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 Un malade megalo et parano

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MessageSujet: Pas à une contradiction près le nabot   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeLun 2 Mai - 15:41

n a rapidement commenté, même à droite, l'esprit de cour qui règne à l'Elysée. A l'approche du scrutin, la multiplication des confidences d'anciens proches ou de proches témoins sur le comportement du Monarque accrédite l'hypothèse.

Nicolas Sarkozy a beau multiplier les déplacements de terrains depuis bientôt 18 mois, il reste dans sa bulle.



Dans sa bulle
Nous sommes à 355 jours du premier tour du scrutin présidentiel. La « chasse aux parrainages est ouverte », rappelait le Journal du Dimanche. Pour les petits candidats, cela devrait être assez facile. On imagine que le parti présidentiel donnera des consignes à ses élus (parlementaires, maires, conseillers généraux et régionaux, et députés européens) pour faciliter les candidatures à gauche. Et que le Parti socialiste fera de même pour favoriser l'éparpillement politique à droite. Un partout la balle au centre.

Les ouvrages politiques se succèdent, et se ressemblent. Après les « off » des deux patrons de l'hebdomadaire Marianne, les « in » d'un ancien ponte du Figaro récemment débarqué de France Télévision, voici quelques coulisses d'un ancien ministre. Hervé Morin, qui se croyait un destin à la Napoléon centriste après avoir quitté le gouvernement, s'est fait griller la politesse présidentielle par un Borloo. Le voici qui sort un livre. Déjà une confidence, un propos de François Fillon sur le Monarque : « Le Président a tellement perdu le sens des réalités qu’il en a oublié que ceux qui sont admis le long des barricades de l’avenue des Champs-Élysées ont été filtrés. »

De tous ces livres on ne retient qu'une chose : fidèles ou critiques, ces observateurs de l'intérieur nous dépeignent tous un Nicolas Sarkozy dans sa bulle. Le Président des Riches est ailleurs, hors de France, dans un cercle courtisan et déconnecté de la réalité de nos concitoyens.

On attend les réflexions de Michèle Alliot-Marie, débarquée de l'équipe Sarkozy en février dernier et surtout celle d'Eric Woerth. L'ancien ministre du Budget puis des Retraites, lâché en rase campagne en novembre 2010, aurait beaucoup à raconter. On imagine bien qu'il gardera le plus grave pour lui-même. Son procès, s'il a lieu, n'est pas encore calé.

Buter un dictateur
En Libye, samedi soir, une attaque aérienne de l'OTAN a tué le plus médiatique des fils Kadhafi, Saïf. Même si l'OTAN a nié avoir visé la famille Kadhafi, il semble bel et bien que l'élimination du dictateur soit devenue l'une des priorités du moment.

En représailles, l'armée libyenne a attaqué quelques ambassades étrangères à Tripoli. Rien que cela !

En France, aucune réaction.


Béat devant de le pape
Nicolas et Carla regardaient sans doute les cérémonies de béatification de Jean-Paul II à Rome. Le Monarque français avait d'ailleurs adressé un courrier à l'actuel pape, louant « le souvenir de cette personnalité hors du commun » qui « a non seulement marqué les esprits par l'intensité de sa foi, mais aussi par le rôle majeur qu'il aura joué dans l'histoire » et « a contribué à renverser le monde né de la guerre froide et à façonner le siècle qui est le nôtre ». Il a même envoyé son premier ministre Fillon. On est surpris.

Oubliant ses devoirs laïcs, le président français s'est emporté : « C'est en souvenir de ce lien étroit, presque privilégié, entre le pape Jean-Paul II et la France que je tenais, Très Saint-Père, à vous exprimer, en mon nom et en celui de mes compatriotes, l'attachement que nous lui portons au moment où l'Église catholique s'apprête à l'élever à l'honneur de ses autels. »

Recycler un bankster
En Europe, le président de la Banque Centrale va changer. Nicolas Sarkozy appuie la nomination de l'Italien Mario Draghi, un ancien cadre de... Goldman Sachs. Souvenez-vous, en septembre 2008 puis au printemps 2010, cette banque d'affaire était accusée des pires maux. Contre Lehman Brothers, disparue le 15 septembre, Goldman Sachs a été suspectée d'avoir eu la peau de sa grande rivale grâce à des complicités haut placées dans l'administration américaine. Avec la Grèce, dont elle conseillait le placement de la dette, elle a travaillé à truquer les comptes publics, notamment d'endettement, du pays. A tel point que le pays a failli sombrer en avril 2010, et la zone euro avec lui, quand la supercherie fut dévoilée.

Le sieur Draghi fut, entre 2002 et 2005, vice-président de la branche européenne de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. C'est-à-dire au premier plan. Ce ne serait pas la première fois qu'un ancien bankster, complice des arnaques boursières de la dernière décennie, se recycle au sommet des autorités publiques. Aux États-Unis, les administrations Bush puis Obama ont montré une grave légèreté en la matière.

Depuis septembre 2008, Nicolas Sarkozy s'est pourtant fait le chantre de la moralisation du capitalisme. Combien de fois a-t-il attaqué ces banquiers-voyous ? Combien de fois est-il monté sur des tribunes internationales pour jouer au moralisateur gauchiste de bon aloi ? Le voir adouber et soutenir, quasiment avec gourmandise, la candidature de Mario Draghi à quelque chose d'indécent ou de cynique.

Au choix.
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MessageSujet: quand le nabot perd ses nerfs   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeDim 26 Juin - 16:09

A Bruxelles, Sarkozy perd ses nerfs
Ces derniers jours passés, il faut bien se rendre à l'évidence. Nicolas Sarkozy est énervé. Sa conférence de presse, en marge du Conseil européen, vendredi 24 juin à Bruxelles, n'en fut qu'une triste illustration.

Nicolas Sarkozy n'a pas changé. Bravache, nerveux, narcissique. Ne le critiquez pas, ne lui suggérez pas d'idée, surtout si vous êtes de son camp naturel. Il ne vous le pardonnera pas.

Ce vendredi, la distribution de gifles fut publique, en pleine conférence de presse à Bruxelles.



La Cour des Comptes ? Pas concerné !

Tout avait bien commencé. Nicolas Sarkozy avait évidemment débuté par un satisfecit personnel: « Franchement, à chaque fois, nous avons trouvé la réponse. Et à chaque fois la catastrophe a été évitée. Franchement. »

Lors de cette désormais funeste conférence de presse, Nicolas Sarkozy fut évidemment interrogé sur le dernier rapport de la Cour des Comptes. Les Sages, présidés par l'ancien député socialiste Didier Migaud, se sont publiquement inquiétés de la situation des finances publiques françaises. Et voici ce que notre Monarque répondit :
« Le rapport de la Cour des comptes, j'y attache un grand intérêt mais je n'ai pas cru qu'il m'était adressé. Je pense que le premier président de la Cour des comptes, M. Migaud, s'est souvenu de ses amitiés et qu'il a voulu adresser un message à ceux qui pensent qu'il ne faut pas respecter le rendez-vous de 2013, qu'il faut s'exonérer de la règle du 'un sur deux' [le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite], qu'il faut refuser de voter la 'règle d'or' et qu'il faut remettre en cause la réforme des retraites pour revenir à la retraite à 60 ans. »
Rappelons que la Cour dénonçait (1) l'aggravation structurelle des déficits français par des allègements anachroniques d'impôts, (2) l'imprécision des prévisions françaises, (3) l'emballement de la dette française, et (4) l'impossible tenue des objectifs des rééquilibrage des comptes publics d'ici 2013.

Et sur ces constats précis, Nicolas Sarkozy n'avait rien à dire.


Robert Gates ? « Ta gueule ! »
Pour faire croire qu'il aime l'Europe, ce vendredi, Nicolas Sarkozy devait louer sa guerre en Libye. Et il était, là encore, énervé. Il n'avait pas apprécié que Robert Gates, le patron du Pentagone, s'inquiète du faible investissement financier des Européens au sein de l'Otan, qui assure notamment la logistique militaire des opérations en Libye : « Je n'ai pas l'impression qu'en Libye l'essentiel du travail soit fait par nos amis américains.» Ou encore : « Il y avait d'autres moments dans l'histoire où il aurait pu dire cela, mais pas au moment ou les Français, les Anglais et les Italiens font le travail ! »
« Si nous n'allons pas plus vite, c'est que nous avons un consensus sur la nécessité de ne pas avoir de bavure. C'est ce qui fait la distinction entre une armée au service de la démocratie et une armée au service d'une dictature »
Trichet ? « Casse-toi ! »
Vendredi, le Monarque a violemment taclé le futur ex-président de la Banque Centrale Européenne. Jean-Claude Trichet, qui rendra son mandat le 1er novembre dernier, a suggéré aux chefs d'Etat européens de nommer un « ministre européen des Finances ». On peut être en désaccord avec le pseudo-rigoureux Trichet, toujours prompt à donner des leçons de rigueur pour sauver la face de l'euro. Mais on ne saurait contester la logique du raisonnement. La crise grecque a ceci de difficile à gérer que la dévaluation de l'euro est actuellement impossible mais, à l'inverse, qu'une gestion des finances au niveau européen est impossible sans un minimum de coordination. Trichet, donc, suggérait une mesure de bon sens, mais qui aurait pu amoindrir, si elle était adoptée, le petit pouvoir monarchique de la Sarkofrance.

Et bien voici ce que notre président français, « cool, présidentiel et zen » a répondu, lors de sa conférence de presse :
« Ce qui compte, c'est un gouvernement économique, avec une politique économique commune, qu'on construise dans cette direction. Je pense qu'au point où nous en sommes (...) le moins de déclarations on peut faire sur tous ces sujets, le mieux c'est. Des actes, des décisions, du sang froid, du calme et un poil moins de créativité. (...) nous avons suffisamment de personnes qui parlent et qui ne doivent pas parler ».
Une façon polie de dire « ta gueule » à Trichet...

On aurait pu croire que Nicolas Sarkozy préférerait une Europe politique des nations. Que nenni ! Il a laissé l'Assemblée adopter une nouvelle résolution européenne « relatives aux programmes de stabilité et de réforme de la France », qui assujetti un peu plus les décisions budgétaires au contrôle d'une commission bruxelloise non élue.
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MessageSujet: Il ne leur vient même pas à la cheville ...pour cela il lui faudrait assimiler l'histoire, simplement la connaître et avoir de la culture...mais quand on est un minable parvenu....   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeJeu 7 Juil - 16:57

UDI 7 JUILLET 2011

Le jour où Sarkozy s'est pris pour Pompidou en 1974.
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La salle était debout pour accueillir Nicolas Sarkozy, mardi dernier, à Montboudif (Cantal), qui saluait le centième anniversaire de la naissance de Georges Pompidou. Ce déplacement était la seule actualité présidentielle de ce jour, exceptée un rendez-vous avec le président du directoire de Peugeot PSA, Philippe Varin, et la nomination d'Edouard Balladur comme « envoyé spécial pour la mise en oeuvre du "Partenariat de Deauville"». Le clin d'oeil était évident, Balladur a fait ses premières armes politiques d'envergure au cabinet de Georges Pompidou.

Pour le reste, aucun des graves sujets du moment n'avaient visiblement grâce aux yeux du Monarque. Pas question de déranger son calendrier.

Il y avait pourtant quelque matière à s'inquiéter et s'abstenir d'un hommage sans actualité : l'euro est en crise; la Grèce vient d'obtenir sa cinquième tranche de 12 milliards d'euros pour passer les échéances de l'été, mais après ? Depuis le début de semaine, le Portugal semble à son tour flancher sur les marchés, après une mauvaise notation par l'agence Moody's. En Syrie, des manifestations monstres ont eu lieu le weekend dernier et Bachar El-Assad a envoyé l'armée continuer ses massacres répétés de civils en Syrie.

En Libye, grand sujet de Sarkofrance voici 3 mois, le colonel Kadhafi résiste toujours malgré des livraisons d'armes aux rebelles. Où est passé Sarkozy ? Jour après jour, semaine après semaine, le candidat continue sa campagne comme si de rien n'était, dans sa bulle.

Il revenait justement d'un weekend de trois au Fort de Brégançon, interrompu par un mariage princier à Monaco.

A Montboudif, dans le Cantal, les 1.500 invités jouaient donc à l'émotion pour le souvenir d'un homme décédé voici 36 ans, dont le rapport avec l'actualité est proche de zéro.Il y avait une grande bâche, dressée derrière notre monarque, avec une immense photographie de Georges Pompidou. Sarkozy semblait vieilli, dans un costume trop grand pour lui.

« Mes chers amis, monsieur le président du Sénat, monsieur le président du conseil général, mesdames et messieurs les parlementaires, messieurs les ministres,.... » Le Monarque avait les yeux rivés sur son discours. L'improvisation fut rare. Les mots avaient été choisis. Le propos fut clair. Après les hommages, nombreux, au général de Gaulle et à la résistance, Sarkozy continuait donc dans l'autoportrait, cette fois-ci à travers un hommage farfelu à un président oublié des livres d'histoires.

« Le 16 mai 1969, un peu plus de deux semaines après la démission du général de Gaulle, un peu plus de deux semaines après la démission du Général De Gaulle, Georges Pompidou présentait aux Français sa candidature à l'élection présidentielle par ces mots dont certains d'entre vous se souviennent peut-être... » On se pinça... Sarkozy commençait son hommage par citer quelques extraits de la déclaration de candidature de Pompidou à la présidentielle, comme si ... c'était la sienne. La ficelle était si grosse ! Citons quelques-uns de ces morceaux choisis, tant ils sont révélateurs du Monarque :
« J'ai fait mon apprentissage, j'ai fait des fautes comme tout le monde, mais je ne crois pas avoir été indigne de ma fonction »
« Il fallait d'abord rétablir l'ordre progressivement mais fermement et sans faire couler le sang, sans nous jeter dans la guerre civile. Il fallait remettre la France au travail. Et puis il fallait déjouer le complot politique, faire comprendre à l'opinion ce qui se passait [...] C'est à ce moment que j'ai compris que quand viendrait le jour, je n'aurai pas le droit de me dérober. »
Pour être grave et emporter l'émotion d'une assistance pourtant acquise, le Monarque enchaina rapidement sur les conditions du décès de Pompidou. « agonie », « combat contre la mort », ou cette interrogation existentielle : « A-t-il su qu'il allait mourir si vite ? ». Sarkozy se permit d'inventer les dernières minutes de la vie de Pompidou : « Et cet homme qui aimait tant la poésie se récita peut-être alors au milieu du malheur le vers de Corneille qu'il connaissait si bien : "Meurs, mais quitte du moins la vie avec éclat". » Car, bien sûr, « des vers, il en avait appris des milliers. »

On se pinça encore pour y croire. Sarkozy ose tout.

Notre Monarque évoque ensuite la « passion de la poésie », « les joies familiales » dans « l'univers glacé du pouvoir », sa « tranquille assurance » , sa « vieille terre auvergnate », sa « dignité parfaite » dans l'épreuve, « un courage qui força l'admiration ».

Pompidou, c'était Sarkozy avant l'heure. Jugez plutôt : « Il traversa des épreuves terribles, se battit contre les préjugés, contre la calomnie, contre la maladie. » Ou encore : « Sans l'amour de l'art et de la poésie on ne peut rien comprendre à un homme que rien ne semblait pouvoir ébranler tant sa force intérieure était grande. » Sarkozy aussi, depuis quelques mois, se cultive beaucoup. Il adore le cinéma classique et lit 8 romans par jour. Mieux: « au fond Pompidou fut le premier à avoir senti avant l'heure le déclin des vieilles nations si elles se laissaient vivre sur leurs acquis. » Cela ne vous rappelle rien ?

Cette litanie lassante se termina par le seul message qui comptait : « Le temps est venu de nous réconcilier avec ce que nous sommes profondément, de reprendre confiance, de nous persuader que ce que nos pères ont accompli jadis, nous sommes capables de l'accomplir de nouveau, que le génie de notre peuple n'est pas moins grand aujourd'hui qu'hier.» Sarkozy ne parlait plus au passé. Il ne pensait plus qu'à lui. Le constat est lâché : « Ce centième anniversaire de la naissance de Georges Pompidou doit être l'occasion d'un examen de conscience »...

Car Pompidou, grand homme, savait mieux que d'autres, qu'« un pays n'est pas une page blanche ». Et si nous n'avions pas compris le message conservateur, Sarkozy enfonça le clou : « Il savait que la politique de la table rase a toujours été une catastrophe et qu'en fin de compte l'histoire, la culture, l'identité, le fruit du long travail des générations reviennent toujours hanter le présent quoique l'on ait fait pour en effacer les traces.» Bref... ne bousculez pas le Premier Cercle, les 200 familles, l'ordre immuable, la mondialisation et la main invisible du marché. Le candidat Sarkozy, l'homme de la Rupture, avait cru devoir s'abriter, en juillet 2011, derrière un premier ministre devenu président d'une France frileuse en 1969. Quel exploit !

Nicolas Sarkozy loua « ces racines », qu'il « plongeait dans ce plateau aride » du Cantal, ce « fils de Léon Pompidou, instituteur, et de Marie Louise Chavagnac, institutrice,» qui « rafla tous les prix et lut tous les livres ». Il retraça, en quelques paragraphes sentencieux et de peu d'intérêt, la vie, étape après étape, du dernier premier ministre gaulliste et gaullien. Au passage, Sarkozy nous rappela la lâcheté d'un homme (« il n'entendit pas l'appel du 18 juin. Il ne partit pas à Londres et s'il rejeta toute forme de collaboration avec un occupant qu'il détestait, s'il eut des sympathies pour des Résistants qu'il aida à l'occasion, il eut, contrairement à bien d'autres, l'honnêteté de reconnaître qu'il n'en devint pas un lui-même. Certains le lui reprochèrent »).

Mais la grande idée que notre Monarque voulait défendre, pour mieux se comparer favorablement, c'était celle d'une présidence normale, « la gestion du quotidien ». Pompidou, c'était mieux que François Hollande. C'était l'efficacité réformatrice d'un Sarkozy avant l'heure ! « Le quotidien, Georges Pompidou en fit sa grandeur, car la vie quotidienne le passionnait. Il regardait toujours la politique comme une question de civilisation et la civilisation il en voyait d'abord la manifestation concrète dans la vie de tous les jours.» Fichtre ! Pompidou conduisait une Porsche, mais c'était la sienne. Quel quotidien !

On se pinça à nouveau... Sarkozy, depuis son élection, n'a cessé de prêcher des concepts fumeux - « rupture », « laïcité positive », « politique de civilisation » , « moralisation du capitalisme »... Mais pour 2012, il a changé. Il est comme Pompidou, pragmatique. Il sait tourner sa veste, prêcher le contraire de la veille en un battement de sourcils, avec autant de convictions que s'il s'agissait d'une profession de foi.

Comme Pompidou, « il ne crut jamais aux grands desseins détachés de cette réalité et il éprouva toujours une méfiance instinctive vis-à-vis des grands systèmes de pensée, des grandes constructions idéologiques.» Par hypocrisie ou manque de compréhension de ses
propres actes, Sarkozy loue cette prétendue indépendance d'esprit. « Rien ne lui était plus étranger que l'esprit de système.» Il oublie le conservatisme inégalé qu'il vient d'applaudir. Pompidou était peut-être Louis-Philippe. Sarkozy n'est que Charles X.

Notre Monarque, qui ne cessait de se féliciter d'avoir promulgué autant de lois qu'il y a de jours dans l'année, loue ce modèle « qui ne croyait pas que l'on pût changer la société par décret ». Le constat est assez clair : l'homme se fiche de nous. Il compte sur notre amnésie, quatre ans à peine après sa première élection.

Pompidou, cet « adepte du progrès économique et de l'expansion » agissait ainsi comme notre Monarque, protecteur avant tout, évidemment et bien sûr. Car « comme l'on disait à l'époque» il était « autant préoccupé par le souci de donner accès à tous les Français aux commodités de la vie moderne que par la nécessité d'éviter un bouleversement trop brutal du mode de vie qui déracinerait totalement l'homme et l'asservirait à la technique et à l'économie. » On le sait, si nous avons davantage de franchises médicales, moins de retraites - surtout si l'on a travaillé jeune et/ou peu - , moins de pouvoir d'achat, plus de défiscalisations pour quelques-uns... c'est pour notre bien.

Ce mardi, Nicolas Sarkozy avait surtout peur d'une chose, essentielle, qu'on l'oublie comme son mentor d'un jour : « on a tendance à oublier que ce fut lui, Georges Pompidou, qui créa en France, en janvier 1971, le ministère de l'Environnement (...) On n'a pas vu tout ce qu'il avait fait pour préparer l'avenir.»

Notre Monarque multiplia les citations pompidoliennes, du « plan (qui) doit être l'affirmation d'une ambition nationale » aux « grandes capacités de notre agriculture » ; de la remise en cause de notre « civilisation » par mai 1968 à son anticipation de « la crise écologique » ou son « choix de l'Europe ». Sarkozy l'atlantiste oublia le Pompidou qui assuma la sortie du commandement militaire intégré de l'OTAN.

Il y avait une différence, essentielle celle-là aussi, entre Georges Pompidou et Nicolas Sarkozy. le premier est resté fidèle. L'autre a bâti sa carrière sur de multiples trahisons.

Mais de celle-là, il ne fut point question lors de cet hommage sans intérêt, à Montboudif, dans le Cantal.


Il y avait compétition, cette semaine, sur l'héritage de Pompidou. Ces derniers jours, François Fillon, premier Chambellan du Monarque, a aussi réclamé la référence du dernier premier ministre du général. Cet engouement pour celui qui n'avait rien compris de Mai 68 pourrait étonner. Fillon, pressentant l'intervention-anniversaire quelques jours plus tard, avait déjà lâché, lors de son déplacement en Asie, des choses e-s-s-e-n-t-i-e-l-l-e-s sur Pompidou. Sur le moment, on n'avait pas compris le soudain hommage : « C'est sous Pompidou qu'ont été lancés le programme électronucléaire français, le programme d'avions Airbus et (celui) de trains à grande vitesse. Trois moteurs de la croissance en 2011 sont (donc) liés à des décisions publiques prises sous Pompidou. Eh bien, nous avons voulu faire la même chose » avait donc déclaré Fillon.

Et ?

Pompidou, avenir de la France de 2011.

Ils sont prêts à tout.

Ami sarkozyste, quel âge avais-tu quand Pompidou est mort ?
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MessageSujet: Kadhafi : Sarkozy est un "criminel de guerre" et un "retardé mental"   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeVen 15 Juil - 5:24

Kadhafi : Sarkozy est un "criminel de guerre" et un "retardé mental"
le 14 juillet 2011 à 22h49 , mis à jour le 14 juillet 2011 à 22h54
Dossier : Crise en Libye

Le dirigeant libyen a accusé jeudi le président français d'être un "criminel de guerre", dans un enregistrement sonore diffusé par la télévision d'Etat. Il traite en outre Nicolas Sarkozyde "retardé mental" qui a "entaché l'histoire de la France".




"Ce Sarkozy est un criminel de guerre qui a entaché l'histoire de la nation française et détruit les rapports de son pays avec la Libye et les pays musulmans. C'est un retardé mental", a-t-il accusé dans ce message relayé par haut-parleurs à ses partisans rassemblés à al-Ejelat, dans l'est de Tripoli. "En menant une croisade contre le peuple libyen, il a entraîné son pays dans une guerre perdue. Celui-là n'est pas Français, il faut que le peuple bannisse ce criminel qui n'est pas français", a encore dit M. Kadhafi, confronté depuis cinq mois à une rébellion armée et isolé par la communauté internationale.
"L'heure de la bataille a sonné"

Outre son assaut verbal à l'encontre du président français, le leader libyen Mouammar kadhafi a appelé jeudi ses partisans à "marcher" sur Benghazi, la "capitale" rebelle dans l'est du pays, pour la libérer des "traîtres", en allusion aux insurgés qui la contrôlent. "L'heure de la bataille a sonné, préparez-vous pour marcher sur Benghazi, sur Misrata (enclave à 200 km à l'est de Tripoli) et sur les montagnes de l'Ouest", a-t-il dit dans un message relayé par haut-parleurs à ses partisans rassemblés à al-Ejelat, dans l'est de Tripoli.

Dans ce message, le troisième depuis le 1er juillet, le dirigeant libyen a assuré que son "peuple est le plus fort car il défend sa dignité, son honneur et sa terre" et que les "croisés" -allusion aux forces de l'Otan qui bombardent les troupes loyales depuis mars- seront vaincus car "ils mènent une guerre injuste". Ce discours triomphaliste et mobilisateur intervient alors que les rebelles libyens ont consolidé leurs positions dans l'Ouest, près d'Al-Assabaa, ville stratégique à 80 km au sud de Tripoli, tout en annonçant une offensive sur la ville pétrolière de Brega.
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MessageSujet: «Sarkozy est un criminel de guerre».   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeDim 17 Juil - 5:15

«Sarkozy est un criminel de guerre». Dans un enregistrement sonore diffusé par la télévision d'Etat, Mouammar Kadhafi qualifie Nicolas Sarkozy de «criminel de guerre qui a entaché l'histoire de la nation française et détruit les rapports de son pays avec la Libye et les pays musulmans».
SUR LE MÊME SUJET
Notre dossier sur la crise en Libye
Libye: 20 civils tués à Misrata, la Turquie offre des garanties à Kadhafi pour partirLibye : les insurgés lancent une offensive au sud de Tripoli Le dirigeant libyen va jusqu'à traiter le président français de «retardé mental». «En menant une croisade contre le peuple libyen, il (Sarkozy) a entraîné son pays dans une guerre perdue. Celui-là n'est pas Français, il faut que le peuple bannisse ce criminel qui n'est pas français», hurle-t-il encore dans un message relayé par haut-parleurs à ses partisans rassemblés à al-Ejelat.

«Un plan suicidaire». Dans le même discours, Mouammar Kadhafi a appelé ses partisans à la contre-offensive. «L'heure de la bataille a sonné, préparez-vous pour marcher sur Benghazi, sur Misrata (enclave à 200 km à l'est de Tripoli) et sur les montagnes de l'Ouest», a-t-il exhorté. «Nous sommes là et nous resterons sur cette terre, je resterai aux côtés de mon peuple jusqu'à la dernière goutte de mon sang», a-t-il encore déclaré. Plus tôt dans la journée de jeudi, l'émissaire russe Mikhal Marguelov affirmait, dans un entretien aux Ivzestia, que Kadhafi avait un plan suicidaire. «Le Premier ministre libyen m'a dit à Tripoli : "si les rebelles prennent la ville, nous la couvrirons de missiles et la ferons sauter», expliqait l'émissaire russe, un arabophone qui s'est rendu en Libye le mois dernier.
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MessageSujet: Non il n'a pas changé !...toujours aussi nul ! DEHORS !!!!   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeLun 25 Juil - 11:47

LUNDI 25 JUILLET 2011

Norvège : Sarkozy n'avait rien à dire
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La Norvège était tristement à l'honneur, ce weekend. Sauf en Sarkofrance. Allez comprendre. L'attentat, gravissime et incompréhensible, ne cadrait pas avec le scenario concocté à l'Elysée. On en parla donc très peu. Pensez-vous, le criminel était européen, blond, chrétien et scandinave.

Quel symbole pouvait-on en tirer pour aider la cause sarkozyenne en 2012 ?

Aucun. Rien, nada.

Des morts, par dizaines. Un fou qui se revendiquait d'extrême droite, chrétien et contre le multiculturalisme a posé deux bombes puis abattu 85 personnes dans une île de la banlieue d'Oslo, des jeunes rassemblés pour un meeting travailliste estival. Au total, 93 morts. La Norvège s'est invitée brutalement dans l'actualité internationale.

Quelques heures après l'explosion à Oslo, l'Elysée publiait un communiqué sobre et sans aucune allusion à la boucherie qui s'en suivit.
Monsieur le Premier ministre,
Je viens d'apprendre avec une profonde émotion l'explosion meurtrière qui a frappé cet après-midi le centre d'Oslo et provoqué la mort de plusieurs personnes ainsi que de nombreux blessés.
Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux et inacceptable.
Dans ce moment dramatique, je tiens à vous assurer de la profonde sympathie du peuple français tout entier à l'égard du peuple norvégien.
Je vous prie de bien vouloir transmettre aux familles des victimes mes condoléances les plus sincères.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de ma haute considération.
Sur le coup, on cru à un attentat évidemment islamiste. Puis l'auteur de ces attentats fut attrapé, costume de policier sur les épaules. Il avoua sa culpabilité, mais pas sa responsabilité : « Il a dit être convaincu que ses actes étaient cruels, mais que dans sa tête, ils étaient nécessaires » a déclaré son avocat. Il déclara avoir agi seul mais la police enquête : « Il a admis les faits, l'attentat à la bombe comme la fusillade, même s'il ne reconnaît pas de culpabilité criminelle. Il dit qu'il était seul mais la police doit vérifier tout ce qu'il dit » a expliqué un responsable de la police.
En France, à gauche, le parti socialiste s'est précipité pour déposer une gerbe au pied de l'ambassade de Norvège. A droite, on s'est indigné, on s'est inquiété de l'amalgame avec ce jeune terroriste de l'ultradroite.

Quand l'attentat est islamiste, les mêmes prennent moins de précautions. Mais cette fois-ci, les réactions furent étonnantes. Même Arnaud Dassier, actionnaire d'Atlantico et ancien Web-conseiller de la campagne Sarkozy en 2007, s'énerve sur Twitter : « les corps ne sont pas enterrés et déjà on nous invite à la repentance. Salauds de chrétiens blonds fachos que nous sommes tous.» Sur le site du Front National, Bruno Gollnish complète, dans un billet intitulé « Norvège, un nouveau Carpentras ? » : « il n’engage pas plus les uns ou les autres que les écologistes n’étaient responsables des crimes du militant écologiste Richard Durn qui avait en 2002 abattu huit élus du Conseil municipal de Nanterre et blessé quatorze autres ».

Nicolas Sarkozy, lui, n'avait rien à dire . Le monde était incrédule, mais l'Elysée restait silencieux. Sarkozy avait tout donné lors de son hommage, mardi dernier, à ses soldats français tués en Afghanistan. Cet attentat en Norvège ne servait à rien dans sa nouvelle posture. Pire, il effaçait l'impact médiatique du « sauvetage » de l'euro, jeudi dernier, sur lequel, malgré toutes les concessions, le candidat Sarkozy espérait bien capitaliser.

Samedi, Sarkozy avait en revanche quelques mots pour Barack Obama. Les communicants de l'Elysée nous firent savoir que leur patron avait exprimé son « espoir que les discussions en cours sur la question de la dette américaine aboutiront dans le délai prévu ». Donner des leçons à l'Oncle Sam, c'est possible !

Dimanche, son désormais inutile conseiller spécial Henri Guaino, venait encore à la rescousse : Sarkozy aurait changé. Encore ? Et oui, encore. « Il s’est trouvé confronté à des choix lourds de conséquences pour lesquels aucun catéchisme ne l’a aidé à démêler l’enchevêtrement du bien et du mal. La grandeur morale de la politique n’est pas dans la bonne conscience mais dans le cas de conscience». Ou encore : «Les crises, les guerres, les prises d’otages, les souffrances humaines pour lesquelles le président apparaît comme le dernier recours, la solitude du pouvoir face à la décision, tout cela est forcément bouleversant».

Guaino fait ce qu'il peut pour présidentialiser son patron.

Vendredi, Sarkozy était reparti au Fort de Brégançon. ll n'avait qu'une petite obligation, dimanche en fin de journée, à l'Elysée.

Il fallait recevoir les participants du Tour de France.

Dur métier...



Ami sarkozyste, es-tu en vacances ?
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MessageSujet: Une vraie girouette   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeDim 21 Aoû - 8:27

IMANCHE 21 AOÛT 2011

Président crédible ? Sarkozy a « changé »
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Certains promettent le changement, d'autres ressassent le leur.

Nicolas Sarkozy adore changer. Devant chaque critique, pour chaque compétition, il se déclare « changé ». Cette manie a fini par amuser quelques journalistes, même si d'autres restent dupes.

Le 14 janvier 2007, pour son investiture, il avait surpris son monde avec un discours inspiré, écrit par son fidèle Henri Guaino. Le futur conseiller spécial lui avait brodé quelques phrases puissantes, un mélange bordélique de références tous azimuts qui avaient séduit les foules et des éditorialistes pourtant avertis.
« J'ai changé parce que les épreuves de la vie m'ont changé. Je veux le dire avec pudeur mais je veux le dire parce que c’est la vérité et parce qu’on ne peut pas comprendre la peine de l’autre si on ne l’a pas éprouvée soi-même. On ne peut pas partager la souffrance de celui qui connaît un échec professionnel ou une déchirure personnelle si on n’a pas souffert soi-même. J’ai connu l'échec, et j'ai dû le surmonter.»
Ce jour-là, il promet la République irréprochable : « J'ai changé parce qu'à l'instant même où vous m'avez désigné j'ai cessé d'être l'homme d'un seul parti, fût-il le premier de France.»

Une fois élu, le Monarque « changea » à nouveau à de nombreuses reprises.

En décembre 2007, sept mois à peine après son arrivée à l'Elysée, il change déjà. La France vomit ses excès Bling-Bling, de sa retraite spirituelle sur le yacht d'un ami milliardaire à la villa américaine « prêtée » par un autre ami milliardaire aux Etats-Unis. Les sondages deviennent vite mauvais : les conseillers du Monarque s'inquiètent. Sa cote de popularité est tombée à 44%... S'ils savaient. Cécilia l'a quitté en octobre, ils ont divorcé, il en devient malade. Quelques semaines plus tard, il tombe sur Carla, l'emmène à Disneyland Paris, puis a Louxor, en Engypte, invité par l'autocrate Moubarak. Il deviendra discret. C'est promis. « Il a changé ».

En septembre 2008, Sarkozy change de discours, mais ne l'avoue pas. Il devient gauchiste, voire révolutionnaire. Les subprimes qu'il voulait essayer en France ont flingué le marché immobilier américain. Le crash boursier est gigantesque. Sarkozy, l'ancien avocat d'affaires qui conseillait ses clients en expatriation fiscale en Suisse déteste désormais les paradis fiscaux.


En décembre 2008, il change encore. Après 6 mois de présidence française de l'union européenne et une Grande Crise, il confie aux députés européens : «J'ai essayé de bouger l'Europe mais l'Europe m'a changé. Lorsqu'on a la chance pendant six mois de connaître et d'avoir à trancher des problèmes de 27 pays, on gagne en tolérance, on gagne en ouverture d'esprit .»

Le 1er juillet 2009, re-belote. Ses conseillers s'inquiètent. Sarkozy vient de subir une déroute inédite aux élections européennes du printemps, malgré sa Très Grande Présidence de l'Union. Il faut changer, encore et vite. Les sondages sont calamiteux. On touche le fond, ou presque. Sarkozy a une idée, un grand entretien de (fausse) repentance dans les colonnes du Nouvel Observateur, désormais dirigé par Denis Olivennes. Et bien devinez quoi ? Sarkozy a changé, nous explique-t-il !
N. O. – On se souvient encore de l’échange plutôt vif que vous aviez eu avec Laurent Joffrin, le patron de "Libération" – il vous reprochait d’avoir "instauré une forme de pouvoir personnel, voire de monarchie élective" –, lors de votre conférence de presse de janvier 2008...
N. Sarkozy. – Je ne l’aurais plus aujourd’hui. Pas seulement en raison de la considération que j’ai pour l’intéressé. Mais en raison de l’idée que je me fais de ma fonction. Est-ce de cela dont je suis le plus fier dans mon début de mandat ? Certainement pas.
Ou encore : « j’ai commis des erreurs. Est-ce que tout ce qui m’est reproché l’est injustement ? Non. Il faut un temps pour entrer dans une fonction comme celle que j’occupe, pour comprendre comment cela marche, pour se hisser à la hauteur d’une charge qui est, croyez-moi, proprement inhumaine. »

En janvier 2010, Sarkozy a changé, il en a marre des écolos, de l'environnement et tout le toutim. « ça commence à bien faire » explique-t-il à des agriculteurs. C'est normal, quelques semaines avant, en décembre 2009, il a raté son sommet de Copenhague et s'est fait retoqué sa taxe carbone par le Conseil constitutionnel dominé par d'affreux chiraquiens.

En mars 2010, c'est dit, c'est confirmé : Sarkozy a enfin vraiment changé. Il s'est calmé. Il pense à sa prochaine grande réforme, les retraites. Sur son blog, quelques heures avant d'aller voter aux élections régionales, Jean-François Kahn fait semblant de s'interroger : Sarko peut-il changer ? Non, le Monarque n'a pas changé. Le 30 juillet suivant, il livre un discours d'une violence inouïe contre l'immigration qui semble clôturer sa séquence identitaire. Tout y est, et pire encore : déchéance de nationalité, lien entre immigrés et insécurité, chasse aux Roms, amalgames en tous genres. La violence des réactions nationales et internationales et la persistance de son impopularité le font plier. A l'automne, il se terre.


Mardi 16 novembre 2010, Nicolas Sarkozy a changé. Encore, évidemment. Il passe à la télévision. Sa réforme des retraites a été adoptée 8 jours avant. Sarkozy veut convaincre qu'il n'a fait que son devoir : le régime était gravement déficitaire (« On ne pouvait plus payer les retraites »), les riches payaient trop, les pauvres n'ont pas le choix (« cette réforme rapporte 42 milliards d'euros par an.») Sur son impopularité, il concède : « Je dois me poser la question.» Ou encore : « vous savez, je respecte les commentateurs. Le commentaire est libre. Et c'est bien ainsi en démocratie. »

En juillet 2011, Sarkozy a changé. Il est définitivement hors-sol. Les Français craignent pour leurs économies, à cause de la crise de l'euro, mais Sarkozy file en Afghanistan jouer au chef de guerre.

Sarkozy change tout le temps. Dites lui ce qu'il faut pour gagner votre suffrage. Et vous verrez, il changera.
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MessageSujet: même inactif ..il est de plus en plus détesté...allez DEHORS ! ...et VITE !   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeLun 22 Aoû - 8:51

Le pédophile et le président
Il n’a pas de chance, Nicolas Sarkozy : à peine remonté (modestement) dans les sondages, patatras ! voilà qu’il replonge. Non dans les eaux turquoise du Cap Nègre, mais dans les abysses de l’impopularité comme le montre l’enquête IFOP-JDD du dimanche 21 août : 33 % d’opinions favorables contre 67 % d’opinions défavorables ! Au grand dam des caciques de l’UMP fort inquiets de cette rechute à 9 mois de la fin du bail...


Malgré des projections toujours nettement négatives vis-à-vis des champions socialistes en termes d’intentions de vote lors de la présidentielle, beaucoup à droite se réjouissaient de l’embellie sondagière qui semblait marquer la « représidentialisation » de Nicolas Sarkozy (comme si un président digne de ce nom avait besoin de se « représidentialiser » !). C’était compter sans l’émergence, en cette période de pêche aux bigorneaux et d’élection de Miss T-shirt mouillé, d’un nouveau krach boursier induit tout autant par les perspectives d’une récession américaine que par l’indigence des décisions politiques dans la zone euro.

Pour faire court, Nicolas Sarkozy parvient à redorer quelque peu son image dès lors qu’il est politiquement inactif et passe son temps à se faire photographier par les « paparazzis officiels » en caleçon de bain dans les eaux de la Méditerranée ou à vélo sur les routes du Var. Mais la maîtrise d’une bicyclette n’a rien à voir avec la conduite – ô combien plus délicate ! – du char de l’État, et notre incompétent pilote a pu, une nouvelle fois en ce mois d’août, mesurer à ses dépens à quel point il a perdu la main, si tant est qu’il l’ait jamais eu un jour comme le démontrent les analyses à froid de ses actions antérieures, inversement proportionnelles en termes d’efficacité à ses fanfaronnades médiatiques. Pire encore : Nicolas Sarkozy a pu mesurer combien il est dévalorisé dans l’opinion, au point de rendre inaudible sa propre parole et celle de ses collaborateurs. La nouvelle et grave crise boursière qui s’est abattue sur les places financières est à cet égard un terrible révélateur...

Souvenons-nous du mercredi 10 août. Ce jour-là, Nicolas Sarkozy, revenu tout exprès du Cap Nègre, convoque une réunion de crise destinée à montrer à la face du monde que le Maître est là et que, sous sa férule, tout va rentrer dans l’ordre. Á l’issue de cette réunion, un point de presse est organisé dans la cour de l’Élysée par le calamiteux François Baroin. Valérie Pécresse, porte-parole réduite au silence, se tient deux pas en arrière du roquet baryton. Elle a, pour la circonstance, été cantonnée à un rôle muet : celui du chien qui, posé sur le tableau de bord d’une voiture, hoche la tête avec un regard niais. Résultat de cette mise en scène sans la moindre annonce politique ou économique concrète : 5 % de chute du CAC40 dans les heures qui suivent, conséquence de rumeurs sur la Société Générale mais aussi de la stupéfaction des marchés devant l’incurie gouvernementale. Bravo les artistes !

Souvenons-nous également du mardi 16 août. Ce jour-là, Nicolas Sarkozy suspend une nouvelle fois ses ronds aquatiques dans la Méditerranée pour sauver l’Europe lors d’une réunion avec Angela Merkel. Et cela, bien que l’entourage de la Chancelière ait préalablement annoncé qu’il était hors de question d’aborder la seule question d’importance : la création rapide des « eurobonds ». Qu’à cela ne tienne, Nicolas Sarkozy, tel un caniche craintif, se couche devant le dogue allemand avant de lécher la pomme de la Chancelière. Suit un « sommet » dont il ressort que France et Allemagne vont promouvoir une résucée de la taxe Tobin. Problème : ni la Chine, ni les États-Unis, ni la Russie, ni la Grande-Bretagne ne veulent en entendre parler, renvoyant de facto cette innovation aux calendes grecques. Cela n’empêche pas Nicolas Sarkozy de jouer une fois de plus les matamores, en dépit d’un accueil pour le moins dubitatif, voire rigolard, des économistes et des éditorialistes. 48 heures plus tard, l’indigence de la réponse politique européenne et les mauvais chiffres de l’économie américaine plombaient une nouvelle fois les marchés : 5,5 % de chute à Paris ! Encore bravo les artistes !

Comble de malchance pour le monarque, il était écrit que ce « mensis horribilis » ne se contenterait pas de la tourmente boursière et des menaces sur le remboursement des prêts souverains octroyés par les banques françaises. Voilà qu’à Marseille, des « racailles », curieusement rescapées du traitement au « Kärcher » et de la « tolérance zéro » naguère promis par un certain Sarkozy Nicolas, prenaient carrément le contrôle d’un parking de centre-ville sous le regard impuissant des Phocéens, rançonnés au cœur de leur cité, et d’une Bonne Mère stupéfaite au sommet de sa colline. Un « fait d’armes » d’autant plus médiatisé que les chiffres de la délinquance explosaient, avec notamment une forte augmentation ces derniers mois du nombre des hold-up, faisant de Marseille une vitrine emblématique de l’échec sarkozyste en matière de lutte contre l’insécurité et la délinquance.

Qu’à cela ne tienne, Nicolas Sarkozy a pris personnellement les choses en main et décidé de limoger le préfet délégué à la sécurité Gilles Leclair pour le remplacer par Alain Gardère (ce sera fait le 29 août). Et cela huit mois seulement après l’arrivée de M. Leclair à Marseille ! Gardère, Leclair, deux proches de MM. Sarkozy et Guéant, deux hommes réputés à poigne. On a vu ce qu’a fait l’un, ou plutôt ce qu’il n’a pu faire en raison de la diminution drastique des moyens de la police marseillaise, imposée par MM. Sarkozy et Fillon dans le mitonnage de la bouillabaisse budgétaire. On verra ce que fera l’autre qui bénéficiera, il est vrai, du retour d’effectifs policiers qui ont cruellement fait défaut ces derniers mois. Mais nous sommes en Sarkozye, et ces effectifs manqueront, n’en doutons pas, dans d’autres villes, au risque de voir surgir ailleurs des difficultés tout aussi graves. Rassurons quand même les classes aisées de notre pays : il est hors de question de diminuer les effectifs de police des quartiers résidentiels !

Reste, last but not least, la cerise sur le gâteau pour Nicolas Sarkozy : la mise en examen pour viol de Gilles Patron, parent d’accueil des sœurs Perrais dont l’une, Lætitia, a été sauvagement assassinée par Tony Meilhon, et l’autre, Jessica, présumée victime d’actes de pédophilie de la part de son père d’accueil. Un Nicolas Sarkozy qui, pour soigner son image compassionnelle, n’avait pas hésité, comme il l’a fait si souvent en d’autres occasions, à récupérer à son profit l’émotion suscitée dans l’opinion par le meurtre sordide de Lætitia. C’est ainsi qu’à deux reprises il a reçu Gilles Patron à l’Élysée alors que le père biologique de la jeune victime, Franck Perrais, était scandaleusement écarté de cette réception.

Sans doute Nicolas Sarkozy doit-il, aujourd’hui, se mordre les doigts de s’être ainsi exposé à recevoir un homme dont le profil de pédophile récidiviste semble se dessiner de jour en jour. Il existe pourtant un point commun entre les deux hommes : la manipulation de l’opinion. En se drapant dans l’attitude exemplaire de père-la-vertu et de père-courage face à l’adversité, l’un comme l’autre ont trompé le public, le premier en dissimulant sous de vibrants accents de sincérité ses penchants pervers, le second en prétendant, la main sur le cœur, se faire le champion de la lutte contre une dette qu’il a creusée comme personne avant lui.

Chacun dans son genre, ces deux hommes-là sont des faussaires !
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MessageSujet: De lui ou de Khadafi on peut se demander quel est le plus malade !!!!   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 8:45

Sarkozy: bons baisers de Kanaky
Quand Nicolas Sarkozy se déplace en Outre-Mer, le show est toujours mieux rodé qu'en France. On agite des drapeaux français, on le décore de quelques colliers de fleurs.



Il se promène donc en Nouvelle Calédonie. Non pas que ce territoire ne soit pas important. Mais avouez que le timing est exécrable. Toute la semaine, les communicants de l'Elysée nous ont donc expliqué combien il fallait assurer ce voyage prévu de longue date. Comme lorsqu'il pédalait sur les côtes du Lavandou en plein marasme boursier, il était « sur le pont ».




En réalité, Nicolas Sarkozy voulait profiter de cette fin d'août qu'il pensait tranquille pour visiter, enfin, le territoire qui lui donna 63% des suffrages en 2007. Au plus fort de la campagne, il sera trop tard de partir si loin. Quand il avait calé le déplacement, aux frais du contribuable, il n'avait pas prévu que le contexte international serait si chaud. Quel visionnaire !

Les messages à délivrer en Nouvelle Calédonie étaient faciles et bien utiles pour la métropole: sécurité, nation, histoire. Un trio symbolique idéal pour le candidat.

Sécurité
Début août, quatre personnes furent tuées, et un trentaine d'autres blessées (dont le haut commissaire de la République) en marge d'un conflit social agitait la compagnie Air Calédonie. Il fallait donc parler insécurité: « Rien ne justifie la mort de quatre personnes dans de pareilles circonstances. (...) Les luttes coutumières, syndicales ou politiques doivent se régler par le dialogue, l'échange, le cas échéant l'élection. Jamais par la violence, qui tombe sous le coup de la loi ». Depuis 2002, Sarkozy ne pense qu'à ça. Depuis 2008, on a découvert, enfin, que son bilan est finalement... désastreux. L'homme et ses « séides » sont parvenus à nous faire croire que le Monarque était efficace en noyant les vols de smartphones et d'autoradios avec les agressions d'hommes, femmes et enfants. En onze années de politique sarkozyenne sur le sujet, les violences aux personnes sont montées de 350.000 par an à ... 467.000. Bravo l'artiste ! Cette fois-ci, à Nouméa, Sarkozy était venu avec ses leçons et ses annonces. Il évoqua la « petite mèche ». « En Calédonie, moins qu'ailleurs, on ne peut tolérer la première violence, parce que la mèche peut être toute petite qui fait le grand incendie ». Côté promesses, il annonça un renfort de policiers dans l'archipel, son accord pour la construction d'une nouvelle prison (l'actuelle est occupée à 200%....) et la création d'un GIR, ces machins inter-régionaux qui masquent la misère des moyens.

Nation
Second thème du déplacement, la nation. La Nouvelle Calédonie s'interroge sur son indépendance. Un référendum doit être organisé entre 2014 et 2018. Sur place, Sarkozy promet déjà une relative autonomie (« Nous sommes prêts à aller très loin dans la spécificité de la Nouvelle-Calédonie ») pour se concilier les deux camps. Un transfert de compétences a déjà été rendu possible par l'accord de 1998. Le processus est, dit-on, engagé. Hymne, devise, billets de banque et même double drapeau ont été adoptés. Sarkozy a dû marcher devant les couleurs kanaks, celles-là même que le leader indépendantiste Jean-Marie Djibaou portait haut et fort avant d'être assassiné dans la grotte d'Ouvéa, entre les deux tours de la présidentielle de 1988.

En Nouvelle Calédonie, Sarkozy pouvait donc facilement louer la République. Aux officiels Kanaks du Sénat coutumier qui le recevaient vendredi matin après sa descente d'avion, le Monarque leur déclara: « n'ayez pas peur de la République Française ». Ou encore: « Je reste convaincu, qu'y compris dans le camp des indépendantistes que je respecte, il y a un attachement, aussi, pour la France, pour l'histoire commune ; (...) il y a même de l'inquiétude à l'idée qu'on se sépare (...) mais réfléchissons, il va bien falloir faire des compromis ».

L'histoire
Troisième symbole,l'histoire. Sarkozy célébra sous sa traditionnelle grande tente qui le protégeait du soleil local, le 70ème anniversaire de la création des volontaires du bataillon du Pacifique. Nous n'en donc finirons pas avec les hommages à la seconde guerre mondiale. Sarkozy, accroché à son pupitre et son écriteau explicatif, sur la place Bir-Hakeim, pouvait rejouer au chef militaire.

Campagne oblige, Sarkozy était tout conciliant, au point d'approuver la levée du drapeau kanak aux côtés du drapeau tricolore. Il fallait faire oublier qu'il n'avait pas trouvé le temps, en 4 années et demi de mandat, de venir rendre visite. « L’avenir de la Nouvelle-Calédonie, c’est vous tous qui le définirez », même si, « vous connaissez l’importance que j’attache, à titre personnel, à la présence de la Nouvelle-Calédonie dans la République ». On se souvient aussi de la visite de son premier secrétaire d'État chargé de l'Outre-Mer, Christian Estrosi, en octobre 2007 : « l’avenir de la Nouvelle-Calédonie était dans la France ». Les provocations du secrétaire furent si violentes que le haut-commissaire de la République, Michel Mathieu, avait demandé, à être relevé de ses fonctions. Estrosi avait demandé l'évacuation militaire d'un barbecue kanak trop « bruyant ». 18 mois plus tard, six membres du principal syndicat de Kanaky, l’USTKE, étaient condamnés à d’importantes peines de prison ferme et emprisonnés. Autant dire que l'archipel vit sous tensions depuis 4 ans. Mais c'était avant, ... avant le « nouveau » Sarkozy, celui de la campagne de 2012.

En métropole, on s'indignait de la récente nouvelle augmentation du chômage, on s'inquiétait du faux plan de rigueur Sarkozy/Fillon, on commentait les charniers découverts à Tripoli. Sarkozy, lui, nous offrait quelques images de carte postale calédonienne.
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MessageSujet: Crédible le nabot ?   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeMer 31 Aoû - 6:00

Président crédible ? Sarkozy ivre, au G8
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Avant de nous faire croire qu'il était l'homme de la situation, le Monarque sauveur de l'euro et du monde, le Grand Organisateur de G8 et G20, Nicolas Sarkozy a été ivre pendant l'une de ses manifestations. Ivre de joie ou d'alcool, la légende ne dit pas. Mais ivre à coup sûr.

C'était il y a 4 ans, il y a une éternité. Nicolas Sarkozy portait encore des Ray-ban, téléphonait ostensiblement la Rolex en évidence à chaque déplacement international. En juin 2007, il avait fait rire et sourire la netosphère toute entière avec une vidéo qu'on se regarde encore avec amusement. Le reportage émanait déjà d'une télévision belge, car la télévision française se censurait déjà.

Il sortait d'un rendez-vous avec son grand ami Vladimir Poutine. Quand il était candidat, quelques semaines avant, il donnait des leçons de moralité à la Russie dirigée par Poutine et spécialement chérie par Jacques Chirac. Depuis son élection, Sarkozy avait fait de Poutine l'un de ses nouveaux meilleurs amis. La realpolitik sarkozyenne avait déjà frappé.
Depuis, ce soutien aux autocrates et dictateurs du globe ne s'est pas démenti. Bien au contraire. Si notre Monarque s'est finalement désolidarisé de quelques salauds confirmés telle Moubarak, Ben Ali, Kadhafi ou El-Assad, c'est parce que le sang de quelques milliers d'innocents avait du couler.

Ce jour de juin 2007, Nicolas Sarkozy sortait donc d'une rencontre en quasi-tête à tête avec Vladimir Poutine, en marge de son premier G8. Sarkozy était trop heureux de cette rencontre au milieu des puissants. Quelques jours plus tard, un journaliste de TF1 dénommé Patrick Poivre d'Arvor lui demanda pourquoi il s'était ainsi comporté comme un « petit garçon » surexcité lors de ce G8. Suprême sacrilège, PPDA fut débarqué de la présentation du journal télévisé de la première chaîne de télévision dès la saison suivante, malgré ses 8 à 10 millions de téléspectateurs quotidien (un score jamais retrouvé depuis par TF1).

Ce jour de juin 2007, Sarkozy arriva à la tribune de l'une de ses premières conférences de presse internationale en titubant et en bégayant. La vidéo fit le tour du Web. Elle fut l'un des premiers succès de ce blog. Sarkozy semblait complètement bourré, ivre, torché. La communication présidentielle expliqua ensuite qu'il n'était qu'essoufflé. Vraiment ?

«Mesdames, Messieurs, je vous demande de bien vouloire excuser mon retard qu'est...hum hum... (il toussote, se touche le nez, sourit) à la longueur du dialogue que je viens d'avoir avec Monsieur Poutine (la tête balance, il cherche un point d'appui pour son regard)... Qu'est ce que vous préférez ? que j'réponde à vos questions ? ... alors ... (il tourne sa cesse la tête de droite à gauche; hausse les épaules)... y a t il des questions (haussement d'épaules et sourire béat)... allez y... oui oui... ben oui (il se place une oreillette qui dépasse de l'orifice assez largement)»


Sarkozy Ivre au G8 juin 2007 par gomgut9
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MessageSujet: Sarkozy aussi   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Sep - 5:20

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MessageSujet: Le petit caca capricieux du caractériel   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeVen 16 Sep - 6:47

Sarkozy a réalisé son caprice à Benghazi
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Jeudi 15 septembre, Nicolas Sarkozy a donc déboulé en Libye. On ne saura que trop tard, l'été prochain au mieux, combien a coûté cette gigantesque opération de communication, avec ses avions et hélicoptères, caméras et journalistes accrédités, et son dispositif de sécurité hors normes par nécessité puisque le pays est encore en guerre. Mais il ne fallait pas contrarier le Monarque ni ses caprices. Le candidat Sarkozy devait récolter les fruits de « sa » victoire en Libye avant que la situation ne se détériore. De méchants journalistes ont suggéré qu'il avait attendu le premier débat de la primaire socialiste, le jour même, pour faire ce coup médiatique. Le déplacement fut évidemment expresse, il ne fallait pas s'éterniser.

Pourquoi est-il donc parti à Tripoli ce 15 septembre ?

1. C'était une question d'orgueil. Narcisse a encore frappé. Nicolas Sarkozy voulait être le premier chef d'Etat étranger à se rendre dans la Libye post-Kadhafi. Il a dû accepter la présence de David Cameron, le premier ministre britannique. C'est l'Entente Cordiale ! Comment comprendre autrement ce caprice ? L'actualité française et européenne est toute entière centrée sur la crise de la dette et les soubresauts boursiers

2. Ce déplacement était aussi, comme d'autres, à vocation électorale. Se montrer sur place, « chef de guerre » victorieux sur les ruines encore fumantes de l'ancien pouvoir participait de ses efforts de représidentialisation depuis des mois. Sur le tarmac de l'aéroport, Sarkozy déclara, tel le général de Gaulle s'exprimant à Paris le 25 août 1944 : « c'est une très grande émotion. Je suis à Tripoli... Tripoli libéré. » Et surtout, il voulait « occuper » l'espace médiatique. De ce point de vue, ce fut à peine réussi. Le soir, Nicolas Sarkozy est rentré dans l'indifférence. L'actualité, la vraie, avait repris ses droits:, pour le meilleur et pour le pire: premier débat des primaires socialistes, découverte de plumes de dinosaures dans de la résine d'arbre, gigantesque fraude (2 milliards d'euros) à la banque UBS, et ... Euro de basket !

3. Le coût du voyage, non communiqué, était vraisemblablement hors normes: l'impréparation est toujours coûteuse. « Certes le dispositif est imposant, mais la destination est pour le moins sensible » a commenté un haut-fonctionnaire de la police. La veille, quelques 160 CRS avaient été envoyés sur place pour protéger le Monarque, une première. « On n'a jamais vu tant de policiers déployés à l'étranger pour une telle mission » remarquait Jean-Dominique Merchet sur Marianne2. « Un signe de la police dans l'entourage du chef de l'Etat ».Tous les CRS étaient volontaires mais ils recevront tous, « selon plusieurs sources syndicales », une prime exceptionnelle de 500 euros. Si l'Elysée avait préféré envoyer des gendarmes habitués aux opérations extérieures, l'opération n'aurait pas coûté un centime d'imprévu.

4. Ce voyage a fait une victime, le procès Chirac. Alain Juppé, ministre des affaires étrangères, devait être entendu comme témoin ce jeudi au tribunal. L'escapade libyenne lui a fourni un prétexte facile. Jacques Chirac sèche, Alain Juppé voyage. Le sabordage du procès des emplois fictifs de la Mairie de Paris est presque total. La chroniqueuse judiciaire du Monde, Pascale Robert-Diard, commente: « Depuis que sa comparution a été envisagée par le tribunal, M. Juppé a tout fait pour y échapper. » Merci Benghazi !

5. Il y avait tout de même une relative urgence à venir en Libye. La situation politique est loin d'être stabilisée. Nul ne sait de quoi l'avenir sera fait. Le pays peut basculer. Il n'est pas encore sécurisé, le clan Kadhafi court toujours. Le gouvernement libyen n'est pas formé. Le Monarque fut acclamé aux cris de Allah Akbar. Reviendra-t-il dans quelques mois si le régime vire islamiste ? Il n'a promis aucun accompagnement politique du nouveau pouvoir.

6. Le voyage était « intéressé ». On soupçonne la France de vouloir se réserver une belle part du pétrole libyen. Le Monarque s'est défendu de toute arrière-pensée, à Tripoli: « Nous l'avons fait parce que c'était juste. Il n'y a aucun accord en sous-main, nous ne demandons aucune préférence et aucun passe-droit ».

7. Cette visite permettait à Nicolas Sarkozy de sortir, quelques heures durant, du sale climat qui pollue sa pré-campagne en Sarkofrance. Mercredi, son ami Ziad Takieddine était mis en examen dans l'affaire du Karachigate. L'Elysée avait été, sans aucun doute, prévenu de l'éventualité. Le même jour, le livre de Pierre Péan « la République des mallettes » sortait en librairie. Le journaliste y dévoile les relations d'Alexandre Djouhri avec Nicolas Sarkozy dans de multiples affaires et multiples soupçons de corruption. Un quotidien algérien préférait, ce jeudi 15 septembre, revenir sur « les trois Arabes de Sarkozy », Takieddine, Djouhri et Bourgi: « Exécuteurs des basses œuvres élyséennes, ces trois personnages très sulfureux, liés au ministre de l’Intérieur, jettent le trouble sur la face cachée du pouvoir ». L'Algérie n'a pas apprécié l'intervention occidentale en Libye.

8. Sur place, Nicolas Sarkozy n'avait rien à y promettre. vers 13h, dans une salle protégée à Tripoli, le Monarque français voulait être solennel : « Je veux dire au peuple lybien qu'il peut compter sur l'amitié et l'admiration du peuple français. Nous avons la Méditerranée en commun, nous avons un destin en commun. Cela vaut pour tous les peuples arabes dans le monde qui voudront se libérer de leurs chaines. La France et l'Europe seront à leurs côtés.» Mais pour le reste, ses quelques mots, à Tripoli puis à Benghazi furent lénifiants ou prévisibles: ; « Kadhafi est un danger » ; «il y a un travail à terminer»; ou encore : « Monsieur Kadhafi doit être arrêté, et tous ceux qui sont inculpés par des juridiction intrenationalaes doivent rendre des comptes sur ce qu'ils ont fait ». Il a même dédié son déplacement « à tous ceux qui espèrent que la Syrie soit un jour libre ».

9. La mise en scène était énorme. Sur le site d'Elysée.fr, un grand dossier avec texte, discours et video rappelait « l'action forte, concertée et déterminée du Président Nicolas Sarkozy ». Les journalistes étrangers étaient présents sur le tarmac de l'aéroport pour ne pas rater l'évènement, l'arrivée de l'Airbus présidentiel. Le Monarque a même rencontré une famille dont l'enfant de 6 mois (né donc avant le début de la révolution) a été prénommé ... Sarkozy.

10. Le clou du spectacle fut à Benghazi. Sarkozy et Cameron s'adressèrent aux habitants sur la « Place de la Liberté ». La tribune, sur l'estrade, comprenait même son panneau, écrit en français et en arabe, « Benghazi, jeudi 15 septembre 2011 ». Les caméras étaient là, le moment était plus fort, la foule était là pour applaudir. Moustafa Abdel Jalil, ancien ministre de la Justice du colonel Kadhafi et président du CNT parla en premier. David Cameron s'empara du micro. Nicolas Sarkozy attendit patiemment sur le côté. Quand se fut son tour, il se laissa applaudir, pour délivrer ensuite quelques phrases à peine, entrecoupées d'une traduction par une interprète. Il dû crier, sa voix manquait parfois de souffle.
«Jeunes de Benghazi ! jeunes de Libye, jeunes arabes, la France veut vous dire son amitié et son soutien. Vous avez voulu la paix... vous avez voulu la liberté, vous voulez le progrès économique, la France, la Grande-Bretagne, l'Europe seront toujours aux côtés du peuple libyen. Mais, amis de Benghazi, nous vous demandons une chose. Nous croyons dans la Libye unie, pas dans la Libye divisée.


Peuple de Libye !! Vous avez démontré votre courage. Aujou vous devez démontrer un nv courage, celui du pardon et celui de la réconciliation.


Vive Benghazi ! Vive la Libye ! Vive l'amitié entre la France et la Libye ! »

Sarkozy décida ensuite de descendre dans la foule, au grand dam des forces de sécurité. On ne voyait plus rien. Après quelques instants, il fut contraint de s'éclipser sur les côtés. Il était temps de rentrer en France.

On ne sait pas si au retour, il a un instant envisagé de changer son ambassadeur à Tripoli et d'y nommer un fin connaisseur du pays. Boillon, Boris Boillon.

En novembre dernier sur CANAL+, ce jeune diplomate expliquait combien le colonel Kadhafi était comme son père.
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MessageSujet: Dernières fanfaronades d'un système à bout de souffle   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep - 6:20

En Sarkofrance, la précarité se dévoile discrètement ou brutalement. Des professeurs se mettent à nus pour protester contre l'état de leur joyeux ministère. Des associations humanitaires s'inquiètent de la réduction de 80% des crédits européens pour l'aide alimentaire. L'Italie perd un cran de crédit et l'euro-zone retient son souffle. Le gouvernement français s'apprête à dérembourser 600 médicaments supplémentaires.

Et Nicolas Sarkozy ? Il est à New-York. Il commente les affaires du monde sur des tribunes de circonstances. Et jeudi, il va même célébrer une statue.

Oui, une statue.

Profs à poil
Lundi, quelques professeurs, constitués en un « Collectif contre le dépouillement de l’école », ont indigné Luc Chatel, le ministre de l'éducation nationale: « ça me choque parce que le rôle d'un professeur (...) c'est de valoriser son institution. (...) j'ai une trop haute estime du professeur, de l'image du professeur, de ce qu'il représente dans notre pays et dans la République, pour accepter un tel dénigrement ». Le ministre ne critiquait pas tant le fond que la forme. Il y a quelques jours, le jour même où un ouvrage dénommé « Sarko m'a tuer » dévoilait 28 cas individuels broyés par le narcissisme colérique de Nicolas Sarkozy, Luc Chatel parlait de réintroduire des cours de morale à l'école. Cette fois-ci, le ministre lâche: « On a le droit de critiquer ma politique, je l'accepte, on a le droit d'être militant syndical (...), par contre je suis choqué que l'on puisse porter atteinte à l'image même du professeur ».

Ces professeurs avaient posé nus pour dénoncer, dans un calendrier fort adéquat, la faiblesse des moyens consacrés à leur mission: « Ce Collectif a été créé à l’initiative d’enseignants de l’Éducation nationale pour dénoncer l’abandon par l’État de sa mission de service public d’éducation. Aujourd’hui « l’école est nue », luttons ensemble contre le dénuement de l’école. »


Quatre associations humanitaires, spécialisées dans l'aide alimentaire, dénonçaient le même jour la suppression de 80% des crédits octroyés par l'Union européenne pour l'aide alimentaire. En France, en Sarkofrance, on attend toujours la réaction voire la réponse du gouvernement. Les Restos du Coeur, la Croix-Rouge française, le Secours populaire et le réseau des banques alimentaires se sont inquiétés, lundi 19 septembre lors d'une conférence de presse. Si la mesure européenne n'est pas annulé (une baisse de 78 à 16 millions d'euros !), quelques 130 millions de repas ne pourront être offerts l'année prochaine. Le Programme européen d'aide aux plus démunis représente 23 à 55% des denrées collectées par les associations françaises. Rien que ça.

La France est officiellement hostile à cette mesure d'économie européenne. Mais le gouvernement français n'a pas proposé de compenser les millions d'euros aux associations françaises. Jean Léonetti, ministre des affaires européennes, s'est défendu de tout double jeu (sur i-Télé, mardi soir): « nous cherchons une astuce juridique ».

Sarkozy à poil
Nicolas Sarkozy ne pouvait réagir. Il était en partance pour New-York. Trop présidentiel pour s'occuper de la réalité de son propre pays. Il travaille à sa crédibilité... pour le scrutin de 2012.

Pas sûr que les récentes confessions du Figaro et de Libération sur les propos « off » du Monarque n'arrangent son affaire. En pleine crise financière et internationale, on s'atte,d à ce que le président « de la Vème économie du monde » soit concentré sur les problèmes du moment.

Le 14 septembre dernier, Sarkozy passa 2h15 de déjeuner informel avec 9 historiens. Comme le note l'un d'entre eux, interrogé par le site Arrêt sur Images, « Le plus surprenant, c'était la durée du repas dans un contexte international tendu ». Et il se lâcha, espérant bien quelques fuites de cette sincérité retrouvée: il avoua « n'avoir rien vu venir en Tunisie », a exprimé son « affection pour Moubarak », « un grand patriote, cultivé » et même raillé les rebelles égyptiens de la place Tahrir « c’est le Café de Flore à Saint-Germain-des-Prés ».

En France, quelques ténors du clan sarkozyste ont préféré tacler les propositions de Dominique Strauss-Kahn dimanche soir. Jean-François Copé avait ouvert la charge, lundi matin sur Europe 1. Il accusa DSK d'irresponsabilité. Ce dernier avait déclaré que la Grèce ne pourrait rembourser. François Fillon, pourtant premier ministre, avait surenchéri un peu plus tard.

On s'était donné le mot. Il fallait maintenir le DSK dans le débat politique pour gêner les primaires socialistes. Quel honneur ! Lundi, le patron des services secrets assurait que la DCRI n'avait jamais produit de notes sur DSK. Sans rire ? Ou sans blague ?

L'UMP cache son absence de programme. Et pour cause. Le parti attend que son Monarque se soit officiellement déclaré. «Notre objectif est de remettre une copie au président avant Noël. Ce sont les recommandations de l'UMP ; après, il en fera ce qu'il veut » a reconnu Valérie Rosso-Debord. L'exercice est « un peu virtuel », commente le Figaro.

Banques... à poil ?
L'agence Standard & Poor's a dégradé la note de crédit de l'Italie a été abaissé de «A+ » à «A» pour la dette long-terme, et de «A-1 » à «A-1» pour la note à court-terme. « Cette dégradation est légère » a commenté Jean Léonetti. L'agence prévoit une nouvelle récession l'an prochain en Italie, à cause du ralentissement économique général aggravé, en Italie, par l'ampleur des mesures d'austérité.

En France, quelques 600 médicaments supplémentaires devraient être retirés des remboursements de la Sécurité Sociale. Le déficit annoncé est de 18 milliards d'euros pour 2011, dont 14,5 milliards pour la branche maladie.

Pire, l'un des vice-présidents de la commission européenne a publiquement prévenu qu'uil faudrait recapitaliser nombre de banques européennes. L'économiste en chef du FMI a même évoqué de « possibles prises de parts publiques dans les banques ». Et il a ajouté: « Il semble qu'il y a eu un tournant à 180 degrés dans toute une série de pays en réponse à notre diagnostic ». Si les Bourses ont été calmes mardi, après un lundi exécrable, on s'attend à une belle rechute.

Et ce n'est pas fini. La semaine prochaine, le Bundestag allemand doit ratifier le plan de sauvetage de la Grèce. Il paraît que Sarkozy est anxieux. Il le cache bien. La semaine prochaine, il sera à nouveau en vadrouille à l'étranger.

Nicolas Sarkozy, président crédible, n'avait rien à dire ni à faire dire. Il voyage pour s'occuper du monde. Et il travaille très peu. Regardez donc son programme ! Mardi, l'agenda officiel mentionne deux obligations: trente minutes de sommet sur la Libye (de 10h45 à 11h15). On l'a effectivement vu s'exprimer dans l'un des salons de l'ONU pour apporter son soutien à la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien par le Conseil de Sécurité. Puis une demi-heure de rencontre avec le premier ministre palestinien Mahmoud Abbas. Ensuite, repos mardi après-midi. Mercredi, Sarkozy débute à 9h. Il siège à l'Assemblée générale de l'ONU. Coincé dans la salle au milieu de 193 autres chefs d'Etat ou représentants, il attend son tour jusqu'à 10h30, pour délivrer ses quelques minutes de discours. En France, on nous vendra qu'il parle au monde. Ensuite, deux rendez-vous, à 45 minutes d'intervalle, l'un avec la présidente du Brésil puis l'autre « dans son hôtel » avec Barack Obama. Les communicants de l'Elysée se sont empressés d'ajouter qu'il a aussi prévu un entretien avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Mais le grand show est pour jeudi. Sarkozy parlera nucléaire, « vers 8h30 » et pendant quelques minutes. Mais ensuite... il filera à la Statue de la Liberté pour fêter son 125ème anniversaire avec le Maire de New-York. Vous avez bien lu.... Le monde tremble, la crise est là, les Bourses s'agitent.

Sarkozy fête l'anniversaire d'une statue.

Le ridicule ne tue plus. Sarkozy est devenu le roi fainéant qu'il décriait tant...

Qui expliquera au candidat Sarkozy qu'il serait urgent qu'il démontre sa crédibilité sur les vraies affaires du moment ?
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MessageSujet: Agitations stériles et maladives   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeMar 4 Oct - 5:53

Jean-Louis Borloo est sorti de la course. A l'UMP, il paraît que des militants étaient soulagés. Sans doute n'ont-ils pas encore réalisé que les centristes déçus, électeurs ou militants, rejoindraient avec quelques difficultés le clan du Monarque.

Nicolas Sarkozy, lui, accélère sa campagne. Les socialistes tiennent-ils leur premier tour des primaires ce dimanche ? Qu'importe ! Sarkozy s'est incrusté à Berlin, le même jour, pour montrer qu'il défend l'euro. Et il se montrera social jusqu'au bout. Tenez... il vient de découvrir que les promesses d'accessibilité aux handicapés sont loin d'être tenues... Il a même rétabli l'allocation équivalent Retraite qu'il avait supprimée 4 fois déjà... Les statistiques de la délinquance sont-elles mauvaises ? Et alors ? On maquillera les statistiques d'ici décembre.

Evidemment, ces initiatives sont calibrées. Lui qui adore se faire photographier au milieu d'ouvriers casqués n'ira pas à Florange, ce mardi, pour assister à la fermeture du dernier haut fourneau de Lorraine.

S'agiter
Il l'a eu, son rendez-vous. Angela Merkel a accepté de recevoir Nicolas Sarkozy dimanche 9 octobre à Berlin. Ce jour-là se déroule le premier tour des primaires citoyennes, organisées par le parti socialiste. A l'Elysée, on vous expliquera qu'il n'y avait pas d'autre date possible. Après son entrevue avec le Premier ministre grec Georges Papandréou vendredi dernier, Nicolas Sarkozy avait promis de se rendre « dans les prochains jours en Allemagne », prétendument pour « accélérer » la mise en oeuvre du plan de secours.

Quel volontarisme ! 14 des 17 pays membres de la zone euro ont déjà adopté le plan. Et depuis le 21 juillet dernier, date du sommet de l'eurogroup qui vit l'adoption de ce nouveau plan de sauvetage de la Grèce et d'un renforcement des moyens du Fond européen de Stabilisation financière, quel attentisme ! Le retard des Etats-membres à faire ratifier le dit plan par leurs parlements respectifs en a surpris plus d'un.

Promettre
Lundi, Nicolas Sarkozy a découvert que les personnes handicapées étaient mal servies par les établissements et infrastructures recevant du public. L'élection est dans 6 mois, mais, encore une fois, n'y voyez aucune coïncidence.

Sarkozy s'est donc montré avec neuf associations de personnes handicapées. Il a promis de faire appliquer dans son intégralité une loi de ... 2005. Avant les élections, tout est possible. Cette loi accordait 10 ans aux établissements recevant du public et aux transports collectifs pour garantir leur accès à toute personne handicapée. D'après le président de l'Association des paralysés de France, Jean-Marie Barbier, seuls 15% des établissements respectent actuellement la contrainte légale.

Le candidat Sarkozy a même promis d'augmenter de 40% d'ici 2013 (versus 2010) le budget consacré à l'accompagnement des enfants handicapés, pour le porter à 200 millions d'euros. Monsieur est trop généreux.

Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a complété les promesses électorales du candidat: « Nous avons décidé de recruter dorénavant des auxiliaires de vie scolaire avec des contrats de trois ans renouvelables, qui auront une meilleure formation ». Pourquoi ce revirement ? Luc Chatel a l'explication: «Jusqu'à présent, c'étaient des contrats aidés, précaires, avec des formations insuffisantes.» ... Quel aveu.

Reporter
Pour la quatrième fois depuis 2007, Nicolas Sarkozy annule reporte la décision. Rappelez-vous en 2008, notre Monarque encore fringant voulait encourager le travail des seniors via la suppression des pré-retraites et autres dispositifs qui prétendument décourageait les plus de 50 ans de travailler plus longtemps. Parmi ces dispositifs à supprimer, l'Allocation Equivalent Retraite, qui devait être abrogée dès 2007, puis en 2008, puis en 2009... puis en 2011.

Mais crise oblige, Nicolas Sarkozy avait finalement décidé de la maintenir jusqu’à la fin 2009. Cette dernière assurait, jusqu'à 60 ans, un minimum de 968 euros par mois aux personnes (65 000 en 2008) qui, avant 60 ans, totalisaient 160 trimestres d'assurance vieillesse. Début 2011, l'AER était supprimée. Mais 6 mois plus tard, sur RMC, le ministre du travail semblait frappé par la grâce ou l'intelligence: « C'est vrai que c'était une injustice » a-t-il expliqué en annonçant son rétablissement. Pour faire bonne figure et nettoyer les bilans, on l'appellera désormais « allocation transitoire de solidarité ».

Quelle générosité... électorale ! Il faut se montrer social. Bien sûr, Nicolas Sarkozy, ce mardi, n'ira pas à Florange en Moselle. Alors que le dernier haut fourneau encore en activité en Lorraine va être mis à l'arrêt dans une usine d'Arcelor-Mittal, le Monarque préfère célébrer le classement au patrimoine mondial de l'UNESCO des Causses et des Cévennes. Il a peu de chances d'y rencontrer les ouvriers qui manifestaient leur rage, lundi 3 octobre.

Maquiller
Le gouvernement a donné des instructions pour maquiller les statistiques de la délinquance. Cette accusation gravissime émane du député socialiste Jean-Jacques Urvoas. Il se base sur deux circulaires de la gendarmerie, qu'il publie sur son blog. La première, datée du 23 septembre dernier, demande aux gendarmes d' « opérer un placement judicieux des forces », via, notamment, le recours aux élèves-gendarmes, aux motocyclistes et à la garde nationale, pour « assurer une meilleure visibilité sur le terrain ». Il n'y aura pas de renfort d'effectifs, RGPP oblige. Mais il faut améliorer la visibilité.

L'autre circulaire, du 15 septembre dernier, est encore plus pernicieuse. Elle traite des relevés des actes de délinquance qu'il convient d'alléger. Ainsi, « on note trop souvent des usages de stupéfiants qui "pèsent" sur la délinquance globale. Vous ferez en sorte... », écrit le directeur général de la gendarmerie nationale, «... que l'intérêt des enquêteurs se focalise sur les trafics (...) ».

Quelques lignes plus loin, il demande à ses subordonnés de s'assurer « que les enquêteurs s'attachent à établir la réalité des faits afin de ne pas procéder à l'enregistrement infondé des agressions ». Il explique qu'en matière d'atteintes volontaires à l'intégrité physique, « plusieurs centaines d'infractions sont (...) insuffisamment caractérisées ». Dans la même circulaire, le DG de la gendarmerie demande à ce que l'usage frauduleux de cartes bleues ne fasse plus l'objet d'un enregistrement de plaintes, puisque l'indemnisation des victimes « n'y est pas soumise ».

Que la vie est simple en Sarkofrance !
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MessageSujet: 58% des Français souhaitent le départ du malade ...DEHORS !!!! au trot !   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeMer 5 Oct - 16:35

58% des Français ne souhaitent pas que Sakozy se présente en 2012
Publié le 05-10-11 à 17:29 Modifié à 17:43 par Le Nouvel Observateur avec AFP 1 réaction

Dans l'hypothèse où il ne serait pas candidat, Fillon et Juppé sont cités comme les meilleurs recours de la droite, selon un sondage.

Nicolas Sarkozy, le 4 octobre 2011 à Alès. (c) Afp
RÉAGIR
Une nette majorité de Français (58%) souhaite que Nicolas Sarkozy ne soit pas candidat à l'élection présidentielle, tandis qu'une très forte majorité des sympathisants de l'UMP (78%) pense exactement le contraire, selon un sondage Ipsos pour Le Point. Seuls 36% des personnes interrogées souhaitent que le chef de l'Etat se représente en 2012, selon ce sondage.

D'après la dernière enquête Ipsos de février 2011, elles étaient 34% à vouloir qu'il soit candidat, et 63% à souhaiter qu'il ne le soit pas.

Baisse même au sein de l'UMP

Parmi les sympathisants UMP, seuls 21% ne sont pas partisans d'une candidature de Nicolas Sarkozy. En février 2011, ils étaient 74% à souhaiter que le président de la République se représente (24% d'avis contraire).

Si le chef de l'Etat n'était pas candidat, François Fillon et Alain Juppé (27% chacun) seraient, pour l'ensemble des personnes interrogées, les meilleurs candidats de la droite, suivis de Dominique de Villepin (18%). Jean-François Copé (6%) et Xavier Bertrand (3%) ferment la marche.

Dans cette hypothèse, les sympathisants UMP placent en tête François Fillon (42%), devant Alain Juppé (31%) et Dominique de Villepin (10%). Viennent ensuite Jean-François Copé (7%) et Xavier Bertrand (5%).

Fillon et Juppé ont la cote

Par ailleurs, 28% des Français trouvent que François Fillon serait un meilleur candidat que Nicolas Sarkozy. Pour 15%, il serait un moins bon candidat et, pour 51%, un candidat ni meilleur ni moins bon. 6% ne se prononcent pas.

Même les sympathisants UMP donnent un léger avantage au Premier ministre : 27% pensent qu'il serait un meilleur candidat, 21% un moins bon candidat, 48% plaçant les deux hommes sur un pied d'égalité. 4% ne se prononcent pas.

Proportion inversée pour Alain Juppé auprès des sympathisants UMP : 30% pensent qu'il serait un moins bon candidat que Nicolas Sarkozy, 21% qu'il serait meilleur, 44% estimant qu'il ne serait ni meilleur ni moins bon (5% ne se prononcent pas).

Parmi l'ensemble des Français néanmoins, 33% voient Alain Juppé comme un meilleur candidat que Nicolas Sarkozy, 19% comme un moins bon candidat, 41% comme ni meilleur ni moins bon (7% ne se prononcent pas).
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MessageSujet: Nouvelle crise paranoïaque ...avec l'ami Charles qui planque son fric en Suisse ...la campagne se prépare...   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeVen 7 Oct - 12:06

Sarkozy fait campagne en Arménie
Le candidat a débuté son périple par l'Arménie, et une courte escale à Erevan. La photo était belle, aux côtés de Charles Aznavour et Hélène Ségara. La France compte près de 450.000 Arméniens d'origine. A moins de 6 mois du scrutin présidentiel, il n'y a pas de p
A Erevan, Sarkozy tança... la Turquie. Et oui ! Il est comme ça, Nicolas. Toujours à donner des leçons aux absents: « La Turquie, qui est un grand pays, s'honorerait à revisiter son histoire comme d'autres grands pays dans le monde l'ont fait, l'Allemagne, la France. On est toujours plus fort quand on regarde son histoire et le négationnisme n'est pas acceptable ».

L'appel, aussi légitime soit-il, visait à réparer, partiellement, l'une de ses promesses non tenues. En 2007, le candidat Sarkozy s'était engagé à soutenir un projet de loi réprimant la négation du génocide de 1915. Mais en mai dernier, la majorité UMP de l'époque avait rejeté une proposition de loi socialiste qui allait en ce sens. Grâce à un gouvernement socialiste, la France reconnaissait enfin le génocide en 2001.

Depuis mai 2007, Sarkozy a préféré se taire. En langage sarkozyen, on appelle cela ne pas trop charger la barque. Cette visite en Arménie est évidemment électorale. Charles Jaigu, du Figaro, commente: « Nul hasard donc si cette visite intervient à la fin du quinquennat. Nicolas Sarkozy sait qu'il doit par des gestes clairs et des déclarations fortes resserrer un lien forcément distendu par quatre ans d'exercice du pouvoir. » Patrick Devedjian, l'ancien allié honni que Nicolas Sarkozy tenta de déloger de la présidence des Hauts-de-Seine pour y placer son fils Jean, était du voyage mais n'était pas dupe: «Je ne suis pas naïf, mais si les élections peuvent servir à faire avancer les droits de l'homme, il faut en être heureux ».

... et en Géorgie
Ensuite, vendredi, Sarkozy sera en Géorgie. Il part se réconcilier avec André Glucksmann. Le philosophe « éclairé », fidèle soutien de 2007, était l'une des cautions intellectuelles de la première campagne. Depuis, le rapprochement avec Vladimir Poutine a heurté l'opposant de salon. Il paraît que ce voyage était une suggestion de Raphaël Glucksmann: « L'idée de cette visite était dans l'air depuis longtemps. Je ne sais pas si j'ai joué un rôle dans son organisation, j'ai seulement dit que ce serait bien qu'il vienne. Sarkozy avait compris tout seul son intérêt à venir ici » a-t-il confié à Mediapart.

André, son père et philosophe, est conseiller du président Saakachvili. Sarkozy arrivait en terrain conquis.

On se souvient de son voyage là-bas, en août 2008. Il présidait l'union européenne pour 6 mois depuis le mois de juillet précédent. Il tenta d'enrayer l'invasion russe. A force de provocation du petit Etat géorgien, Vladimir Poutine avait lâché ses tanks. Sarkozy joua sa carte personnelle, calma Moscou, consola Tbilissi. Il voulut nous faire croire qu'il avait sauvé le petit Etat. Pourtant, la Russie annonça qu'elle reconnaissait l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, deux anciennes provinces géorgiennes. La Géorgie était donc démantelée. et les protestations a postériori de Nicolas Sarkozy n'y changea pas grand chose. En août 2010, la Russie a même déployé des missiles en Abkhazie. Le fiasco est réel mais la légende d'un succès est tenace.

Vendredi, notre Monarque parlera sur la place de la Liberté, jolie tribune.

Sous ces prétextes quasi-humanitaires - la paix - Nicolas Sarkozy avait quelques intérêts commerciaux en tête. La région regorge de gazoducs et de ressources naturelles.

Mais à Paris, Carla va accoucher...
A Paris, on s'inquiétait de l'accouchement de Carla Bruni, trop rapidement annoncé sur Twitter. On est surpris. La naissance, fusse-t-elle d'un troisième mariage, est toujours un moment des plus marquants d'une vie. Et pourtant, Nicolas Sarkozy, cette fois-ci, ne serait pas là. A cause de sa charge présidentielle, nous expliqueront ses conseillers, il a raté l'accouchement de Carla. Quel sens du devoir !

Ce déplacement dans le Caucase étant ridiculement électoral et sans objet sérieux, on restera choqué par l'instrumentalisation de la situation.

Ces distractions, qu'elles soient diplomatiques ou prénatales, masquaient mal les récents développements de quelques scandales d'Etat. Eric Woerth, l'ancien fidèle abandonné pour cause de conflit d'intérêt et raison d'Etat, s'est énervé contre la méchante presse de gauche: « Le président concentre toute la violence de la société française. C'est véhiculé par des médias de gauche de façon éhontée. C'est Nicolas Sarkozy qui est la cible de ces médias ». Rendons-lui grâce. Ce n'est pas grâce au Figaro que nous avons appris ce que nous savons de l'affaire Woerth/Bettencourt: la fraude fiscale de Mme Bettencourt trop longtemps tolérée, les enveloppes de billets du couple Bettencourt pour financer quelques amis politiques, ou la vente à bas prix d'un terrain hippique à Compiègne.

L'ancien trésorier de l'UMP sera satisfait, trop tard, du récent arrêt de la Cour de Cassation: Mediapart n'aurait pas dû publier les enregistrements clandestins des conversations entre Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre, son gestionnaire de fortune. Il paraît que cela relève de la vie privée et non pas de l'intérêt général, comme l'avaient jugé les précédents tribunaux.

Jeudi soir, Nicolas Sarkozy dînait à Erevan avec son homologue Serge Sarkissian. A Paris, France 2 diffusait un reportage sur Ziad Takieddine. Fichue télévision publique ! Il ne suffisait donc pas d'en nommer le président pour la contrôler ! « Attendez un tout petit peu avant de prononcer un verdict sur ma personne » confia l'homme d'affaires. On apprenait également que Takieddine était dégouté de l'attitude de ses amis de Sarkofrance. Pour le moment, ce dernier récuse toutes les accusations (« Non, je n’ai jamais remis d’argent à Nicolas Bazire. (...) Je peux dire que je n’ai pas eu connaissance d’une quelconque rétro-commission. Moi, personnellement, n’ai pas livré pas un centime de rétro-commission»,) et accuse ... Dominique de Villepin: « C’est un complot contre le président de la République, avec les mêmes acteurs que l’affaire Clearstream. Sauf que cette fois ils vont devoir répondre d’actes criminels. (...) Celui qui doit répondre de ses actes sur l’ensemble du dossier, de 1996 à aujourd’hui, s’appelle Dominique de Villepin ».

Nicolas... reviens vite !
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MessageSujet: entre nurserie et sommet européen.   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeLun 24 Oct - 15:23

Sarkozy hésite entre nurserie et sommet européen.
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L'opération médiatique fut indécente. En pleine crise, lors d'un sommet européen sur le renforcement des garanties bancaires avant un gigantesque défaut de paiement de la Grèce, Nicolas Sarkozy continuait de faire des allers-et-retours aériens avec Paris pour voir Carla et la toute jeune Giulia Sarkozy.

Qui paye ? Les contribuables.

On croyait que cette naissance devait être intime. Le dévouement du Monarque fut allègrement mis en scène.

Le ministre de l'intérieur s'est encore prononcé sur autre chose que son domaine d'incompétence. Vendredi, il avait quelques critiques à prononcer sur la stature présidentielle de François Hollande, lui aussi. D'après lui, François Hollande n'a pas la « carrure » d'être président.

Claude Guéant avait lui la carrure de l'homme des basses oeuvres. Ces derniers mois, on a célébré son amitié douteuse avec le trouble Alexandre Djhouri et l'inculpé Ziad Takieddine. On a découvert que Guéant avait négocié la vente d'un système d'espionnage informatique au dictateur Kadhafi, celui-la même dont on a vu le cadavre sur nos écrans télévisuels vendredi dernier. Claude Guéant a même une opinion sur la crise de l'euro: « Le rapport de Moody's reconnaît les efforts de la France ».

Faites-le taire.

La confidence avait surpris. Elle émanait d'un membre du conseil européen à l'encontre de Nicolas Sarkozy, rapportée par le journaliste Arnaud Leparmentier du Monde. Jugez plutôt: « Lorsque nous nous téléphonons entre dirigeants européens et que nous en venons à parler de Nicolas Sarkozy, nous nous disons: 'Tu me dis les méchancetés qu'il a dites sur moi, ou c'est moi qui commence?' » Parmi ses collègues chefs d'Etat ou de gouvernement européens, Nicolas Sarkozy jouit toujours d'une sale réputation, celle d'un goujat souvent publiquement hypocrite ou violent dans ses relations: « Nicolas Sarkozy s'est fait une spécialité d'agresser verbalement un de ses collègues pour s'imposer ».

En France, l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin compléta le tableau, lors du 41e congrès de la Fédération des élus bourbonnais, samedi dernier à Vichy: « Dans cette crise, on a besoin du leadership de Nicolas Sarkozy. Même si je ne suis pas toujours d'accord avec lui?; je pense que, par moments, il a des comportements qui ne sont pas toujours idéaux. Il faut toujours respecter les gens : un Président ça ne dit pas "Casse toi pauvre con ». En ces temps difficiles, Nicolas Sarkozy a pourtant besoin de bonnes relations avec ses partenaires européens.

L'incorrection n'est pas le seul travers de caractère de notre Monarque. Samedi, il était à Bruxelles, mais il est allé à trois reprises retrouver Giulia et Carla, à Paris. Difficile d'être nouveau papa quand on affronte une telle crise. Il fallait mettre en scène le sens du devoir de notre Très Grand Homme.

Qui a payé ces 3 allers et retours Paris/Bruxelles dans la même journée pour aller au chevet de la mère Carla et de l'héritière Giulia ?

L'opération médiatique continua. Un membre de la délégation française confiait dimanche qu'Angela Merkel avait offert un ours en peluche à la nouvelle-née. Elle rattrapait sa réaction initiale plutôt froide, mercredi, quand Sarkozy et elle avaient interrompu en pleine réunion imprévue à Francfort par la nouvelle de la naissance de Giulia. Quelques instants plus tard, on apprenait que David Cameron, le premier ministre britannique, avait offert une couverture de naissance à Giulia Sarkozy.

Dimanche 23 octobre, la Reine mère est sortie de clinique, relâchée avec la môme Giulia pour rejoindre son quartier barricadé de Montmorency dans le 16ème arrondissement de Paris, l'une des rares zones de la capitale fermée par une clôture et des vigiles à l'entrée. L'endroit rassemble quelques-uns des millionnaires du pays. La veille, Marine Le Pen avait livré un prévisible commentaire sur le prénom italien qu'elle « regrettait »: «Je pense que quand on est président de la République française, il m'apparait comme un signal fort de donner à son enfant un prénom français et que beaucoup de Français pensent la même chose que moi ! ». A côté de la plaque mais prévisible.

Samedi, les dirigeants européens ont enfin envisagé de recapitaliser leurs banques, pour 108 milliards d'euros au cas où la Grèce ferait défaut. Cela revient à un relèvement à 9% du seuil de fond propres minimal par rapport aux placements. Après avoir critiqué les euro-bonds, suivant ainsi Angela Merkel farouchement opposée à l'idée que les Etats faibles de l'Europe puissent puiser dans une dette prétendue européenne que seule l'Allemagne rembourserait, le président français a changé d'avis. Il aimerait que le Fond Européen de Stabilisation Financière devienne une banque de prêt pour Etats défaillants. Il était d'ailleurs soutenu par l'Espagne et l'Italie dans cette démarche. Une source française mais anonyme a tout expliqué au Figaro: « Le problème n'est pas la Grèce, mais d'installer un pare-feu efficace pour éviter une contagion au reste de la zone euro. Pour cela, il faut la taille et la rapidité. Le problème avec un véhicule spécial est que ça prendra du temps à mettre en place et que sa taille ne suffira pas nécessairement. Seule la BCE dispose de la taille et de la rapidité d'action nécessaire ».

Dimanche, les dirigeants de la zone euro ont décidé de confier à Herman van Rompuy, l'actuel président de l'Union européenne désignée voici deux ans, la présidence de la zone euro (16 Etats sur 27). Le communiqué officiel précise: « Le président des sommets de la zone euro sera désigné par les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro au moment où le Conseil européen élira son président, et pour un mandat de même durée. En attendant la prochaine élection, le président actuel présidera les sommets de la zone euro ». C'était la seule décision concrète de ce weekend d'effort européen. Angela Merkel n'avait pas envie de décider autre chose. «Pour moi il est important de répéter qu'aujourd'hui nous préparons les décisions de mercredi » avait-t-elle déclaré à son arrivée à Bruxelles.

Dimanche en fin de journée, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont tenu une conférence de presse commune. Il fallait bien annoncer quelque chose avant l'ouverture des marchés, lundi matin. «Il est essentiel que pour demain matin à l'ouverture des marchés, on ait fait assez de progrès pour ne pas mettre péril la crédibilité de la zone euro» avait expliqué le premier ministre belge dès samedi. Pourtant, les deux dirigeants français et allemand n'ont fait que confirmé ce que l'on savait déjà, aucune décision n'a été prise ce weekend. Il faut encore attendre. «Aucune décision ne sera annoncée à l'issue du sommet de la zone euro qui a lieu ce dimanche en fin d'après-midi à Bruxelles, même si les travaux avancent bien ». a déclaré Sarkozy. On sait pourtant que la proposition française a été rejetée. Une « défaite » commenta le Parisien. Sarkozy nous vendra autre chose.

Mme Merkel a ajouté que « dans les heures à venir, nous discuterons de la façon dont les pays d'Europe conduiront leurs réformes ».

Et mercredi, Sarkozy devra y retourner. Sinon, son agenda de la semaine n'est pas très européen. Lundi, repos, aucun rendez-vous officiel. Mardi et jeudi, les habituels déplacements de province, avec mercredi un conseil des ministres. Puis, vendredi, Sarkozy sera au repos pour un long weekend de 3 jours.

Encore.
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MessageSujet: Quel narcissisme !   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeVen 4 Nov - 7:50

NDREDI 4 NOVEMBRE 2011

A Cannes, Sarkozy vise la Palme du narcissisme
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Sarkozy en voulait à Papandreou, mais s'en fichait de la Grèce. Il pleuvait, à Cannes, pour ce G20 plombé par la crise grecque. Nicolas Sarkjozy voulait coûte que coûte réussir son show. Peu importait les résultats concrets, le Monarque s'adressait aux Français. Il fallait qu'on le voit donner des leçons, lancer ses injonctions, prodiguer ses conseils.

Il était sur la Croisette, celle du Festival de Cannes.

Sa propre tribune avait été dressée sur la scène du Palais, où l'on délivre chaque année en mai des Palmes d'or. Et cette année, il avait bien l'intention de l'obtenir pour lui.

Sus à la Grèce !
La Grèce fut donc « sommée » de s'expliquer. La réunion, mercredi soir à Cannes, entre les dirigeants européens et leur collègue grec George Panpadréou, fut paraît-il « tendue », à en croire le compte-rendu d'Arnaud Leparmentier. Quelques heures plus tard, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy montaient sur une gigantesque tribune dressée pour le G20 pour annoncer les décisions du moment. « Ultimatum », « sommation », le vocabulaire était militaire, ce jeudi matin, pour relater cette séquence d'ouverture du G20.

Georges Papandreou avait peut-être évité un coup d'Etat militaire dans son pays. Il n'évita pas l'impolitesse du couple Sarkozy/Merkel ni l'austérité. Vers le 4 décembre prochain, les Grecs auront le choix entre l'austérité imposée ou l'austérité approuvée. Triste choix pour un triste sort. Paradoxalement, Papandreou a rendu un fier service à l'eurozone.

Notre confrère Mecialex rappelait l'interminable liste des efforts de rigueur imposés au pays: augmentation des impôts, allongement des durées de cotisations retraites, non-remplacement de neuf fonctionnaires sur 10, hausse de la TVA, etc. Il n'était pas difficile de comprendre que la tâche était ardue, que l'opposition serait forte, que les réactions seraient violentes. L'opposition de droite, alliée à l'UMP de Sarkozy et à la CDU de Mme Merkel au Parlement européen, n'a d'ailleurs cessé de jouer les hypocrites pour mieux récupérer le maroquin ministériel. Un peu plus tard, jeudi à Cannes, Sarkozy s'excusa même de toute ingérence dans les affaires intérieures grecques. Qui est courageux ? « Je n'ai pas à m'insérer dans le débat politique grec qui est déjà assez compliqué comme ça ».

Que dire de Goldman Sachs, la banque qui conseilla la Grèce - alors sous gouvernement conservateur - pour s'endetter encore davantage et mentir sur son bilan, la banque qui fut l'employeur du nouveau patron de la BCE ? Bref, la situation grecque est évidemment bien plus complexe que la présentation, comme souvent caricaturale, que Nicolas Sarkozy en fit ce mercredi soir à Cannes.

Sarkozy grossier
Notre Monarque fut brutalement discourtois, grossièrement énervé comme un gamin contrarié. Il fallait l'écouter, les mains agrippant son pupitre, lisant son texte tout en levant de temps à autre la tête d'un regard accusateur: « nous voulons une réponse qui soit ferme, coordonnée et définitive, qui passe par les décisions qui ont été adoptées le 27 octobre à Bruxelles à l'unanimité des 17 pays de la zone euro. » Puis vint le mépris : « nous sommes prêts à aider la Grèce, car la solidarité est à la base de la construction européenne, .... comme l'est aussi le principe de loyauté. Mais cela implique que la Grèce de son côté remplisse ses engagements. » Papandréou était prévenu. D'ailleurs, il n'avait pas été convié à cette explication publique.

Retenons la séquence: Merkel et Sarkozy, le fameux couple surnommé « Merkozy » avait « convoqué » le premier ministre d'un Etat souverain, le firent attendre deux heures avant de le recevoir dans un salon cannois. Puis, l'explication/engueulade étant passée, le couple Merkozy déboula devant les journalistes pour 22 minutes de leçons... et de menaces : la 6ème tranche de l'aide décidée le 27 octobre ne sera versée à la Grèce que lorsque « toute incertitude aura été levée ». La démocratie est une incertitude insupportable pour les marchés... et notre Monarque.

« Compte tenu de la gravité de la situation, nous lançons un appel pour qu'un consensus politique puisse être rapidement réuni en Grèce. (...) S'agissant du référendum qui a été annoncé, il est clair à nos yeux que le principe d'en appeler aux peuples est toujours légitime, mais il est clair également que nous ne pouvons rester dans une situation d'incertitude prolongée. (...) il est clair que la question qui se trouve posée, c'est celle de l'avenir européen de la Grèce. La Grèce veut-elle ou non restée dans la zone euro ? »


Jamais, ni là ni ailleurs, Nicolas Sarkozy n'eut-il un seul mot de compréhension à l'encontre de Georges Papandreou. Il est comme ça, Nicolas. Il est mauvais joueur et égoïste.

Le Festival de Sarko-Cannes
Jeudi, le lendemain, le premier ministre grec acceptait son sacrifice personnel: s'il obtenait un vote de confiance au prochain référendum, il se retirerait. En France, notre petit président français pouvait ouvrir son show cannois, le G20. A le voir se précipiter accueillir les uns, faire semblant de converser avec les autres quand il marchait dans les couloirs (qui a besoin de faire des messes basses en public à ce niveau de responsabilité ?), on comprenait l'importance toute narcissique, presque infantile, que Sarkozy accordait à ce conclave des ex-plus riches du monde.

Après le ratage grec, il y eut la boutade américaine. Barack Obama eut une façon toute personnelle de saluer la naissance de la petite Giuila Sarkozy, au papa Nicolas déjà âgé: « Je suis sûr que Giulia a hérité du physique de sa mère, plutôt que de celui de son père, ce qui est une très bonne chose ».

A la fin de sa première journée cannoise, pourtant sans aucun résultat concret sur les sujets du moment, Nicolas Sarkozy tenait « sa » conférence de presse, tout seul pour une grosse vingtaine de minutes. Il était chez lui, c'était son Festival de Cannes. Il était d'ailleurs dans la grande salle Lumière du Palais des Festivals, celle-là même où se déroulent toutes les grandes projections officielles, en mai de chaque année, et les cérémonies de palmarès des Festivals cannois. « Une si grande scène pour un si petit homme... » commenta Cyriel Martin, journaliste au Point.

Sarkozy n'avait pas grand chose à dire, mais il était seul sur l'estrade, et c'était sans doute ce qui comptait. Ainsi, « l'essentiel des débats furent consacrés au sujet de la zone euro, nous voulons aller très vite dans la mise en place du FESF », nous le savions déjà. « S'agissant de la Grèce je dirais simplement que les choses progressent, nous suivons la situation avec beaucoup d'attention. Le message adressé à l'ensemble de la classe politique grecque hier a facilité une prise de conscience qui, si elle est confirmée, sera saluée unanimement ».

Il répéta ensuite son agenda, pourtant déjà disqualifié. La France est ainsi favorable à une taxe sur les transactions financières internationales: « Je suis persuadé qu'elle est techniquement possible, financièrement indispensable et moralement incontournable ». Mais, et nous le savions déjà, « il n’y a pas consensus, certains pays y sont très opposés ». Le projet est planté. Sarkozy avait aussi quelques portes ouvertes à enfoncer: « les pays les plus pauvres ne peuvent être les victimes de la crise une deuxième fois ». mais Sarkozy avait besoin de se refaire une bonne conscience devant quelques journalistes. A Paris, son premier collaborateur Fillon recevait les banques françaises pour leur demander, une nouvelle fois sans effet depuis 3 ans, de modérer leurs ardeurs en matière de bonus des traders.

Evidemment, il dût reconnaître qu'il doutait de l'application d'un réel plan de rigueur en Italie. Silvio Berlusconi, l'ancien meilleur ami transalpin de notre Monarque, avait promis des mesures d'austérité. En vain. Son prétendu conseil des ministres d'urgence, mercredi soir, n'avait rien donné, malgré un « ultimatum » du couple Merkozy. Il y a 10 jours, Sarkozy avait moqué son ami Berlusconi. Ce jeudi à Cannes, il était déjà plus indulgent: « Je veux dire ma confiance dans l'économie italienne, une des plus fortes du monde ».

Nicolas Sarkozy avait davantage d'attention pour Hu Jintao, le président chinois, à qui l'Europe espère soutirer une centaine de milliards d'euros pour son Fond Européen de Stabilité Financière. Rien que ça. Mais jeudi, il n'avait rien à annoncer: « il faut mettre d'accord beaucoup de gens ».

Un vrai bordel
Ah ? Mais pourquoi cette intervention prématurée ?

En coulisses, on savait que la situation était plus grave, moins solidaire, plus déchirée. Barack Obama a demandé à ce que le FMI renforce son rôle, et non le FESF (« Nous avons besoin de construire une enceinte de protection. Le FMI doit avoir un rôle de soutien important » ). La présidente brésilienne s'est inquiétée de l'impact de la crise européenne sur le commerce mondial.

L'eurozone n'est plus crédible, mais Sarkozy s'agite.

Seule surprise de la journée, il n'a pas fallu attendre 24 heures depuis la fin du mandat de Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne pour que cette dernière annonce une baisse de son taux directeur, ce qui dopa les valeurs bancaires en Bourse.

A Paris, on apprenait que les dépenses de communication de notre Monarque avaient encore dérapé, 50% d'augmentation depuis le début du mandat Sarkozy. Bel effort ! La Cour des Comptes, auteure de l'alerte, n'avait pas encore inclus les dépenses de ce sommet cannois.
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MessageSujet: G20. La nuit à 37 000 € de Sarkozy   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeMer 9 Nov - 6:20

G20. La nuit à 37 000 € de Sarkozy


La Dépêche
mar., 08 nov. 2011 12:44 CST
En pleine crise économique, et alors que le gouvernement racle les fonds de tiroirs à la recherche des milliards manquants, le prix de la nuit d'hôtel de Nicolas Sarkozy à Cannes, la semaine dernière pour le sommet du G20, frise la provocation.

En dépensant un peu plus de 37 000 € pour une nuit dans une suite de l'hôtel Majestic de Cannes, le Président français se hisse sur la plus haute marche du podium des dirigeants peu regardants à la dépense.

Il devance Barack Obama et Silvio Berlusconi, hébergés au Carlton voisin, pour respectivement 35 000 € et 29 000 € la suite.

Le président chinois Hu Jintao, objet de toutes les attentions, a payé trois fois moins cher sa chambre au Gray d'Albion, soit 11 600 €.

Sans pour autant dormir dans un Formule1, le Premier ministre anglais David Cameron peut s'enorgueillir d'avoir été le plus économe des dirigeants présents à Cannes. Il n'aura déboursé « que » 1950€ pour une nuit au Marriott. C'est toujours 300 € de plus que le salaire mensuel médian en France.

On est loin de la « République irréprochable » du candidat Sarkozy en 2007. Il ne suffira pas de geler le salaire du Président et des ministres pour y parvenir.
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MessageSujet: Pourquoi Sarkozy n'est pas taillé pour être président   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeSam 12 Nov - 6:57

Pourquoi Sarkozy n'est pas taillé pour être président
Nicolas Sarkozy est en campagne, mais sans l'avouer. Il raille ou méprise l'opposition, critique à mots à peine couverts, donne de nombreuses leçons aux autres et gonfle souvent le torse. Pour ses contradicteurs, les alternatives sont peu nombreuses. Il ne faut pas attaquer Sarkozy sur son programme, il n'en a pas; ni sur son bilan, absent également.

Reste donc le caractère, son tempérament. C'est un terrain que Sarkozy affectionne d'ailleurs particulièrement. Depuis qu'il a été désigné candidat socialiste à présidentielle, François Hollande a ainsi été l'objet de toutes les attaques les plus basses sur son prétendu tempérament: mou, indécis, irresponsable, etc. L'UMP n'attaque plus les idées mais l'homme, comme si c'était son seul programme.




Il y a trois mois jour pour jour, le 13 août dernier, nous tentions de comprendre pourquoi Nicolas Sarkozy était un si mauvais président. Entre autres critiques, nous en avions isolé 6: il travaille mal, il travaille peu, il raconte souvent n'importe quoi, il n'anticipe rien, il ne comprend rien... et son narcissisme l'aveugle souvent. Chaque année depuis 4 ans, à de funestes dates anniversaires, nous dressions également quelques bilans généraux (comme notre abécédaire des promesses non tenues ) ou thématiques (diplomatie, insécurité, régulation bancaire, fiscalité, etc) de l'action de Nicolas Sarkozy.

Il est désormais temps de s'attaquer à la personne, non pas son physique - la démarche serait indigne du débat - mais le tempérament, le caractère, le charisme.

L'actualité récente nous a d'ailleurs fourni de belles illustrations.

1. Il ne reconnaît pas ses erreurs.
Avez-vous publiquement entendu Nicolas Sarkozy reconnaître qu'il s'était trompé ? Non. C'est a priori normal. Un homme politique, un dirigeant n'aime pas reconnaître qu'il n'est pas infaillible.

Mais Sarkozy est particulier: il a lui-même supprimé, contraint et forcé, la plupart des mesures phare de son quinquennat. Incroyable ! Le bouclier fiscal qui-était-indispensable ? Effacé, avec 1,5 milliard d'euros de compensation pour ses bénéficiaires. La défiscalisation (partielle) des intérêts d'emprunt immobilier pour lancer une « France de propriétaires » ? Supprimée !

On pourrait continuer la liste de ses mesures finalement évacuées pour inefficacité coûteuse. Mais jamais Sarkozy ne reconnaît l'erreur. Au contraire, il défend l'inverse avec autant d'ardeur. En d'autres termes bassement psychologiques, l'homme ne reconnaît pas la réalité. Il affabule.

2. Il ment avec aplomb.
Combien de fois l'avons-nous entendu raconter la même anecdote fausse. On tolèrerait une erreur ici ou là, que l'on mettrait sur le compte d'une mauvaise préparation de ses conseillers ou stagiaires élyséens. Mais quand, même démentie, l'erreur se répète, on en vient à douter de l'homme. Mardi dernier, la fameuse approximation sur les 50% de lycéens qui seraient centenaire est un exemple de ces fréquentes incohérences si sarkozyennes.

Parfois le mensonge est plus gros, mais avec autant d'aplomb. Ainsi, semaine après semaine, Sarkozy dément-il être candidat à sa propre réélection. Tous les commentateurs, professionnels ou pas, reconnaissent et répètent qu'il n'en est rien. Nicolas Sarkozy fait campagne mais ne l'avoue pas. Prenez cette semaine. Jeudi soir, le candidat réunissait sa « jeune garde » de campagne, se réjouissait le Figaro.

S'il ment autant pour un sujet si futile - sa candidature - qu'en est-il sur des sujets plus graves ?

3. Il ne contrôle pas ses nerfs.
Le 27 octobre dernier, il nous expliquait que s'il s'énervait, c'était qu'il était « humain ». Nicolas Sarkozy est sans doute trèèèès humain. Il s'énerve souvent.

On se souvient de ses éclats de voix au début de son quinquennat. Le « casse-toi pov'con » est resté dans toutes les mémoires, tout comme son altercation avec un pêcheur, au printemps 2008 ou ce « off » saisi sur un plateau de France 3 la même année. On se souvient aussi de cette conférence de presse du 8 janvier 2008, l'une des rares où les journalistes purent poser de véritables questions. Sarkozy y fut brutal et méprisant. Certainement pas présidentiel. Depuis, il a essayé de se calmer, ou plutôt, de cacher son énervement et ses débordements. Parfois, il dérape trop et se fait prendre.

La semaine dernière, quelques conversations « off » lors du G20 surprises par la presse ont ainsi gravement décrédibilisé le prétendu charisme diplomatique du président français.

Le 3 novembre dernier, Sarkozy s'était entretenu avec Obama sans savoir que la traduction était branchée. A propos du premier ministre israélien, « je ne peux plus le voir, c’est un menteur ». Fichtre... Mais ce n'est pas tout. A l'encontre du premier ministre grec Georges Papandréou, le voici qu'il l'accuse de « fou » et de « dépressif » et d'expliquer qu'il « ne sert à rien de s'acharner sur lui, car il est déjà à terre! » Quel respect! Quelle retenue !

Le lendemain, Sarkozy ajoutait l'Uruguay à la liste des paradis fiscaux qu'il dénonçait publiquement sur son estrade élyséenne.

4. « Son narcissisme l'aveugle ».
Nous avons développé l'argument. Sarkozy était déjà décrit comme un paon qui se voit plus grand qu'il est. On le sait fier de lui. Jeudi soir, il était déjà rayonnant de quelques sondages. «Il faut beaucoup d’humilité face à ça. Je constate que je suis désormais jugé en valeur relative et plus en valeur absolue. Les choses ne se passeront pas comme on l’a dit » a-t-il expliqué à des proches invités à l'Elysée jeudi soir.

Nous allons donc retrouver notre Sarkozy d'antant, celui d'il y a une douzaine de mois.

Sûr de lui et si narcissique qu'il en oubliait la bonne conduite des affaires.
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MessageSujet: Un homme du passé   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeJeu 24 Nov - 15:39

JEUDI 24 NOVEMBRE 2011

Sarkozy, le président qui se croyait encore en 1960.
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Mardi 23 novembre, Nicolas Sarkozy célébrait les 50 ans du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). A priori, l'évènement n'est que protocolaire. On pouvait même légitimement s'interroger sur l'intérêt immédiat qu'avait le président français à mobiliser l'une de ses demi-journées à Toulouse alors que les marchés financiers étaient à nouveau secoués par de nouvelles menaces d'agences de notation.

Sarkozy, 1960
En fait, l'opération n'était qu'électorale. Toute la semaine dernière, médias et UMP ont amplifié la négociation difficile de l'accord EELV-PS pour le prochain scrutin législatif. S'afficher sur l'un des symboles de l'excellence industrielle de l'héritage gaulliste était une occasion de communication privilégiée pour notre Monarque. On avait d'ailleurs installé une tente immense. Pour 25 petites minutes de discours. Quand il faut célébrer, on ne compte plus en Sarkofrance !

Evidemment, le Monarque évoqua le nucléaire, pour mieux fustiger indirectement son adversaire François Hollande avec des formules lénifiantes: « J’ai la tristesse d’entendre de plus en plus de discours remettant en cause l’idée même du progrès. C’est un sujet grave car il implique un secteur industriel tout entier, des centaines de milliers d’emplois. Il doit y avoir un consensus lorsque l’intérêt de la nation est en cause. Engager la France sur cette voie, vos enfants le paieraient très cher. »

Ses conseillers lui ont ajouté un autre déplacement en urgence, ce vendredi, pour re-parler de l'atome. Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud.

La conquête spatiale est un sujet évident et porteur pour qui veut paraître président. Nicolas Sarkozy, ce mardi, croyait endosser les habits de John F. Kennedy: « L'espace contient les clés de notre futur sur terre. Depuis 50 ans, l'espace est un élément déterminant du rayonnement de la France en Europe et dans le monde ». On pouvait rire devant le ridicule de la situation, l'incongruité de la posture.

Nicolas Sarkozy était totalement anachronique, hors sol et hors d'âge. Il nous parlait de conquête spatiale comme si nous étions encore en 1960, au beau milieu des Trente Glorieuses.

Sarko-dette, 2011
Il aurait mieux fait de s'occuper de son Triple A. L'écart de taux d'emprunts entre les obligations françaises et allemandes depuis une semaine préoccupe même les agences de notation. Mardi, l'agence Moody's a semé le trouble dans les marchés en s'inquiétant du renchérissement des emprunts français: « les perspectives de croissance économique et la crise de la dette européenne - qui échappent tous deux au contrôle total du gouvernement -sont des facteurs de risque importants pour le bilan du gouvernement. » Mercredi, c'était au tour de l'agence Fitch, propriété du Français Marc Ladreit de Lacharrière, de s'inquiéter à son tour: « Le AAA de la France serait en danger », en cas d'intensification de la crise. Notons que Fitch avait été pourtant plus indulgente que ses consoeurs avec les Etats-Unis, dont elle a maintenu le Triple A.

Mais Sarkozy s'en fiche. Mercredi, son conseil des ministres adoptait quelques mesures contre la récidive des mineurs délinquants, dernière instrumentalisation en date d'un horrible fait divers. Et La crise financière pouvait bien attendre quelques heures. Ce jeudi, il rencontre Angela Merkel et Mario Monti, l'ancien conseiller de Goldman Sachs devenu président du Conseil italien la semaine dernière.Il paraît qu'il va montrer le nouveau visage du leadership européen. On craint le pire.

Marc Touati, directeur de la recherche d'Assya Compagnie financière, expliquait lundi dernier dans les colonnes du Monde combien la politique économique et budgétaire de Sarkofrance souffre de courte vue électorale: « Le but des plans de rigueur est de repousser l'échéance de six mois, après l'élection présidentielle. Ainsi, on ne prend pas la bonne méthode. La hausse des impôts apporte des liquidités à court terme dans les caisses de l'Etat mais elle casse la croissance : à moyen terme, nous perdrons ce que nous aurons gagné. Les marchés, qui prêtent aux Etats, ne demandent pas du marketing - un plan tous les trois mois - mais une stratégie durable ».

Le temps du Monarque n'est pas celui des marchés. Sarkozy se transforme en un de Gaulle rétréci et régressif. Comme si le monde n'avait pas changé, il pense imposer son agenda aux autres.

Drague ou trouille ?
Mercredi, le Monarque a invité quelques 3.0000 maires de l'Association des Maires de France à l'Elysée. Il les a choisi. Ce buffet courtisan ne sera pas décompté des frais de campagne du candidat Sarkozy, puisqu'il a décidé de n'officialiser sa candidature qu'à la veille du premier tour. La moitié des invités ont décidé de boycotter l'opération électoraliste du candidat Nicolas.

D'autres ont expliqué que Sarkozy avait la trouille. Le Monarque n'est pas venu, en effet, au 94ème Congrès de l'AMF qui se termine ce jeudi Porte de Versailles. Sarkozy a le temps d'aller à Toulouse pavaner devant une assistance silencieuse et choisie.

Mais il a snobé le Congrès, comme en 2009. L'an dernier, sa venue avait été sévèrement encadrée au point d'empêcher la moitié des participants d'assister à son intervention, rappelait un journaliste de RMC. Mardi, François Fillon a été dépêché sur place pour annoncer un joli et opportun cadeau: l'enveloppe de prêts publics pour les collectivités en 2011 2011 sera portée de 3 à 5 milliards d'euros. « Nous avons mobilisé trois milliards d'euros (…) pour permettre de financer à la fin de 2011 et au début de 2012 les projets d'investissements des collectivités et des hôpitaux publics. J'ai bien entendu vos inquiétudes et je vous indique que nous sommes prêts dès aujourd'hui à porter à 5 milliards ce montant.» En revanche, pas touche au gel des dotations prévu dans la loi de finances: «L'effort relève d'abord de l'État, et nous l'assumons à travers l'un des budgets les plus rigoureux depuis l'après-guerre. Cet effort ne peut pleinement réussir que s'il engage aussi toute la nation, à tous les niveaux. Dire cela, c'est en appeler à une prise de conscience générale et à un sursaut national.» S'endetter plus pour dépenser plus ? Curieux slogan de fin de mandat...

Comme toujours, Nicolas Sarkozy n'était pas là pour assumer ses décisions. Une sénatrice et maire socialiste, François catron, a ainsi commenté l'attitude présidentielle: « Le congrès des maires se situerait à l’autre bout de la France, j’arriverais peut-être à comprendre, mais là on est à peine à 10 minutes du Palais de l’Elysée, donc ça ne va pas lui perturber son emploi du temps. Les maires se sentent méprisés. On les a montrés comme étant trop nombreux, trop dépensiers, incompétents… alors que la majorité des maires sont pratiquement des bénévoles, dévoués à leur commune, à leur territoire, et ils ressentent ça comme une insulte. Nicolas Sarkozy sait qu’il y a ce divorce-là, et il n’ose pas venir les affronter, parce que je crois qu’il ne les comprend pas ; c’est ça qui est terrible ».

Oui, c'est ça qui est terrible.
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MessageSujet: Un homme du passé   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeJeu 24 Nov - 15:39

JEUDI 24 NOVEMBRE 2011

Sarkozy, le président qui se croyait encore en 1960.
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Mardi 23 novembre, Nicolas Sarkozy célébrait les 50 ans du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). A priori, l'évènement n'est que protocolaire. On pouvait même légitimement s'interroger sur l'intérêt immédiat qu'avait le président français à mobiliser l'une de ses demi-journées à Toulouse alors que les marchés financiers étaient à nouveau secoués par de nouvelles menaces d'agences de notation.

Sarkozy, 1960
En fait, l'opération n'était qu'électorale. Toute la semaine dernière, médias et UMP ont amplifié la négociation difficile de l'accord EELV-PS pour le prochain scrutin législatif. S'afficher sur l'un des symboles de l'excellence industrielle de l'héritage gaulliste était une occasion de communication privilégiée pour notre Monarque. On avait d'ailleurs installé une tente immense. Pour 25 petites minutes de discours. Quand il faut célébrer, on ne compte plus en Sarkofrance !

Evidemment, le Monarque évoqua le nucléaire, pour mieux fustiger indirectement son adversaire François Hollande avec des formules lénifiantes: « J’ai la tristesse d’entendre de plus en plus de discours remettant en cause l’idée même du progrès. C’est un sujet grave car il implique un secteur industriel tout entier, des centaines de milliers d’emplois. Il doit y avoir un consensus lorsque l’intérêt de la nation est en cause. Engager la France sur cette voie, vos enfants le paieraient très cher. »

Ses conseillers lui ont ajouté un autre déplacement en urgence, ce vendredi, pour re-parler de l'atome. Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud.

La conquête spatiale est un sujet évident et porteur pour qui veut paraître président. Nicolas Sarkozy, ce mardi, croyait endosser les habits de John F. Kennedy: « L'espace contient les clés de notre futur sur terre. Depuis 50 ans, l'espace est un élément déterminant du rayonnement de la France en Europe et dans le monde ». On pouvait rire devant le ridicule de la situation, l'incongruité de la posture.

Nicolas Sarkozy était totalement anachronique, hors sol et hors d'âge. Il nous parlait de conquête spatiale comme si nous étions encore en 1960, au beau milieu des Trente Glorieuses.

Sarko-dette, 2011
Il aurait mieux fait de s'occuper de son Triple A. L'écart de taux d'emprunts entre les obligations françaises et allemandes depuis une semaine préoccupe même les agences de notation. Mardi, l'agence Moody's a semé le trouble dans les marchés en s'inquiétant du renchérissement des emprunts français: « les perspectives de croissance économique et la crise de la dette européenne - qui échappent tous deux au contrôle total du gouvernement -sont des facteurs de risque importants pour le bilan du gouvernement. » Mercredi, c'était au tour de l'agence Fitch, propriété du Français Marc Ladreit de Lacharrière, de s'inquiéter à son tour: « Le AAA de la France serait en danger », en cas d'intensification de la crise. Notons que Fitch avait été pourtant plus indulgente que ses consoeurs avec les Etats-Unis, dont elle a maintenu le Triple A.

Mais Sarkozy s'en fiche. Mercredi, son conseil des ministres adoptait quelques mesures contre la récidive des mineurs délinquants, dernière instrumentalisation en date d'un horrible fait divers. Et La crise financière pouvait bien attendre quelques heures. Ce jeudi, il rencontre Angela Merkel et Mario Monti, l'ancien conseiller de Goldman Sachs devenu président du Conseil italien la semaine dernière.Il paraît qu'il va montrer le nouveau visage du leadership européen. On craint le pire.

Marc Touati, directeur de la recherche d'Assya Compagnie financière, expliquait lundi dernier dans les colonnes du Monde combien la politique économique et budgétaire de Sarkofrance souffre de courte vue électorale: « Le but des plans de rigueur est de repousser l'échéance de six mois, après l'élection présidentielle. Ainsi, on ne prend pas la bonne méthode. La hausse des impôts apporte des liquidités à court terme dans les caisses de l'Etat mais elle casse la croissance : à moyen terme, nous perdrons ce que nous aurons gagné. Les marchés, qui prêtent aux Etats, ne demandent pas du marketing - un plan tous les trois mois - mais une stratégie durable ».

Le temps du Monarque n'est pas celui des marchés. Sarkozy se transforme en un de Gaulle rétréci et régressif. Comme si le monde n'avait pas changé, il pense imposer son agenda aux autres.

Drague ou trouille ?
Mercredi, le Monarque a invité quelques 3.0000 maires de l'Association des Maires de France à l'Elysée. Il les a choisi. Ce buffet courtisan ne sera pas décompté des frais de campagne du candidat Sarkozy, puisqu'il a décidé de n'officialiser sa candidature qu'à la veille du premier tour. La moitié des invités ont décidé de boycotter l'opération électoraliste du candidat Nicolas.

D'autres ont expliqué que Sarkozy avait la trouille. Le Monarque n'est pas venu, en effet, au 94ème Congrès de l'AMF qui se termine ce jeudi Porte de Versailles. Sarkozy a le temps d'aller à Toulouse pavaner devant une assistance silencieuse et choisie.

Mais il a snobé le Congrès, comme en 2009. L'an dernier, sa venue avait été sévèrement encadrée au point d'empêcher la moitié des participants d'assister à son intervention, rappelait un journaliste de RMC. Mardi, François Fillon a été dépêché sur place pour annoncer un joli et opportun cadeau: l'enveloppe de prêts publics pour les collectivités en 2011 2011 sera portée de 3 à 5 milliards d'euros. « Nous avons mobilisé trois milliards d'euros (…) pour permettre de financer à la fin de 2011 et au début de 2012 les projets d'investissements des collectivités et des hôpitaux publics. J'ai bien entendu vos inquiétudes et je vous indique que nous sommes prêts dès aujourd'hui à porter à 5 milliards ce montant.» En revanche, pas touche au gel des dotations prévu dans la loi de finances: «L'effort relève d'abord de l'État, et nous l'assumons à travers l'un des budgets les plus rigoureux depuis l'après-guerre. Cet effort ne peut pleinement réussir que s'il engage aussi toute la nation, à tous les niveaux. Dire cela, c'est en appeler à une prise de conscience générale et à un sursaut national.» S'endetter plus pour dépenser plus ? Curieux slogan de fin de mandat...

Comme toujours, Nicolas Sarkozy n'était pas là pour assumer ses décisions. Une sénatrice et maire socialiste, François catron, a ainsi commenté l'attitude présidentielle: « Le congrès des maires se situerait à l’autre bout de la France, j’arriverais peut-être à comprendre, mais là on est à peine à 10 minutes du Palais de l’Elysée, donc ça ne va pas lui perturber son emploi du temps. Les maires se sentent méprisés. On les a montrés comme étant trop nombreux, trop dépensiers, incompétents… alors que la majorité des maires sont pratiquement des bénévoles, dévoués à leur commune, à leur territoire, et ils ressentent ça comme une insulte. Nicolas Sarkozy sait qu’il y a ce divorce-là, et il n’ose pas venir les affronter, parce que je crois qu’il ne les comprend pas ; c’est ça qui est terrible ».

Oui, c'est ça qui est terrible.
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MessageSujet: La girouette vous connaissez ?   Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeVen 25 Nov - 9:54

« Ma responsabilité, c'est de tenir le cap ». Ainsi s'exprimait Nicolas Sarkozy devant quelques centaines de maires de France, mercredi dernier.

Nous avions le tournis.

Toute la soirée de mercredi soir, sur LCI, un journaliste répétait à chaque flash d'information une nouvelle terrifiante pour quiconque croyait encore que Nicolas Sarkozy était ce modèle fait de rocher qui nous guide dans la tempête malgré les secousses: le Monarque avait changé d'avis sur le droit de vote des étrangers. Reniement ou indécision ?

Et ce n'était pas tout.

Sarkozy est indécis...
... sur le droit de vote des étrangers
Mercredi, le président français s'était encore renié. Il n'avait pas honte, il l'a fait devant 2 ou 3.000 des 36.000 maires du 94ème congrès des maires de France. En 2005, pour troubler à gauche, il avait déclaré soutenir le droit de vote aux élections locales pour les étrangers extra-communautaires. En 2011, pour satisfaire sa droite « populaire », il se déclare être opposé droit de vote aux élections locales pour les étrangers. Sarkozy serait-il indécis ?

Le timbre bas, la voix faussement calme, il a critiqué, de sa petite estrade élyséenne, la proposition socialiste examinée au Sénat d'élargir le droit de vote aux élections municipales : « Une telle proposition me paraît hasardeuse. Elle présente le risque de diviser profondément les Français au moment, où plus que jamais, nous avons besoin de nous rassembler. (...) Le droit de voter et le droit d’être élu, dans nos territoires, doit demeurer un droit attaché à la nationalité française ». « Je suis très attaché à ce que notre Constitution n'aille pas au-delà, parce que je crois que le droit de voter et le droit d'être élu, dans nos territoires, doivent demeurer un droit attaché à la nationalité française ».

Sarkozy est indécis...
... sur son plan de rigueur.
Mardi, François a annoncé qu'il renonçait au quatrième jour de carence d'indemnités maladie pour les salariés malades du secteur privé. François Fillon ne décide rien, ne refuse rien qui n'ait été approuvé par le Monarque.

Nicolas Sarkozy seul décide. Rappelez-vous. C'est le chef, le président qui décide dans l'adversité. On n'oserait croire que François Fillon ait eu une quelconque autonomie dans ce revirement si soudain.

Quelle indécision ! Sarkozy venait d'annoncer la mesure qu'il l'annule déjà. On applaudit.

Sarkozy est indécis...
... sur son plan de rigueur... (Bis)

Autre taxe, autre abandon. Il n'a fallu que 10 jours à Nicolas Sarkozy pour lâcher un autre prélèvement né des exigences de la rigueur: la taxe qui devait s’appliquer sur les factures hôtellières supérieures à 200 euros la nuit pour compenser l'abandon d'une autre taxe annoncée cet été sur les parcs d'attraction a été abandonnée ...

La séquence fut délicieusement illustrative de l'état de déshérence dans lequel vivote la Sarkofrance.

Comme le notait le site Lobbycratie, « Après avoir rencontré le secrétaire d’Etat à la consommation, aux PME et à plein d’autres choses, Frédéric Lefebvre, les représentants de l’hôtellerie de luxe avaient indiqué que cette taxe était abandonnée. Il est amusant de voir que le même sous-ministre avait lequel ils se sont entretenus est le même qui a fondé le cabinet PIC Conseil, propriétaire de parts dans l’agence de lobbying “Domaines publics”. Or, Domaines publics, parmi les secteurs d’activité qu’ils représentent, travaille depuis quelques temps pour l’hôtellerie de luxe. »

Finalement, sur cette taxe, Nicolas Sarkozy était indécis.

Sarkozy est indécis...
... sur l'Europe. Il a beau répété, rabâché qu'il faut davantage de gouvernance européenne, il reste l'otage des décisions d'Angela Merkel. Il ne sait plus comment faire. Il est « ennuyé ». « Rien n'est fait. On est loin. On n'a pas d'accord pour l'instant» a expliqué un conseiller élyséen.

Angela Merkel a bien eu quelques sueurs froides, jeudi, quand son Etat n'a pas réussi à lever les 6 milliards d'emprunts dont il avait besoin, la chancelière reste maîtresse du jeu en Europe. Elle est arrivé en retard, ce jeudi, pour ce micro-sommet franco-allemand-italien improvisé à Strasbourg. Une panne d'avion. A Strasbourg, l'Europe est de toutes façons restée en panne. Merkel a refusé qu'on touche à l'indépendance de la BCE. Ailleurs en Europe, et surtout en France, on espérait que la BCE pourrait acheter quelques centaines de milliards de dettes souveraines si les « marchés » se mettaient à douter. Mais Angela a refusé.

Alors Sarkozy se satisfait de peu, de petit, de très petit. Arnaud Leparmentier, du Monde, est ironique: « Malgré tout, le président français estime avoir obtenu une petite victoire, en parvenant à ce que les dirigeants ne commentent les décisions de la BCE ni en positif ni en négatif.» Pour compenser son immobilisme, il s'agitera sur une estrade, la semaine prochaine, à Toulon. Il paraît que ce sera un clin d'oeil très appuyé à un précédent - et pourtant terrifiant - discours au même endroit en septembre 2008. A l'époque, il avait de grands mots, nous avions « Sarko le gaucho » qui allait nous sauver du méchant monde de la finance. Jeudi, quand la nouvelle fut connut, le sénateur-maire de la ville, et ancien ministre de Sarkofrance, Hubert Falco, déclara: «Toulon a déjà reçu le président pour un discours sur la crise en 2008. C'est une ville qui lui porte chance».

Ces gens ont de l'humour.

Sarkozy est indécis...
... sur Eva Joly. Depuis trois jours, le microcosme politique s'est agité sur les états d'âmes d'Eva Joly. La candidate écologiste avait provoqué la stupeur de son camp en hésitant à reconnaître qu'elle appellerait à voter Hollande au second tour, avant de se raviser quelques heures plus tard. Elle y perdit son porte-parole de campagne. A droite, ces bisbilles ont déclenché des réactions aléatoires, confuses ou contradictoires. L'isolement d'Eva Joly prive l'Elysée l'un de ses arguments favoris, prétendre que François Hollande serait otage de prétendus « Khmers verts ».

Habituellement, l'Elysée et Sarkozy en tête livrent les bons éléments de langage pour tacler l'opposition. Sarkozy fait campagne en coulisses, mais les argumentaires sont clairs et rodés à chaque réunion à l'Elysée. Mais depuis mercredi, c'est la confusion. L'UMP ne sait plus quoi dire. Les habituels perroquets s'agitent dispersés.

L'UMPiste « populaire » Lionnel Luca était ravi de ses bisbilles: « Merci Eva, continue le combat ». Il n'avait pas vu le danger. Jean-Pierre Raffarin a préféré souligné l'isolement d'Eva Joly, notant une prétendue « grave crise de confiance » entre la candidate verte et l'état-major d'EELV. A l'inverse, jeudi matin, Laurent Wauquiez louait la « sincérité » d'Eva Joly contre « l'indécision » de François Hollande. Il se trompe. C'est plutôt la fermeté du second qui a agacé la première. Et pour appuyer son raisonnement erroné, le jeune protégé de Nicolas Sarkozy vire au mensonge : « L'indécision de Hollande tourne au capharnaüm» et l'accord PS-EELV, « un gigantesque foutoir ». L'accord EELV/PS est pourtant clair, connu et public. Mais Wauquiez voulait sans doute se plaire à entretenir le flou.

Nicolas Sarkozy est indécis...
... sur sa candidature.
S'il fallait prendre au mot le Monarque, on ne peut que se résoudre à l'évidence. Nicolas Sarkozy hésite à être candidat. Sinon, il aurait pu l'annoncer. Un truc simple, « oui, j'ai envie de continuer ». Mais non, il préfère dire ou laisser dire qu'il attendra mars pour se déclarer. Il n'y a donc que deux options. Soit il hésite encore... ce qui ce serait curieux pour quelqu'un qui témoigne d'autant d'énergie pour faire campagne. Soit il s'est décidé mais le cache encore pour éviter l'épreuve d'une campagne... Et alors, nous sommes dans le mensonge ou l'hypocrisie.

Au choix.

Nicolas Sarkozy sera-t-il tenu par le programme présidentiel de l'UMP ? interrogea la journaliste Raphaëlle Duchemin ce jeudi matin. Wauquiez bafouilla son esquive : «Ce que je sais, c'est que Nicolas Sarkozy n'est pas dans l'indécision ».

Vraiment ?

Laurent Wauquiez est un sacré farceur !
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MessageSujet: La désinformation ou le président parano    Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeSam 3 Déc - 10:22

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MessageSujet: En France, nous n’avons pas de problème de dette, nous avons un problème Sarkozy. C’est un problème, non pas de dépenses en trop, mais de recettes en moins.    Un malade megalo et parano - Page 5 Icon_minitimeSam 10 Déc - 16:22

En France, nous n’avons pas de problème de dette, nous avons un problème Sarkozy. C’est un problème, non pas de dépenses en trop, mais de recettes en moins.

On nous raconte des fables : « l’état ne doit pas dépenser plus que ce qu’il gagne », « on dépense trop », « on vit au-dessus de nos moyens », « on doit réduire les dépenses publiques » Autant de bêtises absolues véhiculées par des incompétents aux ordres. Autant de clichés pour tromper les gogos qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez.

La vérité est que c’est l’État qui fixe lui-même (à la différence d’un ménage) ses propres moyens et c’est la droite qui a vidé consciemment les caisses publiques en diminuant les impôts des ménages les plus riches et des sociétés. La vérité c’est que les dépenses publiques ont baissé de 1996 à 2008, et que ce n’est naturellement pas la source de l‘énorme dette voulue, provoquée, organisée par Sarkozy. La source principale des 23 points supplémentaires de dettes causés par Sarkozy provient de la baisse des recettes, pas de la hausse des dépenses.

Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (« Entreprises et niches fiscales et sociales », octobre 2010) : les 3 principales niches fiscales (elles concernent toutes les trois l’impôt sur les sociétés et avantagent les grands groupes), créées par la droite avant 2007, sont :

- Régimes des sociétés mères et filiales : coût de 34,9 milliards d’euros pour l’année 2009.
- Régime d’intégration fiscale : coût de 19,5 milliards d’euros pour l’année 2009.
- Niche dite “Copé” (taxation à taux réduit des plus-values à long terme provenant de cession de titres de participation : 8 milliards d’euros en 2009.
Pour ces trois niches fiscales : un manque à gagner de 62,4 milliards d’euros.

Si l’on ajoute le coût (selon la Cour des comptes) des 3 niches fiscales ajoutées par Sarkozy :
- Heures supplémentaires : 4,5 milliards d’euros.
- TVA réduite sur la restauration : 3,5 milliards d’euros.
- Passage du bouclier fiscal à 50 % des revenus déclarés : 0,7 milliards d’euros.

Soit 8,7 milliards d’euros pour ces trois niches fiscales.

Au total pour les 6 niches fiscales : 71 milliards d’euros. A comparer avec le plan de rigueur de 8 milliards d’euros.

Il faudrait ajouter à cela la baisse de l’impôt sur le revenu due à la diminution du nombre de tranches (de 13 avant 1986 à 5 aujourd’hui), au passage de la tranche supérieure de 65 % (avant 1986) à 41% aujourd’hui.
Coût pour les finances publiques : 15 milliards d’euros en 2009.

Il ne faudrait pas oublier la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (avant même les niches fiscales) : de 50 % à 34,6 % aujourd’hui.
Coût pour les finances publiques : 20 milliards d’euros en 2010 (Rapport de la Cour des comptes 2010).
Au total : 71 + 35 = 106 milliards d’euros en une année.

Niches sociales : 42 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales en 2009 (Rapport du Sénateur de droite Jean-Jacques Jégou au nom de la commission des finances du Sénat – 2010)

Intérêts payés aux détenteurs de la dette publique : 48 milliards d’euros en 2009.

Au total : 106 + 42 + 48 = 196 milliards d’euros en 2009 alors que le déficit public (État, Sécurité sociale, Collectivités territoriales, organismes centraux) s’élevait à 145 milliards d’euros.

Le rapporteur UMP, Gilles Carrez de la commission des Finances de l’AN estimait (en 2010) que les années 2000 étaient : « 10 années de pertes de recettes non compensées ».

Sans parler des années 2002-2006, ou Sarkozy fut responsable au budget ou à l’industrie, il y a 5 années entièrement de la faute de Sarkozy : sans sa politique catastrophique, nous aurions probablement encaissé 1000 milliards de plus en cinq ans et ne serions pas dans la difficulté apparente actuelle dont il se sert comme instrument de chantage et de peur contre nous toutes et tous.

Ne cherchez pas pourquoi ça va mal partout, dans les écoles, les hôpitaux, les banlieues, l’emploi, la croissance, nos salaires baissés, Sarkozy a tout étouffé, tout détourné, tout provoqué. Délibérément. Savamment.

(avec Jean-Jacques Chavigné)

Vendredi 9 Décembre 2011
Gérard Filoche
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