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 Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine

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MessageSujet: Pédophilie chez les femmes: l'avis d'un pédopsychiatre   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Jan - 7:53

Pédophilie chez les femmes: l'avis d'un pédopsychiatre
Emmanuel de Becker dresse un bref état des lieux de la pédophilie chez les femmes.

04 Janvier 2011 12h24
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Comme l'indique les statistiques, la pédophilie concerne plus les hommes que les femmes (5% des cas seulement). Des faits de transgression impliquant des femmes sont révélés à travers des cellules spécialisées comme SOS Enfant. Les cas de pédophilie ne se rencontrent pas dans une catégorie d'âge ou socio-professionnelle particulière. Les formes de pédophilie diffèrent de celles observées chez les hommes. "On est plus dans une ambiance, une forme incestuel", explique le docteur. Les abus perpétrés par des femmes laissent des traces. "Il y a traumatisme, surtout quand l'acte est porté par un parent, un père, une mère, quelqu'un de très proche (...) L'abus perpétré par une mère est profondément déstabilisant. Cela laissera quasi toujours des traces" rapporte Emmanuel de Becker.
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MessageSujet: 23 femmes dans une affaire de pédopornographie en Suède Un procureur suédois a mis en accusation vendredi 23 femmes et un homme pour possession et distribution d'images à caractère pédopornographique, a-t-on appris auprès du tribunal de Falun (centre).   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Mai - 5:04

23 femmes dans une affaire de pédopornographie en Suède

Un procureur suédois a mis en accusation vendredi 23 femmes et un homme pour possession et distribution d'images à caractère pédopornographique, a-t-on appris auprès du tribunal de Falun (centre).

Le seul homme impliqué, Lars Skoglund (42 ans), a été présenté comme l'instigateur du réseau, étant à l'origine de la distribution par internet aux femmes d'un grand nombre d'images pornographique représentant des enfants. Les accusées, elles, viennent de toute la Suède et sont âgées de 38 à 70 ans, selon l'acte d'accusation obtenu par l'AFP.

M. Skoglund a été arrêté en septembre en possession de 1.181 photos et 40 films décrits par l'accusation comme de la pornographie infantile.

M. Skoglund, qui risque jusqu'à six années de réclusion, semble être entré en contact avec les 23 femmes sur des sites internet de discussion pour petit à petit les convaincre d'accepter de recevoir de la pornographie infantile.

Un certain nombre des femmes accusées ont assuré n'avoir pas eu l'intention de télécharger les documents, mais le procureur estime que des transcriptions de leurs conversations internet avec M. Skoglund montrent au contraire qu'elles ont participé de leur plein gré.

Les accusées, dont certaines ont eu une brève relation avec M. Skoglund, n'avaient pas en leur possession des quantités trop importantes de documents illégaux, entre 6 et 71 chacune.
Elles n'encourent que "jusqu'à deux ans de prison", a indiqué le procureur Eltenius. Le procès devrait se dérouler devant le tribunal de Falun à l'automne 2011. (belga)
20/05/11 17h34
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MessageSujet: My little princess" : Isabelle Huppert en mère maquerelle   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Juin - 15:43

My little princess" : Isabelle Huppert en mère maquerelle


C’est une histoire vraie. Celle d’Eva Ionesco, photographe et actrice, qui a réalisé ce premier long-métrage pour tenter d’exorciser le traumatisme d’une enfance volée, qu’elle raconte ici. Née en 1965, Eva Ionesco (aucun lien avec le dramaturge), a servi de modèle, à partir de quatre ans, à sa mère, Irina, pour des photos érotiques. Outrageusement maquillée, parée de robes insensées, pailletées, généreusement décolletées, juchée sur des escarpins au talon démesuré, elle devait prendre la pose « à la Marlène ». Reins cambrés, menton levé, regard chaviré, brandissant parfois des couronnes mortuaires ou des crânes. Ou dénudée, portant seulement boa et porte-jarretelles, jambes ouvertes…

Les photos s’arrachaient, faisaient la « une » des magazines, et Irina, mère maquerelle, en tirait gloire et argent, hantant, flanquée de sa fille, les soirées vaguement décadentes d’artistes qui se voulaient « libérés »… Jusqu’au jour où le modèle s’est révolté, où la justice s’en est mêlé, où la rupture fut consommée. Elle dure toujours : Eva est en procès avec Irina. Pour récupérer les photos qui, dit-elle, lui ont volé son « droit à l’image ».

On entrevoit ce que ce sujet sulfureux, voire odieux, pouvait laisser craindre. Bien qu’à l’évidence mue par un désir de revanche qui, vers la fin, laisse la porte ouverte à une certaine violence, Eva Ionesco ne franchit jamais la ligne jaune. Préférant la forme d’un conte un peu fantasmagorique, d’une extravagance distanciée, à la crudité d’un réalisme fatalement insoutenable. Le personnage – vrai, là aussi – de la grand-mère, une vieille dame très traditionnelle, très pieuse, très tendre, mais dépassée, qui ne peut rien faire que de demander à Dieu, tous les jours, de « protéger ses filles », ancre l’histoire dans une réalité affective – et douloureuse - qui l’éclaire autrement. La petite, ici âgée de dix ans et nommée Violetta, vit chez elle, dans une HLM de banlieue, sa mère, Hannah, logée plus haut dans le même immeuble, passe en coup de vent, vêtue comme une reine, parfois porteuse d’un cadeau, s’énerve, crie, et repart aussitôt. Jusqu’au jour où elle a une idée : utiliser sa fille, jolie comme un cœur, comme modèle pour les clichés baroques et sulfureux qu’elle a commencé, sur le tard, à montrer à ses amis « artistes ». Pour la petite Violetta, poser pour elle, dans son repaire sombre et kitsch si différent de son cadre habituel, et qui ressemble à une caverne magique, c’est d’abord une fête. Et, surtout, l’occasion de passer, enfin, de longs moments avec cette maman toujours absente, insaisissable, qui, peut-être, allait enfin lui montrer qu’elle l’aimait… Le début est émouvant, même poignant. Mais la gêne s’installe vite, pour ne plus disparaître…
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MessageSujet: La violence féminine est une réalité qui bouscule l'image sociale de la féminité.   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 5:15

La violence féminine est une réalité qui bouscule l'image sociale de la féminité.
Procès d'Outreau ou d'Angers, affaires Fourniret ou Dutroux... Dans ces faits divers sordides, les femmes étaient aux premières loges du crime, accusées d'attouchements ou de viols sur des enfants - parfois les leurs - ou de complicité de pédophilie. De terribles exceptions? Pas complètement. Si, du côté de la brigade de protection des mineurs, on parle de cas "très rares", Jean-Raphaël Bourge, chercheur à Paris VIII et auteur du mémoire La Violence pédophile au féminin, estime lui que les femmes représenteraient entre 2 et 10% des pédophiles. L'association anglaise ChildLine, qui a mis en place une ligne d'écoute pour les enfants victimes de violences, estime même à 15% les appels pour abus sexuels les mettant directement en cause.
Les femmes représenteraient entre 2 et 10% des pédophiles.
Femmes "agresseuses": le terme n'existe pas dans la langue française et il a bien du mal à faire son chemin dans les esprits. Le "sexe faible", dépourvu de phallus, a-t-il vraiment la capacité physique d'agresser sexuellement? Oui. Le viol tel que le définit le droit ("tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu'il soit, commis [...] par violence, contrainte, menace ou surprise") n'est certes pas la forme de violence la plus répandue chez les femmes, même si elle existe (pénétration digitale, introduction d'objet). Mais il n'en va pas de même pour les attouchements, qui constituent le gros des agressions féminines et n'en sont pas moins destructeurs. "Si l'on affirme l'égalité entre hommes et femmes, il faut admettre que celle-ci existe aussi dans l'horreur", souligne Jacques Waynberg, directeur de l'Institut de sexologie.
Pas facile. Car cette atteinte à l'idée de la "nature féminine" heurte la société, qui ne conçoit pas les femmes autrement que douces, bonnes, aimantes. A tel point que ces abus sont, parfois, purement et simplement niés, en particulier lorsque la victime est un adolescent ou un préadolescent. Ainsi, en 2007, au Canada, une professeure de 31 ans a été condamnée pour avoir abusé d'un garçon de 12 ans. Ce qui n'a pas empêché un journaliste de Montréal d'ironiser, estimant que "tous les garçons rêvent d'être initiés par une femme d'expérience. [...] Une femme qui sort avec un ado, ce n'est pas comme un homme [dans la même situation]". Un discours qui ferait scandale si l'accusé était du genre masculin... "La société a du mal à considérer les hommes comme victimes. Cela va contre l'idée de virilité, surtout si l'agresseur est une femme", déplore Jean-Raphaël Bourge. Les garçons abusés se confient d'ailleurs moins que les filles et feraient huit fois plus de tentatives de suicides qu'elles, selon une étude canadienne.
8 % des incestes seraient commis par des femmes
Le tabou est encore plus grand pour l'inceste féminin. Qui oserait douter du bien-fondé des câlins maternels? Pourtant, on considère qu'environ 8% des incestes seraient commis par des femmes. Les victimes sont le plus souvent leurs propres enfants ou des jeunes sur qui elles ont de l'ascendant (petits-enfants, neveux, cousins). "Les femmes prennent souvent l'excuse des soins pour agir, explique Isabelle Aubry, de l'Association internationale des victimes de l'inceste (Aivi). C'est ce que l'on appelle le ''nursing pathologique''. Des gestes a priori normaux, qui expliquent que les victimes mettent parfois des années à réaliser qu'elles ont été abusées."
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MessageSujet: Pédophilie au féminin video   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mar - 8:30

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MessageSujet: Vendée: Une enseignante condamnée pour atteinte sexuelle sur mineur   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Sep - 10:07

Vendée: Une enseignante condamnée pour atteinte sexuelle sur mineur
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Créé le 04/09/2012 à 11h28 -- Mis à jour le 04/09/2012 à 11h29




Vue Google Map de La Roche-sur-Yon, en Vendée. GOOGLE MAPS

JUSTICE - Sa victime avait 12 ans quand leur relation a débuté...

Une enseignante de Vendée a été reconnue coupable lundi d’atteinte sexuelle sur mineur et condamnée à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon, rapporte Ouest France ce mardi.

Aujourd’hui âgée de 39 ans, cette mère de cinq enfants avait commencé une relation adultère avec un jeune élève d'origine anglaise âgé de 12 ans, scolarisé dans l’établissement catholique privé où elle enseignait, à Chavagnes-en-Paillers (Vendée). A la barre, elle a parlé lundi d’«un amour aveuglant. Mais c’est un péché mortel et cela me torturait.»

«Je n’éprouvais rien pour elle, mais je ne disais rien»

L’histoire, qui a commencé par quelques baisers ayant rapidement abouti à une «sexualité de couple», selon le président du tribunal, a duré de 2007 à 2010, était à sens unique: «Je n’éprouvais rien pour elle, mais je ne disais rien car on m’avait dit que son mari pouvait être violent», a ainsi témoigné la victime, aujourd’hui âgée de 17 ans. Plusieurs fois, l’enseignante, très croyante, a tenté de se confier auprès d’hommes d’Eglise. Sans succès.

L’histoire finit par arriver aux oreilles du supérieur d’un établissement catholique, qui décide de confronter l’enseignante. Celle-ci s’adresse à un avocat pour faire ses aveux, raconte Ouest France. Lundi, devant le tribunal, elle a assuré en baissant les yeux: «Je croyais vraiment qu’il m’aimait.»

Le ministère public a requis une peine de deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme. L’enseignante a finalement été condamnée à six mois ferme assortis d’une amende de 6.000 euros et d’une interdiction d’exercer une profession en lien avec des enfants.

Nicolas Bégasse
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MessageSujet: Une justice à géométrie variable   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Sep - 4:18

Pédophilie : La justice est-elle plus clémente avec les femmes ?

Publié par la rédaction Société, il y a 13 heures.
Dans le dossier Pédophilie

Une enseignante vient d’être condamnée à six mois de prison ferme pour avoir eu des rapports sexuels avec un élève âgé de 12 ans. Une affaire jugée sous le prisme de la folie amoureuse et non pas de la pédophilie. On fait le point avec maître Hugues Morcillo, avocat et co-fondateur de Jureka.
En Vendée, dans un établissement catholique traditionnaliste, une enseignante aujourd’hui âgée de 39 ans et mère de cinq enfants, a entretenu une relation avec un jeune élève durant pas moins de 3 ans, de 2007 à 2010. Alors qu’elle comparaissait pour « atteinte sexuelle sur mineur », elle a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec sa victime de 12 ans. Le tribunal correctionnel de la Roche-sur-Yon l’a finalement condamnée à 6 mois de prison ferme, et à une interdiction formelle d’exercer une activité en contact avec des mineurs. Le parquet avait pour sa part requis 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis.
La victime, un garçon d’origine anglaise scolarisé dans l’école privée de Nazareth de Chavagne-en-Paillers, aujourd’hui âgé de 17 ans, aura mis trois ans à pouvoir s’exprimer sur cette affaire. Il a fini par se confier au directeur de l’école et à sa mère, qui prit la décision de porter plainte en avril 2011. Son histoire avec l’enseignante a débuté alors qu’il n’était qu’en CM2. Mais pour l’accusée, qui comparaissait en jupe plissée aux côtés de son mari, il s’agissait avant tout d’une « histoire d’amour », même si cette dernière a avoué avoir commis un « péché mortel ». De son côté, l’avocat de la victime a estimé que l’enseignante, qui a tenté en vain de se confier à un abbé, a vécu une « passion déraisonnée ».
Aufeminin.com : A première vue, ce jugement peut sembler clément…
Maître Hugues Morcillo : Premier point important : l’infraction poursuivie n’est pas celle de viol (crime) ni d’agression sexuelle sur mineur (délit grave), mais d’ « atteinte sexuelle sur mineur » (délit). Cette infraction est prévue par l’article 227-25 du Code pénal dans les termes suivants : « Le fait, par un majeur, d'exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d'un mineur de quinze ans, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. ».
Le comportement qui est ici réprimé n’est pas non plus celui d’une « agression » (agression sexuelle) mais d’une « atteinte » à la moralité - défendue dans ce cas de figure par le Code pénal - qui interdit toute relation sexuelle entre un majeur et un mineur, même lorsqu’il n’y a aucune contrainte.
Il ne s’agit pas d’un délit parmi les plus « graves », certains délits sexuels étant punis de 10 ans d’emprisonnement (ce qui est maximum pour un délit).
Aufeminin.com : Comment expliquer que les juges n’aient pas retenu le caractère pédophile de cette relation ?
Maître Hugues Morcillo : D’après ce qui est décrit dans la presse, il s’agissait d’une relation quasi-amoureuse, dans tous les cas dépourvue -a priori- de perversité ; seule la minorité de l’un des individus rend cette relation répréhensible. Par définition, le droit et les juges peuvent considérer que cet acte est par nature isolé et n’a pas le caractère pathologique d’un comportement pédophile. En l’occurrence, il semble que la relation a vraisemblablement été analysée par les juges comme effectivement dépourvue de perversité et de contrainte. La victime n’a peut-être pas non plus souhaité que cette relation cesse.
Par ailleurs, l’auteur de l’infraction est vraisemblablement une personne socialement « respectable », mère de 5 enfants, jamais condamnée et a fortiori pas pour ce type de faits.
Aufeminin.com : Le statut de l’accusée, en l’occurrence celui d’enseignante, n’aurait-il pas pu laisser présager que l’enfant ait été forcé ?
Maître Hugues Morcillo : En effet, compte tenu de la nature des fonctions de l’auteur des faits (enseignante) et de la qualité de la victime (élève), il est étonnant que l’infraction retenue n’ait pas été celle de l’article 227-26 qui est la même que celle de l’article 227-25, mais qui retient une circonstance aggravante qui aurait pu trouver à s’appliquer en l’espèce : lorsqu’elle est commise « par une personne qui abuse de l’autorité que lui confère ses fonctions ». Vraisemblablement, les juges (et le Procureur qui choisit la qualification juridique) ont considéré que l’enseignante n’avait pas profité ni abusé de son autorité naturelle sur la victime pour l’amener à cette relation. En outre, l’avocat de la victime semble lui-même justifier le comportement de l’auteur par « une passion déraisonnée », qui exclut la notion de perversité.
Aufeminin.com : Ce jugement peut tout de même sembler indulgent si on le compare à celui rendu par le Tribunal de Versailles en 2011, et qui avait condamné un professeur de 28 ans qui avait proposé une relation sexuelle à une élève de 6ème sur Facebook à 8 mois de prison avec sursis ?
Maître Hugues Morcillo : A la différence de l’affaire jugée à Versailles, le cas de figure ici jugé n’est pas celui d’un cas de pédophilie au sens psychiatrique et pathologique du terme, qui traduit la préférence sexuelle récurrente d’un adulte pour des mineurs pré-pubères.
Aufeminin.com : Le jugement rendu n’aurait-il cependant pas été plus sévère si l’accusée avait été un homme ?
Maître Hugues Morcillo : La peine prononcée est une peine d’emprisonnement ferme, peu courante à l’égard d’une personne non récidiviste et eu égard à l’absence de caractère pédophile des faits commis. D’ailleurs, alors que le Procureur requiert souvent dans un sens très sévère, dès lors qu’il est dans son rôle de défenseur des intérêts de la Société et donc de la morale, le Tribunal a suivi ici strictement les réquisitions du Procureur qui demandaient 6 mois fermes.
Toutefois, il est possible, même si ce ne sont que des conjectures, que si les faits avaient été commis par un homme, le jugement eut été peut-être plus sévère. L’image de l’homme est, à mon avis, encore souvent associée, dans l’esprit collectif et même des juges, à la notion de perversité et de déviance sexuelle. La femme bénéficie encore d’une forme de déni dans ce domaine, qui la présenterait comme naturellement moins sujette à un comportement pédophile.
Aufeminin.com : Peut-on expliquer cette difficulté à parler de pédophilie au féminin du fait qu’il n’y a pas pénétration, ou que s’il y a pénétration, on estime que le garçon était consentant ?
Maître Hugues Morcillo : Pour les raisons techniques que vous évoquez, il est effectivement plus rare de voir juger des actes de pédophilie commis par des femmes : pas de pénétration, moins de violences physiques qui traduisent la contrainte, discussion sur le degré de consentement de la victime, sentiment plus exacerbé de honte chez les jeunes garçons abusés …
En outre, bien souvent, les femmes pédophiles exercent les actes en couple, et sont quasi systématiquement considérées comme sous l’influence et « téléguidées » par leur conjoint et contrainte de participer à leur déviance.
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MessageSujet: Justice à 2 vitesses   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Sep - 7:15

Pédophilie au féminin

L'affaire fait grand bruit dans les médias. Une femme de 33 ans, enseignante dans une institution catholique plutôt stricte , l'école des Saints Coeurs de Jésus et Marie, tombe amoureuse d'un élève âgé d'à peine 12 ans. Cette mère de famille de 5 enfants entretiendra durant au moins trois années des relations sexuelles avec le gamin. C'est pas bien. Le Tribunal Correctionnel de La Roche sur Yon vient de condamner la prof à quelques mois de prison qu'elle n'effectuera sûrement pas et une interdiction d'enseigner. Curieusement, je n'ai guère trouvé dans les articles relatant cette affaire la qualification de "pédophile". Quand un homme qu'il soit prof ou curé se voit reprocher des faits de même nature, l'expression est pourtant systématiquement utilisée. Quand c'est une femme... La condamnée ne semble pas être contrite de remords. "Moi, je voyais ça, en faisant abstraction de l'âge, comme un adultère. Donc, ce n'était pas moral vis à vis de mon mari" s'épanche t'elle au micro de RTL. C'est bien vrai que tromper son mari n'est pas très respectable. Mais le plus grave n'est il pas d'avoir perverti un mineur ? Mais, selon elle, l'âge n'est pas un critère... "Je lui parlais comme à un adulte. Et donc, j'ai fait abstraction de l'âge" assure t-elle. Quand un pervers pépère se défend de la sorte devant les tribunaux, il s'en prend plein la figure. A l'audience, elle a soutenu avoir vécu avec le gamin une véritable "histoire d'amour" et elle pensait que "c'était partagé". Qu'un homme s'aventure à se justifier de la sorte, je ne lui donne pas cher de sa peau.... Etonnant, non ?
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MessageSujet: Pourquoi la pédophilie féminine est encore un tabou   Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Aoû - 18:27

Pourquoi la pédophilie féminine est encore un tabou dans les sociétés modernes Avant-dernier épisode de notre série sur la sexualité féminine : pourquoi est-il si compliqué d'imaginer qu'une femme puisse se livrer à des actes pédophiles ? SilencePublié le 23 août 2013 RSS 0 10 16 1 67 "Dans les représentations de nos sociétés modernes, l'agression sexuelle est liée au pénis, donc les femmes ne peuvent pas être considérées comme actrices de ce genre de pratique." Crédit Reuters Atlantico : La pédophilie est un acte qui dans l'imaginaire commun est presque exclusivement attribué aux hommes. Selon la criminologue Franca Cortoni, de Montréal, les femmes représenteraient 5% des délinquants sexuels. Pourquoi est-il si compliqué d'imaginer qu'une femme puisse avoir des actes de pédophilie ? Philippe Genuit : Ces 5% évoquent le nombre de femmes condamnées à des peines d’emprisonnement (délits) et de réclusion (crimes). Ce sont des peines pour agressions sexuelles et viols dans lesquels des femmes ont été complices, actives et certaines fois initiatrices. Cependant, comme le montre une étude européenne, à laquelle a participé Coline Cardi, maître de conférence en sociologie à Jussieu, dans les processus de judiciarisation elles sont présentes à hauteur de 18 % ; le taux de condamnation chutant par rapport à celui de mise en cause judiciaire. Cette chute de taux ne se retrouve pas dans la population masculine (cf. Pierre Victor Tournier). Cependant, si elles sont considérées coupables, elles vont être condamnées plus fortement que les hommes, comme l’indique le magistrat Xavier Lameyre, dans son livre sur les infractions à caractère sexuelles. Le problème c’est qu’on conçoit aujourd’hui l'agression sexuelle sur un mode masculin. Dans les représentations de nos sociétés modernes, l'agression sexuelle est liée au pénis, donc les femmes ne peuvent pas être considérées comme actrices de ce genre de pratique. Alors que l’agression sexuelle peut se faire sans pénis et avec les doigts ou des objets. Il est difficile de concevoir une femme comme potentiellement capable d’actes d’infractions sexuelles. Elle est toujours d’une certaine façon vue comme le sexe faible, donc incapable d’être agressive, elle est forcément gentille et serviable. « Incapable, elle ne saurait être coupable », dit la féministe Michèle Perrot. Elle a une image de mère protectrice, on ne la pense pas être violente. Enfin, les agressions sexuelles sont généralement perpétrées sur des femmes, d’où sa position de victime. C’est d’autant plus complexe de l’imaginer en agresseur. La société est très dichotomique sur ce point là. On remarque également que la plupart des femmes pédophiles réalisent leurs actes dans la sphère domestique : sur leurs enfants ou les enfants dont elles ont la charge. Est-ce le dernier tabou de la sexualité féminine voire de la société ? Les actes de pédophilie féminine sont-ils aussi largement relayés dans les médias que les actes commis par des hommes, et pourquoi ? C’est le "nouveau" tabou, mais pas le dernier, il y en aura toujours un autre qui viendra remplacer celui-là. Les figures de tabous se sont succédés. Par exemple, avant le pédophile, le vagabond créait tout un climat de peur. La pédophilie féminine est en tout cas actuellement le tabou qui est certainement le plus insupportable aux yeux de la société. C’est quelque chose qu’on ne peut pas imaginer ; quand la femme est dans une position qui au final est considérée depuis des lustres dévolue à l’homme. Récemment, une professeure a eu un rapport avec un élève. On observe très clairement que le regard social n’aurait pas été le même s'il s'était agi d'un homme. On pense que la femme a forcément des sentiments et de l’amour contrairement à l’homme. Le constat est que les traitements sont différents. On parle du prédateur sexuel, jamais de la prédatrice. Ce phénomène n’est pas unique aux médias, même chez les spécialistes on parle quasi uniquement de « pervers narcissique » au masculin par exemple. Les rapports sexuels de femmes avec des mineur(e)s sont minimisés, quelque fois sous le vocable de couguars, en comparaison de la dramatisation des mêmes faits au masculin. Peut-être serait-il pertinent de comparer les conséquences traumatiques de ce qui est minimisé ou dramatisé socialement ? La pédophilie féminine est-elle semblable à la pédophilie masculine ? Quelles sont les différences ? Les prédateurs et les prédatrices ont-ils les mêmes "motivations" ? Tout dépend de quel point de vue on se place. Sur le plan biologique, les différences sont évidentes : le sexe extérieur de l’homme, et le sexe intérieur de la femme, les hormones qui ne fonctionnent pas identiquement chez le mâle et la femelle. Cependant les deux sexes ont accès à l’agressivité de la même façon. C’est le poids de la société et de l’éducation qui joue un rôle primordial et qui fausse notre regard. Bien entendu, nous constatons des modes opératoires différents, mais cela est, semble-t-il, à mettre en perspective avec des modes opératoires criminels différents selon les sociétés, les pays, les époques, les religions. Il est bon de se rappeler que le crime sexuel, le plus honni et condamné a longtemps été chez nous, et reste en de nombreux pays du monde l’adultère féminin ; loin de nos préoccupations occidentales actuelles. Les femmes et les hommes n’ont pas des désirs sexuels très différents que ça soit dans la normalité ou pas. Les hommes sont soi-disant plus dominateurs, mais les femmes aussi peuvent avoir ce genre de rapport. Les «motivations» sont semblables dans le sens où les deux sexes ont des désirs sexuels identiques à la base. Les différences sont plus culturelles que naturelles, et le socius modélise plus les différences que les hormones et les pulsions. Le problème psychologique s'explique-t-il de la même façon pour une femme que pour un homme ? Le traitement est-il le même ? Le débat sur la castration masculine des délinquants sexuels a lieu en ce moment même. Mais alors comment castrer une femme ? On pense à tort que l’homme ne veut que du sexe, et que les femmes ne peuvent pas dissocier sexe et sentiments. La question est de savoir quelles sont les différences que nous avons construites. La femme fonctionne-t-elle si différemment de l’homme ? Psychologiquement non, ce sont les conséquences sociales de la façon dont ses désirs sont intégrés dans la société. Les femmes délinquantes sexuelles ont des envies semblables à celles des hommes dans le même cas. Dans la question des viols violents, beaucoup d’hommes sont impuissants et violent avec autre chose que leur pénis. Ce qui les excite c’est plus l’humiliation, la domination plus qu’un désir sexuel, qui souvent est la conséquence d’un abus ou d’un mésusage du pouvoir.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-pedophilie-feminine-est-encore-tabou-dans-societes-modernes-philippe-genuit-822124.html#hHoRWwKtXf7F0QlD.99
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Un super-tabou bien réel : la pédophilie féminine
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