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 Béton et sesterces le cardinal verse dans la mégalomanie ceaucescunienne

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Béton et sesterces le cardinal verse dans la mégalomanie ceaucescunienne Empty
MessageSujet: Béton et sesterces le cardinal verse dans la mégalomanie ceaucescunienne   Béton et sesterces le cardinal verse dans la mégalomanie ceaucescunienne Icon_minitimeMar 15 Sep - 4:24

Le diocèse de Lyon fait son grand déménagement


Pour financer les projets immobiliers du diocèse, qui représentent la somme de 37 millions d’euros, le cardinal Barbarin compte sur la générosité de grands donateurs

Dans la carcasse du Foyer Parchet, où seule la laine de verre commence à habiller la pierre nue, le cardinal Philippe Barbarin s’est mué en chef de chantier, guidant une trentaine de patrons lyonnais entre les gravats. C’est dans ces bâtiments du XIXe siècle situés au cœur de Fourvière, la « colline où l’on prie », que le nouveau grand séminaire provincial prendra ses quartiers l’été prochain.

Un chantier de 12,6 millions d’euros. Trop ambitieux ? Un bon calcul, rétorque l’archevêque de Lyon, puisqu’il réduira drastiquement les dépenses générées par l’ancien séminaire Saint-Irénée de Francheville, « construit en 1903 pour 300 séminaristes, et qui n’en accueillait plus que 38 ».

Le nouveau bâtiment pourra en recevoir une soixantaine. Pas assez ambitieux ? « Qui peut dire s’il y aura dix ou 150 séminaristes dans dix ans, s’interroge le cardinal. Certains me reprochent de manquer d’espérance. Pas du tout ! J’ai déjà prévu des foyers à l’intérieur de la ville de Lyon. »

"Cap 2011"
Le séminaire est le dernier chantier mis en lumière d’un vaste plan immobilier, « Cap 2009 », lancé en janvier 2005. Au départ, l’objectif était simple : rationaliser les coûts de fonctionnement et faire l’économie d’importants frais d’entretien en réduisant le patrimoine du diocèse de 40 000 à 20 000 m².

Des ventes devaient permettre un redéploiement pastoral sur trois sites. La Maison Saint-Jean-Baptiste, longeant la primatiale, pour regrouper les services. La Maison Saint-Joseph, à Sainte-Foy-lès-Lyon, pour accueillir les rassemblements et la formation des diocésains. La Maison Saint-Irénée, enfin, où devaient être réunis l’archevêché, le séminaire provincial et le siège du réseau Radios chrétiennes francophones (RCF). Mais ce dernier chantier a été abandonné en 2007, ce qui a quelque peu brouillé la lecture du projet d’ensemble.

Désormais, on parle de « Cap 2011 ». Certains chantiers ont pris du retard et d’autres engagements ont été lancés, comme la rénovation du mobilier du chœur de la cathédrale, pour mettre la primatiale en conformité avec la réforme liturgique post- conciliaire. Un projet initié par… le cardinal Albert Decourtray en 1982, symbolisant la volonté du cardinal Barbarin d’achever des travaux retardés par le décès en fonctions de ses trois prédécesseurs, et de déployer une « visée pastorale d’ensemble ».

"Se fatiguer pour les endroits qui souffrent"
Avec la formation, d’abord, au séminaire comme dans le domaine Lyon Saint-Joseph, seul chantier achevé à ce jour. Le témoignage, ensuite, en « se fatiguant pour les endroits qui souffrent », avec la construction de l’église Saint-Thomas qui sera livrée fin 2011 à Vaulx-en-Velin, et la réfection de l’église de la Sauvegarde, dans le quartier populaire de la Duchère, victime de deux incendies criminels.

Être présent également aux mondes politique, économique et culturel, grâce à un projet en gestation qui leur est destiné, au Confluent, nouveau quartier en train de sortir de terre entre Saône et Rhône, et où s’installeront notamment le conseil régional et de nombreuses entreprises. Célébrer, avec la rénovation du chœur de la primatiale. Servir, enfin, le cardinal entendant gérer sainement cette « grosse administration » qu’est le diocèse.

En incluant les nouveaux projets, l’enveloppe globale d’investissement est en effet passée d’une vingtaine de millions d’euros en 2005 à 37 millions aujourd’hui. Somme importante, que ne couvre pas le fruit des cessions immobilières décidées par l’archevêché : la vente de l’ancien séminaire Saint-Irénée au groupe immobilier Buildinvest, du site de la paroisse Sainte-Marie de la Guillotière – où s’est installé un groupe scolaire catholique –, d’un terrain avenue Jean-Jaurès acquis par Habitat et Humanisme. Et celle « en cours de finalisation », aux Frères des Écoles chrétiennes, de « la quasi-totalité » de l’ensemble immobilier situé en face de la primatiale Saint-Jean, indique Laurent Charignon, économe diocésain.

Il manque 10 millions d'euros
Il manque aujourd’hui une dizaine de millions d’euros, que l’archevêché espère récolter auprès de grands donateurs. Ainsi la visite privée du futur séminaire provincial est-elle la première d’une longue série. « Nous resterons mobilisés au moins trois ans », estime Jean Brunet-Lecomte, président d’honneur des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC), approché par le primat des Gaules pour solliciter l’aide financière des milieux économiques.

« Plus que cela, insiste l’entrepreneur lyonnais. Le don s’inscrit dans la perspective d’un cheminement personnel et spirituel. Et notre démarche est un vrai signe de présence de l’Église dans les milieux économiques. » Deux millions d’euros ont déjà été promis en six mois par quelques dizaines de particuliers – le club n’est pas fermé !

Les fidèles ont également été mis à contribution, lors d’une première quête impérée (obligatoire au sein d’un diocèse), début septembre. Et le diocèse pourrait compter sur le produit de la vente d’un autre joyau de son patrimoine, la Maison Saint-Irénée. « Nous avons lancé une procédure d’appel à projets auprès d’opérateurs immobiliers », précise Laurent Charignon. Si « une certitude demeure, (que) RCF y conservera ses locaux », il paraît très improbable désormais que l’archevêché s’y installe. Mais un déménagement de la résidence de l’archevêque, au sommet de Fourvière depuis 1905, demeure à l’étude.

( in La croix)
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