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 Le refus de la sexualité

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MessageSujet: Le pape dénonce les cours d’éducation sexuelle ou civique «imposés»   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Jan - 16:39

Le pape dénonce les cours d’éducation sexuelle ou civique «imposés»
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Le pape Benoît XVI le 25 décembre 2010 au Vatican. (© AFP Alberto Pizzoli)

Le pape Benoît XVI a dénoncé lundi le fait que des cours d’éducation sexuelle ou civique soient «imposés» aux enfants «dans certains pays européens».

Le pape a qualifié d’«atteinte à la liberté religieuse des familles» la participation «imposée» à «des cours d’éducation sexuelle ou civique véhiculant des conceptions de la personne et de la vie» qui «reflètent une anthropologie contraire à la foi et à la juste raison» en recevant en audience l’ensemble du corps diplomatique accrédité auprès du Vatican pour la traditionnelle cérémonie des voeux de Nouvel An.

L’Espagne notamment a introduit depuis 2007 des cours d’éducation à la citoyenneté au programme (rejet de l’homophobie, droit au divorce et à l’avortement, acceptation des familles homoparentales etc.) jugé trop «progressiste» par l’Eglise.

Appelant une nouvelle fois au respect de la liberté religieuse, le pape a dénoncé des «menaces contre (son) plein exercice», en Occident, citant sans plus de précision «des pays dans lesquels on accorde une grande importance au pluralisme et à la tolérance, mais où la religion subit une croissante marginalisation».

«Racines culturelles»

«On en arrive ainsi à exiger que les chrétiens agissent dans l’exercice de leur profession sans référence à leurs convictions religieuses et morales, et même en contradiction avec celles-ci, comme, par exemple, là où sont en vigueur des lois qui limitent le droit à l’objection de conscience des professionnels de la santé ou de certains praticiens du droit», a dit le pape qui défend régulièrement la vie de sa conception à sa fin naturelle.

«Dans ce contexte, on ne peut que se réjouir de l’adoption par le Conseil de l’Europe, en octobre, d’une résolution qui protège le droit du personnel médical à l’objection de conscience face à certains actes qui lèsent gravement le droit à la vie, comme l’avortement», a-t-il déclaré.

Benoît XVI a aussi de nouveau estimé que «le bannissement de la vie publique des fêtes et des symboles religieux», notamment chrétiens, entraîne une coupure «des racines culturelles qui alimentent l’identité profonde et la cohésion sociale de nombreuses nations» européennes.
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MessageSujet: ou comment des célibataires de vocations veulent juger du mariage !!!!!   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeDim 23 Jan - 5:27

Pape: "personne ne peut se prévaloir" d'un droit à un mariage à l'église
(AFP) – Il y a 12 heures
CITE DU VATICAN — "Personne ne peut se prévaloir" d'un droit à un mariage à l'église, une cérémonie seulement ouverte à qui adhère au sacrement du mariage tel qu'enseigné par la religion catholique, a déclaré samedi le pape Benoît XVI.
"Le droit de contracter un mariage présuppose qu'on puisse et qu'on ait l'intention de le célébrer vraiment, par conséquence dans la vérité de son essence telle qu'enseignée par l'Eglise", a dit le pape en recevant au Vatican les magistrats de la Rote Romaine, le tribunal du Vatican chargé des affaires matrimoniales, pour l'ouverture de l'année judiciaire.
Le mariage à l'église n'"est pas une exigence subjective qui doit être satisfaite par les prêtres à travers une simple reconnaissance formelle, indépendamment du contenu réel de l'union", a-t-il ajouté.
Et Benoît XVI a insisté sur l'importance de vérifier les convictions des aspirants au mariage face aux "obligations imprescriptibles pour la validité du sacrement du mariage".
"Un discernement sérieux sur ce sujet pourra éviter que des impulsions émotives ou des raisons superficielles ne conduisent les deux jeunes à assumer une responsabilité qu'ils ne sauront pas honorer par la suite", a-t-il affirmé.
Pour lui, "le mariage et la famille sont des institutions qui doivent être promues et défendues de toute équivoque possible sur leur vérité parce que toute atteinte qui leur est portée est de fait une blessure qui touche la cohabitation humaine".
Benoît XVI a exprimé le souhait d'"interrompre, dans la mesure du possible, le cercle vicieux entre admission quasi automatique au mariage, sans préparation adéquate et examen sérieux (...), et déclaration judiciaire également facile, mais en sens inverse, de nullité du mariage seulement sur la base d'un constat d'échec".
L'an dernier, lors de la même cérémonie, Benoît XVI avait demandé de ne pas chercher à "satisfaire les demandes subjectives" pour "arriver à tout prix à une déclaration de nullité" du mariage.

Vous voyez vous le Nazearéen en train d'interdire ????? flower elephant study scratch
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MessageSujet: BRESIL : COMMENT L’EGLISE CATHOLIQUE A FORCE UNE FEMME A NE PAS AVORTER SON ENFANT HANDICAPE NON VIABLE...   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Mar - 9:56

BRESIL : COMMENT L’EGLISE CATHOLIQUE A FORCE UNE FEMME A NE PAS AVORTER SON ENFANT HANDICAPE NON VIABLE...
Par Golias
L’épisode se passe au Brésil. Une mère de famille brésilienne qui avait obtenu de la justice locale, le 10 février, la permission d’avorter le bébé anencéphale qu’elle portait, à dix semaines de gestation, a décidé finalement de renoncer à cette extrémité et de porter son enfant jusqu’à sa naissance. Cette décision tient en partie à la décision d’un juge du tribunal de justice de São Paulo qui a suspendu l’autorisation judiciaire. Mais aussi et surtout à l’ingérence dans cette affaire d’un évêque de Catanduva (territoire ecclésiastique concerné), Mgr Otacilio Luziano Da Silva, 57 ans.

Le prélat avait convoqué une commission de prêtres pour étudier le cas et tenter cette mère de famille de ne pas avorter. Une première intervention du curé, le P. Marcelo Delalibera, n’avait pas réussi à l ‘empêcher de saisir la justice dans un premier temps. Par contre, l’insistance de l’évêque s’est révélé payante pour lui.

Cette ingérence épiscopale dans des choix juridiques et d’abord de conscience peut légitimement choquer. Et ce d’autant plus qu’un enfant anencéphale a peu de chances de vivre au-delà de quelques mois. Heureusement osera-t-on dira, car ce malheureux bébé est généralement surd, aveugle et sans conscience ! Au demeurant, il est souvent mort-né, mais pas toujours.

Il faut savoir que la mobilisation de l’institution catholique au Brésil, et en particulier de ses représentants les plus conservateurs, contre toute forme de dépénalisation de l’interruption de grossesse, même pour des raisons clairement médicales et non de « confort » (terme au demeurant inacceptable et faux d’un point de vue existentiel) passe par une position intransigeante sur le cas des bébés anencéphales. Une ingérence de l’Eglise clairement inhumaine. Mais qui doit satisfaire le Vatican dont on sait qu’il entend peser de tout son poids sur les décisions prises par les législations nationales et les tribunaux civils, en « expert en humanité »(!). Les hommes ne seraient-ils donc pas adultes et dotés d’une conscience ?

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MessageSujet: Quand les catholiques partent à l'assaut des sex toys des Parisiennes   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Avr - 15:05

Quand les catholiques partent à l'assaut des sex toys des Parisiennes
De Dorothée MOISAN (AFP) – Il y a 4 heures
PARIS — A deux pas du Centre Pompidou, ce "Love shop" à la vitrine chic et discrète pourrait passer inaperçu. Situé tout juste en face de l'Eglise Saint-Merri, il obnubile pourtant certains catholiques qui ont décidé de saisir la justice afin de voir déguerpir ses provocants sex toys.
Créée en 2004 par Nicolas Busnel, l'enseigne "1969 - Curiosités désirables", propose dans ses boutiques de Paris et Marseille, ainsi que sur internet, des accessoires visant à "pimenter votre vie sexuelle, nourrir vos fantasmes et découvrir de nouvelles sensations dans un esprit convivial, sexy et terriblement gourmand".
Dirigées essentiellement par des femmes, les boutiques, conçues pour que l'on ose y entrer sans gêne, offrent lingerie haut de gamme, huiles de massages, vibromasseurs et autres jouets coquins, le tout dans une ambiance sexy et raffinée.
Seulement, pointent la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) et l'association CLER Amour et Famille, qui ont cité la société en justice, l'échoppe parisienne a pignon au 69 rue Saint-Martin, soit à 90 mètres de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri.
Or la loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, interdit "l'installation à moins de 200 mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique". Cette infraction est punie de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.
Sous leur présentation poétique et respectable, dénoncent les familles catholiques, ces boutiques d'un genre nouveau ne sont rien d'autre que des sex shops qui, rappellent-elles dans leur citation, vendent "des vibromasseurs, des boules de geisha, des chaînes anales, des +cockrings+ (anneaux de pénis, ndlr) vibrants ou non, et - plus largement- toute sorte d'objets à caractère pornographique".
Soucieuses de préserver la jeunesse et de stopper la vulgarisation de ces sex toys, les associations réclament chacune 10.000 euros de dommages-intérêts, ainsi qu'une condamnation pénale.
"Mais si on ferme ce magasin, cela signifie qu'on ne peut plus avoir de vente de sex toys à Paris! Il y aura toujours un établissement scolaire situé à moins de 200 mètres d'un tel magasin", s'indigne l'avocat de Nicolas Busnel, Me Richard Malka, en brandissant la liberté de commerce.
"Paris, poursuit le conseil, serait la première capitale occidentale à interdire la vente des sex toys! Tant qu'on y est, pourquoi ne pas interdire Sonya Rykiel et La Redoute qui elles aussi commercialisent ce genre d'objets?!"
En outre, estime le plaideur, le visage barré d'un large sourire, "on ne peut interdire aux Parisiennes l'accès aux sex toys!" A l'heure où, selon lui, "ces instruments de libération de la femme sont remboursés par la sécurité sociale en Suède et où 20% des Françaises les utilisent".
"Entre les gens qui lacèrent des tableaux et ceux qui cherchent à interdire les sex toys, on assiste à une tentative insupportable d'immixtion du religieux dans la société", conclut-il, agacé.
Interrogé par l'AFP, l'avocat des associations, Me Henri de Beauregard, a préféré ne pas s'exprimer. La date du procès sera fixée le 29 juin par la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
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MessageSujet: Des Catholiques disent « oui » aux analyses de genre dans les manuels scolaires   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Juin - 5:37

Des Catholiques disent « oui » aux analyses de genre dans les manuels scolaires de SVT
Christine Boutin a manifesté récemment son opposition à l’introduction des analyses de genre dans les nouveaux manuels scolaires de SVT (Sciences de la vie et de la terre). Elle relaie ainsi les inquiétudes des Associations Familiales Catholiques (AFC) et de la direction de l’Enseignement catholique, qui refusent que soit enseignée la construction culturelle de l’identité sexuée.

Le /Bulletin officiel/ du 30 septembre 2010 invite à interroger les « préjugés » et les « stéréotypes », ce qui est la base de toute démarche scientifique. Les manuels scolaires s’en font l’écho, plus ou moins habilement peut-être, mais leur orientation est juste : remettre en question ce qui est souvent présenté comme un destin biologique et qui se solde par l’enfermement des personnes dans les rôles hiérarchisés attribués aux deux sexes.

L’association FHEDLES ( Femmes et Hommes, Égalité, Droits et Libertés dans les Églises et la Société ) anime depuis dix ans un centre de recherche et documentation intitulé « Genre en Christianisme » qui a pour objet l’étude critique de la construction religieuse du genre et de ses modes d’influence dans la société civile. Nous affirmons que tous les catholiques ne partagent pas les inquiétudes et refus qui se font jour à propos des analyses de genre. Il est nécessaire que les jeunes comprennent l’origine des discriminations et des injustices entre les sexes.

Enseigner une anthropologie « naturelle » immuable est une imposture et disqualifier les théories du genre en les faisant passer pour une idéologie de l’indifférenciation est une malhonnêteté.

Celles-ci ne nient pas les différences biologiques des sexes mais les interprétations qui y furent attachées en d’autres temps et les conséquences injustes qui en demeurent.

Animé-e-s par la liberté et l’humanisme de l’Évangile, les membres de FHEDLES travaillent à libérer les femmes et les hommes de demain d’une condition uniforme et à leur permettre le plein épanouissement de leurs qualités humaines.

Communiqué de l’association FHEDLES (Femmes et Hommes, Égalité, Droits et Libertés dans les Églises et la Société) ** Le centre Genre en Christianisme ce sont 2000 ouvrages spécialisés consultables à la Bibliothèque du Saulchoir (43^bis rue de la Glacière 75013 Paris), des cycles de conférences (la prochaine le 22 juin à Paris sur les théologies féministes

et de libération), l’allocation d’une bourse de recherche .

Plus d’informations sur : www.fhedles.fr

Pour nous contacter : contact@fhedles.fr

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MessageSujet: Refus de la sexualité scientifique et de la science en général   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeMer 31 Aoû - 6:06

La théorie du genre redéfinit les différences sexuelles entre hommes et femmes de façon à ce qu’elles ne puissent pas être à l’origine de la constitution ou de la justification des inégalités sociales qui pourraient éventuellement en découler. C’est la culture, et non l’inné, qui serait créateur d’identité et créateur du système de genre. Mais son enseignement ne faire guère l’unanimité.

Déjà Christine Boutin, dans une lettre ouverte destinée au ministre de l’Education nationale, s’insurgeait contre l’intégration de cette théorie au sein des nouveaux manuels de SVT au lycée. Cependant, à présent, ce sont en plus pas moins de 80 députés UMP qui attaquent Luc Chatel sur ce point.



Ces derniers dénoncent notamment la publication de manuels scolaires qui définissent l’identité sexuelle des individus tout autant par le contexte socio-culturel que par leur sexe biologique, rapporte l’AFP. Ayant aussi écrit au ministre de l’Education, ces députés souhaitent voir disparaître des manuels de première la référence à la théorie du genre sexuel.

On peut ainsi lire dans cette lettre une remise en cause forte de la pertinence d’un tel apprentissage : « Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels », rapporte l’AFP.

Et d’épingler un manuel scolaire publié par Hachette dans lequel on peut ainsi découvrir ce passage : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre ».
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MessageSujet: Un prêtre de Pornichet et de la Baule (Loire-Atlantique) a perdu son titre de curé parce qu’il ne respectait pas le célibat   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Sep - 6:52

Un prêtre de Pornichet et de la Baule (Loire-Atlantique) a perdu son titre de curé parce qu’il ne respectait pas le célibat, selon la radio RTL. Il partageait depuis 11 ans sa vie avec une femme dénommée Michelle. Une lettre anonyme adressée à l’évêché l’a finalement dénoncé. Le Père Rémy dénonce une église "restée dix siècles en arrière dans cette question-là".

"Aujourd'hui je crois que c'est parce que j'ai été franc depuis tout le temps que la sanction me tombe dessus. Il y avait encore un peu partout des prêtres mariés jusqu'en 1450. Ce que j'ai sur la patate c'est que l'Eglise elle est restée dix siècles en arrière dans cette question-là», s’insurge le prêtre, qui se justifie en disant avoir eu "des besoins d'affection, des besoins de corps à corps, des besoins de solidarité avec le monde féminin".

"La relation se passait comme un homme et une femme qui se rencontrent et qui s'aiment", explique quant à elle sa compagne, qui avoue avoir "réfléchi au début". "C'est une relation qui est née et qui a évolué", ajoute-t-elle.

"Tout le monde le savait", détaille le journaliste de RTL, en ajoutant qu'un mariage n'est pas prévu pour l'instant.
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MessageSujet: Pas de mariage à durée déterminée   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Oct - 6:27

Mexico invente le mariage à durée déterminée

SOCIÉTÉ – Anticiper la rupture d'une union : l'idée, à l'étude à l'Assemblée mexicaine, suscite la colère de l'Eglise.
Par Louise Couvelaire

L'histoire ne fait pas rire l'Eglise catholique. Le vendredi 30 septembre, à Mexico City, la capitale du Mexique, les députés du Parti de la révolution démocratique, de gauche, ont proposé de voter à l'Assemblée du district fédéral, une loi visant à établir des contrats de mariage à durée déterminée. Ce texte permettrait de délivrer une licence de mariage temporaire aux nouveaux époux et leur imposerait de s'engager pour une durée minimale de deux ans. Il leur serait également demandé de donner une estimation de la durée de leur union et de signer un contrat prénuptial détaillant la répartition des biens en cas de séparation, le montant de la pension alimentaire, les modes de garde des enfants et éventuellement la religion dans laquelle ils seront élevés. Si les amoureux souhaitent rester mariés après cette période de probation, ils pourraient alors renouveler leur engagement. Dans le cas contraire, l'union prend fin et le contrat s'applique. Sans avoir à se présenter devant un juge.


Leonel Luna, député co-auteur de ce projet de loi, a expliqué son intention à la presse : « Eviter le processus douloureux du divorce qui est souvent long et difficile. » Et surtout, faire diminuer le taux de divorces. « Au bout des deux ans, si cela ne fonctionne pas, le contrat arrive à son terme, c'est tout. Inutile de divorcer », a déclaré le député. Il offre, en quelque sorte, une porte de sortie, rapide et sans douleur. A Mexico, près d'un mariage sur deux se solde par un échec, dans 90% des cas dans les deux années qui suivent l'union. De nombreux couples choisissent d'ailleurs de refaire leur vie sans passer par la case « divorce ». Créant souvent des situations - légales et familiales - inextricables. Déterminer en amont les modalités de ce mariage à l'essai permettrait donc d'épargner - y compris aux tribunaux, débordés -- une procédure pénible et coûteuse en cas de séparation. Cette loi prévoit également une formation obligatoire destinée à familiariser les futurs mariés avec tous les aspects pratiques de la vie en couple.


Après le Brésil, le Mexique est le pays qui compte le plus grand nombre de fidèles catholiques au monde. Une fois encore, le maire de la capitale, Marcelo Ebrard, qui soutient cette loi, s'attire les foudres de l'Eglise. Il avait milité pour la légalisation de l'avortement dans certains cas et, en 2009, pour celle des unions homosexuelles. Une première en Amérique latine. « Cette réforme est absurde, a déclaré le Père Hugo Valdemar, porte-parole du diocèse de Mexico. C'est contraire à la nature du mariage... Irresponsable et immoral. » Les Mexicains, eux, ont accueilli la nouvelle plutôt favorablement. C'est du moins ce qu'indiquent les premiers sondages. La loi pourrait être votée dès la fin de l'année.
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MessageSujet: jusque dans son approche éducative   Le refus de la sexualité - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 3:54

Costa Rica: l'Eglise proteste contre une éducation sexuelle "hédoniste"
Créé le 29-08-2012 à 23h25 - Mis à jour à 23h25
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L'Eglise catholique du Costa Rica a vivement critiqué mercredi les cours d'éducation sexuelle jugés "hédonistes" que le gouvernement doit mettre en place dans les lycées dès 2013, et appelé les parents d'élèves à empêcher leurs enfants d'y assister.

La Conférence épiscopale costaricienne a déploré dans un communiqué la dimension "hédoniste" du programme "Education complète sur l'affectivité et la sexualité", pensé par des spécialistes de plusieurs disciplines sous l'égide du ministère de l'Education publique.

Les évêques ont notamment protesté contre l'absence de mention à Dieu dans le programme, contrairement au terme "plaisir" qui est le plus souvent utilisé selon eux.

"Loin d'une prétendue éducation intégrale, le programme proposé manifeste une préférence déclarée pour une approche ouvertement hédoniste", ont critiqué les ecclésiastiques, appelant même les parents d'élèves à ne pas envoyer leurs enfants à ces cours.

L'évêque Jose Francisco Ulloa, vice-président de la conférence épiscopale, est allé jusqu'à qualifier mercredi ce programme d'"érotique", dans un entretien accordé à la radio ADN.

Face à ces attaques virulentes, le ministre de l'Education Leonardo Garnier a quant à lui estimé qu'il serait scandaleux d'intégrer une dimension religieuse dans l'enseignement public. Selon lui, Dieu n'est cité dans aucune des matières enseignées dans l'enseignement secondaire costaricien, et cela doit rester le cas.

Cette initiative du ministère de l'Education vise à freiner une tendance à la hausse des grossesses de collégiennes au Costa Rica, pays à 85% catholique où cette religion est officielle.

La donnée officielle la plus récente date de 2009, année au cours de laquelle près de 600 jeunes filles âgées d'entre 9 et 14 ans sont tombées enceintes.
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