Agora de l'Ermitage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Agora de l'Ermitage

Libres propos d'un ermite sur les faits de société
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal
anipassion.com

 

 Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des plus raciste d'Europe ?

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1 ... 10 ... 16, 17, 18 ... 25 ... 33  Suivant
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: A Lille dans le fief de la " grosse dondon hypocrite" la situation est inacceptable !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 6:46

Un lecteur offusqué par la manière dont sont traités les Roms, JF, a saisi sa plume pour rédiger une lettre à son édile Gilles Pargneaux lui demandant d'intervenir. « La colère nous a pris, mon épouse et moi, lorsque nous avons appris que des étrangers miséreux installés depuis des mois dans notre ville étaient délogés et jetés à la rue par la police française le 9 août 2012. Enfants compris ».

L'Hellemmois ajoute : « nous en connaissons certains, avec qui nous avons commencé à tisser des liens, si ténus soient-ils. Qu'importe, ce sont des personnes, elles ont le droit au respect et qu'on les aide à préserver quelque dignité ». Cet habitant propose au maire « d'examiner l'implantation d'une aire d'accueil sur le terrain du Parc Bocquet, anciennement terrain de tennis en friche depuis une décennie ».



Jean-François Garsmeur, bénévole sur le camp de Roms de Notre Dame des Victoires, nous envoie de son côté un texte écrit par un Rom en roumain puis traduit qui était destiné à un tract mais qui ressemble davantage à une lettre ouverte aux Lillois :

« Expulsé de partout, je vais. Je ne pense pas être bon à rien ; je suis un étranger comme vous m'appelez mais ne l'êtes-vous pas aussi, ailleurs ? Vous voulez l'égalité la fraternité la liberté mais avec qui ? Avec un Roumain, un bohémien ? Comment pourrai-je m'améliorer si vous me jetez sur la route ? Je suis avec ma famille sur le bord de la route je me demande où aller maintenant, à l'hôtel de ville ? Trouvez une solution et je serai, je suis déjà, intégré dans votre société. »

Répondrez vous ...où êtes vous déjà mort...et froid d'égoïsme et de nombrilisme ????? Sleep Sleep Sleep Sleep Sleep Sleep Sleep
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: L'INADMISSIBLE HARCELEMENT se poursuit à LYON...dans l'inaction des enseignets ou des étudiants ...devenus des cervelas trop gras   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 9:53


RoMS A la veille de la venue du ministre de l'Intérieur, les associations disent « non » aux expulsions

Jeudi matin à l'aube, ils

ont à nouveau remballé leurs balluchons, puis ont

embarqué dans des bus vers l'aéroport Saint-Exupéry. 240 Roms ont été expulsés de Lyon. Parmi eux, 12 familles installées depuis 58 jours place Carnot (2e). Eparpillées dans le reste de l'agglomération, les autres familles provenaient des sept camps évacués cet été par les forces de l'ordre. Renvoyées au Kosovo, en Roumanie ou en Macédoine, certaines reviendront d'ici quelques semaines en France après avoir empoché l'aide au retour. Cette nouvelle série de « retours volontaires » intervient la veille de la venue dans le Rhône du ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Et elle inquiète les associations qui ont prévu de manifester samedi à Lyon.

Des bâtiments vides
« Au mois d'août, 602 personnes ont été expulsées de Lyon. Ces chiffres sont comparables à ceux de l'été 2011 sous le gouvernement Sarkozy. Rien n'a changé », soupire Gilberte Renard, du collectif Classes. « On est tout simplement scandalisés, poursuit Jacques Dumortier de la Ligue des Droits de l'homme. Nous disons non aux expulsions sans solution de relogement ». « Ce sont des citoyens européens comme les autres, tempête Armand Creus, conseiller régional de la Gauche Unitaire. Les chasser d'un endroit à l'autre sans qu'ils aient le temps de se poser, c'est tout simplement du harcèlement ». « On consacre beaucoup d'argent pour détruire les camps. Mais est-ce que cet argent ne serait pas plus utile dans un réel projet d'insertion ? », s'interroge Catherine Tourier de RESF. Le collectif, qui a déjà sollicité en vain plusieurs rendez-vous auprès du Président du Grand Lyon Gérard Collomb, réclame des solutions rapides de relogement. « Il existe des tas de locaux vides dans l'agglomération qui n'ont pas été utilisés depuis des années, comme la gendarmerie de Saint-Genis-Laval ou l'ancienne école des Beaux-Arts, déclare Jacques Dumortier. Ça coûterait bien moins cher que des chambres d'hôtels ».
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Revoir les HORREURS de la guerre et des déportations   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 9:59

...les regards apeurés, les enfants terrorisés et les "collabos" ou les maquignons du "marché noir" se frotter leurs panses dilatées

CA fait VRAIMENT MAL AU COEUR !

Qu'est cette ville devenue ?

Une ville qui autrefois secourait les plus pauvres, servait la soupe à St Pothin, vénérait les Père Chevrier du Prado, résistait de toutes ses forces contre le racisme

aujourd'hui rien ou presque

ceux qui commémorent , mausollent, ou avalent les km d'hosties... se taisent...trop heureux de ne pas agir
ni de s'engager

refusant de regarder en face la détresse

celle qui les attend eux aussi ...et les rattrapera dans leur soumission

MALHEUR à VOUS SÉPULCRES BLANCHIS !
VOUS ÊTES MORTS DEJA...et pour l'éternité

car l'histoire ne s'attarde jamais sur les soumis geek rendeer Sleep
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: A LESPIGNAN... réfugiés et traqués dans la forêt par les hordes racistes du pouvoir   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 10:05

Lespignan Les Roms se cachent dans la forêt
JEAN-PIERRE AMARGER
14/09/2012, 09 h 37 | Mis à jour le 14/09/2012, 10 h 03
Réagir

Le premier adjoint de la commune a tenté de les rencontrer. Ils avaient disparu. (PIERRE SALIBA)
Hier, treize membres de la famille Gabor étaient proche du camp abandonné. Parmi eux quatre enfants. Tous cherchaient où passer la nuit.

Nous avons quitté le camp depuis deux jours", expliquait hier soir, devant le tabac presse de Lespignan, Gabor Gabor, un Rom roumain accompagné de douze membres de sa famille, réfugié en France depuis un an. "Nous nous cachons dans les forêts autour de Fleury et nous dormons dehors depuis deux jours", a-t-il encore assuré sans moyen de le vérifier car il ne souhaite pas montrer où il a élu domicile.



Appel à l'aide

Assise sur un banc, toute la famille affiche une mine de circonstance. Désespérée. Ils expliquent, en anglais, tous les malheurs qu'ils ont rencontrés depuis leur départ du campement, situé sous le pont de l’A9. Ils appellent à l’aide, demandent de l’argent pour manger en français. Mais ne sont plus là quand le premier adjoint au maire de Lespignan tente de prendre contact avec eux.

"Nous n'avons pas mangé depuis deux jours"

Réussir à les rencontrer n’est pas chose aisée : désormais ils se méfient de tout et de tout le monde. [ une des réussite du Välsung]Après un premier rendez-vous fixé sur le camp, puis un second à Béziers, c’est finalement dans le centre-ville de Lespignan, après de multiples allers-retours, que le contact est établi. "Nous n’avons pas mangé depuis deux jours, insiste la femme de Gabor, main tendue, en montrant ses enfants. Il faut nous aider." Et cette dernière de raconter : "Nous sommes partis dans les bois car la police nous a chassés. Mais nous étions avec un ami qui est fou. Il nous a fait peur, nous ne pouvions pas rester avec lui."

Evaporés

Ils étaient une quarantaine à vivre sur place à la sortie sud de Lespignan; sous l’A9. Beaucoup se sont dispersés dans différents camps de l’Hérault. D’autres sont partis dans l’Aude. Où exactement ? C’est toute la question. Les adultes qui sont présents sur place ne veulent absolument rien dire sur ce sujet.

La journée, c’est une certitude, ils ne logent plus dans les quelques caravanes qui restent sur place. Jean-François Guibbert, le premier adjoint du maire de Lespignan se disait prêt, hier, dans la journée, à répondre à toute urgence [ Hypocrite !]. Mais le soir, la famille de Gabor Gabor s’était une nouvelle fois évaporée.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Quelques élus commencent timidement à réagir face à ces HONTEUX ACTES de XENOPHOBIE et de RACISME d'ETAT   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 10:09

Roms : Elisabeth Pouchelon demande aux responsables des collectivités de « prendre leurs responsabilités »
Vendredi 14 Septembre 2012
La conseillère Régionale UMP de Haute-Garonne Elisabeth Pouchelon a adressé à M.Malvy pour le Conseil Régional, M.Izard pour le Conseil Général de Haute-Garonne, et M.Cohen pour la Ville de Toulouse et la Communauté Urbaine, une lettre ouverte pour les interpeller sur la situation des campements de roms en bord de Garonne à Toulouse. Elle demande notamment à ces responsables locaux de « prendre leurs responsabilités ». Voici la lettre :
« On ne peut continuer à accepter que des familles soient chassées d’un endroit sans solution ». Les propos définitifs de François Hollande, alors candidat à la Présidence de la République au sujet des campements de roms contrastent terriblement avec les hésitations et les contradictions du gouvernement actuel.

La situation à Toulouse, sur les berges de Garonne, est devenue insoutenable, avant tout pour les riverains qui en subissent les nuisances au quotidien, mais également parce qu’elle heurte l’idée même d’accepter dans notre ville, un tel dénuement, une telle insalubrité, la délinquance et les trafics induits, l’exploitation souvent criminelle des enfants. [blabla , propagande et préjugés habituels et non fondés] Cessons l’hypocrisie et l’indignation de façade !
Dans la circulaire du 26 août 2012 qui acte justement cet assouplissement de la réglementation française, le Premier Ministre a demandé la mobilisation des collectivités locales autour des services de l’Etat pour répondre en urgence aux problématiques d’emploi et de logement des Roms. Que chacun, à présent, prenne ses responsabilités !
J’en appelle donc aux principaux responsables des grandes collectivités locales concernées, M.Malvy pour le Conseil Régional, M.Izard pour le Conseil Général de Haute-Garonne, et M.Cohen pour la Ville de Toulouse et la Communauté Urbaine, pour savoir quels moyens ils entendent mobiliser aux côtés de l’Etat pour mettre un terme rapide à cette situation scandaleuse. »
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Un stewart témoigne sur les DEPORTATIONS ...alors que Mr Karlsfeld lui se tait !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 10:10

Expulsions de Roms, un steward témoigne

Publié le : vendredi 14 septembre
Mots-clés : Immigration; international; politique
Commentaires : Aucun


Bonjour,

Je regarde comme beaucoup, chaque mois, les entretiens d’Alain Soral.

Je suis Steward dans une compagnie aérienne et je suis témoin d’une affaire des plus scandaleuses.

En effet, nous avons un contrat gouvernemental pour "expulser" les Roms vers la Roumanie. Un contrat juteux, non médiatisé.

En effet, le fait de "louer" nos services est très cher, le prix du fuel, les équipages, l’A320 ne sont évidemment pas gratuits. Mais la chose étrange est : chaque passager compté par tête "bébés compris donc" touche 300 €, distribués avant la montée dans l’avion par un envoyé du gouvernement.

Ils ont le droit à un service à bord que certains tour operators ne peuvent se payer "plateaux repas, desserts, entrées, boissons, café" à volonté.

L’avion est complet, nous repartons vers Paris à vide, avec un avion sale. Le service d’entretien n’applique pas les directives, l’avion a le droit à un ménage "normal".

Je vous laisse imaginer la saleté laissée, les maladies potentielles que pourraient engendrer des enfants montant à bord suite à ce vol. (Nous voyons souvent des enfants pieds nus, ou des tétines tombées au sol être ramassées sans être nettoyées...)

Tout ça pour dire que, ces Roms, ne parlent pas un mot de français pendant le vol, mais comme par hasard, au débarquement, ils nous disent "à la semaine prochaine !"

Chose vérifiée, ils repartent pour la France et refont le trajet afin de retoucher cette prime de 300 €...

L’avion est un A320, 180 places, en comptant notre fuel, équipage, etc... Je vous laisse imaginer combien le contribuable paye cette manœuvre absente des médias, et qui selon moi est scandaleuse.

Je serais heureux d’entendre Alain Soral parler de ce sujet, si cela vient en lien avec une actualité. Merci pour votre travail.

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à me contacter, je suis membre E&R.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Témoignage d'une rom qui a eu de la chance...   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 10:14


PORTRAIT Sur StreetPress Slavka, Rom de Bulgarie, met les choses au clair : «Je ne suis pas la 1ere et ne serait pas la dernière étudiante Rom! » Avec ses diplomes et son 2 pièces à Saint-Denis, Slavka tient plus de l'intello précaire que de la mendiante.

Slavka, sur les toits de l'Inalco

Cela n’a pas été très difficile de convaincre Slavka de répondre à notre interview : « C’est une excellente idée. Il faut casser les clichés : Les Roms ce n’est pas que la mendicité et la mafia ! » Alors rendez-vous pris à la cafet’ de l’Inalco – la fac pour les langues orientales – où la jeune femme de 28 ans doit se rendre pour s’inscrire à son magistère de communicaton interculturelle.

Vêtue d’un jean sobre, d’un petit gilet bleu marine et d’une veste noire, Slavka a tout de l’étudiante modèle. Et comme Lisa Simpson, elle est aussi engagée dans plusieurs associations pour venir en aide aux enfants et aux femmes démunies de sa communauté.

« Quand je suis arrivée en France, c’était la première fois que je voyais des camps. J’étais super surprise de voir qu’il y a des Roms qui vivent comme ça. Jamais je n’avais vu ça en Bulgarie. » [ un peu myope la petite ]

Après Pardalian , Slavka est la 2e Rom à participer à notre série sur les jeunes Roms de France .

Alors comme ça les Roms vont aussi à l’université ? Oui ! Il y a beaucoup de Roms qui sont étudiants en Bulgarie, dans tous les pays de l’Est d’ailleurs ! J’ai fait une licence en Bulgarie, où il y avait à peu près 120 étudiants Roms dans mon université : Droit, pédagogie, administration… Je ne suis pas la première et ne serait pas la dernière étudiante Rom !

Moi je suis arrivée en France en 2007 par un programme Erasmus. C’était un échange entre mon université et l’Inalco. Puis quand j’ai terminé mes études en Bulgarie, je suis revenue ici où je me suis inscrite à l’Inalco pour étudier le Romani, la langue des Roms. Et parallèlement j’étudie toujours la communication interculturelle.

Est-ce que c’est pas difficile d’étudier quand on vit dans un bidonville ? Mais jamais je n’ai vécu dans un camp ! Les Roms que vous voyez en France, qui vivent dans les bidonvilles, c’est une toute petite partie : tous les Roms ne sont pas comme ça. Ceux qui sont sur les camps, qui font la mendicité, ce sont les plus visibles. En France, il y a beaucoup de migrants Roms comme moi qui sont, on va dire, « intégrés ». Ils vivent comme les autres dans des maisons mais ils sont invisibles. Moi je vis dans un appartement à Saint-Denis avec mon mari, un Français.






Après « Le jeune chômeur of the week » pendant la campagne présidentielle et « Le jeune célibataire de la semaine » cet été, StreetPress entame pour cette rentrée une nouvelle série de portraits de vrais jeunes avec « le jeune Rom de la semaine ».

Parce qu’au delà des grands concepts (le chômage des jeunes ou la question des Roms), il y a des réalités complexes à découvrir et surtout… des vrais gens, qui vivent ces situations de manières diverses, avec chacun leurs personnalités.

Chaque jeudi sur StreetPress, on vous présente un(e) jeune Rom. Si vous regardez trop TF1, vous risquez d’être surpris.


« Quand je suis arrivée en France, c’était la première fois que je voyais des camps »
Tu viens d’un milieu aisé ? Non je viens d’un milieu très très pauvre. J’ai eu une vie plutôt difficile. Je pense que si je n’avais pas rencontré certaines personnes qui m’ont aidée à faire des études, aujourd’hui je serais mariée avec 4 ou 5 enfants. J’ai commencé comme les Roms qu’on voit ici. Ma famille etait sans éducation, heureusement j’ai eu des professeurs qui m’ont poussée, et surtout ma grand-mère. Elle était analphabète mais elle était tellement intéressée par les livres qu’elle insistait pour que j’aille à l’école. A 14 ans, mes oncles voulaient que je me marie. Pour eux, il fallait que j’ai déjà des enfants. Et quand les adultes décident pour nous, on ne peut rien y faire. Mais ma grand-mère a dit non. Et maintenant j’aimerais bien aider à mon tour des enfants Roms.

Comment te voient les Roms des bidonvilles ? Ils te considèrent toujours comme l’une des leurs ? Sur les camps, il faut bien voir déjà qu’il y a une grande diversité culturelle. Les Roms de Bulgarie ne sont pas les mêmes que ceux de Roumanie ou de Serbie. Ce que je remarque, c’est que le fait que je sois une Rom et que je parle le Romani, ça réduit les barrières. Ils ont confiance, le dialogue s’instaure facilement. Dans la communauté il y a souvent des tabous culturels. Les femmes ne peuvent pas parler de sexe, d’avortement, de problèmes gynécologiques. Et quand je viens dans les bidonvilles, les femmes bulgares peuvent me parler de tout ça. Peut-être qu’elles me voient comme un exemple aussi.

Et les hommes un peu plus macho, traditonalistes, ils ne te voient pas comme un élément perturbateur ? Non. La psychologie des Roms c’est très intéressant. Quand je vais sur un terrain, je me présente et je dis tout de suite que je suis mariée. Ça remonte mon autorité. Avant d’être mariée, je disais de toute façon que j’étais mariée ! Sinon c’est inacceptable ! C’est ça qui compte dans la communauté : Une fois que t’es mariée tu peux faire des études, tu peux aider la communauté. Là, ils te font confiance !

Ton époux français, tu l’as rencontré comment ? A l’université en Bulgarie. Il y étudiait pour travailler avec les Roms. C’était difficile au début. Ma famille comme n’importe quelle famille, elle se méfie des gens quand ils ne sont pas de la communauté. Quand c’est un gadjo. La première question que m’a posée ma mère c’était : « Est-ce qu’il te bat ? » Dans la communauté rom, il y a pas mal de femmes battues. Mais après quand ils l’ont connu comme personne, ils l’ont accepté. Ce qui choque les Roms, c’est que mon mari parle parfaitement le Romani. C’est un grand plus pour lui ! Quand on parle la langue, même quand on est gadjo, les Roms sont moins méfiants. Et puis il a beaucoup d’amis Roms. Et il danse aussi ! Au mariage c’était 50/50 la musique française et romani. Et sa famille aussi dansait sur la musique romani.


« La première question que m’a posée ma mère c’était : ‘’Est-ce qu’il te bat ?’’ »
Tes amis proches en France, ce sont des Roms ? Oui certains. Je les ai rencontrés à la faculté d’ailleurs. C’est pour ça que je dis qu’il y a beaucoup de Roms étudiants. Mais j’ai beauoup d’amis Français. Et aussi Chinois, Coréens, Indiens. C’est le milieu universitaire qui veut ça.

Une habitude Rom dont tu ne pourras jamais te défaire ? Quand je vois mes amis Roms, jamais je ne donne rendez-vous. Si on se voit, ils m’appellent et on se retrouve tout de suite, quelle que soit l’heure. On ne se dit pas : « on se voit dans 5 heures, ou la semaine prochaine. » Mais en fait ce n’est pas typiquement Rom, c’est typiquement des Balkans.

Et sinon y’a quoi comme musique dans ton iPhone ? Moi j’aime beaucoup la musique turque ! J’appartiens à un groupe ethnique qui s’appelle les Millets qui sont turcophones. Mais j’aime beaucoup la musique Rom aussi comme la Bulgare Sofi Marinova. J’écoute Rihanna et Beyonce aussi ! J’aime la pop.


Au moment de se quitter, Slavka tient à recommander un lieu pour vraiment faire la fête comme des Tsiganes : Les soirées du DJ Soumnakai, à la Dame de Canton, un bar-péniche sur les quais de la Seine. Et quand Slavka donne un conseil, c’est toujours pour casser les clichés sur les Roms :

« Les Français, ils pensent que la musique tsigane c’est Bregovic. Mais ce n’est pas que ça ! »
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Les évêques jouent sur les 2 tableaux... comme dab...peut-être pourraient ils relire l'évangile dont ils vivent grassement ????   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 10:19

es évêques français ont appelé aujourd'hui les autorités à faire leur maximum pour faciliter l'insertion des Roms dans la société, sans condamner les évacuations de campements illégaux.

"Nous appelons les pouvoirs publics à travailler sans relâche à l'insertion des Roms", écrivent les membres du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) dans un communiqué. "Les problèmes de salubrité et de sécurité publique sont réels. Quand les conditions d'hébergement se révèlent dangereuses, il appartient aux responsables de prendre des mesures adéquates", précisent-ils.

Entre 2 et 3.000 Roms, sur les 15 à 20.000 membres de cette communauté présents en France, ont été évacués de leur campement cet été, selon les associations.

Plusieurs voix catholiques, notamment dans le diocèse de Marseille, s'étaient élevées contre ces expulsions. La polémique n'a toutefois jamais atteint le niveau déclenché par le discours de l'ancien président Nicolas Sarkozy le 28 juillet 2010 à Grenoble, qui avait même déclenché les foudres du pape. Le 22 août 2010, Benoît XVI avait publiquement souligné, dans un message lu en français, la nécessité de "savoir accueillir les légitimes diversités humaines".
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Terrorisé par les nervis de la xénophobie treize Roms, dont cinq enfants âgés de 4 à 8 ans, se cachent    Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 10:21

Treize Roms, parmi la quarantaine qui avait quitté le campement de Lespignan mercredi, sont restés aux environs de la commune.

Treize Roms, dont cinq enfants âgés de 4 à 8 ans, se cachent autour de Lespignan. Certains seraient sur la route du département et d'autres auraient pris la direction de l'Aude. Mercredi dernier, le groupe, qui compte une quarantaine d'individus, avait quitté l'emplacement qu'il occupait depuis un an sous le pont de l'autoroute A9, à la sortie sud de Lespignan, ne laissant que quelques caravanes délabrées.

Il semblerait qu'ils soient partis de leur plein gré. A la fin du mois d'août, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait évoqué l'évacuation possible du site, estimant que "les conditions de vie sur le campement étaient particulièrement indignes". D'un autre côté, les gendarmes avaient effectué une descente sur les lieux dans le cadre d'une procédure antiprostitution. [lamentables suspicions au dessous de la ceinture] Rolling Eyes
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Plus ça va , plus c'est pire !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 10:28

La valse à Laval
13 septembre 2012 Par jmplouchard

Tout le monde sait que la bataille de Marignan eut lieu en 1515, mais qui sait qu'elle eut aussi lieu un 13 septembre. Bon, on s'en fiche. C'est la Saint Aimé aujourd'hui, et à la Saint-Aimé, il n'y a point de mouton affamé, nous dit le dicton.

Ouais, j'en doute fort. Qu'elle dit ma chatte.

D'ailleurs, le 13 septembre est aussi le jour de la verge d'or, qui n'est pas ce que vous croyez, mais simplement une plante, dite verge parce qu'elle pointe comme une lance, et d'or parce qu'elle est jaune, et il paraît qu'elle a plein de vertus thérapeutiques. Mais je ne sais pas si elles s'appliquent aux moutons.




Et aux Roms tu crois ?

Non, sans doute pas :

"Le nouveau gouvernement a choisi la continuité avec l’ancien : la politique d’expulsion des camps de «Roms» étrangers continue de plus belle. Aux mêmes motifs. Avec à peu près les mêmes mots, les mêmes images. Avec les mêmes présupposés et les mêmes conséquences. À commencer par l’ethnicisation de familles issues de lieux et d’histoires multiples, qui ne se reconnaissent pas nécessairement de destin commun, sauf celui auquel on les assigne : le cercle vicieux de la misère et de l’exclusion."

Je relaie simplement cette pétition à signer ici si vous le souhaitez (et à lire aussi dans le Club). Mais à le dire franchement, je serais nettement plus vache (et mort aux vaches, enfin tout dépend desquelles).

Lorsque j'ai lu, je ne sais où, dans l'Huma je crois, que Serge Dassault - oui, le marchand de canons - remerciait notre brave ministre des volailles pour sa politique d'exclusion des Roms, je me suis demandé si ce cher ministre n'avait pas adhéré en sous-main à la droite populaire, ou s'il ne projetait pas de créer une gauche impopulaire. Et lorsque j'entends que notre cher président socialisss le soutient, je me demande quel fromage ils vont nous sortir, nos braves socialisss !

Bref, pour cette politique d'exclusion des Roms, nous avions été nombreux à comparer les méthodes de Filou 1er et de ses sbires à celles de Vichy, et nombreux aussi parmi les socialistes.





Qu'est-ce qui change aujourd'hui ? On fait cuit cuit les petits zoziaux parce qu'une prétendue gauche est arrivée au pouvoir et Nounours 1er avec elle ?

Et bien non, désolé, pour le moment, je vois surtout des similitudes entre un certain valseur dénommé ministre, son président qui le soutient, et les méthodes d'un certain Pierre Laval et de son maréchal des logis qui osait nous parler d'un "vent mauvais" lorsque quelques uns lui pétaient au nez !

Alors pour en revenir à la verge d'or, si vous la laissez bien sécher, elle peut aussi servir de baguette (sans r) à donner des coups. Quant au mystère de la Saint-Aimé, demandons au pape de le résoudre.

Qui Benoît ?

Non, un certain Pie XII qui, alors qu'il était parfaitement informé du sort que les nazis réservaient aux Juifs et aux Tziganes, s'en tint à un parfait mutisme.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Situation à Strasbourg   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Sep - 12:41

Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Dispositif pervers et écran de fumée pour échapper au devoir humanitaire d'accueil qui le fondement de toute civilisation et que pratiquent les roms ...eux !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 1:57

Le dispositif d'aide au retour humanitaire (ARH) a-t-il vécu, du moins sous sa forme actuelle ? De retour de Bucarest, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a déclaré, jeudi 13 septembre, au Sénat que ce mécanisme comportait " incontestablement un certain nombre d'effets pervers " et a annoncé qu'il envisageait de le réformer.
Cette aide au retour, mise en place par la circulaire du 7 décembre 2006, prévoit 300 euros par adulte et 100 euros par enfant mineur (en plus des frais de prise en charge du retour) pour les étrangers ayant la nationalité d'un Etat membre de l'Union européenne, présents en France depuis plus de trois mois et en situation de dénuement ou de grande précarité, en situation irrégulière ou non. Dans les faits, ce dispositif concerne tout particulièrement les Roms, qui bénéficient depuis 2007 de la libre circulation au sein de l'Union européenne.

10 608 BÉNÉFICIAIRE EN 2011

En 2011, 10 608 personnes (8 567 adultes et 2 041 enfants) ont bénéficié de l'ARH, selon les chiffres de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (rapport PDF, p. 30). Parmi eux, 7 284 Roumains et 1 429 Bulgares. "Il s'agit principalement de personnes qui séjournent sur des sites ou campements illicites", précise le rapport de l'OFII.

Il y a deux ans, en septembre 2010, Teodor Baconschi, le ministre des affaires étrangères roumain, avait fait part de ses réserves quant à un tel dispositif. " Nous sommes très sceptiques quant à la question du rapatriement volontaire payé, déclarait-il au Monde. Nous ne savons pas à quel point ces départs sont volontaires. La France a dépensé 18 millions d'euros [sur deux années] pour ces rapatriements. Cet argent aurait pu être investi dans des projets concrets d'insertion." Le collectif Romeurope souligne que seuls dix projets d'insertion ont été validés en 2011 (pour un montant de 36 000 euros) et soixante-douze projets en 2010.

En France, si organisations non gouvernementales d'aide aux Roms et responsables politiques semblent s'accorder à reconnaître les limites et les " effets pervers " de ce mécanisme, ce n'est pas pour les mêmes raisons.

" Le jackpot de l'aide au retour "
A droite, on pointe le risque d'un effet d'aubaine. Les bénéficiaires de l'ARH reviendraient en France sitôt après avoir touché les 300 euros, en toute légalité, pour le prix d'un billet de bus à 60 euros. Un phénonomène – jamais mesuré ou chiffré – pointé par Nicolas Sarkozy dans son discours de Grenoble, le 30 juillet 2010. " Après avoir quitté le territoire avec une aide de l'Etat, [les migrants en situation irrégulière] reviennent en toute illégalité pour demander une autre aide de l'Etat pour repartir. Cela s'appelle 'un abus du droit à la libre circulation'", déclarait alors le président de la République.

Pour répondre à cette crainte, le fichier Oscar (outil simplifié de contrôle des aides au retour) est mis en place à partir de septembre 2010. Les empreintes digitales du bénéficiaire sont désormais enregistrées pour éviter les abus. " Le fichier biométrique que nous avons mis au point va permettre d'éviter cette noria, ces allers-retours : ceux qui ont perçu l'aide ne pourront pas la recevoir à nouveau", explique Eric Besson, le ministre de l'immigration, sur RTL, en août 2010. " C'est pas un tirage gratuit du Loto, le système", expliquait son homologue de l'intérieur, Brice Hortefeux, quelques semaines plus tôt. Avec la mise en place de l'Oscar, "le jackpot de l'aide au retour a vécu", tranche Le Figaro le 17 août.

"Politique du chiffre"
Du côté des organisations non gouvernementales, on voit d'abord dans l'ARH un instrument coûteux, destiné à faciliter la "politique du chiffre". Pour Alexandre Le Cleve, membre du collectif Romeurope, ce dispositif est "une façon polie d'accélérer les reconduites à la frontières et de gonfler artificiellement les chiffres pour atteindre les quotas". M. Le Cleve prône l'arrêt de ce mécanisme et la mise en place d'aides territoriales directes à destination des populations roms en Roumanie et en Bulgarie.

Dans une tribune du Monde du 15 août, (La politique d'expulsion des Roms est une honte pour un pouvoir de gauche), Christophe Deltombe et Christophe Auger, président et délégué général d'Emmaüs France, dénoncent une "attitude hypocrite". Les populations roms roumaines et bulgares, que concernent environ 25 % des expulsions, "ont servi la politique du chiffre du précédent gouvernement" dans la mesure où " leur droit à la libre circulation leur permet de revenir en France une fois les aides au retour perçues et le voyage au pays payé par l'Etat !"

Par ailleurs, estime Jean-François Corty, directeur des missions France de Médecins du monde, la grande majorité des Roms traitée par son organisation en France"sont dans des logiques d'intégration et ne souhaitent pas récupérer 300 euros tous les trois mois".

"Volontaire" et "humanitaire"
"Ce qui est discutable, c'est le caractère volontaire de cette aide", explique Jean-François Corty. Il prend en exemple des cas où l'hébergement d'urgence après une expulsion était conditionné à l'acceptation de l'ARH. "Il y avait une vraie pression policière pour que les personnes acceptent l'aide au retour volontaire", abonde Alexandre Le Cleve. Les deux responsables associatifs dénoncent enfin "l'instrumentalisation de la sémantique", et jugent tous deux abusif l'emploi du terme "humanitaire".
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: L'Eglise baptiste s'engage   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 6:06

WATTRELOS / BOULEVARD DES COUTEAUX
L'église baptiste solidaire avec les Roms
Publié le samedi 15 septembre 2012 à 06h00

Un père et ses trois enfants Roms croisés dans les rues du centre-ville de Roubaix. Filles et garçons ont eu droit à un gobelet de chocolat chaud et à un colis de nourriture. La tournée s'est poursuivie à l'entrée de la voie rapide. À l'un des feux rouges

Cela fait deux ans que l'église baptiste de Wattrelos organise, dans l'ombre, ses maraudes hebdomadaires. Une action qui consiste à distribuer des colis de nourriture, le samedi matin, à des Roms et autres sans-abris du secteur. Reportage.


ÉLODIE BARTOLIC > elodie.bartolic@hotmail.fr
Chaque samedi matin, les gestes sont les mêmes. Les bénévoles, arrivés de bonne heure à l'église baptiste, préparent un thermos de café pour les adultes. Sans oublier le second remplit de chocolat chaud pour les enfants. On confectionne ensuite les colis avec les dons déposés par les fidèles lors de la messe. Puis vient le temps de la distribution.
Les maraudes ont vu le jour il y a deux ans sous l'impulsion de Samuel Bametz, coordinateur du projet 5.2 qui rassemble les oeuvres sociales de l'église . L'idée ? Prendre contact avec les familles roms et les sans-abris du secteur notamment en leur distribuant un colis alimentaire. « On ne prétend pas résoudre le problème. Ça nous dépasse. Cependant, on allume une petite lumière », indique poétiquement Samuel Bametz. Comme lui, tous les bénévoles qui se sont lancés dans l'aventure sont guidés par leur foi. C'est le cas d'Isabelle. Ce rendez-vous « fait désormais partie de ma vie. J'avais ce besoin d'aider les autres seulement avant je ne savais pas comment m'y prendre. » Romain, le benjamin, s'est engagé il y a un an « pour aider ceux qui n'ont rien ou presque ». Depuis, à force de maraudes, un lien s'est créé entre l'ado de 17 ans et les enfants roms du Galon-d'Eau. « La plupart sont scolarisés dans des écoles ou collèges du secteur ce qui facilite l'échange. » La tournée démarre à chaque fois par Wattrelos. Les bénévoles font une halte derrière Leclerc où vit Lucas, un SDF. Après un « bonjour » et quelques mots échangés, la voiture repart...plus légère. Le premier colis a été distribué. Ensuite direction Roubaix, près du camp du Galon-d'Eau. « On privilégie la distribution dans la rue », explique Samuel Bametz. Le but ? Éviter les mouvements de foule. L'occasion pour l'équipe de prendre le temps de discuter avec chacun. Comme avec ce père et ses enfants croisés boulevard Gambetta. « Comment s'est passée la rentrée ? », demande le coordinateur, ex-prof au collège Samain. Dans un français correct un jeune garçon prénommé aussi Samuel (cela ne s'invente pas) répond : « Bien. La maîtresse est gentille. » Comme ses frères et soeurs, il est scolarisé à Roubaix. Et S. Bametz de dévier la discussion sur l'évacuation imminente du camp. « On n'a pas vu la police », lâche avec innocence le jeune rom.



Pendant la matinée, les bénévoles ont donné de leur temps sans rien attendre en retour. « L'idée n'est pas de planquer une bible dans le paquet . Notre slogan : "Les gens sont importants quels qu'ils soient. »w
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Inadmissibles propos du Valseur !...on voit le mépris de cet apartchik pour la gente humaine...DEMISSION ! DEMISSION !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 8:59

Lyon : une nouvelle manifestation de soutien aux Roms

Elle aura lieu à 10h place Sathonay, dans le 1er arrondissement. Les associations entendent dénoncer les expulsions massives de Roms depuis ces dernières semaines dans l'agglomération lyonnaise. En visite à Lyon vendredi, le ministre de l'intérieur Manuel Valls a déclaré sur le sujet "les Roms ont vocation à retourner en Roumanie". affraid affraid What a Face
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Lyon-sépulcre...tout l'idéal des élus lyonnais ...et leur mépris du genre humain ...DEMISSIONS ! DEMISSIONS ! DEMISSIONS !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 9:11

Roms : l’expulsion fait grincer des dents
samedi 15 septembre 2012

Le nettoyage de la place Carnot, à la veille de la visite de Manuel Valls, n’a pas plu à tout le monde. Le Front de gauche dénonce dans un communiqué une « bataille politicienne entre le gouvernement et la droite » et déplore que « les Roms (soient) expulsés d’un endroit à l’autre de l’agglomération sans solutions d’hébergement digne ». Shocked

( ce que des amis ont pus constater ] What a Face

« L’aide au retour coute très cher aux contribuables », poursuit le Front de gauche, alors qu’un charter a été affrété pour reconduire 180 Roms dans leurs pays d’origine. « Nous voulons que cet argent soit mobilisé pour une véritable politique de solidarité et d’hospitalité. »

[ nous aussi ! comme l'hospitalité dont a bénéficié Mr Valls qui est prié de rendre la politesse...s'il n'est pas capable d'assimiler les règles d'humanisme de notre pays] geek

Le conseiller municipal Emmanuel Hamelin dénonce lui, la « Valls des Roms ». clown « J’avais il y a quelques semaines fait valoir au sénateur-maire de Lyon la solution que nous avions trouvé en 2003 dans une situation similaire sur ce même site What a Face . A l’époque, député de la circonscription, j’avais obtenu du gouvernement qu’il déloge les Roms et demandeurs d’asile de la place Carnot, pour les transférer sur d’autres sites appropriés sur le territoire national », écrit-il dans un communiqué. affraid

[ il a la mémoire courte le citoyen Hamelin...il ferait mieux de se rappeler l'aide apportée par les Roms aux temps sombres de la résistance...ainsi que l'entraide et l'humanisme dont on savait les entourer...sauf les "maquignons du marché noir... ou autres collabos...dont le conseiller municipal et d'autres élus doivent s'inspirer présentement] rendeer lol!

L’élu UMP se réjouit toutefois que « la place Carnot a(it) retrouvé son calme et sa sérénité ».
lol!

[ l'ideal de ce Monsieur est certainement de transformer la cité en un vaste cimetière...ou en un nouveau camp d'exterminaition...?
nous pas...nous aimons les Roms et leur richesse culturelle, leur vie grouillante d'enfants et de femmes aimables ...et leur monde musical...
évidement dans un cité où l'on doit se chatouiller pour se dérider les fesses...ça change les mentalités ]
Laughing Cool

mis nous on est pour le vie et l'humanité...n'en déplaise aux vieux combattus ou con battants ] lol!

Une manifestation contre les expulsions est prévue samedi 15 septembre à 15h au départ de la place Antonin Poncet (Lyon 2ème). Very Happy bounce Very Happy bounce cheers
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Les gens du Nord ont dans leur coeur des barbelés...ils sont déjà morts...bien loin de l'hospitalité de leurs pères   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 9:42

Le conseil municipal de Cysoing a voté une motion contre l'installation d'un camp de Roms.




Ce conseil municipal avait lieu ce jeudi soir dans la salle des fêtes. Le maire de Cysoing se doutait qu'il attirerait la foule. 350 habitants sont venus vers 20H pour écouter le maire, poser des questions, parler "du" sujet du moment dans la commune : l'eventuelle implantation d'un camp de roms sur le site de l'ancienne gare.

Un sujet qui a déjà provoqué pétition, manifestations, rendez-vous avec le préfet. Dans un seul but : dire "non" à cette installation imposée par l'Etat.
Ce jeudi, le maire de Cysoing, Benjamin Dumortier a fait le tour de la question dans une ambiance tendue mais calme. Le sujet est délicat, propice aux dérapages. Ils ont été évités comme le montre ce reportage de Jean-Louis Manand et Fabien Garreau.



Ce jeudi matin, Benjamin Dumortier, maire de Cysoing avait été reçu par le préfet. Ce dernier lui a indiqué que le projet d'installer un camp de roms à Cysoing était maintenu. Au moins pour l'instant. Il a également indiqué qu'il « recherchait activement d'autres solutions."
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Arles ...donne du temps aux déportations...c'est déjà un début d'humanité   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 9:47

Arles : les squatters Roms seront expulsés dans 7 mois

Publié le samedi 15 septembre 2012 à 10H40

Le juge a pris en compte le fait qu'ils n'ont aucune solution de relogement


Me Philippe Ramon a obtenu un délai de 7 mois. Le temps pour les familles Roms de trouver une solution de relogement.
Photo Arnold Jerocki
Les squatters des locaux SNCF du boulevard Victor-Hugo seront bien expulsés. Mais pas avant 7 mois, autrement dit pas avant le printemps et le retour des beaux jours. Le juge de référés du tribunal de Tarascon a rendu son ordonnance le 13 septembre dernier, une décision qui va dans le sens de la plaidoirie de Me Philippe Ramon qui défendait les intérêts de plusieurs familles Roms.

Les faits ne portaient pas à contestation. Ces familles Roms s'étaient installées en septembre 2010 dans un local délaissé appartenant à la SNCF situé en bordure du boulevard Victor-Hugo. Selon un témoignage produit à l'audience, ils avaient même donné un coup de peinture et poser portes et fenêtres. La demande d'expulsion produite par la SNCF faisait en fait suite à une lettre de la mairie d'Arles. Saisie par des riverains, cette dernière avait en effet demandé à la SNCF de faire partir les Roms au plus vite. La SNCF avait alors fait valoir que les Roms occupaient le lieu sans titre ni droit, qu'il s'agissait donc d'une atteinte au droit de propriété, que les squatters mettaient leur en vie en péril car le bâtiment menaçait de s'effrondrer et qu'il y avait urgence a procéder à l'expulsion.

En défense, Me Ramon s'est attaché à démontrer la bonne foi des familles Roms dont les enfants sont scolarisés à l'école des Alyscamps, et qu'il n'y avait aucune urgence, d'autant qu'aucune solution de relogement n'était proposée à ces familles. En d'autres termes, si on les expulse, on les retrouvera forcément ailleurs dans une situation de précarité pire. Le juge des référés a reconnu et condamné l'occupation illicite, mais pas l'urgence, d'où le délai de 7 mois. Il répond même d'une certaine façon à la mairie d'Arles : "le fait que la mairie d'Arles ait, de son côté exigé une expulsion afin d'assurer la tranquillité des personnes demeurant dans le voisinage ne saurait suffire à considérer que ces familles actuellement installées sont sources de nuisances pour les résidents du quartier."

Et le juge de considérer la situation des Roms : "actuellement aucune solution de relogement ne leur est proposée. Il est, par ailleurs, établi que, du fait de leur situation et de leur origine, il s'agit de personnes défavorisées qui ne peuvent se reloger dans des conditions normales... La mesure d'expulsion, si elle était mise en oeuvre immédiatemment, nuirait gravement à la scolarité des enfants, et la SNCF ne démontre pas que l'occupation de son immeuble entraine un risque pour la sécurité des personnes".

Tenant certainement compte de la situation des familles Roms, le juge a même débouté la SNCF de sa demande d'indemnité au titre de l'article 700 du code de procédure civile. Autrement dit, bien que reconnus coupables d'occupation illicite, les Roms ne paieront pas de dépens au plaignant.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Expulsions de Roms : l’Union européenne ne respecte pas ses engagements en matière de droits de l’Homme !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 9:51

Expulsions de Roms : l’Union européenne ne respecte pas ses engagements en matière de droits de l’Homme !
Communiqué de l’AEDH
Durant l’été 2012, de nombreux gouvernements de l’Union européenne ont expulsés des Roms de leurs logements. Certains Etats ont également expulsé ces populations hors de leurs frontières. L’Association Européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) appelle les Etats à cesser ces expulsions et leurs politiques de stigmatisation des Roms.


L’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) dénonce les violences contre les populations Roms de plusieurs Etats membres de l’Union européenne qui ont profité de la période estivale pour les chasser de leurs logements précaires. Ainsi, des Roms se sont retrouvés sur les trottoirs d’Italie et de France, les autorités ne leur offrant pas de proposition de relogement après avoir démoli leurs campements. Les Roms migrants venus des Balkans et de l’Europe de l’Est pour chercher de meilleures conditions de vie en Italie ont été livrés à eux-mêmes une fois expulsés de leur logement à Rome et à Milan. En France, près de 2000 Roms de Roumanie et de Bulgarie ont été expulsés de leurs lieux de vie durant l’été et certains ont été renvoyés dans leur pays ; de même qu’en Grèce, d’où 400 Roms d’Albanie ont été renvoyés dans leur pays. En Bulgarie, bien que la Cour Européenne des Droits de l’Homme ait donné raison à près de 200 familles Roms menacées d’expulsion par la municipalité de Sofia, le maire de la ville a présenté en juillet un nouveau programme d’expulsion de ces familles vers leur lieu d’origine. En Serbie, 250 familles de Roms ont été expulsées de leur campement de Belvil à Belgrade fin avril. Les Etats ont nié le droit au logement de toutes ces personnes. En effet, une expulsion n’est censée être menée qu’en dernier recours, après qu’une décision de justice l’ait autorisée, et si une solution de relogement des personnes a été trouvée.

En République tchèque, des familles Roms vivant à Ostrava sont menacées d’expulsion de leur logement pour cause d’insalubrité du bâtiment, alors même que ce sont les autorités qui refusent d’entretenir le système des eaux usées de l’immeuble. Tout comme ses voisins, – Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, Hongrie – la République tchèque continue de discriminer la minorité Rom vivant sur son territoire, qui devient le bouc émissaire de la crise économique actuelle. Pourtant les Roms sont les premières victimes de cette crise. C’est pour cette raison qu’ils migrent vers l’Ouest de l’Europe, espérant y trouver de meilleures conditions de vie. Mais ils y sont accueillis par le racisme et la discrimination, obligés de vivre dans des bidonvilles et de mendier pour survivre.

L’AEDH regrette que les fonds européens destinés à l’amélioration de l’intégration des Roms ne soient guère utilisés par les gouvernements nationaux. Elle déplore également le manque de concertation et d’entraide des gouvernements nationaux pour faire face à cette situation. La demande du gouvernement français aux autorités roumaines et bulgares l’illustre bien. Selon le gouvernement français, c’est à la Roumanie et à la Bulgarie de trouver des solutions pour améliorer la situation des Roms sur leurs territoires afin d’éviter que ceux-ci ne migrent en France, et non à la France de traiter dignement ces populations une fois sur son territoire.

Face à cette situation, les instances internationales ne réagissent que faiblement, et ces réactions n’ont guère d’effets : l’Organisation des Nations Unies a condamné les expulsions massives de Roms de la France vers la Roumanie et la Bulgarie, soulignant que les expulsions collectives d’un territoire national vers un autre Etat sont contraires au droit international. La Commission européenne a elle aussi placé la France sous surveillance au vu des expulsions de l’été 2012. Pour autant, aucune sanction n’a été prise contre la France pour faire cesser ces expulsions. Par ailleurs, les autres Etats membres qui appliquent la même politique à l’égard des Roms (Italie, Grèce, Allemagne…) ne sont pas publiquement désavoués. La Commission européenne refuse ainsi de voir que l’anti-tsiganisme est profondément ancré dans tous les pays de l’Union européenne.

L’AEDH considère qu’il n’est pas possible de travailler à l’insertion d’une population dans la société sans combattre d’abord la discrimination et le racisme dont elle est victime. C’est pourquoi l’AEDH formule plusieurs revendications :
L’AEDH enjoint, par le biais de ses organisations membres, les Etats de l’Union européenne à cesser d’expulser les Roms de leurs logements ainsi qu’à mettre un terme aux expulsions de ces populations du territoire national de certains Etats ;
L’AEDH demande aux Etats de protéger le droit des Roms ;
L’AEDH appelle la Commission européenne à faire pression sur les Etats membres pour qu’ils mettent en place des politiques de lutte contre le racisme anti-Roms, afin que les « stratégies nationales d’intégration des populations Roms » présentées par les Etats membres à la Commission européenne puissent être appliquées effectivement et de manière durable.

Bruxelles, le 11 septembre 2012
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Les cathos avalent des km d'hosties...mais agissent-ils...ou se trémoussent-ils seulement comme Mgr Barbarin   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 9:54

LA QUESTION

Les chrétiens accueillent-ils les Roms ?
D'une façon solennelle, l’Eglise catholique de France alerte sur l’évacuation des campements de Roms. Dans un communiqué du 13 septembre, les principaux représentants de la Conférence épiscopale insistent sur les très difficiles conditions de vie des Roms : « Où qu'elles aillent, les populations Roms se sentent souvent stigmatisées. Des obstacles sont mis à leur insertion par des conditions restrictives de leur droit au travail. » Dans ce contexte, les évêques appellent à dépasser les préjugés pour aider ces familles à sortir de la marginalité. Ils demandent aussi aux pouvoirs publics de « travailler sans relâche à l’insertion des Roms ».
L’Eglise aussi compte apporter son aide. Ainsi, il est réaffirmé que « l'Eglise et les associations catholiques impliquées soutiennent toutes les personnes qui, déjà, travaillent à l'accueil et à l'intégration de ces populations. De plus, au niveau spirituel, quand elles le souhaitent, ces dernières doivent être accueillies par les communautés chrétiennes. »
Alors que la société française traverse une crise, celle-ci « ne doit pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes », écrivent les évêques. Combien de catholiques entendent cet appel ?
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: La Välsung expulse vers la Bulgarie?...il est incompétent ma parole   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 10:00

En Bulgarie, pays où le smic atteint à peine 150 euros, l'aide au retour représente une somme importante.

«L'aide au retour? C'est pour les losers.» Assis devant une buvette en face du marché de Stolipinovo, à Plovdiv (sud), Ibrahim et Mehmet, tous deux âgés d'une trentaine d'années, se présentent comme deux Tsiganes qui ne demandent qu'une seule chose - pouvoir «bosser». Mais dans ce quartier aux allures de ghetto où s'entassent quelque 50.000 Roms dans des conditions défiant toute hygiène, c'est un vœu pieux. «Il n'y a pas de boulot pour nous. Il y a bien quelques-uns qui trient les ordures, ou balaient les rues, là-bas, en ville. Mais ils gagnent à peine de quoi s'acheter du pain», témoigne Mehmet. Alors, les deux comparses attendent la prochaine «navette» pour la France, une camionnette qui partira d'ici même en direction de l'eldorado occidental. «Ça ne m'intéresse pas de gagner 300 euros pour retourner dans cette misère, enchérit Ibrahim en montrant les canalisations éventrées et les murs lépreux des HLM tout autour, je préfère gagner trois mille en travaillant dur, et pouvoir me payer moi-même le billet d'avion», dit-il en bombant le torse.

Dans un pays où le smic atteint à peine les 300 lévas (la moitié en euro), il s'agit pourtant d'une somme coquette. Surtout à Stolipinovo où la plupart des habitants vivent dans une précarité extrême. Mais ce n'est pas l'avis d'Anton Karaguiozov, patron d'une association locale. «Cela n'améliore en rien la vie de ces gens. C'est le prix de votre hypocrisie à vous», s'énerve-t-il en citant le proverbe oriental qui dit qu'il «vaut mieux apprendre au pauvre à pêcher plutôt que de lui donner un poisson». «Quand on reçoit 300 euros sans bouger le petit doigt, on les dépense facilement - pour des bêtises le plus souvent. Ce n'est pas la même chose si on avait sué pour les gagner…», enchérit une employée du planning familial de Stolipinovo.

Tous ces responsables associatifs confirment que les seules rentrées d'argent à Stolipinovo proviennent de ceux qui travaillent, le plus souvent au noir, en Europe occidentale. [ une réalité que Mr Valls fait semblant d'ignorer..ou ne connait pas...lui qui est né dans la soie !]Et la hantise des Roms bulgares, dont la plupart sont musulmans et turcophones, est qu'ils soient assimilés à leurs cousins de l'autre côté du Danube. «En France, je passe mon temps à expliquer que je ne suis pas roumain», explique Vassil, un autre «navettiste». Cet homme montre ses paumes, durcies par les cals: «Je sais tout faire. Maçonnerie, robinetterie, peinture, tout… Alors que les Roumains, eux, se contentent de voler et de profiter de votre système», fulmine-t-il.

Tous reconnaissent que, chez eux aussi, il y a des abus, mais que le phénomène reste marginal. «Parfois il y a des pics, mais globalement nous sommes loin des chiffres roumains», reconnaît un policier européen en poste à Sofia. C'est certainement la raison pour laquelle les autorités bulgares ont préféré faire profil bas, alors qu'à Bucarest la classe politique s'est indignée du traitement réservé à leurs ressortissants. «Il s'agit d'un problème de politique intérieure française», a martelé le chef de la diplomatie bulgare, Nikolaï Mladenov.

À l'été 2010, au plus fort de la controverse, l'arrivée très médiatisée à l'aéroport de Sofia de quelques dizaines de Roms chassés de France avait provoqué l'hilarité de la presse locale qui a vite fait de les surnommer «nos stars hollywoodiennes». Tous ont alors affirmé qu'ils ne se sentaient aucunement discriminés en France et qu'ils comptaient y revenir à la première occasion. Laughing Laughing Laughing rendeer
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Les petites "cuisines" que la milice se permet contre les "roms" : INADMISSIBLE !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 12:26

Des gendarmes varois racontent les pratiques illégales contre les Roms
15 SEPTEMBRE 2012 | PAR LOUISE FESSARD
Enquête 21 Commentaires
123
Lire aussi

Près de 200 Roms expulsés vers Bucarest
Des Roms, souvent mineurs, interpellés, puis, à l'issue de leur vérification d'identité ou garde à vue, transportés dans un véhicule de gendarmerie et relâchés, parfois dépouillés de leurs chaussures, à des dizaines de kilomètres de leur lieu d'interpellation. Selon plusieurs gendarmes du Var, ces pratiques illégales auraient eu cours au moins en 2010 et 2011 dans leur brigade, à Brignoles, qui compte une vingtaine de fonctionnaires.

Deux gendarmes brignolais, rencontrés par Mediapart, affirment, sous couvert d'anonymat, avoir été témoins ou avoir participé à ces « raccompagnements » de Roms de nationalité étrangère en 2010 et 2011. En plus de ce qui s'apparente à des séquestrations arbitraires avec vol de chaussures, ils évoquent également des interpellations et des prises d'empreintes digitales en dehors de tout cadre légal, ainsi que des violences légères. D'après ces deux gradés, ces dérives seraient connues par leur hiérarchie directe et remonteraient à plusieurs années.

Selon nos informations, certaines de ces pratiques ont été également confirmées par plusieurs autres gendarmes de la brigade de Brignoles. À la suite de notre appel le 13 septembre, le colonel Choutet, qui a pris le commandement du groupement de gendarmerie du Var début septembre, nous a répondu vendredi soir que les premières vérifications menées « ne permettent pas d'accréditer la moindre dénonciation ».

Le premier gendarme, F., affirme avoir été témoin de ces faits pour la première fois à l'été 2011. Selon son récit, plusieurs « Roumains » avaient été interpellés par les gendarmes de Brignoles, après un vol dans une grande surface. « J'ai vu un collègue faire une clé de bras inutile à un jeune Roumain, puis le gifler alors qu'il était menotté dans le véhicule », explique F. À l'issue de leur garde à vue, tous auraient été déférés, sauf un qui « n'avait pas été vu sur les caméras de vidéosurveillance ».

« Nous l'avons relâché, affirme le gendarme. Deux gradés m'ont dit : “C'est bon, on s'en occupe”. Comme je ne comprenais pas, ils m'ont dit : “On le prend dans le fourgon et on le met plus loin”. Le lendemain, j'ai retrouvé des chaussures dans le couloir devant les cellules. Un des gradés m'a dit qu'ils lui avaient enlevé ses chaussures et chaussettes. J'ai protesté qu'il s'agissait techniquement d'une séquestration, mais on m'a répondu que c'était habituel. »

Le même jour, appelé pour une agression à Brignoles, F. affirme voir retrouvé le Roumain « raccompagné » la veille, par terre et sans chaussures. « Il était entouré de jeunes qui nous ont expliqué qu'il avait déclaré avoir été victime d'une agression par quatre personnes, poursuit F. Je ne pouvais pas faire de procédure, mais j'en ai rendu compte à mon supérieur. »

J. se souvient avoir, en 2010, déposé un Roumain « en limite de circonscription au Luc », à une vingtaine de kilomètres de Brignoles, à l'issue d'une garde à vue. « Le deuxième Roumain en garde à vue, c'est un autre collègue qui s'en était chargé », dit-il. À l'automne 2011, il aurait également vu un collègue « faire transférer un mineur roumain, en fin de garde à vue ».

« Il a été “pris en charge” par l'unité et transféré dans un Trafic à Saint-Maximin (une brigade voisine d'une vingtaine de kilomètres), qui l'a ensuite envoyé dans le 13 (les Bouches-du-Rhône) », raconte-t-il. Un gendarme lui aurait ensuite reproché de ne pas avoir fait de même avec le mineur dont il avait suivi la garde à vue. « Il m'a dit “Non mais tu te rends compte, tu le relâches dans Brignoles, il va voler une voiture” », relate J.

« Des prises d'empreintes illégales »
D'après J., ces pratiques seraient habituelles dans la brigade, « fortement impactée par la proximité des campements de Roumains de Marseille ». « Il ne faut pas se voiler la face, les Roumains viennent très souvent sur Brignoles pour cambrioler, remarque F. Les évacuer, ça permet d'éviter une augmentation de la délinquance sur le secteur, mais au niveau national ça n'a aucun sens. »

Selon J., la procédure habituelle consisterait à contrôler et ramener les Roms signalés à l'unité, qu'une infraction ou tentative d'infraction puisse leur être imputée ou non. « Systématiquement, ils sont contrôlés, même s'il n'y a pas forcément de cadre légal, car il n' y a pas d'infraction, reconnaît J. On les contrôle sous l'étiquette “gens de l'Est”, c'est un moyen détourné de prévenir les vols. Ce sont souvent les riverains de lotissement qui nous préviennent (de leur présence). »

Pour rappel, même s'il laisse un large pouvoir discrétionnaire aux forces de l'ordre, le code de procédure pénal prévoit tout de même certaines conditions pour les contrôles d'identité. Les policiers ou gendarmes doivent avoir « une ou plusieurs raisons plausibles » de soupçonner, du fait de son comportement, qu’une personne a commis, tenté, ou se prépare à commettre une infraction, pour pouvoir la contrôler.

J. poursuit : « Donc, on les ramène à l'unité pour vérifier leur identité, s'ils ont des papiers, on les passe au FPR (fichier des personnes recherchées). Mais souvent, ils n'en ont pas, car ils sont débarqués sur le terrain sans papiers. » Qui dit vérification d'identité (les forces de l'ordre peuvent retenir une personne 4 heures au poste pour vérifier son identité), dit normalement procédure.

J. secoue la tête : « Je doute qu'à chaque fois, il y ait une procédure de contrôle et de vérification d'identité. Systématiquement aussi, on prend les empreintes (digitales) et les photos, là encore en dehors du cadre légal. » Seules les personnes mises en cause dans une procédure pénale ou condamnées à une peine privative de liberté sont censées être inscrites dans le fichier automatisé des empreintes digitales (FAED). Selon le gendarme, « les empreintes ne peuvent pas rejoindre la base nationale (FAED), donc ça n'a aucun intérêt », à moins de « constituer notre petit fichier perso, ce qui n'est pas le cas ».

J. affirme également être au courant de « l'exploitation de puces de téléphones », ainsi que de la pause d'une « balise par la brigade de recherche sur un véhicule pour remonter jusqu'au camp, voir d'où ils venaient, et où ils allaient ». Là encore, si ces faits sont vérifiés, en dehors de tout cadre légal... Selon un autre gendarme, les téléphones portables de deux mineures roumaines en garde à vue auraient également été écrasés.

Aux fins de vérification d'identité ou de garde à vue, lorsque le parquet a demandé une remise en liberté, « on les met ailleurs, chez le voisin », conclut J. Pour lui, ces pratiques sont un « aveu d'impuissance » des pouvoirs publics face aux vols commis par des ressortissants roumains. « Par période, on peut avoir trois ou quatre cambriolages par jour, explique-t-il. Mais c'est très difficile de les interpeller sur le fait et la justice répond de façon aléatoire, car ce sont souvent des mineurs qui vont ressortir avec une simple convocation. Les gendarmes sont assez démunis face à cette communauté. »

« Rien de fondé »
Selon les deux gendarmes qui pointent un problème de « management », leur hiérarchie directe (le commandant de la brigade, muté début août 2012, ainsi que celui de la compagnie, qui avait pris ses fonctions en septembre 2010 et qui est toujours en poste) connaît ces pratiques. « J'ai alerté (oralement) le commandant de brigade en 2011, ainsi que le commandant de compagnie de violences envers les Roms à deux reprises, mais ils n'en n'ont pas tenu compte, assure F. On m'a dit au sein de la brigade que ces pratiques étaient habituelles et que quand un autre gendarme avait cherché à s'opposer au transfert d'un Roumain, la seule réaction du commandant de compagnie avait été d'engueuler son collègue car il n'avait pas amené le Roumain assez loin. »

« Pour moi, ce sont des faits d'arrestation illégale, de séquestration et de violences, explique F. Ce sont des pratiques datant d'il y a vingt ans. Il faut que les gendarmes prennent conscience de leur gravité. »

Contactée le 13 septembre, la région de gendarmerie Provence-Alpes-Côte d'Azur, dont dépend la brigade de Brignoles, nous a alors répondu que des vérifications seraient menées. « Les personnels qui font partie de l'encadrement, ainsi que plusieurs gradés de la brigade, ont réfuté les faits reprochés », nous a expliqué vendredi 14 septembre le colonel Choutet, qui avait dans l'après-midi pris officiellement le commandement du groupement de gendarmerie du Var.

Ce dernier estime également que la création début 2011, au sein de la brigade de Brignoles, d'une cellule d'analyse des cambriolages, « en recrudescence », ainsi que la mise en place, début 2012, par le procureur de Draguignan d'un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) visant spécifiquement « la problématique des mineurs roumains », rendaient improbables de tels agissements.

« Depuis début 2011, le parquet a délivré 53 réquisitions sur la seule brigade de Brignoles, et 120 sur l'ensemble de la compagnie (pour lutter contre les cambriolages où sont mis en cause des mineurs roumains), donc les gendarmes avaient les moyens juridiques pour bien travailler, indique-t-il. De plus, ils étaient sous contrôle étroit et les procédures examinées par les magistrats n'ont jamais mis en évidence un problème de mauvais traitement. »

Il ajoute enfin qu'une équipe de journalistes de Direct 8 a travaillé en immersion dans la compagnie de janvier à mars 2012 (soit après les faits dénoncés) sans qu'aucune dérive soit jamais évoquée concernant le traitement des Roms (le documentaire en question, intitulé « Cambriolage, cagoule et et cocaïne » et réalisé pour la nouvelle émission Au cœur de l'enquête, est visible ici). « S'il y avait eu un malaise, à un moment donné ce serait sorti », estime le colonel Choutet.

Il se dit surtout très surpris par la démarche des gendarmes et n'exclut pas une « manœuvre de déstabilisation ». « S'ils avaient un tel problème avec leur conscience, pourquoi n'ont-ils pas fait de compte-rendu circonstancié à leur hiérarchie ?, s'étonne-t-il. Pourquoi n'ont-ils pas saisi les autorités judiciaires ? »

Une enquête de commandement (enquête administrative interne) pourrait être ouverte en début de semaine prochaine. Le cabinet du ministre de l'intérieur, également joint le 13 septembre, s'est montré très prudent, en attendant d'avoir pu vérifier plus avant les assertions de ces gendarmes. « Au premier abord, il n'y a rien de fondé », a cependant indiqué jeudi l'attachée de presse du cabinet.

Le commandant de la compagnie de Brignoles n'était pour sa part pas joignable ce 14 septembre. Quant aux associations qui suivent les populations Roms dans la région, contactées ce vendredi, elles n'avaient pas eu écho de ces pratiques.

(1) « Il est hors de question qu’une seule famille se retrouve à la rue. Un enfant ne dort pas dehors en France en 2011 » (B. Apparu, Le monde, 20 juillet 2011)
« Jean-François Carenco s’est engagé à ce qu’aucune mère accompagnée d’enfants de moins de 10 ans ne dorme à la rue » (Le Progrès, 11 août 2011)
(2) 21 septembre 2011, Arno Klarsfeld, directeur de l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) déclarait sur France Inter à propos des expulsions de Roms : « S'il n'y a pas de politique du chiffre, c'est-à-dire s'il n'y a pas d'aiguillon sur les préfets, alors les préfets ne font pas ce travail de renvoyer, non pas vers la mort, non pas vers Auschwitz…



Dernière édition par Admin le Dim 16 Sep - 1:28, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Nouvelle manif à Lyon !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeSam 15 Sep - 15:28

Elle aura lieu à 15h place Sathonay, dans le 1er arrondissement.
8 Réagissez ! Envoyez à un ami Imprimez Facebook Twitter Flux RSS
"Sur fond de bataille politicienne entre le gouvernement et la droite, les Roms, expulsés d’un endroit à l’autre de l’agglomération sans solutions d’hébergement digne et poussés au retour à coup de Charter, continent à vivre une violence odieuse contraire à ce que devrait être une politique de gauche", a déclaré dans un communiqué Nawel Bab-Hamed, conseillère du 1er arrondissement de Lyon et conseillère au Grand Lyon.
Le Front de Gauche ainsi que les associations entendent dénoncer les expulsions massives de Roms depuis ces dernières semaines dans l'agglomération lyonnaise. En visite à Lyon vendredi, le ministre de l'intérieur Manuel Valls a déclaré sur le sujet "les Roms ont vocation à retourner en Roumanie".
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Barbarin à jeun...enfin !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeDim 16 Sep - 0:43

Barbarin : "Le sort des Roms, un poids sur notre conscience"
INTERVIEW - Vendredi, le cardinal Barbarin a rencontré à Lyon le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. La veille, plus de 200 Roms ont été délogés d'un camp situé dans le centre de Lyon. Depuis le mois d’août plus de 700 Roms ont été expulsés dans la région lyonnaise. Pour le primat des Gaules, l'Eglise doit être au côté de la communauté rom. Smile

Pourquoi la question des " Roms ", dont beaucoup sont chrétiens, vous heurte-t-elle?
Jamais notre prière n'a fait abstraction des questions de la vie sociale, encore moins des souffrances des hommes. On peut dire que notre prière est marquée par les conditions de vie de la société dans laquelle nous nous trouvons. L'exemple le plus récent, ce sont les Roms. Il y a environ 15 000 Roms en France, et près d'un millier à Lyon. Ceux de Lyon ont donc une place toute particulière dans notre prière. Jésus a dit : " Les pauvres, vous les aurez toujours avec vous ". Nous ne serons jamais en repos dans notre attention à ceux qui sont en situation de grande précarité.

Ce sont les expulsions qui ont repris ces dernières semaines qui vous préoccupent?
Le sort des Roms m'interpelle depuis bien avant cela. Pratiquement depuis mon premier jour à l'archevêché de Lyon, en 2002. Le premier samedi après mon installation à Lyon, je suis allé à Vaux-en-Velin, avant la messe du soir, passer trois heures dans un camp de Roms juste à côté de l'église. Je célèbre souvent des baptêmes et des confirmations dans la communauté rom. J'ai passé mon premier Noël à Lyon avec eux, en jouant avec les enfants, en apportant des cadeaux. En 2004, il est arrivé un drame épouvantable, un drame de l'indifférence, sur lequel on a fermé les yeux, et j'en ai honte. Deux jeunes filles Roms de quinze ans ont péri dans l'incendie de leur roulotte dans le camp de Surville, au sud de Lyon. J'ai célébré leurs funérailles et les adolescentes ont été enterrées en Roumanie. Les parents m'avaient dit aux funérailles : nous reviendrons en France, parce que " tout, sauf la Roumanie ".

Concrètement que fait l'Eglise?
Plusieurs évêques concernés se sont exprimés sur le sujet. A Marseille, 49 prêtres ont dénoncé dans une lettre au maire les expulsions des Roms. Cette semaine, la Conférence des évêques a signé le texte " sortir les Roms de la marginalité ", encourageant les pouvoirs publics à travailler sans relâche à leur insertion. Depuis l'été 2010, les choses ont pris un retentissement plus considérable à Lyon. Des paroisses de notre diocèse ont ouvert des locaux, une crypte… chacune selon ses moyens. Je bénis le Seigneur de voir que des Roms ont été accueillis dans les paroisses de Gerland, Villeurbanne, de Vaux-en-Velin. A Villeurbanne, un curé et des paroissiens se sont occupés d'une famille de Roms pendant plus d'un an. Aujourd'hui, tous se réjouissent de voir qu'elle a obtenu un visa de séjour et que les enfants sont scolarisés.

Vous a-t-on reproché d'ouvrir les églises aux Roms?
Aucune autorité civile ne nous a reproché de nous occuper des Roms. Nous n'allons pas contre une décision de justice ou une décision de l'Etat. Nous faisons simplement notre devoir de chrétiens ordinaires, finalement. Mais certains ont reproché au curé de Gerland d'accueillir des Roms en lui disant que la crypte n'était pas un lieu pour dormir. Et il a répondu : " Et le trottoir, c'est un lieu qui convient ? ". Pendant plusieurs mois, il a ouvert la crypte de son église et beaucoup de paroissiens se sont mobilisés, pour l'hygiène, les poubelles, la nourriture, le couchage, pour protéger l'intimité de chaque famille, aménager des espaces. Mais pendant ce temps-là, les expulsions se multipliaient ! Sad Embarassed

Et c'est encore le cas actuellement…
Oui, je le déplore et au cours de ces dernières semaines, des démantèlements ont eu lieu avant même que la décision de justice n'ait été rendue. Quand j'ai demandé pourquoi, on m'a répondu que lorsque c'était pour des raisons sanitaires il n'y avait pas besoin d'avis d'expulsion. C'est un poids dans notre conscience d'assister à tout cela. Certains disent que les camps sont des verrues dans le paysage des villes, que c'est laid. Mais où sont les Roms, maintenant ? Ils errent dans nos villes, sur le trottoir ou sous des ponts… Vous trouvez que c'est plus décent ? En outre, tout le monde sait que si on les expulse en Roumanie, ils sont de retour quelques mois ou semaines plus tard. Ces mesures ne sont pas une solution, mais plutôt un cautère sur une jambe de bois. J’ai fait part de toutes ces inquiétudes à Manuel Valls.

Attendiez-vous d'un gouvernement de gauche un autre traitement de la question Roms?
Nous ne sommes pas là pour donner des leçons à un gouvernement ou un autre. Notre position n'est pas jamais politique, au sens de partisane. C'est un choix social, une exigence de charité, une conséquence de notre baptême. Inévitablement, selon les sujets évoqués, on se met à classer l'Eglise à droite ou à gauche, mais cela m'est égal. Ce n'est pas à nous de dire qui a ou qui n'a pas le droit de vivre dans notre pays. Quand quelqu'un est là, sa vie mérite, attention, respect et dignité. Nous devons être " au charbon ", toujours auprès de ceux qui souffrent, qui manquent de tout et qui ont besoin de nous. Les gouvernants, eux, ont des choix politiques à faire. Peut-on accueillir des gens dans ce pays ? Oui, on le doit. Y a-t-il un seuil ? Oui, il faut être réaliste. Le problème est celui des limites, de l'équilibre social, de la colère qui monte, de notre capacité d'accueil.

il était temps d'avoir AU MOINS la réaction de l'Eglise à Lyon...faute de l'avoir en France ! flower
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Il y a un an déjà...   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeDim 16 Sep - 1:27

Hier, 21 septembre 2011, ce sont encore 200 Roms de l’agglomération lyonnaise qui ont été expulsés de leurs lieux de vie.
A Lyon, depuis une semaine, le préfet applique à la lettre la circulaire du 5 août 2010, pourtant illégale, et démantèle, un par un, tous les camps de Roms.

Il fallait les voir ces 25 enfants de l’autre côté du trottoir de la rue Eugène Pottier, le regard perdu, les yeux encore embués de sommeil, ne comprenant pas pourquoi on leur envoyait une quinzaine de véhicules de police de si bon matin.
Ils ont entre 6 mois et 12 ans. L’un d’entre eux avait son cartable sur le dos. Mais, pour lui, en ce matin, il n’y aurait pas d’école.

La veille, l’OFII de Monsieur Klarsfeld était passé pour proposer « l’aide au retour ». Pas un habitant n’en a voulu.
Stefan expliquait pourquoi :
- « Qu’est-ce que tu veux que je fasse de cet argent pour retourner en Roumanie ? Je suis en France depuis 2002, j’ai cinq enfants qui vont à l’école, l’OFII ne m’a jamais proposé un centime pour m’aider. A la place, ils donnent 300 € à des Roumains qui sont là depuis une semaine et qui sont venus exprès pour ça… »

Le préfet du Rhône a déclaré qu’il ne voulait pas voir d’enfants mendier dans la rue. Il montre clairement aujourd’hui qu’il ne veut pas non plus les voir à l’école.
A peine les enfants rentrés et scolarisés à un endroit, il les expulse et les rejette à l’autre bout de la ville.

Le préfet du Rhône, reprenant les déclarations du ministre Apparu (1), a déclaré qu’à Lyon, il ne laisserait aucun enfant de moins de 10 ans dormir dehors. Pourtant, rien que dans la journée d’hier, il en a jeté une centaine dans la rue, dont les plus jeunes ne sont âgés que de quelques mois.

La semaine dernière, après avoir trouvé le camp de Saint Fons vidé de ses habitants, le préfet a donné pour consignes de traquer, harceler, pourchasser les Roms de Saint Fons où qu’ils se trouvent (à moins que de tels agissements ne soient le fait de fonctionnaires particulièrement zélés qui agissent de leur plein gré). C’est ainsi qu’un groupe de 80 personnes, dont une trentaine d’enfants, se sont retrouvés à Chassieu, puis à Décines, puis à nouveau à Chassieu et à Villeurbanne puis à Vaulx-en-Velin.

A Chassieu, quand la police les a retrouvés dans une forêt au milieu de nulle part, ils ont été obligés de quitter les lieux. Ils faisaient 100 mètres, tenant d’une main leur enfant, de l’autre leur lourd baluchon, suivi à pied par des policiers. Dès qu’ils s’arrêtaient pour se reposer, la police les obligeait à repartir.
Cette traque a duré 2 jours et 2 nuits.
Finalement, à Vaulx-en-Velin, alors qu’ils étaient exténués, au bord de l’épuisement, la police les a chassés une dernière fois… pour les conduire dans une usine déjà occupée par une trentaine de Roms…
Alors que depuis une semaine et le début des rafles, la police était passée dans tous les squats pour menacer d’expulsion immédiate tous les occupants s’ils accueillaient de nouvelles personnes, ici, la police a tenu le discours contraire. Un squatteur m’a raconté que la police les avait menacés d’expulsion immédiate s’ils n’acceptaient pas ce nouveau groupe…

Depuis le mardi 13 septembre et l’expulsion illégale des 140 personnes de la rue Marcel Mérieux (les premiers occupants étaient là depuis plus de 48 heures), le préfet a jeté dans la rue plus de 650 Roms.
Mardi 20 septembre, il en a expulsé par charter 150 dont une cinquantaine venue de Saint-Etienne.

Quant à la loi, elle est bafouée en permanence. A une personne qui rappelait que la loi interdit d’expulser des squatteurs au-delà de 48 heures de présence, un officier supérieur de police a répondu : « Ne vous inquiétez pas, on ne les laissera JAMAIS s’installer 48 heures. Ça, c’est notre travail. »
Non, la police ne laisse pas 48 heures, elle n’hésite pas à intervenir au bout de quelques heures sur des terrains privés sans l’accord du propriétaire. Elle intervient même au bout de 96 heures, sans le moindre scrupule.

En ce qui concerne les expulsions, la préfecture délivre maintenant des OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français) dès qu’un Rom qui a déjà vécu sur le sol français l’a quitté et revient. En gros, on supprime le droit de libre-circulation et on exclut les Roumains de l’Europe. Bien entendu, ce n’est que pour les roumains. Un touriste hollandais qui vient en caravane et multiplie les courts séjours, même s’il ne dépense rien en France, lui, ne sera pas inquiété…

En ce moment la police multiplie les contrôles au faciès à l’encontre des Roumains. Et qu’on ne me dise pas que les Roumains ne sont pas ciblés car les contrôles sont effectués avec un policier spécialement venu de Bucarest qui pose les questions et traduit…
Relevé d’identité, fouille des sacs, confiscation des portables pour vérifier s’ils ne sont pas volés et, enfin, questionnaire rapide pour connaître la situation administrative et la date d’entrée en France. Le tout précieusement consigné dans un petit carnet spécial.
Parfois, dans la foulée, convocation à la PAF pour constitution d’un dossier d’expulsion.

Enfin, depuis longtemps déjà, la police arrête des enfants roms. Dans le métro, dans la rue, dans les déchetteries.

Voici le témoignage d’un de ces enfants :

« Dans la déchetterie, il y avait un monsieur qui ressemblait à un clochard. Il fouillait dans les poubelles. Et puis, d’un coup, il a sauté la barrière et nous a attrapés. Il a mis son bandeau de la police au bras et nous a amenés au commissariat. Il a pris nos empreintes, comme ça, tous les doigts mais aussi la main et puis, ils nous ont pris en photo, trois photos. Après il nous a dit de cracher sur un mouchoir qu’il a mis sur la table. Après, ils nous ont mis en garde à vue, jusqu’à 11 heures du soir et puis ils nous ont emmenés dans un foyer. Ils n’ont pas voulu prévenir mes parents. »

Cet enfant à 11 ans. Il vit en France depuis 5 ans. En 8 jours, il a été expulsé quatre fois de sa maison par la police. Il se déplace la peur au ventre. Il ne va plus à l’école, il a perdu son sourire d’enfant, et son visage, marqué par ces épreuves, le fait paraître plus âgé. Il est recensé, fiché, photographié et son ADN est répertorié.

Alors je ne sais pas si la Roumanie, c’est Auschwitz, Monsieur Klarsfeld, mais je peux vous dire, et votre comparaison (2) est à cet égard bien trouvée, qu’ici, au moins pour les Roms, c’est déjà Vichy.

Philippe Alain
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Il y a un ans à Lyon déjà...   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitimeDim 16 Sep - 1:30

Après deux jours et deux nuits à errer dans l’agglomération lyonnaise, les familles Roms de Saint Fons ont finalement trouvé un nouveau point de chute… dans un squat…

Mercredi 14, anticipant l’expulsion de leur site de Saint Fons, environ 100 personnes, dont une quarantaine d’enfants, sont parties vers Chassieu. Elles ont passé la nuit dans un petit bois avant d’en être chassées par la police jeudi en fin de journée.
Selon les associations présentes sur place, on a assisté à une véritable traque. Dès que les familles se posaient quelque part, la police venait les déloger. A Décines d’abord, avant qu’elles ne reviennent à Chassieu, la case départ.

La journée de vendredi fut insupportable. Après avoir chassé les Roms du lieu où ils se trouvaient, la police les a suivis, en voiture et même à pied, pour les empêcher de se reposer et de se fixer quelque part. Dès que les femmes posaient leurs baluchons par terre et qu’un attroupement se formait, la police leur ordonnait de partir.
Mais pour aller où ?
Ils ont finalement atterri au milieu d’un champ où ils ont décidé de monter leurs tentes.

Vers 22 heures, alors qu’ils pensaient enfin pouvoir se reposer un peu, cinq équipages de police, visiblement venus pour les déloger une fois de plus sont arrivés.
Mais cette fois-ci, il y avait une équipe de la Croix-Rouge qui, suite à un signalement, s’était déroutée pour leur apporter un peu de nourriture et d’eau.
Afin de ne pas perdre la face, la police a tout de même appliqué les consignes reçues : Recenser tout le monde et relever les identités. Un policier s’est étonné de devoir refaire avec exactement les mêmes personnes ce qu’il venait de faire un peu plus tôt dans l’après-midi.
Après le recensement, les policiers sont finalement partis. A un bénévole de la Croix-Rouge qui demandait combien de personnes environ étaient présentes, le policier responsable de l’opération a répondu :
« Je vous ai mâché le travail, je les ai mis en ligne, vous n’avez plus qu’à les compter. »
Effectivement, afin de faciliter les opérations de recensement et de relevé des identités, les policiers avaient demandé aux Roms de se mettre en ligne mais oublié de leur dire, une fois l’opération terminée, qu’ils pouvaient bouger.
La plupart d’entre eux était restée alignés, assis par terre, comme la police leur avait demandé.

Persuadés que les flics reviendraient pour les chasser comme ils l’avaient fait toute la journée, les Roms ont alors décidé de partir pour Villeurbanne. Au Carré de la Soie, ils ont trouvé un terrain où passer la nuit.
Le lendemain, vers 10 heures, ils ont de nouveau été délogés par la police. Direction un terrain au pied du château d’eau.
Mais, une fois de plus, la police était immédiatement sur place. Les Roms ont vite compris qu’on ne leur laissait que quelques heures de répit et qu’il leur faudrait bientôt repartir.

A un militant associatif qui demandait quelle était la motivation juridique de ces expulsions à répétition des terrains privés, alors même que les propriétaires n’étaient pas informés, il fut répondu : « on exécute les ordres ».

L’expulsion d’un terrain sans l’accord du propriétaire et sur simple décision de la préfecture, un des volets les plus controversés de la loi Besson, a pourtant été censuré par le Conseil Constitutionnel.
Cette disposition contraire à la constitution a pourtant été appliquée une bonne dizaine de fois aux Roms de Saint Fons. Une véritable traque sans merci.
Et que dire de ces relevés d’identité incessants, 3 en 24 heures… Quel est le fondement juridique de tout cela ?

Assommées par la chaleur et la fatigue, les familles étaient à même le sol sur ce terrain vague et se demandaient bien ce qu’elles allaient devenir.
En 48 heures, elles n’avaient pratiquement pas dormi, ni mangé ni bu. Il y a pourtant parmi elles deux femmes enceintes et une bonne quarantaine d’enfants.

Vers 16 heures, une dizaine de policiers, dont certains équipés de flash ball ou de gilets pare-balles, ont expulsé une fois de plus les familles.
Il fallait les voir, reprendre tout ce qui leur reste de vie et qui tient dans un baluchon. Direction le trottoir d’en face, à côte du tramway.

Après une quinzaine de minutes à attendre sur le trottoir et une discussion animée, direction un autre squat au bout de la rue. « Et tant pis si les autres occupants ne veulent pas de nous », se sont-ils dit. « Il n’y a plus rien à perdre ».

Accompagnés par la police, ils se sont donc rendus dans cette usine désaffectée, déjà occupée par une quarantaine de personnes.
La police leur avait déjà parlé de ce squat. Cet épisode met d’ailleurs en lumière les ordres contradictoires qui sont donnés aux Roms.
Selon certains, la police leur aurait dit de se rendre dans le squat et leur aurait promis qu’ils n’en seraient pas délogés. En gros, on veut bien d’eux mais pas sur la voie publique, ni sur des terrains privés. Bon, pourquoi pas…
Mais le pire, c’est le discours qui aurait été tenu aux habitants du squat. Alors que, depuis les expulsions massives, la police passe dans tous les squats pour dire aux habitants que si jamais ils accueillent d’autres roumains, ils seront tous expulsés immédiatement, cette fois-ci, la police serait venue leur dire que si jamais ils n’acceptaient pas ces Roms supplémentaires, ce sont eux qui seraient immédiatement expulsés.
Cette version semble tout à fait plausible. Sur place, les squatteurs étaient fous furieux de voir tant de monde arriver d’un coup. Certains voulaient partir immédiatement, persuadés que tout le monde serait expulsé dès lundi.

Résumons donc : mercredi, la police dit aux Roms qu’ils doivent quitter le camp de Saint Fons. Jeudi, elle revient en force pour vider un camp pourtant dépourvu d’habitants. Vendredi, la police passe la journée à les pister, les traquer, les harceler. Et samedi, pour couronner le tout, la police les installe dans un squat qui sera forcément évacué tôt ou tard…

Il est 18 heures, un gros squat de plus s’est reformé. On a simplement déplacé le problème.
Une question se pose tout de même. Qui donne les ordres ? Les policiers n’agissent pas de leur propre chef, non ?

« Qu’on ne vienne pas nous dire qu’il s’agit d’exécuter des décisions judiciaires », tempêtait un associatif.

Il s’agit en fait de les mettre dehors coûte que coûte. La seule chose qui compte pour la police est d’atteindre l’objectif fixé des 30 000 expulsions. Les Roms sont de bons clients.

En fin de soirée, il s’est mis à pleuvoir des cordes. Heureusement, les familles étaient maintenant à l’abri. Mais pour combien de temps ?

Quant aux autres expulsés de Saint Fons, ceux qui n’étaient pas dans ce groupe et ceux de la Rue Mérieux, le mercredi, ils passeront une nouvelle nuit dans le froid, dans des squares, des parkings, des jardins.

Il paraît que le 115 n’a jamais reçu autant d’appels. Bien évidemment, il n’y a pas une place d’hébergement disponible, et ce malgré l’article L345-2-2 de la loi MOLLE : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence. »

Quand le préfet en aura fini avec les expulsions de Roms, il lui faudra penser, s’il a deux minutes, à s’occuper de la loi concernant l’hébergement d’urgence.
Il est vrai que dans la France libérale de 2011, on préfère défendre le droit de propriété que le droit au logement.
Enfin, c’est ce qu’on voudrait nous faire croire. Mais, si c’est le cas, pourquoi les pourchasser, les traquer et empêcher des femmes enceintes, des enfants et des vieillards de se reposer alors qu’ils sont dans la rue, espace public par excellence ? Quelle est la logique de tout cela ? Mais surtout, où et quand cela va-t-il s’arrêter ?

Philippe Alain
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Contenu sponsorisé





Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Empty
MessageSujet: Re: Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des plus raciste d'Europe ?   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 17 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des plus raciste d'Europe ?
Revenir en haut 
Page 17 sur 33Aller à la page : Précédent  1 ... 10 ... 16, 17, 18 ... 25 ... 33  Suivant
 Sujets similaires
-
» Pays d'accueil ???????????????
» Le calvaire des roms

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Agora de l'Ermitage :: Sur la place du marché :: Dans la démocrassouille fumeuse et technocratique du capitaine de Pédalo-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser