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 Les dérives militaires du nabot

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MessageSujet: Un militaire français tué et un autre blessé en Afghanistan   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Jan - 15:55

Un militaire français tué et un autre blessé en Afghanistan

Un militaire français tué et un autre blessé en Afghanistan

UN MILITAIRE FRANÇAIS TUÉ ET UN AUTRE BLESSÉ DANS UNE ATTAQUE DANS LA VALLÉE D?ALASAY
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Un militaire français a été tué et un autre grièvement blessé lors d'une attaque en Afghanistan, annonce la présidence de la République.

L'attaque, imputée à des insurgés afghans, est survenue lundi dans la vallée d'Alasay, au nord-est de Kaboul.

La victime était un sergent-chef. L'autre gradé, un capitaine, a été "très sévèrement touché", a déclaré le porte-parole de l'état-major des armées, Christophe Prazuck, sur LCI. "Son pronostic vital est engagé", a-t-il dit.

L'officier a été évacué vers l'hôpital militaire de Bagram par un hélicoptère américain, a-t-il ajouté.

Le sous-officier appartenait au 402e régiment d'artillerie et l'officier relève de l'état-major de la première brigade mécanisée, tous deux basés à Châlons-en-Champagne (Marne).

"Les militaires français effectuaient une patrouille de sécurisation de la vallée, aux côtés de l'armée nationale afghane, lorsqu'ils ont été attaqués", précise Matignon dans un communiqué.

Le soldat tué lundi est le 37e militaire français décédé en Afghanistan depuis le renversement du régime des taliban fin 2001.

"Le chef de l'Etat a réaffirmé son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il a condamné avec force cette violence aveugle et a exprimé la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité", déclare l'Elysée.

La France, qui compte entre 3.500 et 4.000 hommes en Afghanistan, devrait dire fin janvier si elle compte y envoyer d'autres troupes, à l'occasion d'une conférence internationale à Londres le 28 janvier.

Jean-Baptiste Vey et Sophie Louet, édité par Yves Clarisse
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MessageSujet: La boucherie continue   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Jan - 7:51

Un nouveau militaire français tué en Afghanistan (actualisé)

Un sous-officier français a été tué ce matin en Afghanistan, par l'explosion d'un engin explosif improvisé sur la route entre Bagram et Nijrab. Il s'agit d'un maréchal des logis (sergent) du 517ème régiment du train de Chateauroux. Deux autres militaires français ont été blessés et évacués par les Américains sur Kaboul. Le VAB français accompagnait un convoi logistique de l'armée nationale afghane. Au total, une quinzaine de véhicules et une cinquantaine d'hommes, dont 20 Français. C'est le VAB de tête qui a été attaqué, bien qu'il disposait d'un système Lemir, spécialement destiné à lutter contre les IED. Les soldats français appartenaient à une OMLT (Operational Mentoring Liaison Team) travaillant avec un bataillon (kandak 35) de l'armée afghane.

Arrivée sur les lieux, la QRF (force de réaction rapide) française a découvert un autre IED et deux postes de tirs de roquettes.

C'est le troisième français tué depuis le début de la semaine - ce qui porte à 39 le nombre de morts en Afghanistan depuis 2001.

En novembre-décembre dernier, l'armée française a découvert 10 IED en Kapissa, un seul ayant explosé au passage d'un convoi américain. La présence d'IED est souvent signalée par les Afghans eux-même : ceux-ci en sont les premières victimes. En 2009, 1054 civils afghans ont été tués par des IED contre 275 militaires occidentaux.
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MessageSujet: La France veut devenir le 3e exportateur mondial de la défense REUTERS | 08.02.2010 | 15:44   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Fév - 15:56

La France veut devenir le 3e exportateur mondial de la défense
REUTERS | 08.02.2010 | 15:44

PARIS (Reuters) - La France a signé près de huit milliards d'euros de commandes de défense à l'exportation en 2009 et espère signer pour 10 à 12 milliards de commandes cette année afin de devenir le troisième exportateur mondial du secteur, a déclaré lundi le délégué général de l'armement.

Laurent Collet-Billon a également indiqué que la France espérait parvenir à un accord sur le financement de l'A400M cette semaine ou durant celle du 15 au 21 février.

Les sept pays de l'Otan à l'origine du programme d'avion de transport militaire, mis en difficulté par des retards et des dépassements de budget, négocient depuis plusieurs semaines avec les dirigeants d'EADS et de sa filiale Airbus, constructeur de l'appareil.

"Nous voulons aller le plus vite possible. Un accord est possible cette semaine ou dans deux semaines", a souligné Laurent Collet-Billon, en marge d'une conférence de presse consacrée au bilan annuel de la Direction générale de l'armement (DGA), avant d'ajouter que les Etats étaient "décidés à maintenir le rythme des discussions (avec EADS)".

Le directeur du développement international de la DGA, Jacques de Lajugie, a de son côté indiqué que "la France avait donné son accord pour la vente d'un navire BPC (bâtiment de projection et de commandement)" de type Mistral à la Russie et que la vente de trois autres navires Mistral était actuellement à l'étude.

"La France est en train d'examiner la nouvelle mouture de cette demande", a expliqué Jacques de Lajugie, sans donner davantage de détails.

La possible vente de BPC à la Russie a suscité des inquiétudes au sein de plusieurs pays membres de l'Otan, notamment ceux dont les frontières jouxtent celles de la Russie. En novembre, la Lituanie avait écrit à la France en vue d'obtenir des explications sur cette initiative.

Fabriqué par DCNS, société dont le spécialiste de l'électronique de défense Thales contrôle 25%, un navire de type Mistral, conçu pour transporter des hélicoptères et des chars d'assaut, est estimé par les analystes entre 300 et 500 millions d'euros.

LE RAFALE AUX ÉMIRATS D'ICI JUIN ?

La France a engagé des discussions avec plusieurs pays dans l'espoir de placer un premier contrat à l'exportation pour l'avion de combat Rafale assemblé par Dassault Aviation.

Interrogé sur les perspectives de l'appareil aux Emirats arabes unis, où Dassault négocie la vente de 60 Rafale, Jacques de Lajugie a répondu espérer la concrétisation d'un accord cette année, "voire au premier semestre".

Dassault s'est positionné sur plusieurs grands appels d'offres, notamment au Brésil où une décision est également attendue en 2010.

L'année 2009 s'inscrit toutefois comme une année record pour la DGA qui aura passé 20,9 milliards d'euros d'engagements pour équiper les armées françaises, montant en hausse de 123% sur un an, dont 1,3 milliard au titre du plan de relance de l'économie.

Les exportations ont de leur côté totalisé près de huit milliards d'euros (+21%).

"Nous sommes en quatrième position derrière les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et probablement la Chine. Notre ambition est bien de devenir troisième exportateur mondial", a fait valoir Laurent Collet-Billon.

Matthias Blamont, avec Anna Willard et Matthieu Protard, édité par Dominique Rodriguez
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MessageSujet: Chair à canon   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Fév - 15:52

Un chasseur alpin tué en Afghanistan

Un soldat français, appartenant au 13ème Bataillon de chasseurs alpins (Chambéry), a été tué aujourd'hui en Afghanistan, au cours d'un accrochage avec les insurgés, à 11 h30 (heure française).

Les soldats français du GTIA Kapissa escortaient un convoi logistique de l'armée afghane, qui devait ravitailler des postes dans la vallée d'Alassaï. Les insurgés ont attaqué le convoi à l'entrée de la vallée. Le soldat français a été tué lors de l'échange de tirs qui s'en est suivi.

Cette mort porte à 40 le nombre de soldats tués en Afghanistan depuis 2001.

L'identité du chasseur alpin n'a pour l'instant pas été rendue publique.
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MessageSujet: C'est le 43e soldat français à périr en Afghanistan   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Juin - 15:35

Un sous officier appartenant au régiment de Calvi a été tué ce lundi à Kaboul. Trois de ces caramarades sont également blessés , précise un communiqué de l' Elysée.

L'Elyséé, précise dans son communiqué de presse que les trois soldats français ont été blessés au cours de la même «opération de reconnaissance», menée au sud de Tagab, une ville située à 50km à l'est de Kaboul. rapporte le Figaro.

C'est le 43e soldat français à périr en Afghanistan depuis le début de l'intervention. Le sous officier est décédé alors qu'il assurait la sécurité d'une équipe médicale française, qui participait à une mission pour soigner des Afghans, raconte France Info.

L'OTAN a annoncé en tout la la mort de dix de ses soldats. La plupart d'entre eux ont péri lors de l'explosion d'une mine arisanale à l'est de de Kaboul.
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MessageSujet: Un brigadier du premier régiment des hussards parachutistes de Tarbes a été mortellement touché, vendredi, par un tir d'artillerie. C'est le 44e homme que perd la France en Afghanistan depuis 2002.   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Juin - 9:27

Un brigadier du premier régiment des hussards parachutistes de Tarbes a été mortellement touché, vendredi, par un tir d'artillerie. C'est le 44e homme que perd la France en Afghanistan depuis 2002.

Le brigadier n'a pas survécu à ses blessures. L'Elysée a annoncé samedi la mort d'un membre du premier régiment des hussards parachutistes de Tarbes. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, est mort vendredi dans le sud de la Kapisa, victime d'un tir d'artillerie des talibans. L'attaque contre le poste de combat, où se tenait l'escadron blindé, a également blessé un interprète afghan.

Nicolas Sarkozy a présenté à la famille du brigadier et à ses proches «ses plus sincères condoléances ». Ce décès porte à 44 le nombre de soldats français tombés en Afghanistan depuis leur déploiement en janvier 2002.

Le président de la République a une fois de plus redit «son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes». «La France est déterminée à continuer d'œuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité» de l'OTAN», a-t-il souligné. Près de 3.500 soldats français sont stationnés en Afghanistan. La majorité d'entre eux se trouvent dans la province de Kapisa et le district de Surobi, à une soixantaine de kilomètres de Kaboul.

Le début du mois de juin a été difficile pour les forces de la coalition. Elle a connu une journée noire le 7 juin avec la mort de dix soldats de l'Otan -sept américains, deux Australiens et un Français- dans le sud, fief des talibans, et l'est du pays. Soit les pires pertes en une journée depuis août 2008.
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MessageSujet: Pschhhiiittt !   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Juil - 11:26

a France a confirmé vendredi 23 juillet avoir apporté son soutien à une "opération antiterroriste" mauritanienne destinée à prévenir une attaque du réseau Al-Qaida au Maghreb islamique. Des responsables maliens avaient fait état jeudi d'une opération impliquant des avions menée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord du Mali, un secteur frontalier où serait retenu en otage un ressortissant français, Michel Germaneau, 78 ans, enlevé le 19 avril au Niger.
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Eclairage France et Mauritanie entretiennent des relations privilégiées
Les faits Le Quai d'Orsay "très préoccupé" par le prisonnier français d'Al Qaida

Dans un communiqué, le ministère français de la défense confirme que "des moyens militaires français ont apporté un soutien technique et logistique à une opération mauritanienne destinée à prévenir une attaque d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) contre la Mauritanie".

Ce soutien "rentre dans le cadre de l'appui que la France apporte aux pays de la région engagés dans la lutte contre le terrorisme", précise le texte.

L'OTAGE FRANÇAIS "PAS VU SUR PLACE"

Le groupe terroriste visé par l'armée mauritanienne "est celui qui a exécuté l'otage britannique voici un an et qui refuse de donner des preuves de vie et d'engager le dialogue en vue de la libération de notre compatriote Michel Germaneau", dit encore le ministère.

Aucune précision n'a en revanche été apportée sur la tentative manquée des forces spéciales françaises pour libérer l'otage Michel Germaneau, évoquée jeudi par plusieurs sites Internet de quotidiens espagnols, dont El Pais. Selon eux, les "forces spéciales françaises ont échoué" dans leur tentative de le libérer par la force.

"Ce que je sais, c'est que ce sont les Mauritaniens qui sont allés dans le Sahara, là où était censé être détenu l'otage français. Il semble qu'ils seraient allés chercher l'otage français mais qu'ils ne l'auraient pas vu sur place", a indiqué un médiateur malien impliqué dans de nombreuses libérations d'otages européens dans la région.

LE QUAI D'ORSAY NE COMMENTE PAS

"Je ne dispose d'aucun élément me permettant de commenter les informations de sites internet espagnols", avait déclaré jeudi le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, Bernard Valero : "depuis le début, nous sommes pleinement mobilisés pour faire libérer notre compatriote. Nous sommes aussi très préoccupés parce que nous n'avons pas reçu de demandes à ce jour des ravisseurs et que nous avons mené des efforts inlassables pour établir un contact auquel ces ravisseurs se sont refusés jusqu'à présent".

La branche maghrébine d'Al-Qaida a récemment menacé de tuer Michel Germaneau si elle n'obtenait pas avant le 26 juillet la libération de plusieurs de ses membres détenus dans des pays de la région. AQMI séquestre également dans le nord du Mali deux Espagnols enlevés il y a presque huit mois en Mauritanie, Albert Vilalta, 35 ans, et Roque Pascual, 50 ans.
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MessageSujet: "La France voulait en découdre avec Al-Qaida"   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 15:23

"La France voulait en découdre avec Al-Qaida"

Après l'annonce, le 25 juillet, de l'exécution de Michel Germaneau, otage français retenu par le groupe Al-Qaida au Maghreb islamique, la presse africaine fustige l'attitude de Paris. Elle considére que l'opération militaire menée par la France et la Mauritanie le 22 juillet n'a fait qu'empirer la situation.

Le 26 juillet, le président français Nicolas Sarkozy a confirmé la mort de Michel Germaneau, un humanitaire français de 78 ans, qui avait été enlevé au Niger le 19 avril dernier par Al-Qaida au Magheb islamique (AQMI). Ses ravisseurs ont affirmé l'avoir tué samedi 24 juillet, en représailles au raid militaire conduit, au nord du Mali, conjointement par la France et la Mauritanie, qui avait fait six morts parmi les terroristes. Cette opération, menée le 22 juillet, visait à tenter de libérer Michel Germaneau avant l'expiration de l'ultimatum fixé au 26 juillet par l'AQMI.

22 Septembre, un quotidien de Bamako, interprète l'affaire différement. Pour ce journal, Michel Germaneau "a été tué le 22 juillet dans l'opération militaire conduite par Paris, soutenu par l'armée mauritanienne qui lui servait surtout de guide et d'interprète". Des moyens militaires importants avaient été mobilisés pour cette opération, mais ils n'avaient pas permis la localisation de l'otage. "L'impression qui se dégage, c'est qu'il fallait en découdre avec l'AQMI, même si Germaneau devait y perdre la vie", ajoute 22 Septembre. Le quotidien insinue que Paris était peut-être convaincu de son décès, avant même le lancement de l'opération, en raison de la santé précaire de l'otage – qui, cardiaque, n'avait plus de médicaments.

Pour L'Indépendant de Bamako, le raid français s'est terminé en désastre. Non seulement l'otage n'a pu être libéré, mais au moins six terroristes auraient été tués et plusieurs autres faits prisonniers, or "le pire était à craindre de la part de l'AQMI en termes de représailles". Selon ce journal, l'échec du raid a provoqué l'incompréhension de Madrid vis-à-vis de la France, qui ne l'avait pas consulté. Or deux otages espagnols sont encore aux mains de l'AQMI et leur sort "ne tient plus qu'à un fil", ajoute L'Indépendant.

La maladresse de l'opération représente également "une humiliation pour le Mali, dont le gouvernement n'a probablement pas été informé et dont les troupes n'ont pas participé à l'opération", déplore le quotidien malien Le Républicain qui y voit un signe d'isolement ou de manque de confiance. "Peut-être parce que la Mauritanie serait plus déterminée que le Mali à lutter contre Al-Qaida" ? interpelle-t-il.

Le quotidien burkinabé Le Pays est moins sévère vis-à-vis de la France. Selon lui, l'opération redonne un peu d'espoir, car, malgré la mort de l'otage français, "l'AQMI n'est plus aussi insaisissable qu'elle le paraissait. Une de ses bases a bel et bien été identifiée. L'assaut militaire a réussi à la nettoyer de ses terroristes".
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MessageSujet: eux soldats français, dont un officier, ont été tués et trois autres blessés lundi lors de combats en Afghanistan, annonce l'Elysée dans un communiqué. L'officier et le soldat, tous deux du 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été g   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Aoû - 15:46

Deux soldats français, dont un officier, ont été tués et trois autres blessés lundi lors de combats en Afghanistan, annonce l'Elysée dans un communiqué.

L'officier et le soldat, tous deux du 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été grièvement blessés par balles lors d'une opération au sud de Tagab (nord-est de Kaboul) et sont décédés des suites de leurs blessures, a précisé la présidence.

Ces deux décès portent à quarante-sept le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis décembre 2001.

De son côté, l'Otan a annoncé ce lundi la mort de quatre soldats des forces internationales, parmi lesquels un Américain. La Hongrie a précisé ensuite que l'un de ses militaires était décédé, les deux autres étant vraisemblablement les Français.

Au milieu de la nuit
«Ces militaires ont payé de leur vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan», ajoute l'Elysée, qui précise que trois autres soldats «ont été blessés au cours de la nuit, au début de l'opération».

Selon le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées à Paris, les cinq militaires français appartiennent au 21e RIMa. Le premier accrochage s'est produit «en milieu de nuit, alors que les unités rejoignaient leurs positions», dans la vallée de Tagab, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul.

«Prises sous le feu des insurgés, les forces françaises ont répliqué par un tir de mortier sur la position ennemie pendant le dégagement des blessés», a expliqué le colonel, selon lequel les trois soldats «ont été ramenés dans un blindé vers la base de Tagab avant d'être évacués par hélicoptère sur l'hôpital militaire français, situé sur l'aéroport international de Kaboul».

3.750 militaires français en Afghanistan
«Quelques heures plus tard, en milieu de matinée, non loin de là, à l'entrée de la vallée de Bedraou, deux de nos camarades du 21e RIMa ont été mortellement blessés lors d'un nouvel échange de tirs alors que leur unité était en cours de désengagement», indique le porte-parole, alors qu'ils participaient à une «opération de contre-insurrection, conduite en liaison avec les forces de sécurité afghanes visant à désorganiser les réseaux d'insurgés dans la vallée de Tagab».

C'est également au niveau de la vallée de Bedraou qu'avait été tué un sous-officier du 13e régiment du génie de Valdahon (Doubs), début juillet dans l'explosion d'une mine artisanale. Les deux journalistes de France Télévisions ont été enlevés dans cette région.

Quelque 3.750 militaires français sont engagés sur le théâtre afghan, la plupart étant stationnés en Kapisa et dans le district voisin de Surobi, plus au sud.

(Source AFP)
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MessageSujet: Le caniche de l'amérique jusqu'au bout...qu'en pense le parlement et le peuple français non consultés ?   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Aoû - 5:39

Afghanistan: Sarkozy déterminé
Le président de la République a rendu hommage, vendredi à Fréjus, aux deux soldats français morts en Afghanistan en début de semaine. Ces pertes humaines n'entameront pas l'engagement de l'armée dans la lutte contre le terrorisme mondial, a déclaré Nicolas Sarkozy.


Pour Nicolas Sarkozy, la lutte contre le terrorisme est une priorité. (Reuters)

Après un déplacement dans les Alpes-de-Haute-Provence sur le thème de l'Agriculture (lire ci-contre), Nicolas Sarkozy a rendu hommage, vendredi, aux deux soldats français morts en Afghanistan le 23 août. Sur le site du 21e Régiment d'infanterie de marine (RIMa) de Fréjus (Var), devant les cercueils, le président de la République a dit assumer ses responsabilités quant aux pertes humaines.

Le capitaine Lorenzo Mezzasalma et le caporal-chef Jean-Nicolas Panezyck ont été tués lundi au sud de Tagab, dans la province afghane de Kapisa, lors d'une opération au cours de laquelle trois autres soldats français ont été blessés. Leur mort porte à 47 le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis 2001. "Je porte en moi la tragédie de chacune de ces vies interrompues dans la fleur de l'âge", a déclaré Nicolas Sarkozy.

La "démocratie" contre la "barbarie"
Mais, selon le chef de l'Etat, cela ne remet pas en cause l'engagement de la France dans le conflit qui oppose la force internationale (Isaf) aux talibans: "Notre sécurité ici en France repose aussi sur notre engagement là-bas. La barbarie ne peut pas l'emporter contre la démocratie", a-t-il affirmé.

Mercredi, dans son discours devant la conférence annuelle des ambassadeurs de France à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait déjà affirmé que la France resterait en Afghanistan "aussi longtemps que nécessaire". A Fréjus, où le ministre de la Défense, Hervé Morin, et le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, étaient également présents, le président a évoqué "la responsabilité [de la France] dans la lutte contre le terrorisme mondial"."Nous ne pouvons laisser le champ libre aux fanatiques et aux terroristes qui menacent nos sociétés, bafouent les valeurs universelles de l'humanité et sèment la mort", a-t-il encore insisté.

Après son discours, Nicolas Sarkozy a élevé, à titre posthume, les deux marsouins au grade de chevalier de la Légion d'honneur, avec la Croix de la valeur militaire. Les membres de la marine nationale représentant 10% de la population de Fréjus, de nombreux militaires et civils étaient présents à la cérémonie. Le chef de l'Etat a affirmé son soutien aux familles des soldats: "Je veux dire (…) que vous n'êtes pas seuls, et à vos enfants qu'ils peuvent être fiers de leur père", a-t-il conclu.


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MessageSujet: La guerre en Afghanistan coûte 1,3 million par jour aux contribuables français    Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Sep - 15:57

La guerre en Afghanistan coûte 1,3 million par jour aux contribuables français (actualisé)

Le surcoût des opérations extérieures s'élevera en 2010 à 867 millions d'euros, dont 470 pour le seul théâtre afghan, apprend-on auprès du ministère de la Défense, à l'occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2011.

La participation française à la guerre en Afghanistan coûte donc près de 1,3 million d'euros chaque jour. Il s'agit d'un surcoût, qui n'intègre que les dépenses supplémentaires occassionnées par un engagement extérieur (augmentation des soldes, frais de transport, nouveaux équipements, munitions consommées, etc).

Depuis 2008, le surcoût global des Opex est stabilisé au dessus de 800 millions d'euros par an, alors qu'il n'était que de 528 millions en 2005. L'Afghanistan représente cette année plus de la moitié de cette somme (54%) du fait de la réduction des opérations au Tchad et au Kosovo.

A titre de comparaison, le coût des opérations militaires en Afghanistan est comparable au budget de la DGSE. Ou, dans un autre domaine, il est près de six fois supérieur à celui des crédits de Défense deuxième chance, un dispositif qui permet à plus d'un millier de jeunes en grande difficulté de se réinsérer chaque année dans le monde du travail, grâce à un encadrement de nature militaire. Ou encore à l'acquisition de six ou sept Rafale.
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MessageSujet: Des dépenses inutiles et de l'argent qui pourrait financer retraites et aides sociale ! mais non le nabot aime faire le beau !   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Nov - 16:09

Diversion militariste...
« Accord historique » (Le Parisien), « coopération franco-britannique renforcée » (NouvelObs.fr), « défense commune » (Le Figaro)...

A Londres, Nicolas Sarkozy ne voulait surtout pas parler comptes publics. La preuve, il a annoncé la signature ... d'un traité de défense avec le Royaume Uni. La démarche est complètement anachronique. Partout où il va, Sarkozy affaiblit un peu plus chaque jour l'idée européenne. A Londres, Sarkozy a enterré avec Cameron la Défense européenne. Le gouvernement anglais, d'ailleurs, ne s'en cache pas. Sarkozy, lui, masque cet échec européen jusqu'au bout : « Au moment où certains disent que l'Europe souffre d'un certain rétrécissement stratégique, nous montrons, Anglais et Français, que ce n'est pas le cas ». L'envoyée spéciale du Figaro exultait : « Ensemble et en quelques mois seulement, Nicolas Sarkozy et David Cameron ont réussi là où quinze ans d'efforts pour créer une vraie défense européenne, surtout menés par la partie française, avaient en grande partie échoué.» Quelle oraison funèbre !

Lors de sa conférence de presse commune avec Cameron, Sarkozy a loué son homologue anglais: « toutes les conditions sont réunies pour une relation absolument exceptionnelle entre la Grande-Bretagne et la France. » Les prédécesseurs Blair puis Brown apprécieront. Il y a quatre jours à peine, le même Sarkozy expliquait que ses priorités internationales étaient la régulation de la finance et des marchés de matières premières, la gouvernance économique européenne voire mondiale, à l'approche des G20 et G8 organisés par la France dans quelques mois. Son déplacement à Londres, nous expliquait-on, devait servir ces objectifs, comme la prochaine rencontre du président chinois à Nice jeudi et vendredi. Puis, sans crier gare, voici Sarkozy qui signe ... un accord de défense. Se prend-il pour le président Emile Loubet en 1904 ? Jouer à l'Entente Cordiale militaire à l'heure actuelle est furieusement anachronique, désuet voire inconscient. Sans rire, Sarkozy a lâché mardi : « On ne résoudra pas les problèmes du XXIe siècle avec les idées du XXe ».

Peut-être faut-il voir dans ce rapprochement inattendu (qui doutait d'une quelconque opposition franco-britannique en la matière ?) l'une des conséquences indirectes de la sévère cure d'austérité qui attend les armées françaises ? A Londres, le communiqué officiel est carrément pompeux : « nous sommes fiers de nos forces armées exceptionnelles et expérimentées, ainsi que de nos industries de défense performantes.» Ou encore : « nous sommes déterminés à jouer un rôle leader en matière de sécurité et de défense.» Sortez les tambours ! « Nous devons faire face ensemble à de nouveaux défis tels que la prolifération des armes de destruction massive et des missiles balistiques, le terrorisme, les cyberattaques et ceux qui pèsent sur la sécurité maritime et spatiale. » La sécurité spatiale ?? Fichtre ! Ben Laden veut-il frapper la lune ? « Nous n'envisageons aucune situation où les intérêts vitaux de l'une de nos deux Nations pourraient être menacés sans que ceux de l'autre le soient aussi.» Nous sommes rassurés. Français et Britanniques craignaient certainement un conflit frontalier à Eurotunnel !

Passé ce préambule ridicule, les deux hommes ont listé les contours de cet accord du XXième siècle :
- signer un Traité de coopération pour mettre en commun installations, hommes et équipement,
- « coopérer dans les technologies liées à la gestion des arsenaux nucléaires », avec la création de deux installations communes, l'une en France, l'autre au Royaume Uni.
- mettre en place une « Force expéditionnaire commune interarmées adaptée à toute une série de scénarios, y compris des opérations de haute intensité.» Les Anglais voudraient-ils solidifier le soutien français aux opérations, inutiles, d'Afghanistan ?
- déployer une force aéronavale d'attaque intégrée franco-britannique pour « les 30 prochaines années.»
- développer un « plan de soutien commun » pour les futures flottes d'avions de transport A400M.
- développer « ensemble des équipements et technologies pour la prochaine génération de sous-marins nucléaires »
- évaluer la mise en commun des futures moyens de communication satellitaires pour en « réduire les coûts généraux.»

En fait, cette opération était avant tout une affaire de communication : à Londres, David Cameron vient d'annoncer une réduction de 8% du budget de ses forces armées. Un conseiller de Sarkozy confirme : « la contrainte budgétaire qui pèse au Royaume-uni et en France est une puissante incitation à coopérer davantage.» Mais en France, l'attention était ailleurs. cette distraction britannique intéressait peu. Les députés examinent le volet dépenses du budget 2001. Certains à l'UMP critiquent la faiblesse des mesures d'économies. Sarkozy ne voulait pas laisser les commentateurs s'attarder sur une comparaison des mesures britanniques et françaises en la matière.
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MessageSujet: Nucléaire : l'installation franco-britannique coûtera "plusieurs centaines de millions" d'euros   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Nov - 16:43

Nucléaire : l'installation franco-britannique coûtera "plusieurs centaines de millions" d'euros



La nouvelle installation de recherches sur les armes nucléaires, dont la création a été annoncée mardi 2 novembre lors du sommet franco-britannique, coûtera "plusieurs centaines de millions d'euros", selon nos informations. Le prix pourrait se situer entre 500 et 700 millions d'euros et sera partagé pour moitié par la France et le Royaume-Uni. Cet investissement s'étalera sur plus de dix ans, l'installation devant entrer en service en 2022. Pour le budget français, le coût pourrait être de l'ordre de 30 millions par an.
Cette installation, baptisée Epure, est un système de radiographie, que nous avons présenté sur ce blog dès l'annonce.
Il s'agit d'un développement du système Airix, qui fonctionne déjà sur le site du CEA-DAM à Moronvilliers (Marne). A terme, cet équipement quittera Moronvilliers pour Valduc, en Côte d'Or. Contrairement à Airix - qui ne peut réaliser qu'une seule photo à 60 nano-secondes, Epure pourra en prendre deux, sur deux axes différentes - ce qui permettra aux physiciens de mieux comprendre ce qu'il se passe au moment de l'implosion destinée à "allumer" la réaction en chaîne de l'arme nucléaire.
Epure était déjà en projet, côté français, mais la collaboration avec les Britanniques permettra de partager les dépenses et de bénéficier des travaux britanniques en la matière, notamment sur la mise au point du deuxième axe.
L'actuel système Airix ne fonctionne qu'avec des matières inertes, que les spécialistes appellent des "fantômes" et dont le comportement se rapproche des matières fissiles employées dans une arme. Mardi, l'Elysée précisait toutefois qu'"il pourra y avoir des transports de matériels nucléaires britanniques en France".

Vendredi 5 Novembre 2010
Jean-Dominique Merchet
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MessageSujet: Mort pourquoi ? pour qui ?   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Déc - 5:08

Afghanistan : un officier français tué par des tirs insurgés
Un cinquante et unième militaire français est mort vendredi en Afghanistan, lors d'un accrochage avec des talibans.


Des soldats français en Afghanistan.
Photo : Joel Saget/AFP/archives
Victimes de tirs insurgés, le capitaine Benoît Dupin, du 2e régiment étranger de génie, a été tué vendredi 17 décembre durant une mission de reconnaissance dans la vallée d'Alhasay, au nord-est de Kaboul, a indiqué l'Elysée dans la journée.
Ce décès porte à cinquante-et-un le nombre de soldats français tombés en Afghanistan depuis la fin 2001.
Selon les précisions du ministère de la Défense, cet officier de la Légion étrangère, dont le régiment était basé à Sant-Christol, dans le Vaucluse participait à une mission conjointe de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) et de l'armée nationale afghane.
Présentant ses "plus sincères condoléances" à la famille et aux proches du défunt, le chef de l'Etat a souligné que "ce militaire a payé de sa vie l'engagement de la France, au côté de ses alliés, au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan".
Alors que près de 3.750 militaires français sont actuellement déployés en Afghanistan, Nicolas Sarkozy a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes" et "la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de l'Isaf".
Dans un communiqué, le Premier ministre François Fillon qui a fait part de son "émotion" a tenu "à saluer solennellement le dévouement et le professionnalisme de nos unités, engagées au service de la paix, pour la sécurisation et la reconstruction de l'Afghanistan".
Sur le même ton, le ministre de la Défense Alain Juppé a lui aussi exprimé "sa plus vive émotion", présenté "ses sincères condoléances à la famille de la victime" et rendu hommage au "courage des soldats français actuellement engagés sur le théâtre afghan".
Il y a trois jours, le ministre s'était rendu au camp de Canjuers, dans le Var, où sont formées les troupes avant leur déploiement en Afghanistan. Dans les prochaines semaines, il a annoncé qu'il rendrait visite aux forces françaises sur le terrain.
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MessageSujet: La boucherie continue : morts pourquoi ? pou qui ?..;une guerre menée sans l'accord ni du peuple ni des élus...pour l'amusement du prince !   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Déc - 9:18

Un sous-officier français tué dans la nuit en Afghanistan
Avec ce décès, 52 soldats français sont morts dans ce pays depuis fin 2001.
125 réactions

Des soldats français en Afghanistan (© AFP Joel Saget)

Un sous-officier français a trouvé la mort, dans la nuit de vendredi à samedi, «au cours d'une opération dans la vallée de Bedraou en Afghanistan». Ce qui porte à 52 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001.

«Le président de la République a appris avec beaucoup de tristesse la mort, cette nuit, d'un officier-marinier (sous-officier) français du commando Trepel de Lorient au cours d'une opération dans la vallée de Bedraou en Afghanistan. Lors de la même opération, un de ses camarades a été blessé», écrit l'Elysée dans un communiqué. «Le chef de l'État réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité. Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan», ajoute le communiqué de l'Elysée.

La vallée de Bedraou est située dans la province de Kapisa, à l'est de Kaboul.

Un officier français du 2e régiment étranger de génie a été tué vendredi en Afghanistan lors d'un accrochage avec des insurgés, portant à 51 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001, a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Vendredi un officier français, le capitaine Benoît Dupin, était décédé lors d'une opération dans la vallée d'Alhasay (nord-est de Kaboul), victime de tirs d'insurgés alors qu'il menait une mission de reconnaissance.
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MessageSujet: La boucherie se poursuit   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Jan - 12:40

53e SOLDAT TUÉ EN AFGHANISTAN - Juppé exprime "sa plus vive émotion"
Le ministre de la Défense adresse "ses sincères condoléances à la famille de la victime", dimanche.


Le ministre de la Défense, Alain Juppé, a exprimé dimanche "sa plus vive émotion", après la mort samedi d'un sous-officier français au cours d'une opération en Afghanistan, dans la région de Tagab, ce qui porte à 53 le nombre de soldats français morts dans ce pays depuis fin 2001. Adressant "ses sincères condoléances à la famille de la victime et à ses proches", M. Juppé a réaffirmé, dans un communiqué, "tout son soutien aux forces françaises actuellement engagées dans la lutte contre le terrorisme en Afghanistan".

Samedi, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé la mort de cet homme, un caporal-chef du RICM de Poitiers, au cours d'une opération dans la région de Tagab en Kapisa. Le Premier ministre, François Fillon, avait précisé pour sa part que deux autres soldats avaient été également blessés, sans donner d'indication sur la gravité des blessures. Dimanche, le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées, a affirmé à l'AFP que ces blessures étaient très légères, les deux militaires ayant été soignés à l'infirmerie.

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MessageSujet: Le nabot devient un maître boucher faute d'être une fine lame   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Jan - 12:42

Le porte-parole du ministère de la Défense français a indiqué ce matin que les deux Français retrouvés morts hier au Niger ont été exécutés. Cet assassinat aurait eu lieu lors de la traque menée contre les ravisseurs par la garde nationale nigérienne aidée par des forces françaises présentes dans cette zone proche du Mali. Suite à ces évènements, le quai d'Orsay appelle ses ressortissants à la plus grande vigilance dans trois pays du Sahel, la Mauritanie, le Mali et le Niger.


Lire également :
> Des Français enlevés puis tués
> L'un des Français allait se marier sur place samedi prochain

Antoine de Léocour et son ami d'enfance Vincent Delory, 25 ans, tous les deux originaires de la commune de Linselles, dans le Nord, ont donc été exécutés par leurs ravisseurs, hier au Niger. C'est ce qu'a confirmé ce matin le colonel Thierry Burckhard, porte-parole de la Défense, qui a livré quelques éléments sur le tragique dénouement d'une prise d'otages qui avait commencé la veille au soir dans un restaurant de Niamey, la capitale nigérienne.

Une traque à laquelle a participé un ATL-2 français
Le colonel Burckhard a ainsi expliqué que les forces nigériennes s'étaient lancées à la poursuite des ravisseurs des deux jeunes français dès l'annonce de leur enlèvement. Un Atlantique-2 (ATL-2), un avion de surveillance français à large rayon d'action, a été associé aux recherches. C'est cet appareil qui aurait localisé une première fois le groupe qui se dirigeait vers la frontière malienne. A la suite de quoi, une première action des forces militaires nigériennes au sol aurait été engagée au cours de laquelle le chef de détachement de la garde nationale nigérienne a été blessé. Les ravisseurs auraient toutefois réussi à prendre la fuite.

Des ravisseurs tués et des militaires français blessés
Ils auraient été repérés une deuxième fois par l'ATL-2, provoquant un autre accrochage avec les forces nigériennes et françaises. Selon la Défense, deux militaires français auraient été blessés lors de ce nouvel accrochage au cours duquel plusieurs ravisseurs auraient été tués. C'est lors de cette intervention que les corps des deux Français auraient été retrouvés.

Appel à la vigilance dans trois pays : la Mauritanie, le Niger et le Mali
A la suite de ces événements tragiques, la France a indiqué ce matin qu'elle appelait ses ressortissants à la plus grande vigilance dans ce secteur du Sahel. Sur le site du Quai d'Orsay, qui a été modifié durant la nuit, il est ainsi recommandé "aux ressortissants français de faire preuve plus que jamais, en tout temps et en tout lieu, de la plus grande vigilance et de la plus extrême prudence", et ce, dans trois pays : la Mauritanie, le Niger et le Mali.

Pas de revendication pour le moment, mais de forts soupçons
Pour l'heure, la prise d'otage des deux français n'a pas été revendiquée. Mais de nombreux soupçons pèsent sur Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi). Le président Nicolas Sarkozy, en visite aux Antilles, a condamné la "barbarie terroriste", tandis que l'armée français a évoqué une "exécution" des otages par des ravisseurs qualifiés de "terroristes".

Une préparation de mariage qui se transforme en enterrement
A Linselles, dans le Nord, l'émotion est très grande aujourd'hui. Antoine de Léocour et Vincent Delory étaient tous les deux originaires de cette petit ville de 8.000 habitants et se connaissaient depuis la maternelle. Leurs parents habitaient la même rue. Antoine de Léocour vivait depuis 2 ans et demi en Afrique, un continent qu'il affectionnait tout particulièrement, a indiqué ce matin le député du Nord Christian Vanneste qui a rencontré les deux familles. Il était employé par une ONG, Aide médicale internationale (AMI), depuis 6 mois, en Centrafrique. Il était actuellement en congés au Niger pour préparer son mariage avec Rakia, une jeune nigérienne, qui devait célébré samedi prochain.

"On venait pour le marier et puis on va l'enterrer"
C'est d'ailleurs pour cet événement que son ami d'enfance Vincent l'avait rejoint vendredi à Niamey. Les deux hommes devaient récupérer un troisième ami d'enfance, Louis, dans la soirée de vendredi. "Je suis arrivé vendredi quelques heures après l'enlèvement, a raconté ce matin ce dernier au micro d'Europe 1. Je pensais retrouver mes potes qui devaient venir me chercher. On venait pour le marier et puis on va l'enterrer", a-t-il dit.
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MessageSujet: Rodomontades et gesticulations à contre temps   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Mar - 7:30

Sarkozy veut des frappes "ciblées" en Libye
Le chef de l'Etat a reçu jeudi à l'Elysée l'opposition au colonel Kadhafi, et s'est dit prêt à une intervention aérienne sur des objectifs stratégiques limités.


Nicolas Sarkozy a reconnu jeudi le Conseil national de transition de Benghazi MaxPPP
Cette fois, Nicolas Sarkozy est décidé à prendre les devants. Vivement critiqué pour n'avoir pas pris la mesure des révoltes en Tunisie et en Egypte, le Président veut lancer une offensive internationale contre le colonel Kadhafi en Libye. Alors que la Chine et la Russie ont opposé leur veto à la proposition franco-britannique d'instaurer une zone d'exclusion aérienne, il souhaite désormais contourner l'ONU en faisant valider « un plan global » par ses partenaires européens, réunis aujourd'hui à Bruxelles. Mesure-phare de ce plan : des « frappes aériennes ciblées » sur des objectifs stratégiques tels que les aéroports militaires de Syrte (à 500 km à l'est de Tripoli) et de Sebha (au sud du pays), et le centre névralgique du régime.


Les réserves de Berlin

Paris exclut toutefois une intervention militaire, également rejetée par les Français : 63 % d'entre eux y sont hostiles, d'après notre sondage Ifop. Selon Bernard-Henri Lévy, qui a assisté hier à l'entrevue du chef de l'Etat avec les représentants de l'opposition à Kadhafi, il s'agirait seulement d'empêcher l'aviation libyenne de bombarder les insurgés. Sarkozy pourrait aussi proposer de « brouiller le système de transmission » du commandement de Kadhafi.

Dès jeudi, il a « surpris » ses partenaires européens en devenant le premier pays à reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme « représentant légitime du peuple libyen ». « C'est le premier clou dans le cercueil de Kadhafi, a salué le porte-parole du CNT, Moustapha Gheriani. On attend que toute l'Europe suive. » Mais les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE demeurent divisés. A Berlin, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Werner Hoyer, a appelé à la modération, jugeant la situation « encore trop confuse ». « Nous ne voulons pas être aspirés dans une guerre en Afrique du Nord », a-t-il expliqué.

Sarkozy, qui entend aussi poser la question d'un embargo sur le pétrole et évoquer le « danger migratoire » des Arabes fuyant le chaos libyen, a annoncé l'envoi d'un ambassadeur à Benghazi, siège de la contestation populaire. Reçu en grande pompe à l'Elysée fin 2007, Kadhafi a aussitôt répliqué en menaçant Paris de rompre les relations diplomatiques. Celles-ci sont déjà coupées entre Tripoli et Washington, les Etats-Unis ayant décidé de « suspendre » leurs liens avec la Libye.
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MessageSujet: Pas d'argent ? ...sauf pour la guerre !!!!   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Mar - 12:48

Alors que l'on proclame qu'il n'y a pas d'argent pour les pauvres, que c'est la crise... et que la dette est énorme ...et que l'on on ne peut plus financer la sécurité sociale... s'en va-t-on en guerre...

rendeer rendeer rendeer

ne pouvait-on pas éviter tout cela avec une bonne négociation ...que de toutes façons il conviendra de mener...

les exemples pourtant ne manquent pas et le président hypocrite des USA n'a pas compris grand chose des mésaventures passées de son pays

Bonne nuit la bidoche ! Sleep Sleep Sleep
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MessageSujet: Le nabot se construit un épouvantail pour se croire encore en vie    Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Mar - 15:32

SAMEDI 19 MARS 2011

202ème semaine de Sarkofrance : comment Sarkozy s'est choisi Kadhafi
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Quelle belle semaine ! L'opinion publique était d'abord tétanisée par les drames japonais : tremblement de terre, tsunami puis explosion de réacteurs, le tout en direct à la télévision. Comme prévu, notre Monarque Nicolas préféra défendre le business atomique du pays. L'ambition nucléaire française ne se discute pas. Mais son véritable enjeu était en Libye. Notre shérif s'était enfin trouvé un épouvantail à sa hauteur.

En quelques heures, par un revirement dont il a le secret, Sarkozy avait désigné Kadhafi à la vindicte internationale. Quand, jeudi soir, le Conseil de Sécurité approuve enfin le blocus du ciel libyen, la Sarkofrance exulte.

Et en quelques heures, par un aveuglement dont elle a le secret, la France médiatico-politique redevenait sarkophile.

Affligeante réaction onusienne
Vendredi matin, Nicolas Sarkozy pouvait jubiler. Classe politique et médias nationaux étaient unanimes pour louer le rôle déterminant de la diplomatie française dans l'affaire libyenne. Il suffit d'un concert de louanges pour que la France médiatique se réveille sarkophile voire sarkozyste. La veille au soir, le conseil de sécurité de l'ONU avait adopté sa résolution 1973, par 10 voix contre 5 abstentions, autorisant, enfin, le blocus aérien de la Libye « pour protéger la population civile et pour faire cesser les hostilités.» Le ministre Juppé avait livré un court discours devant ses homologues que d'aucuns comparèrent aussitôt à la déclaration solennelle de Dominique de Villepin contre l'entrée en guerre en Irak en 2003. Dès vendredi, le colonel Kadhafi promettait « l'enfer » aux avions occidentaux s'ils devaient intervenir avant de proclamer un cessez-le-feu immédiat.

Bref, Nicolas Sarkozy a brillamment retourné la situation, au moins sur ce front : fustigé pour son silence depuis décembre, moqué pour son inconstance, critiqué pour les invitations privées d'Alliot-Marie et Fillon l'hiver dernier en Tunisie et en Egypte, le Monarque avait semble-t-il redressé la barre. Samedi après-midi, il avait invité pour les chefs d'Etat et ou leurs représentants « qui souhaitent apporter leur soutien à la mise en œuvre de cette résolution » à un « sommet de Paris de soutien au peuple libyen.» Le spectacle continue.

En fait, comme souvent, la réalité est plus nuancée que ces premiers constats grégaires. Primo, la résolution onusienne n'autorise que des raids aériens. Tout déploiement terrestre est interdit. Samedi matin, Kadhafi attaquait les faubourgs de Benghazi.

Secundo, cette résolution ne vise pas à bouter le colonel Kadhafi hors du pouvoir, ni même à empêcher une guerre civile, bien au contraire. Elle cherche simplement à rééquilibrer le rapport de force militaire entre le régime et son opposition. C'est bien toute son ambigüité. En 1991, Saddam Hussein, pourtant défait au Koweit, eut les mains libres pour réprimer dans le sang les révoltes chiites et kurdes. On se rappelle aussi l'échec d'autres raids aériens occidentaux sans intervention terrestre, comme en Bosnie-Herzégovine à l'aube des années quatre-vingt dix.

Tertio, les belles déclarations d'Alain Juppé suppliant ses homologues du Conseil de Sécurité de ne « pas laisser faire les fauteurs de guerre » ni de « laisser bafouer la légalité et la morale internationales. » avaient quelque chose d'indécent. Un peu plus au Sud, au Yémen (52 morts vendredi !) ou même à Barheïn, le « printemps arabe » se poursuit dans la douleur, et sans le soutien, même oral, des démocraties occidentales. Pire, l'Arabie Saoudite, partie active de la coalition anti-Kadhafi, a dépêché quelque 1000 soldats dans l'émirat voisin du Barheïn sans le moindre commentaire occidental. Quarto, l'Europe diplomatique est en miettes. La critique n'est pas nouvelle. Mais elle présage mal de l'avenir.

Enfin, l'attitude de Nicolas Sarkozy, si décisive fut-elle, est à l'image du monde occidental : d'abord compromise, ensuite tardive, enfin positive. Il y a trois mois à peine, la Sarkofrance tentait de finaliser désespérément de jolies ventes d'armement. Imagine-t-on des combats aériens Rafales libyens contre Rafales français dans le ciel de Benghazi ? Pendant les révoltes tunisiennes puis égyptiennes, il y a à peine 2 mois, le Monarque fut étrangement silencieux.

Avec Kadhafi, ancien terroriste récidiviste, il s'est choisi un épouvantail à sa hauteur.

Comment donc considérer les déclarations de Nicolas Sarkozy, vendredi 18 mars, lors d'une nouvelle inauguration-prétexte ? L'occasion était trop belle, le moment trop bon. A nouveau, ses propos furent indécents : « La stabilité était le maître mot de toute action diplomatique il y a quelques années (...) mais, au nom de la stabilité, est-ce qu'on n'a pas condamné des peuples, en Europe, au Moyen-Orient, ailleurs dans le monde, à l'injustice, au non-respect des droits de l'Homme, simplement parce que la stabilité tranquillisait ceux qui en bénéficiaient ? » Il y a quelques années ? Non. Sarkozy se trompe d'échelle temporelle. Sa real-politik depuis mai 2007 en a déçu plus d'un.

Et les élections ?
La France était en campagne mais les élections cantonales sont passées à la trappe. L'UMP se cache, craignant la déroute. Elle a même retiré son logo des bulletins de ses candidats. A Paris ou en province, le candidat élyséen pense toujours autant à 2012. Lundi, il tenait une réunion de campagne à l'Elysée avec ses proches. Mardi, il est parti rencontrer Sophie Poux, cette productrice de lait invitée de TF1 en janvier 2010. Mercredi, il avait réservé la grande salle du Grand Palais pour 2000 chefs d'entreprise bénéficiaires des prêts d'Oseo. Jeudi, il rencontrait des pompiers, puis recevait une poignée d'agriculteurs dont Michaël Poillon, autre invité de TF1 en janvier dernier. Tout est bon pour la photo électorale.

A Paris, François Fillon, interrogé sur France 2, a confirmé : « Nicolas Sarkozy sera candidat. » Personne ne relève tant c'est évident. Son ministre de l'intérieur et de l'immigration, Claude Guéant, a pris son poste en main. Jeudi sur Europe 1, il a lâché une boutade que son prédécesseur Hortefeux n'aurait pas reniée : « les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux. » Ciblée contre l'immigration légale ou pas, cette déclaration préméditée était bien inacceptable : Claude Guéant est le fidèle soutier de Nicolas Sarkozy depuis près de 10 ans et donc le co-auteur d'un nombre incalculable de lois contre l'immigration clandestine. En quelques mots, il légitime pour son électorat déboussolé le discours frontiste depuis 30 ans. Marine Le Pen ne s'est pas trompé sur l'hommage : dès vendredi, elle lui a établi une carte d'adhérent « prestige » au FN.

Cette diversion xénophobe fut bien commode. Elle permit d'esquiver quelques commentaires sur le chômage, la précarité ou ... la pénibilité. Le ministère du travail a discrètement rendu public une étude vieille de 3 ans sur la pénibilité au travail : plus de 2,6 millions de personnes ont été exposées plus de 15 ans à une pénibilité sérieuse, soit 35% des effectifs, et 58% des ouvriers ! Et cette pénibilité coûte souvent leur emploi aux séniors concernés : « Moins souvent en emploi, les seniors ayant été durablement exposés à des pénibilités physiques sont plus souvent au chômage ou inactifs.» Dans sa réforme des retraites, le Président des Riches n'a concédé qu'à 30.000 handicapés physiques du travail par an de partir plus tôt que les autres. Pour le reste, circulez, y-a rien à voir !

Depuis des mois, à chaque visite de terrain, le Monarque Nicolas explique aux ouvriers silencieux qu'il croise combien il est légitime de travailler plus puisque l'on vit plus longtemps, que le travail est une fierté, que la pénibilité. L'argument reste imparable quand on reste grossier et général. Et que l'on cache les études gouvernementales jusqu'à après le vote de la loi.

Obstruction atomique
Mais le plus bel exemple d'obstruction démocratique de la semaine nous vint du Japon. Depuis le weekend dernier, les ténors de Sarkofrance venaient un à un à la rescousse de la filière nucléaire française. Au Japon, le tremblement de terre puis le tsunami du 11 mars ont endommagé la centrale de Fukushima et ses 6 réacteurs. Partout dans le monde, on craint le pire. Partout, sauf en France. Il y a un business à défendre, cette prolifique filière dont Nicolas Sarkozy s'est fait le VRP auprès de toutes les dictatures du globe sauf l'Iran et la Corée du Nord. Depuis 2007, il a signé des accords, souvent jamais finalisés, avec l'Algérie, la Tunisie, l'Afrique du Sud, l'Inde, l'Arabie Saoudite, Abou Dhabi, l'Egypte, et même la Libye en juillet 2007. Depuis mai 2008, sa nouvelle agence « France nucléaire international » devait faire la promotion de cette diplomatie atomique.

Dimanche, les écologistes réclament un débat sur le nucléaire française. Eric Besson, ministre de l'industrie, et Nathalie Kosciusko-Morizet, sa collègue AREVA-compatible, sont envoyés en conférence de presse avec des dirigeants de la filière pour rassurer. Henri Guaino, conseiller hors sol, explique que le drame nippon devrait « favoriser notre industrie nucléaire par rapport aux industries d'autres pays où la sécurité est passée au peu plus au second plan.» Lundi, Nicolas Sarkozy lui-même, s'exclame que « si on est les plus chers, c’est parce qu’on est les plus sûrs ! » . Le soir, l'inquiétude était visible. Au Japon, trois réacteurs semblaient hors de contrôle, après des explosions et pannes de refroidissement. En déplacement électoral dans le Tarn-et-Garonne, le candidat Sarkozy change de registre, mardi sous la contrainte. Le monde craint une explosion version Tchernobyl.

Sarkozy concède que la catastrophe est proche. Mercredi 16 mars, il fait une déclaration sur la situation au Japon lors du conseil des ministres, et réaffirme que l'engagement atomique de la France n'est négociable, ni discutable. Dans l'après-midi, il réitère qu'il faut du sang-froid. Il a failli perdre le sien devant l'ampleur de la catastrophe japonaise. Mais croyez-le, braves gens : en France on ne risque rien !


Au final, cette double crise internationale a servi au candidat Sarkozy, au moins pour quelques jours. La lucidité médiatique est tombée dans l'affaire libyenne, et le consensus « nucléariste » reste solide.

Ami sarkozyste, es-tu revenu ?

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MessageSujet: Sans consultation la démocrassouille part en guerre sous la houlette de son petit nabot   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Mar - 10:43

LUNDI 21 MARS 2011

Sarkozy a mis la France en guerre.
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Dans quel pays vivons-nous ? Depuis samedi, l'armée française est engagée contre les forces gouvernementales libyennes, prétendument pour soutenir les forces démocratiques. La France est en guerre. Le Parlement n'a pas été saisi. On s'est vite emballé pour une résolution onusienne qui se révèle finalement très ambigüe. Sarkozy veut la peau de Kadhafi comme George Bush celle de Saddam en 1991. Sa réélection, croit-il, en dépend. Surtout, coûte que coûte, il fallait faire oublier que l'on votait, ce dimanche, pour la dernière élection intermédiaire avant le scrutin de 2012.

Précipitation sarkozyenne
Dimanche 20 mars, le porte-avion Charles de Gaulle, à propulsion nucléaire, est parti de Toulon pour rejoindre les côtes libyennes. Les caméras des journaux télévisées étaient évidemment là. On apprend à connaître les deux porte-paroles de l'armée, le colonel Thierry Burkhard, pour l'état-major des armées, et Laurent Teissere, pour le ministère de la Défense.

Les premiers raids aériens français ont eu lieu dès samedi après-midi. Sans attendre, Sarkozy avait donné le feu vert`. Il fallait être le premier, avant même les Américains. Une vingtaine d'appareils français ont été aussitôt engagés. Une grosse centaine de missile Tomahawak britanniques et américains ont suivi, quelques heures plus tard. L'opération ne s'appelle pas «Desert Storm» mais «Harmattan», du nom d'un vent sec soufflant en Afrique du Nord.

A l'Elysée, les conseillers jubilent. L'un d'entre eux pense à 2012 : « Si tout se termine bien, ce sera un triomphe. Il était dans les cordes, et le voilà qui réunit le monde entier à ses pieds !» Tout le weekend, des confidences sont distillées dans la presse, pour retracer les dernières heures de ce succès français, comment Sarkozy a convaincu Obama, comment Ban Ki-moon a loué le « leadership français », etc, etc. La machine à story-telling bat son plein. Les premiers bombardements interviennent juste à temps pour les JT de samedi soir.

Après son sommet de Paris, samedi, Nicolas Sarkozy sur-jouait le devoir et cette nouvelle « responsabilité de protéger », un concept inventé il y a quelques jours à peine, dont ni les Tunisiens ni les Egyptiens ni même les Yéménites n'ont eu le bénéfice ces dernières semaines : « Je ne fais pas ça par plaisir. Je ne suis pas un belliqueux. Que pouvais-je faire d’autre? Il fallait tout faire pour éviter que Kadhafi rentre dans Benghazi en vainqueur. Ce n’était plus qu’une question d’heures. Ça fait quelque chose, quand même, de voir les drapeaux français à Benghazi. »

Alain Juppé a complété : « Nous allons aider le peuple libyen à se libérer. Ce n'est pas inscrit dans la résolution du Conseil de sécurité qu'il doit s'en aller. Mais il est bien évident, ne racontons pas d'histoires, que le but de tout cela est de permettre au peuple libyen de choisir son régime. » Quelques heures plus tard, le chef d'état major interarmes de l'armée américaine disait l'inverse.

Dimanche matin, le ciel libyen dans la région de Bengahzi était sous contrôle occidental. Mais les raids se sont poursuivis. Des journalistes de l'AFP ont témoigné de combats et de morts entre rebelles et soldats de l'armée officielle. Les autorités kadhafiennes ont dénombré une soixantaine de morts civils, sans qu'on sache s'il ne s'agissait pas d'une nouvelle propagande. Le dictateur a à nouveau promis l'enfer avant de prononcer un nouveau cessez-le-feu dans la soirée. Kadhafi ressemble jour après jour à son ancien homologue Saddam Hussein.

Premiers désaccords
Les premières failles dans la coalition onusienne sont apparues dès dimanche, 24 heures à peine après les premiers raids. Nicolas Sarkozy avait déjà failli partir tout seul. Mais, raconte-t-on en coulisses, son ancien mentor Jacques Chirac lui aurait conseillé de coaliser quelques pays arabes pour faire joli. Samedi, le Monarque insistait : « l'avenir de ces peuples arabes leur appartient. Au milieu des difficultés et des épreuves de toutes sortes qu'ils ont à affronter, ces peuples arabes ont besoin de notre aide et de notre soutien.» Ce message semble difficile à entendre de la part des soutiens arabes que Nicolas Sarkozy tente d'obtenir : Arabie Saoudite, Qatar, Emirats arabes unis, Maroc sont loin d'être des démocraties éclairées.

Dimanche, pour le plus grand malheur du story-telling français, les chefs d'Etat sud-africain, malien, mauritanien, congolais et ougandais, tous chargés par l'Union africaine de trouver une solution à la crise libyenne, ont exigé la fin des combats. Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe a également critiqué les bombardements français et anglo-saxons : « Ce qui s'est passé en Libye diffère du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne, et ce que nous voulons c'est la protection des civils et pas le bombardement d'autres civils. » La veille, il était pourtant présent au sommet de Paris à l'Elysée.

La Russie a accusé la France, le Royaume Uni et les Etats-Unis d'avoir causé des victimes civiles: « nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force », a déclaré Alexander Loukachevitch, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Négliger les élections
En France, il faudra attendre mardi 22 mars, à 15 heures, pour que la « représentation nationale » soit enfin informée par le gouvernement de la situation libyenne. Vendredi dernier, Fillon avait reçu les présidents de groupe. Mais l'actualité internationale a surtout totalement occulté les élections cantonales. L'abstention fut record. En Libye, des femmes et des hommes se sacrifient pour pouvoir voter. En France, 56% des électeurs ne se déplacent pas pour un scrutin local.

Même Nicolas Sarkozy avait « autre chose » à faire que de commenter sa cinglante défaite. Dimanche, il a attendu 18H45 pour tenir une réunion interministérielle sur la Libye. Juste avant le début de la soirée électorale... Dans la journée, François Fillon communiquait sur sa visite du Centre de planification et de conduite des opérations du ministère de la Défense à Paris.

Les commentaires politiques officiels seront d'ailleurs quasi-absents sur cette élection. Jean-François Copé, secrétaire désigné de l'UMP, assura le service minimum. Il commença son intervention du soir, vers 20h05, par un hommage aux soldats français et à « l'action du président.» Le FN est crédité de 15% des voix. A Hénin-Beaumont, il est en tête, avec plus de 40% des voix. L'UMP et ses candidats « divers droite » trop effrayés d'assumer leur étiquette présidentielle sont crédités de 15% des suffrages.

L'attention était ailleurs, à Tripoli ou à Benghazi.
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MessageSujet: Sarkozy préfère la Libye à Fukushima   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Mar - 11:15

ENDREDI 25 MARS 2011

Conseil européen : Sarkozy préfère la Libye à Fukushima
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On aurait pu croire que l'accident nucléaire de Fukushima aurait a minima favorisé un accord européen sur le contrôle de nos propres installations atomiques. Pour l'instant, il n'en est rien. Les dirigeants européens, qui se retrouvent à Bruxelles pour un sommet dès jeudi soir, se disputent sur les éventuelles mesures de sécurité à prendre. L'agenda est aussi chargé par l'actualité libyenne, ou la probable faillite portugaise. Les prétextes de diversion ne manquent pas, surtout pour la Sarkofrance peu encline à discuter de ses 58 réacteurs.

Le danger nucléaire
Au Japon, la situation ne s'améliore pas. Mercredi, la consommation d'eau du robinet était prohibée pour les nourrissons de Tokyo. Uune nouvelle fumée noire s'était échappée du réacteur 3. Ce dernier avait déjà explosé et son coeur avait été exposé à l'air libre. Trois employés de la centrale ont été hospitalisés pour irradiation. Jeudi, un bateau russe revenant du Japon a été relevé avec 3 fois la radioactivité normale. A Hong Kong, on a même trouvé des traces de particules radioactives sur des légumes en provenance du Japon.

L'Union européenne compte 143 réacteurs, dont 40% en France. 30% de l'électricité européenne provient des centrales. La transition, si transition il y a, sera longue. Depuis l'accident de Fukushima, conséquence du tremblement de terre et du tsunami, les réactions européennes ont été quasiment unanimes, ... sauf en France. Partout on s'inquiète de sécurité, sauf en France où on l'on espère sauver ce qui peut être sauver de la filière nationale

Les autorités françaises doivent en effet lutter sur un double front, national et international. Nicolas Sarkozy n'a cessé de pratiqué une diplomatie atomique. Mais dans certains Etats, comme la Turquie, regrette désormais les projets de centrales, initiés en 2008.

La singularité française
Les enjeux du débat, provoqué par la catastrophe de Fukushima, sont aisément compréhensibles : (1) quel niveau de risque atomique accepte-t-on ? Quel est le niveau de risque N'y-a-t-il pas des alternatives ?

La réaction des autorités françaises se singularisa, malheureusement. On tarda d'abord à reconnaître l'ampleur de la catastrophe japonaise, avant de louer coûte que coûte les avantages de la filière française. Sous la pression, François Fillon concéda, le 15 mars, un audit des installations, dont les premières conclusions ne seront livrées qu'en fin d'année. Jeudi 24 mars, il a enfin transmis sa lettre de mission au président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire : « je vous demande de réaliser une étude de la sûreté des installations nucléaires, en priorité les centrales nucléaires, au regard de l’accident en cours dans la centrale de Fukushima. Cet audit portera sur cinq points: les risques d’inondation, de séisme, de perte des alimentations électriques et de perte du refroidissement ainsi que la gestion opérationnelle des situations accidentelles. Il est complémentaire aux démarches de sûreté mises en œuvre par les exploitants nucléaires sous votre contrôle. Je souhaite que vous examiniez, installation par installation, si des améliorations sont nécessaires à la lumière des enseignements qui seront tirés de l’accident de Fukushima.»

Cet « audit » est une opération de communication. L'ASN et la filière dans son ensemble réévaluent en permanence les dispositifs de sécurité à l'aune des évènements récents. Dimanche dernier, Eric Besson rassurait : « ma conviction profonde c'est que nous allons à l'avenir (...) protéger davantage nos systèmes de secours.» Notez la précision. C'est sa conviction profonde, pas une décision officielle du gouvernement dont il est pourtant le ministre.

Depuis le 11 mars dernier, date du tsunami, Nicolas Sarkozy refusa également tout débat sur le nucléaire. Jeudi 24 mars, il a répété son crédo devant des représentants des Académies des sciences des pays des G8 et G20 qu'il recevait à l'Elysée. Il a ainsi « rappelé les choix faits par la France en faveur de l'énergie nucléaire, tant pour assurer son indépendance énergétique que pour participer à l'effort planétaire de lutte contre les émissions de gaz à effets de serre.»

Cette attitude caricaturale et irresponsable tranche avec celle de nos voisins. Angela Merkel a immédiatement décidé de geler pour trois mois le programme de rénovation de ces centrales. Elle a aussi ordonné la fermeture dans son pays de sept de ses plus vieilles centrales nucléaires. Ce jeudi, elle a considéré que l'accident nucléaire de Fukushima « est un événement qui bouleverse le monde et va le changer. Et c'est pourquoi je pense qu'il est juste d'observer une pause de réflexion. (...) Plus tôt on sortira de l'énergie nucléaire, mieux ce sera.» Les partisans du nucléaire précisent que la chancelière tente de redresser son image à quelques jours d'élections locales. Mais la chancelière a aussi taclé son grand ami Nicolas Sarkozy. « Discuter de façon rationnelle, cela signifie qu'il ne sert à rien de fermer des centrales nucléaires si c'est pour importer de l'énergie nucléaire de chez nos voisins.» Et paf ! Voici un débouché commercial qui se ferme à la filière française.

L'impasse européenne ?
Lundi dernier, les ministres européens en charge de l'énergie s'étaient réunis pour discuter des « récentes évolutions internationales et leur impact sur les marchés mondiaux de l'énergie et sur l'UE ». Eric Besson, représentant la France, s'est pointé avec quelques certitudes : pas question de discuter de l'âge des centrales - la France serait mal placée -. Inutile également d'évaluer la résistance des centrales aux chutes d'avion et aux actes terroristes. Mieux vaut discuter de normes de sécurité « exigeantes », comme celles que respecteraient ces fameux EPR, hors de prix et pas encore en fonctionnement. Pas sûr que ce débat soit si aisé : « en l’espace de dix ans, le nombre d'incidents mineurs et d'anomalies sur les installations nucléaires françaises a doublé » avait révélé Europe1 la semaine dernière.

Le ministre était confiant, ou têtu : « Nous sommes en pointe sur le nucléaire, en pointe en matière de transparence (...) et nous sommes en pointe en matière de sûreté.» Au final, Eric Besson a précisé que la France n'accepterait de « stress tests » que sur quatre critères : risque d'inondation, risque sismique, risque lié à la perte de refroidissement et mesures limitant les conséquences d'un accident.

Les ministres ont bien conclu qu'il faudrait garantir des normes européennes plus élevées en matière de sécurité nucléaire. On attendait le passage du nuage radioactif japonais cette semaine en Europe. Mais le commissaire européen à l'Énergie, Günther Öttinger, en est sorti pessimiste : « Il y a peu de questions en Europe sur lesquelles les gouvernements et les parlements nationaux ont une divergence de vues aussi importante que sur l'énergie nucléaire.» C'est encourageant ! Öttinger a été critiqué par les autorités françaises pour son « alarmisme.» Les Allemands voulaient des tests obligatoires. La France a refusé. La Lituanie a expliqué qu'il fallait associer les pays limitrophes de l'Europe, comme la Russie. Bref, l'impasse est totale.

En arrivant à Bruxelles, le Monarque Nicolas avait d'autres chats à fouetter que la crise nucléaire. Depuis presque 7 jours, il était chef de guerre et chef du monde. En Libye, ses Rafales venaient d'abattre un avion libyen. Et le Portugal vient de perdre son gouvernement. Le premier ministre Socrates a démissionné, et les spéculateurs ... spéculent contre la dette portugaise.

A Bruxelles, Sarkozy a bien d'autres sujets que le sort de quelques centrales nucléaires vieillissantes. Le sujet nucléaire, lui, engage pourtant des générations entières.
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MessageSujet: Les motivations du nabot...sont à la hauteur de son popotin   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Mar - 13:00

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Libye : quel bilan pour Sarkozy une semaine après ?
Une semaine après l'intervention française et les premiers raids occidentaux en Libye, quel bilan peut-on dresser ? La semaine dernière, le président français semblait le grand gagnant politique de cette opération. Huit jours plus tard, rien n'est moins sûr. Cette affaire libyenne donne la nausée.





1. Samedi 19 mars, les premiers raids français ont stoppé la progression de l'armée Kadhafi à Bengahzi. Il s'en est fallu de peu. Nicolas Sarkozy a tardé à changer de cap. Mais il fut quand même le premier. Les rebelles de Benghazi lui doivent la vie sauve. Passés cette brillante victoire, on s'interroge sur la suite. Les forces occidentales attaquent l'armée libyenne. Cette dernière est mieux équipée que les rebelles. La coalition franco-britannique et américaine fait-elle la guerre au service des révolutionnaires ? Nicolas Sarkozy s'en défend. Il joue avec les mots : « toute la résolution et rien que la résolution » a-t-il rappelé vendredi. La résolution prévoyait-elle d'engager de prendre partie ? Jeudi 24 mars, un Rafale français a détruit un avion libyen. C'est bon pour la pub du Rafale. On ne sait pas si l'aéronef kadhafien était un appareil français. La situation eut été cocasse. Mais au moins, cela ressemble au cadre de l'intervention onusienne. Mais Vendredi 25, d'autres raids ont détruit des unités blindées de Mouammar Kadhafi pour permettre aux rebelles de prendre le contrôle d'Ajdabiah, à l'Est du pays. Et le porte-parole des rebelles de Benghazi, Moustapha Gheriania, a confirmé : « Les frappes aériennes de la nuit dernière vont fragiliser les forces de Kadhafi et plus que tout leur moral. Nous nous sentons en sécurité sous leur protection.» La France est en guerre, ... sans que ces dirigeants le reconnaissent.


2. L'Amérique est restée plus prudente. Barack Obama, plus actif sur les révolutions tunisiennes et surtout égyptiennes, avait changé d'avis à la dernière minute, juste à temps pour emporter un vote positif au Conseil de Sécurité en faveur d'une intervention occidentale en Libye. Samedi 19 mars, il dépêcha sa Secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, pour le fameux sommet de Paris. L'Amérique a joué sa partition, mais Barack Obama veut rapidement sortir du terrain libyen. Il était prêt à sauver Benghazi d'un massacre annoncé. Mais il souhaite de quitter ce bourbier naissant au plus vite. Pas question de devenir partie prenante d'une guerre civile.

3. La France n'a pas réussi à convaincre les Etats arabes d'intervenir en Libye. Pour cette première semaine, la coalition est restée occidentale. Tout juste pouvait-on compter le Qatar (avec deux chasseurs et deux avions de transport de troupes) et les Emirats arabes unis (avec six F-16 et six Mirage). Sarkozy ressemblait, en miniature, au George W. Bush de 2003 et sa coalition de pacotille. Vendredi, l'Union africaine a à nouveau réclamé un cessez-le-feu immédiat, en début d'après-midi. Kadhafi l'a à nuveau accepté, sans le respecter. La coalition occidentale l'a ignoré.


4. La situation militaire en Libye semble dans l'impasse. Les forces de Kadhafi n'ont cessé d'attaquer les révolutionnaires toute la semaine. Et ces derniers n'ont pas les ressources pour riposter. Le risque d'enlisement est réel. Vendredi, un porte-parole de l'OTAN prédisait que les opérations militaires pour faire respecter la zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen « pourraient durer trois mois. » Il fallut le soutien actif et militaire des occidentaux pour parvenir à libérer la voile d'Ajdabiya. Mais le ministre Longuet prévoyait, vendredi, « une mission de longue haleine. »

5. Après quelques jours d'hésitations, l'OTAN va donc assurer le pilotage opérationnel de toute l'intervention occidentale en Libye, sous la direction du général canadien Charles Bouchard. On est à peine surpris. Alain Juppé expliquait voici 15 jours que l'OTAN n'était pas le véhicule approprié pour attaquer un pays arabe. Depuis, on tente, en Sarkofrance, d'établir la subtile distinction entre pilotage politique et soutien opérationnel...

6. A l'étranger, la posture française finit par être raillée. Si l'on tente une comparaison, George W. Bush, en 2003, avait conservé un soutien national et international plus durable en faveur de son intervention irakienne que Nicolas Sarkozy et ses raids en Libye. Si la classe politique française, à l'exception des communistes et du Front national, a approuvé a posteriori l'opération, les doutes s'accumulent à l'étranger. Dès dimanche, la Ligue arabe puis la quasi-totalité des puissances dotes émergentes (Inde, Chine, Russie) ont protesté.

7. L'hypocrisie française était flagrante. Tandis que Nicolas Sarkozy se concentrait sur son ancien allié libyen, son ami syrien Bachar al Assad réprimait des manifestations à Damas depuis le 15 mars dernier. Vendredi, on parlait de dizaines de morts. L'administration américaine avait réagi dès le 16 mars : « Nous sommes préoccupés par les nouvelles faisant état de manifestants blessés et arrêtés en Syrie » avait déclaré le porte-parole du Département d'Etat. Dix jours plus tard, son collège de la Maison Blanche complète : « Nous condamnons fermement les tentatives du gouvernement syrien pour réprimer et intimider les manifestants.» Nicolas Sarkozy, vendredi, fut enfin contraint à l'indignation : il se déclara préoccupé. « Nous disons notre plus grande préoccupation sur la montée de la violence. Chaque dirigeant, et notamment (chaque) dirigeant arabe, doit comprendre que la réaction de la communauté internationale et de l'Europe sera désormais chaque fois la même. Dans toute démocratie il y a des manifestations et il peut y avoir des violences. Mais dans aucune démocratie on ne peut accepter que l'armée soit engagée à tirer à balles réelles sur des manifestants. Cette position ne variera pas quels que soient les pays concernés. » On attend avec impatience une résolution du Conseil de Sécurité.


7. Vendredi 25 mars, les dirigeants européens se sont encore écharpés sur la conduite des opérations militaires en Libye. L'Allemagne refuse de participer aux interventions militaires. A l'inverse de l'Italie berlusconienne, elle n'a pas d'intérêt économique majeur en Libye. C'est un point rarement relevé en Sarkofrance. Bien au contraire. Les ministres insistent pour enfoncer l'ancienne meilleure amie de Nicolas Sarkozy. La Sarkofrance découvre que l'Europe politique n'existe pas. Quelle surprise ! Depuis mai 2007, Nicolas Sarkozy a misé sur les relations bilatérales et les Etats aux détriments de l'union politique. Trop inquiet pour sa propre stature, il n'a jamais placé le collectif européen au-dessus des intérêts particuliers. Et voici qu'il fait semblant de regretter la dispersion actuelle. « C'est une vraie souffrance pour moi qui suis très européen, je me rends compte que l'Angleterre et la France ont la même vision assez responsable et parfois tragique du monde, les autres pays ont perdu l'idée d'être responsables du large environnement » a commenté Gérard Longuet ce vendredi. L'Europe ne sert à rien.

8. Sarkozy a conscience de l'impasse militaire. Ce même vendredi, il tenait une courte conférence de presse, après ses premières réunions du Conseil européen. « Vous savez bien que la défense européenne repose sur un couple, le couple franco-britannique.» Il nous promit une « initiative politique franco-britannique », qui serait détaillée mardi prochain. « Il y a des défections mais c'est tout le problème: dans le système Kadhafi, nous avons bien du mal à savoir ce qui se passe à l'intérieur.» Si Kadhafi s'entête, le cow-boy Sarkozy est prêt à déposer son colt, et à beaucoup de concessions, comme pardonner à Saïf al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi. Où se trouve la morale dans de telles déclarations ?

9. Le Monarque Nicolas aimerait que le régime Kadhafi s'effondre. « Naturellement, nous lançons un appel à tous les Libyens de bonne volonté qui auraient compris que M. Kadhafi conduit la Libye à une impasse et à un drame. Et donc tous ceux qui veulent abandonner M. Kadhafi dans ses projets fous et meurtriers peuvent participer à la reconstruction d'une nouvelle Libye démocratique (...) Nous ne jetons aucune exclusive.»

10. Le passé rattrapera-t-il notre Monarque élyséen ? Vendredi, Mediapart révélait la signature d'une formidable concession portuaire signée quelques semaines à peine avant le déclenchement des émeutes par ... le groupe Bolloré. Le même avait récupéré, début mars, la concession du port de Conakry, en Guinée, dont le président fut curieusement reçu en grandes pompes par Nicolas Sarkozy mercredi dernier.
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MessageSujet: Chef de guerre ? lol    Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Mar - 8:06

Chef de guerre ?
Officiellement, Nicolas Sarkozy a des sujets plus sérieux à traiter que ce scrutin strictement « local ». Pensez-vous ! Il est le « président de la 5ème économie du monde » ! Tout le weekend, les médias français s'étonnaient et se félicitaient de la fulgurante progression des forces rebelles en Libye. Les bombardements occidentaux affaiblissent évidemment les forces libyennes, même si l'alliance occidentale déborde ainsi de son mandat onusien initial. Lundi, après le scrutin cantonal, on apprenait que l'avancée des révolutionnaires libyens était moins importante que prévue. Ce même lundi 28 mars, lendemain électoral, Nicolas Sarkozy et son collègue David Cameron publiaient un étrange communiqué commun, truffé d'approximations et de réécritures historiques. Dix jours après le début de l'offensive occidentale contre les forces de Kadhafi en Libye, et à la veille d'un sommet international à Londres, les deux compères encouragent les proches du dictateur libyen à changer de camp. Mais l'étrange est ailleurs.

Sarkozy et Cameron expliquent que leur intervention dès le 20 mars a sauvé « des centaines de milliers de personnes » « d'une catastrophe humanitaire annoncée.» On ne sait pas d'où ils sortent cette estimation ? Ils se réfugient derrière un mandat onusien qui n'autorise qu'une protection des civils (« Nos pays sont résolus à continuer à appliquer la résolution n°1973 du Conseil de sécurité afin de protéger le peuple libyen ») pour réclamer le départ de Kadhafi (« Kadhafi doit donc partir immédiatement »). Ils évoquent une initiative de la Ligue arabe à l'origine de la résolution du Conseil de Sécurité : « Suite à l'appel lancé par la Ligue arabe en faveur de la protection de la population libyenne, le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté, le 17 mars, une résolution historique visant à protéger les civils de la violence qu'a déchaînée sur eux la machine de guerre de Kadhafi. » Sarkozy avait-il peur de paraître seul en première ligne ?

Pour conclure, les deux espèrent que « lors de la conférence de Londres, la communauté internationale tout entière aura l'occasion d'exprimer son soutien au peuple libyen dans sa lutte visant à faire tomber une dictature violente et à créer les conditions propices qui lui permettront de décider de son avenir.» On applaudit ! On espère que Nicolas Sarkozy affirmera le même préalable démocratique à l'encontre de son ami syrien Al Hassad : « Comme tout autre peuple, il a le droit de choisir librement ceux qui le dirigeront. » Fichtre ! Quelle déclaration ! Nicolas Sarkozy s'envole pour la Chine, ce mercredi. Gageons qu'il aura l'occasion de demander à son hôte, président de la plus grande dictature du globe, de laisser son peuple « choisir librement ceux qui le dirigeront. »


Sarkozy et Cameron mesurent-ils la portée de leurs propos ? la démarche, non concertée évidemment, avait quelque chose de triste et pitoyable. La France aurait pu déclarer la guerre à la Libye pour des motifs humanitaires et démocratiques. C'eut été courageux, gonflé et dangereux.

Le Nouvel Obs avançait une explication pour cette déclaration franco-britannique inattendue. L'Allemagne et l'Italie envisageaient de proposer un cessez-le-feu immédiat en Libye lors de cette même réunion de Londres.
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MessageSujet: et maintenant la côte d'Ivoire...rappelons le la france n'a soit disant pas de fric ! ...mais le grand capital OUI !   Les dérives militaires du nabot - Page 2 Icon_minitimeLun 4 Avr - 6:15

acques Vergès : "Abidjan, tombeau des envahisseurs"
Créé le 04/04/2011 à 07h43

EN BREF - L’ESSENTIEL DE L’INFO

La force française Licorne en Côte d'Ivoire "agit comme une armée d'occupation en dehors de tout mandat" de l'ONU, après sa prise de contrôle de l'aéroport d'Abidjan, a déclaré devant la presse à Paris Toussaint Alain, un conseiller du président sortant Laurent Gbagbo. Jacques Vergès, l'avocat français de Laurent Gbagbo, a lui aussi défendu le président sortant ivoirien, annonçant même son intention de porter plainte contre la France. "Abidjan doit être le tombeau des envahisseurs (...) nous nous réservons la responsabilité de porte plainte contre les responsables français pour crimes contre l'Humanité et crimes de guerres" a déclaré Jacques Vergès. Une sortie rude qui pourrait faire du bruit.
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