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 Déchets: le problème

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MessageSujet: Déchets: le problème   Déchets: le problème Icon_minitimeMar 24 Mar - 13:42

Déchets nucléaires : il ne faut pas les enfouir !

Exigeons un MORATOIRE sur l’enfouissement des déchets nucléaires !

Signez la pétition : http://www.dechets-nucleaires-ne-pas-enfouir.org/

A l’appel de 16 associations en lutte contre l’enfouissement des déchets nucléaires des départements de l’Aube (10), de la Marne (51), de la Haute-Marne (52), de la Meurthe-et-Moselle (54), de la Meuse (55), de la Moselle (57) et des Vosges (88).

Avec le soutien de : Réseau "Sortir du nucléaire", CRIIRAD, Greenpeace, Amis de la Terre, Agir pour l’environnement.


Considérant

Que les projets d’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux, imposés sans débat démocratique ni concertation citoyenne, suscitent depuis 30 ans de multiples inquiétudes et oppositions non-prises en compte,

Que le stockage géologique de ces déchets n’est pas une solution responsable vu l’impasse scientifique et technologique qu’il représente, vu son impact insoutenable pour les populations actuelles (en particulier en région Lorraine/Champagne-Ardenne pressentie pour accueillir l’ensemble des projets d’enfouissement) et pour les générations à venir, sur l’environnement et sur les activités économiques, touristiques, agricoles, immobilières...

Qu’il n’existe aucune solution véritable et exempte de risques au problème des déchets radioactifs, et que cela nécessite une réelle remise en question de la poursuite de leur production,

Que la gestion des déchets radioactifs pose de vraies questions à la société actuelle sur les plans scientifique, technique, moral, éthique et social qui ne doivent plus être reportées, mais soumises impérativement à la collectivité dans son ensemble,

Conformément

Au souhait de nombreux citoyens, exprimé depuis 1978, en France et sur tous les sites pressentis ou retenus pour l’accueil de sites de stockage souterrain de déchets nucléaires,

Au Principe de précaution inscrit dans la Constitution au travers de la Charte de l’Environnement,

À l’article 7 de la Charte de l’Environnement, loi constitutionnelle N° 2005-205, intégré en préambule de la Constitution française et qui stipule : Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement,

Aux objectifs du paquet législatif européen "énergie-climat" (déc. 2008) et des 3 objectifs de 20% : une réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre, une amélioration de 20% de l’efficacité énergétique et une part de 20% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie de l’UE,

NOUS EXIGEONS :

Que le gouvernement adopte immédiatement un moratoire sur tous les projets d’enfouissement de déchets radioactifs, en cours ou à venir, et ne lance pas les travaux de reconnaissance prévus en 2010 pour l’enfouissement des déchets de graphite et des déchets radifères (dits FAVL), sur les communes candidates et désignées par le gouvernement

Que le gouvernement stoppe le programme de recherche en vue du stockage géologique dans la zone de 250 km² (dite zone de transposition), autour du Laboratoire de BURE,

Que le gouvernement organise un débat national sur la politique énergétique actuelle et future, ses enjeux et sur les choix d’orientations comportant :
un audit indépendant sur la filière électronucléaire dans son ensemble,
un programme ambitieux d’économies d’énergie et d’efficacité énergétique
un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables
l’affectation des fonds de recherches technologiques et scientifiques à ces solutions énergétiques

Ce véritable débat national sur la politique énergétique est un préalable indispensable à ce qu’un programme de gestion des déchets nucléaires déjà produits puisse être élaboré indépendamment de tout intérêt industriel.

Signez la pétition : http://www.dechets-nucleaires-ne-pas-enfouir.org/
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MessageSujet: Désarmement nucléaire: les USA ne sont pas prêts   Déchets: le problème Icon_minitimeMer 13 Mai - 15:45

Désarmement nucléaire: les USA ne sont pas prêts (journal)


MOSCOU, 13 mai - RIA Novosti. La mise en application des initiatives des présidents russe et américain Dmitri Medvedev et Barack Obama sur le désarmement nucléaire nécessiteront de grandes dépenses financières et pourront traîner en longueur suite au manque à Washington de moyens suffisants de recyclage, écrit le Daily Record.
Selon le Département national pour la sécurité nucléaire, seul le recyclage des ogives américaines nucléaires, sans compter les charges ne pourra être achevé que vers 2024. Cependant, le recyclage du plutonium militaire se trouvant dans les charges pourra continuer jusqu'en 2030.

Qui plus est, selon le journal les sites indispensables au recyclage n'existent pas encore.

Selon Linton Brooks, ex-participant aux négociations sur les armements et responsable des questions nucléaires entre 2002-2007, la construction d'une infrastructure de ce type "est chère et prendra beaucoup de temps".

En 1993, la Russie et les États-Unis ont signé le Traité START-2 qui prévoit une réduction importante des missiles balistiques intercontinentaux et des ogives nucléaires, mais la Russie s'en est retirée en pour protester contre le retrait des États-Unis d'un accord de 1972 interdisant la création des systèmes de défense antimissile.

Le 24 mai 2002, la Russie et les États-Unis ont signé un accord sur la réduction de leurs potentiels stratégiques offensifs à 1.700-2.200 charges nucléaires de chaque côté avant le 31 décembre 2012.

Le 1er avril 2009, le président américain Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev ont convenu à Londres de relancer les négociations sur le Traité START.

Source : http://fr.rian.ru/world/20090513/121575645.html
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MessageSujet: Déchets nucléaires: 385 piscines olympiques   Déchets: le problème Icon_minitimeMer 1 Juil - 16:21

Déchets nucléaires: 385 piscines olympiques


Le 30 Juin 2009

Jolie actualité atomique aujourd'hui. D’un côté, Areva, à la recherche de liquidités, s’annonçait comme le leader incontestable des énergies décarbonées. De l’autre, l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) présentait aux Invalides son troisième inventaire national des déchets et matières radioactives. D’un côté, l’industriel majeur du nucléaire qui vantait une énergie propre et fort concurrentielle. De l’autre, une agence gouvernementale en charge d’exposer la comptabilité des déchets de la même industrie.

Tous les trois ans, l’Andra collecte et recoupe les données fournies par les opérateurs du nucléaire français (EDF mais aussi Areva, le Cea, …). Elle a arrêté ses comptes au 31 décembre 2007. A cette date, l’Andra a répertorié plus de 1,15 million de mètres cubes de déchets radioactifs en France. Soit l’équivalent d’environ 385 piscines olympiques. Ces déchets ne sont pas tous entreposés dans des piscines. La plupart sont conditionnés dans des colis spécifiques, environ 70% d’entre eux sont stockés, les autres attendent des solutions correspondantes à leur dangerosité.

Que recouvre cet inventaire exactement? Tout ce que le nucléaire civil a pu produire en trois décennies d’exploitation. Parmi ces colis, on trouve du super dangereux (les déchets de haute activité, soit 0,2% du total avec 2293 m3) et du assez anodin (les déchets de très faible activité, soit environ 20,1% du total avec 230000 m3 de stockés). Entre les deux, toute une gamme de déchets de faible et moyenne activité à vie courte ou longue. Près de 70% font partie de la famille "faible et moyenne activité à vie courte".

La vie courte est une façon de voir qui n’appartient qu’à certains domaines scientifiques. Car les déchets classés dans cette catégorie ont des périodes radioactives de moins de 31 ans. Cela signifie qu’ils perdent la moitié de leur radioactivité après 31 ans. Il est communément accepté qu’au bout de 10 périodes, les déchets ne présentent plus de risque majeur. Ainsi, après 310 années, les déchets à vie courte ne seront plus considérés comme actifs. 310 années = dix générations.

Pour les déchets à vie longue, l’échelle de temps convie le cerveau humain à une gymnastique improbable consistant à imaginer les 200000 années à venir, voire les 20 millions de prochaines années… A titre de comparaison, les pharaons d’Egypte ont été installés dans des pyramides qui ont à peine 5000 ans.

Notons que l’inventaire concerne aussi des «matières radioactives». A la différence des déchets, celles-ci sont considérées comme valorisables. Et c’est là toute la subtilité de l’inventaire: une barre de combustible en train de réagir dans un réacteur nucléaire en ce moment même (4800 tonnes) ou des combustibles irradiés en train de refroidir dans des piscines (13000 tonnes) font partie de la famille des matières valorisables et ne sont pas considérées comme des déchets. Idem pour le plutonium (82 tonnes dont 60 de propriété française), l’uranium de retraitement (21000 tonnes), l’uranium appauvri (255000 tonnes), l’uranium enrichi (3300 tonnes), l’uranium naturel extrait de la mine (27000 tonnes), le thorium de Rhodia (9399 tonnes), les matières en suspension (21600 tonnes), et certains combustibles de la Défense nationale. Sans oublier les 1000 tonnes de MOX en attente de traitement (prévu à partir de 2030…).

Source :http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2009/06/d%C3%A9chets-nucl%C3%A9aires-385-piscines-olympiques.html
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MessageSujet: La France, véritable déchetterie nucléaire !   Déchets: le problème Icon_minitimeVen 3 Juil - 17:35

Le 01 Juillet 2009

Tous les trois ans, l’Andra, le centre national de stockage des déchets radioactifs, publie son inventaire. Détail des matières et déchets radioactifs, localisation… l’outil doit permettre de mettre en œuvre une politique de gestion adaptée pour le long terme. Le troisième inventaire, publié hier (30 juin), annonce un volume de 1 153 000 m3 de déchets. Un chiffre appelé à doubler d’ici 2030…

1 121 sites de stockage. 1 153 000m3 de déchets. Le double en 2030. Des chiffres à faire pâlir les anti-nucléaire ! De quoi remplir 385 piscines olympiques, ironise Libération.

Provenant pour la plupart du secteur électronucléaire (62 %), les déchets radioactifs sont aussi issus de la recherche (17 %), de la défense (17 %), de l’industrie non électronucléaire (3 %) et du secteur médical (1 %). De dangerosité différente, ils se répartissent en cinq catégories : très faible activité (TFA), faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC), faible activité à vie longue (FA-VL), moyenne activité à vie longue (MA-VL), haute activité (HA).

Ces derniers, les déchets hautement radioactifs, ne représentent qu’une part infime du volume total (0,2 %) mais en termes de radioactivité, ils détiennent la palme : 94,98 % du total. Ceux-ci, à la différence des déchets FMA-VC, mettront des centaines de milliers d’années avant de ne plus présenter de risques. Stockés avec les déchets MA-VL, issus des centrales nucléaires, ils sont conservés sur les sites de La Hague, de Marcoule et de Cadarache.

310 ans plus tard…

Les déchets de MA-VL mettront eux plus de 31 ans pour perdre de leur radioactivité et représentent 3,6 % du volume total pour 4,98 % des rayonnements. Les FMA-VC mettront eux, moins de 31 ans pour diminuer leur taux de radioactivité par deux. La majorité des stocks étant composés de déchets de faible activité, on estime qu’ils ne présenteront plus aucun risque au bout de… 310 ans ! Stockés par l’Andra dans ses centres de l’Aube, ils constituent 68,8 % du volume.

L’Andra, dont la création a été instaurée par la loi du 30 décembre 1991 est chargée de « répertorier l’état et la localisation de tous les déchets radioactifs se trouvant sur le territoire national ». Les premiers inventaires se bornant à établir une liste des déchets existants sans proposer de perspectives d’avenir, la loi du 30 juin 2006 a imposé qu’on prenne en compte les estimations pour mieux préparer l’avenir. Cet inventaire est désormais un « outil de gestion qui permet d’assainir des situations passées et d’anticiper les besoins de stockage pour l’avenir », a résumé le président du conseil d’administration de l’Andra, François-Michel Gonnot.

Un nouveau site de stockage des déchets de faible activité à vie longue sera par ailleurs mis en service en 2019. Deux communes de l’Aube viennent d’être pré-selectionnées : Auxon et Pars-lès-Chavanges.

Source :http://www.developpementdurable.com/technologie/2009/07/A2186/la-france-veritable-dechetterie-nucleaire.html

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MessageSujet: Nos déchets sont en Sibérie à ciel ouvert !   Déchets: le problème Icon_minitimeLun 12 Oct - 5:31

Déchets, le cauchemar du nucléaire, sur Arte mardi 13 octobre 2009

Par Nath le dimanche 11 octobre 2009, 09:31 - Energie / Habitation - Lien permanent

Déchets, le cauchemar du nucléaire, est un documentaire qui sera diffusé sur Arte mardi 13 octobre 2009 à 20 h 45. Les auteurs, Laure Noualhat et Eric Guéret, ont voulu montrer la face cachée du nucléaire et son déficit démocratique à travers son point faible : les déchets radioactifs. Une vérité qui dérange. En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, les industriels et certains politiques nous présentent l’énergie nucléaire comme la solution d’avenir, une énergie propre, maîtrisée, sans impact sur l’environnement et la santé. Parfois même, une énergie qui s’inscrit dans le "développement durable". Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?


En février dernier, "Uranium : le scandale de la France contaminée", sur France 3, avait déjà mis les pieds dans le plat et provoqué la colère d'Areva.

Entre les pro et les anti-nucléaires, le débat fait rage. Faut-il oui ou non relancer cette énergie que la plupart des pays européens avaient déjà décidé d’abandonner ? Au cœur des débats, la crainte des déchets nucléaires, partagée par tous. Car les déchets sont le point faible du nucléaire, son talon d’Achille, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Pourtant, les quelques pays européens qui ont ouvert le débat sur la contamination des déchets (radioactifs pendant des milliers d’années), ont décidé de sortir progressivement du nucléaire. C’est le cas de l’Autriche, de la Suède, de la Belgique ou de l’Allemagne. Mais que connaissons-nous exactement ? Comment les populations peuvent-elles avoir une vision claire d’un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Pourquoi ce déficit démocratique sur une question politique et environnementale majeure ? Ce documentaire part en quête de "la vérité sur les déchets" en France, en Allemagne, aux États-Unis et en Russie…

Les scientifiques de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité) accompagnent les auteurs sur les sites nucléaires. À l’aide des mesures et des prélèvements qu’ils effectuent sur le terrain, d’analyses et de rencontres avec des travailleurs du nucléaire et des opposants, lereportage tente de répondre aux questions que tout le monde se pose :
• Les déchets sont-ils dangereux ?
• Comment sont-ils gérés depuis l’origine du nucléaire ?
• Existe-t-il une solution pour les déchets ?

Des responsables politiques (Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, Robert Alvarez, ancien conseiller énergétique de l’administration Clinton) et industriels (Areva, EDF) sont interviewés pour tenter de résoudre d’autres interrogations: les populations sont-elles informées des dangers des déchets ? Le nucléaire peut-il être démocratique ? Qui détient réellement le pouvoir ? Quels sont les vrais enjeux politiques et industriels ? Les déchets menacent-ils l’avenir du nucléaire ?

Ce film donne des clefs complémentaires pour comprendre des choix qui pèsent lourd dans l’avenir de l’humanité... Le livre et le DVD "Déchets, le cauchemar du nucléaire" sont sortis début octobre.