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 Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant

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MessageSujet: les Roms et Carla, "la tigresse"   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeLun 13 Sep - 4:38

Deux soucis de Sarkozy : les Roms et Carla, "la tigresse", la "Don Juane", "l'amazone"
Carla Bruni, Nicolas Sarkozy, flammarion, roms, Brice Hortefeux, politique sécuritaire

Par Bruno Roger-Petit
le 12/09/2010 à 12:10, vu 23682 fois, 94



Petit téléscopage comme je les aime le matin. Les deux informations que j'ai découvertes à mon réveil sont les suivantes :

1/ « Carla, un livre inquiète l'Elysée »

et

2/ « Le gouvernement presse les préfets de cibler prioritairement les Roms »

Dans le Monde, on découvre que les préfets sont soumis à la pression du régime afin de « démanteler » les camps dits « illégaux » « en particulier » ceux des Roms, les expulser par la force la plus brutale. Comme d'habitude avec ce régime, les « objectifs » sont chiffrés. N'en déplaise à beaucoup, cela rappelle effectivement bien des choses que de lire comment la machine étatique placée en de bien vilaines mains peut ordonner de pourrir la vie des gens. Encore une fois, n'en déplaise, le raisonnement des auteurs de cette circulaire est le même que celui des législateurs de Vichy.

On notera aussi que le gouvernement français a menti aux autorités européennes en niant avoir pris des mesures spécifiques aux Roms. Le texte de la circulaire du 5 août 2010 est, hélas, sans ambiguïté : "300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d'ici trois mois, en priorité ceux des Roms" – et demande aux préfets d'engager "une démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms".





A part ça, le régime a aussi un autre souci. Ces jours-ci sort un livre aux éditions Flammarion dont le titre est engageant : « Carla, une vie secrète ». L'auteur en est Besma Lahouri, déjà rédactrice d'une biographie « non-autorisée » de Zidane. Dans cet ouvrage, l'épouse du président y est successivement dépeinte comme une « tigresse », une « Don Juane », une « Amazone » ou une « fleur bleue » et Pierre Charon, conseiller de Nicolas Sarkozy, y confie : "Nous avons essayé de la transformer en une artiste érudit, timide et discrète. Imaginez-vous combien cela est difficile tant c'est le contraire !".
Il paraît que la presse britannique en cause beaucoup. Et qu'à l'Élysée, on s'inquiète.

Pauvres Roms ! Savent-ils seulement que dans les jours qui viennent, à cause d'un livre dévoilant la vie aventureuse de l'épouse du président, ils risquent d'être encore un peu plus emmerdés par des préfets qui n'en peuvent plus ?

PS : on se dira aussi que si la circulaire a fuité dans la presse, c'est qu'un préfet, quelque part, a peut-être eu un problème de conscience...
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MessageSujet: Mensonges! toujours des mensonges ! toujours plus de mensonges !!! ça SUFFIT !!! DEMISSION !!!   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeMer 15 Sep - 5:13

Roms-circulaire : pour le Canard enchaîné, Besson savait
3 réactions | Réagir 14.09.2010, 19h01 | Mise à jour : 21h11
La polémique autour de la circulaire du 5 août ciblant l'évacuation des campements de Roms en France, n'est pas près de s'éteindre. L'hebdomadaire satirique, Le Canard Enchaîné, dans son édition à paraître mercredi, affirme en effet que le ministre de l'Immigration Eric Besson avait un représentant à la réunion du 4 août place Beauvau où a été élaborée cette fameuse circulaire qui cible expressément les Roms pour les reconduites à la frontière.


MULTIMÉDIA
Video : Besson n'a «pas eu connaissance» de la circulaire

EN SAVOIR PLUS
Circulaire sur les Roms : Hortefeux revoit sa copie
222 Roms renvoyés à Bucarest
Ce que le ministre de l'Immigration dément.
Une convocation par courriel a été adressée à Lucien Guidicelli, conseiller d'Eric Besson, avec un double à sa secrétaire, selon le journal qui publie en fac-similé l'en-tête du courriel. La convocation a été envoyée le 3 août à 11h21 par le conseiller chargé de la sécurité au cabinet du ministre de l'Intérieur.

Il s'agissait, selon le Canard, de la première réunion de la «cellule de coordination nationale de lutte contre les campements illicites». A l'ordre du jour: appliquer les consignes du discours de Sarkozy le 30 juillet (à Grenoble) qui demandait de «mettre un terme aux implantations sauvages des campements de Roms».

«Je n'ai pas été destinataire de cette circulaire» martèle Eric Besson

La réunion a donné lieu à la circulaire aux préfets du 5 août, ciblant expressément l'évacuation de campements de Roms, un texte annulé lundi par Brice Hortefeux après le tollé qu'il a soulevé; le Parlement européen avait notamment voté une résolution contre l'expulsion des Roms en France, à Strasbourg. Interrogé sur ces révélations, le ministre de l'Immigration a démenti.

«Je ne veux polémiquer avec personne mais je persiste et signe: ni mon cabinet ni moi-même n'avons été saisis du projet de circulaire du 5 août», a affirmé M. Besson, qui vient tout juste de convoler en justes noces. «Je n'ai ensuite pas été destinataire de cette circulaire, ce qui en soi n'est pas choquant puisqu'elle portait sur le démantèlement des campements illicites qui relève du ministère de l'Intérieur», a-t-il ajouté.

Bruxelles s'était élevée contre la politique menée par le gouvernement français vis-à-vis des Roms et l'a menacé de poursuite en justice. La commissaire à la Justice et aux Droits des Citoyens, Viviane Reding a notamment évoqué l'éventualité d'une procédure d'infraction à la législation de l'Union européenne contre Paris, pour transposition insuffisante d'une directive européenne sur la libre circulation de citoyens européens, et «application discriminatoire» de ce texte.

VIDEO. Eric Besson affirme en conférence de presse ne pas connaître le circulaire du 5 août
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MessageSujet: Mensoges ! toujours plus de mensoges !!! réagissez c'est INADMISSIBLE ! DEMISSION !! DEMISSION !!!   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeMer 15 Sep - 5:16

FFAIRE WOERTH
SECRET DES SOURCES - Face au démenti de l'Élysée, Le Monde enfonce le clou
Emmanuel Berretta

Le Monde va déposer plainte contre X pour violation du secret des sources dans l'affaire Woerth © HALEY/SIPA
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ÉCLAIRAGE Que dit la loi sur le secret des sources des journalistes ?

En frappant une seconde fois à la une, Le Monde ne désarme pas face au démenti de l'Élysée concernant les "fuites" de l'affaire Woerth. Le journal "met en doute" la défense qui s'est organisée lundi à travers les explications des services policiers et de contre-espionnage. Le quotidien maintient ses affirmations et déposera plainte pour violation du secret des sources à la suite de la mise au placard d'un haut fonctionnaire du cabinet de Michèle Alliot-Marie, soupçonné d'avoir éventé les P.-V. des auditions d'Éric Woerth dans l'affaire Bettencourt.

La protection du secret des sources journalistiques a été réaffirmée dans la loi Dati de janvier 2010. Le texte législatif, encore nouveau, n'a pas fait l'objet d'une interprétation par la justice. "Ce qui est important pour nous, c'est précisément d'obtenir qu'une jurisprudence soit établie sur la base de cette nouvelle loi, indique Éric Fottorino, directeur du Monde, interrogé par Le Point. De même qu'il est urgent que, dans cette affaire Woerth, un juge d'instruction soit saisi. Notre plainte est aussi une façon d'y arriver par cette voie-là."

Le flou juridique de la loi Dati

Le texte de loi prévoit qu'il ne peut être porté atteinte "directement ou indirectement" au secret des sources sauf à justifier d'un "impératif prépondérant d'intérêt public". Aucun juge n'a encore précisé ce que cette acception floue signifiait exactement. Lors des débats parlementaires, il était plutôt question de lever le secret des sources en cas de danger imminent pour la sûreté des citoyens dans le cadre d'une menace terroriste.

Pour autant, en l'espèce, ce n'est pas le téléphone d'un journaliste du Monde qui a été mis sur écoute. Le contre-espionnage a étudié les relevés téléphoniques d'un haut fonctionnaire, puis en a déduit qu'il était l'un des informateurs du quotidien. Peut-on empêcher l'État de surveiller ses fonctionnaires ? "Si ce n'est pas le texte, c'est du moins l'esprit de la loi Dati qui a été foulée au pied", argumente Éric Fottorino. En tout cas, la procédure utilisée n'est pas conforme au droit. Les services de police affirment avoir consulté une "personnalité qualifiée" désignée par la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) avant de procéder à la surveillance téléphonique de ce haut fonctionnaire. Or la CNCI dément.

Éric Fottorino dénonce "une procédure opaque"

"Le Monde ne déclare pas la guerre à Nicolas Sarkozy, rappelle Éric Fottorino. Mais je suis choqué que l'on utilise les services du contre-espionnage pour rendre inactive une supposée source du Monde et venir en aide à un ministre. Dans une procédure opaque, la présidence instrumentalise le contre-espionnage à des fins politiques. Il y a là une zone de non-droit dangereuse."

Pour mémoire, le 18 juillet, Le Monde révèle le contenu de l'audition de Patrice de Maistre devant les policiers. Il affirme qu'Éric Woerth lui a demandé de recevoir sa femme pour la "conseiller sur sa carrière". L'enquête de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) est déclenchée peu après afin de découvrir qui a renseigné Le Monde. Pour Éric Fottorino, les révélations du Monde ont profondément irrité Nicolas Sarkozy, lequel était désireux qu'Éric Woerth puisse être entendu par la police le 29 juillet dans un climat apaisé. Il fallait donc faire cesser les fuites qui viendraient remettre en cause sa version de l'affaire Bettencourt.
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MessageSujet: les mensonges continuent   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeMer 15 Sep - 15:47

Circulaire sur les Roms : le nouveau démenti de Besson
10 réactions | Réagir 14.09.2010, 19h01 | Mise à jour : 15.09.2010, 08h52
La polémique autour de la circulaire du 5 août ciblant explicitement les Roms - et modifiée depuis - rebondit une nouvelle fois. Le Canard Enchaîné, dans son édition à paraître mercredi, affirme en effet que le ministre de l'Immigration Eric Besson avait un représentant à la réunion du 4 août place Beauvau où a été élaborée cette fameuse circulaire qui cible expressément les Roms pour les reconduites à la frontière.

Ce que le ministre de l'Immigration a une nouvelle fois démenti ce mercredi : «La réponse est très claire. Ni moi, ni mon cabinet n'avons été associés à la rédaction de cette circulaire. Je n'en étais pas le destinataire. Nous n'avons pas l'habitude de mettre en copie les collègues ministres. Je ne vais pas rentrer dans les cuisines des réunions internes du gouvernement», a déclaré Eric Besson sur Europe1.
Une convocation par courriel aurait pourtant été adressée à Lucien Guidicelli, conseiller d'Eric Besson, avec un double à sa secrétaire, selon le journal qui publie en fac-similé l'en-tête du courriel. La convocation a été envoyée le 3 août à 11h21 par le conseiller chargé de la sécurité au cabinet du ministre de l'Intérieur.

Il s'agissait, selon le Canard, de la première réunion de la «cellule de coordination nationale de lutte contre les campements illicites». A l'ordre du jour: appliquer les consignes du discours de Sarkozy le 30 juillet (à Grenoble) qui demandait de «mettre un terme aux implantations sauvages des campements de Roms».

«Roissy, ce n'est pas Drancy»

La réunion a donné lieu à la circulaire aux préfets du 5 août, ciblant expressément l'évacuation de campements de Roms, un texte annulé lundi par Brice Hortefeux après le tollé qu'il a soulevé; le Parlement européen avait notamment voté une résolution contre l'expulsion des Roms en France, à Strasbourg.

Questionné sur le coup de colère contre la France de Viviane Reding, la commissaire européenne chargée de la Justice et des droits de l'Homme, Eric Besson a qualifié de «choquante et anachronique» les déclarations de la commissaire qui faisait un parallèle entre la situation des Roms en France et la second Guerre mondiale. Un peu plus tôt sur RTL, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche avait lui aussi vivement réagi aux propos de Reding. «Roissy, ce n'est pas Drancy. Ce genre de dérapage n'est pas convenable. Sa passion a sans doute dépassé sa pensée.»

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MessageSujet: Mensonges sur les niches fiscales !   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeMer 15 Sep - 15:53

Le coup de rabot de 10% sur les niches ne rapportera que 500 millions d'euros, sur les 10 milliards annoncés. La réduction du déficit passera plutôt par la réforme des retraites. Décryptage.
En avril dernier, François Fillon annonçait la couleur : pour réduire l'abyssal déficit public de la France (7,9% du PIB en 2010 soit un peu moins de 160 milliards d'euros), le gouvernement va s'attaquer aux niches fiscales et sociales, ce serpent de mer qui prive les finances publiques de près de 150 milliards d'euros par an. Et face aux faibles perspectives de croissance de l'économie tricolore dans les années à venir, l'ampleur du coup de rabot a été significativement revue à la hausse : ce ne seront pas cinq milliards d'euros sur deux ans, comme annoncé initialement, mais dix milliards d'économies qui doivent être dégagées grâce à la suppression ou au rabot des niches fiscales.
Le rabot se transforme en lime à ongles
Alors que de nombreux parlementaires de la majorité plaident pour un coup de rabot généralisé (le président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée Pierre Méhaignerie, le rapporteur UMP du budget à l'Assemblée Gilles Carrez ou encore son homologue au Sénat Philippe Marini) et que d'autres veulent s'attaquer aux niches les plus coûteuses (le président de la commission des Finances au Sénat Jean Arthuis), le gouvernement a tranché : seules 22 niches fiscales (sur près de 500) seront rabotées de 10%, a annoncé Christine Lagarde le 15 septembre. Et ce ne sont pas les plus onéreuses, vu leurs spécificités (réductions d'impôt accordées au titre des souscriptions au capital de Sofipeche ou de Sofica, des travaux de conservation d'objets mobiliers classés ou encore l'avantage Scellier). Au-dessus d'un milliard d'euros, seule la coûteuse défiscalisation des investissements réalisés outre-mer (1,2 milliard d'euros par an) entre dans le panier. Au final, le coup de rabot de 10% ne rapportera que 440 millions d'euros en 2012.
Car les niches les plus coûteuses ont sauvé leur peau
Est-ce le fruit du lobbying du patronat ? En tout cas, certaines des niches les plus coûteuses, comme la TVA réduite à 5,5% dans la restauration (3 milliards d'euros) et celle pour les travaux dans les logements (5,15 milliards) sont maintenues. Même chose pour le crédit impôt recherche (4 milliards d'euros) ou l'exonération de cotisations sociales sur les heures supplémentaires, mesure phare de 2007. Le relèvement de la taxe sur l'intéressement et la participation qui pourrait rapporter 400 millions d'euros est notamment à l'étude. Christine Lagarde y est cependant opposée, alors que le Medef juge qu'une telle hausse serait "incohérente". Le gouvernement ne touchera pas non plus aux niches censées favoriser l'emploi, comme la prime pour l'emploi (3,2 milliards d'euros).
La réforme des retraites a bon dos
Ce n'est donc pas le coup de rabot qui va permettre de dégager 10 milliards d'euros. Mais, comme le rappelle la ministre de l'Economie dans un entretien au Figaro, le rabot n'est "qu'une mesure d'économie parmi d'autres". Désormais, dans le discours gouvernemental, la réforme des retraitesadoptée par l'Assemblée nationale mercredi ne vise plus seulement à résoudre un problème démographique et à garantir l'avenir du système par répartition, mais aussi à réduire le déficit public. Pour atteindre l'équilibre du régime général des retraites à l'horizon 2018, le projet de réforme prévoit en effet un certain nombre de mesures touchant des niches fiscales et sociales : impositions des plus-values de cessions mobilières, hausse de la taxe sur les stock-options, instauration d'une contribution sur les retraites-chapeaux et surtout annualisation (voire diminution) des allègements de cotisations patronales sur les bas salaires. Ces mesures doivent rapporter trois milliards d'euros en 2011. Trois milliards qui ne sont pas censés rentrer dans les caisses de l'Etat mais dans celles de l'assurance vieillesse. Mais bon, le déficit de la Sécurité sociale est, il est vrai, comptabilisé dans le déficit public. Dans la même veine, plusieurs nouvelles taxes sur les produits d'assurance-vie, d'un montant global de 3,5 milliards d'euros en 2011 qui seront affectés au financement de la dette sociale (Cades), sont comptés dans l'effort de réduction des niches.
Au-delà du coup de rabot de 10% et de la réforme des retraites, certains secteurs seront quand même nettement mis à contribution, comme l'assurance-vie et l'épargne, les télécoms (via la suppression du taux de TVA réduit sur les forfaits triple play) et l'environnement (division par deux du crédit d'impôt sur les installations photovoltaïques). Reste encore 1,5 milliard d'euros à trouver pour lequel "les arbitrages n'ont pas été rendus"
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MessageSujet: Clash sur les Roms entre Sarkozy et Barroso   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeJeu 16 Sep - 15:47

Clash sur les Roms entre Sarkozy et Barroso
le 16 septembre 2010 à 17h17, mis à jour le 16 septembre 2010 à 17:36
Selon plusieurs participants, le président de la République et le président de la Commission européenne ont eu un échange "très violent" lors du sommet de l'UE à Bruxelles sur la politique de la France. Le chef de l'Etat relativise.

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Article suivant dans Institutions : Pédophilie: "l'Eglise n'a pas été assez vigilante"
près les échanges verbaux acerbes de ces derniers jours entre la France et la Commission européenne, et malgré la volonté d'apaisement amorcée par les deux parties mercredi soir, le sommet de l'Union européenne à Bruxelles s'annonçait tendu. Officiellement, les expulsions de Roms par Paris ne figuraient pas à l'ordre du jour, consacré en grande partie à la discipline budgétaire.

Mais Nicolas Sarkozy avait fait savoir par avance qu'il comptait bien s'expliquer et défendre sa politique devant les autres dirigeants européens. Et d'après le Premier ministre bulgare, concerné par le sujet puisque des Roms ont été raccompagnés dans son pays, la discussion a tourné au vinaigre avec José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. "Il y a eu un échange très violent", a affirmé Boyko Borissov, qui avait indiqué la semaine dernière n'avoir aucun reproche spécial envers la France.

Selon une autre source, Nicolas Sarkozy a tout d'abord pris la parole à la fin de la session de travail de la matinée. "La Commission a blessé la France", aurait lancé le chef de l'Etat, en référence à la comparaison de Viviane Reding, vice-présidente de la Commission et commissaire à la Justice et aux Droits fondamentaux, entre les expulsions de Roms et les déportations de juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. José Manuel Barroso aurait alors "rappelé et vigoureusement défendu l'institution et le rôle de la Commission" et souligné qu'il voulait "pas se laisser distraire de son travail" par des querelles.

"J'ai gardé mon calme"

Interrogé sur cette altercation lors de sa conférence de presse qui a suivi le sommet, Nicolas Sarkozy a répondu indirectement. "S'il y a bien quelqu'un qui a gardé son calme, c'est moi (...). Il n'y a pas eu d'éclat de voix. Mais j'ai dit, c'est vrai, ce que la France pensait", a-t-il précisé, en se félicitant que José Manuel Barroso s'était "désolidarisé" de Viviane Reding. Il a également relevé que tous les dirigeants avaient aussi condamné les propos de la Commission, qu'il qualifie d'"outranciers". Il se dit donc conforté par l'UE sur ce problème et entend rester ferme. Il a ainsi affirmé que la France continuerait sa politique de démantèlement des camps illégaux et des expulsions des Roms en situation irrégulière.

Sur le fond du problème au niveau européen, le projet de déclaration commune sur la nécessité de mieux intégrer les Roms a été abandonné. "Personne n'en veut", souligne un diplomate. Le sujet a donc été renvoyé à plus tard, afin de mettre au point "une stratégie sur le long terme pour trouver une solution à ce problème".

le 16 septembre 2010 à 17
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MessageSujet: manoeuvres sur les sondages   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeSam 18 Sep - 4:03

Le fameux tandem OpinionWay-le Figaro, qui fut tant contreversé voici dix-huit mois, refait des siennes, cette fois-ci par un questionnaire sur l'Europe et les roms, furieusement orienté en faveur de Sarkoland.



(dessin: Louison)
ais par quel miracle, ou reste de pudeur, OpinionWay et le Figaro ne parviennent-ils pas à miroiter davantage encore la gloire de notre Roi Soleil ? Le quotidien officiel de la droite publie en effet une de ces enquêtes scintillantes et discursives, qui mériterait un meilleur résultat que ces 56% de Français qui « critiquent la commission européenne »…. La manière pour le moins audacieuse dont est posée la question aurait mérité pourtant un résultat plus favorable encore à Nicolas Sarkozy. Suivez bien le manège, accrochez vos ceintures et vos lunettes, car voici comment est libellée « la question : l’Union européenne envisage le lancement prochain d’une procédure contre la France pour infraction à la législation européenne à la suite des reconduites de Roms… Approuvez vous cette décision de l’UE ?».
Pour commencer, vous noterez la délicatesse du mot choisi : « reconduite » des roms, ce qui sous-entend qu’on les bichonne, qu’on les cajole, qu’on fait ça de manière civilisée, quasi excessivement polie. Ils ont évité « expulsion » qui charrie son cortège de violences, de cris, de douleurs et d’injustice ! Brice Hortefeux, le ministre de l’’Intérieur qui veut marquer l’opinion, emploie alternativement les termes d’ « expulsion » et « d’évacuation », ce qui a un côté plomberie-chasse d’eau particulièrement débectant. On n’est pas loin de l’excrétion et de l’élimination. La « circulaire de la honte » du 5 aout dernier, enjoignait « d’évacuer en priorité les roms ». A noter que cette fois-ci OpinionWay ne précise pas « Roms sans papiers… » comme dans l’enquête publiée en août dernier, alors qu’il s’agit de citoyens européens !
Non content donc d’employer un terme adouci, OpinionWay et le Figaro mélangent allègrement cette question de la réaction que les Français peuvent avoir envers « les reconduites de Roms » avec celle portant sur le sentiment provoqué par les menaces de poursuite de l’Union européenne. Menaces qu’on peut assimiler à des mises en garde ou en demeure d’avoir à respecter la législation de la communauté mais qu’on ne saurait confondre avec « une décision de l’UE » ! Décision inexistante que « les Français, selon nos sondeurs miroitiers, n’approuvent pas à 56% », ce qui permet à la figaresque Pravda d’enchainer avec cette assertion : « une majorité de Français désapprouve les critiques adressées par la Commission européenne aux autorités françaises… ». « Information » reprise en boucle sur les médias alors qu’elle est pour le moins approximative et inexacte. De l’intox. L’opération de miroiterie aveugle fonctionne…momentanément !


On pourrait obtenir des résultats radicalement opposés si l’on posait d’autres questions plus judicieuses.Imaginons par exemple que l’on demande aux Français s’ils trouvent que la circulaire du ministère de l’Intérieur recommandant l’évacuation en priorité des roms est « une honte » ou une « gloire » ? Ou encore : « trouvez-vous normal que les ministres français aient menti à la commissaire européenne en charge de la Justice et des droits fondamentaux en affirmant qu’il n’y avait aucune discrimination dans leur politique? ». Ou même : « vous semble-t-il juste ou injuste d’expulser les plus pauvres pour des motifs purement électoraux ?». Ou toujours : « le président de la République n’aurait –il pas dû commencer par mobiliser l’Europe pour régler le problème des Roms plutôt que de la mobiliser contre sa façon de ne pas le régler ?». Ou enfin : « le chef de l’État ne devrait-il pas se consacrer à d’autres questions plus essentielles comme l’emploi, le niveau de vie etc… ?». On imagine les réponses…
Et l’on peut savourer à l’avance celles que donneront quelques enquêtes plus sérieuses qui doivent sortir dans les heures à venir. On devrait savoir d’un côté si les Français considèrent comme du rôle de l’Union européenne d’exprimer des critiques à l’égard de la France et d’un autre si ces critiques les touchent. Il sera intéressant de confronter le libellé des interrogations et les résultats recueillis à ceux reflétés nos miroitiers.

Ce n’est certes pas un sondage, mais la plupart des passants que je rencontre ou qui m’interpellent dans la rue, ne se sentent pas fiers. Ils se disent même honteux. Comme s’ils étaient désormais gouvernés par Berlusconi. Ils ont la tête basse. Plus basse encore qu’après la victoire à « la triche » de l’équipe de France contre l’Irlande, ce n’est pas peu dire…
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MessageSujet: Le mensonge permanent du pouvoir   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeSam 18 Sep - 4:06

Martine Aubry a jugé mardi "totalement choquant, totalement illégal" le recours aux services secrets par le gouvernement pour enquêter, d'après Le Monde, sur les sources d'information de l'un de ses journalistes. "Très franchement, faire en sorte que les services secrets soient utilisés à cela, c'est-à-dire de manière partisane, de manière personnelle par le gouvernement, c'est totalement choquant, totalement illégal", a jugé la première secrétaire du PS sur France 3. "Alors, qui l'a demandé ? C'est les questions que nous posons. Je ne me permets pas d'attaquer là-dessus sans savoir si c'est le président ou le gouvernement", a-t-elle assuré.

Le Monde accuse l'Élysée d'avoir sollicité les services du contre-espionnage pour identifier la source d'un de ses journalistes travaillant sur l'affaire Bettencourt-Woerth. Le quotidien a annoncé son intention de porter plainte contre X. "Aujourd'hui, ce qui ne va pas - et les Français sont dans le même état d'esprit - c'est qu'on nous ment en permanence", a déclaré la maire de Lille, après avoir rappelé les critiques de la commissaire européenne Viviane Reding sur la politique française sur les Roms. "C'est le mensonge permanent où on nous raconte quelque chose et le lendemain, on apprend que ce n'est pas vrai. C'est un vrai problème de crédibilité pour le gouvernement", a-t-elle déploré. Pour elle, dans cette affaire, "c'est la liberté de la presse et la protection des sources qui est mise en cause".
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MessageSujet: mensonges d'état   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeSam 18 Sep - 14:26

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MessageSujet: Colère en Allemagne après les propos de Nicolas Sarkozy sur les Roms   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeSam 18 Sep - 15:46

Colère en Allemagne après les propos de Nicolas Sarkozy sur les Roms
Par Sébastien Vannier, publié le 18/09/2010 à 15:32


Le gouvernement allemand a rapidement démenti les propos de Nicolas Sarkozy sur de supposées évacuations de camps Roms outre-Rhin tout en voulant calmer le jeu.

REUTERS/Philippe Wojazer
Le gouvernement allemand a rapidement démenti les propos de Nicolas Sarkozy sur de supposées évacuations de camps Roms outre-Rhin tout en voulant calmer le jeu. La presse allemande se demande ce que cachent les déclarations du président français

C'est une phrase prononcée par Nicolas Sarkozy qui a mis le feu aux poudres en Allemagne. Jeudi, à la suite d'un conseil européen où la France a été montrée du doigt par la Commission européenne pour sa politique envers les Roms, Nicolas Sarkozy s'est prévalu en conférence de presse du soutien d'Angela Merkel. "Madame Merkel m'a indiqué sa volonté de procéder dans les prochaines semaines à l'évacuation de camps". L'assemblée des journalistes à Bruxelles semble alors surprise à Bruxelles. Le gouvernement allemand aussi.
Un "scandale" pour Die Welt
Avec une rapidité inhabituelle, celui-ci a fait savoir le soir même que la chancelière et le président de la République français n'ont "ni lors du Conseil européen, ni lors des réunions préparatoires, évoqué de prétendus camps de Roms en Allemagne, et a fortiori leur évacuation". Une version confirmée le lendemain par le ministre des Affaires Etrangères Guido Westerwelle. Celui-ci parle de "malentendu" et préfère calmer le jeu en rassurant sur la bonne santé des relations franco-allemandes.
La presse allemande et le reste de la classe politique prennent moins de pincettes avec l'attitude du président français - le journal Die Welt parle de "scandale" - et y voit surtout une manoeuvre de diversion. Gregor Gysi, leader du parti de gauche Die Linke, prend - une fois n'est pas coutume - la défense de la chancelière sur la chaîne ARD: "Il n'est pas possible qu'elle ait pu dire une idiotie pareille car nous n'avons pas de camps de Roms en Allemagne". Romani Rose, président du comité central des Sinti et Roms en Allemagne, confirme "ne pas connaître" non plus de tels camps.
Et les reconduites au Kosovo?
La plupart des quelque 70 000 Roms en Allemagne vivent en effet dans des foyers ou des appartements. Ce qui n'empêche pas des conditions de vie difficiles et la menace des reconduites hors du pays. Ainsi l'Allemagne a signé le 14 avril dernier un accord officiel avec le Kosovo, pays non membre de l'UE. Cet accord concerne le retour de 14 000 de ses ressortissants dans les prochaines années dont une très grande majorité de Roms. Guido Westerwelle a affirmé hier qu' "il ne s'agissait pas d'expulsions de masse" et que les reconduites seraient "examinées au cas par cas". Selon les chiffres officiels, 541 personnes dont 76 Roms auraient été reconduits au Kosovo en 2009. Entre janvier et juillet 2010, il s'agirait de 364 personnes dont 143 Roms.
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MessageSujet: Retraites : les 7 désinformations de Sarkozy pour contrer la contestation sociale    Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeSam 25 Sep - 15:32

VENDREDI 24 SEPTEMBRE 2010

Retraites : les 7 désinformations de Sarkozy pour contrer la contestation sociale

Jeudi 23 septembre, environ 3 millions de personnes ont défilé en France, un mouvement de plus forte ampleur que le 7 septembre dernier. Mais Nicolas Sarkozy s'en fiche un peu. En fin de journée, il a réuni François Fillon, Eric Woerth et Georges Tron pour « faire le point.» En d'autres termes, préparer le coup d'après. Depuis 10 jours, les diversions ont été nombreuses, évidentes et soulignées. Depuis 10 jours, tout a été dit pour décourager les protestataires. Tout au long de la journée de jeudi, le gouvernement a poursuivi son travail de manipulation sémantique. Et tout, absolument tout, est concocté dans le bureau de Nicolas Sarkozy.

« oui, tout se décide à l'Elysée.» déclarait hier matin Dominique Paillé, le porte-parole de l'UMP, sur la radio publique Le Mouv. On n'en doute pas. Une fois de plus, la cohérence des éléments de langage répétés par les proches ou moins proches du Monarque ne lasse pas de surprendre. Voici une courte revue des 7 mensonges délivrés depuis l'Elysée contre la contestation sociale.

1. « Cela ne sert à rien. »
Sur tous les tons, dans toutes les gammes, les responsables de Sarkofrance ont répété que le projet de réforme des retraites n'était modifiable qu'à la marge puisque Sarkozy ne cèderait pas. Tous les journalistes font semblant de s'interroger ici ou là sur la suite à donner aux manifestations. Et même quand la proposition (implicite) d'assouplir l'âge de retraite à taux plein pour les femmes émane de Gérard Larcher, le président UMP du Sénat, le gouvernement réitère qu'il ne changera rien, qu'il ne peut pas faire de cas particulier. L'injustice faite aux femmes est pourtant flagrante: celles nées après 1951 devront travailler - pardon, cotiser plus que leurs homologues masculins. Après l'encourage nataliste des années 1970 et 1980, voici la retraite-sanction des années 2010.
Fichtre ! Si Sarkozy refuse tout amendement au président du Sénat, c'est donc qu'il n'y a rien à espérer, n'est-ce pas ? Belle erreur, joli mensonge ! Sarkozy sous-estime l'amertume populaire. Le gain politique que le Monarque bling-bling de l'Elysée espérait tirer de sa réforme sera nul.

2. « Même pas peur ! »
Minorer par avance l'ampleur des manifestations et de la grève, afficher sa sérénité et sa confiance sont une autre technique de déstabilisation somme toute classique. Ainsi Raymond Soubie, le conseiller social de Sarkozy, a décrit, à l'avance, la «journée d'action» comme « une figure sociale classique.» L'Elysée est confiant, répète le Figaro : « les hommes du président ne veulent pas claironner, mais cachent difficilement un optimisme inattendu alors qu'ils ne sont qu'à la mi-temps de «la» bataille de Verdun du quinquennat. Car, pour le moment, le scénario des retraites est le seul qui suive le plan prévu. »

3. « Il y a des risques d'attentats. »
Lors du Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a confié à ses ministres que la menace terroriste n'était pas une manipulation: « On ne fait pas de la politique sur ce genre de sujet.» Vraiment ? Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, suggérait mardi qu'il pouvait être dangereux de manifester. Mardi 21 au soir, François Fillon annonçait qu'il prendrait contact avec les responsables de l'opposition pour partager quelques informations sur les menaces terroristes... au Niger. Sur son blog, Bruno Roger-Petit s'indigne : « C'est la treizième fois en huit ans qu'un gouvernement de droite nous fait le coup de la menace terroriste.» Jeudi, comme par hasard, l'Elysée annonçait que Nicolas Sarkozy avait réuni un nouveau Conseil de défense et de sécurité au sujet des otages Français, la quatrième réunion depuis le 16 septembre. Quel besoin Nicolas Sarkozy a-t-il de communiquer sur la tenue de chacune de ses réunions, sachant qu'aucune information concrète n'en filtre ensuite ?


4. « Les banques vont payer. »
Comme par hasard, Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, a annoncé mercredi, veille du jour de grève, que la taxe bancaire, qui ne concernera qu'une vingtaine de banques, décidée en juin dernier, et qui visera les placements à risques des établissements bancaires, rapportera 504 millions d'euros dès 2011 et peut-être 800 millions dans deux ans. « Elle frappera les banques françaises, au titre de leur activité internationale, mais aussi les banques étrangères, au titre de leur activité française » a précisé la ministre. François Baroin, pourtant ministre du Budget, s'est fait grillé la politesse par sa collègue. Il y avait urgence à communiquer sur ces futurs efforts que l'on imposera aux méchantes banques.

5. « Il n'y a pas d'alternative. »
Mercredi, le Figaro publie en une les résultats d'un sondage sur-mesure, réalisé par l'ineffable Opinion Way : « Retraite : la promesse du PS ne convainc pas les Français.» Il faut coûte que coûte prouver, répéter, démontrer qu'il n'y a pas de miracle, qu'aucun projet alternatif n'est viable face aux enjeux des déséquilibres des comptes de retraites. C'est faux, mais la Sarkofrance préfère répéter le mensonges plutôt que de confronter chacune des mesures alternatives proposées à son projet. Eric Woerth, jeudi soir, osait expliquer : « On a bien expliqué la réforme et on doit continuer, parce qu'il y a quand même des gens dans la rue, quand même des grèves. » Le ministre était pourtant bien en peine pour répondre à une députée UMP, Chantal Brunnel : « Monsieur le ministre vous avez raison de dire que c'est l'inégalité salariale qui explique la faible retraite des femmes. Pourriez-vous maintenir l'âge du taux plein à 65 ans pour ces mères de famille qui, à travers leur enfants, participent au financement de la retraite par répartition ?». Et Eric Woerth, piteux, lâcha: « Je ne peux pas répondre par oui ou non à cette question ».

6. « Les Français ne sont pas mobilisés »
Jeudi 23 septembre, l'Elysée et les syndicats se sont livrés à une bataille de chiffres plus vigoureuse que lors des précédentes manifestations sur l'ampleur de la mobilisation. Pour Sarkozy, il s'agit de démontrer que les Français acceptent cette réforme difficile mais « incontournable » Selon la police, moins d'un million de manifestants ont défilé. Ils étaient 3 millions selon les syndicats. Certains écarts en deviennent ridicules : ainsi à Marseille, la police annonce 22 000 manifestants; les syndicats 200 000. A Bordeaux, la fourchette oscille entre 37 000 et 120 000. Qui faut-il croire ? Prenons la moyenne : 2 millions, c'est quasiment le même nombre que les annonces syndicales du 7 septembre dernier. A l'Elysée comme au gouvernement, on a contesté toute la journée l'ampleur des manifestations. Dès 13h30, la préfecture de police de Paris ne compte que 40 000 manifestants aux départ des cortèges. Vers 14h, le ministère de Brice Hortefeux totalisent 400 000 personnes sur la France entière. Le soir sur France 2, Eric Woerth insiste: « Il y a une décélération incontestable de la mobilisation. »

7. « Les syndicats sont divisés »
Raymond Soubie (à l'Elysée), Eric Woerth et ses conseillers (au gouvernement) tentent de faire croire que le front syndical est désuni, preuve d'une relative acceptation, par certains, des paramètres fondamentaux de la réforme. Dans le Figaro, sur LCI, ou sur Europe 1, on insiste sur l'opposition entre la CGT et la CFDT, d'un côté, et le front Solidaires, de l'autre. On glose sur les divergences tactiques, la craintes des uns de se faire déborder, l'envie des autres d'en découdre à coups de grève générale. Mais jeudi, force était de constater que le front syndical était uni: Bernard Thibault (CGT), Annick Coupé (Solidaires), Bernadette Groison (FSU) et François Chérèque (CFDT), tous présents en tête des cortèges, se sont félicités à l'unisson de la réussite de la mobilisation.

Au final, Nicolas Sarkozy fera sans doute passer sa réforme, début octobre, au Sénat. Mais sa victoire lui est déjà volée. Qu'il amende ou pas sa réforme, le mal est fait : cette réforme est impopulaire car injuste. Sarkozy aura du mal à capitaliser sur cette éventuelle victoire à la Pyrrhus.

Ami sarkozyste, quand partiras-tu à la retraite ?
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MessageSujet: Fiscalité : le story-telling « historique » de Nicolas Sarkozy    Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeSam 2 Oct - 11:25

VENDREDI 1 OCTOBRE 2010

Fiscalité : le story-telling « historique » de Nicolas Sarkozy

François Baroin, le ministre du budget, et Christine Lagarde, sa collègue de l'Economie, n'avaient pas de mots assez forts pour qualifier le projet de budget présenté en conseil des ministres mercredi : « historique » dit l'un, « hors normes » rajouta l'autre. Sur le terrain budgétaire, Nicolas Sarkozy espère prouver sa rigueur, au moins vis-à-vis des marchés, et son sérieux, au moins vis-à-vis de son électorat. Le story-telling officiel masque une réalité bien différente : le coût des niches fiscales augmentera, et, plus grave, l'effort de rigueur est injustement réparti.


Les mauvais comptes de Baroin
Comme promis, François Baroin a présenté son projet de budget 2011 au conseil des ministres mercredi dernier. L'essentiel des mesures étant déjà connu, nous lirons avec attention le texte complet de ce projet de loi de finances. Mercredi, François Baroin s'est démultiplié dans les médias pour expliquer que l'effort de réduction des dépenses était « historique ».

En fait, les déficits ET le story-telling pour habiller les mesures gouvernementales sont historiques : selon Baroin, Lagarde, Chatel et consorts, le redressement partiel des comptes publics serait dû à des recettes fiscales supplémentaires grâce à la reprise économique, aux 10 milliards de réduction du coût des niches fiscales et sociales, à une quinzaine de milliards d'euros via l'arrêt des mesures du plan de relance, aux 5% de réduction des dépenses de l'Etat et de ses opérateurs, au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (31 000 postes supprimés en 2011, pour quelques 500 millions d'euros d'effet sur le budget) et au gel des dotations aux collectivités locales pour 3 ans (53 milliards d'euros par an).

A la lecture du document remis à la presse mercredi 29 septembre, on comprend que l'histoire est bien différente.

Certes, les dépenses publiques, hors dettes et pensions, sont prévues stables, à 275 milliards d'euros (comme en 2010). Le service de la dette (45 milliards l'an prochain) et les pensions de retraite (36 milliards) augmenteront de 4 milliards.

Mais les recettes fiscales, elles, sont prévues en baisse (sic!) : 900 millions d'euros de moins en 2011 ( 254,7 milliards contre 255,3 milliards en 2010) : où est passée la reprise ?? Dans son texte de présentation médiatique, le gouvernement commente pourtant: « le retour attendu de la croissance se traduira par une augmentation des recettes fiscales de l’État de l’ordre de 12 milliards d’euros en 2011.» Ne cherchez pas d'erreur : si les recettes fiscales de l'Etat liées à l'activité économique du pays augmentent, alors que leur produit global est in fine en baisse, c'est que le coût des exonérations fiscales, les fameuses « niches », progresse.

Mercredi, Baroin disait ... l'inverse : « les niches fiscales, c'est une dépense de l'Etat. Quand on les réduit de dix milliards, on réduit de dix milliards les dépenses de l'Etat ». Quel fabuleux story-telling ! Aux marchés et aux Français, on explique quasiment l'inverse. Si le gouvernement a bien trouvé 10 milliards d'euros de réduction de certaines niches, il n'a pas réduit le coût global des niches fiscales en 2011.

- les recettes non fiscales (ventes de biens et participations, dividendes, etc) progresseraient de 800 millions (pour atteindre 16,9 milliards d'euros).

D'où vient donc le miracle d'une réduction drastique du déficit budgétaire de quelques 60 milliards d'euros ? De 70 milliards d'euros de dépenses « exceptionnelles » de 2010 qui chutent à 3 milliards en 2011. Les explications de Bercy sont limpides : 8 milliards d'euros de mesures de relance non reconduites, 5 milliards d'euros de transition fiscale en provenance des collectivités locales (après la suppression de la taxe professionnelle en 2010), et ... 40 milliards d'euros « d'investissements d'avenir » réalisés en 2010 et non renouvelés en 2011 (rappelez-vous le Grand Emprunt).

En d'autres termes, Baroin tente de faire passer des vessies pour des lanternes, l'arrêt de certains investissements, décidés par Sarkozy au pire de la crise, pour une réduction incroyable des dépenses courantes de l'Etat.

Les ménages paieront
Dans le détail, on constate assez facilement que l'effort de rigueur sera bien réel pour les ménages, alors que la rente, le patrimoine et les classes aisées échappent à l'essentiel des rabots annoncés.

1. Les prévisions de croissance sont jugées optimistes voire fantaisistes par les analystes financiers. « Sur la prévision de croissance à 2% l'année prochaine, on est vraiment relativement confiant » a pourtant répété Christine Lagarde lors de sa conférence de presse mercredi. Pourtant, comme le rappelait le président socialiste de la commission des finances de l'Assemblée lundi dernier, Christine Lagarde s'est systématiquement trompée sur le sujet depuis qu'elle est entrée au gouvernement.

2. Dans ses annonces, Baroin recycle les mesures d'économies sur les classes aisées déjà annoncées (et critiquées pour leur modestie) lors de l'examen de la réforme des retraites.

2. Les ménages paieront l'essentiel de l'addition. Baroin avait pris quelques précautions : 60% des réductions de dépenses, y compris fiscales, seraient supportées par les entreprises. C'est une première arnaque sémantique : les entreprises affectées répercuteront ces hausses de charges - ou pertes d'avantages fiscaux - sur leurs clients. Ainsi, France Télécom comme Free ont déjà annoncé une augmentation de leur tarifs « triple play » (internet, téléphone, télévision). L'alignement de la TVA à 19,6% sur ces offres concernent 20 millions de foyers. L'économie attendue est de 1,1 milliard d'euros, une somme qui sera donc in fine payée par les ménages.

Parmi les mesures annoncées qui frapperont directement les ménages, citons:
la suppression de l'abattement de 15% sur les cotisations patronales des ménages déclarant leur employé au salaire réel ;
la fin du crédit d'impôt sur les dividendes,
le relèvement du forfait social sur l'intéressement et la participation (de 4 à 6%).
la suppression de la rétroactivité de 3 mois précédent la demande d'aide au logement ;
la fin des déclarations fiscales séparées pour les jeunes mariés ;
la réduction de 75 à 50% de l'exonération fiscale pour l'installation de panneaux solaires (avec un nouveau plafond de 8 000 euros par individu ou 16 000 euros par couple) ;
la réduction de 25 à 22,5% du crédit d'impôt pour l'installation d'appareils de régulation de chauffage
la réduction de 40 à 36% du crédit d'impôt pour l'installation de chaudière à bois
une taxation supplémentaire de l'assurance vie de 3,5%.
le ciblage (non détaillé) des investissements éligibles aux réductions d’impôt sur le revenu et d’impôt sur la fortune pour souscription au capital de PME ;
3. La taxe bancaire est très modeste : une taxe « systémique » visant les placements risqués des banques est instaurée. Son produit sera modeste : 504 millions d'euros l'an prochain. Et il servira à éponger les déficits publics, contrairement au modèle allemand, qui affectera le produit de sa taxe à un fond prudentiel.

4. Les ménages aisés restent protégés de l'effort national. Les mesures les visant directement sont le relèvement de 4% des prélèvements sociaux sur les stock-options, la limitation de la déduction de 3% de CSG aux salaires inférieurs à 4 fois le plafond de la Sécu (11 450 euros), la hausse (modeste) des prélèvements sur les retraites chapeaux, le relèvement de 1 point de la tranche supérieur de l'impôt sur le revenu (déjà annoncé) et l'abaissement de 10% du plafond global des niches fiscales par foyer (hors soutien à l’emploi et au logement social outre-mer).

5. La fiscalité de la rente et du patrimoine est peu concernée. A montant égal, un revenu du travail restera toujours davantage taxé en impôts et cotisations qu'une rente. L'exonération quasi-totale des droits de succession, le maintien du bouclier fiscal (qui protège le patrimoine), le maintien de la totalité des niches fiscales les plus avantageuses le concernant font perdurer un système fiscal injuste.

6. Le bouclier fiscal est maintenu. Il faut noter qu'un seul prélèvement nouveau, la hausse d'un point de la tranche supérieure de l'IR, échappera au bouclier fiscal. Les bénéficiaires du bouclier fiscal, qui, par définition, ne parviennent pas à réduire leur impôt global suffisamment pour éviter de bénéficier dudit bouclier, ne sont pas concernés par les différents rabots de niches avancés par le gouvernement. Ces dernières mesures sont pour eux a priori indolores. Au passage, François Baroin a rappelé, mercredi dans les colonnes du Monde, qu'il lui semblait impossible de supprimer l'ISF en échange de la création d'une nouvelle tranche supérieure d'impôt sur le revenu. Il rejoint, sur ce sujet seulement, les conclusions de l’Union SNUI-SUD Trésor Solidaires. Selon cette dernière, l'ISF rapportant 3 milliards d'euros par an, il manquerait « entre 1,7 et 2 milliards d’euros pour le bouclage budgétaire de cette réforme .»


7. Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, l'un des rares totems sarkozyens ayant survécu à l'épreuve de la réalité, concernera essentiellement l'Education nationale (16 000 postes supprimés), la Défense (8000 postes), le fisc (3000 postes) et ... le ministère de l'Intérieur (1600 postes).

8. La rigueur frappera également l'assurance maladie. Les 2,5 milliards d'euros d'économies dévoilées par la presse la semaine dernière se confirment.

Au final, le gouvernement table sur un déficit budgétaire ramené à 92 milliards d'euros, soit 6% du PIB l'an prochain, 4,6% fin 2012, 3,0% fin 2013 et 2,0% fin 2014, mais une dette publique qui continuerait de s'envoler bien au-delà des 60% du PIB requis par le Traité de Maastricht : 82,9% fin 2010; 86,2% fin 2011; 87,4% en 2012. La décrue n'est attendue que pour 2013, avec 86,8%, puis 85,3% fin 2014.

On comprend mieux l'urgence à ce story-telling fallacieux. Pour endormir l'opinion, Sarkozy, caché derrière son Baroin de service, ne touche pas à la fiscalité de son coeur de cible électoral. Vis-à-vis de l'opinion, il met en avant le rabot sur les niches fiscales et le maintien des dispositifs de soutien aux plus fragiles. Pour les marchés, il vante une réduction du déficit qui masque en fait le simple arrêt d'investissements anachroniques, et sa reprise économique, dont les maigres gains fiscaux sont pourtant intégralement absorbés par les défiscalisations multiples qu'il protège.

Jusqu'à quand tiendra-t-il ?
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MessageSujet: Mensonges sur le fichier Rom   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeJeu 21 Oct - 3:28

Le "fichier Roms" réapparaît sur Internet
Par LEXPRESS.fr, publié le 18/10/2010 à 19:43




Rue89 s'est procuré un programme informatique de la gendarmerie. Il contiendrait un fichier "Roms".

Existe-t-il un fichier illégal sur les Roms? D'après Rue89, qui s'est procuré un programme informatique provenant d'une brigade de gendarmerie et contenant un fichier "Roms", le document existe bien.

Rue89
Capture du programme informatique de la gendarmerie que s'est procuré Rue89.
"Sur la page d'accueil de ce programme, sous l'intitulé 'fichiers', figure le nom 'Roms' (...). N'y figurent que des Roms, qu'ils soient Roumains, Polonais, Yougoslaves, Hongrois, etc. C'est donc d'abord le caractère ethnique de ces personnes qui leur vaut leur présence dans ce fichier, avant leur nationalité. Ce qui est contraire à toutes les réglementations françaises et européennes", explique le site d'information.
Cette base de données serait très riche et très détaillée, d'après Rue89 qui a pu naviguer dans le programme pendant plusieurs heures. Y figureraient: la filiation de la personne, ses fréquentations, via son surnom, le modèle et l'immatriculation de sa voiture, le nom de son conjoint...
Cette nouvelle pièce contredit la version de la gendarmerie et de la Cnil. Mercredi dernier, le général Jacques Mignaux, le directeur général de la gendarmerie nationale avait déclaré lors de son audition par la commission des Lois de l'Assemblée nationale : "Nous n'avons pas de fichier ethnique". Saisie, la Cnil avait à son tour affirmé qu'"il n'existe pas un fichier" Roms "spécifiquement identifié" à la gendarmerie.
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MessageSujet: Affaire des Roms : la France n’est pas exonérée   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeJeu 21 Oct - 15:38

Affaire des Roms : la France n’est pas exonérée
pour Le Monde.fr | 21.10.10 | 08h07 • Mis à jour le 21.10.10 | 15h47

RÉAGISSEZ (12) CLASSEZ IMPRIMEZ ENVOYEZ PARTAGEZ

La question du traitement des Roms par la France n'est pas sur le point de disparaître, contrairement à ce qu'avancent les autorités françaises. La France reste placée sous la surveillance de Bruxelles, et elle n'a en rien été blanchie s'agissant des soupçons de discrimination à l'égard de cette minorité.

La procédure d'infraction contre la France à propos de l'application de la directive européenne de 2004 sur la libre circulation est "seulement mise en attente", a déclaré mercredi 20 octobre la commissaire européenne chargée de la justice, Viviane Reding. Bruxelles se donne par ailleurs encore quatre semaines pour déterminer si les expulsions de Roms hors de France comportaient des actions discriminatoires.

Par ailleurs, dans un texte transmis au Monde mercredi, qui inflige un cinglant démenti à la version officielle française selon laquelle tous les doutes auraient été levés, Rob Kushen, le directeur du Centre Européen pour les droits des Roms, souligne à quel point il reste à la France de faire la démonstration, preuves à l'appui, que les expulsions n'étaient pas discriminatoires.

OPÉRATION DE COMMUNICATION

Selon le directeur de cette organisation soutenue par George Soros, basée à Budapest, et qui fait autorité depuis des années sur la question des Roms en Europe, le président français a déformé les faits pour les présenter à son avantage. Autrement dit, il se serait livré à un exercice de "spin", selon l'expression en anglais pour désigner les opérations de communication.

Mardi, à Deauville, en marge d'un sommet avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Dmitri Medvedev, le chef de l'Etat avait commenté l'annonce d'un retrait (en fait, temporaire) de la procédure d'infraction en ces termes : "Je suis très heureux que la raison triomphe (…) La Commission a décidé de ne pas faire de procédure à l'endroit de la France pour discrimination pour la simple raison, comme je l'ai toujours dit, qu'il n'y avait pas de discrimination."

La manipulation de M. Sarkozy, explique M. Kushen, consiste à confondre deux choses distinctes : d'une part, les clarifications demandées à la France par Bruxelles concernant la transcription dans la législation française de la directive de 2004 ; d'autre part, les interrogations sur le caractère discriminatoire des expulsions.

LA PROCÉDURE EST GELÉE, MAIS RESTE OUVERTE

Sur le premier point, la Commission a indiqué mardi qu'elle était satisfaite des réponses apportées par la France. Mme Reding a toutefois précisé que même si la procédure d'infraction était gelée, "elle restera ouverte jusqu'au moment où le gouvernement français aura adopté sa législation".
Sur le second point, celui relatif à des traitements discriminatoires, tout reste "placé sous l'active surveillance de la Commission", note M. Kushen. "Les autorités françaises devraient être attentives au fait qu'elles demeurent sous observation et que leurs mesures n'ont pas été exonérées", ajoute-il.

George Soros avait déjà émis des doutes sur la politique française à l'égard des Roms, dans un entretien accordé au Monde en septembre. Le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner l'avait ensuite rencontré à New York pour tenter de neutraliser ces critiques. Celles-ci semblent maintenant reprendre de plus belle, à en juger par la prise de position de M. Kushen.

"Les preuves de discrimination sont évidentes", affirme le directeur du Centre européen pour les droits des Roms, qui se réfère à deux documents : "le communiqué de l'Elysée du 28 juillet et la circulaire du ministère français de l'intérieur du 5 août. Dans ces textes, les Roms sont spécifiquement ciblés pour des évictions et des expulsions."

UN ORDRE D'EXPULSION TOUTES LES SIX MINUTES

"La législation européenne", poursuit M. Kushen, "exige qu'aucun ressortissant d'un pays de l'Union européenne ne puisse être expulsé sans un examen précis, personne par personne, des circonstances dans lesquelles il se trouve." Or, le Centre a documenté en France plusieurs cas d'expulsions où cette procédure n'était pas respectée. "Dans une municipalité, trente ordres d'expulsion contre des Roms ont été traités en l'espace de trois heures – un toute les six minutes", décrit-il.

Par ailleurs, "les retours soi-disant volontaires étaient tout sauf volontaires : dans de nombreux cas, les habitations de ces personnes ont été détruites et elles ont été menacées d'expulsion si elles ne consentaient pas à partir "volontairement". Des descentes de la police dans des campements roms ont about abouti à ce que des enfants soient séparés de leurs familles et laissés à dormir dans la rue."

Les autorités françaises ont depuis l'été affirmé que les mesures d'expulsion ne visaient pas que les Roms. Mais M. Kushen observe "qu'il apparaît que toutes les personnes renvoyées en Roumanie et en Bulgarie durant l'été étaient des Roms. Au cours des études que notre Centre a effectuées dans ces pays, nous n'avons identifié aucune personne expulsée (de France) qui n'était pas Rom ".

Natalie Nougayrède
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MessageSujet: Sarkozy veut nettoyer au Karchër les contestataires   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeVen 22 Oct - 8:23

JEUDI 21 OCTOBRE 2010

Retraites : Sarkozy veut nettoyer au Karchër les contestataires

Il a envoyé son super-flic, son clone imparfait, Brice Hortefeux, répliquer à la contestation toujours énergique à sa réforme des retraites. La réponse est claire. A la demande d'un débat, Sarkozy préfère la force et la fermeté. Qu'importe s'il est le premier responsable de la situation, lui qui voulut passer en force, mais en traînant. Qu'importe si la contestation est une réaction à sa propre action. Qu'importe si Sarkozy a choisi d'économiser sur la retraite du plus grand nombre pour ne pas toucher à la fiscalité de quelques-uns. A quelques jours de l'adoption de la loi au Sénat puis à l'Assemblée, Nicolas Sarkozy veut jouer à Napoléon ou Clémenceau au risque de paraître tel Louis XVI.

Le show sécuritaire
Mercredi, Brice Hortefeux s'est rendu à Lyon, après le Conseil des ministres. Auparavant, il avait tenu un point presse, place Place Beauvau, « en tant que président de la cellule interministérielle de crise ». Ses propos furent d'une incroyable violence verbale. Le ministre de l'intérieur ne fait pas dans la demi-mesure. Le show sécuritaire doit reprendre ses droits : « Nous ne laisserons pas bloquer le pays et nous ne laisserons pas les voyous impunis. » a conclut Hortefeux.

Plutôt que d'engager le débat et discuter, enfin, de sa réforme, l'Elysée veut faire peur à la « majorité silencieuse » et caricaturer l'opposition comme une minorité incontrôlable, une curieuse alliance de jeunes racailles et de grévistes marginaux dans les raffineries et dépôts de carburant. Les scènes de violence, en marge des manifestations de mardi 19 octobre et le spectre d'une pénurie d'essence et de gasoil - qui frappe déjà plus d'un tiers des départements français - sont les deux prétextes tous trouvés pour ce glissement politique. Pourtant, à en croire tous les sondages, la contestation à la réforme, après quatre jours de pénurie croissante de carburant, reste populaire : mercredi, d'après un sondage BVA pour les Echos, 59% des Français interrogés se déclaraient toujours favorables à la poursuite du mouvement de grève même après l'adoption de la loi par le Parlement. Selon une autre enquête, 79% des sondés étaient favorables à une renégociation de la réforme.

Au Sénat, le ministre Woerth a refusé de suspendre les débats demandés par les 3 groupes socialistes, radicaux et communistes : « Nous avons été au bout du dialogue social lors de la préparation du texte, ce texte, il n'est pas tombé du ciel comme cela, tout cru, tout emballé, il est le fruit d'un dialogue avec les organisations syndicales, avec les partis politiques, avec les Français. » Cet argument est faux. Primo, le gouvernement n'a pas négocié sa réforme. Il a consulté puis annoncé son projet. Secundo, il avait posé comme préalable non négociable le triptyque 62 ans/67 ans/41 ans de cotisations.

La stratégie de la peur
Mercredi, Hortefeux devait donc jouer les durs : « l'immense majorité n'a pas à subir la loi d'une minorité. » Dénonçant les « blocages d'une vingtaine de dépôts parmi les plus importants de notre territoire », il a oublié d'une pirouette l'imprévision gouvernementale du weekend, quand les ministres et responsables UMP se succédaient dans les médias pour expliquer qu'il n'y avait aucun problème d'approvisionnement. Pire, Hortefeux a agité la menace d'une paralysie des services publics et d'urgence : « Ce blocage a gravement désorganisé la distribution des carburants dans notre pays et peut menacer désormais le fonctionnement des services publics et des services de secours et d'urgence.»

Les forces de l'ordre sont intervenues très tôt pour débloquer les dépôts de La Rochelle, du Mans et de Donge. Mais les grévistes, s'ils n'opposèrent aucune résistance, se sont déplacés sur d'autres dépôts. Des barrages filtrants et des opérations escargots se sont multipliés. Mercredi, Jean-Louis Borloo a confirmé que 3 190 stations service étaient à sec. Dénoncer la gêne occasionnée par une grève est un argument traditionnel de la droite au pouvoir. Cette fois-ci, le gouvernement pousse le bouchon un cran plus loin. A Paris, Hortefeux en rajoute :
« Ces actes sont inacceptables, mais ils sont aussi irresponsables. Irresponsables, car ils ont pour première conséquence d'empêcher nos concitoyens de circuler librement. Irresponsables, car ils empêchent des salariés d'aller travailler et de gagner leur vie. Irresponsables aussi, je vous le dis, car ces travailleurs, ce sont notamment des médecins chargés d'aller soigner en urgence, des infirmières à domicile qui doivent dispenser des soins quotidiens aux malades, des parents qui doivent aller chercher leurs enfants, des conducteurs de bus qui, dans l'impossibilité d'aller eux-mêmes au travail, pénalisent par ricochet les usagers du service public. La liste est longue et dans ces cas-là, la spirale, infernale.»
L'irresponsabilité du gouvernement est pourtant évidente : à droite, on reproche désormais à Sarkozy d'avoir fait traîner le vote de la loi alors que la marge de négociation était dès le départ très faible. Rapidement, le monarque a lâché ses quelques concessions, convenues d'avance, croyant qu'elles suffiraient à calmer la contestation. Certaines mesures proposées, comme assimiler la pénibilité au handicap physique, ont pu agir comme de véritables provocations.

Jouer les durs
Hortefeux, mercredi, a ensuite dérivé sur les violences : « Je l'affirme de manière la plus directe, la plus ferme et la plus déterminée : le droit de manifester, ce n'est pas le droit de casser, le droit d'incendier, le droit d'agresser, le droit de piller. » Il faut faire peur. Et sur ce registre, Hortefeux avait des exemples tous trouvés : « Hier encore à Lyon, 1 300 casseurs, dont la moitié de mineurs, ont semé la terreur dans le centre-ville, pillé 10 magasins, incendié 7 véhicules, en ont retourné 21, et détruit de nombreux abris-bus.» Après les statistiques roumaines sur la délinquance, Hortefeux déploie ses statistiques spéciales « jeunes » D'où sort-il ses chiffres ? Le même jour, le ministre expliquait n'avoir interpelé « que » 1400 casseurs en une semaine sur l'ensemble du territoire. Mais à Lyon, il en sûr et certains, plus de 600 d'entre eux étaient des mineurs ! « A Nanterre, deux jours de suite, une bande de délinquants n'a eu de cesse de terroriser les lycéens du lycée Joliot-Curie. »

Le ministre de l'intérieur aurait pu se poser la question des moyens de la police, ou de l'efficacité de son dispositif, sans cesse renforcé, de répression. Ainsi à Lyon, Jean-Paul Borrelly, secrétaire local du syndicat Alliance Police National, demandait à ce que les moyens « légaux » d'intervention soient élargis. La requête est dangereuse. Borrelly pense notamment au flashball - dont Hortefeux a déconseillé l'utilisation après le drame de Montreuil vendredi dernier. Mais, plus globalement, l'affaiblissement des moyens et effectifs de police depuis 2007 est un vrai sujet. La désorganisation des services de renseignements en est un autre, déjà pointé du doigt lors des émeutes dans la banlieue de Grenoble en juillet dernier. Les RG ne jouent plus leur rôle d'alerte. Mercredi, Marianne2 révélait que le numéro 2 de la DCRI, le directeur de la sous-direction de l’information générale (SDIG) avait démissionné de son poste en pleine crise sociale. Serge Guillen n'aurait pas supporté la faible place accordée aux ex-Renseignements généraux dans la nouvelle organisation des services français.
Que dire de l'efficacité du fameux décret anti-cagoules, pris au début de l'année 2009 ? Sarkozy devait enrager de voir autant de casseurs, le visage dissimulé. La Sarkofrance accumule des lois d'affichage, à défaut de moyens.

Provoquer sur le terrain
Brice Hortefeux a ensuite poursuivi sa journée sécuritaire par une visite à Lyon. Le maire Gérard Collomb, découvrant le dispositif médiatique entourant cette venue, a refusé de participer à la réunion prévue. Hortefeux souhaitait se montrer. 70 journalistes avaient été conviés à la dite réunion ! Après une petite heure de discussions avec des responsables policiers locaux, il s'est empressé de débouler, accompagné de ministres et responsables UMP, dans les rues du centre-ville pour se faire filmer et photographier auprès des commerçants victimes de saccages la veille pendant les manifestations. Cinq jeunes osèrent l'apostropher, à coups de « fasciste » et autres « T'es pas le bienvenu ici ». « La France n'appartient pas aux casseurs, aux pilleurs et aux caillasseurs. Elle appartient aux honnêtes gens qui veulent travailler paisiblement » a rétorqué le ministre.

Hortefeux, à Lyon, rappelait l'un de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy, à l'automne 2005, quand ce dernier était venu promettre à la Courneuve, près de Paris, qu'il nettoierait « au Karchër » la « racaille » de la cité des 4000. On connaît la suite : une flambée de violence inédite et inouïe après un fait divers dramatique quelques semaines plus tard, et... une progression des agressions contre les personnes.

A Paris, un député UMP suggérait d'expulser les casseurs étrangers. Rien sur la déchéance de nationalité ?


Jeudi, Nicolas Sarkozy devrait parler ruralité, à Bonneval, en Eure-et-Loire. Le déplacement était tenu secret, pour éviter, comme souvent, les manifestations d'hostilité. Le décalage entre l'agenda « officiel » du président français et l'actualité du pays demeure incroyable : un sommet international à Deauville (lundi et mardi), une nouvelle visite aux agriculteurs (jeudi), déplacement en Suisse pour le XIIIème sommet de la Francophonie (samedi); jamais la réforme des retraites, et ses contestations, n'est à l'ordre du jour. On aimerait que Sarkozy prenne le temps et le courage de s'expliquer publiquement, plus longtemps que quelques phrases de commentaires lâchées en fin de conférence de presse, ou par le biais de ses ministres.
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MessageSujet: Négation de la réalité   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeVen 22 Oct - 8:24

VENDREDI 22 OCTOBRE 2010

Comment Sarkozy nie la réalité

Finalement, son fils Jean a été réélu à la tête de l'UMP de Neuilly-sur-Seine. Nicolas Sarkozy peut souffler dans les Hauts-de-Seine. La dynastie se met en place. Mais en France, la contestation contre la réforme continue. Eric Woerth fait à nouveau parler de lui, mais pas sur les retraites. D'autres fronts s'ouvrent, sur les heures supplémentaires défiscalisées, l'un des derniers totems sarkozyens à son tour critiqué. Mais Sarkozy n'en a cure. Il ignore les sujets.

Sarkozy visite la province
Jeudi, la pénurie de carburant frappait encore davantage de stations-services. Entre 4000 et 5000 stations étaient à sec ou manquaient d'un produit au moins. Le déblocage des dépôts, annoncé en fanfare mercredi matin par Brice Hortefeux, n'a pas encore changé la donne. Comme toujours, Sarkozy avait parlé trop vite. Jeudi, Jean-Louis Borloo était plus prudent : « Je ne peux pas le dire précisément et celui d'ailleurs qui le dirait, je pense qu'il serait bien imprudent », a déclaré le ministre de l'Ecologie et de l'Energie. Jeudi, les organisations syndicales décidèrent de deux nouvelles journées de grèves et manifestations, les 26 octobre et 6 novembre prochain. Sarkozy perd son pari. Le mouvement continue.

A 10H30, Nicolas Sarkozy est arrivé à Bonneval, en Eure-et-Loir, pour une visite ultra-protégée et bien médiatisée, comme il se doit, d'une PME d'ustensiles de cuisine. La visite, placée sous le thème de la ruralité, avait été tenue secrète jusqu'à la veille. Brice Hortefeux, qui a du temps à consacrer aux photographes malgré la crise en cours, et Michel Mercier, ex-Modem devenu ministre de l'Espace Rural en 2009, l'accompagnaient. La veille, l'Elysée avait mis en ligne la déclaration du président au conseil des ministres. Sarkozy joue un mauvais cache-cache avec ses contradicteurs : pas de conférence de presse, ni même d'intervention télévisée. Encore moins de débat. Il préfère l'écrit, ou l'oral devant des auditoires contraints et soumis.

Auparavant, Sarkozy avait enjoint ses autres ministres d'éviter les déplacements publics, par crainte de débordements. A Bonneval, sans personne pour lui porter la contradiction, il a répété son monologue de fermeté à l'encontre des casseurs - « J'ai vu les images de Lyon hier. C'est scandaleux, ce n'est pas les casseurs qui auront le dernier mot » - et de fermeture à l'égard des grévistes : « On ne peut pas être le seul pays au monde où, quand il y a une réforme, une minorité veut bloquer les autres. Ce n'est pas possible, ce n'est pas ça la démocratie. » Ou encore : « On n'a pas le droit de prendre en otage des gens qui n'y sont pour rien, dans leur vie quotidienne. » Sarkozy put lâcher un gros mensonge, en toute tranquillité à l'adresse des lycéens manifestants : « Ces lycéens-là, ce qu'on ne leur dit pas, c'est que la réforme elle est faite pour eux, parce que je l'affirme, c'est parce qu'on fera la réforme des retraites qu'ils n'auront pas à payer deux fois, une fois pour eux, une fois pour leurs parents. » Rappelons-le, la réforme sarkozyenne ne règle pas l'équation financière des régimes de retraites. Le projet maintient un trou de 15 milliards d'euros annuels, d'une part, et François Fillon a concédé qu'il faudrait une nouvelle réforme en 2018/2020.

Au Sénat, le débat continue. Tard dans la nuit de mercredi à jeudi, un amendement UMP a été adopté, prévoyant l'examen obligatoire, au cours du premier semestre 2013, des « conditions de mise en place d'un régime universel par points ou en comptes notionnels, dans le respect du principe de répartition au coeur du pacte social qui unit les générations » et des « moyens de faciliter le libre choix par les assurés du moment et des conditions de leur cessation d'activité.» Le mécanisme de retraite par point existe, en complément du régime obligatoire, dans le secteur privé. Il attribue des points en fonction du salaire. Dès 2013, donc, il faudra reparler des retraites, imposer une nouvelle réforme. Les jours passent et la tartuferie se fait plus évidente : avec cette réforme, Sarkozy ne cherchait pas à pérenniser le régime des retraites comme il le promet et le répète. Il cherchait deux années de répit budgétaires sur le dos du plus grand nombre et surtout des plus fragiles. Rien de plus, rien de moins.

Woerth fait parler
Au Sénat, le gouvernement presse le pas, comme l'explique la presse. sarkozu veut remanier son gouvernement, passer à une autre séquence, faire oublier l'amertume de sa réforme. « Il n'est pas justifié de rajouter cinquante heures de débat » a ainsi argumenté, jeudi au Sénat, le ministre du Travail, Éric Woerth. Le gouvernement ignore la contestation. Eric Woerth, justement, est rattrapé par deux affaires.

Eric de Sérigny, le conseiller bénévole d'Eric Woerth, en charge des relations avec le monde économique, réclame 5 millions d'euros de dommages et intérêts à Rue89. En cause, un article de septembre dernier qui détaillait la présence de Sérigny dans diverses sociétés offshore au Panama, une version contestée par l'intéressé mais confirmée par un ancien collègue. L'audience de cette affaire est prévue le 7 janvier prochain. Rue89 dénonce le caractère astronomique de la somme et, via son avocat, a présenté cette semaine toutes les pièces justifiant l'article.

La semaine dernière, le Canard Enchaîné révélait une autre affaire Woerth (relayée par le Courrier Picard et Politique.net) : alors ministre du budget, Eric Woerth a fait renfloué un fonds de retraite mise en place par le Conseil général de Picardie, géré par la Caisse nationale de Prévoyance, qui abonde d'une rente annuelle et à vie de 5 488 euros par mandat de six années effectué la retraite de ses anciens conseillers généraux. La Caisse des dépôts, maison mère de la CNP, comptait clôturer ce fond, qui se trouvait en état de cessation de paiement il y a deux ans. C'était sans compter l'abnégation du ministre du budget pour défendre ce petit avantage d'élu. Pire, Eric Woerth lui-même est un ancien conseiller général de Picardie et, à ce titre, bénéficiaire dudit fond.

Besson se cache derrière MAM
Mercredi, Mediapart a mis en ligne un questionnaire destiné aux maires et aux policiers destiné à traquer les fameux mariages simulés entre Français et étrangers. Le texte, annexé à une circulaire du 22 juin dernier et signée par la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, est édifiant. Le questionnaire était resté confidentiel jusqu'alors, pour le seul usage de « la haute hiérarchie judiciaire », comme l'explique Mediapart : « Il convient que l'existence de cette proposition de grille d'audition soit connue des professionnels concernés – et uniquement de ceux-ci » peut-on ainsi lire dans ces consignes. Officiellement, la circulaire concerne tous les mariages de complaisance, et pas seulement les mariages mixtes. Mais les questions que doit poser l'officier d'état civil lors de l'audition préalable, comme les détails qu'il doit traquer, visent clairement les mariages entre Français et étrangers. Ils passent au crible l'intimité d'une relation et d'un projet de mariage (goûts du conjoint, histoires passées, anecdotes marquantes). La circulaire recommande la tenue d'entretiens séparés, et d'un procès verbal pour recenser les refus de réponses, et «toute constatation» de sentiments exprimés. Plus largement, c'est un inventaire à la Prévert des indices de fraude potentielle :
«Qui a formulé la demande de mariage? Quand?», «Les parents du conjoint étranger ont-ils été présentés au conjoint de français?», «Quel est le niveau d'études du conjoint étranger? Parle-t-il français ? Écrit-il le français?», «En cas de différence d'âge importante, recevoir les observations du conjoint français», «Le conjoint étranger a-t-il des enfants issus d'un précédent mariage? Combien? De quel âge? En a-t-il la garde? Les voit-il régulièrement? Contribue-t-il financièrement à leur éducation?», «Y a-t-il eu célébration de fiançailles? Si oui, quels en étaient les témoins? Des photos ont-elles été prises? Une fête a-t-elle été organisée? Y a-t-il eu échange de cadeaux?»
En Sarkofrance, le mariage mixte devient suspect. Sauf quand il s'agit de celui du ministre de l'identité nationale...

Tepa détricoté
Après le bouclier fiscal - que Sarkozy s'est résolu à réformer avec l'ISF en juin prochain -, la défiscalisation des intérêts d'emprunt immobilier - supprimée dans la loi de finances, voici la défiscalisation des heures supplémentaires qui est en ligne de mire de certains députés... de droite. Mesure phare de la loi Tepa d'août 2007, promesse de campagne de Sarkozy, ce dispositif était dès le départ coûteux et inutile. La crise aidant, il en est devenu anachronique. Les critiques ne sont pas nouvelles. Mais il est incroyable de constater à quel point Sarkozy a échoué sur son propre terrain. Non seulement les résultats promis (« gagner plus...», « la France propriétaire », etc) ne sont pas atteints, mais il est rarissime qu'une majorité détricote avant la fin de son mandat les mesures phares du programme de son candidat.

Sur les heures supplémentaires, la publication d'un nouveau rapport réalisé par deux économistes est en passe de leur porter un coup fatal. Même le Figaro relaye l'affaire d'un article cyniquement intitulé « Gagner plus pour travailler autant.» Les deux auteurs de cette étude expliquent que « cette réforme n'a eu aucun impact signicatif sur les heures travaillées. En revanche, elle a bien eu un impact positif sur les heures supplémentaires déclarées par les salariés qualifiés, qui ont de larges possibilités de déclarer des heures supplémentaires actives, car leur durée du travail est difficilement vérifiable.» En d'autres termes, cette avancée sarkozyenne fut une belle arnarque !
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MessageSujet: Au revoir Môsieur !   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeMer 17 Nov - 9:42

Votre préoccupation selon votre récente interview est : «Comment faire le mieux pour le pays ? ». Vous avez aussi déclaré : « Mon devoir c'est d'écouter ce qu'on me dit» et «Je n'ai pas été élu pour ne pas respecter la loi», « Mon devoir est de respecter l'intérêt général.»

A ce sujet, j'observe que les électeurs confient au Président un mandat déterminé par le Titre II de la Constitution (articles 5 à 19 inclus). Quand vous outrepassez votre mandat et vous arrogez le droit de proposer les lois , d'évaluer et contrôler l'action du Gouvernement et enfin de gouverner, vous violez la Constitution. Quand, de surcroît, mandataire du peuple vous vous conduisez en chef de parti et commandez, sur le budget de l'Elysée, au mépris de la législation des marchés publiques, des sondages qui n'intéressent que des candidats UMP à d'autres élections (cf. Régionales et Européennes en 2008 et 2009) vous enfreignez la loi. En supplément , vous semblez ainsi financer illicitement votre parti et, si c'est le cas, commettez un délit.

Une malversation qui ne saurait bénéficier de l'immunité prévue à l'article 67 de la Constitution : «Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68. » puisque vous n'agissez alors pas en qualité de Président, selon votre mandat, mais en membre d'un parti politique que vous soutenez au mépris de la loi. Vous devrez donc en rendre compte si la justice vous y contraint.

En supplément si, en expulsant illégalement les Roms, votre acte entre, ce que je crois, dans le champ de l'article 7 (alinéas d et g) du traité instituant la Cour Pénale Internationale, vous commettez un crime contre l'humanité, accusation pour laquelle, si elle intéresse le Procureur Général de cette Cour, l'immunité constitutionnelle présidentielle est levée (art 53.2 de la Constitution). Quand vous affirmez devant le peuple de France que vous avez retiré la circulaire du 5 août les concernant, dès que vous en avez pris connaissance, alors que celle-ci résulte d'une réunion tenue à l'Elysée le 28 juillet en présence de MM Fillon, Besson, Lellouch, Hortefeux et du Garde des sceaux, Mme Alliot-Marie , vous n'assumez pas votre responsabilité mais la fuyez.

Bien au contraire, vous n'avez pas interrompu cette mesure ciblée sur les Roms, et lors de votre conférence à Bruxelles avez , avec arrogance, demandé à Madame Reding de recueillir les expulsés chez elle, au Luxembourg. C'est pourquoi la Commission européenne vous avait laissé jusqu'au 15 octobre pour changer votre attitude avant de saisir la Cour de justice et vous vous êtes soumis à cette injonction. Vous avez donc ce soir encore menti à vos compatriotes en affirmant que la Commisison ne vous avait adressé aucun reproche.
La déclaration à l'hôtel de police de Montluc (Lyon), du ministre de lIntérieur, dressant le 12 août, bilan de ces mesures : "depuis 15 jours, plus de 40 camps de Roms ont été démantelés", soit "700 personnes" concernées "qui devraient être reconduites dans leur pays d'origine" dément votre affirmation et confirme, un trou de mémoire malencontreux destiné à sauver la face.

Mensonge après mensonge, erreur après erreur, votre situation, Monsieur le Président, est devenue intenable. Votre crédibilité n'existe plus. Le mandat que vous a confié le peuple souverain, seul chef de l'état puisque cette notion n'est pas constitutionnelle, est de veiller au respect de la Constitution, au fonctionnement régulier des institutions et d'assurer l'arbitrage entre législatif et exécutif. Il ne vous suffit pas. Hélas pour La France !

Quand vous décidez de tout, en maladroit despote, vous abusez du mandat qui vous a été confié et trompez votre mandant. Cette attitude profondément antirépublicaine et anticonstitutionnelle n'a aucune légitimité et surtout pas celle du suffrage universel. Relisez la plaquette que vous remit le 30 octobre 2007, votre ami Balladur sur le perron de l'Elysée, elle vous le confirmera. Vous ne devez ni gouverner ni légiférer. Même l'armée, dont vous êtes le Chef, est à la disposition du Gouvernement (art.20 de la Constitution). Quant aux traités que vous signez, ils doivent être ratifiés par une loi. Votre pouvoir de Président n'est pas aussi large que vous et les vôtres l'affirment aux Français, il est fort bien encadré par la Constitution.

Votre lettre de mission du 18 juillet 2007 au 1er ministre (décret n° 2007-1108 du 18 juillet 2007) et votre lettre d'orientation du 12 novembre à ce dernier en témoignent (http://mjp.univ-perp.fr/france/let2007fillon.htm) vous en êtes parfaitement conscient. C'est donc délibérément que, à l'instar de vos prédécesseurs, vous agissez en toute illégalité. Cela suffit!

Hélas ! Ce n'est pas là les seules libertés prises vis-à-vis de vos devoirs, dont vous découvrez ce soir l'existence, et de l'engagement contracté en acceptant le mandat populaire que vous briguiez.

Quand la Cour des Comptes constate que vous ruinez l'Etat et la Sécurité Sociale et dénonce l'application systématique et récursive de mesures dérogatoires disproportionnées et inadaptées, lesquelles conduisent en 2 ans et demi à une augmentation de 34,7% du chômage de catégorie 1 et, selon Eurostat, génèrent 500.000 travailleurs sans emploi, sans compter les jeunes non inscrits au Pôle emploi et les autres catégories de chômeurs : vous sabotez pertinemment l'état économique et social du pays. et cee n'est les chiffrs douteux publiés selon vous le jour-même qui améliorent cette situation les 50.000 emplois dont vous parlez n'épongent même pas l'arrivée d'une classe sur le marché du travail.

Quand la dette publique ne cesse de croître et que, selon la Cour des Comptes, elle atteindra 100% du PIB en 2013, je souhaite, Monsieur Sarkozy, que vous quittiez, sans vous attardez, des fonctions que vous n'assumez pas au bénéfice de la France mais à son détriment.

A elle seule, votre mandature enregistre un déficit global de 386,7 milliards € à fin 2010 en 3,5 ans. Ne rejetez pas lâchement sur vos prédécesseurs , que vous aviez promis de surclasser, la gigantesque augmentation de votre fait,. A elle seule votre gestion est responsable de 24,30% de la dette globale actuelle. C'est dire que, dans ce domaine, vous battez tous les records de vos aînés, toutes étiquettes confondues. Vous l'avez fait progresser de main de virtuose de 32,1% en 10 fois moins de temps! C'est sans doute ce que l'histoire retiendra de vous. I

nutile en l'occurrence de défendre votre médiocrité comme un enfant de la maternelle qui dénonce ses petits camarades, sur le principe les autres l'ont fait avant moi. Si ce profil bas ,du type sale gosse ,tranche avec le rouleur de mécaniques que nous avons connu, mais ne l'excuse pas. Ce n'est pas en associant tout soudain un Fillon inexistant à vos erreurs qu'il les partagera dans l'opinion.

Entrons dans le détail des comptes !

En 2010 le déficit prévu est de 152 milliards €. Il représente, comme en 2009, presque 8% du PIB, alors que le montant des dispositifs dérogatoires appelés niches sociales et fiscales atteint, lui, 172 milliards € (cf. Cour des Comptes, Conseil des prélèvements obligatoires).

Faut-il conclure à votre incompétence et celle des aides que vous avez choisis ou bien, comme le crient certains, êtes-vous au service de la classe dirigeante et d'entreprises profitant du concours financier de l'état pour délocaliser en endettant davantage les contribuables, plus précisément, les classes moyennes et les populations défavorisées dont les jeunes constituent la majorité ?

Vous êtes l'auteur de déficits historiques, jamais atteints en temps de crise, et ce depuis que l'état cumule la dette. Non content, après avoir ruiné l'état, vous cassez la Sécurité Sociale. En 2010, 38,4 % des 172 milliards de niches fiscales et sociales, soit 67 milliards, constituent une perte de recettes pour la Sécurité Sociale (Cour des Comptes). La conséquence est estimée dans le rapport de cette juridiction à une perte d'au moins 22,5% des recettes globales de la Sécurité Sociale en 2010.

J'ai du mal à comprendre la logique économique de votre gestion. Une gestion que vous expliquez par des mensonges statistiques contredits par les organismes d'études publics. Quand vous comparez, pour justifier la réforme des retraites, qu'un Français sur deux serait centenaire dans 50 ans, vous dites une énormité et prenez les médias et l'auditoire pour des idiots, preuve de votre intelligence au-dessus de la moyenne évaluée par M.Pujadas.

Les statistiques le montrent la progression de l'espérance de vie est relativement constante. Elle augmente de 2 mois en moyenne par an. En 2060 : cette espérance aura augmenté de 100 mois soit 8 ans et 4 mois. Selon les estimations de l'Insee, en 2050, seulement 26,2 % de la population aura 65 ans et plus. Nous sommes loin du compte que vous annoncez 10 ans plus tard. Vous dites n'importe quoi et récidivez effrontément, devant la nation, un discours que vous avez déjà tenu à des travailleurs, avant l'adoption de la loi, pour justifier la réforme des retraites par le fait que « en 50 ans, la moyenne de vie a augmenté de 15 ans dans notre pays », affirmation démentie par l'Insee et l'Irdes qui établissent à 10 ans cette augmentation dans ce même laps de temps.

En outre vous prétendiez : « Il y a 10% des retraités français dont on finance les retraites par des emprunts parce qu'il n'y a pas d'argent » C'est faux ! Les comptes de l'Assurance Vieillesse montrent que ce financement représente 7,33 % de la retraite, tous régimes confondus, soit 26,6 % de moins que votre affirmation.

En supplément, ce n'est pas la Sécurité Sociale que vous financez avec l'emprunt évoqué mais les niches sociales accordées au patronat pour 25,3 milliards en 2009, un montant qui couvre largement le déficit global de la Sécurité Sociale cette année-là. Vous appauvrissez donc résolument cette institution publique. Voyons la question de plus près...

En 2008, le déficit de la sécurité était de 11,9 milliards, en 2009 il atteignait 24 milliards. Autant dire que, sans ces niches sociales, sur les 2 exercices le bilan de la Sécurité Sociale, en 2008, eut dégagé un excédent de 10,7 milliards et en 2009 de plus d'un milliard.

Dois-je rappeler, puisque vous ne semblez pas lire les rapports de la Cour des Comptes, que les 22,6 milliards de niches sociales de 2008 avaient été programmés, pour sauvegarder et créer 800.000 emplois dans la catégorie des bas-salaires (1 à 1,6 fois le SMIC), et donc pour payer entre 1.280 et 2.048 € mensuels bruts à des salariés. Est-ce à dire que l'état a subventionné chacun des emplois, prétendus créés ou sauvegardés, pour un coût unitaire de 28.250 € annuels ?

Si vous, qui prodiguez l'argent du peuple, il vous arrive de compter : faites le calcul ! 12 X 1.280 = 15.360 € et 12 X 2048 = 24.576 €. J'ignore la répartition des 800.000 salaires mais entre 24.576 et 28.250 € la différence est de 3.674 € et entre 15.360 et 28.250€ elle croît jusqu'à 12.890 €.

A ce stade une entreprise n'a plus besoin de produire et de vendre. Pour être profitable, il lui suffit d'embaucher et de laisser les employés chez eux surfer sur Internet, elle économisera ainsi les frais d'exploitation, les biens d'équipement, l'achat de matières premières, les moyens et l'énergie, nécessaires pour les transformer. Elle pourra faire travailler ses capitaux, issus des dispositifs dérogatoires, en spéculant à la bourse pour développer les bonus des traders que vous prétendez combattre. Nous sommes, grâce à votre sagacité malicieuse, dans une situation absurde voire ubuesque qui caractérise votre action.

Depuis 2007 la France a émis pour 571 milliards d'obligations et bons du trésor, elle s'apprête à en émettre pour 186 milliards en 2011, soit 757 milliards d'emprunt pour financer la politique de réformes, définie et conduite par vous-même.

En 2013 après avoir achever de brader son patrimoine, selon les estimations de la Cour des Comptes, l'état aura, grâce à vous, un déficit égal au PIB national. La France n'aura probablement plus de crédit et l'état aura englouti l'épargne des classes moyennes. Il ne pourra plus rembourser les livrets d'épargne, les bons et obligations du Trésor. Le pays sera lessivé, tari. De nombreuses banques exsangues disparaîtront dans la tourmente ruinant la plupart des foyers. Voici le résultat prévisible de votre politique.

Faut-il vous rappeler que 65,6% de la dette publique étaient déjà détenus par des non-résidents fin 2009. Si, demain, l'ensemble des épargnants choisit le bas de laine plutôt que les livrets A, LDD et LEP, et les non résidents exigent le remboursement des obligations et bons du Trésor : vous pouvez mettre la clef sous le paillasson après avoir mis l'Etat sur la paille. Quel souci de servir la France avez-vous qui ne soit celui de vous être et de continuer à vous servir de la France ?

Les deux airbus A 319 que vous prétendez mettre en vente coûtent neuf 54,5 millions€ chacun. Ils sont de 2002. Si vous trouviez acquéreurs ,ces aéronefs, qui ne sont toujours pas en vente, rapporteraient à peine 70 millions €, de quoi couvrir l'achat à la compagnie de leasing de votre coucou de 12 ans d'âge, lequel est proposé neuf , équipé vol passagers ,pour 134.7 millions € par EADS. La rénovation et l'aménagement de votre appareil revient à 180 millions €., sans parler de l'heure de vol qui passe de 4.500 à 20.000 €, l'équivalent de votre salaire net . Pourquoi mentez-vous aux Français et ne leur dites pas que vous avez renouvelé une partie de la flotte présidentielle avec la commande de 2 nouveaux avions Dassault?

Cette conclusion sans animosité ou tricherie, repose sur le résultat des travaux sereins de la Cour des Comptes. Ces travaux n'expriment aucune opinion politique, ils exposent une situation comptable catastrophique qui empire, malgré les sacrifices demandés aux futurs retraités et aux bénéficiaires de l'assurance maladie, votre prochaine réforme. De qui vous moquez-vous ? Votre quinquennat est néfaste. Il ruine l'état et engendre la misère du peuple.

Quand, enfin, vous affirmez avec cynisme que le fondement de la justice est la présomption d'innocence après avoir traité de coupables tous les prévenus de l'affaire Clearstream avant que leur procès n'ait eu lieu, vous vous moquez des téléspectateurs et perdez toute dignité.

Pour le salut de la République, dont vous n'avez, semble-t-il, cure malgré vos dires, il est grand temps, Monsieur le Président, que vous partiez. Vous n'avez pas été élu pour gouverner et encore moins contre les intérêts de l'état. Vous n'êtes désormais et définitivement plus crédible pour l'immense majorité de vos concitoyens.

Cela vous permettra, comme vous le fîtes, hypocritement sans doute, devant Dieu au Vatican, de rendre compte à la justice séculière des irrégularités, présumées et non prescrites, de votre carrière politique. Ce départ volontaire, sera la meilleure décision que vous aurez prise. Elle vous permettra peut-être, si vous en avez une, de soulager votre conscience. Bien sûr, que votre ami pontife vous garde au Latran s'il le désire ! Nous ne souhaitons plus de vous à l'Elysée, nous n'en avons plus les moyens et encore moins le désir.

Dans sa grande mansuétude, pour la bonne forme, le peuple vous communiquera l'adresse du Pôle emploi du 8ème arrondissement, à moins que, d'ici à vos adieux, vous n'ayez réussi à éradiquer cet organisme social. Réfléchissez-y quand même, il pourrait vous être utile s'il vous arrivait, après un procès, de devoir liquider vos parts de la SELAS! D'autant que vous pourrez peut-être prétendre à un licenciement économique à moins bien sûr que la caisse de l'UMP ne vous fasse généreusement l'aumône.

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MessageSujet: LE MENSONGE PRÉSIDENTIEL, ET SES COMPLICES   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeJeu 18 Nov - 9:50

LE MENSONGE PRÉSIDENTIEL, ET SES COMPLICES
Par Daniel Schneidermann le 18/11/2010

Combien de temps ? Combien de temps durera encore cette institution du mensonge en direct, que l'on appelle "allocution présidentielle" ? On en plaisante, on s'indigne rituellement, mais à en juger par le nombre particulièrement élevé, cette fois-ci, de mensonges et d'approximations de Sarkozy, non relevées par ses hôtes, la question concerne la corporation journalistique tout entière. Libération a relevé neuf intox, Le Parisien en a compté cinq. Je vous laisse les découvrir. Elles sont de taille. Et tout celà, évidemment, sans même mentionner les sujets passés à la trappe (Karachi) ou les énormités, comme cette justification des mesures anti-Roms par le tapage des 20 Heures. Non seulement c'était factuellement faux (comme Sebastien Rochat l'explique ici), mais même si ç'avait été vrai ! A-t-on entendu les trois poseurs de questions s'effarer d'entendre le chef de l'Etat expliquer benoîtement qu'il fixe sa politique sur le menu de leurs 20 Heures ?
Les lectorats conjugués du Parisien et de Libération n'atteignant malheureusement pas l'audience des trois chaînes réquisitionnées (douze millions de spectateurs), le poison des mensonges sera resté sans antidote, pour la plupart de ses victimes. Certains objecteront qu'un bon gros mensonge du pouvoir, parfaitement évident, est finalement préférable aux mensonges quotidiens et doucereux des 20 Heures. Ca se défend. Mais comment cette profession peut-elle assister passive à son propre naufrage.
Car le discrédit ne concerne pas seulement le trio de réquisitionnés. Il rejaillit sur la profession, qui ne les condamne pas nettement. L'éditorialiste de France Inter, Thomas Legrand, réprouvait ce matin pour la nième fois le principe de ces humiliations publiques. Mais celà ne l'empêchera pas, la prochaine fois qu'il sera invité par Denisot, de courir ventre à terre chroniquer au Grand journal. Il parait même, m'a-t-on dit, je n'ose y croire, que l'on voit de temps à autre, au Grand journal, Edwy Plenel en personne. Je sais ce que répondrait Plenel, si la question lui était posée: pourquoi se priver de la tribune du Grand journal, pour faire retentir la voix de Mediapart ? Ca se discute. Mais peut-on combattre avec éclat le mensonge d'Etat, et frayer avec ses complices ? Aller au Grand journal, quand on est Mediapart, c'est contribuer un peu à la mystification qui fait passer Denisot pour un journaliste, et donc à l'impunité du mensonge. Rien n'est gratuit, hélas.
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MessageSujet: Les mensonges point par point   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeJeu 18 Nov - 9:52

Sarkozy à la télé : contrevérités, esbroufe et fautes de goût
Par Rue89 | 17/11/2010 | 17H57
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Bouclier fiscal, libération d'Aung San Suu Kyi, Roms, remaniement, chômage… Fact checking des déclarations du Président.


Lors de son intervention télévisée, mardi soir, le Président s'est voulu rigoureux. « Oui ou non », répétait-il à l'endroit des journalistes, pour marquer son souci de précision. Pourtant, ses affirmations ne sont pas toutes incontestables. Certaines sont fausses, d'autres sont déplacées. Revue de détail.

L'ISF : approximations sur l'Allemagne
Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de supprimer le bouclier fiscal et l'ISF, en parallèle de la création d'un nouvel impôt sur le patrimoine (qui taxe revenus et plus-values). Pour se justifier, il explique :

« Comme nous sommes l'un à côté de l'autre, beaucoup de capitaux partent vers l'Allemagne. »

Puis :

« Je ne veux plus de délocalisations. J'en ai assez que le capital et les usines partent de l'autre côté. »

La suppression de l'ISF peut s'expliquer par une volonté de faire revenir des exilés fiscaux, partis en Belgique ou en Suisse -ce, où le bouclier fiscal a échoué. Mais cet impôt sur les personnes physiques n'a pas d'impact direct sur les « délocalisations » d'entreprises. Par ailleurs, quand les grands patrimoines décident de s'exiler, ce n'est pas vers l'Allemagne, où l'imposition est contraignante. Loin d'être un paradis fiscal.

Ce mercredi matin, sur France Info, Jérôme Cahuzac, président de la commission des finances, relevait d'autres approximations. Mardi, Nicolas Sarkozy a affirmé :

« L'Allemagne avait un bouclier fiscal. Quand elle a supprimé son ISF, elle a supprimé son bouclier fiscal. »

Ce qui est faux. Selon Cahuzac, ce n'est pas la première fois que le Président se trompe sur ce point :

« Il nous avait déjà expliqué que la France devait garder le bouclier fiscal parce que les Allemands en avaient un. »

D'autre part, ce ne sont pas les socialistes allemands, contrairement à ce qu'a dit le Président, qui ont supprimé l'ISF, mais le conservateur Helmut Kohl, au milieu des années 90.

Cahuzac juge enfin que la suppression du bouclier fiscal -qui a coûté 700 millions d'euros en 2010 à l'Etat- ne comblera pas le manque à gagner des revenus générés pas l'ISF de 4 milliards d'euros :

« La piste que le Président évoque ne comblera pas la différence. La réforme [fiscale, ndlr] sera financée par l'emprunt. »

Birmanie : une vantardise mal placée
Au téléphone, la responsable d'une organisation de défense des droits de l'homme, manque d'étouffer de rire lorsqu'on lui rapporte les propos de Nicolas Sarkozy, mardi soir, sur son rôle personnel dans la libération de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi.

Il faut dire que le Président Sarkozy n'a pas fait dans la nuance :

« Le président chinois m'a aidé, puisque j'avais parlé [avec lui] de cette personne. […] Les autorités chinoises ont une influence sur la junte birmane. Parce que je lui en avais parlé. Voilà. »

La preuve ? Aung San Suu Kyi a parlé au téléphone à « Carla » après sa libération, a-t-il dit, avant d'affirmer que « la pérennité de la présence des entreprises françaises dans ce pays » -comprendre Total- n'était pas assurée si la situation « ne devait pas s'améliorer ».

Aucun des trois journalistes présents face à Nicolas Sarkozy n'a poursuivi le débat sur cette affirmation inédite sur rôle de la France dans la libération d'Aung San Suu Kyi.

On savait Nicolas Sarkozy prompt à revendiquer la paternité de tout ce qui se passe sur cette planète, au point qu'une caricature de l'hebdomadaire The Economist l'avait montré, en 2008, souriant aux photographes après le G20 sur la crise financière, alors que tous les autres participants du sommet étaient en train de peiner en soutenant le globe à la manière d'Atlas.

Là, le chef de l'Etat tire la couverture à lui de manière très surprenante. Même si on ne le soupçonnera pas de ne pas avoir fait d'efforts diplomatiques en faveur de la prix Nobel de la paix birmane, c'est prêter à la France une influence politique qu'elle n'a pas dans cette région -même en tenant compte des intérêts pétroliers de Total et des liens bien connus de Bernard Kouchner avec ces affaires et ce pays.

Mais le résumé qui en est fait est invraisemblable, même s'il est exact que Sarkozy et Hu Jintao, selon nos informations, ont bien évoqué le sujet de la Birmanie. Nicolas Sarkozy a une influence proche de zéro sur Hu Jintao qui le tient en piètre estime depuis la crise de 2008 ; et la Birmanie, qui fait partie de la zone d'influence chinoise en Asie, est trop importante pour Pékin pour que l'avis d'un sous-préfet d'une région d'Europe puisse réellement peser sur les choix chinois. Si Pékin a agi auprès de Rangoon, c'est en fonction de ses propres intérêts, pas pour faire plaisir à Sarkozy !

Plus c'est gros, plus ça passe. Qui, en France, s'intéresse suffisamment à ces questions pour porter la contradiction au chef de l'Etat. Et les 12 millions de téléspectateurs de mardi soir seront convaincus que notre Président est vraiment très fort, même en Birmanie.

Tellement fort qu'il n'a même pas pu prononcer le nom de Liu Xiaobo, le prix Nobel chinois emprisonné, dans la deuxième partie de sa réponse, pour ne pas replonger dans la crise avec Pékin, où la réponse de Nicolas Sarkozy a dû être appréciée.

Les Roms qui « n'envoient pas leurs enfants à l'école »
« En tant que chef de l'Etat, garant de l'ordre public, je voudrais que vous me disiez comment je peux expliquer à un Français ou à un étranger vivant en France comment on peut arriver […] sur un terrain public ou un terrain privé, s'installer en violation de la loi […], ne pas envoyer les enfants à l'école. »

Nicolas Sarkozy se trompe. Certains enfants roms sont scolarisés grâce au soutien d'associations comme la Ligue des droits de l'homme et le collectif Romeurope.

Cela n'a pas empêché le démantèlement de certains camps. En avril, la communauté rom de Wimille, dont les quatorze enfants étaient scolarisés depuis 2008 avec succès, a été expulsée vers la Roumanie.

La Commission et le respect, par la France, de la légalité

« Oui ou non, la Commission européenne a-t-elle dit que la France n'avait pas respecté la loi ? » questionne Nicolas Sarkozy sur les Roms. Claire Chazal n'a pas su répondre : « Sans doute. » (Voir la vidéo de l'échange)




Pourtant, elle aurait pu lui répondre :

« Oui, la Commission a bien dit cela le 19 octobre, en annonçant qu'elle renonçait à ouvrir une procédure d'infraction contre la France, après avoir obtenu des garanties sur la modification de son droit national et l'application de cette directive.

Mais la commissaire Viviane Reding a immédiatement précisé qu'il ne s'agissait que d'un “ gel ” et que “ quatre semaines ” au moins seraient encore nécessaires pour dire définitivement s'il y a ou non des discriminations en France dans les renvois de Roms. Nous ne sommes donc encore sûrs de rien. »

« Ma femme est intelligente » : une faute de goût

Séquence intimité vers 21h30 :

« J'ai une famille qui me soutient… une femme intelligente… »

Le Président qui dirait « ma femme, elle est belle » ou « ma femme, elle fait bien la cuisine » se rendrait coupable de misogynie, machisme et phallocratie de type 1, berlusconienne.

Le Président qui se sent obligé de dire que sa femme est intelligente (et pas seulement ex-mannequin) se rend lui aussi coupable de misogynie, machisme et phallocratie, mais de type 2 : il s'agit de cette propension à valoriser chez une femme des qualités qui ne vont pas de soi (pour le phallocrate, misogyne, etc ) : à savoir le courage, l'intelligence, le sang-froid.

Le type 2 est toujours associé au sentiment de bien faire, d'être moderne, politiquement correct, féministe.

Le gouvernement « pas partisan »

« Ce n'est pas un gouvernement partisan, c'est un gouvernement resserré », a osé affirmer sans ciller Nicolas Sarkozy. Peut-être faut-il prendre le terme « resserré » pour un simple euphémisme de partisan ?

Le nouveau gouvernement est non seulement replié sur l'UMP, mais plus précisément sur les ex-RPR de l'UMP, comme en témoignent les anciennes fonctions des numéros deux et trois du gouvernement, Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé, tous deux ex-présidents du RPR.

Les présidents des deux partis centristes, Hervé Morin (Nouveau Centre) et Jean-Louis Borloo (Parti radical), ont eux disparu du casting gouvernemental, au profit de deux poids légers du centre, Michel Mercier (en congé du MoDem) et Maurice Leroy (porte-parole du Nouveau Centre).

Changements de ministre et crédibilité de la France

« Quelle est la crédibilité de la France quand le ministre des Finances change chaque année ? »

Nicolas Sarkozy a raison. Il oublie simplement de dire que la crédibilité de la France ne sort pas grandie du changement incessant de ministre des Affaires européennes : déjà quatre depuis 2007 (Jean-Pierre Jouyet, Bruno Le Maire, Pierre Lellouche et Laurent Wauquiez).


Woerth a-t-il accepté son éviction ?

Pourquoi avoir viré Eric Woerth, qui voulait rester ? Le chef de l'Etat nie :

« Non, non, non ! »

Si, si si, pourtant, il voulait rester. Il l'avait encore répété dimanche sur RTL, quelques heures avant le remaniement :

« J'ai toujours dit que je désirais rester. »

« Un lycéen sur deux sera centenaire »

Cet argument, utilisé pendant le débat sur la réforme des retraites par Luc Chatel, Christian Estrosi, Nadine Morano et par Nicolas Sarkozy lui-même, repose sur une étude de l'Insee mal exploitée. (Voir le graphique)



L'étude ne va pas plus loin que 2060. A cette date, selon les statisticiens, la France pourrait compter 200 000 centenaires (les quinquagénaires d'aujourd'hui).

Mais considérer que les deux millions de lycéens -nés au milieu des années 90- actuels seront tous centenaires en 2090, c'est extrapoler des chiffres de façon plus que légère. En prolongeant la courbe, et en étant généreux, on n'arrive pas à un million, loin de là.

Commentaire de Gilles Pison, directeur de recherches à l'Ined :

« L'affirmation “un lycéen sur deux sera centenaire” appelle trois remarques :

s'agissant du futur, rien n'est certain, on ne peut faire que des hypothèses ;
dans l'hypothèse où la mortalité continuerait à baisser en France au même rythme que celui observé au cours des dernières décennies, 11% des enfants nés en 2000 pourraient devenir centenaires (16% des filles et 4% des garçons) ;
toujours selon la même hypothèse, autour de la moitié des enfants nés en 2000 atteindrait 90 ans. »
Ces chiffres ont été calculés pour des enfants nés en 2000, ayant donc aujourd'hui dix ans. Pour des lycéens, légèrement plus âgés, ils seraient à peu près les mêmes.

En conclusion, l'hypothèse d'un lycéen sur deux centenaire est très optimiste, elle ne correspond pas aux hypothèses moyennes des démographes. Ces dernières aboutissent plutôt à un lycéen sur deux nonagénaire.

L'avenir dira si ces scénarios ont sous-estimé les progrès en matière de durée de vie, ou à l'inverse, les ont surestimés. »

« Le chômage reculera »

« Le chomâge reculera l'année prochaine », a promis le Président. Une assurance étonnante, après la fausse prévision qu'il avait faite en janvier.

Le chômage, avait-il assené, reculerait « dans les semaines et les mois qui viennent », ce qui ne s'est pas produit.
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MessageSujet: les mensonges et non-dits   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeSam 4 Déc - 16:26

VENDREDI 3 DÉCEMBRE 2010

De Karachi à Clotilde Reiss : les mensonges et non-dits de Sarkozy.

Ce vendredi 3 décembre, Sarkozy file en Inde pour 4 jours de voyage officiel avec son épouse Carla. Il est temps. Wikileaks a encore frappé. Depuis lundi, les 5 journaux choisis par le site ont livré tour à tour leurs analyses sur les 250 000 archives diplomatiques fuitées par Wikileaks. En France, ces notes qui devaient rester confidentielles sont en passe de provoquer des dommages inédits sur la crédibilité de Nicolas Sarkozy. Mardi, on apprenait que l'administration américaine le prenait pour instable. Mercredi, qu'il souhaitait une intervention française en Irak. Et jeudi, voici carrément un mensonge d'Etat révélé : les coulisses de la libération de Clotilde Reiss. Entre l'affaire de Karachi, et les nouvelles découvertes du Point, et les fuites Wikileaks, la posture sarkozyenne devient terriblement intenable.

Sarkozy se dérobe
Ce jeudi 2 décembre, on aurait pu commenter les nouveaux morts du froid, ou le nième plan d'urgence du gouvernement pour résoudre, avec deux années de retard sur la promesse sarkozyenne, la question des sans-abris. Chaque année, à la même époque, on se souvient qu'ils sont environ 100.000.

On aurait pu commenter les possibles difficultés de la France à emprunter son financement nécessaire sur les marchés boursiers du monde, soit 185 milliards d'euros. Des rumeurs ont couru, ces derniers jours, que la France pourrait être mise sous surveillance négative par Standard and Poor's.Christine Lagarde s'est emportée : « Aller raconter que la France est menacée, c'est racoleur, mais je ne pense pas que ce soit économiquement juste ». François Baroin a rassuré : « Il n'y a pas de risque de voir la note abaissée. On est même une signature refuge ».

On aurait pu s'étonner de cet Etat mauvais payeur, qui rechigne, 5 à 6 mois après la fin de leur contrat, à régler l'indemnisation de ces agents contractuels devenus chômeurs.

On pourra commenter, bientôt, ce voyage en Inde, avec le nouvel Airbus présidentiel, rempli de chefs d'entreprises, et le second avion, facturé par l'armée de l'air à 1990 euros le voyage pour chacun des journalistes accompagnant.

Clotilde Reiss, mensonges d'Etat.
Mais le même jour, le Monde détaillait, mémos diplomatiques américains à l'appui, comment l'Elysée a menti sur la libération de Clotilde Reiss, la jeune interprète française retenue en otage par l'Iran en juillet 2009. A l'époque, Nicolas Sarkozy jouait de la grosse voix contre l'Iran. La jeune Française fut d'abord arrêtée, le 1er juillet 2009 à l'aéroport de Téhéran, pour « espionnage », puis libérée mais recluse à l'ambassade de France, et enfin libérée en mai 2010. Sarkozy s'empressa de remercier l'action du président syrien Bachar Al-Assad, tout en contestant le versement d'une quelconque rançon

Or, à lire les mémos américains, ce story-telling était mensonger.

Tout au long de cette crise franco-iranienne, l'Elysée a expliqué sa stratégie à la diplomatie américaine. Wikileaks a notamment exhibé des comptes-rendus d'échanges avec François Richier, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les affaires stratégiques. Ils sont édifiants. L'ampleur du mensonge au plus haut sommet de l'Etat, et de la manipulation médiatique, partiellement dénoncée à l'époque, étonne.

1. Le 12 août 2009, une diplomate américaine, Kathleen Allegrone, rencontre à Paris François Richier, et relate l'entretien dans un mémo intitulé « Iran : commentaires français sur la façon de gérer des cas d'otages ». On y apprend que la « méthode française » suivie par Nicolas Sarkozy était de « faire du bruit » dans les médias pour embarrasser l'Iran, jugé par la France si sensible à son image. Lors de la même rencontre, le conseiller sarkozyen expliqua qu'il ne servait à rien de se limiter à des actions discrètes, car l'arrestation d'étrangers serait « une tactique iranienne familière : la prise d'otages pour le chantage politique ». Résumons : selon Sarkozy, l'Iran prend des étrangers en otages pour faire du chantage, et Sarkozy pense que crier bruyamment est la meilleure stratégie de réponse... N'aurait-on pas pu penser que donner autant de publicité à l'outrance iranienne était le meilleur service à lui rendre ? En août, un spécialiste de l’Iran expliquait déjà que Reiss aurait pu être libérée plus tôt si Sarkozy s’était montré plus discret.

2. Dès le 12 août, le même conseiller Richier affirmait à son interlocutrice américaine que la libération de Clotilde Reiss « nécessitera le versement aux Iraniens d'une large somme d'argent », à savoir 230 000 euros de caution.

3. Le 25 août 2009, alors que Clotilde Reiss est sortie de prison mais toujours retenue à l'ambassade de France à Téhéran, un autre mémo américain évoque «le 'blitz' médiatique des officiels français». La Syrie aurait-elle agi de quelque manière que ce soit pour aider à cette sortie de prison ? Personne ne sait rien. Les officiels français le confirment à leurs interlocuteurs américains. Le président Al Assad, lors de sa venue en France le 5 août, avait juste indiqué à Sarkozy qu'il ferait passer le message. Mais pour les médias et le public français, il vaut mieux mentir, mentir effrontément et sans complexe, expliquer que la Syrie s'est démennée : « Malgré leurs déclarations pleines de louanges, les officiels français reconnaissent en privé qu'ils n'ont qu'une vague notion de ce que les Syriens ont réellement fait. » Selon le diplomate américain Sarkozy cherchait à donner des signaux à la Syrie, et « démontrer à la Syrie quelles louanges elle peut s'attirer en jouant un rôle constructif dans la région ».

Du Karachigate au Balladurgate.
Le Point, dans son édition du 2 décembre, publie quelques nouvelles révélations sur le Karachigate. Des informations qui mettent à mal, encore un peu plus, la défense de Nicolas Sarkozy et d'Edouard Balladur. L'affaire évolue, elle s'éloigne du Pakistan; et le périmètre des personnalités politiques impliquées s'élargit. A l'Elysée, la défense de Nicolas Sarkozy consiste désormais à innocenter Sarkozy lui-même plutôt que de continuer à prétendre qu'il ne s'agit que d'une fable.

1. Les deux intermédiaires imposés par le gouvernement Balladur dans la vente des 3 sous-marins au Pakistan (le contrat « Agosta ») étaient aussi parties prenantes des contrats militaires avec l'Arabie Saoudite, dont le contrat Sarawi II sur la cession de frégates par la France à décidée en 1993 sous le même gouvernement Balladur.

2. Les commissions promises à ces deux intermédiaires, sobrement baptisés « Réseau K », étaient autrement plus conséquentes dans le seul contrat pakistanais: 288 millions d'euros au total, qui transitaient via deux sociétés dénommées ESTAR et RABOR.

3. Avant la décision de Jacques Chirac d'interrompre le versement de ces commissions, confirmée par Dominique de Villepin lors de son audition devant le juge Van Ruymbeke, et exécutée en son temps par Michel Mazens, quelques 53 millions d'euros (sur les 288) avaient déjà été payés. Le réseau K avait également perçu 33 millions d'euros sur le contrat Agosta, rappelle le Point.

4. L'hebdomadaire relate enfin qu'en janvier 1997, M. Mazens avait alerté Charles Millon sur ses difficultés à « convaincre » ces deux intermédiaires de renoncer à leurs prétentions contractuelles : « les pressions n'ont pas encore produit les résultats définitifs espérés. »

5. Mais deux mois plus tard, les deux hommes cèdent. Le Point révèle que le versement de ces commissions a été effectivement interrompu en 1997. L'hebdomadaire a même publié un extrait d'un courrier de Michel Mazens, le directeur de la SOFRESA (Société Française d'Exportation de Systèmes d'Armements, en charge du suivi de ces contrats), adressé aux autorités saoudiennes le 3 mars 1997, dans lequel il les prévenait de l'arrêt du versement par la France des commissions au Réseau K.

6. Cette lettre publiée par le Point confirme implicitement que les commissions du réseau K n'étaient pas destinées à des officiels saoudien.

Mardi 30 novembre, Dominique de Villepin a été entendu par le juge Marc Trévidic, après son audition, la semaine dernière Van Ruymbeke. Il est resté prudent, confirmant ses propos précédents. De son côté, un député socialiste, Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi, a dénoncé l'entrave organisée par le gouvernement sur ces affaires. Il était aussi interrogé, le 2 novembre dernier, par le juge Renaud Van Ruymbeke. Et il balance : «Quant aux fonctionnaires de Bercy ayant eu à connaître ce contrat au moment de sa négociation et qui pouvaient être informés des flux des commissions y afférents, le ministre de l'économie et des finances (Christine Lagarde) n'a pas autorisé leur audition par la commission parlementaire. J'ai donc dénoncé, dans le rapport, l'entrave organisée par le gouvernement de la mission de contrôle que se proposait d'exercer le parlement.» Et Cazeneuve de confirmer ensuite, point par point, que les témoignages néanmoins recueillis par cette mission parlementaire ont validé l'existence du réseau K imposé par l'entourage de François Léotard.

Mensonges d'un côté, non-dits de l'autre... tout va bien en Sarkofrance.
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MessageSujet: Mensonges et mensonges   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeVen 24 Déc - 16:58

Glycol: l'usine de Fos dément fournir les aéroports parisiens
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, avait évoqué un manque de produit dégivrant, notamment lié à une grève à Fos-sur-mer, pour expliquer en partie l'annulation de vols à Roissy.
12 réactions

A l'aéroport de Roissy, ce vendredi. (REUTERS)

L'usine pétrochimique LyondellBasell, située à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), dont la production de glycol, utilisé pour le dégivrage des avions, vient de reprendre après un arrêt d'une dizaine de jours, dément approvisionner les aéroports parisiens.

«Nous n'approvisionnons pas Roissy. Les aéroports parisiens ne font pas partie de nos clients», a assuré à l'AFP Caroline Henry, porte-parole du site qui emploie 300 personnes.

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, avait évoqué un manque de produit dégivrant, notamment lié à une grève à Fos, pour expliquer en partie l'annulation de vols à Roissy.

Selon la direction de LyondellBasell, l'arrêt de l'usine du 10 décembre au 23 décembre n'était pas dû à une grève, mais «à des problèmes sociaux», et «à notre connaissance, nous avions assez de stocks pour nos clients», a ajouté la porte-parole du site.

Les salariés avaient fait valoir leur droit de retrait pour dénoncer un manque d'effectifs à la suite d'un plan social, obligeant «les personnes postées à travailler pendant leurs jours de repos», a précisé Roger Escudier, délégué syndical CGT. Pour des raisons de sécurité, la direction a donc décidé de mettre à l'arrêt l'usine, tout en ouvrant des négociations.

«Répercussion indirecte»

Le personnel estimant avoir obtenu «des contreparties raisonnables», la production a repris cette semaine et «tournera à plein régime à partir de lundi», prévoit Roger Escudier.

L'usine, située à 70 km de Marseille sur un site d'environ 60 hectares, est le principal site de production en France de monopropylène glycol, un des composants du produit dégivrant.

Selon un dirigeant d'Aéroports de Paris (ADP), gestionnaire des plateformes parisiennes, l'arrêt de la production à l'usine de Fos a «une répercussion indirecte» pour l'approvisionnement général en glycol. «Car ceux qui s'approvisionnaient chez elle s'approvisionnent chez les fournisseurs disponibles. Cela participe donc à la pénurie générale».
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MessageSujet: DESINTOX Le Président assure qu'en période de grand froid, la totalité des demandes d'hébergement d'urgence des sans-abri reçoivent désormais une réponse positive. Hélas, c'est faux   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeJeu 6 Jan - 15:20

Sans-abri : les vœux pieux de Sarkozy
DESINTOX
Le Président assure qu'en période de grand froid, la totalité des demandes d'hébergement d'urgence des sans-abri reçoivent désormais une réponse positive. Hélas, c'est faux.
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Par CÉDRIC MATHIOT

(© AFP Desk)

INTOX

En décembre 2006, le candidat en campagne Nicolas Sarkozy promettait : «Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid.» Quatre ans après, le même Sarkozy, désormais élu, plastronne. Le 1er janvier, lors de ses vœux aux personnels ayant assuré les permanences de la nuit de la Saint-Sylvestre, le Président affirmait : «Je voudrais dire qu’il y a aujourd’hui 113 000 places d’hébergement auxquelles s’ajoutent 11 000 places spécialement ouvertes pour l’hiver dont 4 200 en Ile-de-France. Cela nous permet de ne refuser aucune mise à l’abri en période de grand froid. Là aussi on a toujours tendance à accuser le pays. Il n’y a aucune personne qui n’est refusée.»

DESINTOX

Zéro demande refusée ? La circulaire adressée aux préfets le 15 octobre formule cet objectif : «L’impératif du "zéro demande de mise à l’abri non pourvue par manque de place" s’impose pendant toutes les périodes de grand froid.» Pour autant, le ministère du Logement ne prend pas le risque de reprendre à son compte cette affirmation. «En dépit de tous les efforts, de la mobilisation des collectivités, des relances que nous faisons chaque jour, il peut y avoir localement des tensions», concède-t-on.

Ainsi, à Paris, le ministère reconnaît des difficultés enregistrées lors des premiers jours de grand froid. Ces problèmes ont été réglés depuis dans la capitale, grâce notamment à l’ouverture en urgence de gymnases. Mais toutes les villes françaises ne sont pas dans ce cas. Ainsi, selon les chiffres fournis par l’observatoire de la Fnars (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) 190 personnes avaient ainsi été laissées à la rue à Lyon en dépit de leur demande d’hébergement, la nuit du 1er décembre. Cette semaine-là, 1 300 demandes non satisfaites avaient été recensées à Lyon.

A Rennes, début décembre, les places «gérées» par le 115 (numéro d’urgence pour les sans-abri) étaient encore insuffisantes, en dépit des 68 places ouvertes pour le plan hivernal (de novembre à fin mars) et de 74 places additionnelles ouvertes pour le plan «froid extrême». La première partie du mois de décembre a ainsi été marquée par une soixantaine de demandes non satisfaites par jour. «Entre les deux réveillons, des places d’hôtels ont été négociées, ce qui a permis de faire tomber le nombre de demande non satisfaites, explique un responsable associatif, mais une quinzaine de personnes sont encore restées sans solution.»

A Lille, début décembre, 260 personnes, en très grande majorité des Roms, étaient privées d’abri en dépit de leur demande. Des salles de sport ont été ouvertes depuis, qui ont permis de pourvoir à toutes les demandes. Mais hier, deux de ces salles ont été fermées, pour 180 places disponibles, alors qu’une seule salle (de 40 places) a été ouverte. Conséquence : «Une soixantaine de personnes seront sans solution demain matin [ce matin ndlr]», dit un responsable du 115 local.

Si les propos de Nicolas Sarkozy choquent les associations, ce n’est pas simplement parce qu’ils sont inexacts, c’est aussi qu’ils éludent une autre partie essentielle du problème : «Que les gens soient mis à l’abri pendant les périodes de grand froid est une nécessité, mais cela ne masque pas le problème structurel des places d’hébergement, explique un responsable d’une association lilloise. A Lille, la fin de l’hiver sera marquée par la fermeture de 500 places d’hébergement temporaire. Cela veut dire que les gens qui y dorment aujourd’hui seront mis dehors, ce qui rend toute stabilisation impossible.» Il y a deux mois, la Fnars avait déjà dénoncé la «logique saisonnière» de la circulaire ministérielle du 15 octobre et demandé qu’il n’y ait «pas de remise à la rue à la fin de l’hiver».

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MessageSujet: Les manipulations de Brice   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeVen 21 Jan - 16:17

Sécurité: Hortefeux oublie les femmes
Vendredi, Brice Hortefeux a communiqué les chiffres de la délinquance, qu'il estime en baisse. Mais il s'est gardé d'évoquer la hausse des violences faites aux femmes en 2010. Un fait de société notable qui semble pourtant délaisser.

La lutte contre les violences faites aux femmes avait été désignée par l'exécutif "grande cause nationale" de l'année 2010. Ironie du sort, les chiffres de l'activité policière et gendarmique contre la délinquance, qui ont été publiés vendredi par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), dressent un sombre bilan: les violences aux personnes sont en hausse de 2,5% par rapport à 2009. Parmi les critères retenus, les brutalités faites sans armes à l'encontre des femmes ont augmenté de 13%.

"Une donnée qui peut s'expliquer par une hausse du nombre de plaintes, du fait que les langues se délient plus", explique Béatrice Gamba, une des porte-parole de l'association Mix-Cité Paris. A la tête de l'ONDRP, le criminologue Alain Bauer estime que ces faits sont le "nœud du problème": "Nous avons une très grande augmentation des agressions contre des femmes en dehors de leur domicile", a-t-il déploré vendredi sur RMC avant d'insister: "C'est l'élément marquant des chiffres 2010."

Un "élément marquant" que le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'est bien gardé de commenter. Ni dans son interview au Figaro , ni lors de sa conférence de presse de vendredi matin. Les associations, elles, fulminent. "Au lendemain de cette année 2010, pendant laquelle une grande cause nationale avait été déclaré, il y a toujours 75.000 femmes violées et aucun moyen mis à la disposition de cette lutte", dénonce Caroline de Haas, porte-parole du collectif Osez le féminisme, sur leJDD.fr. Le processus de la "grande cause" a en effet été un échec, les moyens financiers promis ayant été limités par la rigueur budgétaire imposée par l'Elysée.

"Le gouvernement français n'est pas intéressé"
L'argent n'est pourtant pas un argument valable. Le Mouvement français pour le planning familial fait valoir que ce type de violences coûte chères à l'Etat, du fait des mesures de suivi pour les victimes comme pour les personnes condamnées. L'association propose un plan de 200 millions d'euros afin d'améliorer le volet prévention de la lutte. Parmi les propositions liées à l'Education nationale, créer 6 heures de cours par an, tout au long de la scolarité. "Aujourd'hui, la loi impose 3 heures de cours par niveau (*). Mais faute de moyens et de crédits horaires, peu d'écoles les respectent", assure Caroline de Haas. Cette dernière a lancé, avec deux autres associations, une campagne et une pétition nationales contre le viol –"La honte doit changer de camp"– en novembre dernier. En dehors des actions de la "grande cause nationale". "Notre campagne a fait beaucoup plus de bruit en quelques semaines que ce qu'ont fait les pouvoirs publics en un an", commente Béatrice Gamba.

L'Espagne semble le bon exemple à suivre. José Luis Zapatero a transformé la lutte des violences faites aux femmes en "priorité nationale". Discours à la télévision, réformes touchant autant l'Education nationale que la Sécurité intérieure et déblocage de fonds dédiés aux associations, le chef de l'exécutif espagnol n'a pas fait les choses à moitié. Et le résultat est là: en cinq ans, les violences faites aux femmes ont été divisées par deux. "Mais, comme ses prédécesseurs, le gouvernement français [qui avait dit, en novembre 2009, vouloir s'inspirer de l'exemple espagnol, Ndlr] n'est pas intéressé par le sujet", lâche Caroline de Haas, avant de regretter: "La lutte contre le racisme et l'identité nationale sont plus notables sur un plan électoral." Pour Béatrice Gamba, "le principe de 'grande cause nationale' a surtout permis de se dédouaner". La faible représentation des femmes dans la classe politique française pourrait être une autre raison. Qu'en serait-il si Brice Hortefeux était une femme?

(*) Un niveau ne correspond pas nécessairement à une année. Il a par exemple trois niveaux en école primaire: CP, CE1/CE2, CM1/CM2.


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MessageSujet: Les mensonges du débat sur le coût du travail   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeMar 1 Fév - 1:34

Les mensonges du débat sur le coût du travail
Le Medef a lancé depuis quelques jours une nouvelle offensive contre le coût du travail, en prétextant l'écart de compétitivité de la France face à l'Allemagne. Immédiatement relayée par le gouvernement, cette attaque vise le financement de la protection sociale en suggérant une baisse du coût du travail de 10 à 15 milliards d'euros, qui serait compensée par des hausses de CSG et de TVA. La droite fait ainsi une nouvelle tentative pour imposer la TVA sociale dont nous avions décrypté la menace dans un précédent petit courrier.

Les milliards perdus de la baisse du coût du travail

Dans ce débat, le patronat passe sous silence que les entreprises bénéficient déjà de plus de 30 milliards d'euros par an d'exonérations de cotisations sociales. L'efficacité pour l'emploi de ces exonérations a été mise en doute par de nombreux rapports, notamment de la Cour des comptes. D'autant qu'elles bénéficient principalement (pour prés de 70 % de leur coût) au secteur des services, qui est beaucoup moins exposé aux écarts de compétitivité que l'industrie.
Le patronat se tait aussi sur les 172 milliards de niches fiscales dont bénéficient les entreprises selon la Cour des comptes, dont 65 milliards rien qu'en réductions d'impôt sur les sociétés.

Des écarts de coût du travail à relativiser

Le patronat brandit le coût horaire de la main d'œuvre plus important en France qu'en Allemagne. En réalité, cette moyenne cache des disparités selon les secteurs :

- à fin 2009, dans l'industrie manufacturière, la plus soumise à concurrence, le coût horaire du travail français restait inférieur (33,8 euros) au coût allemand (35 euros)
- la statistique du coût horaire mérite d'être pondérée par la productivité horaire : celle des travailleurs français est parmi les plus élevées au monde. En 2007, rapporté à l'unité produite, c'est-à-dire en réintégrant la productivité, et par rapport à une base 100 dans la zone euro, le coût du travail était de 83,75 en France, contre 96,33 en Allemagne.
L'Allemagne n'est pas un modèle économique et social à imiter

Le creusement de l'écart de compétitivité entre la France et l'Allemagne est surtout lié à des évolutions allemandes plus qu'à une dégradation de la situation française :

- l'Allemagne a réduit son coût du travail au détriment des salariés (baisse de salaires, hausse de la TVA) et de la protection sociale (diminution de l'assurance chômage, des retraites etc) : cette politique menace la productivité des travailleurs allemands et donc in fine la compétitivité.
- l'Allemagne exporte plus car elle est spécialisée sur les biens d'équipement intermédiaires dont elle inonde les économies émergentes via un réseau de PME, alors que la France exporte principalement des grands équipements pour des volumes nettement moins importants
- dans l'Union européenne, il n'y a que l'Allemagne et l'Italie où le coût du travail a progressé moins vite qu'en France. Partout ailleurs, notamment au Royaume Uni, le coût du travail progresse plus vite qu'en France.
La politique allemande de réduction du coût du travail a comprimé sa demande intérieure. Etendue à l'ensemble de l'Union européenne, cette politique de compression des coûts (avatar de la désinflation compétitive qui avait fait la force du Mark) serait un désastre pour l'activité économique et plongerait le marché intérieur en récession.
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MessageSujet: Comment Jean-François Copé maquille la TVA sociale   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant Icon_minitimeJeu 3 Fév - 15:38

Comment Jean-François Copé maquille la TVA sociale
Le secrétaire général de l’UMP parle presque chaque jour d’introduire en France tel ou tel dispositif déjà en place en Allemagne. Comme il ne va pas au fond des choses, le discours est plaqué sur une réalité française rétive à l’imitation.


(Wikimedia Commons - MEDEF - cc)
Jean-François Copé ne perd pas une occasion de répéter son message : il faut faire « comme l’Allemagne ». Le leitmotiv politique devient répétitif : en deux jours, deux interventions sur ce thème. Le mardi, dans Le Parisien , il prend position pour « un transfert des cotisations sociales vers la TVA », la TVA sociale, en somme, mise en place par nos amis d’outre-Rhin en 2007. Que cela enthousiasme le patronat français et désespère les consommateurs, peu lui chaud, ce qui compte c’est « entretenir le débat ». Le débat de fond, d’ailleurs, on n’en voit guère le début d’une once dans la majorité. Copé soutiendrait la « compétitivité » de l’économie française, François Fillon et Xavier Bertrand les « consommateurs ». Mais aucun d’entre eux ne détaille la subtile mécanique que les Allemands avaient mise en place dans les années 2000. Lors des plans Hartz 1 à 4, le gouvernement social-démocrate de Gerhard Schroeder avait programmé une baisse relative des coûts salariaux (on freine leur progression, comme ça les autres pays nous rattrapent, voire nous dépassent). La TVA sociale n’est venue qu’en 2007 pour parachever ce mouvement. Et même le gouvernement d’Angela Merkel n’avait fait entièrement le mouvement de bascule des cotisations sociales vers la TVA (3 points supplémentaires, en partant de 16% à 19%) qu’une fois que les rentrées fiscales de l’impôt sur la consommation et l’impôt sur le revenu nettement plus progressif qu’en France avait réduit le déficit budgétaire et permis d’entamer réellement la dette publique héritée de la réunification du pays. La partie « sociale » de la hausse de la TVA ne représente toujours que 1 point, contre 2 points consacrés au budget fédéral. On attend toujours de la part de nos professeurs de vertu des engagements aussi forts et cohérents, si toutefois on juge qu’ils sont adaptés à la France !

Quels seraient les effets de la TVA sociale? On dit qu'elle permet de taxer les importations. Pour donner une idée de l’enjeu, une hausse de 1 point de TVA sur les importations (420 milliards environ en 2010) représente une rentrée fiscale de 4,2 milliards, soit l’équivalent du produit de l’ISF que la majorité veut supprimer ! On se demande, à lire l'interview de Copé, si ce n'est pas le véritable but de la manœuvre.

Une telle ponction sur les produits venant de l'extérieur serait très minoritaires dans 10 milliards que rapporte le point de TVA en plus sur l'ensemble de la consommation. Trois points de TVA en plus (comme en Allemagne) permettrait tout juste d'effacer le déficit de la sécurité sociale dont le budget (hors chômage) dépasse les 400 milliards d’euros, et dont le déficit s’élève à 27 milliards en 2010 ?

Mercredi, le conseil des ministres a donné l’occasion à Jean-François Copé de chanter à nouveau les louanges du modèle allemand. Le gouvernement a en effet annoncé le dépôt prochain au parlement d’un projet de loi visant selon, Jean-François Copé, à « inscrire dans notre constitution une règle contraignante d’équilibre budgétaire, à l’image de ce qui existe en Allemagne ». Là encore Copé parle trop vite. Les travaux de la commission préparatoire, présidée par Michel Camdessus, transpartisane (il faut un peu de consensus lorsqu’on veut changer la constitution) a proposé d’établir un certains nombres de règles, dont celle d’une « loi de programmation de finances publiques », fixant la trajectoire des budgets de l’Etat et de la sécurité sociale, avec laquelle chaque loi annuelle devrait être en cohérence. Le déficit zéro ne serait pas obligatoire. Et chaque majorité resterait libre d’en faire ou non son objectif.

Comme quoi, faire « comme les Allemands », c’est dur pour les Français. Il doit bien y avoir une raison, non ?
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