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MessageSujet: Le bidonnage continue   Le bidonnage continue Icon_minitimeMer 19 Aoû - 9:35

Après les sondages et le malaise de la marquise à talonnettes

La supercherie du supermarché : une «claque» pour Luc Chatel

Le ministre qui engage, devant les journalistes, une discussion amicale et flatteuse avec des clientes de supermarché... Des clientes qui s'avèrent être des militantes UMP. La pratique est ancienne. Retour en arrière.

5

Excès de zèle de sympathisants ou communication réglée comme du papier à musique ? La question est posée après la visite, lundi, du ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, dans un supermarché de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). Une promenade ministérielle anodine à la veille de la rentrée des classes. Le ministre est venu parler des «essentiels» de la rentrée, ces fournitures scolaires vendues à bas prix.

Déambulant dans les rayons, sous les objectifs d'une batterie de caméras et les yeux d'une cohorte de journalistes, Luc Chatel interroge des mères de famille au chariot visiblement bien remplis. Toutes sont agréablement surprises et satisfaites de l'opération. Carton plein pour le ministre? Trop beau pour être vrai. «C'était vraiment le hasard», commentera Luc Chatel.

Un «hasard» qui interpelle alors des journalistes présents sur les lieux. La supercherie du supermarché est révélée ce mardi matin sur les ondes par France Inter. Ce qui apparaît comme une visite de routine ne serait en fait que pure mise en scène. L'une des mères de famille est une sympathisante UMP, assure la radio, venue de l'une des fédérations avoisinantes gonfler les rangées du supermarché quelque peu vide, à 11 heures du matin un 17 août. On appelle ça assurer la «claque».
Morano et le «client idéal»

Ce n'est pas la première fois que l'UMP est dénoncée pour avoir utilisé de tels stratagèmes. On se souvient de Nadine Morano, alors secrétaire d'Etat à la Famille lors d'un déplacement ministériel dans un supermarché à Marseille pour le lancement médiatique de la nouvelle allocation de rentrée scolaire (ARS). C'était il y a un an presque jour pour jour, elle était tombée sur le «client idéal». En réalité, un proche du député UMP Richard Maillé... Les caméras de Rue 89 étaient là.
Débarquement d'umpistes

Dans un autre registre, mais tout aussi symptomatique d'une mise en scène bien orchestrée, le Canard Enchaîné dans son édition du 10 juin, rapportait qu'aux cérémonies du débarquement du 6 juin, un seul laisser-passer était nécessaire pour venir saluer dans le centre-ville de Caen l'arrivée de Barack Obama : «La carte de l'UMP». «Au centre de Caen, nul n'a le droit d'accueillir Obama, excepté les encartés UMP, triés. Etre militant sarkozyste, c'est le sésame obligatoire. Et foin de bonne éducation. Car voilà la claque UMP qui offre un splendide spectacle à Obama. Huant Philippe Duron, le maire socialiste de Caen, criant son enthousiasme à Sarko...», rapportait la journaliste Dominique Simonnot. Les exemples sont nombreux de «bidonnages» politico-médiatiques. Et dans le rôle de l'acteur, on retrouve souvent les mêmes.

Lors d'un déplacement à la Réunion en février 2007, Nicolas Sarkozy qui n'était alors que le ministre de l'Intérieur, avait eu droit aux fastes des superproductions. Libération était présent. «Le maire [de Saint-Paul] lui avait organisé une fiesta totalement articficielle, mais remarquable d'un point de vue mise en scène pour engranger des images. Tout était en carton-pâte sur la carte postale : les militants avaient été amenés en bus avec leurs enfants, les groupes de musiciens malgaches et tamouls sur son parcours en front de mer dûment rémunérés», écrivait, le 17 février 2007, Antoine Guiral, journaliste à Libération.
Payés pour écouter

Le site de critique des médias, Acrimed, avait quelques années auparavant, mis en exergue ces pratiques, avec une fois encore Nicolas Sarkozy en guest star. En mai 2003, une opération de communication «24 heures pour sauver 24 vies» tourne au pastiche : 500 personnes sont payées pour écouter un discours de Sarkozy sur la sécurité routière.

Dans un communiqué, des figurants de cette mascarade expliquent à Acrimed : «Intermittents du spectacle, nous avons été engagé pour un contrat de figuration de deux heures. On nous avait annoncé que nous travaillerons pour un clip. Il s'agissait en réalité d'une opération pour la sécurité routière (...) Dès la signature de nos contrats, on nous a demandé de nous allonger et d'observer une minute de silence. Puis, la dernière demi-heure, les ministres Nicolas Sarkozy et Gilles de Robien sont apparus et ont entamé un discours. Nous sommes donc fondés à dire que le public de Nicolas Sarkozy était payé pour écouter.»

Une histoire qui rappelle étrangement un autre bidonnage. En 1990, Olivier Stirn, ministre «centriste» chargé du tourisme dans le gouvernement Rocard, avait rémunéré des figurants pour assurer la «claque» lors d'un colloque dans lequel intervenaient plusieurs personnalités politiques. Après ces révélations, Stirn avait été contraint et forcé... de claquer la porte.

( in libé)


Dernière édition par Admin le Dim 30 Aoû - 6:01, édité 1 fois
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MessageSujet: scarpia le roi du bidon   Le bidonnage continue Icon_minitimeSam 29 Aoû - 14:53

ercredi 26 août, Nicolas Sarkozy a livré son discours de politique étrangère aux ambassadeurs de France réunis à l'Elysée. Il avait placé sa rentrée sous le signe de la détermination. Mercredi, le Monarque français a joué les donneurs de leçon tous azimuts, sans modestie ni diplomatie. Une tonalité curieuse pour celui qui est devenu, en un temps record après son élection, l'ami des dictateurs « utiles » de la planète.

Sarkozy accuse l'Amérique
Dès la première phrase de son discours, le ton est donné. Sarkozy flingue son ami Bush : « Le 15 septembre 2008, un an après le début de la crise des « subprimes », le monde entier a été projeté au bord du précipice par la décision des autorités américaines de laisser tomber la banque Lehman Brothers. Une décision, je le rappelle, prise alors sans aucune concertation avec les principaux partenaires des Etats-Unis ». Le président français accuse les Etats Unis d'alors d'avoir précipité le monde dans la crise, sans régulation ni prévention. On se rappelle l'éloge des « subprimes à la française » que le même Sarkozy avait dressé il y a à peine 2 ans.

Pourtant, le même Sarkozy justifie, une nouvelle fois, l'intégration de la France au sein du commandement militaire de l'OTAN : « Et qui peut penser qu’une France en dehors aurait plus d’influence qu’une France à l’intérieur ? » Il argumente également en faveur de l'intervention militaire en Afghanistan, se félicitant de la tenue des élections (« la campagne électorale s’est bien déroulée, en dépit des pires menaces. En votant, les Afghans ont dit non à la barbarie et au terrorisme »). Lui a-t-on dit que 7 Afghans sur 10 ne sont pas allés voter ?

Sarkozy abuse de l'autosatisfaction
Le « Je » domine comme souvent dans son discours : A l'écouter, c'est grâce à lui si le monde a évité la catastrophe, en organisant des rencontres internationales, jusqu'au G20 de Pittsburgh à la fin du mois de septembre : « dès le 23 septembre 2008, à la tribune des Nations Unies, au nom de l’Europe, j’ai proposé la tenue d’un sommet des principaux dirigeants mondiaux. Cinq semaines plus tard, c’était le sommet de Washington ; cinq mois plus tard, c’était le sommet de Londres ; et fin septembre, ce sera Pittsburgh ». Sans rire, Sarkozy oublie combien il est resté tétanisé dix longs jours de septembre, après la faillite de la banque Lehman Brothers le 15 septembre. Rappelez vous sa réaction forcée, mardi 16 septembre, le lendemain du premier krach : pressé par un journaliste de réagir au krach de la veille, il prétexta « une petite nuit », occupé qu'il était à « faire libérer » deux otages français en Somalie dans la nuit de lundi à mardi. « J'aurai l'occasion de m'exprimer sur le sujet dans les jours et les semaines qui viennent ». La semaine suivante, à New York, il se contente de fustiger les excès de la finance mondiale, sans proposer de concertation internationale particulière, puis, à Toulon, il promet la garantie de l'Etat aux banques et épargnants français. Près d'un an plus tard, le Monarque français n'a donc ni gêne, ni mémoire pour se présenter, sans rire, comme le sauveur de l'économie mondiale. Ainsi sur les paradis fiscaux, « à Washington, la France avait été absolument la seule à se battre sur ce sujet ». On objectera que, primo, les paradis fiscaux n'ont rien perdu de leur avantage fiscal (seuls des engagements de transparence des placements privés ont été obtenus), et, deuxio, la Sarkofrance a joué la carte du bouc-émissaire pour éviter de parler relance économique, toute épuisée financièrement qu'elle était par des cadeaux fiscaux à répétition.

Sarkozy réécrit l'histoire à son compte
Le ralentissement économique n'est pas né le 15 septembre 2008 avec la faillite de Lehman Brothers. En France, comme ailleurs, la situation de l'emploi a commencé à se dégrader dès avril 2008, avec la chute du marché de l'intérim, signe annonciateur, et l'envolée des prix de l'énergie depuis 2001 et jusqu'à l'été 2008.

Ce discours fut tel une pièce de théâtre, un one-man-show où Sarkozy a pu réécrire l'histoire, exagérer son importance, mettre en scène sa détermination. Il use et abuse de termes durs, parfois violents (scandale, tribunal, tabou).
Sur l'Iran ou les bonus, le rôle de la France ou le réchauffement climatique, Sarkozy théâtralise au maximum ses propos : « la France sera intraitable » ou : « Je n’oublierai jamais les nuits blanches où l’on devait trouver, avant l’ouverture des marchés, des dizaines de milliards pour sauver telle banque ou tel pays de l’effondrement. Les choses sont parfaitement claires dans mon esprit ». Ou encore : « Si un partenaire est en désaccord avec nous, qu’il le dise devant le tribunal de l’opinion publique internationale et devant le tribunal de sa propre opinion ». Son auto-mise en scène de président « en charge » se loge dans chaque paragraphe de son discours : « A chaque instant, au moment de prendre chaque décision, je me pose la même question : le choix que je suis en train de proposer aidera-t-il la France et les Français à sortir de la crise plus forts ? » Si l'Europe a « bien » réagi à la crise, c'est grâce à « l’amitié qui me lie à Angela Merkel », explique encore Sarkozy. Ou écoutez donc ce modèle du genre narcissique : « Moi, j’étais fier de l’Europe lorsque, à notre initiative, à Genève, l’Europe a quitté la salle lorsque le Président Ahmadinejad a prononcé un discours inacceptable ».

Moi, moi, moi.

Sarkozy pose un ultimatum au G20
« Je n’accepterai pas que ceux qui nous ont plongés dans la crise la plus grave depuis 1930 soient autorisés à recommencer comme avant. La France ne l’acceptera pas. Chacun devra prendre ses responsabilités et mettre ses actes en accord avec ses propos ». Les propos se font plus clairs, quand il évoque « le scandale des bonus ». Il ne ment pas quand il promet que « la France appliquera sans attendre les règles les plus strictes qui existent sur le domaine international en matière de bonus, sans attendre que les autres les appliquent ». Mais on pourrait pleurer quand on étudie ces fameuses règles « strictes » : maintien du bouclier fiscal, absence de plafonnement, poursuite des pratiques de bonus. Sarkozy toilette un système vicié et crie à l'exemplarité de sa démarche... A Pittsburgh, Sarkozy souhaite que le G20 adopte les nouvelles règles françaises (i.e. l'étalement du versement des bonus sur 3 ans), qui sont largement inspirées des mesures proposées par la FSA britannique pour la City de Londres il y a 15 jours déjà, et s'engage sur de nouvelles règles comptables et « la prévention par le FMI des risques systémiques » (comme l'endettement de certains pays). Il promet qu'il ira « même poser la question de la limitation du montant des bonus ». Incroyable ! Cela fait un an qu'on en parle et qu'en en souffre !

S

Le monde est politiquement instable. C'est l'évidence depuis la fin de la guerre froide. Mais Sarkozy n'est pas inquiet par la prolifération du nucléaire civil. Il n'y voit qu'une alternative indispensable à l'épuisement programmé des énergies fossiles : « Répondre au défi énergétique mondial, c’est aussi favoriser l’accès au nucléaire civil, ce n’est pas un sujet tabou. Il n’y aura pas de solution aux problèmes énergétiques mondiaux sans un juste partage du nucléaire civil ». Il se félicite même qu'une soixantaine de pays aient manifesté leur intérêt pour cette « voie d'avenir ». Compte-t-il l'Iran, la Corée du Nord, et la Libye dans ces nouveaux convaincus ? En matière d'écologie, le président français plaide pour l'invention d'une « nouvelle croissance, dé-carbonée ». Exit toute réflexion sur la décroissance et notre modèle de consommation. La Sarkofrance cherche à changer de combustible, pas de modèle.

Sarkozy récidive avec l'Iran
Alors que Clotilde Reiss est accusée par l'Iran d'avoir participé au mouvement de contestation de l'élection présidentielle de juillet dernier, le président français traite les dirigeants iraniens de menteurs : « Ce sont les mêmes dirigeants, en Iran, qui nous disent que le programme nucléaire est pacifique et que les élections ont été honnêtes. Qui peut bien les croire ? » Dans le même discours, Sarkozy félicite la Chine, pour sa réponse à la crise (« La Chine, et il convient de lui rendre hommage, a su réagir vite et fort en allumant un nouveau moteur de sa croissance »), et la Syrie, pour la « relation constructive » nouée avec la France. La Chine et la Syrie sont des dictatures utiles en Sarkofrance.

Péremptoire, narcissique et violent, Sarkozy n'a pas changé.

Ami Sarkozyste, où es-tu ?

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MessageSujet: Les sondages bidons de l'Elysée   Le bidonnage continue Icon_minitimeJeu 5 Nov - 16:17

Le grand nettoyage. Pris en faute par la Cour des comptes il y a près de quatre mois sur ses manies en matière de sondages, la présidence de la République a décidé de rendre publique le nombre et les montants des enquêtes d'opinion payées en 2008 et 2009. Les documents que Libération.fr publie en exclusivité, sont présentés aujourd'hui dans un rapport du député PS Jean Launay en commission élargie à l'Assemblée nationale.
De gros budgets sondages... à la baisse

Les deux listes détaillent la répartition des budgets «études et sondages» de la présidence de la République: 3,282 millions d'euros en tout pour 2008 et près de 1,989 million prévus pour 2009 (1,724 million déjà dépensés au 29 octobre).

Trois acteurs se partagent le gâteau: le conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, via ses cabinets de conseil Publifact et Publiopinion (1,474 million en 2008 et 963 520 euros prévus pour 2009); l'institut de sondages Ipsos (889 824 euros en 2008 et 358 963 euros pour 2009) et un autre cabinet de conseil, GiacomettiPéron, de l'ex-dirigeant d'Ipsos, Pierre Giacometti, aujourd'hui conseiller auprès du président de la République (723 580 euros en 2008, 665 574 euros prévus en 2009).
Patrick Buisson et le chouchou Opinion Way

Le plus gourmand, c'était lui: Patrick Buisson, conseiller opinion de Nicolas Sarkozy. Désormais patron de la chaîne Histoire, filiale de TF1, l'homme est un ancien directeur du journal d'extrême-droite Minute, passé ensuite par Valeurs actuelles et LCI. Son principal fournisseur: l'institut Opinion Way. Près d'1,1 million d'euros pour 110 études facturées en 2008 à l'Elysée (24 autres études vendues près de 243 000 euros concernaient des sondages Ifop, BVA, CSA et Isama).

Depuis juillet, les dirigeants d'Opinion Way ne cessent de répéter qu'ils ont vendu l'an passé pour environ 190.000 euros d'études au cabinet de Patrick Buisson. Par conséquent, en 2008, rien que sur les sondages achetés à Opinion Way, Publifact a réalisé un bénéfice de près de 910 000 euros, soit une marge de 83%... Sollicité par Libération, Patrick Buisson a refusé de répondre pour justifier de ces sommes.

Une gratification difficile à justifier surtout qu'en juillet, la Cour des comptes a mis en doute la plus-value apportée par ce dernier. Les magistrats avaient révélé que les 41 sondages Opinion Way de type Politoscope facturés 392 288 euros par Publifact à l'Elysée ne faisaient apparaître «aucune différence» avec le baromètre du même nom publié par LCI et Le Figaro.

Pris le doigt dans le pot de confiture, l'Elysée assure avoir arrangé les choses. La liste 2009 montre que Patrick Buisson a arrêté de vendre des Politoscopes (à 9568 euros pièce) depuis le mois de mars. Selon Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, depuis juillet, Patrick Buisson ne touche plus que 10 000 euros nets par mois pour ses prestations de conseil et ne s'occupe plus des sondages, «à sa demande».

Cette fonction relève désormais du directeur de la stratégie au Château, l'ex-publicitaire Jean-Michel Goudard. Reste que selon la liste 2009, Buisson, via sa nouvelle société Publiopinion, a continué a vendre à l'Elysée une dizaine de «baromètres» jusqu'à début septembre et vendus entre 9568 et 11 960 euros chacun.
Le gros lot d'IPSOS

L'autre larron à se tailler la plus grosse part du gâteau élyséen est l'institut Ipsos: 889 824 euros reçus en 2008 pour seulement 15 études, 357 963 euros pour 11 enquêtes jusqu'en juillet 2009. Loin derrière, on retrouve CSA (9 études pour un total de 56 810 euros), TNS-Sofrès (4 études pour 38 272 euros) et Ifop (4 études pour 9448 euros). Pour Ipsos, des enquêtes «baromètre confidentiel – image et action du Président» ont été vendues en moyenne 70 564 euros pièce pour un record à 81 328 euros. Des prix jugés astronomiques par le milieu.

D'autant que l'intitulé ressemble fortement au baromètre Ipsos-Le Point «Image de l'action du Président de la République», publié chaque mois. «Cela n'a absolument rien à voir, défend Jean-François Doridot, directeur général d'Ipsos. Pour Le Point, il s'agit d'une seule question sur le Président de la République. Pour l'Elysée, les questionnaires sont beaucoup plus longs, se déclinent sur une vingtaine ou une trentaine de domaines différents et nous apportons ensuite une synthèse et toute une série d'évolutions d'un mois à l'autre.»

Depuis le printemps, Ipsos réalise cette enquête dans le cadre du «baromètre de l'exécutif» commandé par le Service d'information du gouvernement (SIG). Un des sept marchés attribués en avril par cet organisme dépendant de Matignon et disposant, depuis 2009, d'un budget conséquent: 3,9 millions d'euros pour «analyse de l'opinion et des médias». Coïncidence ou pas, ces sept marchés ont été remportés par les mêmes instituts qui travaillaient en 2008 avec l'Elysée.
Les chers conseils de Giacometti

Troisième gagnant de l'affaire: l'ex-directeur d'Ipsos, Pierre Giacometti. Via sa société de conseil GiacomettiPéron, il a empoché près de 724 000 euros en 2008 et touché au total 665 974 euros pour des «activités de conseil» et de «stratégie politique». Le «périmètre» de son contrat ayant été revu à la baisse en mars pour des «raisons confidentielles», sa société touche désormais 43500 euros nets par mois.

L'ex-sondeur se défend d'avoir pu orienter les choix en sondage de l'Elysée vers ses anciens collègues d'Ipsos: «Il peut m'arriver de donner mon avis (...) mais je ne suis pas en lien direct avec les instituts, explique Pierre Giacometti. Je ne fais pas de recommandations régulières et fréquentes d'Ipsos à l'Elysée.»
Des sondages dans tous les sens...

Outre toute une floppée de «baromètres» (sur les «déplacements et initiatives du Président» ou sur «la confiance et l'actualité»), on retrouve dans ces listings toute une série de sondages divers commandés sans appels d'offres: «les déçus de Nicolas Sarkozy» (9568 euros), «la création d'une nouvelle promotion dans l'ordre de la légion d'honneur» (4784 euros), «la suppression du jour férié du 8 mai» (2392 euros), «l'observation d'une minute de silence dans les établissements scolaires en hommage au dernier poilu» (7176 euros).

Au vu des thèmes de plusieurs d'entre eux – «le climat politique en Ile-de-France» (15 548 euros) ou «le premier tour des élections municipales» (11 960 euros)–, on peut s'interroger sur la pertinence des commandes par le biais de l'Elysée et non du SIG.

Pour preuve, depuis 2009, ce type de sondages n'a plus lieu au Château. Avouant ces «anomalies», l'Elysée a lancé mi-octobre un appel d'offre pour trois «lots» et des enquêtes concernant exclusivement la mesure de «l'action de la présidence de la République».
Toujours pas de commission d'enquête

«Ce n'est pas tant que l'Elysée commande des sondages, a expliqué, sur LCI, Didier Migaud, président (PS) de la commission des finances, c'est tout le processus de fabrication de l'opinion, notamment en certaines périodes tout à fait particulières, juste avant les élections» qui pose problème. Donnant quitus à l'Elysée pour faire preuve de transparence, le député (PS) Jean Launay, rapporteur spécial de la mission Pouvoirs publics, compte bien «demander au gouvernement si ces dépenses ne sont pas reportées sur le budget du SIG».

Depuis juillet, le groupe socialiste à l'Assemblée nationale demande la convocation d'une commission d'enquête parlementaire sur le sujet. Depuis la dernière réforme constitutionnelle, l'opposition peut demander, une fois par session ordinaire, la mise en place d'une telle commission. Pour s'y opposer, la majorité doit réunir 3/5e des députés (contre une majorité simple avant la réforme), ce dont ne disposent pas l'UMP et le Nouveau Centre.

Problème: pour lancer la procédure, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP) doit s'assurer auprès de la Garde des Sceaux qu'il n'y a pas de poursuites judiciaires en cours sur le sujet. Or, selon le Canard Enchaîné, son courrier, envoyée le 5 août, est toujours sans réponse. Le temps sans doute que l'Elysée et Patrick Buisson aient mis de l'ordre dans leurs comptes...
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MessageSujet: La soi disant présence au mur : ou quand Scarpia essaye de refaire l'histoire   Le bidonnage continue Icon_minitimeMar 10 Nov - 6:04

Chute du Mur: la bande à Sarko se prend les pieds dans le tapis

Les témoignages affluent et ne se ressemblent pas. Interrogés pour tenter de confirmer les souvenirs élyséens, plusieurs protagonistes de l'époque s'égarent dans leurs explications.


Cela vire à la cacophonie. Pour tenter de confirmer la présence de Nicolas Sarkozy le 9 novembre 1989 à Berlin, lors des premières heures de la chute du Mur, plusieurs témoins mentionnés dans l'affaire y vont de leur témoignage. Au risque de s'emmêler les pinceaux.

François Fillon, d'abord. Le premier ministre, déjà pris en flagrant délit de témoin fantôme, semble être victime de pertes de mémoire. «J'étais à Berlin depuis le 7 novembre, je participais à un colloque organisé à la fois par l'Allemagne de l'ouest et l'Allemagne de l'est sur les relations est-ouest», explique-t-il ce lundi. Mais les archives de l'Assemblée nationale (voir page 14 du PDF) disent le contraire: Fillon, alors député membre de la commission de la Défense, intervient le mardi 8 novembre dans l'hémicycle.
Dons prémonitoires

Autre homme politique à s'aventurer dans des justifications hasardeuses, Jean-Jacques de Peretti, alors membre du comité exécutif du RPR. Aujourd'hui maire de Sarlat (UMP), Peretti s'éloigne franchement de la version «officielle» détaillée par Philippe Martel (alors en charge de l'international au RPR), selon laquelle Sarkozy et Juppé ont eu vent des événements le 9 novembre au matin, et qu'ils ont alors loué un avion privé pour se rendre à Berlin.

Un récit dans lequel les dons prémonitoires de Peretti impressionnent: «On avait été informés du moment où cela allait se passer. C'était Juppé qui avait eu un contact. On était (avec lui) à une réunion du RPR et on s'est dit qu'il fallait à tout prix faire quelque chose. On a bouclé l'opération dans les 48 heures».
Voyage organisé

Soucieux de précision, Peretti explique ensuite dans un deuxième entretien à l'AFP qu'il ne tenait pas ses informations de Juppé, mais bien de Philippe Martel. En revanche, concernant le mode de transport utilisé pour se rendre à Berlin, il est formel: «On y était le soir du 9. On a dû partir dans l'après-midi à mon avis. On a pris le train pour y aller et on a dormi là-bas. Il y avait Philippe Martel, Sarko, Juppé et moi». Pas d'avion privé donc, mais bien un voyage en train, qui dure à l'époque plus d'une douzaine d'heures.

La suite des aventures du quatuor semble même relever du voyage organisé. «On a été pris en main par les autorités qui nous ont amenés à l'endroit ou le mur était tagué. On nous a donné des pioches, on a pioché et chacun a ramené une petite mallette de bouts du mur de Berlin que j'ai conservés. On est allés à Check Point Charlie où c'était la fête. Il y avait des projecteurs installés partout braqués sur le mur et les gens avaient des pioches. C'était une ambiance surréaliste»

Dernière information: «On a fait une virée à la mairie où on a rencontré le maire Walter Momper. On a des photos avec lui», explique Peretti. Pas de chance, cette info a aussitôt été démenti auprès de l'AFP par Werner Kolhoff, ancien chargé de presse de Walter Momper.
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MessageSujet: Une société où l'on fait semblant   Le bidonnage continue Icon_minitimeMar 24 Nov - 16:18

duc: Les mille et une raisons de manifester

Luc Chatel avait promis le dialogue et au début cela lui avait plutôt réussi. Mais aujourd'hui toute une partie du monde de l'Education ne le croit plus, dénonce des réformes imposées et un simulacre de consultations. Il affronte ainsi sa première grande mobilisation qui sonne comme un avertissement. Retour sur les principaux motifs de mécontentement.

Manif à Nice le 24 nov 09 (reuters)

- La réforme de la formation des enseignants, ou masterisation C'est l'un des grands sujets qui cimente les différentes organisations: toutes la jugent mauvaise. On ne compte plus les prises de position. Pour le supérieur, cela va de la Conférence des Présidents d'Université (CPU) au Snesup-FSU et à Autonome Sup (plutôt à droite) en passant par SLU (Sauvons l'Université), SLR (Sauvons la Recherche), les étudiants de l'Unef, etc. Pour l'enseignement scolaire, même si les critques sont parfois divergentes, il y a une quasi unanimité contre, des syndicats de la FSU comme le Snes (pour le secondaire) et le Sniupp (pour le primaire), de l'UNSA, du Sgen-CFDT, etc.

Le sujet est potentiellement plus explosif. Avec la réforme du statut des enseignants-chercheurs, il avait été au coeur de la contestation universitaire de l'an dernier. Devant la mobilisation, les deux ministres concernés - outre Luc Chatel, Valérie Pécresse à l'Enseignement supérieur et la Recherche - avaient dû reculer et accepter de la reporter. Cela avait d'ailleurs été l'un des succès la plus tangibles du mouvement.

Les deux ministres ont rendu leurs arbitrages sur les questions-clé qui restaient en suspens. Et cela a provoqué un tollé. Pour résumer, les concours seront en seconde année de master (le M2). Les épreuves écrites pour l'admissibilité, en début d'année, seront disciplinaires. Les épreuves orales pour l'admission, en fin de M2, porteront plus sur le métier. Les stages seront réduits. L'étudiant qui a réussi à la fois son concours et son master ne sera plus l'anné suivante un fonctionnaire-stagiaire en alternance dans des classes et en formation en IUFM. Il sera nommé directement dans une classe avec juste un peu de soutien professionnel.

La critiques portent d'abord sur la place du concours. En deuxième année de master, l'étudiant va se retrouver à devoir préparer son mémoire, bachoter son concours, faire des stages si possible. Une année extrêmement lourde... Du coup, les masters risquent d'être dévalorisés.

Toujours selon les critiques, les concours privilégient trop la partie disciplinaire et réduisent à la portion congrue la formation professionnelle. Les IUFM disparaissent en plus dans la réforme. Et que deviennent les "reçus-collés" (qui ont leur master mais pas le concours, ou l'inverse) ? Les syndicats ne croient guère aux possibilités de reconversion promises par les ministres Enfin le rallongement des études avec la suppression de l'année de stage payée après le concours risque de réduire la mixité sociale des futurs enseignants.

- Les suppressions de postes - 16 000 encore en 2010 - continuent de nourrir la grogne. En 2010, Luc Chatel bénéficie de la mise en place la "masterisation" qui permet, de fait, la première année d'économiser des postes. Du coup, il limite la casse. Mais en trois ans, on arrive à plus de 40 000 postes supprimés. Et cela devrait se poursuivre, alors que les enfants du baby boom du début des années 2000 vont arriver au collège.

- La réforme du lycée. Les ultimes arbitrages du ministre ont été plutôt mal accueillis. Mais sur ce sujet le front syndical est sérieusement fissuré. Le ministre s'en est d'ailleurs félicité à l'occasion de la mobilisation d'aujourd'hui. Le Sgen-CFDT et le SE-Unsa notamment, favorables à une réforme de fond, reconnaissent des avancées. Mais le Snes tempête.

Surtout les représentants de deux disciplines sont montés au créneau. Les professeurs de SES (Sciences économiques et sociales) s'estiment les grands sacrifiés de la réforme. Leur matière était jusqu'ici un enseignement de détermination de 2 heures 30 par semaine en seconde (dont une demie heure en classe dédoublée). Elle devient un enseignement "d'exploration" d'1 heure 30, en concurrence avec une nouvelle matière "Economie appliquée et gestion". Les profs de SES, qui appellent aussi à une mobilisation le 2 décembre, ont bien dautres griefs. Nous y reviendrons dans une note à part.

Les enseignants d'histoire-géographie protestent, quant à eux, contre la suppression de leur discipline parmi les matières obligatoires en terminale S. L'histoire-géo y devient en effet optionnelle. Elle figure désormais parmi les matières anticipées du bac en fin de première.

- La revalorisation. C'est un vrai serpent de mer dans l'Education. Xavier Darcos l'avait déjà promise. A peine arrivé Luc Chatel, jugeant que les profs étaient vraiment mal payés, s'y est attelé. Mais les premières propositions ont déçu, d'autant que les enseignants estiment qu'on leur demande toujours plus.

On pourrait citer bien d'autres sujets de mécontentement: l'assouplissement de la carte scolaire et ses effets négatifs, avec la ghettoisation accrue de certains établissements, la mise en place du dixième mois de bourse qui ne profitera finalement pas à tous les étudiants boursiers, etc.

Le déroulement de la journée sera en tout cas suivi de près: il s'agit de savoir si une mobilisation peut reprendre, à l'approche des régionales où le gouvernement aura besoin de toutes ses énergies pour gagner.
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MessageSujet: Tarnac: les avocats crient au scandale d'Etat   Le bidonnage continue Icon_minitimeJeu 26 Nov - 14:14

Tarnac: les avocats crient au scandale d'Etat

La défense de Julien Coupat et des personnes mises en examen accusent les enquêteurs de falsifications. Un témoignage anonyme pose en particulier question.



Les avocats de Julien Coupat et des personnes mises en examen dans l’affaire des sabotages de lignes TGV ont fait état mercredi de «présomptions très sérieuses de falsification» par les enquêteurs et dénoncé un «florilège de manipulations».

«On est au-delà de la déloyauté, on est dans des présomptions très sérieuses de la falsification sinon de la fabrication de preuves», a déclaré l’un des avocats, Me William Bourdon, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale aux côtés de plusieurs parlementaires de gauche.

«Au-delà de l’absence de charges, du fiasco judiciaire, on est dans le scandale judiciaire, on est dans le scandale d’Etat», a-t-il estimé.

Me Thierry Lévy, autre avocat de Julien Coupat, a de son côté affirmé: «On est arrivé à un point où l’authenticité des procès-verbaux de la police judiciaire est suspecte.» Evoquant des «manipulations» de l’enquête, les avocats citent notamment un témoignage anonyme et très à charge le 14 novembre 2008, trois jours après les interpellations.
«Manipulation d’une extrême gravité»

Selon des révélations de Libération mercredi (lire ici), ce témoin a de nouveau déposé, cette fois sous sa réelle identité, un mois plus tard et son témoignage allait «radicalement à l’encontre des propos» tenus alors qu’il était témoin anonyme.

«Ce témoin affirme lui-même qu’il a gravement été manipulé», a estimé Me Bourdon. «Nous disposons d’une convergence d’indices qui laisseraient penser à une manipulation d’une extrême gravité selon laquelle il n’aurait pas été entendu le 14 novembre mais le 13», a-t-il ajouté, s’interrogeant sur un éventuel faux.
Les avocats ont annoncé qu’ils demandaient au juge d’instruction Thierry Fragnoli l’audition de ce témoin en leur présence.

Ils ont également mis en doute la réalité des observations de policiers, relatées dans le procès-verbal D104, sur la filature de Julien Coupat et de sa compagne dans la nuit et à proximité du lieu d’un des sabotages.

«Ni les suivis ni les suiveurs n’étaient présents dans la nuit sur les lieux», a dit Me Jérémie Assous, autre avocat de Coupat, demandant que le juge procède à une reconstitution sur les lieux.
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MessageSujet: Rama Yade veut faire croire qu’elle était une « sans-papiers   Le bidonnage continue Icon_minitimeMar 22 Déc - 15:52

Rama Yade veut faire croire qu’elle était une « sans-papiers »
Posté par Olivier de Granvil
le 22 décembre 2009

401px-rama_yade_2007_05_23_n1Rama Yade a expliqué hier au Grand Jury RTL qu’il y a dix ans, alors quelle était encore étudiante sénégalaise, elle n’avait pas de papiers en règle pendant quelques semaines. Ce qui arrive parfois aux immigrés en attente de renouvellement de carte de séjour. Ce qui ne fait pas d’eux pour autant des clandestins. Mais elle a poursuivi dans le même registre voulant sans doute faire pleurer dans les chaumières en rappelant avoir « connu brièvement la condition de sans-papiers », avant de confesser « toujours ressentir un peu de tristesse quand il y a une expulsion » et d’expliquer qu’elle approuvait le « chemin de la responsabilité », emprunté par Éric Besson entre « l’angélisme de la gauche » et « l’intolérance de l’extrême droite ». Après la politique elle devrait faire du théâtre car elle est visiblement très douée notre Rama nationale…

—-

Ramatoulaye Yade, épouse Zimet, est née le 13 décembre 1976 à Dakar (Sénégal). Sa mère est enseignante, son père diplomate, proche du président poète sénégalais Léopold Sédar Sengor. Elle arrive en France en 1987, vit avec sa mère dans une cité de Colombes (Hauts-de-Seine) et poursuit sa scolarité au sein d’établissements privés catholiques. En 2005, Rama Yade rejoint l’UMP et épouse Joseph Zimet (fils du chanteur yiddish Ben Zimet). Fan de Nicolas Sarkozy, militante adepte de la discrimination positive, notoirement pro-israélienne et favorable à l’occupation de l’Irak par les Etats-Unis, elle est vite repérée par les médias.
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