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 Scarpia...l'odieux bigot hypocrite

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MessageSujet: Scarpia...l'odieux bigot hypocrite   Scarpia...l'odieux bigot hypocrite Icon_minitimeVen 4 Mar - 9:52

VENDREDI 4 MARS 2011

Sarkozy : un Chanoine en pleine recherche d'identité électorale
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Sans surprise, Nicolas Sarkozy s'est réfugié derrière l'héritage chrétien de la France quand il visita la cathédrale du Puy-en-Velay, jeudi 3 mars, lors de cette première étape de son Tour de France des terroirs. Ainsi a-t-on baptisé cette tournée électorale pour le scrutin de 2012. Cette cathédrale est aussi la première étape des processions catholiques vers Saint-Jacques de Compostelle. Tout un symbole. Mais comment reprocher à Nicolas Sarkozy d'apprécier les belles églises de France lors du visite consacrée à la sauvegarde du patrimoine national ? C'est en fait assez simple. Il fallait écouter son discours, observer son extase, se rappeler ses anciens propos, ou sa récente idée, lancée voici 3 semaines, d'un débat sur la compatibilité de l'Islam avec l'identité française. Un débat aussitôt fustigé et enterré par quelques ténors de son camp y compris François Fillon.

Terroir électoral
Le patrimoine national est-il menacé ? Il faut bien le croire, puisque Nicolas Sarkozy avait bloqué une grosse matinée et un déjeuner pour ne parler que de cela. L'actualité est pourtant particulièrement chaude. A Paris, son premier ministre dévoilait les principaux contours de la réforme fiscale. On croyait que c'était l'une des priorités de cette fin de mandat. En Libye, des dizaines de milliers de réfugiés s'accumulent aux frontières tunisiennes et égyptiennes. Dimanche dernier, Nicolas Sarkozy nous expliquait combien ces incroyables et imprévues révolutions arabes l'avaient conduit à remanier une nouvelle fois son gouvernement. Le chômage ? Mardi dernier, il avait lâché quelques fausses promesses pour favoriser l'apprentissage des jeunes, un mélange de rallonges sur des budgets qu'il avait lui-même coupé et d'annonces anciennes de plusieurs mois. Service minimum pour une cause pourtant nationale. On croyait enfin que le Monarque nouveau président du monde, c'ets-à-dire du G20, avait une tâche immense et difficile à travailler à une meilleure régulation du monde de la finance et des marchés de matières premières.

Non, ce jeudi 3 mars, donc, Nicolas Sarkozy ne voulait parler que de patrimoine national. Y-aurait-il menace ? Oui, bien sûr. La menace est électorale. Depuis 18 mois, Nicolas Sarkozy tente de s'emparer de la thématique identitaire contre l'OPA frontiste. Débat sur l'identité nationale, discours répétitifs sur l'identité agricole, discours identitaire de Grenoble contre l'Immigré Délinquant... Il a tout essayé. En vain. Il reste bloqué dans les bas-fonds des sondages, et la blonde Marine fille de Jean-Marie s'affirme chaque jour un peu plus.

N'y avait-il qu'une cathédrale pour illustrer la richesse de notre patrimoine ? Non, bien sûr. Mais il faisait d'une pierre trois coups : un clin d'oeil appuyé à l'électorat dit catholique ; un autre pour les supporteurs frontistes sur l'identité nationale, et une belle illustration de l'image qu'il veut donner de lui : proche des gens et des terroirs.

Extase du candidat
Au Puy-en-Velay, le candidat visita donc d'abord la cathédrale du coin, avec le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, son conseiller préposé aux discours Henri Guaino, et le jeune ministre et maire de la bourgade Laurent Wauquiez. Seuls les journalistes de l'AFP furent autorisés à suivre le cortège présidentiel à l'intérieur de l'église. On voulait sans doute éviter quelques photos provocatrices d'un Sarkozy faisant le signe de croix.

A l'écart, d'horribles contestataires avaient tenté de faire entendre leur voix. Comme toujours, les lieux avaient été bouclés. Des gaz lacrymogènes furent lancés, selon le quotidien local La Montagne. Dans la nouvelle salle de l'hôtel-Dieu, voisin de quelques mètres, quelques 300 personnes durent attendre le candidat une bonne heure. Son discours fut bref, d'une trentaine de minutes.

« En gravissant tout à l'heure les marches qui conduisent à la cathédrale du Puy-en-Velay, comme l'ont fait avant moi, et cela depuis bientôt 10 siècles, des millions de personnes, j'ai été très ému, et j'ai été, comme eux, saisi par la majesté immense de cet immense reliquaire de pierre...» Le catholique Nicolas s'emballe... « Il y a près de 1000 ans, les architectes inspirés qui ne disposaient d'autres moyens techniques que leur talent... et que leur foi ... » Il lève la tête, en souriant, vers l'évêque... «... eurent l'idée folle de jeter dans le vide la nef de leur église pour l'affranchir des contraintes naturelles qui la bridait (...) Je suis heureux d'être venu ici, j'en garderai un souvenir, je vous prie de le croire, un souvenir très personnel. » Sarkozy était-il encore président ? Le Chanoine de Latran est revenu, celui-là même qui nous expliquait en décembre 2007 que « Dieu qui n’asservit pas l’homme mais qui le libère.»

C'est l'extase, chrétienne bien sûr : « Ces paysages qui nous entourent font partie de l'identité de la France. Cette idée exprimée avec tant d'intelligence par Fernand Braudel (...), ces paysages du Velay incarnent la France, au même titre que le Mont Saint-Michel, le Pont du Gard, la cité de Carcassonne, le Château de Versailles... Personne ne peut parcourir ce pays sans rencontrer son histoire, (...) une histoire tragique parfois, sublime souvent (...). Amiens, Chartres, Strasbourg, Paris, aucune de nos villes ne seraient ce qu'elle est aux yeux des Français et aux yeux du reste du monde sans ces cathédrales vers lesquelles convergent, toujours, fidèles et touristes. (...) Cet héritage, mes chers compatriotes, nous oblige. (...) Nous devons l'assumer sans complexe et sans fausse pudeur.»

On ne sait plus si Sarkozy parlait des pierres qu'il avait contemplé, ou de la religion. Ou plutôt, on sait très bien. Il y a avait comme de la provocation non assumée dans ce discours-là, une sorte d'hypocrisie à ne pas affirmer le fonds de sa pensée du moment et/ou de couardise à éviter une trop grosse provocation. Sarkozy leva les yeux de son texte, et, comme souvent, là est le danger. Il s'évade, dérape ou glisse. C'est selon.

« A tous ceux qui défendent à juste titre la diversité, je voudrais dire que sans identité, il n'y a pas de diversité, qu'à l'origine de la diversité il y a les identités, et que ce n'est pas faire preuve de fermeture que de croire en son identité pour mieux la faire partager avec les identités des autres. Mais si on ne croit pas en sa propre identité, comment peut-on partager avec celle des autres, et comment même peut-on recevoir les identités des autres? » s'interroge-t-il. On croyait qu'il fallait parler sauvegarde du patrimoine national... La menace n'est donc pas que l'usure du temps. On comprend qu'elle est culturelle.

« Il ne faut pas opposer identité et diversité. Il faut comprendre que pour qu'il y ait diversité, il faut qu'il y ait le respect de l'identité. » Sarkozy a le sourire large, comme satisfait de ces belles formules. Protéger notre patrimoine, « c'est résister à la dictature de l'immédiat, et oserais-je dire, à la dictature de l'interchangeable où tout se vaut, où rien ne se mérite plus.»

L'argument est incompréhensible. Quel mérite y-a-t-il à hériter d'un tel patrimoine ? Entend-t-il développer l'idée d'une supériorité du patrimoine français ? On est perdu. Sarkozy rappelle les efforts de rénovation financés par l'Etat. Il revient à son texte. « Assumer notre héritage, c'est tout simplement reconnaître ce que l'on est, savoir d'où l'on vient. Assumer notre héritage n'oblige personne à partager la foi des bâtisseurs de Notre-Dame du Puy » lâche-t-il quand même.

Il était temps.

Il continue : « Il est toujours dangereux d’amputer sa mémoire. (...) L’ignorance de soi conduit rarement à l’estime de soi. » Pour faire bonne figure, il ajouta une référence aux « racines juives » et à « l'influence de l islam dans notre culture.» Rien pour les Bouddhistes ou les athées ? « Nous sommes tous des citoyens romains » s'est-il permis de plaisanter...« La France tire son génie de toutes les influences qui l’ont traversée et qui lui ont laissé un peu de leurs sédiments (...) La République est laïque » s'est-il souvenu. Pour mieux ajouter : « Construire l’Europe de demain, c’est aussi continuer de suivre le chemin tracé il y a plus de mille ans par les premiers pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.»

Sarkozy eut cette fameuse formule qui claque : « La chrétienté a laissé à la France un magnifique héritage de civilisation. Président de la République laïque, je peux dire cela. »

La salle applaudit. Cette dernière expression ne signifie pourtant pas grand chose. Sarkozy continue d'engorger son propos de références chrétiennes : « Grégoire de Tours, le plus ancien de nos historiens, dans son Histoire des Francs, évoque le sanctuaire du Puy et la synagogue de Clermont. Il écrivait il y a 15 siècles. C'est la France que nous aimons, c'est la France dont nous sommes fiers. C'est la France qui a des racines.» N'en jetez-plus, la coupe est pleine.

Sarko-rance
« Racines », « héritage », « patrimoine », « identité », la Sarkofrance sentait le rance ce jeudi gris au Puy-en-Velay. Sarkozy insiste lourdement sur les racines de la France, son patrimoine qu'il faudrait protéger. Protéger notre patrimoine, « c'est protéger l'héritage de la France, c'est défendre les signes les plus tangibles de notre identité.» Boutade facile, le Monarque évoqua les polémiques sur son projet de Musée de l'Histoire. « J'ai vu les polémiques. Pourrions-nous vivre sans polémiques ? » Il aime cela.

Ebloui par sa visite de la cathédrale, Nicolas Sarkozy s'exclame : « ce baptistère serait contemporain du sacre de Clovis... et donc de la naissance de la France ! C'est pas rien ! » Sur la tribune, il exulte presque. Et pour annoncer ensuite qu'il débloquera l'argent nécessaire à la finalisation de sa rénovation... Un petit cadeau de dernière minute... c'est toujours utile.

A peine son discours terminé, le Monarque partit déjeuner chez ... les frères et soeurs de l’ordre de Saint Jean, en présence de l’évêque local. Le symbole, toujours le symbole.

Jeudi, écouter Nicolas Sarkozy, président d'une République laïque, tenir de tels propos à l'occasion d'une visite de cathédrale avait quelque chose d'embarrassant, de honteux, et d'insupportable. A la différence du Nicolas Sarkozy du discours de Grenoble du 30 juillet dernier, qui « mettait les pieds dans le plat » des pires amalgames frontistes sur l'immigration vecteur d'insécurité en France, le Sarkozy version 2012 s'affiche plus hypocrite. Il s'accapare les thématiques préemptées par le Front National de Marine Le Pen sans nous l'avouer.

La ficelle est bien grosse, l'attitude est bien triste.

en être réduit là ..;une HONTE !
affraid What a Face affraid affraid affraid
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MessageSujet: Sarkozy-Barbarin, l’alliance du trône et de l’autel...   Scarpia...l'odieux bigot hypocrite Icon_minitimeSam 5 Mar - 10:26

RACINES CHRETIENNES ET ISLAM : Sarkozy-Barbarin, l’alliance du trône
et de l’autel...
Par Christian Terras
Ce n’est pas la première fois que le président Sarkozy et le cardinal-archevêque de Lyon se renvoient (in)directement l’ascenseur. En 2007/2008 lors du fameux discours du Latran du premier nommé ; discours qui dessinait les contours d’une vision hégémoniste de la référence religieuse en contradiction de forme et de fond avec la tradition française de la laïcité. Discours auquel avait pleinement adhéré Mgr Philippe Barbarin allant jusqu’à évoquer une « laïcité de gratitude »...

Rebelote jeudi 3 Mars à l’occasion du déplacement du chef de l’état au Puy qui le vit une nouvelle fois brandir « les racines chrétiennes de la France (et de l’Europe) » sur fond de débat prochain proposé par lui-même sur la laïcité, sous entendu menace de l’islam... sans compter les événements en cours de l’autre côté de la Méditerranée jugés par le chef de l’état comme inquiétants lors de son discours aux Français dimanche 27 Février.

Discours auquel répond ce vendredi 4 Mars le cardinal Barbarin dans un entretien au journal « Le Monde ». Entretien où le primat des Gaules s’aventure à déclarer que de plus en plus de catholiques ont peur de l’islam... ce qui reste à prouver au niveau de la sociologie d’ensemble du catholicisme français.

L’archevêque de Lyon aurait été plus honnête intellectuellement de parler des catholiques conservateurs qui, aujourd’hui, dans le cadre d’un lobbying intensif, font feu de tout bois pour dramatiser la situation sur fond de révolte des peuples arabes de l’autre côté de la Méditerranée.

Cette tendance du catholicisme n’est pas représentative de l’ensemble du catholicisme.

Le cardinal Barbarin, à cet endroit, donne plutôt le sentiment de parler pour sa paroisse, à savoir celle d’un catholicisme identitaire conservateur qu’il sait camoufler derrière la pratique d’un pseudo dialogue inter-religieux qui relève plus de la communication que d’intentions réelles d’entrer en discussion sur le fond avec ses interlocuteurs.

Et qu’un responsable d’Eglise comme le cardinal Barbarin se risque à de telles assertions dans un contexte géopolitique hyper sensible comme celui qui se donner à vivre actuellement n’est pas à l’honneur ni de l’Eglise et encore moins de l’Evangile.

Bref, une curieuse impression se dégage, comme si chacun voulait se servir de l’autre : la religion de la politique et vice versa.

Il y a certainement de la part de Nicolas Sarkozy un calcul politique - entre autres la chasse aux voix des catholiques pour les présidentielles de 2012 - mais au delà on peut lui accorder une conviction sincère, dont la hiérarchie catholique entend évidemment tirer avantage.

Reste à savoir, plus loin que les stratégies à court terme, si l’Eglise et la République ont vraiment besoin d’un nouvel amalgame qui pourrait nuire à l’une comme à l’autre. Sans vouloir défendre une quelconque forme de laïcisme intégriste ou outrancier, reconnaissons que la confusion des genres ne nous semble pas la meilleure façon de régler une question aussi complexe.

Quand un président se met à tenir une nouvelle fois un discours métaphysique et religieux, une ligne rouge est franchie. Surtout quand un responsable d’Eglise comme le cardinal Barbarin en profite à nouveau, lui aussi, pour sceller l’alliance du trône et de l’autel.

Pour en savoir plus lire aussi le numéro 118 de Golias Magazine « Nicolas Sarkozy, le nouveau Constantin », ainsi que notre ouvrage paru aux éditions Golias "La République, les religions et...Sarkozy"
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MessageSujet: Le monarque mange à l'auge des sectes   Scarpia...l'odieux bigot hypocrite Icon_minitimeSam 5 Mar - 10:28

...car que sont d'autres les frères et soeurs de St Jean..;sinon une secte...plus tradi que les tradis !!!!

UNE HONTE ! What a Face What a Face What a Face What a Face What a Face clown What a Face What a Face What a Face clown
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MessageSujet: La France vaut bien une messe...   Scarpia...l'odieux bigot hypocrite Icon_minitimeMar 27 Déc - 6:46

ARDI 27 DÉCEMBRE 2011

Sarkozy le catholique se prend pour Jeanne d'Arc.
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Vendredi soir, l'une des accréditées élyséennes du Figaro, Solenn de Royer, confiait que Nicolas Sarkozy avait reçu à dîner quelques jeunes prêtres catholiques pour discuter de foi et d'engagements. A quelques heures du réveillon de Noël, ce « dîner catholique de Nicolas Sarkozy » n'était évidemment pas le fruit du hasard.

L'actualité d'un weekend de Noël est toujours, sauf évènement extra-ordinaire, marquée par de multiples messages chrétiens, de messes de minuit ou déclarations papales. Au Nigéria, une trentaine de personnes ont été tuées lors d'attentats à la bombe qui visaient expressément des chrétiens. A l'Elysée, Nicolas Sarkozy exprima sa « solidarité » et ses « condoléances ».

Le même jour, invité d'Europe1 dimanche dernier, jour de Noël, Dominique de Villepin s'est voulu oecuménique. « J'ai tourné la page, j'ai pardonné à Nicolas Sarkozy ». L'homme s'imagine toujours au-dessus des partis: « ce n'est pas à l'UMP de choisir le président de la République, ce n'est pas au Parti socialiste, pas plus qu'au MoDem ou au Front national, c'est aux Françaises et aux Français ! Je ne veux pas que cette élection présidentielle soit kidnappée par les partis politiques ».

Jeudi dernier, Nicolas Sarkozy a donc reçu une dizaine de prêtres à dîner. Le Figaro devait s'en faire l'écho. Sinon, ce dîner n'aurait servi à rien ou presque. L'un des proches conseillers, Camille Pascal, lui aurait organisé la chose. On dit cette « plume » du Monarque très pratiquante. Il y avait « un aumônier de prison, un aumônier militaire, des curés de campagne ou de banlieue. L'aumônier de l'Assemblée nationale, le P. Rougé, ainsi que le fondateur du cercle Léon XIII (qui organise des rencontres avec des responsables politiques ou économiques), le P. Pierre-Hervé Grosjean ».

Le président français a toujours un attachement particulier à la religion et au sacré. Et un manque de retenue laïque que pourtant sa position de président lui impose.

Rappelez-vous.

On se souvient de sa réception du pape Benoît XVI à Paris, en septembre 2007. Il avait défendu un fumeux concept de laïcité positive, comme si la République souffrait de trop de laïcité négative. En décembre 2007, son discours de Latran, à Rome, provoqua les applaudissements enthousiastes des dignitaires catholiques présents dans l'assistance. Et pour cause. Nicolas Sarkozy, pourtant président élu d'une République laïc qui sépara les affaires religieuses des affaires de l'Etat en 1905, avait lâché cette formule incroyable: « L'instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé ». Quelques semaines plus tard, fin janvier 2008, le même Sarkozy s'exclamait à Ryad, en Arabie Saoudite - un pays où la loi religieuse règne encore douloureusement : « Dieu transcendant qui est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme. Dieu qui n’asservit pas l’homme mais qui le libère. Dieu qui est le rempart contre l’orgueil démesuré et la folie des hommes. »

En juillet 2010, son discours de Grenoble puis la traque des Roms avaient heurté l'Eglise catholique. L'archevêque d'Aix-en-Provence et d'Arles avait des mots très durs, fin août 2010, « Les discours sécuritaires qui peuvent laisser entendre qu'il y a des populations inférieures sont inacceptables. Ces personnes, citoyens européens, vivent pour la plupart paisiblement ici, un certain nombre depuis de longues années ».

Depuis, Sarkozy a multiplié les gestes de bonne volonté. Il drague comme il peut. Il a multiplié les références aux « racines chrétiennes » de la France. En octobre 2010, il a rendu visite au pape, au Vatican. Certes, il a commis la grossièreté d'arriver en retard d'une trentaine de minutes. Mais au moins, devant les photographes, il s'est signé dans l'Eglise. En mars dernier, il a ainsi longuement visité la cathédrale du Puy-en-Velais, le « fief » de Laurent Wauquiez. Il est parvenu à passer deux heures avec des bonnes soeurs, « dans le plus grand secret ».

Jeudi dernier lors de son dîner, un conseiller anonyme confia combien le Monarque avait « redit » son attachement aux «racines chrétiennes de la France», et déploré la disparition des «grandes voix catholiques». Il fallait que cela se sache. La journaliste du Figaro qui relaya l'affaire eut droit à quelques citations du Monarque. Ainsi aurait-il déclaré aux prêtres présents « Au nom de quoi faudrait-il ignorer ce que vous représentez? Vous offrez une espérance. Les gens ont besoin d'espérance.» Et encore: « Dites ce que vous avez à dire à la société, pas seulement à vos fidèles. À l'heure où l'on écoute ces experts en tout, pourquoi ceux qui défendent une religion n'auraient-ils pas le droit à la parole?»
On apprit que les participants discutèrent de « la jeunesse, l'éducation, la finalité de l'art, ou encore les souffrances des chrétiens d'Orient ». Ont-ils parlé de la chasse aux Roms ?

Mieux, quelques-uns de ces religieux questionnèrent Nicolas Sarkozy sur sa propre « vocation ». Evidemment... Quelle mise en scène ! Après les « courriers de soutien spontané» demandés aux sympathisants de l'UMP par Jean-François Copé, voici l'interview du Monarque par un Saint Homme sur le sens du devoir ! Goûtez donc la réponse de Nicolas Sarkozy, telle qu'elle nous est fidèlement retranscrite par le Figaro:
«La politique a sa part de sacrifice. Il faut accepter le regard des autres. Assumer une différence, des choix. Vous faites le sacrifice d'une vie de famille, d'un confort de vie. Avez-vous du mérite? Moi, ai-je du mérite à faire ce à quoi je me suis senti appelé? Je ne crois pas. La politique s'est emparée de moi, pas l'inverse.»

Il fallait, ensuite, reprendre son souffle, calmer son émotion, et remercier Dieu et la Sainte Miséricorde de nous avoir donné un si Grand Homme pour Sauver la France.

Ami sarkozyste, as-tu prié ?
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MessageSujet: Un bénédicité à l’Elysée pour 2012   Scarpia...l'odieux bigot hypocrite Icon_minitimeVen 13 Jan - 8:17

Un bénédicité à l’Elysée pour 2012

Jeudi 22 décembre, Nicolas Sarkozy dinait longuement avec une dizaine de prêtres. Une rencontre à huis clos organisée par son conseiller versaillais, Camille Pascal.
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MessageSujet: Re: Scarpia...l'odieux bigot hypocrite   Scarpia...l'odieux bigot hypocrite Icon_minitime

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