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 Le refus de la sexualité

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MessageSujet: Le refus de la sexualité   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 16 Avr - 6:51

Pour le Vatican, en ce jour de Pâques, ce n’est pas véritablement une bonne nouvelle. Le président paraguayen Fernando Lugo qui est un ancien évêque, suspendu par Rome, a reconnu être le père d’un enfant conçu alors qu’il dirigeait encore le diocèse de San Pedro.

Cette annonce affaiblit encore l’éventuelle pertinence de l’obligation du célibat sacerdotal, et partant de la continence, de plus en plus suspectée,dont on sait que le respect effectif, en particulier en Amérique latine - mais pas seulement - n’est pas toujours vérifié. La nature humaine, après tout, ne fait que reprendre ses droits.

Reconnaissant sa paternité, le président ex-évêque Fernando Lugo entend assumer toutes ses responsabilités de père. Selon la presse paraguayenne, l’enfant aura deux ans au début du mois prochain. Les avocats de la mère, âgée de 26 ans, ont intenté la semaine dernière un procès en paternité au président et un juge s’est saisi de l’affaire. En fait, ces avocats ont agi à l’insue de la mère, peut-être pour déstabiliser le président Lugo.La mère a en effet précisé qu’elle n’avait pas porté plainte et que les avocats avaient agi sans son autorisation.

Fernando Lugo a pris ses fonctions à la tête de l’Etat le 15 août dernier. Retourn" à l’état laïque pour se consacrer à la politique, il ne devrait donc pas encourir de sanction supplémentaire pour sa paternité.

Chef de file de l’opposition de centre gauche, Lugo a été élu à la présidence du Paraguay en avril 2008, mettant fin à 61 ans de pouvoir du parti Colorado, avec une forte corruption. Evêque de San Pedro pendant dix ans, il avait dressé en 2005 le constat de son impuissance face à la pauvreté (en en restant à un leadership spirituel) et s’était lancé en politique l’année suivante.

Cette révélation cependant atteint en plein les positions conservatrices. Nul n’ignore la transgression massive de la loi inhumaine et aberrante du célibat obligatoire pour les prêtres. A Rome même, des prélats comme le cardinal Claudio Hummes, franciscain brésilien et préfet de la congrégation du clergé, sans même parler des "grands anciens" comme le cardinal français Roger Etchegaray, sont favorables à un assouplissement de la discipline de l’Eglise à cet égard.

Il y a une dizaine d’années, c’est l’évêque de Bâle, Mgr Hansjorg Vogel qui annonçait être "papa" et dut quitter sa charge. Un peu partout dans le monde les mentalités ont considérablement évolué et les esprits ne se scandalisent plus de ce qui, somme toute, est la chose la plus naturelle du monde (sauf pour quelques prélats sclérosés). Ce qui choque aujourd’hui les gens, c’est l’hypocrisie, le déni d’humanité, ou des conduites déviantes comme la pédophilie, dont on ne sait exactement dans quelle mesure la frustration causée par le célibat obligatoire pourrait la favoriser ; à moins que ce dernier ne soit subtilement destiné à faire office de couverture pour une réalité parfois bien moins avouable.

Cette révélation rend d’autant plus urgente une réforme en profondeur du fonctionnement interne de l’Eglise et du ministère. Il faudra sans doute attendre le prochain pape.

(in Golias)
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MessageSujet: Des photos d'un prêtre en galante compagnie font scandale aux Etats-Unis   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 7 Mai - 5:53

Les photos d'un des prêtres les plus populaires des Etats-Unis, tendrement enlacé sur le sable avec une jeune femme en bikini, ont scandalisé sa paroisse de Miami Beach (Floride) et toute la communauté catholique.

Les images prises par des paparazzi et publiées par la revue en espagnol TVNotas montrent le père Alberto Cutié, 39 ans, en train d'embrasser fougueusement une jeune femme sur une des plages les plus fréquentées de Miami. Tous deux sont en maillot de bain.

Le prêtre a admis les faits et demandé "pardon" dans une lettre, en assurant que son "dévouement envers Dieu restait intact".

Toutefois, il a été rappelé par l'archevêché de Miami et ne pourra plus dire la messe dans sa paroisse de San Francisco de Sales, où la gent féminine se pressait pour admirer ses beaux yeux bleus, selon des paroissiens.

L'archevêque de Miami John Favalora a relevé que le "père Cutié avait fait voeu de célibat et que tous les curés devaient tenir leur promesse avec l'aide de Dieu".

La revue TVNotas affirme par ailleurs détenir une vidéo dans laquelle on voit le prêtre "introduire la main dans le bas du bikini de la femme".

La vidéo n'a pas été diffusée, mais des chaînes de télévision locales ont avoué qu'elle leur avait été proposée pour plusieurs centaines de milliers de dollars.

Né à Porto Rico de parents cubains, le très médiatique père Alberto critiquait publiquement le célibat imposé aux prêtres.

Depuis 2002, l'Eglise catholique américaine a été éclaboussée par de nombreux scandales impliquant des prêtres dans des affaires d'abus sexuels.
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MessageSujet: L'avortement pire que les abus sexuels en Irlande (cardinal espagnol)   Le refus de la sexualité Icon_minitimeVen 29 Mai - 17:06

Le cardinal Antonio Cañizares a provoqué la colère du gouvernement espagnol en suggérant que l'avortement était pire que les abus sexuels dans les institutions irlandaises gérées par les ordres catholiques.

Commentant ce scandale, Mgr Cañizares, nommé en décembre par le Vatican Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, a déclaré jeudi: "Ce qui a pu se passer dans un certain nombre de collèges n'est pas comparable avec les millions de vies détruites par l'avortement".

Ces propos repris vendredi dans les médias ont provoqué la colère du gouvernement socialiste, qui a approuvé récemment un projet de libéralisation de la loi sur l'avortement, qui sera autorisé librement jusqu'à la 14e semaine de grossesse.

"C'est très grave et irresponsable de comparer les abus sexuels sur des mineurs avec l'avortement", a réagi la ministre de la Santé et de la Politique sociale, Trinidad Jimenez.

"Nous parlons de sujets complètement différents. Les abus sexuels sont normalement commis sur des mineurs contre leur volonté et affectent leur vie d'une manière terrible", a-t-elle ajouté.

L'église catholique s'oppose fermement au projet du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero sur l'avortement, comme elle l'avait fait il y a quelques années contre l'autorisation du mariage entre homosexuel(le)s.
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MessageSujet: Le pape rappelle l'importance du célibat des prêtres   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 18 Juin - 8:38

Le pape a rappelé aux évêques autrichiens la signification du célibat des prêtres affirmant qu'il était "possible de consacrer entièrement sa vie à Dieu", a déclaré mercredi le président de la Conférence épiscopale autrichienne Christoph Schönborn sur Radio Vatican.

Le cardinal Christoph Schönborn conduisait une délégation de quatre prélats reçus lundi et mardi au Vatican, par le pape et plusieurs responsables de Congrégations.

"Le thème du célibat des prêtres est très actuel en Autriche", a déclaré l'archevêque de Vienne sur le service allemand de Radio Vatican. Il a d'ailleurs indiqué avoir remis au préfet pour la Congrégation pour le clergé, le cardinal Claudio Hummes, un mémorandum de laïcs de son pays en faveur de l'abolition du célibat.

Benoît XVI a affirmé que ce sujet posait la question de savoir "s'il était possible d'établir entièrement sa vie sur un unique fondement qui est Dieu", selon le cardinal autrichien.

"Dieu, Jésus est présent dans le monde et il est donc possible de consacrer entièrement sa vie à Dieu", a expliqué le pape, selon Mgr Schönborn.

Le mémorandum signé par les laïcs autrichiens, dont d'anciens responsables politiques, demande l'abolition de l'obligation de célibat, la possibilité pour les prêtres mariés d'être réintégrés, l'ouverture du diaconat aux femmes et l'ordination de certains laïcs dont la foi est attestée.

Le cardinal a précisé qu'il n'était "pas d'accord" avec cette initiative et qu'il l'avait "dit ouvertement", mais qu'il jugeait "important qu'à Rome, on sache ce que pense une partie de nos laïcs des problèmes de l'Eglise".
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MessageSujet: La pilule abortive autorisée en Italie malgré les pressions de l'Eglise   Le refus de la sexualité Icon_minitimeVen 31 Juil - 11:21

La pilule abortive autorisée en Italie malgré les pressions de l'Eglise

L'agence italienne du médicament (Aifa) a donné son feu vert jeudi soir à la commercialisation de la pilule abortive RU486 au terme de près de deux ans de procédure, malgré les fortes pressions de l'Eglise et les réticences du gouvernement Berlusconi, a rapporté l'agence Ansa.

L'Aifa a ainsi accédé à la demande du laboratoire français Exelgyn qui avait déposé en novembre 2007 une demande de mise sur le marché italien de la pilule abortive, un médicament autorisé en France depuis 1988.

Au terme d'une réunion fleuve d'environ six heures, le conseil d'administration de l'agence du médicament s'est prononcé en faveur de la mise sur le marché italien de la RU486, à quatre voix contre une.

La pilule abortive ne pourra être administrée "que dans le cadre hospitalier" et "avant le 49e jour de grossesse, c'est-à-dire avant la septième semaine", a précisé à l'issue de la réunion Giovanni Bissoni, un des membres du conseil d'administration.

La RU486 --à ne pas confondre avec la pilule du lendemain, le Norlevo, commercialisée en Italie depuis 2000-- permet de ne pas recourir à l'avortement chirurgical et d'interrompre par voie médicamenteuse une grossesse non désirée, inférieure à cinq voire sept semaines selon les pays où cette pilule est prescrite.

Outre l'Eglise catholique qui défend les "droits" de l'embryon "dès sa conception", la droite conservatrice et plusieurs membres du gouvernement de Silvio Berlusconi étaient également réticents à la commercialisation de la RU486.

Le président émérite de l'Académie pontificale pour la Vie du Vatican, Mgr Elio Sgreccia, avait réaffirmé dans la journée de jeudi "l'excommunication pour le médecin, la femme et tous ceux qui poussent à l'utilisation" de la RU486. Cette pilule "n'est pas un médicament mais un poison mortel", a-t-il déclaré à plusieurs médias.

"On prend une décision comme s'il s'agissait d'un quelconque anti-fièvre et non d'un instrument pour supprimer une vie, même si elle en est à son stade initial", avait pour sa part déclaré le sous-secrétaire à l'Intérieur, Alfredo Mantovano.

"C'est la culture de la mort qui triomphe", a affirmé jeudi soir dans un communiqué un député du parti UDC (centre-droit), Luca Volonté.

La loi italienne de 1978 autorisant l'avortement a également permis aux médecins d'user de leur droit à "l'objection de conscience" pour refuser de pratiquer l'acte, une possibilité appliquée par 70% des gynécologues dans le pays, selon les chiffres officiels.

En 2008, 121.406 avortements ont été pratiqués en Italie, soit une baisse de 4,1% par rapport à l'année 2007.

Vingt-neuf femmes seraient mortes dans le monde depuis 1988 après avoir pris la RU486, selon des données rapportées ces derniers jours par le gouvernement italien.

"Il s'agit de cas dans lesquels notre mifépristone (la molécule du RU486) n'a pas été pris selon les indications. C'est une accusation ridicule. Ces femmes ne sont pas mortes de l'avortement", a réagi Exelgyn jeudi dans un entretien à La Repubblica.

En 2005, des expérimentations de la pilule menées dans trois hôpitaux italiens avaient suscité de très vives protestations dans les milieux religieux et conservateurs.

Le droit à l'avortement avait également été au centre des débats lors des législatives d'avril 2008, avec notamment une liste "l'avortement, non merci" d'un proche du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, le journaliste Giuliano Ferrara.
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MessageSujet: Canada: un enseignant transsexuel licencié   Le refus de la sexualité Icon_minitimeDim 4 Oct - 5:54

MONTRÉAL, 2 oct 2009 (AFP) - Canada: un enseignant transsexuel licencié porte plainte

Un enseignant canadien, licencié après que son employeur, une école catholique, eut appris qu'il avait changé de sexe, a porté plainte auprès de la Commission des droits de l'Homme de l'Alberta, dans l'est du Canada, a rapporté vendredi la télévision publique CBC.

Né Jane Buterman, l'enseignant auxiliaire d'une localité au nord d'Edmonton a décidé de devenir Jan, invoquant des troubles d'identité, et en a informé le conseil de surveillance des établissements catholiques de la région.

Il a reçu une lettre de licenciement indiquant que "l'enseignement de l'Eglise catholique dit qu'une personne ne peut pas changer de sexe" et que le conseil a pour règle d'embaucher des enseignants qui sont "modèles et témoins" de cet enseignement.

Le changement de sexe de Buterman pourrait créer "la confusion et des complications" avec les élèves et leurs parents, indique notamment le conseil.

Le syndicat d'enseignants a déposé une plainte au nom de Buterman, actuellement au chômage, auprès de la Commission des droits de l'Homme.

En 1991, un autre enseignant d'Alberta, Delwin Vriend, a été licencié par un collège chrétien parce qu'il était gay. Sa plainte a abouti à la Cour suprême du Canada, qui lui a donné raison.
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MessageSujet: omme devenu femme marié à un homme : le prêtre relevé de ses fonctions   Le refus de la sexualité Icon_minitimeMar 27 Oct - 5:22

ROME, 26 oct 2009 - Homme devenu femme marié à un homme : le prêtre relevé de ses fonctions

L'archevêque de Florence, Mgr Giuseppe Betori, a relevé de ses fonctions un prêtre d'une paroisse de la banlieue industrielle de Florence pour avoir célébré dimanche un mariage entre un homme devenu femme et un autre homme, selon un communiqué officiel.

En annonçant avoir "relevé" le père Santoro de sa mission pastorale, l'archevêque a invité le curé à "une période de réflexion et de prière".

Dimanche, le père Alessandro Santoro, un prêtre ouvrier de la paroisse de Piagge, dont il s'occupait depuis 1994, avait célébré les noces de Sandra Alvino, 64 ans, qui avait changé de sexe il y a une trentaine d'années, et Fortunato Talotta, 58 ans. La cérémonie avait eu lieu en dépit d'une injonction de l'archevêché à ne pas célébrer le mariage.

Dans son communiqué, l'archevêque dénonce "la simulation d'un sacrement dans un acte dépourvu de valeur en raison de l'absence des éléments constitutifs au mariage religieux".

"L'acte est particulièrement grave car il est trompeur pour les deux personnes concernées", a encore dénoncé l'archevêque, en estimant que la cérémonie a "déconcerté et suscité la confusion dans la communauté chrétienne et l'opinion publique qui peuvent penser que les conditions essentielles pour un mariage canonique ont changé pour l'Eglise" catholique.

Dimanche en célébrant le mariage devant 200 invités dont un bon nombre étaient en larmes, le père Santoro avait expliqué que sa décision n'était "pas un acte de rébellion" envers l'Eglise : c'est "un acte de fidélité à l'égard de mes fidèles, de l'Evangile et envers les gens que j'aime".

Les deux époux, mariés civilement depuis 25 ans, souhaitaient ardemment convoler dans leur église.

Avant la bénédiction finale, le père Santoro s'était dit conscient comme les deux époux que "le sacrement allait être annulé dès l'arrivée de l'acte au diocèse", mais "pas pour nous, pour cette communauté, ni aux yeux de Dieu".

"La biologie, ce que Dieu a fait homme et femme, ne peut pas être changé par des subterfuges", avait dénoncé le cardinal Renato R. Martino, président jusqu'à samedi du conseil pontifical Justice et Paix. Interrogé à l'occasion d'un passage à Florence, il avait parlé d'un acte "contre-nature".
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MessageSujet: Espagne: les députés votant pour l'avortement en "état de péché" (évêque)   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 12 Nov - 6:05

Espagne: les députés votant pour l'avortement en "état de péché" (évêque)

Les députés espagnols qui voteront en faveur du projet de loi de libéralisation de l'avortement seront "en état de péché" et ne pourront communier, a affirmé mercredi le secrétaire général de la conférence épiscopale espagnole, Juan Antonio Martinez Camino.

Les catholiques ne peuvent appuyer ce projet de loi, ni voter en sa faveur, et "s'ils le font, ils se trouveront objectivement en état de péché public et ne pourront être admis à la sacrée communion", a déclaré Mgr Camino, évêque auxiliaire de Madrid, lors d'une rencontre avec la presse.

Il a toutefois souligné que cela ne signifiait pas qu'ils seraient excommuniés, car "l'excommunication est prévue dans le Code du droit canonique pour ceux qui coopèrent activement dans la pratique d'un avortement".

L'Eglise catholique s'oppose vivement au nom du "droit à la vie" au projet de loi socialiste, actuellement examiné au Parlement, et contre lequel des centaines de milliers de catholiques ont manifesté le 17 octobre à Madrid.

Le projet de loi, réformant une loi de 1985 qui n'avait dépénalisé l'avortement que sous certaines conditions, prévoit notamment une liberté totale d'avorter dans un délai de 14 semaines.
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MessageSujet: Le Vatican réaffirme l'importance du célibat des prêtres   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 11 Mar - 15:38

Le Vatican réaffirme l'importance du célibat des prêtres

Le Vatican a réaffirmé jeudi l'importance du célibat des prêtres après les déclarations d'un cardinal autrichien jugeant "nécessaire" de "s'interroger sur les raisons" des actes de pédophilie commis par des religieux, et sur le célibat des prêtres.

"Le célibat sacerdotal est un don de l'Esprit Saint qui demande à être compris et vécu avec une plénitude de sentiment et de joie, dans un rapport total avec le Seigneur", a déclaré à Rome, selon Ansa, le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation pour le clergé, en ouvrant une convention théologique intitulée "fidélité du Christ, fidélité du prêtre".

L'évêque de Ratisbonne, Gerhard Ludwig Müller, a qualifié pour sa part, en marge du même colloque, de "bêtise" l'hypothèse selon laquelle le célibat des prêtres serait à l'origine des actes pédophiles commis par les religieux.

L'évêché de Ratisbonne est lui-même touché par les affaires de pédophilie au sein de sa chorale, dirigée de 1964 à 1994, par le frère du pape, Georg Ratzinger.

Pour Mgr Hummes, "ce rapport unique et privilégié avec Dieu fait du prêtre un témoin authentique d'une paternité spirituelle singulière et le rend automatiquement fécond".

Le cardinal-archevêque de Vienne, Christoph Schönborn, "sans remettre en cause la règle du célibat des prêtres", estime qu'il est "nécessaire" pour l'Eglise catholique de "s'interroger sur les raisons" des actes de pédophilie commis par des religieux, parmi lesquelles le célibat.

Après des cas d'abus sexuels révélés en cascade notamment en Allemagne et en Autriche, le cardinal a appelé à un examen sans compromis, "en appelant un chat un chat", des possibles causes de ces dérives: "ceci inclut la question de l'éducation et de la formation des prêtres comme la question des suites de la révolution sexuelle au sein de la génération 1968. Ceci inclut le thème du célibat comme celui du développement personnel".

De nombreux théologiens, en tête le Suisse Hans Küng, et des organisations de laïcs catholiques, telle "Nous sommes Eglise", demandent d'abolir cette tradition multiséculaire du célibat des prêtres.
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MessageSujet: Finlande: une pasteur transsexuelle démissionne   Le refus de la sexualité Icon_minitimeMer 17 Mar - 7:59

Finlande: une pasteur transsexuelle démissionne

Une pasteur transsexuelle finlandaise, qui avait repris son ministère il y a quatre mois après avoir subi une opération de changement de sexe, a décidé de démissionner pour n'avoir pas su créer de lien de confiance avec les paroissiens, annoncent mardi les medias nationaux.

Marja-Sisko Aalto, qui s'appelait auparavant Olli Aalto, a expliqué qu'elle n'avait pas réussi à construire un lien suffisant ni à établir la confiance nécessaire" avec ses ouailles pour exercer correctement son ministère, indique le quotidien Etelä-Saimaa sur son site internet.

Mme Aalto était le premier pasteur transsexuel de l'Eglise luthérienne évangélique de Finlande.

Olli Aalto avait annoncé en novembre 2008 son intention de changer de sexe, provoquant une vive polémique, l'évêque Voitto Huotari affirmant immédiatement que le pasteur ne pourrait vraisemblablement pas conserver sa chaire dans le petit village d'Imatra (sud-est) après l'opération.

Plusieurs personnes avaient ainsi quitté l'Eglise, estimant que l'attitude du pasteur lui portait préjudice. Au contraire, des groupes d'activistes avaient dit qu'ils considèreraient comme illégal un limogeage du pasteur Aalto en raison de son changement de sexe.

Environ 80% de la population finlandaise est membre de l'Eglise luthérienne évangélique de Finlande qui compte plusieurs femmes pasteurs.

Mme Aalto quittera ses fonctions début avril, selon la radio nationale YLE
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MessageSujet: ANNEE SACERDOTALE : Le célibat des prêtres en survie   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 18 Mar - 5:44

ANNEE SACERDOTALE :
Le célibat des prêtres en survie
Par Christian Terras

L’opinion publique, catholique ou non, y voit l’un des points polémiques les plus brûlants. Une évolution sur ce point serait considérée comme un signe sans équivoque d’une volonté réformatrice, jusqu’à présent trop différée, alors que le discrédit monte. Au contraire, le maintien crispé de la discipline actuelle est vu de façon globalement négative. Au mieux comme un attachement obsolète d’êtres désincarnés ; au pire comme la couverture, de plus en trouée, destinée bien hypocritement à dissimuler des choses très inavouables comme la pédophilie.

Alors que l’Eglise catholique propose une « année sacerdotale » vouée à exalter le modèle sacerdotal traditionnel, les remises en cause de la loi contraignant presque tous les prêtres de l’occident latin au célibat se multiplient. Déjà, en considération de la crise numérique des vocations et du droit des communautés à avoir des prêtres. Très récemment encore, le théologien et sociologue alsacien Paul Winninger s’est fait l’écho de cette opinion proposant l’ordination de « viri probati » (hommes déjà mûrs), y compris s’ils sont mariés, afin de ne pas laisser dépérir les communautés chrétiennes. D’autres théologiens estiment cependant qu’il faut aller plus loin et sortir du modèle clérical d’Eglise qui impose un ministre ordonné. De façon générale cependant, l’obligation du célibat n’est plus perçu comme un signe positif. Les affaires d’ailleurs ne cessent de multiplier et il semble qu’en des nombreuses régions du monde, la continence demeure une norme très théorique (!).

Le cardinal Christoph Schönborn avait transmit au printemps 2009 une pétition au Pape mais d’autres prélats de grand renom ont déjà suggéré un changement de discipline, y compris des cardinaux comme Claudio Hummes (Brésil), Cormac Murphy O’Connor (Grande Bretagne), Roger Etchegaray (France). Il y a peu, le cardinal Carlo Maria Martini, archevêque émérite de Milan, est également revenu sur le sujet car la rigueur de la discipline actuelle constitue de son point de vue un point d’achoppement.

Un sondage effectué en juin 2009 dont les résultats ont été exposés et commentés dans le quotidien « la Croix-l’évènement » établit qu’une très large majorité de nos concitoyens se montre décidement acquis à l’idée de prêtres mariés. La naissance d’une vocation chez un fils est rarement considéré comme une bonne nouvelle (mais en grande partie à cause du célibat et de la crainte pour l’avenir affectif du jeune). En tout cas, 83 % des français sont favorables à ce que des hommes mariés puissent être ordonnés. Plus significatif encore sans doute, presque le même nombre (82%) accepteraient le mariage de prêtre déjà ordonnés. Enfin, ils sont presque autant (80%) a se disent favorables à l’accès de femmes à la prêtres (en proportion, c’est là où ils ont le plus évolué en ce sens ces dernières années). Ce résultat, qui reflète sans doute également l’opinion dominante dans les autres pays d’Europe occidentale, est évidemment fort gênant pour les hiérarchies épiscopales en place.

Dans la lettre de Benoît XVI adressée à tous les prêtres pour cette « année sacerdotale », sans se focaliser uniquement sur la question du célibat, c’est une vision très verticale et profondément sacralisée du prêtre qui est mise en avant, à partir de la figure, certes édifiante, mais d’un autre âge, de Jean-Marie Vianney, curé d’une petite paroisse des Dombes, dans l’Ain actuel.

Le Pape entend certainement mettre en valeur l’une de ses convictions profondes : il est possible de vivre une vie épanouie en se consacrant entièrement à Dieu. Si le témoignage n’était plus donné d’une vie d’homme que Dieu suffit à remplir, et qui soit une vie heureuse et rayonnante, il manquerait quelque chose d’essentiel dans notre monde. L’intuition spirituelle est fort belle mais faut-il en déduire l’obligation systématique pour tout prêtre de renoncer à une vie matrimoniale ? Rien, d’un point de vue doctrinal, sinon une « convenance » spirituelle, relative et souvent discutable, n’oblige à réserver l’ordination sacerdotale à des hommes célibataires (ou veufs). Benoît XVI, pourtant théologien brillant, élude ici la vraie question théologique et pastorale qui est celle d’une diversité possible des formes d’exercice du ministère dans l’Eglise, pour le bien du corps tout entier. Dieu est également honoré, faut-il le rappeler, au travers d’une vie où peut fleurir un authentique amour humain. C’est d’ailleurs en bonne part pour des raisons très humaines (« trop humaines » aurait dit Nietzsche) que s’est imposée cette obligation de célibat pour les clercs séculiers. Une méchante question d’héritage. On le sait, l’Eglise ne voulait pas voir le patrimoine de ses serviteurs lui échapper. La confusion entre le ministère et une existence de type religieux (celle d’un consacré) est toujours entretenu sans véritable fondement théologique. Enfin, en obligeant des hommes à l’amputation de leur désir, c’est l’image d’un Dieu castrateur, jaloux de l’homme, très jupitérien, que continue à véhiculer une interdiction qui s’oppose au droit premier de tout homme au bonheur et à l’amour.
- Dans la rubrique: /L’info du jour
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MessageSujet: ABUS SEXUELS Prêtres pédophiles : "une perversion individuelle doublée d'une perversion institutionnelle"   Le refus de la sexualité Icon_minitimeSam 20 Mar - 15:09

ABUS SEXUELS
Prêtres pédophiles : "une perversion individuelle doublée d'une perversion institutionnelle"
Interview de Christian Terras, rédacteur en chef de la revue catholique critique Golias.
Face aux récents scandales de pédophilie en Europe, le Vatican affirme avoir agi avec "rapidité et "détermination". Comment jugez-vous cette ligne de défense ?

- La réaction du Vatican s'explique par l'accumulation d'affaires depuis une quinzaine d'années. Aujourd'hui, le rythme s'accélère. La proportion de cas dévoilés en Europe est sans commune mesure avec ce qui s'est passé aux Etats-Unis. Par conséquent, le Vatican s'arc-boute. Il botte en touche en disant: "c'est pareil dans le reste de la société". Ce sont les prétextes habituels pour ne pas remettre en cause le fonctionnement de l'Eglise. Mais le constat ne suffit plus. Les vagues s'amoncellent et font chavirer la barque de Pierre. En pleine année sacerdotale, ces affaires tombent très mal. Il n'y a pas pire image qu'un prêtre qui salit un enfant. Le Vatican est confronté à une tempête qu'il ne veut pas affronter.

Que faudrait-il alors modifier dans le fonctionnement de l'Eglise catholique pour prévenir les abus sexuels ?

- L'Eglise catholique, de par son idéologie très moralisatrice et dogmatique, n'est plus opérante dans la prise en compte de l'humanité et de la psychologie des hommes et des femmes. Elle maintient dans un carcan les candidats au sacerdoce. Or, une mutation radicale devrait avoir lieu au niveau des personnels permanents, à savoir les prêtres et les évêques. Ils ne devraient plus seulement être recrutés parmi les mâles célibataires. L'Eglise doit aussi revoir sa morale fondée sur la dichotomie bien/mal. Au-delà de la question du célibat, c'est une révolution culturelle qui doit s'engager. Ce changement avait été envisagé avec le Concile Vatican II en 1962, mais il a ensuite été stoppé net en 1968, avec l'encyclique "Humanae vitae", qui interdit notamment la contraception. Ce texte, qui a constitué un véritable séisme, a persuadé l'opinion que l'Eglise était incapable d'engager une réflexion sur la sexualité sans être culpabilisante.

Le célibat des prêtres est régulièrement pointé du doigt. Pensez-vous qu'il soit la cause principale des abus ?

- Le célibat est l'un des éléments qui pousse les prêtres à commettre des actes pédophiles, mais ce n'est pas l'unique explication. De nombreux candidats au sacerdoce présentaient une grande immaturité sur le plan sexuel et camouflaient, inconsciemment, leur pédophilie. On a embarqué ces personnes dans une aventure pour laquelle elles n'étaient pas prêtes.
Pendant des années, l'Eglise a manqué de discernement et a couvert leurs transgressions, en se contentant de déplacer les prêtres pédophiles. La perversion individuelle s'est alors doublée d'une perversion institutionnelle. Le système s'apparente à du crime organisé. La justice a rétabli des repères moraux.

On a du mal à comprendre que l'Eglise catholique, pour laquelle la morale est si importante, couvre de tels abus…

- Tout comme il existe une raison d'Etat, il y a une raison d'Eglise. Elle l'emporte sur le droit des victimes. Pour éviter le face-à-face avec la justice des hommes, l'Eglise préfère s'arc-bouter sur une défense minimaliste. Elle refuse de remettre en cause le système qui a causé et cautionné les abus. Elle balade les familles de victimes.

Comment, dans ce contexte d'omerta, les langues ont-elles pu se délier?

- Un grand nombre de familles catholiques, très pratiquantes, ont été les victimes de prêtres en qui elles avaient une entière confiance. Lorsqu'elles ont demandé des comptes, les évêques se sont contentés de déplacer les personnes incriminées. La prise de conscience des familles a alors été très douloureuse. Dans notre culture de sécularisation, le droit des enfants a émergé. Les parents ont réussi à se détacher de la notion de sacralisation du prêtre et sont rentrés dans une dynamique associative, notamment aux Etats-Unis, dans les années 1990. Les victimes américaines ont ainsi reçu des dédommagements très importants. Ce modèle a fait école en Europe. En France, le procès de l'abbé Bissey, en 2000, a été un électrochoc. Non seulement l'abbé Bissey a écopé de 18 ans de prison, mais la justice a également sanctionné l'autorité hiérarchique, en la personne de l'évêque Pierre Pican. Par solidarité de caste, des évêques ont mis du temps à comprendre cette condamnation. Il a fallu que justice soit rendue pour que l'Eglise prenne peu à peu conscience de la responsabilité institutionnelle. Les évêques signalent désormais de plus en plus les cas de pédophilie.

Qu'a changé l'arrivée de Benoît XVI ?

- Benoît XVI est profondément affecté par ces scandales, car des faits se sont déroulés dans son pays d'origine, l'Allemagne. Son frère, Georg Ratzinger, faisait partie d'une chorale où des membres disent avoir subi des abus. Par ailleurs, l'abbaye d'Ettal fait l'objet d'une enquête pour des actes de pédophilie présumés remontant aux années 70. L'abbaye dépend du diocèse de Munich, dirigée à l'époque par le cardinal Joseph Ratzinger, l'actuel pape. Benoît XVI est donc touché à titre personnel.
D'une manière générale, ce pontificat a radicalisé une orientation très intransigeante en matière de morale et de sexualité. Mais de nombreux chrétiens se détachent désormais de cette vision. Ils ne cautionnent pas les abus et n'hésitent plus à s'exprimer. L'Eglise devient un objet institutionnel comme un autre. Elle est confrontée à un effet boomerang, car souvent les victimes ne parlent que plusieurs années après les faits. Le besoin de vérité est très vivace.

Le pape doit s'adresser prochainement aux catholiques d'Irlande. Qu'attendez-vous de son message ?

- J'ai peur que son discours ne soit qu'un acte de repentance. S'il reste dans un registre purement compassionnel et s'il dédouane l'Eglise, une fois de plus, le Vatican aura raté le rendez-vous avec l'Histoire. Je crains que l'on ne puisse discerner dans les paroles du pape une remise en cause, pourtant nécessaire, de l'institution.

Interview de Christian Terras, rédacteur en chef de la revue catholique critique Golias par Bérénice Rocfort-Giovanni

(le jeudi 11 mars 2010)
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MessageSujet: « Les effets de la révolution sexuelle » sur Mgr Laffitte (Conseil pontifical pour la Famille)   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 1 Avr - 5:26

« Les effets de la révolution sexuelle » sur Mgr Laffitte (Conseil pontifical pour la Famille)
Par Romano Libero

Lors de sa conférence donnée à Rocca di Papa, près de Rome, du 26 au 28 mars dernier, Mgr Jean Laffitte, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, a décliné un sujet qui lui tient visiblement à coeur : « les effets de la révolution sexuelle ». Zenit en reproduit le contenu.

Certes le prélat français tente d’abord d’y mettre les formes insistant sur les aspects positifs de la réflexion sur la sexualité dont l’insistance sur les dérives ne constitue que l’autre face. Cependant, ce prolégomène énoncé, ce discours se veut une dénonciation virulente des évolutions sociétales perçues comme négatives.

Il résume le fond de la révolution sexuelle en ces termes : « La révolution consiste en ceci qu’un discours sur la sexualité, limité jusque là à son lien à la procréation, va se concentrer désormais sur la sexualité humaine en tant que pur dynamisme physiquement gratifiant, et d’une façon devenue totalement autonome par rapport à la transmission possible de la vie ».

La sexualité se trouve donc socialement déconnectée de sa finalité essentielle de transmission de la vie dans le cadre d’une relation stable entre un homme et une femme. « On comprend que vont cesser d’être tabou toute considération sur les attitudes sexuelles des hommes et des femmes, quel qu’en soit le caractère éventuellement ab norme. Des sujets jamais évoqués publiquement auparavant vont devenir objets de conversations courantes : la pratique de l’homosexualité masculine ou féminine, la recherche du plaisir maximal dans la relation, la revendication d’une sexualité séparée de tout engagement et responsabilité. » Une évolution que bien entendu Mgr Laffitte juge toute négative. Pour lui « un discours qui banalise l’exercice de la sexualité sous ses formes les plus diverses et contradictoires contribue à un renversement radical de toutes les valeurs qui ont cimenté pendant des siècles la société des hommes : exclusivité du rapport amoureux entre les époux, vénération de la vie humaine dont la transmission apparaissait toujours comme une bénédiction, amour des enfants, vision des générations futures, respect des générations précédentes, sens de l’histoire personnel et familial, caractère religieux de l’engagement des époux donnant lieu toujours à une célébration liturgique dans toutes les religions et enfin protection de l’intimité des personnes, en particulier des jeunes ». Jean Laffitte relève ensuite la remise en question de la morale de l’Eglise. « De façon cohérente la revendication d’une liberté sexuelle totale ainsi que l’émergence d’une morale permissive totalement impensable quelque dizaine d’années auparavant sera accompagnée par le refus de toute norme d’autorité dans n’importe quel domaine : famille, politique, éducation, religion. Seront donc systématiquement et violemment contesté : la figure paternelle au sein de la famille, la figure du gouvernant au sein de la nation, la figure du maître et du professeur au sein du système éducatif, la figure de l’autorité morale et spirituelle des prêtres, des évêques et du magistère de l’Eglise en général. Cette table rase de toutes les colonnes porteuses de la société caractérise le mouvement décrit par l’expression mai 1968 qui désigne à la fois des événements précis très brefs et très violents et un courant de pensée libertaire dont les questions délicates qui agitent nos sociétés aujourd’hui expriment l’héritage ».

Le panorama que brosse ensuite Laffitte est historiquement intéressant, pour discutable que soit l’évaluation, mais c’est une autre question. Voici son jugement : « à partir du moment où on sépare dans la sexualité la dimension procréative, on aboutit nécessairement à deux conséquences possibles : le développement d’une sexualité purement hédoniste, totalement privée d’engagement responsable. Les effets deviennent évidents : développement de la sexualité hors mariage (c’est-à-dire hors responsabilité dans le cadre d’une relation stable), disparition de la nécessité de penser la sexualité en lien avec le don de la vie, ce qui entraîne la multiplication des recours à la contraception et la perte progressive du sens de la beauté de la transmission de la vie ».

Mais l’évêque français de Curie va encore plus loin dans sa critique. Selon lui cette évolution sociétale d’ensemble possibilité « entraîne la disparition possible du contexte d’amour » de plus, « elle ouvre la voie à toute manipulation possible de la vie humaine réduisant aussi l’enfant à la satisfaction d’un désir personnel ». La rhétorique se fait de plus en plus réactionnaire. Mgr Laffitte dénonce l’occultation du caractère sacré du mariage et le fait que « dans le domaine médical, plusieurs comportements sexuels spécifiques ont cessé au début des années 80 d’être présentées comme des pathologies (homosexualité masculine et lesbianisme) ». Dans le même ordre d’idée il ajouter : « Dans les dernières années on assiste à une présentation des comportements minoritaires sous la forme d’attitudes banales et légitimes. Des comportements autrefois considérés unanimement comme déviants sont présentés comme parfaitement normaux. Dans un grand nombre de systèmes éducatifs européens est enseignée une forme de morale nouvelle caractérisée par l’émergence de valeur d’inspiration relativiste telle la tolérance, sous sa forme idéologique. Apparaissent de nouvelles transgressions civiles : homophobie, discrimination sexuelle, intolérance, etc ». Inutile de dire que ces propos sont scandaleux et révoltants.

Agé de 58 ans, formé à l’école de Carlo Caffarra (aujourd’hui cardinal de Bologne), défenseur de la morale sexuelle la plus intransigeante, Mgr Laffitte semble incapable sans doute de voir que le sens moral, le souci de la responsabilité et la qualité d’amour loin de disparaître changent et se déplacent. Et s’il y a bien une chose que le sens moral aujourd’hui dénonce c’est bien l’hypocrisie. Ils font porter aux autres des fardeaux qu’ils ne portent pas eux-mêmes. Une morale inhumaine et inauthentique fait le lit des vraies perversions, comme les abus sexuels. Edifiant, non ?
- Dans la rubrique: /L’info du jour
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MessageSujet: GB: un document conseille au pape de lancer sa marque de préservatifs, excuses de Londres   Le refus de la sexualité Icon_minitimeLun 26 Avr - 7:10

LONDON, 25 avr 2010 (AFP) - GB: un document conseille au pape de lancer sa marque de préservatifs, excuses de Londres

Le ministère britannique des Affaires étrangères a présenté samedi des excuses embarrassées au Vatican après la publication d'un document officiel conseillant au pape de lancer sa propre marque de préservatifs, lors de sa visite au Royaume-Uni en septembre.

Le mémo, publié dans le journal dominical Sunday Telegraph, recommandait également à Benoît XVI de bénir un mariage homosexuel et d'ouvrir une clinique pratiquant des avortements. Le document dressait une liste de mesures visant à faire du déplacement du Saint Père, du 16 au 19 septembre, une "visite idéale".

Le Foreign Office a aussitôt présenté ses excuses au Vatican pour ce texte qu'il qualifie de "stupide", précisant que le fonctionnaire responsable de cette bévue, un jeune employé, a été muté.

Le mémo est accompagné d'une note précisant que ces idées ont été lancées lors d'une réunion de réflexion et que certaines sont "tirées par les cheveux".

"Il s'agit clairement d'un document stupide qui ne représente en aucun cas la position du Foreign Office ni du gouvernement britannique", a assuré un porte-parole du ministère.

Le ministre des Affaires étrangères David Miliband est "horrifié" par le texte, selon ses services, et l'ambassadeur britannique au Vatican, Francis Campbell, a rencontré plusieurs responsables du Saint Siège afin de faire part des regrets de Londres.

La visite de Benoît XVI au Royaume-Uni en septembre sera la première visite officielle papale dans ce pays, Jean Paul II n'ayant effectué qu'une visite pastorale en 1982.
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MessageSujet: Jura: un prêtre soupçonné du viol d'une de ses paroissiennes   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 22 Juil - 12:32

Jura: un prêtre soupçonné du viol d'une de ses paroissiennes

Un prêtre du Jura a été mis en examen pour viol sur l'une de ses paroissiennes d'une trentaine d'années et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Une information judiciaire pour viol a été ouverte mardi à l'encontre de l'homme d'église, âgé d'une soixantaine d'années et soupçonné d'avoir abusé sexuellement de l'une de ses paroissiennes, a précisé le parquet du tribunal de grande instance de Besançon.

La jeune femme de 36 ans avait porté plainte pour viol contre le suspect, qui estime pour sa part que la relation sexuelle était consentie.

A l'issue de son passage devant le juge bisontin, le prêtre a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire, précise le parquet qui préfère ne pas communiqué le nom de la commune par égard pour la victime.

et à Léoncel ?
rendeer

http://leoncel.free.fr
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MessageSujet: La sexualité des ados enfin dévoilée aux prêtres   Le refus de la sexualité Icon_minitimeJeu 2 Sep - 15:41

Eh oui mon père ! : il n'y a pas que les "touche pipi" vous savez !
Il y a bien mieux et plus profond :-))


L'Eglise catholique publie une brochure sur la sexualité des adolescents
L'Eglise catholique publie une brochure destinée aux éducateurs et animateurs chrétiens pour les aider à répondre aux questions des adolescents sur leur vie affective et sexuelle, présentée comme une "ensemble de repères", un "outil de réflexion", par les promoteurs.

Cette publication, livrée jeudi à Paris au cours d'une conférence de presse, est un numéro spécial de la revue "Initiales" publiée par la Pastorale des Enfants et des Jeunes de la Conférence des évêques de France qui emprunte son titre à Saint Augustin "Aime et fais ce que tu veux".

Elle a demandé un an et demi de travail à une équipe composée de théologiens, membres du clergé, éducateurs et sexologues à partir de quelque 15.000 questions posées par des jeunes de 13 à 18 ans, sur la sexualité, les orientations sexuelles, le préservatif, la pilule, la fidélité...

"Nous n'avons pas cherché à faire un catalogue de ce qui est permis ou interdit mais plutôt à montrer comment s'articulent l'amour, la liberté, le respect de l'autre et le magistère catholique", a expliqué le rédacteur en chef d'Initiales, Joseph Herveau.

"Il ne s'agit pas de fournir un kit de comportement mais d'ouvrir la possibilité de parler de ces questions de façon libératoire", a dit Mgr Benoît Rivière, évêque d'Autun et président du Conseil pour la Pastorale des enfants et des jeunes. "Entre ne pas parler de ces sujets et en parler trop, il y a une voie où l'Eglise a son rôle à jouer", a-t-il ajouté, en soulignant que "dans ce domaine très délicat de la maturation psycho-affective, la période de l'adolescence est essentielle".

Soeur Véronique Margron, dominicaine et doyenne de la faculté de théologie d'Angers, a expliqué pourquoi l'Eglise catholique "se mêle de la sexualité": "C'est son affaire, non comme juge ou pour donner des bons et mauvais points mais parce que Dieu s'est fait homme et que par conséquent la foi chrétienne n'est pas seulement une affaire de culte, elle est concernée par tout ce qui concerne l'existence", dit-elle. Son rôle, a-t-elle encore dit, est d'accompagner la jeunesse "avec bienveillance et lucidité".

Pour le Dr Olivier Florant, sexologue chrétien, il s'agit "d'humaniser la sexualité". "Les animaux se nourrissent, nous avons inventé la cuisine et même la gastronomie, les animaux se reproduisent, nous avons inventé la sexualité et même l'érotisme (...). Il s'agit donc de mettre en avant les valeurs, d'expliquer ce qui donne un sens à notre vie".

Concrètement, la brochure donne des "chemins de réflexion" sur l'amour de Dieu, le don, ou "loi et liberté", des fiches pédagogiques et aussi un petit lexique. Ainsi au mot "préservatif", on trouve une explication un peu contournée selon laquelle il "n'évite pas les dommages collatéraux qui peuvent être causés au coeur, à l'âme et à la personne par une sexualité sans limites", mais qu'il vaut mieux utiliser un préservatif plutôt "que de se rendre coupable d'un mal plus grand encore en transmettant des maladies, à plus forte raison si celles-ci peuvent entraîner la mort".

La brochure coûte 25 euros (disponible auprès de la Pastorale www.sncc.cef.fr)
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MessageSujet: Des évêques belges militent en faveur du mariage des prêtres   Le refus de la sexualité Icon_minitimeVen 24 Sep - 7:39

Des évêques belges militent en faveur du mariage des prêtres


par Tom Heneghan

PARIS (Reuters) - Réagissant aux scandales de pédophilie qui ont éclaté au sein du clergé, trois évêques catholiques belges ont invité l'Eglise a envisager de lever l'interdiction faite aux hommes mariés d'accéder à la prêtrise.

Les trois évêques officient en Flandre, région sous le choc de la récente démission de l'évêque de Bruges, Mgr Roger Vanggheluwe, qui a reconnu des abus sexuels sur la personne de son neveu.

Quelque 85% des 475 cas de pédophilie imputés dans un récent rapport à des membres du clergé belge ont été recensés en Flandre.

Le pape Benoît XVI est fermement opposé à un amendement de la règle du célibat des prêtres, qui remonte au XIIe siècle.

Le primat de Belgique, Mgr André-Joseph Léonard, a fait savoir que la priorité pour l'Eglise belge était de venir en aide aux victimes des religieux pédophiles.

Le nouvel évêque de Bruges, Jozef de Kesel, a défendu ce week-end le célibat des prêtres tout en ajoutant: "Les personnes qui trouvent le célibat impossible devraient aussi avoir la possibilité de devenir prêtres."

L'évêque d'Hasselt, Patrick Hoogmartens, et celui d'Anvers, Johan Bonny, ont abondé lundi dans son sens.

"Le temps est vraiment venu, certainement en Europe occidentale, pour les prêtres de pouvoir choisir ou non une vie de célibat", a déclaré pour sa part mercredi Josian Caproens, président du Conseil de pastorale interdiocésaine, un groupe de laïcs travaillant au sein de l'Eglise.

LA RÉGION FLAMANDE DAVANTAGE AFFECTÉE

Si l'opinion publique met souvent en cause le célibat dans les scandales de pédophilie, l'Eglise n'est pas de cet avis.

"Le célibat obligatoire et les abus sexuels sont deux choses distinctes", a déclaré mercredi à Reuters Jurgen Mettepenningen, porte-parole de Mgr Léonard.

Jan de Velder, rédacteur en chef de l'hebdomadaire catholique Tertio, souligne que les scandales ont affecté la région flamande beaucoup plus que la région wallonne.

"Dans ce climat, les trois évêques ont trouvé le courage de s'exprimer", a-t-il dit en rappelant que certains évêques avaient déjà laissé entendre dans le passé que l'Eglise pourrait revenir sur le célibat obligatoire.

Il existe des prêtres mariés au sein de l'Eglise catholique. Ils appartiennent à des Eglises de rite oriental liées à Rome ou il s'agit de prêtres convertis, principalement anglicans et luthérien.

Leur nombre pourrait augmenter si de nombreux Anglicans saisissent l'offre du pape de rejoindre l'Eglise catholique.

Mais leur statut demeure une exception et ils ne représentent qu'une infime proportion de l'ensemble du clergé catholique.

Édité par Nicole Dupont
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MessageSujet: Préservatifs: l'Eglise catholique de Lucerne s'oppose au Vatican   Le refus de la sexualité Icon_minitimeLun 25 Oct - 15:27

Préservatifs: l'Eglise catholique de Lucerne s'oppose au Vatican

Dans le cadre d'une campagne de prévention contre le sida, l'Eglise catholique de Lucerne distribue depuis lundi des préservatifs devant la gare de Lucerne. Elle risque de s'attirer les foudres du Vatican.

Quelque 3000 capotes anglaises ont été commandées pour une action déjà très médiatisée, qui doit durer trois jours. Sous le slogan "Oublier est contagieux. Protège ton prochain comme toi-même", l'Eglise catholique de Lucerne veut attirer l'attention sur les risques des rapports sexuels non protégés.

"Le préservatif n'est pas un remède miracle dans la prévention contre le sida, mais une possibilité parmi d'autres", a indiqué lundi à l'ATS Florian Flohr, responsable de la communication auprès de l'Eglise catholique de Lucerne. "Celui qui n'en parle pas en abordant le thème du sida agit contre l'éthique".

Cette distribution n'est qu'un élément d'une action de prévention menée ces jours-ci. Elle comprend un bus d'information itinérant avec pour public cible, les jeunes.

Pas une provocation
"Notre action n'est pas une provocation", a expliqué le responsable de la paroisse Alois Metz au magazine d'information "10 vor 10" de la télévision alémanique. "Nous devons protéger la vie. Et nous la protégeons en utilisant des préservatifs". Il n'a pas caché qu'il voulait aussi démontrer que l'Eglise catholique n'est pas "empoussiérée".

L'évêché de Bâle, dont l'Eglise catholique de Lucerne fait partie, n'est pas intervenu, mais veut s'informer auprès de la paroisse sur les dessous de cette campagne qui ne devrait pas être du goût du Vatican. Contactée par l'ATS, la Conférence des évêques suisses (CES) n'a pas voulu prendre position: "Cette question pastorale concerne le diocèse de Bâle", a précisé le porte-parole Walter Müller.

La campagne s'est déjà attirée les foudres de l'évêché de Coire et de l'organisation anti-avortement Human Life, qui l'ont condamnée de façon véhémente, la qualifiant d'"irresponsable". L'Aide suisse contre le sida a en revanche salué l'initiative.
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MessageSujet: Virée de son église pour avoir joué dans une publicité sur le sexe   Le refus de la sexualité Icon_minitimeVen 29 Oct - 15:28

Virée de son église pour avoir joué dans une publicité sur le sexe
Info rédaction, publiée le 29 octobre 2010
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Chassée de l'église à cause d'une pub sur le sexe
Une croyante australienne a été chassée de sa paroisse à cause d'une publicité sur les troubles de l'érection.

Libby Ashby, une chrétienne australienne, s'est vue récemment interdire l'accès à son église pour avoir tourné dans une publicité sur l'érection. Le spot est actuellement diffusé sur les télévisions australiennes. Une situation délicate pour la fidèle, qui a provoqué la colère des responsables de sa paroisse.

Dans cette publicité, le problème du trouble de l'érection est traité sur un ton léger. En effet, on voit Libby Ashby appeler son mari pour qu'il l'aide à attraper un biscuit. Ce dernier lui indique alors qu'il lui suffit de grimper sur son sexe pour atteindre le haut de l'étagère et attraper la gourmandise.

L'église ne se remet pas d'une telle provocation de la part de sa croyante. D'après Mizozo, la principale intéressée a déclaré qu'elle ne réintégrera sa paroisse que lorsque la publicité ne sera plus diffusée. Mère célibataire, elle a confié avoir accepté de tourner dans ce spot pour des raisons financières.

Découvrez la publicité sur les problèmes de l'érection en vidéo sur Zigonet.

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MessageSujet: l'Eglise outrée de la distribution de préservatifs contre le Sida !!!   Le refus de la sexualité Icon_minitimeMar 16 Nov - 16:19

LIMA, 15 nov 2010 (AFP) - Pérou: l'Eglise outrée de la distribution de préservatifs contre le Sida
Le chef de l'Eglise catholique du Pérou s'en est vivement pris au ministre de la Santé, à propos d'une campagne de distribution gratuite de millions de préservatifs contre le Sida, l'accusant d'encourager le "libertinage" sexuel et de "trahir Jésus".

L'archévêque de Lima et chef de file de l'Eglise péruvienne, le cardinal Juan Luis Cipriani, issu de l'Opus dei, a dénoncé dans son homélie dominicale le ministre Oscar Ugarte, dont il avait déjà demandé la démission en mars après l'autorisation de la distribution gratuite de la pilule du lendemain en pharmacie.

"Celui qui a la responsabilité de protéger la vie préfère l'autre voie et offrir des préservatifs, 18 millions", a lancé Mgr Cipriani, dans une homélie citée lundi par la presse. "Non pas éduquer la jeunesse, ou les pères de familles, ou cette opinion publique, mais distribuer (des préservatifs) pour qu'il y ait davantage de libertinage, d'abus sexuels".

La campagne de distribution, est "une trahison de la parole de Jésus", a fulminé le prélat.

Le ministre Ugarte a lancé jeudi la distribution de 18 millions de préservatifs, fournis par l'organisation d'aide américaine USAID, dans les centres publics de soins du pays. La campagne vise en partie à répondre à une pénurie dénoncée mi-2010 par un collectif d'associations gays et lesbiennes.

Le Pérou compte, selon ONUSIDA, environ 76.000 personnes vivant avec le virus VIH, pour un taux de prévalence relativement faible au sein de la population (0,5%). La prévalence est plus forte chez les hommes ayant des rapports avec d'autres hommes (10%) et les communautés transsexuelles (32%).

L'Eglise catholique, ultra-majoritaire au Pérou, reste très influente dans le débat public et l'action sociale, tant par sa proximité avec l'establishment politique qu'avec les Péruviens eux-même.

En mars, après la controverse sur la gratuité de la pilule du lendemain, Mgr Cipriani avait demandé au chef de l'Etat Alan Garcia de limoger son ministre de la Santé. Oscar Ugarte avait répondu en dénonçant "l'impertinence" de l'homme d'Eglise.
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MessageSujet: Le dégel ? Le pape Benoît XVI admet l’usage du préservatif « dans certains cas »   Le refus de la sexualité Icon_minitimeDim 21 Nov - 11:26

Le pape Benoît XVI admet l’usage du préservatif « dans certains cas »
Par Christian Terras
Même au Vatican les choses finiraient-elles par bouger enfin ? On peut se le demander et espérer suite à une avancée réelle du Pape sur une question particulièrement délicate et sensible, celle du préservatif

On sait le scandale que suscitèrent ses propos, en mars dernier, dans l’avion qui le conduisait vers le Cameroun. Benoît y affirmait que loin de freiner l’épidémie du Sida le préservatif l’aggravait. Ce qui n’est pas entièrement faux en soi, en raison d’un effet paradoxal indésiré - de même que l’obligation de la ceinture de sécurité a conduit certains automobilistes à prendre des risques puisque attachés et donc protégés - mais qui constitue néanmoins une déclaration choquante car pour l’heure, malgré ses limites, le préservatif est bien entendu indispensable.

Depuis, Benoît XVI semble s’être ravisé. En effet, dans un livre à paraître il répond de façon nuancée à la question « l’Eglise catholique n’est pas fondamentalement contre l’utilisation de préservatifs ? ». En ces termes : « Dans certains cas, quand l’intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement. »

Dans cet ouvrage réalisé avec un journaliste allemand, intitulé « Lumière du monde », et qui aborde une multitude de sujets (pédophilie, célibat des prêtres, ordination des femmes, relation à l’Islam...), Benoît XVI cite un seul exemple pour illustrer son propos, celui d’un homme prostitué. « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ».

Cette prise de position rompt avec une stratégie délibérée du pape de ne pas envisager la licéité d’une utilisation du préservatif, en aucun cas. Tout en acceptant que des évêques, de leur côté justifie le recours à un « moindre mal » comme le firent les cardinaux Jean-Marie Lustiger et Christoph Schönborn. Une catégorie du « moindre mal » pourtant discutée et même condamnée par les plus intransigeants, à l’instar du cardinal Carlo Caffarra. C’est à la fin du pontificat de Jean-Paul II que la question fut abordée à la Curie. Des cardinaux par ailleurs peu suspects de progressisme envisageant dans certain cas limite, en particulier face à la pandémie du SIDA, l’utilisation légitime du préservatif. Ainsi les cardinal Georges Cottier et Javier Lozano Barragan. Désormais le pape lui-même semble camper sur la même position. De fait, il se montre ainsi fidèle au meilleur de lui-même. Dogmaticien et non moraliste, Joseph Ratzinger a toujours été moins hanté par les questions sexuelles que son prédécesseur polonais. Dans le « sel de la terre », livre d’entretiens accordés en 1996, l’alors cardinal Ratzinger se montre étonnement ouvert (de sa part) sur des questions comme le divorce ou les difficultés sexuelles de l’adolescence. Il propose ainsi de déléguer largement la faculté de déclarer la nullité des mariages. Depuis son arrivée comme pape, il a poursuivi dans le sens d’une levée progressive des obstacles au retour à l’état laïc des prêtres qui le souhaitaient. Orientation il est vrai équivoque car il s’agit également de purger les rangs du clergé des indésirables.

Mais on ne peut oublier que préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Ratzinger s’opposa déjà becs et ongles à l’idée d’une dogmatisation de Humanae Vitae qui serait déclarée infaillible. Ce qui ne l’empêcha hélas de traquer des théologiens jugés dissidents ! Avec l’âge, et suite à des influences exercées, autant qu’à des déconvenues et à des épreuves, Joseph Ratzinger pourrait avoir changé et être devenu plus humain. Qui sait ?

En tout cas, il faut rappeler combien il a été ébranlé par les révélations en cascade concernant les abus sexuels commis par des membres du cletgé et des religieux. Selon nos sources confidentielles, il aurait récemment insisté pour que le Vatican instruise un procès canonique contre l’évêque belge Roger Vangheluwe, qui abusait sexuellement de son neveu. Sur les conseils d’un de ses conseillers proches, Mgr Charles Scicluna, Benoît XVI est partisan de la plus grande sévérité au sujet de l’affaire des légionnaires du Christ.

Son ralliement à une position plus éclairée et moins scandaleuse sur la question du préservatif montre au moins qu’il a tiré une vraie leçon de l’ensemble des affaires qui déferlent aujourd’hui. Et qu’il tente de réagir face au discrédit avancé dont il est l’objet.

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MessageSujet: loin du compte   Le refus de la sexualité Icon_minitimeDim 21 Nov - 11:27

Le pape et le préservatif: Benoît XVI "encore loin du compte" (Act Up-Paris)
Le pape Benoît XVI est "encore loin du compte" concernant l'usage du préservatif pour protéger contre le sida et l'exemple qu'il prend dans un livre à paraître mardi "reste très limité", a réagi dimanche l'association Act Up-Paris, sur son site internet.

"Après avoir dit que le préservatif aggravait l'épidémie de sida, après s'être mêlé de questions sur lesquelles il n'a aucune expertise, le pape semble enfin prendre en compte le principe de réalité. Il admet enfin que le préservatif protège du sida et ne l'aggrave pas", écrit Act Up-Paris.

"Est-ce une prise de conscience de la complicité de l'Eglise catholique dans la propagation de l'épidémie de VIH?", se demande l'association.

Mais "le pape est encore loin du compte" et "l'exemple qu'il prend de +l'homme prostitué+ reste cependant très limité", ajoute-t-elle.

"Si le pape veut vraiment lutter contre l'épidémie, il faut qu'il aille beaucoup plus loin, Il faut qu'il reconnaisse que les politiques d'abstinence et de fidélité sont des échecs et sont directement responsables de la mort et de la contamination de centaines de milliers de personnes", prône Act Up.

"Mis en place sous l'influence de la morale religieuse, ces politiques d'abstinence ont détourné les gouvernements de véritables programmes de prévention. Moins de 20% de la population mondiale a aujourd'hui accès au préservatif alors même que l'épidémie de sida touche plus de 40 millions de personnes et qu'elle continue de s'étendre dramatiquement", déplore-t-elle.

"Le pape et l'Eglise catholique restent toujours homophobes, anti-avortement, et complices de 25 ans de propagation du sida à travers le monde", conclut l'association.

Pour la première fois, un pape, Benoît XVI, admet l'utilisation du préservatif "dans certains cas", "pour réduire les risques de contamination" avec le virus VIH du sida, dans un livre d'entretiens à paraître mardi.
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MessageSujet: Pas de changement sur le fond   Le refus de la sexualité Icon_minitimeDim 21 Nov - 11:28

Préservatif: pas de changement du pape "sur le fond" (théologien)
La position du pape jugeant que le préservatif pouvait être utilisé "dans certains cas" ne marque pas "un changement sur le fond par rapport aux positions antérieures" de Benoît XVI et de son prédécesseur Jean Paul II, juge dimanche le théologien Xavier Lacroix.

"Je ne pense pas qu'il y ait un changement sur le fond par rapport aux positions antérieures de Benoît XVI ou de Jean Paul II. Ils ont toujours souligné que le préservatif ne pouvait pas être le seul - j'insiste - moyen de prévention du sida", déclare le doyen de la Faculté théologique de Lyon dans un entretien sur le site internet du quotidien La Croix (www.la-croix.com).

"En revanche, je note une évolution dans le vocabulaire qui me semble plus positif, plus affirmatif" et "il se situe dans le registre positif, ce qui me paraît correspondre aux positions développées par la plupart des moralistes catholiques", poursuit Xavier Lacroix.

"Nous disons que personne ne considère que l'utilisation du préservatif est l'idéal. Pas même les couples eux-mêmes. Nous rappelons aussi que ces questions relèvent de la morale intime et ne doivent pas être posées en termes de +permis/défendu+", selon le théologien.

Xavier Lacroix regrette que "certains faiseurs d'opinion font du préservatif un véritable point de fixation, une réalité emblématique. En faisant l'apologie du préservatif, ils font aussi l'apologie des relations sexuelles multiples avec de multipartenaires".

Pour lui, "l'axe principal de l'éthique chrétienne reste la fidélité et la chasteté, celle-ci étant l'intégration du sexuel dans le personnel".
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MessageSujet: Sidaction se désolle   Le refus de la sexualité Icon_minitimeDim 21 Nov - 11:29

Le Sidaction "se désole" de la position du pape sur le préservatif
Le Sidaction "se désole" de la position du pape sur le préservatif "qui est à l'opposé des certitudes scientifiques" sur le VIH, a estimé dimanche l'organisation qui récolte des fonds destinés à la lutte contre le sida.

"Dans un ouvrage à paraître dans quelques jours, le pape Benoît XVI évoque des situations où l'utilisation du préservatif lui semble admissible. Mais dans le même temps, il continue d'affirmer que ce n'est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l'infection au VIH", a regretté l'organisation dans un communiqué.

"Les acteurs de la lutte contre le sida ne peuvent que se désoler d'une nouvelle prise de position qui est à l'opposé des certitudes scientifiques. L'utilisation du préservatif doit être promue de façon étendue partout où des hommes et des femmes sont exposés au VIH", a ajouté le Sidaction.

"Dans de nombreux pays, les hommes et les femmes d'Eglise ont pris le parti de promouvoir et de distribuer des préservatifs, notamment à celles et ceux qui, déjà infectés par le VIH, reçoivent des soins dans des établissements gérés par les églises", a souligné l'organisation.

Pour la première fois, un pape, Benoît XVI, admet l'utilisation du préservatif "dans certains cas", "pour réduire les risques de contamination" avec le virus VIH du sida, dans un livre d'entretiens à paraître mardi.
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MessageSujet: La sexualité, une problématique marginale pour le pape   Le refus de la sexualité Icon_minitimeLun 22 Nov - 15:59

Peter Seewald: la sexualité, une problématique marginale pour le pape
La pédophilie, l'accueil des homosexuels et l'ordination des femmes sont "des problématiques marginales" pour l'Eglise par rapport à la "perte de la foi", a déclaré au magazine Pèlerin Peter Seewald, auteur du livre d'entretiens du pape Benoît XVI "Lumière du monde".

"Nous avons abordé non seulement les scandales pédophiles et l'affaire Williamson, mais aussi les thèmes récurrents de l'accueil des homosexuels, l'ordination des femmes", a indiqué l'auteur, soulignant avoir choisi lui-même les questions.

"Personnellement, je pense que ces problématiques sont marginales pour l'Eglise par rapport au drame de la perte de la foi parmi ses membres et à la baisse de la pratique, mais elles font partie des attentes du grand public", a-t-il ajouté.

Dans le livre d'entretiens qui sort mardi en Allemagne et en Italie, le pape a admis pour la première fois l'utilisation du préservatif "dans certains cas", "pour réduire les risques de contamination" du virus du sida.

Selon Peter Seewald, le pape "ne réinvente pas le discours de l'Église, mais parvient à lui donner un éclairage nouveau qui, je crois, est d'une grande aide pour tous".

L'auteur de "Lumière du monde" s'est dit "étonné" par l'ouverture du pape "quant à l'islam, notamment lorsqu'il se déclare contre une interdiction générale du port de la burqa" mais aussi "sur la morale sexuelle et le préservatif".
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