Agora de l'Ermitage Libres propos d'un ermite sur les faits de société |
| | La potiche qu'elle est belle , qu'elle est manequin, que c'est Carla ! | |
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| Sujet: Carla aime le piratage Ven 10 Avr - 15:47 | |
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| Sujet: A l''Elysée on rejoue chouchou et loulou Mar 19 Mai - 4:27 | |
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| Sujet: Plus hypocrite tu meurs !! Sam 30 Jan - 15:34 | |
| Clearstream: Carla Bruni-Sarkozy "stupéfaite" du "peu d'indépendance" prêtée par Villepin à la justice AP | 30.01.2010 | 13:41
Carla Bruni-Sarkozy s'est dite samedi "stupéfaite" du "peu de confiance" que Dominique de Villepin accorde, selon elle, à la justice.
"Je suis très étonnée par le peu de confiance que, bien sûr, M. De Villepin, mais aussi visiblement les médias accordent à la justice française, le peu d'indépendance qu'on lui attribue", a déclaré l'épouse du président de la République sur RTL, répondant aux accusations de l'ancien Premier ministre. Ce dernier a dénoncé une décision politique, prise selon lui lors d'une réunion à l'Elysée, après que le parquet eut annoncé qu'il faisait appel de sa relaxe dans l'affaire Clearstream.
"Moi je suis née italienne. Maintenant, je suis française et je crois fondamentalement dans l'indépendance de la justice", a insisté l'épouse de Nicolas Sarkozy, se disant "stupéfaite par ce genre d'allégations". "C'est littéralement stupéfiant", a-t-elle répété, assurant qu'"il s'agit d'une affaire pénale, pas politique".
Présentée par Dominique de Villepin comme une "amie de (sa) femme", la Première dame a par ailleurs expliqué qu'elle n'avait pas vu l'épouse de l'ancien Premier ministre depuis "au moins cinq ou six ans". "Est-ce que vous appelez ça une relation"?, a-t-elle demandé, admettant toutefois qu'elle "connaît effectivement" Marie-Laure de Villepin, ayant des "amis proches" en commun. AP | |
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| Sujet: L’« affaire » Bruni-Sarkozy : un écran de fumée à risque Sam 10 Avr - 6:13 | |
| L’« affaire » Bruni-Sarkozy : un écran de fumée à risque En pleine déconfiture de Nicolas Sarkozy dans l’opinion, la « rumeur » sur les infidélités du couple présidentiel sert de pare-feu commode pour masquer les réformes impopulaires qui s’annoncent sur les retraites, la fiscalité ou les collectivités.
Les mines sont graves à l’élysée, les services du contre-espionnage sont mobilisés pour déjouer le « complot », le sujet occupe la une des plus grands quotidiens, l’épouse du président de la République est envoyée sur les ondes des stations nationales de radio pour rassurer les Français et démentir la folle rumeur qui court… Que se passe-t-il ? La France serait-elle sous la menace imminente d’un coup d’État ? Non. Ce qui justifie un tel branle-bas de combat, c’est la vie privée du président et de sa compagne, suite des rumeurs d’infidélités entre les époux évoquée dans les médias et sur Internet… L’« affaire » a pris une telle tournure, manquant de se muer en crise politique après les soupçons portés sur l’ancienne garde des Sceaux, Rachida Dati, d’avoir colporté la rumeur, que Carla Bruni-Sarkozy s’est invitée sur les ondes d’Europe 1, mercredi soir, pour « s’expliquer » sur les allégations sur son couple et sur la ligne de conduite qui aurait été celle du sommet de l’État depuis le début des rumeurs. « Je suis venue pour éviter qu’une affaire qui n’a aucune importance prenne des proportions que je trouve ridicules », a déclaré Carla Bruni-Sarkozy au micro d’Europe 1. En particulier, l’épouse de Nicolas Sarkozy a démenti l’existence d’une enquête commanditée par l’élysée aux services de contre-espionnage français pour identifier les personnes à l’origine de la rumeur.
Contradictions au sommet de l’État
Peu importe à Carla Bruni-Sarkozy si, finalement, le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, a contredit ses propos en déclarant le soir même à l’AFP que son service avait bien été « saisi par (son) autorité de tutelle » pour « effectuer une remontée informatique » sur la source des rumeurs… En pleine déconfiture de Nicolas Sarkozy dans les sondages (33 % d’approbation dans le dernier baromètre Ifop pour Paris-Match, le plus bas niveau depuis son élection), l’essentiel pour le couple présidentiel est de dégonfler suffisamment la baudruche pour l’empêcher de dégénérer en affaire d’état… tout en continuant de lui donner une visibilité suffisante pour occuper l’espace médiatique. Un véritable écran de fumée dressé pour parasiter l’information sur les sujets qui fâchent : réforme des retraites, projet de ponction des ménages par la hausse de la CSG et de la CRDS, contrairement à l’engagement présidentiel de ne pas augmenter les impôts, étranglement des départements, qui entrent en révolte devant l’impossibilité de boucler leur budget, etc. Autant de sujets qui, mis bout à bout, pourraient bien mener Nicolas Sarkozy à la défaite en 2 012.
Retour du bling-bling et divorce… politique
Reste qu’il n’est pas sûr que l’opération de diversion fonctionne. D’abord parce que le soupçon de règlements de comptes et de manipulation politique dont elle est entachée, avec les contradictions des versions sur l’utilisation possible des services de renseignement à des fins privées, risque de nourrir un peu plus le rejet du pouvoir. Ensuite, parce que l’opinion, en France, demeure hostile à l’intrusion de la sphère privée dans le débat public. On se souvient combien son « Carla et moi, c’est du sérieux », le 8 janvier 2008, avait eu un effet contre-productif dans l’opinion. Le retour à une présidence bling-bling faisant mine de « clore l’affaire » tout en faisant étalage de ses affaires privées renvoie l’image d’un pouvoir à bout de souffle et d’un divorce, mais politique celui-là : le divorce avec les Français.
Sébastien Crépel | |
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| Sujet: Le divin enfant va naître Lun 25 Avr - 16:38 | |
| UNDI 25 AVRIL 2011
L'enfant « marketing » du couple Sarkozy Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager sur Google Buzz C'est la rumeur qui « passionne » la toile. Carla Bruni-Sarkozy serait enceinte. Cela fait deux ans qu'on nous le promet, qu'on nous l'annonce. Cette fois-ci, l'affaire est sortie par le magazine Closer, une référence en la matière. A quelques jours du mariage du prince Williams avec Kate, la nouvelle ne pouvait pas mieux tomber pour enrichir une semaine déjà bien chargée.
Politiquement, le timing de cette grossesse, « fragile mais tellement désirée » nous explique-t-on, est parfait. L'enfant-marketing naîtra à l'automne, juste à temps pour les derniers mois de la campagne présidentielle. A l'Elysée, on ne dément pas. On se réfugie derrière la « vie privée ».
Quelle vie privée ? Celle exhibée par Nicolas et Carla Sarkozy ?
« T'as vu ma femme comme elle est belle ? » C'est une réflexion, profonde, que Nicolas Sarkozy faisait habituellement à ses visiteurs en 2008. Il venait de se mettre en couple, légitime, avec Carla Bruni, quelques semaines après son divorce avec Cécilia. L'anecdote a notamment été relatée par Franz-Olivier Giesbert, dans son dernier ouvrage «M. le Président ». Depuis plus de 3 ans, Nicolas met en scène son idylle avec Carla. Qu'il soit remarié et heureux, c'est son droit et son plaisir les plus légitimes. Mais puisqu'il nous agace et instrumentalise ce bonheur de papier glacé, il s'expose à toutes sortes de commentaires intrusifs sur sa vie privée. C'est bien la moindre des répliques.
Depuis l'arrivée de Carla Bruni à l'Elysée, rien ne nous a été épargné.
En décembre 2007, la belle et la bête n'étaient en couple que depuis quelques jours qu'ils se montrent à Disneyland Paris. Il y a des endroits plus discrets... Ils sont ensuite suivis par une meute de journalistes et photographes officiels pour des vacances de Noël.
En février 2008, quelques photos dénudées de l'ex-mannequin étaient publiées par un magazine espagnol. Sans protestation ni plainte de la nouvelle épouse du Monarque. En août, Sarkozy envoie Bruni rencontrer le Dalaï Lama, en visite en France. C'est un geste éminemment politique. En septembre, elle participe à une émission de télévision de la BBC, en marge d'un déplacement pourtant officiel, pour faire le promotion de son dernier album.
En décembre 2008, Nicolas et Carla Sarkozy partent passer une semaine de vacances au Brésil. Depuis un an, on commence à réaliser que Nicolas Sarkozy ne travaille pas tant que cela. Il multiplie les escapades touristiques en marge de ces déplacements officiels, histoire de faire payer le voyage sur les comptes de l'Elysée. Il adore aussi ces weekends hebdomadaires au Cap Nègre.
En mars 2009, Nicolas et Carla Sarkozy vont se reposer trois jours au Mexique. Ils sont hébergés, gracieusement, dans la villa d'un riche homme d'affaires local soupçonné d'être un narco-banquier. Rien que ça... Carla créé une fondation pour « faciliter l'accès à la culture et à l'éducation afin de lutter contre les inégalités sociales ».
Au printemps 2009, Carla Bruni est bien installée. Elle devient l'icône glamour de cette présidence Bling Bling. Cécilia avait la carte bleue, Carla est déjà millionnaire. Elle dort toujours chez elle, dans un quartier fermé aux passants du 16ème arrondissement de Paris. Mais elle s'active en coulisses. On la soupçonne de placer quelques amis à d'éminentes fonctions.
En août 2009, comme l'année précédente, le Cap Nègre est fermé aux paparazzi. On découvre quand même Nicolas en maillot de bain, avec Carla, quelques jours après son malaise vagal. Le Cap Nègre devient une destination fréquente du couple élyséen. Chaque mois ou presque, ils font l'aller-et-retour pour le weekend, avion présidentiel à l'appui.
En février 2010, c'est la grande affaire de la « rumeur » adultère réciproque, services secrets mobilisés pour débusquer les auteurs des fuites ou des propos. Deux salariés du Journal du Dimanche sont virés/démissionnés. Rachida Dati, soupçonnée par Carla, perd sa voiture de fonction et son garde du corps. Explication de texte en public par radio interposée. Ce vaudeville présidentiel mérite un film.
En mai 2010, on filme Carla ébahie devant le pavillon français à l'exposition universelle de Shanghaï. La fanfare de l’Armée Populaire de la plus grande dictature du monde a même joué deux de ses chansons. En novembre, elle est en Inde, visite des installations nucléaires ou touristiques, et confie qu'elle « prie pour avoir un garçon.»
En décembre 2010, l'épouse du Monarque l'accompagne, avec les caméras d'Elysée.fr pour rencontrer un panel d'infirmières dans une clinique d'Avignon. Sarkozy reconnaît que « Carla la première » lui rappelle que « les hôpitaux manquent de personnel.»
En janvier dernier, Carla Bruni confie qu'elle ne « se sent plus vraiment de gauche.» Qu'elle fasse corps avec son « mari » est bien normal. Avait-elle besoin de cette confidence ? Le même mois, Nicolas l'emmène aux Antilles. C'est le quatrième déplacement de terrain auquel elle participe. Sarkozy a besoin de son épouse pour redorer son blason. Il oublie qu'il est en France. Il se croit comme Obama. On nous explique que l'Elysée « teste » l'impact de Carla sur les foules.
Vers la Toussaint prochaine, Carla accouchera donc d'un nouvel enfant.
A six mois du scrutin présidentiel. On se souvient qu'en mai 2007, Nicolas Sarkozy aimait confier à des journalistes combien sa famille ressemblait tant à celle des Kennedy. Le scenario tomba avec le divorce, quelques mois plus tard. Pour 2012, c'est donc re-belote.
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| Sujet: Connaissez vous l'endive de la république ? Jeu 29 Sep - 10:28 | |
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| Sujet: Incroyable : Carla n’a pas lu Séguéla Jeu 29 Sep - 10:35 | |
| Dans son « Autobiographie non autorisée »(1), Jacques Séguéla racontait la première rencontre entre le chef de l’Etat et Carla Bruni. Et pour cause, celui-ci, était aux premières loges d’une scène qui se déroulait chez lui. Mais, selon la principale intéressée le « coup de foudre » est survenu ailleurs.
Une seule interview et deux thèses qui s’effondrent : Nicolas Sarkozy n’est ni l’inculte que tout le monde le soupçonnait d’être (réputation qui l’a forcé à porter des livres classiques sous le bras pendant des mois), ni le mondain qu’il était.
En effet, on pensait - naïvement - que le chef de l’Etat avait usé de ses charmes pour séduire la chanteuse et ex-mannequin au cours d’un dîner chez son ami, le publicitaire Jacques Séguéla. Point du tout. Ce qui a touché Carla Bruni, c’est sa connaissance des « appellations latines des fleurs», a-t-elle confié à Christine Ockrent lors d’une interview pour la chaine la BBC. « J'ai été vraiment impressionnée, vous savez, on marchait dans les jardins de l'Elysée, et il m'expliquait tout sur les tulipes et les roses. »
NICOLAS LE JARDINIER On imagine tout à fait la scène digne du « Midnight in Paris » de Woody Allen. Le président-jardinier - Nicolas le jardinier ? - s’y exprimerait dans une langue morte que seuls quelques universitaires et membres du clergé parlent encore couramment, mettant sa future compagne en pamoison. Et la première dame d'ajouter : "« Je me disais : « Mon Dieu, mais il faut que j'épouse cet homme. C'est le chef de l'Etat et il sait tout sur les fleurs également. C'est incroyable. »
Ce qui est incroyable c'est à quel point l'épisode n'a rien à voir avec celui rapporté par Jacques Séguéla. Dans son « Autobiographie non autorisée », on y apprend que le coup de foudre aurait eu lieu « un soir de novembre ». Nicolas Sarkozy, arrivé le dernier chez Séguéla, téléphone vissé à l’oreille, rejoignait la table des convives après avoir raccroché en s’excusant : « C’était Bernard Thibaut ». Moins sexy que les jardins fleuris de l’Elysée. Et légèrement moins poétique aussi.
Ce soir-là, raconte Séguéla, Carla aurait lancé à Nicolas Sarkozy « Je ne vivrai désormais avec un homme que s'il me fait un enfant », ce à quoi le président aurait répondu: « Question enfants, j'en ai déjà élevé cinq, pourquoi pas six. Je suis le Français le mieux équipé pour cela: j'ai un médecin de garde à mes côtés 24 heures sur 24. » Super poétique ! Pas de quoi, pour autant, blâmer la première dame. N’est-ce pas le propre de nombreuses femmes de refaire l’histoire (d'amour) quitte à idéaliser leur prince charmant ? A moins que ce ne soit pour les besoins de la cause, un storytelling de pré-campagne présidentielle.
(1) Plon, février 2009
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| Sujet: Les petites magouilles de la potiche Lun 9 Jan - 12:43 | |
| Carla Bruni-Sarkozy: ce qu'elle n'a pas démenti. Samedi 7 janvier, l'hebdomadaire Marianne a publié 6 pages d'enquête de Frédéric Martel sur la Fondation Carla Bruni-Sarkozy. On y apprenait que des sommes significatives auraient été versées au profit de ses actions « philanthropiques » et, notamment, de l'un de ses amis dénommé Julien Civange.
Ce que Marianne a dit Carla Bruni-Sarkozy aurait fait verser 3,5 millions de dollars à des sociétés de l'un de ses amis par le Fonds mondial de lutte contre le sida. C'est ce qu'affirme, preuves à l'appui, Frédéric Martel sur le site de [Marianne2]url:../../../Exclusif-Carla-Bruni-au-coeur-d-un-scandale-international_a214136.html , puis dans les colonnes de l'hebdomadaire (édition du 7 janvier). L'épouse du chef de l'Etat avait créé sa Fondation en 2009, hébergée par la Fondation de France. « Carla Bruni-Sarkozy, révèle Marianne, est au centre d’un scandale international de grande ampleur : 3,5 millions de dollars ont été versés par le Fonds mondial de lutte contre le sida, en marge de la légalité, et sans appel d’offre, à la demande de la première Dame, à plusieurs sociétés d’un de ses amis. » Cet ami si chanceux s'appelle Julien Civange. Frédéric Martel le présente comme musicien, chef d'entreprise, témoin de mariage et « principal conseiller de Carla Bruni-Sarkozy ». Il a même un bureau à l'Elysée. C'est plus commode. Assez vite, quelques traditionnels sceptiques ou jaloux maugréèrent ici ou là. Mais le plus surprenant fut l'extrême célérité de l'accusée à répondre dès le samedi matin, et surtout, ce qu'elle n'a pas démenti. Ce que Carla Bruni n'a pas démenti Qu'en était-il ? Voici un résumé de ce qu'avance Frédéric Martel pour Marianne, et les réponses de Carla Bruni et du Fonds mondial contre le Sida. 1. En mai 2010, Carla Bruni-Sarkozy a lancé une campagne de sensibilisation contre la contamination mère/enfant. Le slogan était Born HIV Free. Frédéric Martel révèle que c'est en fait une marque déposée en bonne et due forme par Julien Civange (via une société privée RH et Cie). Une société opportunément créée par M. Civange... en août 2010, quelques semaines après le lancement de la campagne. En décembre 2010, Julien Civange expliquait le sens de cette campagne qui, au final, a coûté 6 millions de dollars d'après les déclarations de Michel Kazatchkine à Frédéric Martel. Le Fonds Mondial contre le Sida a aussi payé Mars Browsers, une autre société de Julien Civange, pour l'opération . 2. Le même Julien Civange a conçu le site internet de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy, mis en ligne en octobre 2009. Cette prestation lui aurait été payée par la Fondation et par le Fonds Mondial contre le Sida. Samedi dernier, le Fonds a confirmé avoir apporté son soutien «à une page du site Carlabrunisarkozy.org » et avoir pris en charge « les coûts liés aux déplacements de Mme Bruni-Sarkozy, effectués dans le cadre de ses activités pour le Fonds ». 3. D'après Frédéric Martel, un audit du Fonds Mondial contre le Sida réalisé en novembre 2011 a conclu que « des sommes conséquentes ont été également versées en France par le Fonds Mondial en faveur des actions philantropiques de Carla Bruni-Sarkozy et de plusieurs agences appartenant à l'un de ses proches.» Martel ajoute que l'attribution de ces subventions a été réalisée « sans appel d'offres ». Le montant avancé sur l'ensemble de ces contrats ? 3,5 millions de dollars, soit 2,7 millions d'euros. Ces commandes sont financées par de l'argent public puisque le Fonds Mondial contre le Sida vit de subventions des Etats Unis (environ 1 milliard de dollars par an) et de la France (360 millions d'euros. 4. Le bénéficiaire principal de ces commandes publiques, d'après Frédéric Martel, est Julien Civange. Le directeur général du Fonds, Michel Kazatchkine, a justifié le choix de Julien Civange, un proche de Carla Bruni: « Carla Bruni m'a personnellement dit qu'elle avait totalement confiance en Julien Civange auquel elle avait délégué le dossier du sida ». Précisons, à ce stade, ce qu'on appelle communément un conflit d'intérêt: « un conflit d'intérêts apparaît quand un individu ou une organisation est impliquée dans de multiples intérêts, l'un d'eux pouvant corrompre la motivation à agir sur les autres. » (Wikipédia ). Civange est un proche de Carla Bruni. Cette dernière demande au directeur du fonds public de lutte contre le sida de lui confier l'une de ses commandes, sans appel d'offre. 5. En novembre 2011, à la suite de ces révélations (cf. point 3 ci-dessus), certains administrateurs du Fonds mondial contre le sida ont réclamé la démission de son directeur Kazatchkine. Ce dernier quittera son poste fin mai 2012, après la présidentielle. Il a confirmé son éviction samedi dernier alors qu'il venait d'être renouvelé pour 3 ans début 2011. 6. Le représentant de la France, l'ambassadeur Patrice Debré avait alerté sa hiérarchie des conclusions de l'audit. Il a été démis de ses fonctions. Nicolas Sarkozy le remplace par une diplomate. 7. Le Fonds mondial contre le Sida a déjà dû réagir contre des accusations de détournements de ses subventions. En janvier 2011, il rappelait ainsi que « dans son rapport publié l’année dernière, l’Inspecteur général du Fonds mondial faisait état de graves malversations dans quatre des 145 pays bénéficiaires de subventions du Fonds. Ces constatations ont entraîné des mesures immédiates à Djibouti, au Mali, en Mauritanie et en Zambie en vue de récupérer les fonds détournés et d’empêcher, à l’avenir, tout usage abusif de l’argent des subventions. » 8. Les comptes de la Fondation Bruni-Sarkozy ne sont toujours pas publics, plus de deux ans après sa création. Frédéric Martel (par excès d'indulgence ?) justifia la discrétion: la fondation Bruni n'aurait pas d'existence car elle est hébergée par la Fondation de France. Et bien non ! « La Fondation a bel et bien une comptabilité propre, consolidée in fine à la Fondation de France ». Si la fondation Sarkozy ne publie pas ses comptes, c'est donc par pur souci... d'opacité. 9. Enfin, le plus surprenant dans les réponses à l'enquête de Frédéric Martel fut la réaction de Carla Bruni-Sarkozy elle-même. Elle fut rapide, dès samedi, mais pour ne pas démentir grand chose malgré la longueur du communiqué de presse: Carla Bruni réfuta d'abord tout financement public (« L’insinuation selon laquelle des fonds auraient été levés auprès de partenaires publics est entièrement infondée. (...) Aucun argent public n’a jamais été reçu par la Fondation ») Ce n'était pas l'accusation de Marianne. L'hebdomadaire n'affirmait pas que la Fondation avait été financée directement par des fonds publics. La précision, très juridique, avait son importance. 10. Ensuite, Carla Bruni dédia la moitié de sa longue réponse à justifier son action contre l'illetrisme. Rien sur le Sida, pas un mot, alors qu'elle est visuellement très impliquée.
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| Sujet: Carla : la magouille Mar 24 Jan - 15:49 | |
| Depuis plus de vingt ans son nom était associé à la lutte contre le sida, mais Michel Kazatchkine, dit «Kaza», directeur français du Fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, va quitter ses fonctions. Selon nos informations, il a présenté sa démission, qui devrait être rendue officielle dans les prochaines heures.
Il y a trois semaines, Kazatchkine avait été mis en cause pour ses relations avec Carla Bruni. Marianne avait révélé, le 7 janvier, que le Fonds mondial avait versé, sans appel d'offres, de l'argent à un ami de la première dame, Julien Civange, pour le lancement de la campagne HIV Born Free, incarnée par Carla Bruni. Sur les montants en cause, Marianne parlait de 3,5 millions de dollars, au total. Le Fonds a finalement indiqué que 580 000 euros avaient été payées à Mars Browsers, la société de Julien Civange.
Dans le même article, Marianne affirmait que, suite à un audit sur ce sujet, les administrateurs américains du Fonds avaient demandé la démission de Kazatchkine. Et menaçaient de couper les vivres, si la France n'obtempérait pas. Une version qui avait été démentie par l'intéressé.
Dans une interview à Libération, le 9 janvier, il estimait que le lien fait par Marianne entre les deux événements relevait d'une «confusion extrême sur ce qui se joue actuellement au Fonds». Selon «Kaza», les Américains demandaient que le Fonds s'institutionnalise, ce à quoi il était opposé.
«Le Fonds a dix ans, il entre dans une période de réformes extrêmement profondes, déclarait-il. Jusqu'à présent, les pays demandeurs élaboraient leurs programmes, puis les soumettaient au Fonds et nous y répondions selon des critères de qualité et de pertinence. Maintenant, il y a ce projet pour que le Fonds devienne un peu comme la Banque mondiale et décide beaucoup plus. C'est dans ce sens qu'en novembre à Accra, au Ghana, le conseil d'administration a décidé de nommer un "general manager" à mes côtés, pour mettre en avant cette réforme. Ce manager rapporte directement au board, ce qui me trouble. J'ai donc écrit, le 22 décembre au board [conseil d'administration], et leur ai dit que j'allais examiner dans les prochains mois, en détail, les arrangements que le conseil d'administration allait mettre en place, et que je réfléchirai sur la suite, pour le Fonds et pour moi.»
Quelques semaines seulement après cette déclaration, «Kaza» a donc décidé de partir. | |
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| Sujet: L'endive accumule les gaffes Jeu 8 Mar - 17:49 | |
| ors de l'émission du mardi 6 mars 2012 sur France 2 « Des paroles et des actes », la femme du président, spectatrice sur le plateau, réagit sur une question relative au Fouquet's : « Nous sommes des gens modestes ». Retour avec notre blogueur associé Eugène sur une émission haute en couleurs.
(N. Sarkozy et C. Bruni, coulisses de l'émission Des paroles et des actes - WITT/SIPA) Du même auteur Apple: la success-story «insolente» qui ne profite pas aux employés Sarkozy et l'enseignement : « travailler plus à moitié prix » ! Le salaire annuel du plus riche patron de France? 568 fois plus haut que celui d'un smicard! Si l'émission était chargée sur le plateau de télévision entre regrets des erreurs commises (sic!) et attaques en dessous de la ceinture (DSK et autres), du côté des spectateurs sur le plateau ce n'était pas mieux. Pour commenter, nous avons eu droit au pire : de basses attaques qui finalement ne sont pas dignes d'un candidat et encore moins d'un président en exercice. Le président qui cite d'anciennes phrases de Fabius montrant qu'il n'aimait pas Hollande («Je crois qu'il a accusé le coup lorsque je lui ai rappelé qu'il avait traité Hollande de "fraise des bois" a dit le président hors micro en fin d'émission), puis qui attaque sur DSK et ses conseillers français qui viennent jusqu'à New York (attaque sur les parties fines de DSK), enfin indique sans détour que le point faible de Hollande est qu'il n'a pas d'expérience du pouvoir et qui ne sait pas dire non. Autant dire tout de suite que le débat a mal commencé pour le président. Je dirais que lorsque l'on voit ce que font les politiciens qui ont de l'expérience du pouvoir, nous sommes très tentés de le remplacer par une personne novice en la matière, cela ne pourra pas être pire. Entre quelqu'un qui est soupçonné de dire tout le temps « oui » et un président sortant qui disait tout le temps « non », les Français choisirons qui est le pire et qui a le potentiel de leur redonner espoir et de leur changer les idées. Quant à DSK, certes, mais pourquoi ne pas parler de Woerth et consorts dans ce cas ? Simplement parce que ce n'était pas le sujet de l'émission. Les Français attendaient un débat d'idées et non pas une bataille sur un ring...
Même s'il s'en défend, « Je me sens bien ! » indique-t-il avant l'émission, il est apparu tendu, grave et fatigué, comme l'on également remarqué les journalistes en fin d'émission, son sourire avait disparu et il était prêt à tout pour contrecarrer Fabius. Je ne pense pas que ce débat ait tourné, de ce fait, à son avantage, les Français jugeront. Pourtant, s'il y a fort a dire des maladresses et de l'attitude défensive et peu présidentielle choisie par les conseillers en communication du président, le plus intéressant vient des spectateurs. D'une spectatrice, plus précisément. Sa femme.
Cela a commencé fort. A peine arrivée, elle lance « Il fait un froid de gueux ». Je ne sais pas pour vous, mais le terme de « gueux » me fait la plus mauvaise impression. En effet, cela fait inexorablement penser à la noblesse et leur opposer : les gueux. Cela fait penser également à la révolte des gueux en 1566 dans les Pays-Bas espagnols, ou à la marche des Gueux des paysans d'Inde en 2008 pour exiger des droits pour les femmes et le droit de la terre. Réjouissant ! Aujourd'hui, le terme « gueux » est vieilli ou, du moins, ironique, et désigne les indigents ou les nécessiteux, brefs, les mendiant ! Cette phrase prend une résonnance particulière lorsque l'on sait que la femme du président est issue d'une riche famille d'industriels italiens. Le ton, par une simple phrase est donnée, la noblesse et la bourgeoisie sont là...
Évidemment, si la phrase est étonnante, nous ne pouvons rien en conclure isolément. Néanmoins, ce n'est pas la seule « sortie » étonnante de la femme du président ce soir-là... Juste avant le début de l'émission, la femme du président indique en riant à Pflimlin et ses journalistes : « Les journalistes sont tous des Pinocchio ». Pas mal non plus. La référence est également désuète (Pinocchio) et surtout donne le ton pour l'émission qui commence. Comme si dans l'entourage présidentiel personne ne mentait... Mais il s'agit surtout d'une sortie ironique pour la suite de l'émission, comme nous allons le voir.
Occupée à envoyer des SMS en pagaille, elle indique « Il a une belle voix » en parlant de son mari. C'est vrai, c'est exactement ce qu'attendent les Français en période de crise : un candidat qui a une belle voix... Bref. Le clou du spectacle arrive lorsque les journalistes interrogent le président sur son gout prononcé pour le Bling-Bling avec pour départ l'épisode du Fouquet's : la femme du président n'hésite pas à lancer à haute voix « Nous sommes des gens modestes »... Avant de demander à Guaino : « De temps en temps, ils donnent la parole à des journalistes de droite ? » qui ignora la question. Faut-il rappeler ce que c'est une famille modeste en franc ? Certainement pas, une famille de riches industriels français côté Bruni ou d'avocats d'affaires associés (et président de la République), (côté Sarkozy. Selon L'Express qui a interrogé l'UMP sur le patrimoine du président, il s'est légèrement enrichi entre 2007 et 2012 (157 000 euros) malgré un divorce couteux. Merci à l'augmentation autodécidée de 172% de son propre salaire ! Quand on pense que le Général de Gaulle payait lui-même ses timbres, son eau et son électricité à l'Élysée.
Avec un patrimoine estimé à « 2,3 millions d'euros » le président est assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) qui se déclenche à 1,3 million d'euros. Par comparaison, le patrimoine de Hollande est estimé à 800 000 euros environ (déjà pas mal !) mais n'est pas soumis à l'ISF, du coup. Voila, selon la femme du président ce que signifie des gens modestes. Nous comprenons mieux l'expression des « gueux » du début de l'émission...
Incontrôlable, la femme du président ? Si l'on pensait que jusqu'à présent le bilan du quinquennat de Sarkozy était sa plus grande faiblesse, finalement les coulisses de l'émission nous font penser que ce serait plutôt sa femme.
L'émission se termine, je suis médusé : je ne m'attendais pas à cela. Je voyais un débat plus haut, plus factuel, plus sur les idées et le bilan que des coups bas et les annonces de dernière minute du président. Son programme n'est-il pas encore « sec » ? Pourtant, il est expérimenté, il devrait connaitre ses dossiers, son programme devrait être en continuité de ce qu'il a fait pendant 5 ans... Pourquoi cette attitude tendue et sur la défensive ? Pourtant, le président est très heureux de sa prestation : « Je me suis senti très à l'aise, car c'est vraiment une très bonne émission. J'attendais ce genre de débat depuis cinq ans, car il y a une réelle liberté pour dire les choses », indique-t-il de manière surréaliste… Si la « liberté » pour lui était celle de multiplier les coups bas, c'est réussi... Quel étonnement que la femme du président émaille l'émission de commentaires plus que discutables, au lieu d'une attitude digne et sobre ! Carla véritable talon d’Achille du Président comme l’était Cécilia ? | |
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