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 Une société qui ne sait pas pardonner est déjà morte

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MessageSujet: Une société qui ne sait pas pardonner est déjà morte   Une société qui ne sait pas pardonner est déjà morte Icon_minitimeDim 5 Oct - 13:16

Jean-Marc Rouillan retourne en prison, Olivier Besancenot contre-attaque
lepoint.fr (avec agence)



Une ordonnance suspendant la mesure de semi-liberté de Jean-Marc Rouillan a été rendue dans l'attente de l'audience sur le fond qui aura lieu le 16 octobre. TSCHAEN/SIPA

Imprimez Réagissez Classez Le cofondateur d'Action directe Jean-Marc Rouillan a vu sa semi-liberté suspendue et a été renvoyé en détention jeudi soir. Une mesure prise à titre provisoire par le juge d'application des peines de Paris en attendant une audience sur le fond prévue le 16 octobre. Cette décision fait suite à la diffusion d'une interview sur le site Internet de L'Express mercredi dans laquelle il laissait entendre ne pas éprouver de regret pour l'assassinat du pdg de Renault, Georges Besse, en 1986. Comme Nathalie Ménigon, Georges Cipriani et Joëlle Aubron - décédée en 2006 -, Jean-Marc Rouillan, âgé de 56 ans, a été condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité pour les meurtres du pdg de Renault et de l'ingénieur général de l'armement René Audran, en 1985.

Interrogé sur le meurtre de Besse dans cette interview, il avait répondu : "Je n'ai pas le droit de m'exprimer là-dessus. Mais le fait que je ne m'exprime pas est une réponse. Car il est évident que, si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. Par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique. Le processus de lutte armée tel qu'il est né dans l'après-68, dans ce formidable élan d'émancipation, n'existe plus. Mais en tant que communiste, je reste convaincu que la lutte armée à un moment du processus révolutionnaire est nécessaire." Le parquet de Paris a demandé dans la foulée de la publication de ces propos la révocation du régime d'aménagement de peine dont bénéficie Jean-Marc Rouillan depuis décembre 2007, en arguant que le cofondateur d'Action directe avait "enfreint une des obligations qui pesaient sur lui, celle de s'abstenir de toute intervention publique relative aux infractions pour lesquelles il a été condamné".


Propos maintenus

Aussitôt l'interview diffusée, le Parquet de Paris a demandé la révocation de la semi-liberté de Rouillan. Sollicité dans la foulée par l'express.fr pour qu'il réagisse à cette requête, le cofondateur d'Action directe a maintenu ses propos : "Ma première réaction, c'est de penser qu'il s'attaque là au droit à la liberté de parole. Dans l'entretien (...), je n'ai enfreint aucun des termes des quatre conditions qui régissent ma semi-liberté. Selon ces termes, je dois payer mes amendes et continuer à rembourser les parties civiles, je ne dois pas parler des faits pour lesquels j'ai été condamné et je ne dois ni porter ni détenir une arme. Si, après 20 ans de prison, on doit me coller une perpét' pour ce que j'ai affirmé (...) cela en dira long sur l'état de la liberté de parole en France."

Pour son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, Rouillan a simplement expliqué "que s'il était repenti, il aurait le droit de parler. Cela ne constitue pas une violation" de l'obligation de ne pas évoquer les faits. Précisant sa pensée, il affirme que "le parquet, qui a toujours été opposé à la semi-liberté, s'est saisi de ce prétexte pour que la libération conditionnelle prévue en décembre ne puisse avoir lieu". Jean-Marc Rouillan était en effet susceptible d'être libéré sous conditions après un an de semi-liberté comme ce fut le cas pour Nathalie Ménigon. Détenu à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, où il purgeait sa peine, Jean-Marc Rouillan avait été transféré en décembre 2007 au centre de semi-liberté de Marseille. Il travaillait dans une maison d'édition marseillaise, après vingt années passées en prison, depuis février 1987.




L'appel de Besancenot



Vendredi, Olivier Besancenot, dont s'est récemment rapproché Jean-Marc Rouillan, a dénoncé la réincarcération de ce dernier. Le leader de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a appelé à une "mobilisation unitaire" contre cette "double peine". "Jean-Marc Rouillan est incarcéré de nouveau, ce qui est absolument révoltant, puisqu'il a purgé sa peine", a affirmé le facteur révolutionnaire. Besancenot a souligné que "Jean-Marc Rouillan est membre depuis le mois de juin d'un comité Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) de Marseille", qui intègre des militants de la LCR et d'autres horizons, pour préparer le lancement de ce nouveau parti en janvier. "Légalement, il a le droit de sortir et il n'y a rien qui justifie le fait qu'il retourne en prison, si ce n'est un acharnement judiciaire de la part de l'État" qui invoque "non pas ce qu'il a fait, mais ce qu'il a dit et même sous-entendu", a ajouté Besancenot.


"À partir du moment où Jean-Marc Rouillan était clair sur le fait qu'il renonçait aux actions du passé, il avait sa place dans le NPA", a précisé Besancenot. Le leader trotskiste a souligné que "Jean-Marc Rouillan n'appelle pas à la reconstitution de l'Action directe" "puisque, comme il l'a dit dans ses interviews, il n'incite pas à la violence ". Le porte-parole de la LCR rappelle toutefois ses "désaccords politiques" avec Rouillan sur "la conception qu'il a de la lutte armée" et "sur l'opportunité de le faire". "La LCR a toujours dénoncé les méthodes de l'Action directe", et "le NPA ne se bat pas pour la lutte armée", a-t-il ajouté. Olivier Besancenot a dénoncé "une campagne politique qui tente de criminaliser le NPA", mais a ajouté : "Je persiste et je signe : quelqu'un qui a purgé sa peine a droit à une réinsertion et un engagement militant."

L'ermitage apporte son soutien à Jean Marc et ses idées ! cheers et dénonce la société cadenassée du nabot Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
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MessageSujet: Campagne pour l’abolition de la prison à vie   Une société qui ne sait pas pardonner est déjà morte Icon_minitimeLun 13 Oct - 6:42

Campagne pour l’abolition de la prison à vie
jeudi 9 octobre 2008 -21:43

L’Association Pantagruel (Firenze, Italia), avec d’autres réalités qu’ils sont en train de travailler sur le territoire, elle suit depuis longtemps le thème de la prison à vie et de son abolition et elle s’est chargé de devenir un des points de référence à travers un secrétariat d’organisation, pour travailler sérieusement sur ce sujet si important.

La campagne "Jamais dire jamais" reprend à la fin de mai 2007, environ 300 forçats italiens, fatigués de mourir peu à peu tous les jours et en préférant mourir seulement une fois, ils ont écrit une lettre provocante au Président de la République italienne pour demander que leur peine de la prison à vie fût changée en peine de mort.

Depuis le premier décembre 2007 presque huit-cents forçats et 13.000 personnes, entre autres détenus, parents, amis, citoyens, volontaires ils ont fait une grève de la faim pour demander au Parlement la discussion et l’exame de la proposition de loi du senateur Maria Luisa Boccia pour l’abolition de la prison à vie.
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MessageSujet: En France après la peine on continue à enfermer !!!!   Une société qui ne sait pas pardonner est déjà morte Icon_minitimeJeu 6 Nov - 16:01

Société de vieux frileux qui ne sait pas pardonner ! Twisted Evil rendeer rendeer rendeer

Rachida Dati déclenche une nouvelle colère des magistrats
AP | 05.11.2008 | 19:51
La ministre de la Justice Rachida Dati a déclenché une nouvelle colère des syndicats de magistrats qui n'ont pas été consultés avant la présentation mercredi d'un projet de loi précisant le système de "surveillance de sûreté" qui pourra être imposé, sans limite de temps, aux anciens détenus jugés dangereux.

Le projet de loi "tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle" vise à "renforcer" les dispositions de la précédente loi du 25 février. Il ne permet toutefois pas une application rétroactive -interdite par le Conseil constitutionnel qui avait partiellement censuré le texte- de la "rétention de sûreté" permettant de maintenir enfermés les condamnés jugés potentiellement dangereux à la fin d'une peine d'au moins 15 ans de réclusion.

Pour Guillaume Didier, le porte-parole du ministère de la Justice, le projet de loi présenté mercredi par Rachida Dati constitue pour l'essentiel un "renforcement" du système de "surveillance de sûreté", lui aussi créé par la loi du 25 février et qui impose des obligations comme le port d'un bracelet électronique ou un suivi médical pour les criminels libérés, qu'ils aient ou non commis leurs actes après l'adoption de la loi.

Selon Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats, la nouvelle loi porte sur "des points de détail". Elle répond au souhait du président de la République d'obtenir un nouveau texte, après qu'il ait un temps souhaité contourner la décision des Sages.

Le ministère de la justice ne pouvait préciser la date de son examen au Parlement, qui ne devrait pas commencer avant le début 2009.

La surveillance de sûreté pourrait concerner "une dizaine" de personnes l'an prochain, selon le ministère. Si elles ne respectent pas les obligations qui leur seront imposées, elles seraient susceptibles d'être placées en "rétention de sûreté". Mais le système ne devrait prendre sa pleine mesure que dans une quinzaine d'année, à l'issue des peines de prison infligées après la publication de la loi du 25 février.

La présentation de ce nouveau texte a provoqué une nouvelle colère des syndicats de magistrats qui "ont pris connaissance avec stupéfaction" de son examen, selon un communiqué de l'Union Syndicale des Magistrats (USM) et le Syndicat de la Magistrature (SM).

Les deux principaux syndicats de la profession assurent que la Garde des Sceaux leur avait promis le 24 octobre une "concertation" sur ce texte et qu'ils n'ont jamais été informés de l'imminence de sa présentation en Conseil des ministres, y compris mardi soir, quand le cabinet de la ministre a appelé les deux organisations "pour 'rétablir la confiance et la concertation avec la ministre'". L'USM, contactée par l'Associated Press, n'avait pas non plus été informée de la publication au "Journal officiel" de mercredi de trois textes d'application.

Le projet de loi n'a été transmis aux syndicats que mercredi matin, alors qu'ils l'avaient demandé depuis deux semaines, a reconnu Guillaume Didier, interrogé par l'Associated Press. Mais "on va travailler avec eux pendant le travail parlementaire", a-t-il néanmoins promis, jugeant le malentendu "dissipé".

Les syndicats ont tout de même dénoncé l'incident comme un "véritable refus de tout dialogue constructif avec les professionnels de justice". L'attitude de Rachida Dati pose "la question de la poursuite de relations institutionnelles avec une ministre qui ne cesse pourtant d'affirmer qu'elle concerte les organisations professionnelles", ont ajouté le SM et l'USM.

Les magistrats s'étaient largement mobilisés le 23 octobre contre la politique de Mme Dati. Nicolas Sarkozy a reçu la semaine dernière l'USM pour tenter de calmer le jeu, tout en réaffirmant faire confiance à sa ministre. AP
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MessageSujet: Victimisation   Une société qui ne sait pas pardonner est déjà morte Icon_minitimeDim 5 Avr - 6:02

Victimisation, la nouvelle maladie de ce siècle
samedi 4 avril 2009 (12h29)
J’ai comme un doute sur le fait que Blue Öyster Cult soit le fond musical parfait pour cet article, mais comme j’ai envie d’écouter Astronomy et d’écrire ce machin, on va tenter l’association des genres, quitte à sombrer dans la nullité la plus totale.

Commençons par le contexte. Pourquoi écrire ce qui va suivre ? Pourquoi encore perdre un peu de temps à aligner des mots sur un sujet dont tout le monde, soit se contrebalance la rigoulette avec un oignon, soit a déjà un avis bien forgé ? Parce que qui ne tente rien n’a rien, et parce que, comme chacun sait, l’amoncellement de débilités proférées sur des forums, sites, chaines de télévision, journaux à propos de la justice a tendance à me sortir par les oreilles, le nez et nombre d’orifices que je ne citerai pas pour respecter ma ligne éditoriale pas encore clairement définie, mais ça viendra.

Pour tout vous dire, c’est un forum fréquenté par une amie qui a mis le feu aux poudres. S’y est déroulée une discussion faisant suite à la diffusion, sur France2, d’un reportage traitant de l’état du monde carcéral français (autant vous dire que ça devait pas être brillant, si le reportage s’attachait à aller un minimum au fond des choses). Et ça n’a pas loupé. A l’horreur des images et du propos ont succédé des réactions aussi peu variées qu’inutiles voire sadiques sur la condition des prisonniers. Je ne me lancerai pas dans le débat long et fastidieux autour des punitions parfaites, et n’exposerai pas mon point de vue sur la prison en tant que remède aux déviances. Toujours est-il qu’on a pu voir, sur ce fameux forum, des mères de famille (quelle appellation charmante, révélatrice d’une structure sociale érigée en culte ridicule), des célibataires et surement plein de personnes aux horizons divers et variés nous expliquer bien aimablement ce qu’elles pensaient de la manière dont vivaient (survivaient ?) les détenus. En substance, et pour vous résumer la chose, que s’il s’en trouvait pour ne pas mériter ça, les violeurs, pédophiles et autres Gilles de Retz l’avaient quand même bien cherché et que c’était bien fait pour eux, voir même qu’ils devraient s’estimer heureux de n’être pas passés sur la chaise (ah bon, on pratique encore la peine de mort chez nous ?).

C’est à ceci que je veux répondre. A ce phénomène dangereux et malsain pour l’état d’une société qu’on nommera la victimisation. Les médias pratiquent cet art depuis des années déjà. Il s’agit en gros de se saisir d’une bonne grosse affaire choquante (un pédophile, un tueur en série ou toute personne un brin dérangée répondant au profil du “monstre” convenant parfaitement) et de marteler que la justice doit réparer, condamner durement sans s’attarder à comprendre la personne qu’elle juge et soulager les VICTIMES. C’est le premier effet de cette démonstration subjective. Placer les victimes au centre du rôle de la justice. Si je suis pour le principe de réparation et si je conçois tout à fait la douleur que peut éprouver un groupe (j’aime vraiment pas le mot famille) à avoir perdu l’un des siens ou à avoir été violé dans son intimité, je ne vois pas en quoi un acharnement judiciaire sur l’individu qui leur a infligé cette souffrance les aidera à aller mieux. Résumer le processus de justice à aider les victimes c’est s’approcher davantage de la Loi du Talion Coranique que d’un principe visant à réparer ou aller de l’avant. Qui plus est, et c’est tout à fait normal, les victimes ne peuvent être objectives dans leurs réclamations vis à vis du coupable ou présumé comme tel. Elles ont été choquées, blessées, meurtries et par ricochet, tel un animal blessé, développent un comportement agressif d’auto-défense. Hors, au moment de juger, nous n’en sommes plus à les protéger, nous en sommes à chercher une résolution du problème pour CHAQUE protagoniste, accusé compris.

Il est aisé de présenter un pédophile ou un violeur comme un “méchant” simpliste motivé par le désir de faire du mal. Le définir ainsi permet de le frapper sans remords et de se rapprocher de ce principe du Talion que je viens d’évoquer. On le prive alors de sa qualité d’être humain qui mérite d’être jugé de la même manière que ses congénères et on le transforme en bête sauvage irrécupérable et dont il n’y a rien à comprendre. Il est méchant, c’est tout, la preuve, il a violé des enfants. C’est une attitude dangereuse. Car si pour l’instant ne s’applique qu’aux “grand criminels” qu’on a effectivement du mal à comprendre, qui nous dit que demain on n’appliquera pas cette logique aux voleurs de voitures ? Aux bruleurs de poubelles ? Je pense effectivement qu’on ne peut juger un pédophile ou un violeur comme on juge un jeune délinquant en perte de repères. Car je pense, que ces gens, qu’on traite de monstres, sont malades. Je pense qu’ils répondent à des pulsions présentées comme taboues et rejetées par la société qui les poussent à se cacher et les assouvir le plus discrètement possible. Je pense qu’un traitement préalable, une aide psychologique, un dépistage de ces pulsions ferait surement plus de bien que des procès exemplaires où on les insulte à tout bout de champ. La répression n’est en rien un moyen acceptable contre ces gens-là. Car je pense qu’ils ne “réfléchissent” pas à leurs actes, ils ont besoin de les commettre. Et si, ce sont bien des humains. La pédophilie est une attitude vieille comme le monde qui fait partie des “déviances” de l’humanité. Présenter ces gens comme des monstres c’est refuser de reconnaitre cette “maladie” et, par extension, de la soigner.

Je ne veux pas accabler les victimes qu’on peut entendre sangloter ou réclamer justice (répression serait plus juste) exemplaire. Nul doute que si moi-même j’étais victime directement ou indirectement je ne réagirais pas différemment. Mais je le sais et je l’affirme, je n’aurais pas raison, car ma requête serait motivée uniquement par la douleur et la peur, qui ne sont et n’ont jamais été de bons moteurs de compréhension et de décision.

Alors, si, les pédophiles, les violeurs, les tueurs en série sont des humains. Malades, victimes de défaillances psychologiques dont l’origine est dure à déterminer mais contre qui la répression ne sera jamais d’aucune utilité pour la société. Et comme chaque Homme, ils méritent de vivre, décemment. Les grandes affaires de ce genre devraient servir à pointer le problème, non à l’enfouir en profitant de la douleur des victimes, non à se couper de ces individus dont les actions seront de plus en plus violentes au fur et à mesure qu’on les comprendra de moins en moins.

Il faut croire que cette manière de réfléchir ne fait pas vendre. Et c’est à se pencher sur ces affaires qu’on constate notre degré de brutalité. A constater les réactions primaires de nos congénères qui choisissent la facilité de la haine. Est-ce une manière de se rassurer ? De s’auto-persuader par la comparaison que ne pas être ainsi c’est être “normal” ? Encore une fois, je ne saurais affirmer avec précision les causes de ces attitudes destructrices, je perçois juste leur pouvoir et leur nombre. Je perçois leur danger. Et c’est pour cette raison qu’il est important d’en parler, d’expliquer, avant qu’il ne soit trop tard. Car la violence, même maquillée de raison, n’engendre jamais la tolérance et une solution durable.




De : Rhuyzar in Bellaciao
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