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 L'oubli de l'application du Message

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MessageSujet: L'oubli de l'application du Message   L'oubli de l'application du Message Icon_minitimeMar 25 Nov - 5:57

NANTERRE, 24 nov 2008 (AFP) - Sans-papiers/Eglise de Nanterre: le diocèse saisit la justice pour obtenir l'évacuation

Le diocèse des Hauts-de-Seine a saisi la justice pour obtenir l'évacuation des 58 sans-papiers qui occupent depuis sept mois les locaux paroissiaux de l'église Saint-Paul à Nanterre, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

Cette annonce intervient deux jours après une cérémonie symbolique de parrainages républicains de ces sans-papiers, les "Oubliés de Saint-Paul", devant la préfecture des Hauts-de-Seine. Cette cérémonie est apparue comme le premier franc soutien d'élus locaux à leur cause.

Dans son communiqué, le diocèse de Nanterre explique avoir demandé à plusieurs reprises aux occupants de quitter les lieux depuis la fin du mois d'août. Le diocèse avait notamment proposé que les sans-papiers disposent d'un autre local pour centraliser leurs dossiers avec l'aide du Secours catholique.

Le groupe avait décliné cette proposition, craignant une dispersion du mouvement.

Les 58 sans-papiers, qui disent vivre depuis plusieurs années en France et sont originaires pour la plupart d'Afrique subsaharienne, avaient participé fin avril au mouvement d'occupation des locaux paroissiaux lancé par un autre collectif de sans-papiers.

Mais fin juillet, ce collectif avait interrompu son mouvement dans des conditions controversées, plusieurs sans-papiers l'accusant de les avoir "manipulés" et "abandonnés". Depuis, les 58 avaient constitué un nouveau mouvement, baptisé les "Oubliés de Saint-Paul".

Après plusieurs tentatives de dialogue infructueuses avec la préfecture des Hauts-de-Seine, celle-ci avait considéré fin octobre que sept des 58 dossiers méritaient un "examen plus approfondi".

Les "Oubliés de Saint-Paul" avaient refusé de connaître leurs noms, y voyant une tentative de "casser le mouvement".

Lundi soir, leur porte-parole Kebe Adama a confirmé à l'AFP la visite d'un huissier de justice dans la journée, venu annoncer la saisie du tribunal de Nanterre par le diocèse. Il n'était pas immédiatement en mesure de réagir au nom du groupe.
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MessageSujet: Alors que les mitrés s'onanent devant les statues de la femme statufiée   L'oubli de l'application du Message Icon_minitimeDim 16 Aoû - 13:56

Drôle de partie de cache-cache à laquelle se livrent le Réseau Education sans frontières (RESF) et la préfecture de police de Paris. Chaque dimanche matin depuis le début du mois d’août, les militants de RESF exposent sur le parvis de Notre-Dame des photos dédiées aux familles sans-papiers victimes d’un démembrement.

Selon l’association, les cas de séparation se multiplient après que l’un des parents en situation irrégulière a été expulsé par la police aux frontières. «Notre campagne recueille un certain écho, si bien que la préfecture de police de Paris envisage de nous interdire l’accès au parvis de Notre-Dame. Ils désirent dissimuler par la force une action qui met en lumière la politique nauséabonde de l’Etat français en matière d’immigration», dénonce un membre de RESF.

La préfecture de police a affirmé vendredi qu’«il n’y avait absolument aucun problème avec l’action menée par RESF»: «L’association nous a averti de son intention de procéder à cet affichage. Pour nous tout est en règle.»

Mais il semble que la version du service de presse ne soit pas exactement la même que celle signifiée à RESF. Une militante chargée de l’exposition des portraits a assuré à Libération que «Jean-François Desmarais, qui dirige la Direction de l’ordre public et de la circulation, a interdit à RESF l’accès au parvis de Notre-Dame à titre exceptionnel pour cause, dimanche 16 août, de célébrations religieuses. Mais à la question de savoir si nous pourrions y retourner les dimanches suivants, il nous a répondu également par la négative, et ce, sans arguments plausibles»…

Libération s’est procuré certains portraits que RESF projette d’exposer, dimanche, au public parisien.
Un compagnon chassé par l’Elysée

Jimia Sylla aurait préféré découvrir les dorures du palais de l’Elysée dans un contexte plus joyeux. Le 20 juillet, accompagnée d’une délégation de parlementaires verts et communistes, cette Ivoirienne titulaire d’une carte de séjour valable dix ans rencontrait un émissaire du président de la République afin qu’un visa soit délivré en urgence à son compagnon nigérian, Emmanuel Oladipo.

Décision personnelle. Celui-ci, père de l’une des deux filles de Jimia et beau-père de la seconde, a en effet été expulsé le 15 juillet sur décision personnelle de Nicolas Sarkozy. «Ce sont les conseillers de la présidence de la République qui ont informé eux-mêmes, le 14 juillet dans l’après-midi, madame Sylla, du choix de Nicolas Sarkozy de reconduire son compagnon à la frontière», affirme un militant de RESF.

Emmanuel Oladipo embarque donc avec une compatriote et six policiers français dans un appareil, direction… Amsterdam. Aux Pays-Bas, 33 autres Nigérians sont placés dans l’avion, qui prend cette fois la direction de Madrid où d’autres sans-papiers sont embarqués. Alors que le Nigeria approche, l’avion est victime en plein vol d’une grave avarie technique qui le contraint à faire demi-tour pour réatterrir en urgence à Madrid. Finalement, ce n’est que le lendemain, après plus de vingt-quatre heures de voyage, qu’Emmanuel pose le pied à Lagos. Depuis, celui qui vivait à Evreux, dans l’Eure, ne cesse d’appeler Jimia, qui, enceinte de plus de huit mois, doit accoucher de leur second enfant dans les jours qui viennent.

«Prier». Econduite par les services de l’Elysée, Jimia Sylla est entrée en contact, par l’intermédiaire du député vert Yves Cochet, avec Simone Veil. Celle-ci, touchée par la situation, a invitée Jimia Sylla a lui faire parvenir un dossier complet dans les meilleurs délais. «Aujourd’hui, il ne reste plus qu’à prier pour que les autorités françaises entendent raison», confie un ami de la famille.
Mari et père expulsé en pleine nuit

Nadia, la quarantaine, Française d’origine marocaine, vit à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine. En 2006, elle tombe amoureuse de Mohamed, son aîné de quelques années, ex-boxeur professionnel tunisien qui a vécu près de quinze ans en Italie. A l’époque, cette mère célibataire élève son fils Naoufel avec le soutien de ses parents. La jeune femme, qui est malentendante et muette et ne communique qu’à l’aide de la langue des signes, travaille à mi-temps dans une maison de retraite grâce à un contrat adapté. Nadia et Mohamed se marient le 3 février 2007 à Clichy (Hauts-de-Seine). Mohamed prend la décision de reconnaître Naoufel, aujourd’hui âgé de 11 ans. Le couple obtient même un logement de la municipalité de Montrouge.

Enquête. Mohamed, qui a définitivement renoncé aux gants afin de fuir un milieu où les frontières entre médicaments, dopage et toxicomanie sont parfois poreuses (il a connu les cellules italiennes pour trafic de stupéfiants), trouve un emploi dans une pizzeria. Parent d’un enfant français, mari d’une Française, salarié, et soutien d’une femme handicapée, il remplit les conditions requises pour être régularisé. Mais les autorités ne l’entendent pas de cette oreille, et diligentent une enquête sur une union perçue comme douteuse. Procédure que RESF qualifie de bâclée - «pas d’audition du couple, enquête de voisinage limitée à un témoin, erreurs multiples sur les dates de naissance du couple au sein du dossier».

Rétention. Mohamed est interpellé dans le métro et se voit signifier par le préfet un arrêté de reconduite à la frontière. Le 6 mai 2009, RESF apprend que Mohamed doit être expulsé le lendemain à 8 h 40. Vers 5 heures du matin, une vingtaine de personnes, dont des élus de Montrouge et de la commune voisine de Malakoff, se retrouvent devant le centre de rétention de Palaiseau (Essonne) pour tenter d’arrêter la procédure. Mais Mohamed Allouche est déjà loin. La police l’a emmené à l’aéroport dès 3 h 30…
Les intenables allers-retours des Amedjar

«C’est l’histoire d’une forte tête qui refuse de voir ses enfants grandir loin de lui, et ce, même si les autorités d’un pays tout entier le lui refusent», raconte un militant de RESF. Et pour cause, Ammar Amedjar, 27 ans, a déjà foulé à quatre reprises le tarmac des aéroports français, flanqué de la police aux frontières qui l’expulsait vers le Maroc, son pays de naissance.

«Cavalcade». Par deux fois, Ammar a refusé d’embarquer, aidé par des passagers et des «membres de RESF, devenus des amis qui m’empêchent de craquer», ce qui lui a valu respectivement un et deux mois de prison ferme. Les deux autres fois, Ammar est parti. Mais, bravant la mer Méditerranée et les douanes espagnoles, il a toujours réussi à se frayer un chemin clandestin pour rejoindre sa famille établie en France. «Lorsque je rentre après plusieurs milliers de kilomètres de cavalcade, et que je découvre le visage de mes filles qui entre-temps ont toujours bien changé, je me dis que le jeu en valait la chandelle», confia-t-il à un militant de RESF.

Ammar a épousé Rahma au Maroc, en septembre 2005. De nationalité marocaine mais vivant depuis l’âge de 1 an en France, elle est en situation régulière. Pour son mari, Rahma tente plusieurs fois de s’installer au Maroc entre 2005 et 2007 mais, à chaque fois, elle rentre au bout de quelques mois, n’ayant jamais pu s’acclimater à la vie locale.

Fol espoir. Entre ces multiples allers-retours, Rahma donne naissance dans le Maine-et-Loire à Maria, leur premier enfant. Le couple vit alors avec le fol espoir d’obtenir une procédure de regroupement familial. Malheureusement, les ressources de Rahma sont alors jugées insuffisantes par les pouvoirs publics qui ne valident pas la requête. Ammar entre alors irrégulièrement sur le territoire. Le début d’un interminable jeu du chat et de la souris avec la police. Ammar est aujourd’hui au Maroc. Et vit avec une douleur intenable. «J’ai appris la naissance de ma seconde fille, Amina, au fin fond d’un centre de rétention.»
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MessageSujet: Egoïsme monastique   L'oubli de l'application du Message Icon_minitimeMer 8 Sep - 16:02

Les moines de Lérins n'accueilleront pas de demandeurs d'asile

SOCIETE. Les moines de l'abbaye de Saint-Honorat, l'une des deux îles de Lérins, au large de Cannes (Alpes-Maritimes), ont finalement repoussé l'idée d'accueillir au sein de leur communauté des demandeurs d'asile, comme cela avait été évoqué fin août. Lire la suite
« La communauté des moines de Lérins s'est réunie avec un a priori favorable dans un élan de générosité pour accueillir quelques demandeurs d'asile. Cependant, (...) les frères ont pris conscience des problèmes que cela pose et ont dû décliner avec regret cette demande d'accueil », affirme le moine Marie Pâques, porte-parole de l'abbaye, dans un communiqué.
« La communauté, accueillant déjà largement en fonction de ses possibilités, s'est vue dépassée en termes de compétences quant au suivi des démarches administratives et à l'accompagnement psychologique et humain », explique notamment le religieux.
La communauté continue cependant de financer des associations œuvrant pour l'accueil des migrants, souligne-t-il.
Fin août, les moines avaient envisagé d'accueillir dans leur monastère une dizaines de demandeurs d'asile dépourvus de logement.
Plusieurs dizaines de ces migrants sont toujours à la recherche d'un logement dans le département des Alpes-Maritimes, soutenus par plusieurs associations.
Les moines cisterciens de la communauté de Lérins, fondée au Ve siècle par Saint Honorat et quelques compagnons, sont réputés pour leur hospitalité, mais aussi pour leur petit vignoble qui produit un vin de qualité exporté en Europe et aux Etats-Unis. (AFP)
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MessageSujet: MGR VINGT-TROIS, LE PATRON DE L’EPISCOPAT FRANCAIS, demande aux évêques de ne plus parler des Roms ! on s'en doutait un peu depuis la visite du nabot après du Führer   L'oubli de l'application du Message Icon_minitimeVen 22 Oct - 6:03

MGR VINGT-TROIS, LE PATRON
DE L’EPISCOPAT FRANCAIS, demande aux évêques de ne plus parler des Roms !
Par Christian Terras
C’est la consigne impérieuse que, selon des sources dignes de foi, le cardinal André Vingt-Trois archevêque de Paris aurait donné à ses frères évêques tentés d’intervenir sur la question des Roms.

Et ce après sa rencontre avec Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur. Niet ! Désormais Nos seigneurs les évêques ne pourront plus aborder ce sujet devenu tabou. Selon un évêque récipiendaire affligé de la consigne de Vingt-Trois cela leur est interdit.

De quel droit d’ailleurs ?

Faut-il y voir la conséquence inquiétante d’un rapprochement entre le Président de la conférence épiscopale et le Président Sarkozy ?

Une consigne de l’Elysée ?

Ou pire encore le résultat de la visite Nicolas Sarkozy auprès de Benoît XVI à Rome ? Une sorte d’alliance entre le trône et l’autel sur le dos des plus pauvres ?

Mais le plus scandaleux dans cette affaire c’est que le cardinal Vingt-Trois se soit prêté à ce jeu, court-circuitant la liberté de chaque évêque. Et se moquant de leur conscience.

C’est l’évangile que l’on enterre.
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MessageSujet: Quand l'Eglise oublie le partage et la pauvreté...et préfère parler de ce qu'elle ignore : le mariage ou hypocritement refuse : l’homosexualité    L'oubli de l'application du Message Icon_minitimeDim 18 Nov - 17:01

Or chacun sait bien qu'un religieux sur 3 est homosexuel ou gay refoulé
allez sur les plages du Vatican pour voir !


16 novembre 2012
CHARITÉ BIEN ORDONNÉE – L’Eglise, son patrimoine immobilier et les SDF


La ministre du logement, Cécile Duflot, a présenté mercredi le plan hivernal destiné à "mobiliser des places d'hébergement d'urgence supplémentaires sans attendre l'hiver et la baisse des températures". Un rapport de la Cour des comptes estimait en 2011 à 150 000 le nombre de personnes sans domicile fixe en France. Près de 40 000 d'entre elles – dont plus de la moitié à Paris – errent entre la rue et les centres d'hébergement d'urgence. Il existe pourtant des dizaines d'immeubles vides ou sous-occupés à Paris.

Couvents, abbayes, monastères, ... Le Canard enchaîné, dans son édition du 14 novembre, dresse la liste de tous les biens immobiliers de la capitale, plus d'une centaine au total, appartenant à des communautés religieuses et "le plus souvent aux trois quarts vides." Alors que "certains ordres ont transformé une partie de leurs murs en hôpital, en maison de retraite ou en foyer [...] d'autres ont cédé au démon de la cupidité et ont préféré vendre une partie de leurs terrains pour construire des résidences de luxe", relate le journal satirique, qui s'est lancé dans un pèlerinage pas très catholique.

Rue Gay-Lussac, dans le 5e arrondissement, les sœurs de l'Adoration ne sont plus que quatre, mais elles habitent toujours une vaste bâtisse et possèdent deux immeubles loués à des religieuses de passage à Paris. Dans la rue Notre-Dame-des-Champs, dans le 6e arrondissement, la poignée de sœurs du Bon-Secours possèdent encore près d'un demi-hectare en plein cœur d'un des quartiers les plus huppés de Paris. Leur couvent, placé sous surveillance électronique, accueille uniquement l'évêque des armées. Un peu plus loin, rue du Regard, l'ancien séminaire Saint-Sulpice héberge une vingtaine d'étudiants et des curés ou des prélats de passage dans la capitale. Questionné par le Canard enchaîné sur l'éventualité d'accueillir des personnes sans abri, un responsable écarte l'hypothèse : "Nous n'avons pas d'ascenseur et très peu de chambres avec salle de bains."



Quelques sœurs et pères des Sacrés-Cœurs-de-Jésus-et-de-Marie-et-de-l'Adoration se partagent, rue de Picpus, dans le 12e arrondissement, 2,3 hectares avec sept nonnes et une vingtaine d'étudiants, alors que "d'imposants bâtiments, quasi abandonnés, bordent la rue de Picpus et occupent l'intérieur du couvent." Rue Méchain (14e arrondissement), un monastère, s'étendant sur 1,6 hectare, à deux pas de l'Observatoire, accueille une trentaine de religieuses, les sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny, qui louent vingt chambres à des catholiques pour des "séjours limités dans le temps."

Avenue Denfert-Rochereau (14e arrondissement), les religieuses de l'ordre de la Visitation occupent quant à elles 2,2 hectares, dont une partie des locaux a été louée à une faculté catholique. Les estudiantines se sont réservé une bâtisse pour leur usage exclusif. Dans le même arrondissement, quinze capucins de la rue Boissonade et dix-huit franciscains de la rue Marie-Rose "sont cantonnés dans des immeubles assez vastes pour héberger des régiments de gardes suisses", note Le Canard enchaîné.

Dans le 16e arrondissement, rue de l'Assomption, une dizaine de religieuses de l'Assomption occupe 1,1 hectare. Les responsables assurent que les locaux doivent rester libres pour loger des sœurs en provenance du monde entier. Comme dans un véritable hôtel, avec fiche de tarifs téléchargeable, une chambre simple (avec douche, WC et... wifi !) se loue 60 euros pour une ou deux nuits, et la maison d'accueil est mise à disposition pour des... séminaires et des formations. Enfin, avenue de Villiers, dans le 17e arrondissement, la trentaine de religieuses de l'ordre des Franciscaines-Réparatrices-de Jésus-Hostie habitent "dans plusieurs milliers de mètres carrés désespérément vides".

Le Canard enchaîné évoque enfin le terrain de 1 hectare des petites sœurs des pauvres situé Boulevard Murat, à deux pas du Parc des Princes, dont le bâtiment reste totalement inoccupé. "Les quelques travailleurs immigrés qui campaient sur place ont été priés [...] de reprendre leur baluchon", explique le Canard enchaîné. "Depuis une dizaine d'années, les sœurs souhaitent vendre leur propriété. Mais leur gourmandise a fait traîner les discussions en longueur. En 2006, une négociation avait failli aboutir avec le promoteur Cogédim et la Mairie de Paris, qui voulait construire sur le site des HLM [...] mais c'était sans compter sur les paroissiens du quartier, qui refusent les logements sociaux", et qui, avec de multiples recours en justice, ont fait échouer le projet.

Plus étonnant, le Canard enchaîné indique que l'industriel Vincent Bolloré, "qui réside à deux pas, dans la prestigieuse villa Montmorency, a pris la tête de cette étrange croisade. Aujourd'hui, il propose aux petites sœurs de reprendre leur propriété, mais en location, pour éviter le dépôt d'un permis de construire et, donc, l'obligation de prévoir une tranche de HLM".
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