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 Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des plus raciste d'Europe ?

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MessageSujet: François Hollande, mettez fin aux expulsions des Roms et trouvons des solutions   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeJeu 29 Nov - 17:56

François Hollande, mettez fin aux expulsions des Roms et trouvons des solutions
Modifié le 29-11-2012 à 18h05
Je réagis | 134 lu
Temps de lecture : 3 minutes

Par Geneviève Garrigos
Amnesty International
LE PLUS. François Hollande avait écrit à Romeurope, pour affirmer l'intérêt qu'il portait au dossier des Roms. Six mois après son élection, les expulsions continuent et rien ne semble avoir vraiment changé. Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France, demande que soit mis fin à ces expulsions forcées, qui ne font qu'empêcher que l'on trouve des solutions.
Édité par Henri Rouillier Auteur parrainé par Aurélien Viers

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Expulsions de Roms par la police à Villeneuve d'Ascq, le 9 août 2012 (B.CHIBANE/SIPA).


Depuis le début de l’année, 16.808 Roms auraient été expulsés de 158 campements dans toute la France et rien que pendant l’été, 2.362 d’entre eux, dont 189 enfants, ont été victimes d’expulsions notamment à Paris, Lyon et Lille. Des expulsions qui ne font qu’aggraver la situation de familles entières qui vivent dans le dénuement et la précarité, rejetées et finalement, exclues de la société.

Le cercle vicieux de l'expulsion

La plupart des quelques 15.000 migrants roms qui vivent en France ont fui la misère chronique qu’ils subissent dans leur pays d’origine. Victimes de préjugés et de discriminations, en France comme partout ailleurs en Europe, ils ont très difficilement accès à un logement décent et se retrouvent dans des campements informels, pendant des mois, voire des années, le plus souvent privés d’eau courante, de sanitaires, de collecte des déchets, infestés par les rats... La peur de l’expulsion est permanente, et lorsque les bulldozers se présentent, ils doivent abandonner leurs maigres biens pour chercher un nouveau campement. Avant d’être expulsés à nouveau.

Chaque année en France, des milliers de Roms sont victimes d’expulsions forcées. La plupart du temps, ce sont des familles entières qui sont mises à la rue, souvent sans qu’on leur propose la moindre solution de relogement ou avec la promesse d’un hébergement provisoire et inadéquat. Chassées de chez elles, ces familles se retrouvent dans une situation encore plus précaire qu’auparavant. Au cours des expulsions, ils perdent fréquemment leurs affaires, leurs papiers d’identité et leurs dossiers médicaux. Dans de nombreux cas, la scolarité est perturbée, les traitements médicaux interrompus, et les liens avec les réseaux locaux d’emploi et de soutien sont coupés.

Les expulsions forcées à répétition ont des conséquences désastreuses sur leur santé, leur éducation et la possibilité d’atteindre un niveau de vie suffisant. D’avoir un avenir qui ne soit pas fait de petits boulots, de mendicité et de honte. Délogés d’un site à l’autre, ils finissent par se retrouver dans des conditions de plus en plus misérables, contraints de dormir dans la rue ou sous des tentes, jusqu’à ce qu’ils puissent construire un nouvel abri de fortune. Expulsion après expulsion, ils sont enfermés dans la spirale du rejet, de la pauvreté, de la stigmatisation. Comme en témoigne la directrice d’une école de Bobigny, on oublie que les enfants roms sont des enfants comme les autres et que la violence qu’on leur impose, sa répétition, est source de traumatismes profonds, qu’elle laisse en eux des marques indélébiles, qui constituent des entraves à leur développement et à leur intégration dans la société.

La gauche n'y change rien

Le candidat François Hollande s’était ému de la situation des Roms. Président, il a pris certaines mesures encourageantes mais, si l’on note une amélioration au niveau de l’approche et du discours par rapport aux années précédentes où les Roms étaient stigmatisés par les autorités, la pratique des expulsions forcées se poursuit au même rythme alarmant.

Qui plus est, la France n’a toujours pas intégré dans son système juridique national les normes internationales relatives aux droits humains qui s’opposent aux expulsions forcées. Aussi les Roms sont-ils expulsés des campements informels sans être dûment informés, consultés ni avertis au préalable.

Carmen, 27 ans, vivait dans une cabane de fortune à Villeneuve-le-Roi avec son mari, son fils de huit ans et sa fillette de quatre ans, avant d’être expulsée de force, le 11 septembre 2012. Elle s’est vue proposer deux nuits d’hébergement d’urgence dans un hôtel. La police ne l’a pas autorisée à récupérer ses affaires durant l’expulsion et elle a dû marcher plusieurs heures avec enfants et bagages avant d’arriver à l’hôtel, qui se trouvait à plusieurs kilomètres de la gare la plus proche.


Manuel Valls, ministre de l'Intérieur du gouvernement Ayrault, le 2 octobre 2012 (WITT/SIPA).

Elle n’y est restée qu’une seule nuit, en raison de l’éloignement de son lieu de vie. Lorsque les délégués d’Amnesty International l’ont rencontrée le 22 septembre, elle s’était installée sous une petite tente pour deux personnes, avec son mari et ses deux enfants, dans un campement informel de Champs-sur-Marne. Il n’y avait ni eau courante, ni toilettes, et aucun des enfants n’était inscrit à l’école. Le 16 octobre, un huissier est venu remettre aux habitants de ce site une sommation à comparaître, au sujet de leur expulsion. L’audience était fixée au 27 novembre devant le tribunal de grande instance de Meaux.

Directives incohérentes

En août 2012, le gouvernement français a diffusé une circulaire précisant les meilleures pratiques relatives aux mesures à prendre avant et durant les expulsions. Ces lignes directrices sont facultatives et appliquées de manière incohérente. En aucun cas, elles ne sont destinées à mettre un terme aux expulsions forcées. Le gouvernement a également entamé une consultation avec les ONG, dont Amnesty International, afin de préparer son plan national en matière d’accès au logement et à l’hébergement d’urgence pour tous ceux qui en ont besoin.

Mais pour Carmen et ses enfants, pour les milliers de Roms qui vivent dans la peur permanente de l’expulsion et qui devront encore fuir dans les jours, les semaines qui viennent, les expulsions forcées doivent prendre fin maintenant. Sans attendre et avec la détermination d’offrir enfin la possibilité d’un avenir meilleur à une population qui depuis trop longtemps souffre de préjugés et discriminations.
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MessageSujet: Inadmissible mise en danger des enfants   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeJeu 29 Nov - 19:47

Évacuer les camps de Roms, "c'est mettre en danger la santé de ces gens"

Dans un rapport sur la situation des Roms en France, Amnesty International dénonce le "rythme alarmant" des évacuations forcées de camps et les conséquences désastreuses sur la santé des Roms. Reportage près de Nantes.
Par Julien SAUVAGET / Mairead DUNDAS / Marina BERTSCH (vidéo)
FRANCE 24 (texte)

Dans ce camp de Roms situé près de Nantes, en Loire-Atlantique, l’expulsion est imminente. Une situation particulièrement difficile pour l'une des familles qui vit ici, car le fils doit être opéré régulièrement de l'œsophage. "On a déjà manqué deux fois des consultations médicales importantes à cause des expulsions, raconte la mère de famille, Insula. On a expliqué à la police qu'on avait un rendez-vous très important, qu'on ne pouvait pas le manquer. Mais ils s’en moquent."

Les expulsions forcées compliquent considérablement l’accès aux soins, constate Fanny Caron-Bordeianu, médiatrice pour Médecins du Monde. "Il faut cesser ces expulsions qui mettent la santé de ces gens en danger", explique-t-elle.

Un constat partagé par Amnesty International, qui a publié, jeudi 29 novembre, un rapport intitulé "Chassés de toutes parts". L'organisation, qui a réalisé plusieurs enquêtes de terrain en Ile-de-France, où vivent près de la moitié des 15 000 Roms de France, dénonce le "rythme alarmant" auquel se poursuivent les expulsions forcées malgré l'arrivée d'une nouvelle majorité à la tête de l'État.

5 000 personnes expulsées de leur camps au 3e trimestre

D'après des chiffres recueillis par les associations, un pic d'expulsions a été constaté au troisième trimestre où près de 5 000 personnes ont été expulsées de leur camps, ajoute Marion Cadier, chercheuse pour Amnesty qui a participé à la rédaction du rapport. L’ONG exige l’arrêt immédiat de ces expulsions, qu'elle juge illégales au regard du droit international.

L'organisation pointe du doigt les conséquences désastreuses des expulsions forcées sur la santé des Roms, notamment un manque de consultation et d'information des populations concernées avant leur expulsion, un délai de préavis insuffisant ainsi que des difficultés d'accès aux recours.

Légalement, les Roms ont pourtant droit à l'aide médicale d'État. Au CHU de Nantes, un service gratuit est dédié aux personnes précaires, comme les SDF, les sans-papiers et les Roms. Lavia, qui est Rom, est venue faire examiner son bébé âgé de deux mois. Une exception, note le médecin Adeline Scanvion, car le plus souvent, les Roms tardent avant de consulter. "Ils présentent souvent des pathologies plus évoluées que la population générale, parce qu'ils ne se sont pas fait soigner ou qu'ils attendent trop longtemps avant de venir", explique-t-elle.
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MessageSujet: Le stupide discours raciste de l'UMP   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeJeu 29 Nov - 19:48

Roms: les mesures du gouvernement "incitent les réseaux à se développer" (Estrosi, UMP)

Le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a dénoncé jeudi dans un communiqué l'"inaction" du gouvernement socialiste qui "tarde à expulser des squats" de Roms dans sa ville, ce qui incite, selon lui, "les réseaux à se développer et à se multiplier".

"LÉtat tarde à expulser des squats sur la ville de Nice en raison de la circulaire ministérielle du 26 août" (qui oblige lÉtat à proposer des solutions d'accompagnement en cas d'évacuation de campement illicite), affirme l'élu qui "s'insurge contre cette inaction".

Selon la mairie, une douzaine de lieux seraient occupés illégalement dans la ville.

"Alors qu'il y a des milliers de familles en attente de logement et des dizaines de milliers de personnes en recherche d'emploi, les nouvelles mesures du gouvernement conduisent à donner la préférence à des personnes qui spolient la propriété privé (...). Plutôt que (...) de rappeler à ces personnes et aux réseaux qui les alimentent que la France n'est pas un Eldorado qui peut accueillir +toute la misère du monde+, les annonces du gouvernement de Jean-Marc Ayrault incitent les réseaux à se développer et à se multiplier", affirme M. Estrosi.

Il dit avoir "obtenu des ordonnances d'expulsion pour des squats" dans sa ville, mais, selon lui, "ces décisions demeurent en attente d'exécution parce qu'il faut au préalable trouver une solution de relogement".

Actuellement, 80 Roms sont hébergés dans un équipement sportif de la ville réquisitionné par la préfecture depuis mardi après l'inondation de leur campement, installé sur les berges du Var, à l'ouest de Nice.

"Combien de temps encore cette situation va-t-elle durer puisque lÉtat impose de proposer des solutions d'hébergement et d'insertion professionnelle avant toute expulsion?", interroge le maire, ajoutant être "déterminé à utiliser tous les moyens de droit pour que cette situation cesse le plus rapidement possible".

Amnesty International a demandé jeudi à lÉtat français de mettre fin aux expulsions forcées des campements de Roms, déplorant que cette pratique se poursuive à un "rythme alarmant" malgré l'arrivée d'une nouvelle majorité.

D'après des chiffres recueillis par les associations, un pic d'expulsions a même été constaté au 3e trimestre où près de 5.000 personnes ont été expulsées de leur camps, dit Marion Cadier, chercheuse pour Amnesty qui a participé à la rédaction du rapport

La plupart des quelque 15.000 migrants roms qui vivent en France viennent de Roumanie où ils sont en butte à la misère et à la discrimination
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MessageSujet: Quand ce sont les enfants qui payent la note de la politique de lâcheté de Valls   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeJeu 29 Nov - 19:50

Saint-Herblain. Un enfant Rom est décédé dans la nuit de mardi à mercredi





Un enfant de 3 ans qui vivait dans le camp de Roms quai Emile-Cormerais à Saint-Herblain est décédé dans la nuit de mardi à mercredi.

Selon le témoignage de la famille, l'enfant serait décédé à son arrivée à l'hôpital d'une « insuffisance respiratoire », et devait être « opéré des amygdales dans les jours à venir ».

L’association Sol'roms Saint-Herblain, du collectif Romeurope, dénonce « des conditions d'accueil déplorables entraînant des incidents sanitaires inévitables ».

Plus d'informations ce vendredi 30 novembre dans Presse Océan.
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MessageSujet: La situation peine à se débloquer pour les Roms de Nice   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeVen 30 Nov - 15:09

Créé 30-11-2012 13:23

La situation peine à se débloquer pour les Roms de Nice. Photo : Michel Bernouin / Metro
Contre-la-montre humanitaire pour les Roms de Nice
Sur fond de polémique, la préfecture cherche un hébergement transitoire pour les 80 ressortissants roumains qui ont été mis à l’abri mardi soir dans un boulodrome réquisitionné à la ville de Nice.

Un balai à la main, une femme fait place nette devant la porte du boulodrome couvert coincé entre le stade d’entrainement de l’OGC Nice et la RD 6202. Un geste aussi dérisoire que symbolique : ce bâtiment est, jusqu’à samedi au moins, la maison des 80 Roms évacués en urgence de leur campement de fortune sur les berges du Var. Un hébergement provisoire, réquisitionné par la préfecture au grand dam du maire de Nice.
Bénévoles épuisés
Depuis mardi soir, la vie s’y organise tant bien que mal. Jour et nuit, les bénévoles de la Croix Rouge "tiennent bon même s’ils sont épuisés" confie leur responsable départementale, Sylvie Demangeat. La banque alimentaire fournit des vivres. Les services de l’Etat s’activent pour réaliser des diagnostics médicaux et sociaux. Même le Pôle Emploi s’est déplacé ce jeudi, pour évaluer les possibilités d’emploi des adultes. Mais surtout, la préfecture cherche un lieu pour héberger plus durablement ces familles démunies, avant d’étudier leur situation légale.
Mobile home, base 943 ou caravanes ?
"Nous avons identifié trois terrains où il serait possible d’installer des mobile-home", indique le sous-préfet en charge du dossier. Une solution dont la mise en œuvre risque de demander près de deux mois. D’ici là, la préfecture envisage d’autres solutions. L’option d’une installation dans les locaux récemment désaffectés de la base militaire 943 à Roquebrune-Cap-Martin a été rejetée par les Roms. Selon Viorel Costache, qui représente les Roms dans les Alpes-Maritimes, il reste l’alternative de caravanes stockées à Fréjus depuis les inondations de l’an dernier, qui pourraient être acheminées à Nice.
Contre la montre
Dans tous les cas, la préfecture n’a plus beaucoup de temps pour trouver des hébergements : quand la décrue du Var sera effective, la réquisition du boulodrome expirera et les Roms devront quitter les lieux. A sept mois du passage du Tour de France dans la Plaine-du-Var, c’est un contre-la-montre humanitaire qui s’y déroule.
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MessageSujet: Barbarin s'engage ?   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeVen 30 Nov - 15:43

Le cardinal Barbarin s’est adressé ce vendredi matin au Vatican pendant une vingtaine de minutes au pape Benoît XVI. Il a notamment suggéré au chef de l’Eglise catholique «d’encourager les gouvernements de l'Europe à se saisir ensemble» du dossier des Roms «pour y apporter une réponse digne et durable».



«Dans la crise que nous traversons, la parole de l'Eglise marque, elle intrigue... Elle peut bousculer les idées et faire changer les attitudes» a déclaré l’archevêque de Lyon.

Le cardinal Barbarin était à Rome depuis une semaine dans le cadre de ce que l’on appelle visite «ad limina» - un exercice imposé tous les cinq ans aux évêques pour dresser un inventaire de leur diocèse.

Il sera de retour à Lyon samedi pour inaugurer dimanche la toute nouvelle église Saint-Thomas de Vaulx-en-Velin, l’un des très rares chantiers menés ces dernières années en France.

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MessageSujet: Peut-on vraiment maintenir la scolarisation des enfants roms de St Martin Le Vinoux en Isère ?   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeVen 30 Nov - 17:52


Peut-on vraiment maintenir la scolarisation des enfants roms de St Martin Le Vinoux en Isère ?
Au lendemain du démantèlement du campement rom, la visite à Grenoble de la ministre déléguée à la réussite scolaire, relance la question de la scolarisation des enfants itinérants, obligation dictée par la circulaire Valls.
Par Céline AubertPublié le 30/11/2012 | 09:16, mis à jour le 30/11/2012 | 15:48

Les familles Roms de Saint Martin Le Vinoux ont été relogées dans le centre d'hébergement d'urgence de Fontaine.




La Plate-Forme, au collège Munch, est dans cette lignée, scolariser rapidement les enfants tels que les petits Roms. Lors de sa visite, la ministre George Pau-Longevin en profite pour réaffirmer la volonté du gouvernement d'assurer le suivi de l'éducation de ces enfants dont le mode de vie est particulier.


La Plate-Forme à Grenoble répond à une question : où et comment scolariser les enfants Roms. Mais une autre se pose : comment assurer le suivi de cette scolarisation quand les camps sont démantelés, et les familles relogées ?

De son coté, le maire de Saint Martin Le Vinoux, Yannick Ollivier, s'est rendu au centre d'hébergement de Fontaine où ont été placées les familles roms délogées (du moins une partie). D'après la circulaire Valls d'août 2012, les communes ont pour devoir d'assurer le maintien et le suivi de la scolarisation des enfants. Dans la foulée, le maire a mis en place la distribution de cartes de transport gratuites pour que les petits Roms se rendent à leur école.


Parrain républicain, le maire de Saint Martin Le Vinoux a déjà fois hébergé une famille en difficulté.

Reste à savoir si les enfants feront, chaque jour, le trajet entre Fontaine et Saint Martin Le Vinoux.



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MessageSujet: «Les Roms sont perçus au travers d’un prisme qui lie nomadisme et délinquance»   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeSam 1 Déc - 19:40

«Les Roms sont perçus au travers d’un prisme qui lie nomadisme et délinquance»

1 décembre 2012 à 08:13

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INTERVIEW Chercheuse à l'Ifri, Dorothée Prud'homme détaille les résultats d'une vaste étude menée sur la perception des Roms en milieu hospitalier.

Par FABRICE TASSEL
Dorothée Prud'homme, 33 ans, est doctorante en science politique à l’IEP de Bordeaux et chercheure au Centre Migrations et Citoyenneté de l’Ifri (Institut français des relations internationales). Son thème de recherchee est la diversité ethnique, culturelle et religieuse dans les institutions françaises. Dans le cadre de sa thèse elle a mené une enquête sur la façon dont les Roms sont perçus dans l'univers hospitalier.




A LIRE AUSSI: le décryptage de son étude, «comment le personnel hospitalier perçoit les Roms»

Pourquoi vous-êtes vous intéressée à ce sujet?

Au départ, il y a eu une étude intitulée «La diversité à l’hôpital : identités sociales et discriminations» que Christophe Bertossi et moi-même avons réalisée dans le cadre du Centre Migrations et Citoyenneté de l’Ifri. Cette étude a notamment permis de montrer comment la diversité sociale et culturelle du personnel des établissements hospitaliers constituait une ressource pour accueillir et prendre un charge un public lui-même très diversifié. A l’hôpital, la notion de soin global est centrale. C’est la définition de la santé par l’OMS : «un état de complet bien-être physique, mental et social». Pour les soignants, cela suppose, dans la mesure du possible, une adaptation du soin aux caractéristiques économiques, sociales, culturelles ou ethniques présumées du patient. On assiste alors à un processus de catégorisation des patients par les soignants, processus justifié par des objectifs professionnels et des contraintes institutionnelles. Dans le cadre de la thèse, j’ai choisi d’analyser ce phénomène et ses conséquences en me focalisant sur la population rom.

Mais pourquoi avoir choisi les Roms en particulier?

Au cours du terrain d’enquête réalisé dans quatre établissements de santé de la région parisienne, il a rapidement été évident que, pour de nombreux soignants, les Roms sont des patients à part: ils sont fréquemment désignés comme les patients «les plus difficiles» à prendre en charge, et ce, du fait de leurs caractéristiques ethniques ou culturelles présumées. De plus, contrairement à d’autres groupes minoritaires, la population rom n’est pas représentée parmi les personnels de l’hôpital, ils semblent par conséquent extrêmement «éloignés» de l’institution. Enfin, j’ai réalisé au fur et à mesure des 72 entretiens menés auprès de professionnels de santé que le terme «rom» ne désignait pas toujours la même population, par contre, les stéréotypes associés à ce groupe étaient souvent les mêmes : les Roms sont décrits comme sales, voleurs, nomades, refusant de s’intégrer, profiteurs, etc. Il m’a semblé nécessaire d’approfondir ce processus de catégorisation: dans quelle mesure les soignants se fondent-ils sur ce qu’ils vivent quotidiennement à l’hôpital pour décrire les Roms de cette façon ? Quelle est l’influence du débat public sur ces catégorisations ? En quoi cette perception est-elle susceptible d’influencer la prise en charge de ces patients ?

Alors, quel est l’impact du débat public?

L’influence du débat public est importante. Par exemple, le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy en juillet 2010 a eu un impact fort sur l’appréciation du terme «rom» par mes enquêtés. Avant, ils avaient quelques hésitations : est-ce qu’on parle de Tsiganes, Manouches, gens du voyage ? Après l’été 2010, le terme «rom» est accepté comme légitime car il a été imposé par le discours public – ce qui ne signifie pas pour autant que les gens sachent mieux qui sont les populations désignées par ce terme. En fait, en France, les Roms sont globalement perçus au travers d’un prisme qui lie nomadisme et délinquance. Leur mode de vie en marge de la société est compris comme le résultat d’un choix culturel et donc comme un refus de s’intégrer. Il s’ensuit de nombreuses interrogations sur la légalité de leurs revenus, la légitimité de leur présence dans nos voisinages, leur droit à bénéficier du système social... Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le comportement des patients identifiés comme «roms» soit interprété comme déviant et suspect par les professionnels de santé. Il est reproché aux familles roms d’envahir les salles d’attente, de détourner les usages de l’institution (par ex. : utilisation des douches du service par les accompagnants) ou de se faire passer pour SDF pour ne pas donner d’adresse de facturation à l’hôpital. La surinterprétation de ces situations exceptionnelles ne fait que conforter les idées reçues à propos des Roms et un comportement similaire de la part d’autres patients ne semble pas poser autant de problèmes.

Existe-il une discrimination dans les soins prodigués par les soignants?

N’étant pas moi-même professionnel de santé, je ne suis pas en mesure de juger de la qualité des soins prodigués. Toutefois, l’étude que nous avons réalisée avec Christophe Bertossi montre qu’il y a de la discrimination raciale à l’hôpital comme dans le reste de la société française. Les patients roms subissent cette discrimination tout comme d’autres publics issus de l’immigration maghrébine ou sub-saharienne. Les propos racistes de la part des personnels hospitaliers à l’encontre de patients roms sont très fréquents. Pourtant, il y a également des soignants qui perçoivent la prise en charge des patients roms comme un défi à leur professionnalisme : faire des différences, prendre en compte les caractéristiques culturelles présumées des patients n’est pas nécessairement synonyme de discrimination raciale mais peut être une occasion de mettre en pratique la théorie du «soin global». Pour eux, un «bon soignant» est alors un professionnel qui conjugue égalité de soin et adaptation à la «différence» du patient.
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MessageSujet: Que sont devenus les "Roms" expulsés de leur camp à Toulouse la semaine dernière ?   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeSam 1 Déc - 19:42

société
[reportage] Que sont devenus les "Roms" expulsés de leur camp à Toulouse la semaine dernière ?
Evacués la semaine dernière de leur campement en bord de Garonne à Toulouse, les familles sont actuellement toutes à l'abri. Certaines avec des solution pérennes, d'autres dans des situations encore provisoires.
Par Fabrice ValeryPublié le 01/12/2012 | 05:58, mis à jour le 01/12/2012 | 06:00


Le 22 novembre dernier, la préfecture de la Haute-Garonne a fait exécuter une décision de justice en procédant à l'évacuation des camps de Roms installés à Toulouse en bordure de Garonne.


10 jours plus tard, que sont-ils devenus ?
140 personnes vivaient dans ce "bidonville" dont il ne reste plus rien après le passage des pelleteuses. Une petite partie a choisi de rentrer au pays grâce à l'aide au retour de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII). Les autres, la majorité, ne dorment plus dehors dans des conditions inhumaines Certains comme Vasile et Maria ont enfin un toit après 4 années d'errance : un appartement payé par l'Etat, la ville de Toulouse et un collectif associatif. 19 familles sont dans ce cas. Les autres sont provisoirement logés dans des hôtels ou dans un centre municipal d'hébergement d'urgence.

Un appel d'air ?
Pour le Collectif Solidarité ROMS et son porte-parole, Dominique Liot, après des mois de négociations avec la ville, la préfecture, le département et pôle emploi, cette situation est une victoire. Mais il n'y a pas de risque selon eux "d'appel d'air" : un phénomène qui verrait Toulouse attirer les migrants en raison de cette situation favorable. Au contraire, le collectif estime que les préfectures des autres départements doivent avoir la même attitude.
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MessageSujet: Nice: les Roms ont quitté le boulodrome   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeLun 3 Déc - 2:46

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Nice: les Roms ont quitté le boulodrome
Publié le dimanche 02 décembre 2012 à 10h29 - 5

Les Roms, hébergés sous le boulodrome de Nice-Ouest ont quitté, samedi, leur abri.
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Les Roms, hébergés sous le boulodrome de Nice-Ouest réquisitionné mardi soir après l’inondation de leur campement sur les rives du Var, ont quitté, samedi, leur abri. La pluie ayant cessé, le dispositif d’hébergement d’urgence a été levé par la préfecture.

Samedi soir, un porte-parole indiquait "tout mettre en œuvre, en lien avec le 115, pour héberger provisoirement les familles qui ont des enfants" et "continuer à travailler à une solution de relogement pérenne dans le respect du droit."
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MessageSujet: Chez les Roms de La Courneuve   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeLun 3 Déc - 16:04

FRANCE • Chez les Roms de La Courneuve

Un journaliste roumain s'est rendu dans un campement de Roms à La Courneuve. Certains des occupants ont accepté de lui expliquer pourquoi, malgré la misère et les expulsions, une majorité d'entre eux ont choisi de s'installer dans ce lieu de fortune.
Evenimentul Zilei |Vlad Teodorescu |3 Décembre 2012| 0
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Camp de Roms à St Ouen / AFP
Entourée de parkings pour camions et dépôts de marchandises, la rue Hélène Boucher semble être une rue comme tant d'autres de La Courneuve, dans la banlieue nord-est de Paris [Seine Saint-Denis]. Mais en la longeant jusqu'au bout, on s'aperçoit que cette rue se termine brusquement, comme si elle n'avait jamais existé.

Là où les cartes sur Internet montrent une clôture en métal et un portail à barreaux, aujourd'hui il y a un passage vers ce que les Roms d'ici appellent "Platz". Un espace couvert de gadoue et d'ordures de deux à trois hectares, occupés illégalement.

Pour entrer dans le campement, que même les autorités n'évoquent pas sans une once de crainte dans la voix, il faut recevoir un baptême de boue jusqu'au-dessus des chevilles. Paris est juste derrière, et à seulement quelques dizaines de mètres se trouve l'une des autoroutes les plus importantes de France. Par-delà la première montagne d'ordures et quelques chariots de supermarché roues en l'air, on aperçoit le "Platz", un amas de cabanes de fortune de 10 à 15 mètres carrés chacune, faites de carton, de morceaux de tôle et de bois, de bâches en plastique. D'une roulotte rouillée surgissent deux femmes avec de jeunes enfants dans les bras, qui forment une sorte de comité d'accueil. Les hommes jettent des regards suspicieux de derrière les vitres encrassées.

"Oui, s'il vous plaît, qu'est-ce que vous désirez ?"
-Je suis de Bucarest, je viens faire un reportage sur vous.
-Oh là là!".
J'ai le temps, en quelques secondes de silence, de me demander si cette réponse est bonne ou mauvaise...
-Et les messieurs, c'est qui ?
-Eh bien, ils sont de la mairie, dis-je à propos de mes deux accompagnateurs, "ils sont venus voir comment ils pouvaient vous aider".
-Comment ça ils veulent aider ? Ils disent qu'ils vont venir démolir ici, et qu'on aille au diable....
-Justement, ils sont venus pour une dernière évaluation, pour voir ce qui peut être fait“.

"Au pays, les gros bonnets raflent tout"

Les langues commençent à se délier, les sollicitations à tomber, d'abord timides, puis impératives. Nous sommes entourés d'enfants et d'adultes. D'abord cinq, puis dix, puis cinquante et plus... La sensation est étrange, car les esprits peuvent vite s'échauffer, passer de la sympathie à l'agression, de la confession à la violence.

Il est difficile de comprendre comment des gens peuvent quitter leurs maisons en Roumanie, aussi petites ou laides soient-elles, pour partir vivre dans l'enfer de Saint-Denis. Et comment un tel lieu peut rassembler, au cœur de l'Europe, tant de douleur, de désespoir, de misère et d'espoir en même temps. Le premier désir des habitants de ce "Platz" - peut-être le plus grand de son genre en Europe, abritant environ 1000 à 1500 âmes, dont plus de 800 enfants en bas âge - est de gagner un peu d'argent. "Nous crevons de faim au pays, ils sont tous sur notre dos là-bas" expliquent invariablement les intéressés. "Ils nous prennent jusqu'à la peau sur les os, ils veulent des pots-de-vin et des bakchichs".

Ont-ils entendu parler des programmes d'intégration [en Roumanie] ? "Y'a pas d'argent pour nous, ce sont les gros bonnets qui raflent tout".

La deuxième raison de vivre ici qu'évoquent les Roms est celle des soins gratuits. "Ils soignent nos enfants, nous hospitalisent, ils s'occupent de nous", explique Elena, qui bénéficie du système de santé français. A l'entrée du campement, une ambulance appartenant à l'OMS vient apparemment tous les jours. Le personnel médical prend en charge quotidiennement des patients du "Platz". Mais les Roms bravent aussi la misère de Saint-Denis à cause de l'école.

"Au moins, eux, ils vont à l'école, ils ne seront plus les idiots du village - dit Mariana en désignant ses sept enfants. Mais pour pouvoir bénéficier d'une éducation, mes accompagnateurs ont demandé une liste des enfants et des adultes qui veulent être inscrits dans le système d'enseignement. Quelques jours plus tard, le jour de mon départ, la liste promise était inexistante, et celui qui avait juré de l'établir, sur sa vie et sur ses enfants, demeurait introuvable...

Le trésor des poubelles

Les Roms du Platz disent qu'ils ne volent pas, mais vivent à la faveur des poubelles où les Français jettent aussi bien leurs ordures ménagères quotidiennes que les choses dont ils ne se servent plus. Au campement, les déchets sont divisés en plusieurs catégories. Les métaux sont destinés aux centres de recyclage, comme en Roumanie.
Les Roms chargent des camionnettes achetées d'occasion, ou même trouvées à l'abandon dans la rue, et embarquent tout ce qui est en métal. "Ce qui est bien ici, dit Sandu, une sorte de chef des gens de Bacău [une grande ville au nord-est de la Roumanie], c'est que personne ne nous demande ce qu'on fait de ce fer. Il n'y a même pas besoin de le voler, les Français le jettent, il n'y a qu'à le ramasser".

Le fer n'est pas le seul trésor des poubelles. "Dans les supermarchés, tout ce qui est périmé est jeté. On peut manger jusqu'à plus faim", explique une femme. Lorsqu'on leur demande s'ils veulent habiter ailleurs, dans des immeubles par exemple, la plupart de ces habitants de fortune ont répondu qu'ils préfèreraient que le "Platz" soit aménagé et assaini, pour en chasser la boue et les rats.

En vérité, ces bestioles, atteignant parfois la taille d'un chat, sont partout, et c'est une vision aussi choquante que celle de la situation de ces gens, à la limite de la condition humaine. L'image du campement grouillant de rats est hallucinante. Les enfants jouent parmi les rats, les adultes marchent parmi eux. "Nous nous y sommes habitués, mais ce ne serait pas de refus que la mairie vienne dératiser", disent les Roms. "On en rêve la nuit", renchérit une mère, ses enfants accrochés à ses jupes.

CONTEXTE — De l'expulsion à l'école
L'ONG Amnesty International a publié le 29 novembre un rapport sur les expulsions forcées de Roms en Ile de France, dans lequel il est reproché au gouvernement français de poursuivre les expulsions sans proposer de solutions de relogement ni appliquer les récentes dispositions arrêtées en août dernier. Le 29 août, le gouvernement avait en effet marqué son intention, par une circulaire, d'assouplir sa politique à l'égard des migrants roms, en facilitant leur accès à l'emploi. Ainsi les employeurs des Roms n'auraient-ils plus à payer une taxe à l'Office français d'immigration d'intégration (OFFI), et la liste des métiers pouvant être exercés par les Roms devait être élargie. De ce fait, à titre de citoyens de l'Union européenne, ils peuvent donc revendiquer de rester en France s'ils disposent d'un emploi. Dans le cas contraire, ces migrants, bien que ressortissants de l'UE, ne peuvent rester plus de trois mois dans le pays.

Malgré les concessions du gouvernement destinées à favoriser l'insertion des populations roms, quelque 5200 expulsions de campements ont été effectuées au 3è trimestre 2012, selon Marion Cadier, chercheuse pour Amesty international qui a rédigé le rapport de l'ONG. On estime à 15 000 personnes le nombre de Roms installés en France. Beaucoup aspirent à scolariser leurs enfants. A La Courneuve, une association d'aide à la scolarisation des enfants tsiganes, l'Aset 93 soutenue par le Conseil général de Seine Saint-Denis et des collectifs privés, organise des tournées de "camion-école" dans les bidonvilles. Cette initiative est une approche préliminaire à l'inscription à la "vraie" école. L''Aset 93 indique avoir ainsi réussi à inscrire quelque 500 enfants à l'école l'année dernière.
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MessageSujet: Urgence sanitaire pour les Roms de Metz   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeMar 4 Déc - 12:23

faits-divers
Urgence sanitaire pour les Roms de Metz
A Metz-Sablon, dans le camp de roms, les conditions de vie se dégradent à mesure que le thermomètre baisse. 67 personnes vivent ici dont une vingtaine d'enfants. L'urgence sanitaire ne fait aucun doute.
Par Thierry PerninPublié le 04/12/2012 | 10:36, mis à jour le 04/12/2012 | 10:49






Le comité de soutien des familles Roms de Metz dénonce cette situation intolérable et l'inertie des pouvoirs publics. Il réclame la mise à l'abri immédiate des 16 familles.

Du côté des pouvoirs publics, la décision est prise. Selon la Préfecture, la moitié d'entre eux serait capable de s'insérer. Elle se verrait proposer un hébergement d'ici 15 jours. L'autre moitié sera contrainte de quitter le territoire français.
faits-divers
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MessageSujet: Familles roms : un gros travail d'intégration depuis trois ans    Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeMar 4 Déc - 12:25

Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes / Basse-Goulaine / Archives du samedi 01-12-2012
Familles roms : un gros travail d'intégration depuis trois ans - Sainte-Luce-sur-Loire

samedi 01 décembre 2012

Depuis trois ans, Soleil-Rom accompagne les familles roms de Sainte-Luce, au 86, rue de la Loire. « Faciliter l'accès aux droits fondamentaux, accompagner leur insertion sociale et citoyenne en refusant les discriminations et les violations des droits humains et en favorisant le vivre ensemble » sont les objectifs que poursuit l'association.

« Depuis l'arrivée des familles en février 2009 à la Gironnière, puis aux Rouaudières de juillet à décembre 2009, dans des conditions plus que précaires, un long chemin a été parcouru ! », remarque Anne, la présidente.

Durant ces trois années, installées provisoirement dans des mobile-homes, sur un terrain de la Ville, les dix familles ont pu se stabiliser. Philippe Barbo, animateur social, coordonne toutes les actions, dans le domaine de la santé, du logement, de la santé et de l'emploi. De nombreux adultes ont été embauchés pour des emplois saisonniers, particulièrement en maraîchage.

À l'assemblée générale, au nom des dix familles, Berta et Gigi, dans un français aux accents tziganes, ont exprimé leur satisfaction de se sentir accompagnés et épaulés. « Satisfaits du travail réalisé, les employeurs font de plus en plus appel à eux, constate Philippe Barbo. 200 jours de travail en 2009, 1 350 en 2012 ! » L'accès à l'emploi est fondamental pour ces familles qui vivent dans des conditions encore bien difficiles. Avec les nombreux bénévoles, deux volontaires du service civique, des stagiaires, des professionnels, et « le soutien sans faille de la mairie », tous travaillent « pour un avenir le plus positif possible ».

Contact : 02 40 25 63 88, philippebarbo@wanadoo.fr ou soleilrom@gmail.com ; soleilrom@orange.fr
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MessageSujet: « Retour aller simple »: une historie de Rom   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeMer 5 Déc - 12:10

« Retour aller simple »: une historie de Roms

France Ô
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Documentaire. Ce soir à 20h45 sur France Ö.
Il y a la mère, Laura, le père, Vioral, le fils aîné, Roméo, 15 ans, et Adrien, le petit d’une dizaine d’années. Les Duduveica font partie de ces familles roms qui on été expulsées cet été. Quelle vie retrouvent-ils en Roumanie ? Comment vivent-ils ce retour entre honte et découragement ? Comment envisagent-ils leur avenir à Barbulesti, cette cité désertée, épicentre de la misère rom, devenue un no man’s land de poussière où attendent, comme en transit, des grappes d’enfants gardés par des vieux dépassés ?
La famille Duduveica ne fait pas exception : la première chose à laquelle elle se consacre, c’est à son retour en France. Roméo, lui, ne comprend pas pourquoi on l’a chassé et s’accroche à son rêve : « Retourner en France, ce n’est pas seulement pour manger. Je ne veux pas avoir la même vie que mon père qui faisait la manche. » « Je n’ai jamais eu ma propre maison sinon je ne serais jamais allée en France, dit Laura, avec la rage de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Nous ne sommes pas venus voler mais pour avoir une vie meilleure. » Peu importe le moyen d’y arriver. C’est tout le propos de ce documentaire qui suit cette famille à travers l’Europe, entassée dans une camionnette, direction la France.
C’est finalement à Cannes que la famille trouvera un accueil chaleureux. Dommage que l’intensité de l’enjeu soit diluée par les longueurs du film. Dommage, aussi, que les réalisateurs ne se soient pas davantage attardés sur Adrien, petit bonhomme qui s’avère être le grand homme de cette saga familiale. « Mon frère a la tête creuse, dit-il en plantant ses beaux yeux verts dans la caméra. Je suis et je veux être plus intelligent, je ferai des études. » Et on sent bien qu’il dit vrai. Entre un père dépassé, perdu à la première difficulté, une mère fière et arc-boutée et un grand frère qui joue les fiers-à-bras, seul Adrien ira défricher son nouveau destin dans une vie que ses parents ne pouvaient imaginer.
Delphine Barbier Sainte Marie
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MessageSujet: POLÉMIQUE. L’ARRIVÉE D’ENFANTS ROMS SUSCITE L’INQUIÉTUDE.   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeMer 5 Déc - 12:12

POLÉMIQUE. L’ARRIVÉE D’ENFANTS ROMS SUSCITE L’INQUIÉTUDE.
Dijon : un problème d’effectifs à l’école Monts-de-Vigne ?
Notez cet article :
le 03/12/2012 à 05:01 par Marie Morlot Vu 383 fois

Entre les classes de maternelle et de primaire, l’école compte près de trois cents élèves. Photo M. Mo.
L’intégration d’une dizaine d’enfants roms pose à nouveau le problème des effectifs à l’école des Monts-de-Vignes.


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Ce lundi, dix enfants (cinq en maternelle et cinq en primaire) issus de la minorité roms vont être accueillis et scolarisés au sein des classes de l’école Monts-de-Vignes, située dans le quartier des Bourroches à Dijon. Une opération menée par la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale de Côte-d’Or, et qui fait suite à la circulaire du 2 octobre dernier, organisant la scolarité des élèves allophones nouvellement arrivés sur le sol français.

Classe ordinaire ou spécialisée ?
Le problème est que les parents d’élèves et les professeurs déplorent que ces nouveaux effectifs viennent grossir les rangs d’une école déjà en capacité maximum. « On nous a refusé l’ouverture d’une classe à la rentrée parce qu’il manquait un élève en élémentaire. Là, il y en aura cinq de plus, il nous faut donc des moyens supplémentaires », commentent ­certains. En réponse, Jean-Pierre Niant, l’inspecteur de l’Éducation nationale de la Côte-d’Or, assure que « la montée des effectifs de l’école élémentaire Monts-de-Vignes est prise en compte ». À ce titre, « un enseignant supplémentaire sera attribué » pour l’année scolaire. « Ce dernier confortera la qualité de la prise en charge pédagogique de tous les enfants de l’école », précise l’inspecteur, qui ajoute qu’« au regard des besoins spécifiques d’une partie des nouveaux élèves, un enseignant ressource en français langue étrangère, sera mis à disposition de l’école plusieurs demi-journées par semaine et autant que nécessaire à l’acquisition de la langue par les enfants ».

Une solution « non satisfaisante », selon le syndicat d’enseignants FO Snudi, qui n’envisage pas l’intégration de ces élèves dans les classes ­ordinaires.

L’école de l’égalité
« Nous souhaitons la mise en place d’une classe spécialisée avec un enseignant diplômé FLE (français langues étrangères), comme cela a été le cas récemment à l’école Darcy, puis l’ouverture d’une classe ordinaire supplémentaire pour intégrer, au fur et à mesure, ces nouveaux élèves », explique Gilles Herbin, le secrétaire départemental, qui a envoyé, en fin de semaine, les doléances à la direction académique de Dijon. La mairie répond à son tour qu’il est « hors de question » de créer une classe « réservée aux enfants roms ». « Ceux-ci doivent être scolarisés de la même manière que les enfants dijonnais », assure Anne Dillenseger, adjointe à la réussite éducative, qui refuse que le débat dérive sur des questions « identitaires ». L’adjointe rappelle ­également que la plupart des petits qui arrivent ce lundi « sont francophones » et assène que l’école de la République, c’est aussi l’école de l’égalité ».
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MessageSujet: Cinq enfants Roms qui mendiaient à un carrefour, emmenés par la police et placés en foyer à Lille   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeMer 5 Déc - 12:14

Cinq enfants Roms qui mendiaient à un carrefour, emmenés par la police et placés en foyer à Lille
PUBLIÉ LE 04/12/2012
Par La Voix Du Nord
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| RéGION |
Ce mardi matin, les enquêteurs de la Sûreté de Lille ont réalisé une opération spéciale visant à venir en aide aux - nombreux - enfants Roms qui mendient chaque jour sur les carrefours lillois. Après avoir été arrêtés, les enfants ont été placés en foyer.

- A +

Cinq enfants qui faisaient la manche arrêtés
Cette opération a été menée en lien avec le parquet des mineurs de Lille et l'aide sociale à l'enfance. Les policiers sont intervenus rue du Faubourg-d'Arras à Lille, à proximité d'un vaste camp de Roms. Ils ont pris en charge cinq enfants de 7 à 10 ans qui faisaient la manche sur le carrefour, sans surveillance de parents. Les enfants ont été emmenés à la salle de jeux de la brigade des mineurs de la Sûreté à l'hôtel de police, où ils ont expliqué avoir été incité, par les parents, à mendier.
Les parents ont tenté de les récupérer l'après-midi, en vain
Tous ont été placés dans des foyers Lillois (en deux groupes, correspondant à deux fratries). Dans l'après-midi, deux mamans se sont présentées avec les passeports des enfants, aux policiers. L'une d'elles a reconnu leur avoir demandé de mendier sur le carrefour. Elles pourraient être poursuivies pour incitation de mineur à la mendicité (ainsi que les papas).
Les associations veulent avant tout qu'ils soient scolarisés
Interrogé ce soir, Patrick Vigneau, directeur de l'Aréas, l'association qui vient en aide aux Roms dans la métropole lilloise, disait "comprendre l'action de la police par rapport à la sécurité des enfants". Mais il rappelle que "le placement en foyer n'est pas la solution. Ce qu'il faut, c'est permettre à tous les enfants d'être scolarisés". Actuellement à Lille et dans les communes voisines, de très nombreux enfants Roms font la manche sur les carrefours, en se promenant souvent entre les voitures, sur les chaussées. A. D.
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MessageSujet: Le problème des roms à Metz n’est toujours pas bouclé   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeMer 5 Déc - 12:15

Metz / Société
La Rédaction
Le problème des roms à Metz n’est toujours pas bouclé. La ville de Metz et la Préfecture sont de nouveau interpellées. Malgré l’hiver et la neige, les familles sont toujours dans le bidonville improvisé au Sablon.

Depuis l’été dernier, les roms de Metz sèment la polémique à Metz. La ville dirigée par le socialiste Dominique Gros, en lien avec les services de l’Etat ont du mal à répondre à la demande de logement formulée notamment par le comité de soutien des familles Roms. La Préfecture a quant à elle confirmé ce qu’il deviendra des roms de Metz : une moitié sera relogée d’ici 15 jours et devrait trouver un emploi pour s’insérer en Lorraine. Les autres seront reconduits dans leur pays d’origine. Pas d’accord, le comité des familles Roms demande dans un communiqué l’hébergement immédiat des familles roms. Les conditions hivernales ne sont pas favorables à une survie en extérieur dans ces conditions selon ce même comité.

« Les roms vivent dans des conditions horribles d’hygiène et de sécurité sous des arbres et à proximité d’une voie ferrée. C’est dangereux. Notre priorité c’est de les sortir de là. La solution c’est de leur trouver un logement en dur. Il n’y a pas tant de roms que ça à Metz, c’est un cliché. Pas plus de 50 » conclut-il. « Certains travaillent mais ne sont pas déclarés et d’autres font la manche de 8h à 19h puis rentrent dans leur campement de fortune » s’indigne M. Maciazek. « On les aide à se nourrir grâce à des colis alimentaires, Médecins du Monde s’occupe de la santé et la mairie s’est engagée à scolariser les enfants… » avait-il conclut dans nos colonnes en juillet dernier.

Le rapport qui met Valls et Sarkozy à égalité

Amnesty International a publié, jeudi 29 novembre, un rapport dans lequel elle demande l'arrêt immédiat des expulsions forcées de campements roms et la modification des lois françaises pour les mettre en adéquation avec le droit international. Selon l'ONG, plus de 9 000 Roms ont été évacués en France au cours des trois premiers trimestres de 2012.

Grégoire Cousin, chercheur à l'Observatoire européen Urba-Rom interrogé par Le Monde assure que le gouvernement de gauche a expulsé autant de roms que sous le gouvernement Sarkozy. Il n’y a « ni diminution ni augmentation des expulsions forcées des camps de Roms depuis l'élection de François Hollande en mai. Elles se poursuivent sur le même rythme que pendant le mandat de Nicolas Sarkozy. On a eu l'impression d'une hausse cet été, mais cela relève sans doute d'un « effet de loupe », les médias en ont davantage parlé à ce moment-là » a-t-il décrit au journal Le Monde.
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MessageSujet: Ils mendiaient sur la voie publique. Les forces de l’ordre invoquent une mesure de protectio   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeJeu 6 Déc - 4:51

Ils mendiaient sur la voie publique. Les forces de l’ordre invoquent une mesure de protection

C’est une opération rarissime qui a lieu mardi soir à Lille. La police a procédé à l’interpellation de cinq enfants Roms en situation de mendicité. L’intervention, menée en lien avec le parquet des mineurs de Lille et l’aide sociale à l’enfance, avait pour objectif d’assurer la sécurité de ces enfants, selon le commissariat de Lille.

Les policiers avaient repéré depuis quelques temps ces mineurs qui mendiaient depuis longtemps sur le parking d’un carrefour de Lille. Livrés à eux-mêmes, ils erraient entre les automobiles en interpellant les passants.

Des enfants incités à mendier par leurs parents

Les policiers sont intervenus mardi soir et ont emmené cinq de ces enfants Roms, âgés de 7 à 10 ans au commissariat. Là, ils ont été entendus par des enquêteurs spécialisés de la brigade des mineurs, épaulés par des interprètes, avant d’être placés dans des foyers.

Durant leurs auditions, les enfants ont expliqué qu’ils étaient fortement incités par leurs parents à mendier sur la voie publique. L’une des mères entendue par la police a d’ailleurs confirmé ces éléments à la police. Désormais, ce sont les pères des enfants qui devraient être prochainement entendus.

Les associations déplorent l’absence de scolarisation

De leur côté, les associations de soutien aux Roms condamnent le phénomène de la mendicité forcée. Mais, selon elles, le vrai problème est l’insuffisance de la scolarisation de ces enfants Roms.

Pour les militants de ces associations interrogés par Europe 1, il n’y a pas assez de places dans les écoles et les pouvoirs publics ne font rien pour intégrer les Roms dans le système scolaire. Ils jugent que le situation de mendicité est une conséquence de cet était de fait.
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MessageSujet: Lettre ouverte du collectif Roms de Gardann   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeJeu 6 Déc - 4:52

Lettre ouverte du collectif Roms de Gardanne
Collectif de citoyen-nes et d’associations de Gardanne et Communes voisines*
à
Monsieur Jean-Brice GARELLA
Monsieur François-Michel LAMBERT, député de la 10ème circonscription,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux participants et co-organisateurs :
Mme Cruveiller, MM. Amic, Calemme et Sandillon.

Mesdames, Messieurs,

Nous étions présents à la réunion publique que vous avez organisée le 29 novembre dernier à Gardanne sur le thème « Gardanne et Biver ont droit à la sécurité », sujet qui préoccupe légitimement chacun d’entre nous.

Mais nous y avons hélas entendu des propos inacceptables de la part d’un certain nombre de nos concitoyens mais, ce qui est plus grave, de la part également de participants-organisateurs de cette manifestation.

En effet certains propos des uns et des autres, les amalgames entre la délinquance et l’accueil des familles Roms sur le Puits Z, sont plus de nature à exacerber la violence qu’à construire des solutions dignes pour ces familles et la population gardannaise toute entière. La désignation du bouc émissaire (selon le dictionnaire : victime expiatoire que l’on charge de tous les maux, personne désignée responsable de toutes les frustrations) n’a jamais permis de régler les problèmes d’un groupe social, bien au contraire. On ne manie pas impunément les explosifs.

Vous avez été indignés par la situation de survie dans laquelle se trouvent ces familles et avez fait porter la responsabilité de cette situation au Maire de Gardanne. Soyons clairs : est-ce parce que les Roms ne sont pas accueillis dans des logements confortables qu’il aurait mieux valu les laisser continuer à être chassés au jour le jour de trottoir en trottoir, continuer à être soumis quotidiennement à des violences inhumaines, dans la pire des misères ? Nous avons vu des choses que vous n’imaginez probablement pas.

Nous sommes à l’origine, et en assumons pleinement la responsabilité, des décisions courageuses qui ont été prises par la Municipalité et c’est tous les jours que, nombreux parmi nous, des citoyen-nes dépensent une énergie considérable pour améliorer le sort de ces familles. Entre bien d’autres exemples, nous sommes présents deux fois par semaine le matin au puits Z pour encourager les enfants à aller à l’école, et cela progresse petit à petit.

Il s’est constitué au fil des semaines un collectif qui rassemble des citoyens, une vingtaine d’associations très diverses (humanitaires, altermondialistes, catholiques etc..) qui construisent des coopérations fructueuses avec les services de la Mairie, de l’Éducation Nationale, divers services sanitaires et sociaux. Ainsi trois groupes ont été constitués pour assurer :
La sécurité et la vie du camp
La scolarisation et les activités péri-scolaires
Les affaires sociales et sanitaires. Le Maire a dès le début annoncé qu’il n’entendait pas accueillir à lui seul tous les Roms du département, ce qui est légitime. Il fait tout ce qu’il peut (contrairement aux propos fantaisistes tenus par Monsieur Jonathan Ruffier à la journaliste de La Provence-article du 1er décembre- et devant une caméra de télé le même jour), pour renvoyer à l’Etat sa part de responsabilité afin que, selon le mot du candidat Hollande en mars dernier, il n’y ait « PAS D’EXPULSIONS SANS SOLUTIONS » et pour obtenir de l’État, via Mr le Préfet, le refinancement des mesures humanitaires qu’il a prises.

Aussi vous proposons-nous de passer de l’indignation politicienne à l’action politique.

Notre collectif a envoyé il y a quelques jours un courrier aux maires de 25 communes environnantes pour leur demander d’envisager de participer à l’accueil des Roms. Si chacune de ces Communes, à la mesure de ces moyens, accueillait quelques personnes, quelques familles, il n’y aurait plus de « problème Rom », ce qui vaut pour la France entière.

Monsieur Garella, si nous avons bien compris vos propos, vous avez porte ouverte chez le préfet ainsi qu’auprès de Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur. Nous vous demandons d’user de ces atouts pour que des décisions soient prises par l’Etat au sein de la collectivité nationale et au sein de l’Union Européenne afin que le sort de ces familles persécutées de tout temps, et qui souffrent comme vous le savez de multiples restrictions à leur citoyenneté (accès au travail notamment) soit amélioré et entre dans le droit commun.

Monsieur Lambert, nous sommes sûrs que vous ne manquerez pas de relayer ces initiatives et d’intervenir au titre de la représentation nationale pour que des solutions dignes soient apportées à ces familles dans la détresse.

Madame et Messieurs les conseillers municipaux co-organisateurs de cette réunion publique, vous avez les uns et les autres des relations étroites avec le Conseil Général et le Conseil Régional dont les attributions politiques et les moyens financiers sont mobilisables pour qu’un accueil plus digne soit réservé à ces populations misérables, à la seule condition que ces demandes d’aide ne soient pas systématiquement bloquées par les Préfets, ce qui est actuellement le cas et laisse inemployés des millions d’euros dédiés à la « question Rom ».

Partageant le même souci de transparence que vous avez les uns et les autre évoqué dans vos prises de paroles, nous vous demandons de bien vouloir nous préciser les mesures concrètes que vous comptez prendre, et de nous tenir informés de vos initiatives et de leurs résultats concrets, que nous ne manquerons pas de faire connaître. Notre collectif, qui regroupe des citoyen-nes et des associations et organismes de toutes les communes du Bassin Minier et de la Haute Vallée de l’Arc (voir ci-dessous), se tient à votre disposition pour toute rencontre que vous pourriez souhaiter afin de construire ensemble des solutions.

Dans l’attente de votre réponse, que nous souhaitons prompte, nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs, l’expression de nos sentiments républicains.

Gardanne, le 4 décembre 2012

Pour le collectif :
Thierry Destremau
Christine Vérilhac
Jean Luc Debard
Isabelle Malgonne
Didier Bonnel

* Le Collectif Roms de Gardanne et communes voisines rassemble des citoyen-nes appartenant notamment aux associations et organismes suivants : Aix-Solidarité, ACO, AMPIL, ATTAC, CADDRIS, CALME, CCFD-Terre Solidaire, CFDT, Collectif Solidarité Roms 13, Contacts, LDH, MRAP 13, Paroisse de Gardanne, Réflexe Partage, Rencontres Tsiganes, Restos du Cœur, Secours Catholique, Secours Populaire, Solidaires 13, UFF
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MessageSujet: Non à l’expulsion des Roms du terrain des Petites Prairies de Villebon   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeVen 7 Déc - 6:04

Non à l’expulsion des Roms du terrain des Petites Prairies de Villebon
06 décembre 2012 Par Claude Peschanski



La nouvelle est tombée mardi 4 décembre après-midi : Expulsion des familles roms du terrain des Petites Prairies à Villebon sous huitaine à partir du dépôt de l’ordonnance par l’huissier.

En décembre, tandis que de nombreux petits enfants vivent avec leurs familles sur ce site, le juge du TGI d’Evry ne craint pas de les chasser de Villebon vers d’autres errances. La trêve hivernale sensée empêcher que des personnes ne se retrouvent à la rue pendant l’hiver ne s’applique donc pas aux familles Roms ! Alors qu’un élan de solidarité s’est mis en place ces trois derniers mois à Villebon pour aider ces familles très démunies, des enfants qui avaient déjà subi les traumatismes dus à des expulsions vont se retrouver de nouveau chassés de leur lieu de vie et de l’école où ils venaient enfin d’être scolarisés !


Des solutions existent sans expulsion : les Roms installés sur le terrain des Prairies étaient prêts à payer un loyer aux propriétaires, loyer qu’ils avaient déjà payé, pour certains, au propriétaire de leur ancien emplacement à Bobigny en accord avec la mairie de cette ville.

A force d’avoir agité l’épouvantail de la présence de Roms près du Centre commercial Villebon 2, on en vient à cette décision inique qui met des enfants dans la rue à Noël. Est-ce là l’esprit de Noël ?


Nous ne pouvons admettre que les expulsions ne cessent de se dérouler avec un zèle destructeur et une indifférence des services de l’Etat à l’égard de la souffrance des familles et des enfants.


Aucune réunion n’a eu lieu avec la Préfecture, aucune proposition de
solutions d’hébergements n’a été apportée. La circulaire interministérielle du 26 août 2012 n’est donc pas appliquée ? Pourquoi les autorités préfectorales ne respectent pas ces directives ? Pourquoi les élus n’en demandent pas l’application ?



SAVALFERR (Solidaires A Villebon Avec Les Familles Et Roms Et Roumaines)

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MessageSujet: Une fois de plus des promesses non tenues   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeDim 9 Déc - 8:20

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a annoncé ce vendredi la fin de l'aide au retour volontaire proposée aux Roms. Et il semble toujours prêcher contre la stigmatisation de ces communautés. Mais pour notre chroniqueur, sur le terrain on est loin des belles professions de foi ; et les élus des communes de gauche continuent de réclamer des évacuations.
Édité par Gaëlle-Marie Zimmermann Auteur parrainé par Aude Baron

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Manuel Valls à l'Assemblée nationale, le 2 octobre 2012 (WITT/SIPA)

"Inopérant", donc. Sur l'adjectif employé par Manuel Valls, au moins, tout le monde semble d'accord. Le dispositif inventé par le duo Sarkozy-Fillon pour proposer une aide au retour aux Roms n'était qu'un cache-misère.

Une aide qui dissimulait une politique d'expulsion misérable

Les quelques 300 euros par adulte et 100 euros par enfant mineur proposés aux (vérifiez les conditions suivantes) étrangers ayant la nationalité d'un État membre de l'UE / présents en France depuis plus de trois mois / en situation de grande précarité / en situation irrégulière ou non / servaient surtout à financer l'affichage et le papier cadeau d'une politique d'expulsion misérable. Après ça, de quoi pouvaient-ils se plaindre ces Roms inutiles qui polluaient les abords de nos villes et de nos bourgs de campagne ?

Les 10.600 personnes qui ont effectivement bénéficié en 2012 (dont 2000 enfants) de ce modeste pécule l'ont le plus souvent utilisé pour faire un aller-retour de quelques semaines en Roumanie. Le temps de vérifier qu'ils étaient encore moins les bienvenus dans leur pays d'origine, où ils sont traités comme des parias, qu'en France. Et de revenir dans notre pays. À leur place, aurions-nous fait autrement? Non, évidemment.

Le ministre de l'intérieur a mis fin à la mascarade organisée par ses prédécesseurs Hortefeux et Guéant. Lui a t-il pour autant substitué un plan applicable immédiatement et digne des valeurs de la gauche? Hélas, non. Il n'a énoncé que des engagements aussi vagues que les terrains sur lesquels les Roms essaient tant bien que mal de survivre. "Sortir de la stigmatisation" "ne pas utiliser [les Roms] comme punching-ball", "chercher des solutions avec une palette très large"... Des déclarations qui ne mangent pas de pain (sec) – ça va toujours mieux en le disant – mais qui ne construisent rien de concret.

De jolis discours et des évacuations qui battent des records

En attendant, les bulldozers précédés par la police nationale détruisent l'existant avec une efficacité inversement proportionnelle à l'imagination plane des dirigeants politiques, toutes tendances confondues ou presque.

Car si le ministre recordman des évacuations (oui, il bat Guéant en rendement, enfin un succès !) est volontiers bavard sur les "aides aux projets d'insertion", les élus de son propre camp ne sont pas pressés de les mettre en oeuvre, ni même de les concevoir.

Oh, il ne s'agit pas de contester leurs bonnes intentions. On espère qu'ils ont quelques tourments les nuits d'hiver, comme le confesse volontiers une Dominique Voynet (EELV), qui n'a pas attendu d'être maire de Montreuil pour se préoccuper de la question mais qui n'est pas la dernière non plus à approuver les évacuations....

Ces élus, a priori généreux, se sont manifestement autopersuadés d'une chose: il faut commencer par faire le ménage. Au nom même de la dignité de ces pauvres Roms qu'on ne peut pas laisser dans leurs immondices... Au nom même de la préservation du vivre ensemble avec leurs voisins, tout juste un peu mieux lotis qu'eux au triste hit parade de la pauvreté.

Jusque là, on pourrait, à la rigueur, les suivre, en imaginant un relogement dans des conditions décentes ou le déplacement dans un périmètre plus hospitalier et plus propre. Bref la mise en place d'un réseau de solidarité dans ce tissu de villes roses, rouges, ou vertes qui sont autant de communes concernées en premier chef par les tragédies ordinaires et souvent silencieuses de la misère. Le problème c'est que la suite de l'histoire ne se passe pas comme ça.

Des responsables d'associations témoignent : les Roms sont abandonnés

Les témoignages des responsables associatifs n'ont pas forcément valeur, à eux seuls, d'enquête journalistique équilibrée, mais ils sont suffisamment édifiants pour mettre en évidence la réalité (même s'il ne faut pas en faire une généralité) de l'abandon général des Roms par les collectivités locales de gauche.

Prenons, par exemple, celui de François Loret, animateur d'un collectif oecuménique regroupant des associations de gauche mais aussi, des représentants du Secours Catholique, du Secours Populaire, de la Ligue des droits de l'homme, de la Cimade...

Protecteur d'une communauté Roms de 150 personnes condamnées au nomadisme dans le Val de Marne, département PS, au gré des expulsions successives, exigées et obtenues par des communes de gauche. Ils ont finalement atterri, provisoirement, à Champ sur Marne la seule commune PC du secteur.

Là, ils n'ont même pas le statut de "gens du voyage", qui au moins ont un statut et pour lesquels il existent des solutions. Mais eux sont de nulle part. Une espèce de "rien administratif". Ils sont originaires de Roumanie mais présents en France depuis une dizaine d'années pour la plupart. Il ne s'agit pas d'en faire les objets d'un misérabilisme victimaire facile et inutile dont ils n'ont que faire, mais leur histoire de courage est, objectivement, au delà de la geste hugolienne.

Des enfants déscolarisés

Comment ne pas éprouver un sentiment de révolte devant le récit de ces mômes que les associations ont réussi à scolariser ? Ce sont parfois des élèves de faible niveau, compliqués à intégrer parce qu'ils demandent une attention particulière de l'enseignant, c'est vrai, mais le plus souvent ce sont "des enfants brillants, extrêmement brillants qui ne sont pas des gamins à problèmes dans les classes", selon Loret. "Ils sont souvent impossibles à distinguer des autres élèves" nous disent les instituteurs.

Mais quand l'avenir se dégage un peu, il est ravagé les bulldozers qui, à l'aube, ne laissent qu'une heure aux familles pour décamper. Il y a le rituel petit commentaire sur images (et encore pas toujours) – un petit 45 secondes au journal de 13 heures. La séquence est toujours violente, mais le pire, c'est ensuite. Les mairies où ils échouent qui refusent de les inscrire à l'école, malgré le droit à la scolarisation auquel les inspections académiques sont théoriquement tenues.

Parfois l'hypocrisie prend des apparences incroyables pour habiller le déni de solidarité : si l'inscription à la cantine n'est pas refusée, elle peut être "facturée jusqu'à 12 euros le repas", selon Loret, soit la recette d'une journée de manche des parents... On ferme la porte des collèges à des gamins qui ont de bonnes notes. De recours en recours, l'un d'eux attend depuis la rentrée de pouvoir commencer sa cinquième pour laquelle il avait largement le niveau. Au mieux ce sera pour après les vacances de février. Imaginez le retard...

"Nous attendions beaucoup de l'arrivée de la gauche, raconte Loret, mais on n'a pas vu de changement. Les reconduites à la frontières sont toujours aussi nombreuses et les expulsions toujours aussi sèches".

Une fois de plus, des promesses non tenues

La circulaire du 26 août (2012) se voulait pourtant protectrice en exigeant, avant toute évacuation, un diagnostic social et une proposition de relogement. "Mais elle n'a pas force de loi et elle n'est pas respectée malgré les rappels à l'ordre du Défenseur des droits. On arrive à gagner une semaine ou quinze jours tout au plus..."

Les TGI (tribunaux de grande instance) qui prononcent les expulsions sont saisis... par l'État (gouvernement de gauche), le département du Val de Marne (Conseil général présidé par un élu PS), par les syndicat d'agglomération (présidé par un élu PS) et par des communes presque toute de gauche. Tous et toutes invoquent le souverain droit de propriété.

Où se cache donc le "devoir d'insertion" promis par le ministre de l'Intérieur ? Pas à Champs sur Marne, commune présidée par une élue communiste, en tout cas. La maire (PC) qui, selon Loret, aurait même refusé de recevoir les collectifs, remporte le pompon de l'exclusion. Elle est même à deux doigts de cautionner la constitution de milices, faisant état, dans une lettre ouverte à ses administrés, de "l'impuissance des forces de l'ordre" et d'un "état d'esprit appelant à l'organisation d'une autodéfense (en gras) et à la constitution de groupes de surveillance active". Du Le Pen dans le texte.

Tous les fantasmes circulent sur ces indésirables promis à une espérance de vie inférieure de 30 % à celle moyenne des Français, qui, outre la délinquance, charrieraient la tuberculose et tous les maux. L'univers de ces cabanes de fortune surnageant dans la boue laisse imaginer le pire. Mais qui va seulement voir un peu plus loin, et constater que, bien souvent, à l'intérieur, tout est parfaitement propre et en ordre ?

Il ne s'agit pourtant pas de dresser un quelconque acte d'accusation contre ces collectivités locales, placées face au dilemme créé par le télescopage frontal de populations pauvres avec des populations encore plus pauvres qu'elles. Les "faut que" et autre "y'a qu'à" de gauche sont aussi inopérants que les illusoires primes au "Dégage !" de droite, supprimées par Valls.

Mais est-ce trop demander à un gouvernement socialiste et aux élus PS, PC et Verts, d'avoir au moins une stratégie plus généreuse que l'affichage un peu trop satisfait des expulsions ?
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MessageSujet: La fin de l'aide au retour   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeDim 9 Déc - 8:21

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé vendredi la fin du système d'aide au retour visant à inciter notamment les Roms implantés en France à repartir dans leur pays d'origine, la Roumanie ou la Bulgarie.

Lors d'un déplacement à Montreuil (Seine-Saint-Denis), il a estimé que ce système avait des effets pervers, de nombreux Roms acceptant provisoirement de rentrer chez eux avant de revenir quelque temps plus tard en France.

"J'ai décidé de mettre fin à ce dispositif", a dit Manuel Valls sur RTL, précisant que les modalités du nouveau système seraient annoncées dans quelques jours.

"En France comme en Roumanie, les ONG, associations et autorités considèrent que cette aide a des effets pervers. Nous allons changer un système inopérant", a-t-il insisté.

Manuel Valls avait déjà souligné en septembre dernier, de retour de Bucarest, les effets pervers du dispositif, car les expulsés, selon lui, reviennent systématiquement.

La population Rom en France compte 15.000 à 20.000 personnes, selon les associations.

L'aide financière au retour volontaire dans leur pays d'origine est de 300 euros par adulte et 100 euros par enfant mineur.

Elle est versée aux étrangers ayant la nationalité d'un Etat membre de l'Union européenne, comme les Roms, présents en France depuis plus de trois mois et en situation de dénuement ou de grande précarité, qu'ils soient en situation irrégulière ou non.
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MessageSujet: Une centaine de Roms délogés d'un hangar et relogés temporairement dans un gymnase   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeDim 9 Déc - 8:23

Une centaine de Roms délogés d'un hangar et relogés temporairement dans un gymnase
Publié le 08.12.2012, 10h55

Réagir Une centaine de Roms ont été évacués d'un hangar vendredi soir dans le nord de Marseille, frappé d'un arrêté de péril, et relogés temporairement dans un gymnase, a-t-on appris samedi auprès d'associations et de la préfecture.
Ces familles avec de nombreux enfants et bébés étaient installées depuis six mois, selon les associations, dans des cabanes en bois construites sous un hangar appartenant à la ville.

Environ 75 de ces personnes ont été relogées temporairement dans un gymnase, la préfecture ayant activité une disposition d'urgence du plan hivernal compte tenu du froid et du vent annoncés pour le week-end à Marseille.
L'évacuation s'est faite en présence de CRS et a beaucoup surpris les familles qui se pensaient installées là de façon durable, alors qu'une demande de libération du site formulée par la mairie suivait son cours mais ne prévoyait pas d'évacuation urgente.
Selon la préfète à l'Egalité des Chances dans les Bouches-du-Rhône, Marie Lajus, qui s'est rendue sur place, c'est le constat, vendredi, d'un "risque majeur" d'affaissement de la structure métallique du hangar et d'incendie, lié à la présence de braseros dans les cabanes, qui a entraîné l'évacuation du site.
Risque constaté par les services de l'Etat et un expert du tribunal administratif à la demande de la mairie, qui a pris un arrêté de péril en fin de journée. L'évacuation s'est faite entre 20H00 et minuit en raison de la réticence d'une partie des Roms qui redoutaient d'être reconduits dans leur pays d'origine.
La Ligue des droits de l'Homme a dénoncé "une rafle dans la nuit et le froid" et des associations d'aide aux Roms ont déploré que les familles aient à quitter rapidement le gymnase.
Selon la préfecture, il s'agit en effet d'une disposition d'hébergement "très transitoire", le point devant être fait lundi sur la situation.
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MessageSujet: Des Roms à l’ONU pour ne pas être expulsés   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeDim 9 Déc - 8:25

Des Roms à l’ONU pour ne pas être expulsés
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Deux Roms sont allés à l’ONU, à Genève, accompagnés par une association et une caméra de France 3. C’était il y a une semaine. Une façon de montrer, selon eux, les absurdités de la politique d’expulsions menée par la France.

Maria et Marcel vivent depuis le mois d’août dans l’un des plus gros bidonville de Roms de l’agglomération lyonnaise, à Saint-Fons. Pour eux, aller à l’ONU le 30 novembre, à Genève, en Suisse, était une opération à la fois « militante et utile ».

Comme d’autres occupants du bidonville de Saint-Fons, ceux-ci sont sous le coup d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), la préfecture du Rhône considérant que ces ressortissants européens sont en situation irrégulière parce qu’ils vivent sur le territoire depuis plus de trois mois, sans ressources. Ces Roms devraient donc sortir des frontières françaises pour ne pas être arrêtés puis expulsés vers leur pays d’origine.

Ensuite, comme ils sont, malgré tout, citoyens de l’Union européenne, ils pourront retourner en France, bénéficiant de la liberté de circulation.



En voiture pour l’ONU

Des militants du MRAP Villeurbanne, accompagnés d’une équipe de France 3, ont donc conduit à Genève ces Roms. Ils ne sont pas seulement sortis du territoire, ils se sont rendus à l’ONU, où ils ont été reçus au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies, dans le Palais Wilson, sur le bords du lac.
L’entretien avec l’assistante du rapporteur sur le racisme a duré deux heures, explique un des militant du MRAP :

« L’objectif principal de ce voyage était de permettre à ces citoyens européens d’exécuter les OQTF et de dénoncer l’inefficacité de ces mesures, puisqu’il suffit de mettre un pied en Suisse et de revenir en France pour les annuler ».



Remettre la pression sur la France

La France s’est déjà fait remarquer à l’ONU, inquiète du sort réservé aux Roms. Suite aux expulsions en série des campements au mois d’août dernier, plusieurs rapporteurs des Nations unies avaient appelé le gouvernement français à s’assurer du bon respect des normes européennes et internationales relatives à la non-discrimination.
Interrogé par France 3, Gianfranco Fattorini, représentant du MRAP auprès de l’ONU a tiré un bilan positif de l’entretien dont l’objet était clairement de remettre la pression sur la France :

« En France, il y a un statut différencié pour les citoyens roumains, que ce soit dans l’accès au logement, au travail ou la possibilité de rester sur le territoire français. Il y a une discrimination de fait ».

Le soir même, les deux Roms de Saint-Fons sont revenus dormir dans leur cabane. L’esprit plus tranquille. Le tampon de la poste de sécurité de l’ONU devrait leur permettre d’attester, auprès des autorités, de la sortie du territoire français.
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MessageSujet: Enfants choqués   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 32 Icon_minitimeDim 9 Déc - 8:26

Un récent rapport d’Amnesty international énonce les expulsions illégales de campements, mettant en avant les traumatismes subis par les jeunes.
On estime à environ 15 000 le nombre de Roms, principalement d’origine roumaine, vivant actuellement en France, dans des conditions particulièrement difficiles.

Au cœur des atteintes aux libertés individuelles dont ils sont victimes, Amnesty international pointe dans un rapport paru ces derniers jours les expulsions forcées, c’est-à-dire le démantèlement des camps en dehors de tout cadre légal. La loi française, en violation du droit international, « ne prévoit ni réelle procédure de consultation, ni solutions de relogement satisfaisantes, ni obligation d’information », note l’ONG.

La plupart des campements informels ne disposant ni d’eau courante, ni d’électricité, l’insalubrité offre un prétexte supplémentaire aux autorités pour procéder aux expulsions, au nom de la sécurité des occupants. Or, les expulsions à répétition aggravent des conditions de vie déjà précaires.

ÉPÉE DE DAMOCLÈS

Une fois l’arrêté d’expulsion pris, une épée de Damoclès pèse sur les habitants, lesquels, sans idée de la date de mise en œuvre, vivent dans l’angoisse. Un sous-préfet de Seine-Saint-Denis reconnaît : « nous ne sommes pas transparents sur les dates pour ne pas faire travailler les policiers sous la pression des médias et des associations. Si on garde le secret, c’est pour que ça se passe bien. C’est un enjeu opérationnel ». Peut-être s’agit-il également d’éviter d’ébruiter des faits honteux pour le pays des Droits de l’Homme.

Ces épisodes sont fort traumatisants pour les jeunes. « Les enfants roms sont aussi sensibles que les autres », rappelle Véronique Decker, directrice d’école à Bobigny qui accueille une trentaine d’élèves roms dans son établissement. « On dé­truit la maison d’un enfant sous ses yeux, on écrase ses affaires avec une pelleteuse, il se retrouve sans son sac d’école, sans vêtements, sans son doudou, avec sa mère qui pleure, son petit frère qui hurle, son père qui est dans le désarroi. Ces enfants sont aussi traumatisés que lorsqu’on a fait ça, dans l’histoire, à des jeunes qui n’étaient pas roms. »

Sur le plan psychologique, les conséquences de ces violences vont de « l’effroi » jusqu’à « l’effondrement psychique ». Ainsi, les rares enfants scolarisés – l’obligation scolaire étant pour les Roms un vœu pieux – finissent bien souvent par abandonner, tant du fait des parcours scolaires chaotiques que d’une perte de l’envie d’apprendre découlant de ces traumatismes. Cette hypothèque sur l’avenir de toute une génération « aura un coût mille fois plus terrible que celui de les loger aujourd’hui. »

MISES EN GARDE

Les difficultés de suivi pour les populations sans cesse chassées ne concernent malheureusement pas que l’école. Il en est de même pour l’accès aux soins, et tout ce qui relève de l’administration. Lors de tout changement de commune, il est en effet nécessaire de reprendre à zéro de longues démarches. Sans soutiens extérieurs, ce parcours du combattant confine à l’impossible.

Les années de présidence Sarkozy, marquées par des déclarations et décisions discriminatoires à l’égard des Roms, ont donné lieu en septembre 2010 à de sévères mises en garde de Viviane Redding, commissaire européenne en charge de la justice. En parallèle, le racisme anti-Roms s’est exacerbé, entraînant la multiplication ces derniers mois de violences à l’encontre des camps. On a vu certains de leurs voisins français pratiquer des ratonnades-expulsions (Marseille) ou manifester violemment contre une future installation (banlieue lilloise).

Le rapport d’Amnesty se veut un appel à l’actuel gouvernement, lequel semble vouloir prendre des mesures améliorant les choses et adopte un discours beaucoup moins stigmatisant.

Un comité interministériel de travail a été mis en place et une circulaire précise aux préfets les conditions d’une expulsion. Personne ne doit se retrouver à la rue sans suivi ni solutions de logement. De plus, afin de favoriser leur insertion professionnelle, la liste des métiers autorisés aux ressortissants roumains et bulgares a été élargie et la taxe due par leurs em­ployeurs potentiels a été levée.

Malheureusement, sur le terrain, les effets de ces initiatives sont encore peu visibles et les expulsions forcées se poursuivent.
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