'échantillons comme déjà au moment de la récolte 2011. De plus, la JA et les autres contrôleront tous les sacs de riz au moment des expéditions. Mais la récolte estimée cet automne dans la préfecture de Fukushima serait de 360.000 tonnes avec 12 millions de sacs, dépassant largement la capacité actuelle de test. (1200 sacs par jour). Le gouvernement préfectoral introduira un instrument aidé d'un tapis roulant pour raccourcir le temps d'inspection. Selon les performances de l'instrument, plus de 100 autres instruments seront nécessaires pour tester tous les sacs de riz.
360.000 tonnes de riz. C'est légèrement plus que ce qui a été produit en 2011 (353.600 tonnes, selon le ministère de l'agriculture). Ils sont donc tous impatients de cultiver autant que l'année dernière, sachant très bien qu'ils cultivent sur des sols fortement contaminés (sauf pour presque toute la région de Aizu).

Avant l'accident, Fukushima produisait environ 450.000 tonnes de riz chaque année, en tant que 4ème plus grosse productrice de riz derrière Hokkaido, Niigata et Akita. L'année dernière, son classement avait chuté mais elle était encore la 7ème plus grosse productrice.

Fuju Electric possède un système de détection de radioactivité à tapis roulant qu'il vend pour 4,3 millions de yens, mais ses seuils de détection sont plutôt élevés pour un test qui dure 12 secondes (viande 140 becquerels/kg, riz 90 becquerels/kg, légumes à feuilles 250 becquerels/kg). Le système a vraiment besoin d'une amélioration car le nouveau seuil de sécurité amélioré pour le césium dans la nourriture sera de 100 becquerels/kg dès la Journée des Fous d'Avril (ce n'est pas une plaisanterie).

Système de détection de Fuji Electric

Une rumeur court que Shimadzu, la plus grosse société japonaise d'instruments d'analyse, est près d'introduire un produit similaire avec une plus haute précision et probablement un coût beaucoup plus élevé.
Mais ils ne mesureront que le césium radioactif (134, 137) et rien d'autre. Le gouvernement reste totalement silencieux sur le strontium radioactif (qui a un coefficient de transfert beaucoup plus élevé que le césium) ou les autres nucléides qui sont tombés sur les terres agricoles de Tohoku et Kanto.

Tout ce qui est fait à Fukushima au nom du ''rétablissement et de la reconstruction'' est payé par le gouvernement national, mais le gouvernement national est fauché et il envoie la facture à TEPCO. TEPCO est à court d'argent et en demande au gouvernement national pour payer les factures que lui donne le gouvernement national. Le gouvernement national donne de l'argent à TEPCO et ramasse l'argent en augmentant les impôts de tous les citoyens.


Et les citoyens vont manger du riz sain de Fukushima en récompense de leur aide supposée aux habitants de Fukushima.

Quelqu'un a envoyé par tweet (4 janvier) une scène comique devant le ministère de l'économie. Des gens sont toujours à camper devant, manifestant contre la gestion de l'accident par le ministère et contre les centrales nucléaires :
Les ''habitants'' du village de tentes devant le ministère ont fait des ''mochitsuki'' (gâteaux de riz glutineux) avec du riz au césium radioactif et ont essayé d'en donner aux officiels du ministère [comme cadeau de Nouvel An]. Les officiels ont tout fait pour éviter le don, alors que c'étaient eux qui disaient aux habitants ''c'est sans danger''.
Je me demande ce qu'ils ont fait des ''mochi'' refusés.
******************************************
Fukushima Diary

Mochizuki parle des séismes survenus depuis le début de l'année:

Celui du 1er janvier (magnitude 7) a entraîné des retombées plus importantes que pendant les 30 jours du mois de novembre.
Le 5 janvier il y a eu un séisme de 4.2 à 10 km de profondeur juste sous la centrale. La caméra live de JNN s'est mise hors service immédiatement après.
Deux autres séismes le 5 janvier, tous deux sous la centrale, l'un à 22h03 (heure du Japon) à 7 km de profondeur, magnitude 2.6 et l'autre à 22h13 à 20 km de profondeur, magnitude 4.1.
1 séisme le 6 janvier (aujourd'hui) de 4.9 à Miyagi à 40 km de profondeur. (pas recensés par l'agence météo japonaise)
Des habitants de Yokohama ont également des problèmes d'ongle, comme ceux évoqués par la bloggeuse ''Nectarina'' :
Les photos sont envoyées par Twitter :
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MessageSujet: L'Inserm révèle un excès de leucémies chez des enfants autour de centrales nucléaires   Pas dangereux le nucléaire hein !!??? - Page 4 Icon_minitimeMer 11 Jan - 15:57

L'Inserm révèle un excès de leucémies chez des enfants autour de centrales nucléaires
L'étude s'est penchée sur le lien éventuel entre les centrales et les leucémies infantiles. Ses résultats ne permettent cependant pas d'établir de corrélation claire.

30 commentaires


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L'étude dirigée par le Dr Jacqueline Clavel, responsable d'épidémiologie environnementale des cancers à l'Inserm, relève 14 cas de leucémie d'enfants dans un rayon de moins de 5 kilomètres autour des 19 sites nucléaires sur la période 2002-2007, alors que les taux d'incidence nationaux prédisaient la survenue de 7,4 cas en moyenne.

Mais, «lorsque l'on considère globalement la période 1990-2007, cet excès de risque n'est pas retrouvé», a déclaré Jacqueline Clavel, qui estime que «le lien avec les très faibles radiations ionisantes émises par les centrales en fonctionnement normal ne peut pas être établi».

En outre, «cette augmentation d'incidence limitée à la zone située à moins de 5 km des centrales n'est plus du tout observée au-delà, et concerne toutes les tranches d'âges étudiées, et pas seulement les plus jeunes (moins de 5 ans)», a souligné la chercheuse.

Elle n'est «pas spécifique d'une centrale particulière ou d'un type particulier de centrale», a encore observé le Dr Clavel, ajoutant que «le petit nombre de cas de leucémies ne facilite pas le travail des chercheurs». «Aucun excès de risque de leucémie dans les zones les plus exposées aux rejets gazeux des centrales n'a été observé», a-t-elle ajouté.

Davantage de recherches nécessaires

Ces résultats ne permettent «pas de mettre en cause un facteur spécifique» et amènent les chercheurs à recommander la poursuite des travaux pour améliorer «l'estimation des expositions» et la poursuite des recherches «sur les facteurs qui pourraient expliquer l'augmentation d'incidence observée à proximité des centrales». Il faudrait aussi travailler à l'échelle internationale «pour avoir un plus grand nombre de cas», a noté Jacqueline Clavel.

Les chercheurs souhaiteraient également pouvoir disposer de données plus complètes sur le domicile des enfants, en ayant accès aux domiciles antérieurs incluant la «période prénatale».

«Corrélation très claire»

Le réseau Sortir du nucléaire a salué la publication de cette étude de l'Inserm, jugeant qu'elle établissait «une corrélation très claire» entre la fréquence des leucémies infantiles aiguës et la proximité des centrales nucléaires.

«Même en situation non accidentelle, la preuve est encore apportée que la technologie nucléaire n'appartient plus à un monde civilisé», a-t-il estimé.
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